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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 21 Mai 2009 23:28 
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Glaya suit Krochar et Kerkan pour découvrir le corps meurtri et sanglant de Jakadi. En le voyant en si mauvais état, elle tombe à genoux. Choquée, elle écoute d'une oreille absente les autres parler.

"Non ! Plus aucun de mes proches ne mourra, aucun !"

Des sanglots dans la voix, elle se mets à crier. A nouveau, l'aura lumineuse irradie autour d'elle, éclairant les alentours. Mais bientôt, elle dépasse la puissance qu'elle avait dégagé pour Krochar et il fait aussi clair qu'en plein jour. Glaya, quant à elle, est nymbée de lumière, au point que même sa chevelure paraisse blonde. Une vague d'énergie explose autour d'elle, vous aveuglant temporairement.

La magie dégagée soigne les blessures de Jakadi, n'en laissant aucune trace. Pour peu, on le croirait juste assoupit.

L'aura de Glaya s'éteint ensuite, la laissant vidée d'énergie. Des larmes plein le visage, elle s'affale au sol, complétement épuisée. Peu importe le sort lancé, elle a mis toute la puissance qu'elle avait. Entre deux souffles, elle murmure le nom du mystérieux Shallyr.

La nuit porte sur sa fin. Le ciel est devenu plus clair et le soleil devrait se lever bientôt. La fatigue se fait sentir pour tous, même si certains sont plus exténués que d'autres (Jakadi et Krochar ont eu qu'un tiers de nuit). Vivement le retour aux nuits calmes.


(((Jakadi est de nouveau full PV. Les autres aussi d'ailleurs, vous récupérez vos petites blessures. Glaya n'a plus de magie pour l'instant. Vous pouvez reprendre la route, après ou non des petites explications entre personnes du groupe ^^)))

_________________
.
15 000 messages et une pluie de vaches pour torturer les pjs de la quête 15. Combien pour ceux de la quête 18 ?


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 22 Mai 2009 03:46 
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Tchac, bing, fouac et autres fwoosh ! C’est à croiser avec ardeur le fer contre mon gatch bratty que je suis occupé, activité dans laquelle nous mettons toute l’ardeur qu’un vaillant sekteg et un brave garzok sont capables de déchaîner, nous démenant comme des beaux diables pour parvenir à atteindre l’autre de notre arme sans nous-même nous faire toucher. Bien entendu, le combat est amical, et nous avons promis de nous arrêter au premier sang car tout le monde sera d’accord qu’il n’y aurait rien de plus déprimant que de voir la vie d’un frère d’arme s’éteindre au bout du fil de sa propre épée ! D’ailleurs, c’est plutôt une bonne chose que de telles limites aient été établies, car étant donné l’ardeur avec laquelle le grand gaillard frappe de sa cognée à coups redoublés avec une vitesse étourdissante pour un combattant brouillon comme moi, je sens bien que je ne vais pas tenir à un rythme aussi effréné très longtemps ; et de fait, après quelques insignifiantes minutes de passes d’arme durant lesquelles j’ai dû trop rapidement me réduire à combattre sur la défensive pour ne pas me faire estoquer, j’écope d’une estafilade sur le torse qui m’oblige à m’avouer vaincu et à baisser les bras pour grommeler d’une voix piteuse :

« Hé ben, t’y es pas allé de main… »

