Diana a écrit:
Caabon a écrit:
Je suis tout à fait d'accord avec Isil sur le potentiel de nuisance qui incombe malheureusement à ce texte, et le rejet qu'il peut susciter par ce qu'il contient d'idées avec lesquels on se trouve peu ou pas en accord, énoncées sous une forme qui ne laisse pas place au raisonnement ni à l'argumentation ; je recommande d'ailleurs la lecture dudit livre en sautant la fin de l'Exode, le Lévitique et le Deutéronome, si on veut s'épargner les questions de réglementation à n'en plus finir.
J'y trouve un intérêt plus ethnographique, politique, stratégique, que littéraire, nourri par diverses lectures en amont, qui me permettent de redécouvrir certains passages sous un jour nouveau (je me répète sans doute, mais je recommande à tous ceux qui s'intéressent aux questions de tabous alimentaires dans les monothéismes du Proche-Orient le chapitre 3, "Les abominations du Lévitique", de De la souillure, de Mary Douglas, ça fait 16 pages, ça peut se lire sans le reste, même si le reste vaut aussi le détour). Le souci du côté littéraire c'est que je n'ai sûrement pas été assez sensibilisé aux formes hébraïques, et que le texte a probablement plus morflé à la traduction, ne serait-ce que parce qu'il ne partage aucune racine avec ma langue.
Et ça, c'est du Caabon qu'on aime.
Je note la référence, 16 pages, ça doit pouvoir se lire sans problème !
Ouais, ça se trouve en BU, en BM, c'est assez courant dans mes souvenirs dans les rayons Sciences Humaines de grandes librairies, voire de la FNAC, tu lis ça furtivement, même pas besoin de l'acheter (enfin si tu veux l'acheter, ne l'achète pas à la FNAC, ne le commande pas sur internet, va dans une petite librairie de ton quartier où le libraire est sympa, s'il n'a pas le bouquin, commande le lui ; au cas où tu te demanderais, ça coûte 9€, c'est chez La Découverte, c'est un éditeur qui édite des gens que j'aime bien à commencer par Bruno Latour).
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C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables.
Proverbes, 24, 3-4