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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:28 
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Ramos a écrit:
Mes cartes en main je mamuse un petit peu, m'en allant ronronner auprès de la douce Amaltia, battant les cartes de façon ultra-classe et ce, sans les corner ! Je m'amuse alors à lui faire un petit tour de passe-passe, mais ça foire et une bonne partie des cartes se retrouvent par terre...

"Heu..."

(Pourquoi quand Ibu le fait lui, ça foire jamais ?)

Je ramasse alors mes cartes... Déçu.

Quand je relève la tête, je vois Tathar en train de... planer ! Et pour ce faire il utilise un parapluie miteux... Ça me rappelle un vieux conte pour enfant...

Quoiqu'il en soit, je m'avance à mon tour dans les escaliers, trop honteux de ma prestation pour rester auprès d'Amaltia.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:28 
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GM9 a écrit:
Vous descendez rapidement les escaliers, précédés de Max, et suivi de Raesha et Amaltia, qui après avoir jeté un regard interrogateur à Ezak quant à sa remarque, a souri doucement à Sandro quand il a raté son tour de cartes, les laissant s’étaler au sol. Vous entendez de loin Shalim vous crier :

« Prenez garde aux éléments ! Et retrouvez les mages, vos alliés… »

Puis partir dans une quinte de toux grasse, avant que sa porte ne se referme doucement en grinçant, le laissant seul dans son antre.

Vous revenez donc dans le couloir sculpté grossièrement dans la roche noire de la montagne. L’obscurité est toujours aussi oppressante et vos torches sont nécessaires pour voir devant vous correctement. Maxanisth, se retournant vivement vers vous, vous annonce d’une voix claire :

« Allons, il est temps désormais d’avancer dans les noirceurs étranges et indéfinissables qui se prolongent devant nous, nous plongeant dans les abîmes infernales de cette montagne maudite par Celui qui fut des notre il y a bien longtemps et qui depuis lors ne fait que détruire, rendre mauvais, infecter toute la faune et la flore de cette île jusqu’à la pâmoison transcendante de tout ce qui vit et respi… »

« Assez !!! Il suffit ! Avançons… »

Le ton que Raesha a utilisé est froid et autoritaire. Les yeux courroucés, elle prend la tête de la marche, tirant par la main Tathar, sous les yeux désabusés de Max, qui coupé dans son élan bucolique la regarde passer d’un air ébahi, avant de relever sa torche et de se mettre à la suite du cortège, se penchant vers Sandro pour murmurer…

« Elle n’est pas très nette votre copine ! Elle réagit souvent comme ça ? Je ne peux comprendre ce qu’elle a dit, si méchamment, si vivement ! Que lui ais-je donc fait pour attirer sur moi sa hargne ? Je ne suis pas méchant pourtant, je ne comprends pas… Je ne comprends pas… »

De l’autre côté du larron, Amaltia marche d’un pas élancé et svelte, tenant sa torche d’une main, son arc et son carquois accrochés par-dessus son épaule finement recouverte de ce qui reste de sa fine robe blanche très raccourcie.

Vous marchez longtemps sans que rien n’arrive hormis de temps à autre une rencontre agressive avec un rat ou deux aisément maîtrisés, plus couards que méchants.

Après cette longue marche, dont nul ne sait calculer le temps, mais après laquelle vous sentez le poids de la fatigue et de la faim vous accabler, vous semblez percevoir une lueur étrange briller au fond du tunnel, droit devant vous, puisque vous n’avez tourné à aucun moment depuis votre départ du temple en ruine, hormis pour rendre visite à Shalim.

Soudain, un coup de vent puissant sorti vous ne savez d’où éteint toutes vos torches. Aussitôt, Amaltia dit fortement, d’une voix emprunte d’agressivité :

« Un traquenard !!! »

Mais rien ne se passe. Un silence sourd, inquiétant, s’impose à vous, qui, aveuglés, ne voyez que la lueur au fond du couloir, loin devant vous. Vous en percevez maintenant la couleur, elle brille d’un mauve éclatant. Troublant le silence inquiétant, Maxanisth murmure :

« Avançons vers elle… Restons unis, amis… »

Et il se met à se déplacer vers la puissante lumière, suivi des deux demoiselles qui le suivent sans rien dire…

Vous marchez encore un bon kilomètre avant d’arriver à un élargissement en entonnoir du tunnel. C’est la que la lumière est la plus forte. Vous arrivez au bout du couloir, un peu ébloui par cette puissante lumière mauve semblant émaner d’une énorme porte noire aux décorations effrayantes et macabres. Ses poignées sont deux têtes de dragons aux yeux d’améthyste. Les pierres précieuses brillent d’une lueur malsaine qui éclaire toute l’embrasure du couloir.

Vous ne tardez cependant pas à remarquer une statue au milieu de la ‘pièce’… Une statue avec des traits familiers…

« Par tous les dieux ! »

Raesha s’exclame, tremblant de peur devant la vision…

Le sabre dégainé, un rictus de haine collé au visage, une position offensive figée par la pierre qui le compose, Tiniis devant vous, de profil, comme s’il avait été ainsi paralysé en attaquant un ennemi invisible… Son masque est lui aussi figé sur son visage haineux.

« Mais que donc a-t-il pu lui arriver ? »

Amaltia regarde avec inquiétude cet être de granit qui se mouvait autrefois comme chacun d’entre vous.

C’est alors qu’un rire démoniaque vous glaçant les os retentit, et dans un nuage de fumée violette se constitue un être ignoble à l’apparence décharnée et viscéralement répulsive…





Une voix sombre retentit dans les airs alors que l’immonde créature remue les lèvres.

« Bienvenue dans mon antre, étrangers ! Je suis Mongoor Vlash et vous alliez pénétrer dans mon temple… Il sera votre tombeau, le monde des morts n’accueille aucun vivant s’il n’est pas l’esclave de ma volonté… Voyez votre ami qui s’y est refusé… »

Il désigne de sa main osseuse la morbide statue devant vous, puis il se tourne vers Tathar et semble le lorgner de ses orbites vides d’où semble sortir une lueur maléfique.

« Disciple, il est temps de me prouvez ta fidélité… Tues tes compagnons, tues les tous, ou meurs par leur lame ! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:29 
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Ramos a écrit:
Nous repartons tranquillement vers la sortie, je suis en queue de peloton, auprès d'Amaltia. Alors que Max entame un de ses longs et interminables speech, Raesha le coupe dans son élan avec... violence...

Un peu désabusé, et intrigué par la grise vient me demander, à demi-voix, pourquoi elle a réagit de la sorte. Je lui souris en lui répondant.

"En gros... Naral Shaam a tué son frère, à moins que ça ne soit Linwelim avec son vomi... Je ne sais plus trop c'était bizarre... De toute manière, son frère était à la solde de Mongoor Vlash. Mais ça n'a aucune importance car, malgré sa constitution, elle est très utile en combat. Ce n'est pas contre vous, n'ayez aucune crainte ! Et puis, entra-nous, je ne suis pas sûr que le druide arrive à la combler, elle doit ressentir une certaine... frustration."