Taleskwi ! En un réflexe issu de mon instinct de survie heureusement assez vivace pour m’épargner la décapitation pure et simple, je me baisse précipitamment, évitant de peu la hache effilée qui passe à quelques centimètres de ma tête en fendant par chance l’air plutôt que mon crâne : manifestement, Krochar ne veut pas se décider à en avoir fini, et c’est en levant mes yeux dans lesquels se mêlent désarroi et colère que je peux m’apercevoir, catastrophé, que les siens ont viré au noir le plus profond tandis que sa bouche s’est déformée en un rictus de rage foudroyante et que la bave lui coule des lèvres à l’instar d’un animal enragé dont la furie de connaît plus de limite et n’épargne personne. C’est à cela que s’apparente mon pauvre ami pris de folie meurtrière qui semble avoir perdu tout sens commun et ne plus avoir comme idée fixe que de m’envoyer illico-presto dans les bras glacés de Thimoros, m’obligeant à tourner les talons pour déguerpir en vitesse de manière à ne pas me voir mis dans un état digne d’un article de triperie bon marché. En une scène que je pourrais trouver grotesquement comique si elle n’avait pas ma vie comme enjeu, je détale tel un lapin avec pour seul impératif de mettre le plus de distance entre moi et le foudre de guerre trop pris au jeu pour ma bonne santé, m’écorchant la peau sur divers obstacles en mettant à profit ma petite taille en espérant que ceux-ci se révèleront plus handicapants pour le géant à mes trousses que pour un loustic comme moi.
Coup de pot, ma stratégie précipitée a l’air de porter ses fruits, car en jetant un coup d’œil derrière moi, je peux voir que le garzok perd du terrain, le terrain accidenté jouant en ma faveur pour le retarder dans sa course. Coup de malchance, à peine deux dizaines de mètres plus loin, le parcours que je suis s’achève par une falaise au bord de laquelle se tient… Rosie ? Ouf, quelqu’un qui va pouvoir m’aider, et à nous deux, on va peut-être réussir à remettre du plomb dans la cervelle de mon frère de peau qui ne se sent vraiment plus pour vouloir me faire manger les pissenlits par la racine aussi cavalièrement :

« Rosie ! Krochar en a après moi ! Aide moi ! » M’époumoné-je entre deux halètements pénibles en arrivant aux côtés de la demi-elfe drapée de rouge.

Celle-ci, aussi impassible qu’une figure d’immortelle sagesse indifférente au tumulte des créatures terrestres, se tourne vers moi sans aucune hâte ni surprise, et sans dire un mot, me désigne d’un geste ample et gracieux le précipice à mes pieds, m’invitant apparemment à y sauter pour fausser compagnie à mon traqueur. D’un coup d’œil qui me donne un vertige fou, je peux m’apercevoir qu’en contrebas coule un torrent, ce qui pourrait effectivement constituer une échappatoire valable… si celui-ci ne se trouvait pas au bas mot à quinze mètres en contrebas !

« Je vais me tuer ! » Glapis-je en la fixant de mes yeux exorbités par la peur et l’incrédulité.

Pourtant, comme des tambours de guerre impitoyables, les pas du hacheur qui ébranlent la terre ne font que se rapprocher, et je me vois donc pris entre deux feux, à devoir choisir entre la mort par lacération ou la quasi-certitude de mort par fracture et/ou par noyade. L’adolescente aux iris d’émeraude, elle, ne paraît pas du tout prise des affres d’une telle indécision et, fronçant ses sourcils fins comme si elle avait affaire à un récalcitrant capricieux, fait preuve de beaucoup moins de cérémonies, se saisissant de mon bras avec une poigne d’acier pour m’intimer d’un ton dur :

« Ne fais pas l’enfant. »

Et patatras ! Sans autre forme de procès, me voilà précipité avant que j’aie pu avoir la moindre chance de réagir, ma chute semblant se dérouler de manière irréelle, comme si elle s’étirait dans le temps de manière impossible pour finir brusquement par une bruyante éclaboussure lorsque je tombe aussi gracieusement qu’un sac de pommes de terre dans le sein des flots glacés dont la température abominablement froide me tétanise autant que le choc durant quelques secondes tandis que mon corps se voit ballotté par le courant impitoyable avant que je ne refasse surface, soufflant et crachant pour reprendre ma respiration. M’agitant désespérément pour ne pas me retrouver immergé et mourir stupidement d’asphyxie, je maudis intérieurement tout ce que je peux trouver à maudire alors que je ne trouve hélas rien auquel je pourrais me raccrocher pour gagner un tant soit peu en stabilité, ayant de plus en plus la certitude que ma dernière heure est en train d’approcher avec fracas, quand la voix de Rosie résonne à mes côtés :

« Plus aucun de mes proches ne mourra, aucun ! »

