Ædräs a écrit:
Tanaëth Ithil a écrit:
Ædräs a écrit:
Du genre sur la présence des minorités dans les œuvres.
Hum. En l’occurrence tu ne parles que d'une unique oeuvre. Peut-on émettre un "jugement" sur cette seule base? Et quid de la liberté d'expression de l'auteur, qui dans le cas présent omet simplement d'évoquer lesdites minorités?
Dans le premier article, il y avait beaucoup plus d’œuvres citées (que je ne connaissais évidemment pas). J'ai juste pris HP en tant qu'exemple. Et oui, je suis d'accord pour la liberté d'expression, mais ce qui me dérange c'est quand cette omission semble volontaire et en contradiction totale avec ce que l'auteur a pu affirmer sur ses convictions.
(Et puis y'a aussi le rapport entre créateurs/fans dont l'un des meilleurs exemples est pour moi Sherlock Holmes : ça fait depuis Doyle qu'une grande part des fans trouvent que Sherlock et John devrait finir ensembles, mais ça n'a jamais été fait. Est-ce que c'est juste dû à une volonté de respect par rapport au canon ou parce que ça choquerait trop ? Auquel cas, ce serait justement une bonne utilisation de la présentation d'un couple non conventionnel dans une œuvre.)
Mais, l'auteur n'est-il pas seul maître de ses oeuvres? De quel droit des fans viennent-ils chouiner sur ce que l'auteur aurait du, selon eux, écrire?
A mon sens c'est un profond manque de respect et cela dénie précisément à l'auteur sa liberté d'écrire un texte comme bon lui semble. Au final on crée ainsi un carcan figé et rigoriste comme l'histoire en a connu tant, ce qui a pour effet de brider l'imagination et d'empêcher toute nouveauté. Je trouve cette approche terriblement triste et contre-productive.