Je ris un peu en imaginant Tathar en pleine action. Durant la suite du parcours, je discute un peu avec Max, qui a langue bien pendue mais qui est vraiment très sympathique ! Nous parlons de tout et de rien, nous amusant en regardant les rats qui grouillent un peu partout. Au bout d'un moment, on aperçoit une lumière au fond du tunnel, alors que jusqu'à présent, tout n'avait été que noirceur, ténèbres et ombres.

Soudain un puissant souffle nous prive de toute lumière en éteignant nos torches. La seule source de lumière est ce point lumineux au fond du couloir... Une lumière violacée.

(Ça devient vraiment écoeurant ce mauve...)

Amaltia réagit vite, annonçant un piège... Elle n'est sans doute pas la seule à penser
à une embuscade et nous nous préparons à combattre. Mais rien ne se passe. Et nous reprenons la route, prudemment, à pas de loups, sans un mot. Il est aisée d'évaluer notre progression en regardant simplement la tâche de lumière mauvâtre croître devant nos yeux.

Le couloir débouche sur une grande porte, pour le moins effrayante, avec deux têtes de dragons sculptée. Au pied de cette vision d'horreur, une statue à l'effigie d'un être familier : Tiniis. On le dirait figé. Amaltia est la première à réagir, demandant ce qui nous alerte tous : que lui est-il arrivé ?

La réponse se présente de bien sinistre façon, elle se matérialise en un rire grinçant et froid, terriblement froid. Dans un nuage de fumée tout aussi mauve que tout ce que nous avons pu rencontrer jusqu'à présent, apparaît un homme très laid.

(Oui, très très moche !)

Je ne suis pas trop réceptif à la magie en général, mais là, je ressens une vive pression au creux de ma poitrine. Le bougre, il a l'air fort ! Il se présente comme étant Mongoor Vlash.

Je fais deux pas en arrière, pour me retrouver un peu en retrait, ma main monte doucement vers l'intérieur de ma veste et titiller la poignée de mon katar. D'autant que les paroles de Mongoor ne sont pas très rassurantes, il avoue avoir figer à jamais Tiniis et promet de nous offrir le même sort ou presque. En effet, il incite Tathar à nous assassiner, le prenant pour un disciple. Si c'est vraiment le cas, je me ferais un plaisir de le réduire au silence.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:29 
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Tathar a écrit:
Nous voici de nouveau plongés dans les ténèbres, éclairés par la simple lueur de nos torches. Ne voulant pas abîmer mon nouveau parapluie, je le replie et le range précieusement dans ma besace, pour reprendre la route juste derrière Max. Une remarque de Shalim me parvient aux oreilles juste avant que la porte de sa cellule ne se referme, l’isolant à nouveau dans sa triste prison, le condamnant à vivre éternellement sous cette forme hideusement grasse.
Sa phrase est des plus énigmatique mais peut-être que Max sait de quoi voulait parler son ami. Ce dernier, plus poétique que jamais, se lance dans une longue tirade plutôt bien tournée, mais coupée court par Raesha qui semble très pressée d’en finir… Je n’ai alors pas le temps de réagir que je me retrouve tiré par la main en tête du peloton, devant un Maxanitsh effaré.

C’est donc encore à moi d’ouvrir la marche, les autres restant à une certaine distance. Dans l’obscurité la plus totale, avec les torches, et le couloir qui ne change pas d’un pouce, les minutes paraissent être des heures et le voyage est long. Restant d’abord silencieux, je fini par rompre le silence et demander à Raesha :

« Mon ange, qu’est-ce qu’il se passe ? Pourquoi as-tu été si désagréable avec Max ? »

La marche continuant et n’en finissant pas, je glisse ma main dans mon sac et mes doigts entrent en contact avec un métal froid qui se révèle être la bague de ma défunte Anya. Une petite crise de mélancolie me prend, mais je la maîtrise rapidement. Seulement, plutôt que de remettre l’anneau là d’où il venait, je le passe à mon doigt, sentant un grand calme m’envahir.
C’est plutôt bon présage… hormis peut-être avec la faim qui commence à nous tirailler et la fatigue de plus en plus présente, surtout que les blessures encore fraîches ne font rien pour arranger les choses.

C’est alors qu’un changement (enfin !!) survient, ou plutôt deux. Le premier est une lueur indistincte qui apparaît au fond du tunnel. Pour le second, il s’agit en fait d’un énorme courant d’air, digne d’un aéromancien de haut niveau qui, bien entendu, éteint toutes nos torches, nous plongeant pour de bon dans les ténèbres oppressantes.
Amaltia crie au traquenard mais puisqu’il ne se passe rien d’autre, autant dire qu’elle s’est plantée en beauté. Enfin, je ne la blâme pas puisque ça aurait très bien pu être le cas. Restant tous silencieux, Max prend les devant et nous demande de rejoindre la lumière qui est beaucoup plus nette maintenant que les torches sont éteintes, et cette dernière d’un magnifique mauve éclatant.

Nous voici donc tous les uns derrières les autres, les sens en alerte, nous dirigeant vers la source lumineuse qui se révèle être à un bon kilomètre. Le spectacle qui s’offre à nous est alors sublime et effrayant : une grande porte d’un noir profond sculptée de scènes macabres et dont les poignées sont deux têtes de dragons aux yeux d’améthyste. Une autre chose, beaucoup moins spectaculaire mais tout aussi effrayante attire notre regard. Une statue au visage masqué fort familier. C’est Tiniis !

Malheureusement, notre contemplation est interrompue par un rire glacial, qui malgré le fait que je l’ai déjà entendu, me fait sursauter. La même silhouette décharnée que dans le cachot où je me trouvais il y a quelques jours se dresse devant nous et se présente… Mongoor Vlash…
Ce n’est vraiment pas bon pour nous… en fait, surtout pour moi, car le moment que je voulais le moins voir arriver était maintenant plus proche que jamais. Et l’ordre fini par tomber. Je n’ai pas le choix, mourir tuer par Mongoor, ou tuer les autres… le choix est vite fait… mais il faut que je gagne du temps, qui sait ce qui pourrait se passer. L’hésitation de mes camarades me permet d’aller me placer près du cadavre ambulant et, voulant jouer un jeu assez convaincant, je m’agenouille devant lui.

« Maître (le mot à du mal à sortir). Heureux de vous revoir… Vos désirs sont mes ordres, seulement, avant de nous précipiter dans un combat sanglant, j’aimerai vous poser une question. Puisque Tiniis est là, c’est que vous avez dû rencontrer Naral, non ? Où est-il ? L’avez-vous tué ? Ensuite, laissez-moi vous présenter deux de vos anciennes connaissances, il me semble. La belle Amaltia, et Maxanitsh le bavard ! »

Je me relève et montre les deux personnes de la pointe de mon épée fraîchement tirée du fourreau. Comment va-t-il réagir ? Est-ce la fin ?

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:29 
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GM9 a écrit:
Mongoor, le monstre hideux à la peau violacée et aux membres décharnés tourne son immonde visage vers Maxanisth, ne prêtant plus aucune sorte d'attention à Tathar et ses questions ou au reste du groupe, pas même à Amaltia.

"Maxanisth Xantostriel... Mon vieil ami... Quelle surprise de te voir ici, et dans cet état! Les poussières de la malle où squelette tu vivais t'auraient-elle perturbé pour que tu puisses venir en mon antre me déranger?"

Max blêmit légèrement à la remarque, ne sachant visiblement que dire, pour une fois. Le monstre reprend la parole.