Son ton est toujours aussi ferme et dépourvu d’hésitation, mais cette fois-ci, il se retrouve teinté de quelque chose de paniqué et d’attentionné à mon égard et, tournant la tête entre deux caricatures de mouvements de brasse, je m’aperçois, médusé, que la demoiselle me suit en flottant à la lisière de l’eau comme un poisson volant. Alors qu’elle prononce ces paroles, ses traits semblent changer, perdant de leur caractère elfique pour gagner en âge, sa chevelure de jais devenant d’une rousseur aux reflets flamboyants, ses yeux irradiant d’une lumière à la brillance presque intolérable qui se communique très rapidement à tout son corps, ayant vite fait de baigner l’ensemble du paysage d’une magnifique lueur dorée. Tout autour de moi, le torrent n’a pas perdu sa force, mais je ne tarde pas à m’apercevoir sans plus même chercher à comprendre ce qui m’arrive qu’au lieu de m’entraîner et de me bringuebaler, il me transporte, paraissant se gonfler pour former comme un trône qui m’élève vers les cieux céruléens, pile en direction du soleil dont les rayons m’apparaissent m’appeler, vouloir m’amener à une autre destination. Pour ma part, une telle proximité avec un astre aussi radieux m’est rapidement insupportable, et je suis forcé d’opposer mes paupières à son violent éclat, virevoltant toujours au sommet de la crête lumineuse, me retrouvant à la fois impuissant et victorieux d’être juché sur cette espèce de char de triomphe hors du commun qui va toujours plus vite, me coupant le souffle sous la pression exercée par le vent. Mes sensations deviennent de plus en plus en plus confuses : je ne peux même plus respirer avec autant de remue-ménage ; mes oreilles sont dépassées par le vrombissement de l’eau et le grondement de l’air ; je suis complètement aveuglé sous la lumière et même ma peau perd toute sensibilité sous la chaleur tout simplement brûlante. Réunissant mes forces, j’essaie tout de même d’ouvrir la bouche, ne serait-ce que pour crier un coup afin de m’assurer que je suis toujours vivant et…


…je me redresse avec une inspiration soudaine, remplissant mes poumons d’un air qui me transperce les poumons de manière à la fois douloureuse et salvatrice, ouvrant grand les mirettes au monde qui m’entoure pour découvrir avec un ravissement qui passe au-delà de tous les autres sentiments conflictuels que j’éprouve que trois visages agréablement familiers sont penchés sur moi (il y en a bien un quatrième, mais il n’est pas agréable celui-là… je ne vise personne, suivez mon regard). Je ne comprends pas vraiment ce qui m’arrive, mais ce que je sais, c’est que je suis comme neuf, tenant une forme incroyablement éblouissante alors que je suis sûr et certain que j’étais à deux doigts du grand saut quelques minutes auparavant.

(Dis merci à Glaya et aux merveilles des fluides de lumière !)

Ekynol, Minil’emnil ! Par Yumni, c’est tout simplement merveilleux : on dirait bien que la cavalerie qu’ont formé les deux jeunes personnes est arrivée à temps pour redresser la situation si l’on en juge pour l’air désormais beaucoup moins agressif de mon cher Gatch Bratty, et tel le phénix (ne me demandez pas ce que c’est, c’est une idée de ma faera), je me redresse d’un seul tenant, à nouveau prêt à conquérir le monde. Beaucoup de paroles me brûlent les lèvres qui ne sont désormais plus du tout tuméfiées, preuve s’il en était besoin de l’efficacité de la magie de la rouquine, mais avant que je n’aie pu piper mot, voilà qu’autre chose me tombe dessus, en l’occurrence le corps de l’humaine qui bascule soudainement vers l’avant, et que je rattrape par réflexe, plaquant mes mains contre ses hanches et mon visage contre son buste pour éviter à ce joli minois de piquer du nez dans les ordures, ployant à moitié sous un fardeau aussi démesuré pour mon petit corps : non pas que j’insinue par là que notre belle dame ait des poignées d’amour, mais pour un sekteg qui vient juste de sortir de l’inconscience, réceptionner quelques bonnes dizaines de kilos n’est pas une tâche facile ! J’aimerais bien pouvoir avoir le loisir de sauter au cou de Krochar (je ne sais pas encore si ça va être pour le serrer dans mes bras ou l’étrangler), de remercier Kerkan et Glaya et d’ignorer Lindeniel, mais on dirait que les explications, les retrouvailles et les réjouissances vont devoir attendre le temps que j’aie un petit moment pour me remettre les idées en place, et surtout qu’on ait pu nous mettre moi et Glaya dans une situation moins inconfortable !

