Gilraen a écrit:
Interpelée par deux gardes de la ville, la calèche s'arrêta soudainement.
Les hommes entammèrent un interrogatoire, auquel je laissai libre de réponse mon compagnon Sandro, qui tentait de nous faire passer pour de simples touristes.
Nous apprenons la raison de cette interpélation: il semblait qu'un homme aux cheveux mauves, sans nul doute notre chef d'expédition était recherché pour cause de vouloir se rendre sur une dîte «île interdite».
(Décidemment...)
(De plus en plus de mystères pèsent au-dessus de cet homme!)
(Quelquechose ne tourne pas rond...)
(... et je ne veux pas mourir.)
Plus tard dans la discussion, les gardes nous invitèrent à descendre afin de procéder à une fouille. En effet, armés comme nous l'étions, il était facile de passer pour suspects.
J'intervins:
« Bas les pattes! N'avez-vous pas honte de traiter de la sorte une Dame? Ne me touchez pas! Sandro, ce voyage était censé être romantique! Nous n'avons rien à nous reprocher! Simplement, nous voulions voir du pays et voyager ensemble, et voilà où nous en sommes! »
J'espérais que mon compagnon saurait rentrer dans mon jeu, afin d'étouffer autant que possible les soupçons qui pesait sur nous. Par réflex, je posai ma main sur mon poignard, à l'affût du moindre mouvement des gardes.