"J'imagine que vous avez du croiser Shalim... Délicieux n'est-il pas? Le voilà bien puni de sa gourmandise... J'apporte beaucoup de soin aux supplices de mes prisonniers d'exception... Ce qui n'est pas le cas de tous, puisqu'en ces murs être statufié n'ets pas un honneur!"

Et il désigne de sa main osseuse la statue grisâtre de Tiinis avant de partir dans un rire démoniaque et inquiétant, résonnant sur la voute grossière qui vous surplombe. Il remet alors son attention vers Tathar, debout l'épée en main.

"Tu tardes à m'obéir, maudit druide! Tues donc cette elfe que tu sembles tant apprécier en premier..."

Raesha a un mouvement de recul, dégainant ses lames mais ne bougeant pas. Amaltia reste comme pétrifiée face à l'hideuse aparition...

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:30 
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Ezak a écrit:
Avant de nous engager dans le couloir, la voix grasse de Shalim nous parviens une dernière fois nous mettons en garde contre les éléments et nous conseillant de retrouver les mages.

Je ne comprend pas le sens de sa phrase et je doute que mes compagnons y on saisi plus que moi à ce charabia.
Oubliant bien vite la phrase de l'homme, mon attention est attirée par Max qui se lance comme à son habitude dans un monologue à en perdre le fil. Malheureusement pour notre nouvel ami, il n'a pas le temps de finir car Raesha le coupe subitement l'air énervé et s'en va en tête de fil en compagnie de Tathar.

La réaction de l'elfe grise me surprend mais je ne dis mot me contentant de suivre le reste du groupe qui reprend la route, torche en main. Renfermé sur moi même je n'ouvre pas une seule fois la bouche en écoutant la conversation des autres.

La marche se fait longue mais mes jambes endurcies par le nombre incalculable de kilomètres parcourues sur cette île ne s'enflamment pas comme au début de l'aventure.

Une lueur apparaît plus loin dans le couloir. Croyant à un tour joué par mes yeux fatigués, je ferme et ouvre dans un geste machinal mes paupières. Soudain, une énorme rafale s'abat sur nous manquant de me renverser en arrière et m'obligeant à lâcher la torche qui s'éteint et tombe derrière moi.

" Qu'est ce qui se passe encore ?"

Le moins que l'on puisse dire, c'est cette bourrasque à eu le don de me réveiller alors que mon cerveau commençait à s'embrumer sous l'effet de la fatigue. Reprenant mes esprits, mon regard se porte à nouveau vers l'extrémité encore invisible du couloir.
Maintenant, je peux voir avec plus de distinction la lueur qui avait auparavant attiré mon regard. Elle dégage une lumière mauve, la couleur des disciples. D'un commun accord, nous nous mouvons tous uni comme un seul homme vers la source de lumière.
Le trajet est long mais beaucoup plus court que ce que l'on à endurer jusqu'a maintenant. Méfiant, j'ai les sens en alerte, ma main posé sur la garde de mon épée.

Nous arrivons finalement à un élargissement du couloir tout près de la source de lumière. Elle semble émaner d'un porte à l'allure si sinistre que ma motivation à continuer chute en flèche.

Cependant, un autre détail attire mon attention. Une statue représentant...
Mon coeur semble manquer un battement tellement le choc est violent. C'est Tiniis ! Tiniis notre compagnon si fidèle à Naral. D'ailleurs, ce dernier semble ne pas être présent.

Mon visage figé dans une expression d'horreur j'entame un mouvement de rapprochement dans la direction de notre ami figé quand un rire à glacé le sang me pétrifie sur place. Un homme à faire peur à la peur elle même.

Mon corps est parcouru de frisson à la vue de cette horreur. *

(Mais qu'est ce que c'est que ça)

La réponse ne tarde pas. La créature car oui, à ce stade ça ne mérite pas le nom d'homme, dévoile son identité. Mongoor Vlash, le chef des disciples, l'ennemi de Naral, notre ennemi. Celui responsable de toute cette mascarade. Rien que ça..."

Ma main se porte instinctivement sur le manche de ma faux, prêt à riposter au moindre mouvement. C'est à ce moment que le chef des disciple appel sou tout dernier membre, Tathar. L'elfe gris répond positivement à l'appel de son maître et si d’abord une expression incrédule habillait mon visage, c'est maintenant la fureur qui s'empare de moi. Il lui donne l'ordre de nous faire disparaître...

Mon regard se tourne vers Tathar qui s'approche inexorablement vers Vlash. Je souhaite, je prie, j'espère, mais voila qu'il me donne raison en acceptant les derniers ordres de chef des disciples.

(Je m'en doutais... Ce traître... Cette ordure Cette...)

Les mots me manquent tellement ma fureur est grande. Un bourdonnement sourd résonne dans ma tête tant j'ai envie de me laisser aller à la colère. Je n'écoute même plus les paroles de nos ennemis quand je prends ma faux en main prêt à faire un massacre.

Ma voix s'élève grave et tremblante de haine alors que mon regard aurait pu tuer des millions de fois Tathar si j'en avais le pouvoir.

"Hey le disciple. Si tu oses essayer quelque chose contre nous je jure que je t'éclate."

Je bouillonne, immobile, prêt à exploser à la moindre occasion. Vlash ou pas, je suis prêt à en découdre.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:30 
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Ezak a écrit:
Ma tentative pour gagner du temps semble porter ses fruits et mon soi-disant maître se tourne vers son ancien ami pour discutailler avec lui. Je profite de ce petit instant pour absorber la dernière dose de poudre qu’il me reste dans mon sac et qui m’avait tant servit contre les élémentaire d’Hidirain.
Malheureusement, Max, sûrement sous le choc, n’est pas aussi bavard qu’à l’accoutumée et la conversation se termine vite. Se tournant vers moi, et avec un ton très sec, il m’ordonne de tuer… Raesha ! Mon cœur fait un bond dans ma poitrine lorsque sa main décharnée se tend en direction de l’elfe grise et une poussée de sueur froide me dégouline dans le dos. Que faire ? Et en plus Ezak s’y met, me menaçant hargneusement plutôt que de chercher une solution au problème pendant le peu de temps qu’il leur reste. J’essaye de gagner du temps pour sauver leur peau et eux, ils me remercient en montrant les crocs…

Concentrant ma magie pour lancer un sort de force de la bête, m’entourant d’un halo marron semblable à des poils, je pose un regard résigné sur le visage de la petite Raesha, tient un peu plus fermement la poignée de mon épée, tenant le casque de crocodile dans l’autre main pour faire office de bouclierje me lance frappant dans la direction de Mongoor d’un grand revers un cri de désespoir sortant de ma bouche, destiné à mes camarades d’infortune :

« Battez-vous avec moi !! »

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:30 
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Ramos a écrit:
Tathar s'approche de Vlash et pose un genou au sol. Mes yeux écarquille et un sourire se dessine sur mon visage, c'est un traître ! Je n'y aurais pas pensé. Nous nous ressemblons un peu finalement.

Le chien commence à parler avec son maître, mais il y a quelque chose d'étrange, tout dans sa voix, dans sa façon de bouger et dans son regard dénonce le mensonge. Je retire ce que j'ai dit, nous n'avons rien en commun...