« Queeeelqu’un pourrait m’aideeeer ?! » Geins-je péniblement, à moitié étouffé sous le poids de celle qui a manifestement donné ses forces pour reconstituer les miennes, me voyant obligé de céder peu à peu du terrain malgré le fait que je pousse comme un âne pour qu’elle ne s’effondre pas sur moi.

_________________
J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
_____________________________________________
Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 27 Mai 2009 19:08 
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Glaya me suivit vers le petit corps de Jakadi meurtri par les différentes attaques qu'il avait subi par le passé. Pauvre minuscule créature ! Je l'aurais bien pris dans mes bras pour le consoler avec tout mon amour, mais, il n'était pas triste, non pas du tout, le Gobelin était simplement souffrant... Les autres membres du groupe avaient donc fini écrabouillé, leurs corps devaient sensiblement ressembler à celui de Jakadi... Pourquoi le monde était ainsi fait ? Pourquoi les bras de Phaïtos étaient si attractifs ? Qu'y avait-il de si suave en lui ? Oh ! J'étais lassé de ressentir toutes ces âmes perdues autour de moi, elles vagabondaient comme l'auraient fait des papillons ou des lucioles luminescentes. Toute cette mélancolie me fendait le cœur, il y avait bien longtemps que je ne m'étais enfermé dans cette boucle de tristesse hantée par de multiples morts.

(Tout cela est plus que frustrant !)

Mais, Glaya sembla beaucoup plus atteinte que moi car elle se jeta devant Jakadi et sanglota comme une petite fille ! Par contre, je ne savais pas qu'elle considérait le Gobelin comme un être cher, cela me laissa sans voix ! Mais, mais... Était-elle tombée sous le charme de l'être à la peau verdâtre ? Non cela était impossible ! Ils n'avaient rien en commun et à peine s'ils s'étaient parlés depuis le début de notre aventure... Toute cette situation commençait à devenir plutôt grotesque ! En effet, Jakadi était ensanglanté, Glaya geignait et moi... Hé bien j'étais jaloux ! Nom de Moura ! Pourquoi les forces divines avaient-elles transformé mon destin en un chemin semé d'embûches ? J'avais certainement dû commettre une erreur impardonnable dans ma jeunesse, mais laquelle ? De toute façon, personne ne pourrait me révéler ce passage abominable de ma vie, à part peut-être mon frère, mais celui-ci n'était pas du genre aimable, surtout avec moi... D'un autre côté, j'avais tellement de questions à lui poser... Mais, y répondrait-il ?

(Cela m'étonnerait beaucoup ! Tout ce qu'il désire, c'est ma mort...)

Soudain, dans sa détresse incommensurable, Glaya se mit à hurler comme l'aurait fait un enfant à qui on était en train de casser les doigts un par un... Que lui arrivait-il ? La Rouquine devait être perdue dans un océan de douleur dans lequel elle était sans doute en train de se noyer... Pourtant, sa magie s'activa soudain comme une alarme qui tentait d'apaiser ses maux ! Tout cela était merveilleux, comment réalisait-elle ce sortilège inconsciemment ? Et pourquoi mes dons ne me venaient pas en aide automatiquement lorsque j'étais en danger ! Enfin, sa magie prit une ampleur que je n'avais encore jamais vu jusque là, tout son corps s'illumina comme une torche, ses cheveux s'éclaircirent, passant du roux au blond platine. Tout le village paraissait être éclairé par cette puissante aura, tel un soleil en pleine nuit, elle se transforma en boule de feu humaine. Bientôt, je ne pus me retenir de me cacher les pupilles avec mon bras, mais cette protection n'était pas parfaite car des rayons lumineux s'immiscèrent parmi les fibres du tissu. Je sentais la magie, Gaïa était apparue parmi nous, elle se trouvait ici et nous accordait sa force, la Déesse avait-elle pénétré le corps de Glaya ? Après tout leurs prénoms étaient tellement similaires ! C'était peut-être un signe ?

