Les gardes semblent surpris et se jettent des regards curieux.

L'un d'eux intervient alors sèchement.

"Nous ne sommes pas payés pour être gentil. Vu votre refus de vous laisser fouiller, nous devons hélas vous amener au poste. Veuillez nous suivre sans discution. Chauffeur, Partez avec votre Taksi, nous nous occupons de vos clients."

Les gardes font descendre l'elfe blanche de la calèche et celle-ci part dans les rues de la ville, sans vous.

(Allons bon, nous devons nous rendre au poste bien sagement...)

J'attrape alors la main de l'elfe blanche comme l'aurais fait son fiancé. et je m'approche de son oreille pour lui chuchoter :

"Que fait-on ? On continue à jouer la comédie ou on met les bouts dès que l'occasion pointe le boute de son nez ?"

Je regarde les gardes avec colère :

"C'est de l'argent qu'il vous faut pour que ma fiancée puisse passer une maternité agréable ? Combien voulez-vous ? Le bien-être de mon enfant et de celle que j'aime n'a pas de prix de toute façon..."

Les gardes te regardent avec un air inquisiteur quand tu a terminé ta proposition...

"Vous essayer de nous corrompre? Soyez dociles, accompagnez-nous au poste avant que nous n'ayons eu à recourir à la force..."

« Il semblerait que notre petite comédie n'ait pas pris... Mais maintenant que nous avons commencé, nous ferions mieux de continuer. Si ils venaient à apprendre que tout cela n'était que balivernes, ça ne ferait qu'aggraver les soupçons sur nous! »
« C'est de l'argent qu'il vous faut pour que ma fiancée puisse passer une maternité agréable ? Combien voulez-vous ? Le bien-être de mon enfant et de celle que j'aime n'a pas de prix de toute façon... »

(Continue dans le jeu.)
(N'en fais pas trop, reste crédible.)

« Laisse donc ces manants faire leur travail... Amour. Après tout, on les paie pour ça! Quand ils auront enfin compris qu'il n'y a absolument rien à nous reprocher, ils nous laisseront peut-être partir. »

Je portai ma voix suffisament forte pour que les gardes distinguent bien chaque mot.
Devoir faire passer Sandro pour ma moitié n'était pas tâche facile, car je ne savais pas m'y prendre. Mes relations passées n'avaient été que très brèves et rares... en fait, je n'en avais connu qu'une seule. Autrement dit, j'étais embarassée et hésitante quand il s'agissait de faire intervenir des tournures ou des appellations intimes.

D'ailleurs, quand mon compagnon m'avait attrappé la main, j'eus d'abord une réaction contraire à celle que j'aurais dû adopter. Je commençai par la rejeter avec mépris, mais en quelques fractions de seconde m'était revenue en tête notre comédie.

l'elfe blanche, bien que semblant génée par la situation me conseille de continuer la farce... Alors j'insiste encore un peu, juste pour le plaisir !

"Non, je n'essaye pas de vous corrompre, la seul chose qui m'importe est de savoir pourquoi vous faites toute une histoire de notre situation. Vous perdez-votre temps avec nous ! Et vous nous faites perdre le notre."

Je ferme les yeux et secoue la tête en signe d'exaspération. Après un long soupir je finis par leur demander :

"Le poste est-il loin ? Qu'on en finisse rapidement... que vous admetiez votre tort et que l'on quitte au plus vite cette citée si peu acceuillante...

Les gardes, après avoir entendu les paroles de l'elfe blanche, et la phrase plutôt agressive de Sandro, se placent chacun derrière vous et vous font avancer.

"C'est la grande tour là-bas. Ce n'est pas très loin."

Vous marchez quelques minutes avant d'arriver au pied d'une grande tour sombre aux formes arrondies, caractéristique de l'architecture si caractéristique de la ville.

Il vous font rentrer dans la tour et vous emmènent dans une grande salle. Un des gardes vous désigne un banc en bois.

"Asseyez-vous là en attendant. On va s'occuper de vous..."

IL quitte la salle, laissant à son collègue le soin de vous surveiller.

Les gardes ont la gentillesse de nous guider jusqu'à leur Q.G. malheureusement, ils se placent dans nitre dos, ne laissant aucun échapatoire, nous sommes contraints d'aller au siège de la sécurité. Si seulement Naral pouvait être là pour tordre le cou à ces deux idiots !

Le bâtiment est imposant, mais paraît ridicule à côté du château et nous y pénétrons... On nous propose un banc, vraiment rudimentaire, mais un banc quand même. Je vais m'y asseoire, et libère la main de l'elfe blanche, je l'avais sentie se contracter plusieurs fois, notre faux couple ne sembalit pas la mettre à l'aise du tout. Je prend donc Sidereus sur mes genoux et frotte doucement les cordes... on pourrait bien me repprocher de faire de la musquie dans ce pays de fous !

"Je pensais que les circonstances auraient été différentes lorsque j'ai promis de jouer pour vous... C'est un peu cocasse."