Je me rapproche alors, pour mieux assister à la suite des évènements et profité d'un très probable 'effet de surprise'. Vlash parle à Max et propose à Tathar de tuer Raesha. Le druide lance alors le sort qui le transforme en grosse bestiole, j'en profite pour dégainer et lorsqu'il entame une attaque envers Mongoor, je me jette en avant, pour frapper l'ennemi autant de fois que possible.

(Si il n'a pas le temps de réagir et que nous le submergées de coups, nous aurons l'avantage !)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
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Ezak a écrit:
Ca y est, c'est le moment. Tathar utilise cette magie qui à le don de le mettre sous une forme bestiale particulièrement effrayante. Une goûte de sueur perle sur mon front alors que je me mets en garde prêt à riposter à la moindre attaque.

Mais à cet instant, tout bascule. Au lieu de diriger son attaque vers nous comme je le pensais Tathar dirige son attaque vers Vlash. Je suis abasourdie j'en n'oublie presque de tenir mon arme qui manque de me glisser des mains. Sans attendre, Ramos s'élance aussi vers l'ennemi

Je mets quelques secondes à comprendre la situation avant de me lancer moi aussi dans l'assaut. J'essaierai de comprendre plus tard en attendant nous nous devons de profiter de l'occasion que nous offre Tathar. Arrivé à hauteur mes coups partent vers l'ennemi dans l'espoir de pouvoir profiter de la surprise.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
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GM9 a écrit:
Vous réussissez tous avec brio à toucher…Le vide qui s’est formé devant vous dans un nuage de fumée mauve, qui ne met pas de temps avant de disparaître totalement, ne laissant aucune trace de Mogoor, qui n’était qu’une illusion… Pourtant, sa voix résonne encore autour de vous, toujours plus sinistre et sombre…

« Ainsi donc tu as choisi ton camp, Traître envers tous, ami de personne… Ainsi donc vous avez choisi la voie de la souffrance, la loi de la mort pénible et de l’éternelle agonie… L’exemple de Maxanisth et de Shalim ne vous ont pas suffi, vous ne regretterez pas votre choix ! Mouhahahahahahhaha »

Et le rire macabre s’éteint en semblant s’éloigner, résonnant encore un instant dans l’endroit avant qu’un silence de mort ne s’abatte à nouveau sur vous…

Amaltia, qui, suivant vos mouvement d’attaque, avait dégainé son arc et encoché une flèche, vous dit d’une voix fière, sûre d’elle :

« Qu’attendons-nous pour ouvrir cette p… »

Un bruit sourd l’interrompt. Puis des cliquetis, comme le son d’un rouage qui s’active par delà la lourde porte massive et affreuse. Les yeux des dragons brillent de plus en plus fort et soudain, un déclic vif retentit, faisant s’entrouvrir la porte.

Hélas, elle stoppe là son ouverture car un épais nuage mauve en sort, ensevelissant tout l’espace devant vous, là où se trouve encore Tathar. Et un quart de seconde plus tard, la fumée se mute en d’horribles mort-vivants à la chair putréfiée d’une couleur mauve passé, terne et défraîchi. Les morts du dragon sont là pour défendre leur temple… Craignez leurs cimeterres rouillés et leurs gourdins martelés de clous tordus.

Ils sont une quinzaine, et l’un d’eux est fort proche de Tathar, prêt à l’embrocher d’un coup de cimeterre dans le dos quand… Une flèche lui transperce le crane de part en part, et il tombe raide mort. Amaltia est venue au secours du traître…

Bonne bataille à vous… Max ne se bat pas, il reste l’écart en serrant bien fort contre lui son précieux grimoire. Amaltia en tue deux autres durant le combat, et Raesha en tuera trois sauvagement à coup de dagues, le regard incendiaire et les crocs serrés, pleins de hargne. Vous en avez donc trois chacun à tuer… Ils ont des carac de guerrier niveau 5 donc… ils peuvent faire bobo, ce n’est pas des tuables en un coup…

Bon combat à vous !

(Tathar et Sandro, un de vos trois zombie aura un level double aux autres... Un level dix et deux levels 5 pour vous, donc bonne chance ) (aventurier pour le lvl10)

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
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Tathar a écrit:
Suivant mon acte, Sandro, puis Ezak, se joignent à mon assaut pour frapper du vide… A la place du dragon mauve, un reliquat de nuage violacé flotte dans l’air beaucoup moins oppressant sans la présence de notre mortel ennemi. Cependant, bien qu’il ne soit plus là, s’il y a vraiment été, la voix de l’être décharné retentit autour de nous, s’adressant d’abord à moi, et visiblement je l’ai déçu, puis à tout le groupe, nous promettant une mort longue et douloureuse. Que de choses réjouissantes !
Un petit instant encore, le rire quasi démoniaque de Mongoor résonne dans mes oreilles puis s’évapore complètement. Je suis seul face à tous les autres qui me prennent peut-être encore pour un traître… C’est Amaltia qui se décide à rompre le silence, ayant regagné toute sa fierté avec la disparition du spectre, et qui nous propose d’enfin ouvrir cette fichue porte… porte qui se met à produire d’abord un bruit sourd puis des cliquetis pour finir par un déclic plus fort et sec que les autres tandis que les yeux des deux dragons brillent de plus en plus fort. Les deux battants s’entrouvrent et par la fente, même pas assez large pour laisser passer Raesha de profil, qui n’est pourtant pas la plus grosse de la troupe, un épais nuage de fumée mauve vient m’engloutir.

Croyant à une attaque empoisonnée, je plaque mon bras contre ma bouche et mon nez, mais je me rends vite compte que c’est totalement inutile et que peu à peu la fumée se mute en cadavres pourrissants et à la chair toute aussi mauve qu’un vêtement de la même couleur que mes cheveux, mais totalement délavé. Soudain, quelque chose fuse près de mon oreille et un chuintement suivi d’un choc sourd me font réagir.
Derrière moi, à mes pieds, un des serviteurs deux fois nés de Mongoor gît avec une flèche lui traversant le crâne de part en part. Mon regard se pose automatiquement sur Amaltia, cette dernière me fixant sans rien dire. Incroyable… et pourtant ce n’est pas un rêve… Elle vient de me sauver la vie ! Lui faisant un signe de tête pour la remercier rapidement, car ce n’est pas vraiment le moment de s’étaler en effusion de joie, je rejoins les autres, me préparant à faire front.

« Restons groupés, on aura plus de chance de les vaincre et on pourra aider ceux en difficulté s’il y a. »

Brandissant leurs armes complètement rouillées, poussant des sortes de grondements rauques, les morts-vivants avance inexorablement vers nous, bien décidé à en découdre. Ce qu’il y a, c’est que nous aussi, ou plutôt les autres, mais encore quelques instants et je serai fin prêt. Puisant de le peu de magie qu’il me reste, je concentre ma volonté sur mes blessures et utilise un petit sort de guérison verte afin d’être un peu plus frais et dispo pour nos adversaires bien sympathiques.