(J'aimerais tellement qu'elle m'aide à contrôler ma magie ! Je suis sûr qu'elle pourrait m'enseigner plein de choses !)

Néanmoins, le sortilège commença à s'estomper, laissant ainsi retomber l'obscurité sur le village abandonné. La Rouquine s'effondra en prononçant un dernier Shallyr, certainement vidé par l'effort magique qu'elle venait de réaliser. La Pauvre ! La nuit avait été difficile pour tout le monde et particulièrement pour elle, tout ce que Glaya avait vécu dans le monde des rêves ne l'avait pas épargnée... Bref ! Jakadi se réveilla dans un sursaut, écrasé par le corps de la Rouquine, nous devions lui venir en aide avant qu'il ne fût étouffé ! Je me précipitai vers le Gobelin et poussai la Magicienne sur le côté en tentant de ne pas la blesser par mégarde.
«Vous allez bien ? Je pense que Glaya a besoin de repos et nous d'explications ! On veut tout savoir ! Que s'est-il passé ici ? Enfin, c'est peut-être un peu tôt pour en parler, il faudrait que vous repreniez vos esprits... Désolé.» dis-je confus.

_________________

Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 28 Mai 2009 22:18 
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Localisation: Dans les montagnes aux alentours de Mertar.
Toute l'équipé accourue et même Lindeniel descendit de son perchoir, à peine était-il par terre qu'il me lança :

« Voilà l’œuvre d’un orque, Krochar. Je crains que vos capacités physiques ne se soient trop longtemps éloignées de ma finesse intellectuelle, et il vaudrait mieux pour tous ici que notre accord reprenne vigueur dès à présent ! N’oubliez pas avoir juré sur votre famille et vos ancêtres la fidélité à ce pacte ! »

Loin de me calmer ces remarques ne faisaient qu'empirer mon état, j'étais énervé contre l'Esprit de la Dague, contre Lindeniel, contre Kerkan et Glaya qui ne couraient pas assez vite jusqu'ici pour sauver Jakadi.

(Ah ! Encore ce glovté de démon qui m'affecte !)

Mais ce n'était pas lui en réalité, je cachais ma frustration derrière cette excuse, je ne voulais pas avouer que c'était ma faute tout ce qui arrivait.
Lindeniel doutait qu'il vaille bien la peine de tenter de guérir Jakadi mais Kerkan, qui était arrivé, rétorqua qu'il ne laisserait pas un compagnon à terre. Il proposa ensuite à Glaya d'effectuer la guérison vu qu'il n'était pas lui-même un expert en la matière, mais Glaya réagit bien différemment. Tombant à genoux elle s'écria :

"Non ! Plus aucun de mes proches ne mourra, aucun !"

Après cette phrase une énorme quantité de lumière s'échappa de la magicienne. Ca ressemblait au sort qu'elle avait utilisé pour me guérir mais la puissance augmentait de plus en plus jusqu'à atteindre tout le monde dans la ruelle, moi y compris. La lumière, contre toute attente, ne me brûla pas la peau par son intensité mais au contraire finissait de guérir les dernières blessures que j'avais.

(Wahou ! Elle en a des sorts bien dis donc, ce sort va certainement remettre Jakadi sur pied comme moi.)

Et en effet il en fut de même pour tout le monde, Jakadi aussi, mais malheureusement cet effet phénoménal pompa l'énergie de Glaya. Lorsque l'aura bénéfique s'estompa enfin, la pauvre tomba par terre sans que personne n'ait le temps de la rattrapée et en plus elle tomba sur Jakadi qui s'était relevé d'un bond, entièrement revigoré.
Le Sekteg fut bien sûr surpris par sa chute incontrôlée et, le moment d'étonnement passé, nous demanda de l'aide.
Aide à laquelle Kerkan répondit en poussant délicatement Glaya.