Un homme imposant portant les mêmes habits que les gardes qui vous ont emmenés ici, si ce n'est que son grade est certainement supérieur, entre dans la pièce.

Il paraît énervé et vous regarde de haut en bas.

"Mettez-les au cachot! Nous n'avons pas le temps de nous occupez d'eux maintenant! Avec ce Naral Shaam qui parcoure la cité..."

L'autre garde paraît étonné à la sortie de son gros chef et se dirige vers vous avec un air un peu désabusé.

"Vous m'en voyez désolé, mais ce sont les ordres... Je vous promets que dès qu'on tiendra ce Naral, on s'occupera de vous...En attendant, veuillez me suivre..."

Quand nous arrivâmes enfin au poste, les gardes nous invitèrent à nous asseoir sur un banc. J'y pris place à côté de Sandro, qui me libérant la main se mit à jouer quelques notes.

« Je pensais que les circonstances auraient été différentes lorsque j'ai promis de jouer pour vous... C'est un peu cocasse. »

Peu m'importait bien les circonstances, tant qu'il jouait. J'en oubliai presque où nous étions et pourquoi nous y étions. Mais une voix rauque vint interrompre notre escapée musicale et les seuls mots qui percutèrent mon esprit étaient «Au Cachot». L'un des gardes nous invita à le suivre, sans nous faire violence et paraissait désolé de la tâche qu'il avait à accomplir.

« Sandro! Nous n'allons pas les laisser faire tout de même?! »

Je restai immobile, me refusant à pourrir dans une prison à cause de ce stupide Naraal qui nous avait tous entrainés dans cette mascarade.

Un autre gaillard vient m'interompre dans mon morceau pour nous envoye le plus simplement du monde au cahot. Je me lève, cette fois, je suis fou de rage.

"Comment ? Votre incompétence vous pousse à jeter en prison les personnes sans même un jugement ? Sans avoir délibérer sur leur sort ? pourquoi ne pas nous laisser simplement partir ? Nous n'avons rien fais de mal à part avoir apporté quelques Yus à votre ville !"

Je me permet une petite provocation, de toute façon, au point où j'en suis...

"Je croyais les gardiens de Yuimen plus loyaux que ça... Et surtout, je ne pensais pas voir de pareil poltrons, toute une garnison effrayée par un seul homme, ce monsieur Shaam est aussi terrifiant ?"

Je ne bouge, refusant de suivre le garde, montrant clairement que je trouve ce traitement intolérable.

Le garde paraît embêté et vous regarde avec un regard où couve la peur.

"Je suis vraiment confu...Je ne peux déroger aux ordres... Je vous promets que ce ne sera pas long, mais par pitié, laissez-vous faire, je n voudrais pas faire appel à mes collègues... Mon supérieur déteste Naral Shaam. Le service d'ordre de la ville ne connaîtra pas de repos tant qu'il ne sera pas arrêté! Suivez-moi, vous verrez, ce ne sera pas long."

Il s'approche vers vous, toujours armé de sa grande faux, et vous prie de bien vouloir le suivre.

(C'est à cause de Naral qu'on est dans ce pétrin!)
(Il ne m'a pas l'air d'un homme honnête...)
(Trop de faits glauques tournent autour de lui.)

Prête à tout pour éviter les cachots, j'allai jusqu'à envisager de trahir ma propre troupe.
J'interrompai le garde:

« Laissez-nous partir, et nous vous ramènerons Naral Shaam. »

Je suis surpris par la décision de Gilraen... non pas qu'elle soit affolée par l'idée d'aller au cachot, mais plutôt par le fait qu'elle est prête à abbandonner Naral...ou du moins, son trésor, car sans lui, le trésor n'existe plus...

"Et bien, en effet, nous pouvons essayer de le retrouver, c'est l'homme aux cheveux mauves n'est-ce pas ? Bien entendu, si nous mettons la main dessus, nous serons en droit de réclammer récompense et dédomagements."

Profitant du moindre instant d'inattention du garde, je m'adressai à Ramos en chuchotant:

« Evidemment, nous n'allons pas le livrer mais... (Le garde reporta son attention sur nous, puis eut de nouveau l'esprit ailleurs.) ... nous allons le prévenir, lui et les autres et ainsi nous pourrons nous enfuir, avec ou sans le trésor! »

Le garde vous regarde et paraît hésiter.

"Hmm...je ne sais pas trop si vous pouvez...non...non c'est une mauvaise idée. Je suis désolé je suis obligé de vous mettre en prison. Suivez-moi, rien n'y fera, vous ne pouvez y échapper..."

Il regarde discrètement derrière lui, puis vous dit plus bas:

"Ne parlez pas de récompense...Notre chef de la garde déteste les mercenaires...Heureusement que vous tombez sur moi parcqu'il y en a d'autres qui vous auraient fait payer votre affront directement...Enfin...Suivez-moi..."

Vous arrivez dans un long couloir sombre avec plusieurs portes à barreaux gardé par deux gardiens semblables à celui qui vous accompagne. Quelques cellules sont occupées. Le garde vous emmène à la dernière et vous ouvre la porte.

"Entrez..."