Retrouvant peu à peu ma vitalité, je me prépare à me lancer à l’assaut, attendant que les soins prennent fin, puis vais narguer trois des zombies, qui sont une quinzaine, afin de les attirer un peu plus loin. Le vrai combat peut commencer ! Théoriquement, je suis censé avoir un avantage puisque la cervelle des morts-vivants doit être ramollie, voir même être en poussière, cependant, je note une certaine vivacité dans les actions de mes adversaires, ce qui trahis une intelligence peu orthodoxe.
D’ailleurs quels zombies s’amuseraient à attaquer de trois cotés simultanément ? Pas beaucoup, et bien ceux là font partie de ce pas beaucoup. Parant leur assaut à peu près facilement, c’est à mon tour de taper et je peux vous dire que c’est incroyable comme la chair en décomposition et les vieux os peuvent être facilement cassables. A peine ai-je donné un coup d’épée dans la jambe de l’un des humanoïdes que celle-ci se brise, faisant tomber la créature devenue unijambiste. Voila déjà un ennemi que je peux laisser de coté pour plus tard.

Une nouvelle attaque me frôle le crâne et me coupe quelques cheveux, à mon plus grand désarroi et à leur plus grand malheur. Gare à celui qui ose toucher à ma précieuse chevelure ! Un peu plus et on plaindrai presque mes adversaire qui, pas plus déstabilisé que ça devant ma colère, reçoivent une pluie de coups dont même pas la moitié ne les atteints. Autant dire des coups dans le vents, des coups pour impressionner des spectateurs vraiment peu réceptifs. L’un d’eux, légèrement plus grand et imposant que l’autre parvient tout de même à me toucher lors d’une passe d’arme et m’ajoute une jolie petite plaie le long de la joue. C’est décidé, c’est lui qui va finir en bouillie en premier !
Ne prenant même plus la peine de me débarrasser des membres putréfié des serviteurs de Mongoor, je frappe maintenant pour viser les points sensibles des carcasses ambulante, ou plutôt LE point sensible qui n’est autre que la tête. Peut-être le zombie a-t-il senti que j’en ai fini de jouer car ses esquives sont beaucoup plus rapides et il n’essaie même plus d’attaquer préférant se protéger en attendant que je m’essouffle, réaction parfaitement retorse et qui sera peu fructueuse.

« Ca ne sert à rien, banane ! Regarde là-bas ! »

Avec crétinerie, le mort-vivant tourne la tête pour regarder, s’attendant à voir un truc venir et la seule chose qu’il reçoit à la place, c’est un grand croche-pied accompagné par un coup de bouclier en mâchoire de croco, histoire de bien le fracasser sur le sol. Je pourrai très bien le finir comme ce mage squelette dans les montagnes proches d’Hidirain, c'est-à-dire en sautant sur sa tête avec les genoux en avant, mais le contact de la chair pourrissante avec la peau ne doit pas être très agréable et particulièrement contagieux. Autant l’achever soigneusement.
Plantant ma lame en travers de son corps pour l’empêcher de se déplacer, je prends un peu d’élan et shoot très violemment dans sa tête, qui s’envole dans les airs pour passer à travers l’embrasure de la porte.

« Goal !!! Oups, pardon… »

En y réfléchissant bien, ça pourrait faire un bon sport, deux équipes face à face et dont le but est de se rentrer dedans pour faire passer une tête de zombie entre deux poteau… Ma réflexion ne va pas plus loin car je reçois un choc dans le dos, amorti par ma magnifique cape en peau de crocodile, c’est le dernier de mes trois adversaire qui est encore debout… il faut dire que je l’ai complètement oublier à cause de l’autre qui m’a ouvert la joue, très légèrement j’avoue. Bon et bien en piste ! Finissons-en rapidement !
Je récupère mon épée sur le corps inanimé et reprend le combat et franchement, je pensais vraiment vite en avoir terminé mais pas aussi vite… Un simple coup me suffit pour terrasser l’ennemi, et même pas avec l’épée mais avec le poing… décevant… Bon, donnons le repos éternel au cul de jatte… Sprotch !! Voila qui est fait et attendons les autres.

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:31 
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Ramos a écrit:
Ezak suit mon mouvement et va, lui aussi, porter un coup à Mongoor. Nous pouvons être sûrs qu'il va être mis à mal. Hélas, au moment où nous touchons, notre adversaire s'évapore en un nuage de fumée mauve. Je me redresse.

"Une illusion..."

Pourtant, sa voix semble bien réelle, et bien consciente de ce qui vient de se produire. Vlash nous mets en garde et nous promet une mort certaine. Moi, je m'en fiche, je vaincrais la mort pour mettre la main sur le fameux trésor que renferme ce temple.


Avec fracas, la porte commence à s'ouvrir, mais alors que nous allions pouvoir admirer ce qui se trouve derrière, une fumée épaisse et mauve s'échappe de l'interstice et emplit la salle, nous encerclant. Des formes humanoïdes apparaissent ensuite.

(Des morts-vivants... Ils puent la mort mais se meuvent comme des vivants... Ça me rappelle les goules d'Imiftil, il ne faut pas prendre ce genre de créatures à la légère.)

Tathar commence à hurler des ordres et nos deux femmes entament une boucherie. Le druide voudrait que nous restions groupés, mais je déteste le combat collectif, c'est le meilleur moyen de se faire piéger comme un con. Je commence donc à courir vers un petit groupe de monstres, un peu à l'écart, ils sont quatre... Ah ? Non ! Ils ne sont plus que trois finalement, l'un d'entre eux venant de se faire arracher la moitié de la tête par une flèche argentée. Sa cervelle en bouillie est étalée, tout en longueur sur deux-trois mètres.

Un zombie, différent de mes cibles, qui m'a vu courir commence à venir en travers de ma route, mais un éclair gris et bondissant me dégage la voie -sans réellement le vouloir- en découpant littéralement la bestiole à coup de dagues.

(Cette Raesha est vraiment terrifiante !)

J'arrive à hauteur du premier monstre, il tient un fléau à la boule rouillée. Il n'a qu'un oeil et sa mâchoire ne tient pas bien en place. Cependant, le reste de son corps à l'air de tenir en un seul bloc, si ce n'est les morceaux de chair manquant ça et là et qui laissent entrevoir ses muscles et ses os jaunis.

Avec un grognement et un filet de bave impressionnant -sans doute est-ce du à cette langue gigantesque qu'il affiche-, il m'attaque, d'un coup vertical, assez brutal, voire bestial, de haut en bas. Dans mon élan, je n'ai aucun mal à l'éviter, il me suffits de me dévier de ma trajectoire. Je profite de sa position délicate pour attraper l'arrière de sa tête avec ma main disponible, le faire pencher en avant et utiliser le reste de son corps comme un escabeau. Je me retrouve pendant un instant en équilibre sur son dos voûté, je prends une impulsion et saute vers un de ses amis zombi.

Alors que je suis dans les airs, j'ai le temps d'admirer ma victime. Il est torse nu, il porte un masque et n'a pas d'avant bras gauche, à la place, il arbore une espèce de trident qui aurait souffert des ravages du temps. Je n'ai pas vraiment l'occasion d'en voir plus car je suis bientôt sur lui. Je sécurise ma réception en plaquant une main sur son visage et mon genou droit contre sa poitrine. Dans sa chute, j'enfonce violemment mon katar à la base de sa gorge -un petit peu sur la gauche- pour sectionné un des conduit sanguin essentiel. Quand son corps touche le sol, je sens ses côtes se briser son mon poids et sa tête s'écraser sur le sol. Le mort-vivant n'a même pas le temps pour un dernier râle avant de devenir un mort-mort.