«Vous allez bien ? Je pense que Glaya a besoin de repos et nous d'explications ! On veut tout savoir ! Que s'est-il passé ici ? Enfin, c'est peut-être un peu tôt pour en parler, il faudrait que vous repreniez vos esprits... Désolé.»

La situation était très comique, trop comique en fait car elle me donna envie de rire. Je ricanais légèrement mais ça ne me suffisait pas alors je me suis à rire vraiment mais plus je riais, plus j'avais envie de rire. Au final, j'explosais dans un fou rire incontrôlé : cette scène était tellement drôle par rapport à la nuit infernal que nous venions de vivre avec Kerkan, suivit de la rencontre avec Lindeniel, que mes nerfs avaient lâché.

(C'est vraiment digne de Jakadi dis-donc !)

Suivant mon accès de gaîté je fus pris d'un accès de sentimentalité : je voulais embrasser Glaya, frapper Lindeniel, frotter les cheveux de Kerk comme on ferait à un petit frère.

(On est tous sain et sauf !)

Sous cette nouvelle influence et après cette merveilleuse pensée je choisissais de me calmer d'une façon peu banale : j'attrapais Jakadi, le tournais vers moi et, fort de mes capacité démoniaque, le soulevais dans les airs pour ensuite l'attraper et le serrer contre mon torse en criant.

"T'es vivant Jakadi !"

Le simple fait de l'avoir soulever m'avait calmé et l'embrassade ne fut pas très vive ni très longue, quelques secondes au maximum. Puis je le posais par terre et repensais à ce qu'avait demandé Kerkan :

"Alors Jakadi, raconte-nous ce qui s'est passé, qu'à fait l'Esprit de la Dague pendant que j'étais absent ?"

_________________
Barelfe vous frappe
Krochar Brrati, Garzok Barbare niveau 12 issu de guerrier, dans la ville d'Oranan

New Krochar rasé de près :
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Orque barbare un jour, orque barbare toujours :grr:

Quête 18 terminé ! 5 ans de quêtes mais ça en valait tellement la peine.


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 29 Mai 2009 11:44 
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Localisation: Monde des Rêves
Ah, piètre compagnie aux piètres esprits… Voilà qu’au summum du mélodrame, la puérile soudure qui s’était formée entre ces esprits faibles s’unissait pour communier en un chant de bêtise abrupte et insensée. Alors que la raison, l’intelligence et la logique hurlait et s’époumonait inutilement de poursuivre le parcours vers la Porte des Rêves pour mettre fin à ce cauchemar éveillé, ces abrutis réunissaient leurs cœurs ouverts en entraide cordiale et écœurante. La rousse se permit de lancer un puissant sort qui sortit complètement l’ignare Jakadi de son état d’agonie, mais qui se fit directement écraser sous le poids de l’humaine à l’esprit dérangé, couinant comme la créature sans intellect qu’il était sans doute pour qu’à nouveau, on lui apporte de l’aide. Cet individu chétif à la peau verte et aux membres tordus n’était qu’un boulet fini, une plaie dans un groupe déjà inutile, que Lindeniel rehaussait fort heureusement de sa présence charismatique et intelligente.

Puis, au comble du ridicule, tel dans un opéra mélodramatique frôlant le ridicule, Kerkan se projeta en héros salvateur sur le couple humaine-Sekteg pour porter vaillamment secours à la folle de service. Aussitôt fut-elle éloignée un tant soi peu du gobelin qu’elle écrabouillait sans gêne, que ce dernier plumeau enbleuté abandonné de son griffon l’accabla de questions, comme si elle « tait dans l’état de répondre promptement.