Lorsque je me redresse, je me rends comptes, que mon genou n'a pas fait casser les côtes de cette immondice, mais il a carrément traversé sa cage thoracique et mon pantalon est désormais recouvert d'une bouillie infâme d'os, de chair et de sang, le tout à un stade avancé de putréfaction.

"Beurk... C'est vraiment dégueu !"

Alors que je m'attriste sur le sort de mon pantalon, je ne fais pas attention au cadavre au fléau et je sens, les pointes abîmées de l'armes pénétrer mon flanc. Je perds l'équilibre, victime de la force du choc et de la douleur soudaine, et je trébuche jusqu'au pied d'un autre mort-vivant, assez différent du reste des troupes. Il est plus grand et il a moins l'air d'une loque. Il ne lui manque aucun membre, si ce n'est au niveau du visage -le pauvre n'a plus qu'un oeil, le reste étant recouvert de cicatrices-. En fait, on dirait que son corps a plusieurs origines car il y a une grosse suture à chaque articulation.

Il me saisit par la jambe de sa main gauche -il tient une longue épée dans la droite- et en me soulevant légèrement, il m'envoie rouler un ou deux mètres plus loin. Je me remets debout, souffrant de ma blessure de côté et constate avec horreur que je me situe juste entre mes deux assaillants.

(J'aurais peut-être mieux fait de rester avec les autres en fin de compte...)

Si mon audition ne me fait pas défaut, je crois bien que mes deux gaillards sont en train de ricaner et, autant le dire, ça fait peur. Mais je ne dois pas perdre la face, je dois garder mon sang froid. Alors je les regarde tour à tour avec mépris.

"Voyez dans quel état vous êtes avant de me prendre de haut. Vous êtes laids, horriblement laids ! Il est hors de question que je vous laisse me tuer si c'est pour finir avec vos gueules de déterrés (((quel jeu de mot à deux balles )))"

Ils se mettent à rire de plus bel et ça a le don de me paniquer pour de bon.

Comme d'un accord, il me charge ensemble, le grand prépare un coup circulaire et le gros fait tourner son fléau, apparemment pour un coup en diagonale. Le cyclope est le plus rapide à attaquer et je me jette de côté pour éviter son attaque, que je n'attendais pas aussi précise. Ni aussi puissante, car le gros se mange l'attaque de plein fouet séparant sa tronche en trois. Sa mâchoire inférieure tombe à ses pieds, la partie supérieur va s'écraser sur un mur et le reste reste fidèlement accrocher à la colonne vertébrale avant de s'écrouler avec le reste du corps... On peut dire que j'ai faillit y rester.

Je crois émettre un petit gémissement en voyant l'étendue des capacités de mon ennemi. D'autant plus qu'il revient à la charge et que j'ai juste le temps de prendre ma targe pour dévier un coup venant de haut. Le choc entre son épée et mon bouclier produit une gigantesque gerbe d'étincelles bleutées et me malmène.

(Il faut que j'arrive à m'en débarrasser en lui laissant le moins d'occasions possibles de me toucher.)

Je ne dois donc pas chercher à le tuer pour l'instant, mais simplement à le neutraliser. La solution m'apparaît comme une évidence, il n'a qu'un oeil, il suffirait donc que je le lui en débarrasse. Je profite donc d'une nouvelle attaque de sa part, pour esquiver et effectuer une fente de jambes pour me rapprocher de lui. J'envoie mon katar vers son oeil et je touche, lui défonçant l’œil.

Alors que je pensais avoir pris un sérieux avantage, j'entends le mort-vivant ricaner. Ne pouvant pas m'infliger un coup d'épée du fait de sa position, il me refile un violent coup de tête qui me repousse de quelques pas. Avec ses doigts sale, il retire les résidus d’œil de son orbite et me les jette dessus.

(Quoi qu'il en soit, sans cet oeil, il ne peut pas me viser correctement.)

Et pourtant, en un rien de temps, il est sur moi et il lance son épée dans ma direction. Je m'éloigne au maximum, mais c'est insuffisant et je sens le bout de sa lame déchirer le haut de ma poitrine et s'enfoncer dans mon épaule. Je m'effondre avec une grimace de douleur. Lui est tordu de rire. Il essaye de m'embrocher. En roulant, j'évite ses assauts et je prends de l'élan pour me redresser. Une fois debout, je reste sur la défensive, mes blessures me lancent et mon bras droit est engourdi.

(Comment fait-il pour se battre comme ça ? Il n'a plus ses yeux ! Il est bien trop fort... je ne peux pas le battre... Il faudrait un miracle.)

A cet instant, quelque chose tombe de ma poche. Je me baisse pour voir ce que c'est et je vois le paquet de carte offert par Shalim. Dans sa chute il s'est entrouvert et le joker apparaît. Le mage nous a dis que les objets que nous avions récupérés sont dotés de pouvoirs. Mon miracle est peut-être là, sous mes yeux.

Je rengaine mes armes pour prendre les cartes dans ma main droite, les barbouillant malencontreusement de sang. Mon adversaire me charge en grognant et une fois qu'il est assez proche je lui balance les cartes à la figure.

"Tiens !"

Là, je n'ai pas trop compris ce qu'il vient de se passer... je crois bien que mes 54 cartes se sont multipliées et formé une espèce de tourbillon entre moi et le zombi avant de retomber sur le sol, autour d'une sorte de bouffon. Surpris, mon adversaire s'est arrêté. Je le comprends, d'autant que le nouvel arrivant a vraiment un physique étrange : il est habillé de noir et de rouge et il porte un drôle de bonnet à quatre cornes. Il est plutôt petit et assez ventripotent. Je n'ai aucun doute sur sa nature, c'est un joker.





Il se retourne vers moi, un sourire mauvais déformant son visage hideux.

(Allons-y... maître.)

Sa voix est désagréable, grinçante et nasillarde mais il se dévoue, alors je dois profiter de notre supériorité numérique.

"Joker, tuons-le !"

(Hinhinhin... Avec joie !)

Le joker croise les bras devant lui en serrant les poings. Lorsqu'il les réouvre, il tient deux gros éventail de cartes et il les envoie, comme des couteaux sur le mort-vivant. Je suis d'abord impressionné, pensant que le joker possède une puissance hors du commun, mais je me trompe amèrement, car cette attaque n'a strictement rien fait au zombi, si ce n'est coincé quelques cartes au niveau de ses sutures. Notre ennemi commence à être animé par de nombreux soubresauts...

(Il continu à se marrer celui-là...)

Il se jette alors sur le joker et comme pour s'amuser, il lui met un grand coup de pommeau dans la tronche. L'invocation explose en un nuage de cartes et se reforme à mes côtés avec une grimace.

(Il est fort, je ne vais pas pouvoir en encaisser beaucoup des comme ça...)

Je ne lui réponds pas tout de suite, continuant à regarder l'ennemi qui s'approche doucement. Il est impressionnant, pourtant, avec des cartes plantées un peu partout comme ça, n'importe qui serait plutôt ridicule. D'ailleurs, c'est amusant de voir ce qu'a fait le hasard : les deux as rouges sont tous les deux dans la suture au niveau de l'épaule droite, et les as noirs sont figés dans la ligature du cou. Je sors mon katar et mon poignard et les donne au joker.

"J'ai une idée !"

J'expose alors rapidement mon plan au joker qui acquiesce. D'abord je lui demande d'aller planter le katar dans le cou de l'ennemi et le poignard sous son aisselle droite. Il se transforme de nouveau en tas de cartes et fuse sous cette forme vers l'adversaire, je le suis de près en courant. Le joker reprend sa forme alors qu'il est quasiment en contact avec le mort-vivant, il arrive à enfoncer mes deux armes aux endroits que je lui avais indiqués. Ce n'a pas vraiment d'impact sur la santé du monstre, mais ce n'est pas vraiment important. Le mort-vivant, surpris, ne rigole plus vraiment... Au contraire, il a l'air plutôt en colère et il recule d'un pas pour embrocher le joker.

(Arg ! Je vais bientôt y passer maître... Fais vite.)

Le visage du joker est assez haineux à mon égard et son corps commence à se décomposer en d'innombrables cartes. Mais je vois qu'il résiste pour me servir au mieux. En fait, j'avais espéré une telle réaction de la part du zombi, en embrochant le joker, il vient de neutralisé son épée pour quelques secondes et je ne laisserais pas passer ce délai.

En effet, avec ma main gauche, je remonte le poignard, pour sectionner en partie le fil qui relie son bras armé à son épaule. Avec ma main droite, j'enfonce un peu plus mon katar dans son cou. Pour finir, j'attrape son bras droit au niveau du coude avec mes deux avant-bras pour me suspendre. Je lève ensuite mes jambes jusqu'au pommeau de mon katar. La tête en bas, je pousse mon katar vers le haut avec mes pieds et je tire son bras droit vers le bas avec mes bras. Il hurle de douleur.

Le katar fait levier, les sutures ne tiennent pas et j'entends sa peau se déchirer et ses os craquer. Dans un même mouvement, je viens de lui arracher le bras et la moitié de la tête. Cette fois, c'est définitivement un cadavre.

"Ça t'apprendra à rire trop vite."

Le joker est redevenu un petit tas de cartes que je range dans sa boite.

(Merci Joker.)

Je ramasse mes armes et retourne vers les autres qui achèvent les derniers mort-vivants. Je pose ma main sur mon épaule droite et j'ai du mal à respirer, je crois que j'ai une côte un peu fêlée...


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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:32 
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Ezak a écrit:
Notre attaque collectif touche notre cible, qui s'avère en fait être une illusion. Oui, il semble que ce Vlash n'était pas vrai mais pourtant nous l'avons tous vu et entendu à l'emplacement même ou une fumée mauve, pour ne pas changer se dissipe peu à peu.

"Qu'est ce qui s'est passé ?"

Décidément je ne comprends rien à cette histoire, comment était ce possible d'apparaître à un endroit puis dans disparaître. Cela relève du domaine de l'impossible. Cherchant une explication à toute cette histoire, mon regard se tourne vers la statue de Tiniis me demandant ou pouvait bien être passé Naral.

C'est à ce moment qu'un grondement sourd retentit dans la pièce attirant mon attention. C'est la porte qui s'ouvre petit à petit prêt à nous laisser céder le passage. Du moins, c'est ce que je pense jusqu'au moment ou une fumée mauve s'infiltrant par la minuscule ouverture qui se dessine à présent en plein milieu de la porte.

Mes mains se serrent avec force contre le manche de la faux m'attendant à la vision de Vlash, triomphant de son tour de passe-passe.
Pourtant, j'ai tout faux sur ce coup. Peu à peu la fumée prend forme, nous dévoilant une quinzaines de corps, morts, et pourris par le temps.

Jusque la, rien de trop anormal pour cet endroit maudit. Si ce n'est que ces corps censés être mort s'avancent vers nous d'une allure très déterminée. Une J'affiche une expression de dégoût à la vue des ces cadavres en mouvement. De plus, une odeur très forte de mort et de pourriture vient maintenant me titiller mes narines.

(Poouaaaah! Mais c’est ignoble!)

Sans que je ne l'entende venir, une des flèches d'Amaltia viens exploser la tête d'un des morts-vivants sur le point de tuer Tathar. Remis du choc, ce dernier nous propose de se regrouper. Ce que je fait mais en gardant tout de même mes distances. Avec cette faux en main, trop près de mes alliés j'aurait été un vrai danger.

Un des cadavres me surprend, accélérant l'allure à a peine quelques mètres de moi. J'ai à peine le temps d'esquiver un premier coup de cimeterre dans une pirouette maladroite qu'un deuxième coup vient me cueillir à la jambe. Je serre les dents en essayant de faire abstraction de la douleur un deuxième cadavre ambulant me saute presque que dessus la bouche ouverte, dévoilant une dentition inexistante. Je parviens à parer le coup cette fois-ci grâce au manche de ma faux. Si au début j'ai été surpris par leurs vivacités, ils pouvaient être maintenant certains que ils ne m'auront plus de cette façon.

C'est l'heure de la riposte, je lâche finalement ma faux qui de toute façon, n'est pas très bien adapté à la situation attrape mon épée dans une main et mon bouclier en bois de l'autre. C'est parti, je fonce vers l'un de mes ennemis, bouclier en avant, le bras armé prêt à frappé. Comme prévu, à proximité du cadavre, ce dernier amorce une attaque dans ma direction. Vif, j'esquive le coupe en faisait un pas de coté et abat avec haine mon épée sur l'épaule gauche de mon ennemi.

Le corps trop vieux de mon ennemi ne tient pas et mon épée sectionne sans difficulté un bon morceau du torse de mon adversaire. Mais cela ne semble pas trop le déranger vu comment il esquive ma deuxième attaque en se baissant juste sous ma lame.
Il tente une riposte mais sa lame viens se planter avec un bruit sourd dans mon bouclier.

C'est ma chance, avec la force de mon bras mon épée viens se planter entre ses deux yeux avant que je ne l'enlève en séparant son crâne en deux. Voila qui est fait un de moins.

Bing !

Une douleur cuisante viens me cueillir au sommet du crâne suivit d'une autre dans le dos. Sonné je me retourne tout juste pour voir un énorme gourdin et un cimeterre s'abattre sur moi en même temps.

Par chance je parviens à éviter la lame mais encore sonné je ne parviens pas à échappée au gros bâton qui s'abat sur mon épaule.

Je ne parviens pas à rester debout sous l'effet de la douleur qui m’oblige à poser un genou à terre. La situation est problématique. Je suis épuisé et blessé et je dois me confronter à deux morts vivants. Je dois riposté et vite. Alors que le mort vivant au cimeterre lève son arme dans le but de m’assigner le coup fatal je m'élance en un bond sur lui. L'épée levée en l’air, je l'écrase de tous mon poids avant de planter ma lame dans son abdomen.

Malheureusement mon attaque désespérée n'a pas totalement fonctionné car je me retrouve quand même avec une entaille dégoulinante de sang sur la majeur partie de mon abdomen. Et encore pire, ce coup qui aurait dû être fatal pour un simple humain ne suffit pas à terrasser le mort qui tente maintenant de m'enlacer de ses bras en décompositions.
Je parviens tout de même à me dégager. Heureusement pour moi car à la seconde même ou je m'éloigne de mon ennemi le gourdin de l'autre s'écrase à l'endroit même ou je me trouvais juste avant, c'est à dire sur le torse du cadavre.

le bruit qui résulte de cette attaque est horrible. On aurait dit une énorme brique réduisant en bouilli un animal. Je n'est pas le temps de m'attarder plus sur le sort du premier mort_ vivant que l'autre s'élance déjà vers moi, apparemment peu concerné pas ce qu'il viens de faire à l'un de ses comparses.
Avant qu'il ne m'atteigne j'envoie le bouclier de toute mes forces vers l'une de ses jambes qui se plie sous le choc. Je ne peux m'empêcher de sourire en voyant l'être s'étaler sur le sol avant de se relever et sauter à cloche pied dans ma direction.

Même si ces cadavres sont très endurant, ils ont un énorme point faible. La résistance quasi-inexistant de leurs membres. Sans attendre, je me rapproche de l'handicapé sourire aux lèvres. Malgré sa jambe en moins il manque tout de même de me surprendre en faisant un énorme bon dans ma direction.

(Wow ! Mais c'est qu'il a encore des ressource.)

Evitant son coup avec brio je plante mon épée derrière le je genoux encore valide de l'être qui ne tarde pas à s'effondrer sur le sol. Je fais durer le combat qui aurait pu se terminer sur cette attaque. Je dois dire que depuis que la situation s'est retournée je prends un malin plaisir à me venger. Mais à quoi bon ? Il ne gémit pas, il cri pas, il ne pleure même pas... Le voir ramper à mes pieds avec indifférence ne me procure aucune satisfaction. J'aurais pu continuer ce jeu encore longtemps, mais voici qu'il ne m'amuse plus.

"Pffff"

Je lève mon pied au-dessus de la tête de mon adversaire et croise son regard vide avant de l'abattre violemment dans un bruit à la limite du supportable. J'observe mes bottes, immondes, qui empestent à présent cette détestable odeur de mort.

"Il y a intérêt à ce que je ne sois pas venu sur cette île pour rien... Oh non!"

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:32 
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Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
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GM9 a écrit:
Le corps sans vie du dernier mort-vivant tombe à peine sur le sol que le silence retombe, sourd, autour de vous. Amaltia a toujours son arc bandé, regardant la porte avec suspicion. Raesha est en sueur, le corps luisant, les dagues pleines de déchets organiques des zombies défraîchis. Maxanisth, lui, serre toujours son livre contre lui, psalmodiant pour lui quelques paroles incompréhensibles avec un air de terreur collé au visage… Pour quelqu’un qui manie la vie, voir la mort de si près n’est pas chose sans conséquence… Où alors est-ce pour autre chose qu’il semble si effrayé ?

Quoi qu’il en soit, le silence ne dure pas, et une forte respiration vous parvient soudainement de l’embrasure de la porte, suivie d’une multitude de petits sifflements stridents et perfides. Et ce qui doit arriver ne tarde pas à arriver… La porte s’ouvre violemment, faisant claquer ses deux battants contre le mur de pierre avec violence, laissant devant vous un nouvel ennemi, monstrueux et séduisant, terrible.

Devant vous est une créature que vous n’avez sans doute jamais vue, même si de nombreuses légendes en parlent. Un buste de femme, souple et agile, légèrement dénudé et protégé seulement à la poitrine par un minuscule bustier de métal. Le reste du corps est celui d’un serpent géant, et sa chevelure est faite d’une multitude de vipères grouillantes d’un mauve léger et sombre. La peau grise de la créature monstrueuse lui d’une aura malfaisante, et son regard bleuté surplombant une bouche pleine de dents acérées d’où filtre une langue en fourche. Un petit pendentif en métal pend au cou de la gorgone qui se trouve devant vous.





Amaltia, qui par un vif réflexe a visé la créature, se trouve rapidement bien démunie… En effet, la gorgone prononce un mot incompréhensible et aussitôt, Amaltia, qui a croisé le regard tueur de votre ennemie, se retrouve métamorphosée en pierre, le visage haineux et l’arc bandé inutilement.

À vous de trouvez comment la battre sans la regarder… Soyez imaginatif…

(((Ceci est un combat dirigé qui ne prend pas en compte les carac, mais bien les actions de vos personnages et les jets de dé s’y raportant… Bonne chance donc… Ceci implique donc que vous fassiez vos actions sans en préciser l’aboutissement… ^^)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre 7 : le Tunnel, la cellule et la porte
MessagePosté: Mer 13 Juil 2011 17:32 
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Messages: 39606
Ezak a écrit:
Le dernier des morts-vivants tués, le reste du groupe tombe dans un profond mutisme. Mon regard glisse sur chacun d'entre eux pour la plupart épuisés. Mais mon attention par Maxasnith qui depuis l'arrivée des morts vivant est resté tétanisé, l'air terrifié.

(Mais qu'est ce qu'il à ?)

Voulant obtenir quelques nouvelles je m'approche de l'homme et dépose une main amical sur son épaule.

"Ca va ?"

Max n'a pas le temps de me répondre que plusieurs bruits assez étranges me parviennent aux oreilles depuis l'embrasure de la porte. Des sifflements, une multitude de sifflements semblables à ceux de serpents. Mon regard se porte vers la porte qui s'ouvre avec une violence soudaine. Je fais un bon en arrière surpris quand une créature fait son entrée dans la pièce.

Mi femme, mi-serpent et une chevelure composés d'innombrables serpents. Elle à un beau visage, elle aurait même pu être très belle si elle n'avais pas ce coté animal, vicieux et perfide.

Malheureusement j'e n'ai pas le temps d'admirer plus longtemps la créature qu'une évidence me viens à l'esprit. Cette beauté n'est pas faite pour être contemplé. En effet, au moment même au Amaltia bande la corde de son arc prête à l'éliminer elle se change irrémédiablement en pierre sous un simple mot de la créature.

Tous mon corps est parcouru de frisson, à la vue d'Amaltia le mouvement bloqué, et un regard haineux semblable à celui de Tiniis.
Le sort de l'elfe apparaît maintenant comme une évidence. Lui aussi à sûrement croisé le regard de la femme serpent et lui aussi à finit immobilisé dans son dernier mouvement.

Ne voulant pas finir comme les deux autres, je tourne complètement le dos à notre ennemie, complètement paniqué. Cette femme serpent à un atout, son regard. Mon coeur bas la chamade, je ne vois aucun moyen de combattre cette créature, d'ailleurs mais jambes entament un mouvement lent vers le couloir, prêtes à s'éloigner d'ici le plus vite possible.

Cependant une idée me traverse l'esprit. Si son regard est sa seule arme, je n'aurais juste qu'à ne pas regarder trop haut. Oui c'est ça, pas trop haut.
Changeant rapidement de direction je ramasse ma faux au sol et me tourne vers la femme serpent, non sans appréhension.
Cependant, je veille à ne commettre aucune erreur et me contente de regarder la moitié inférieure du corps de notre ennemie. Cet exercice n’est pas si facile qu'il en a l'air. En effet, car habitué à regarder mes adversaires en entier, mon regard manque plusieurs fois de céder à la tentation et tomber dans le piège.

Très bien, c'est le moment. J'inspire un grand coup et fonce vers la femme serpent, avant de faire tournoyer deux fois ma faux dans sa direction.

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