Mais ce ne fut pas tout. Dans cette envolée lyrique, c’était oublier le crétin d’orque : Celui-ci, non content d’avoir massacré son compagnon verdâtre, s’en saisit pour le soulever du sol à peine celui-ci sorti de sa gangue pesante. Le gros vert risquait de reblesser le petit vert à nouveau en le serrant lamentablement contre son gros torse musculeux et guerrier. Pittoyable…

Fort heureusement, dans cette scénette d’opérette, il y avait un personnage bien plus sensé, logique et présent d’esprit… Sans cœur peut-être, mais lucide de la situation, et qui n’avait clairement pas de temps à perdre avec de telles puérilités enfantines. D’une voix sombre, quoiqu’elfique, il tenta de remettre ses compagnons dans le droit chemin de son intérêt personnel…

« Je ne voudrais pas troubler cette touchante scène de retrouvailles orgiaques, mais il me semble qu’il serait plus réfléchi de poursuivre la route, maintenant. Je rappelle gentiment à vos esprits égarés que nous sommes au beau milieu de ruines dégoutantes n’aspirant qu’à retourner au repos après notre départ pour le but de notre mission. Au lieu de se demander ce qu’à fait l’ Esprit de la Dague, questionnez-vous plutôt sur ce qu’il pourrait encore faire si nous ne nous hâtons pas d’en finir avec cette Porte des Rêves… Relevez-vous, maintenant que vous êtes soignés. Krochar, ta force ne sera pas inutile ou destructrice, cette fois : Porte Glaya si elle ne peut se déplacer. Nous devons poursuivre ! »

Il fallait quelqu’un pour reprendre le groupe en main. Celui-ci avait trop longtemps été laissé à la dérive, et les esprits embrumés s’étaient laissés vaquer à de trop nombreuses déviances… Il fallait de l’ordre, de la discipline, et un but unique. Une question sortit alors des lèvres de l’elfe pur :

« Sommes-nous proches de Krel Dar ? Sont-ce là les ruines de ce village minier ? Ne ferions-nous pas mieux de trouver l’entrée de ces mines abritant l’objet de notre quête ? »

Il ne savait pas si ces empotés étaient capables de répondre, mais une fois encore, ça recadrait la mission… Il fallait avancer…

_________________
Lindeniel Il Thirnasael, noble Hinïon dans la tourmente d'une quête onirique.

Tous méprisables...


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 29 Mai 2009 16:52 
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Héla, un peu plus de délicatesse envers les dames mon jeune ami ! Loin de moi l’idée de vouloir faire passer l’aquamancien juvénile pour un butor dénué de toute subtilité, mais il faut avouer qu’à voir le peu de manières avec lesquelles il repousse l’humaine exténuée, on pourrait davantage le dire en train de déblayer des débris que de mettre quelqu’un dans une position moins inconfortable ! Enfin bon, ce maladroit ne lui fracasse au moins pas le crâne contre une des ordures environnantes, et même si Glaya aurait pu bénéficier d’un matelas plus douillet et moins puant pour se reposer, elle s’affaisse en tout cas sur ce tapis d’immondices sans dommages. Bon, j’imagine qu’on peut estimer qu’on peut passer l’éponge sur ce coup, et de toute façon, même si je voulais me mettre à faire des remontrances à Kerkan, je n’en aurais pas vraiment le loisir vu qu’entre ma tête encore un peu légère et les propos qu’il m’assène sans répit à la figure, je n’ai pas le temps d’en placer une ! Heureusement, il semble assez rapidement se rendre compte que le débit auquel il me confronte n’est pas vraiment adapté à un pauvre bougre qui sort à peine d’une rude convalescence, et se décide donc finalement à me laisser humblement la parole que j’aurais bien prise après une bonne inspiration si celle-ci ne m’avait pas été chapardée soudain par mon gatch bratty qui, contre toute attente après une expérience aussi éprouvante, se met tout à coup à glousser nerveusement pour rapidement finir par éclater de rire, des exclamations rauques et incontrôlées qui montent de sa puissante cage thoracique sortant puissamment de sa gorge déployée pour aller se perdre dans les ténèbres de la nuit qui commence en réalité déjà à se dissiper. Une manifestation d’hilarité aussi incongrue pourrait faire craindre que cet esprit des ténèbres à la noix ne soit à nouveau venu lui taper sur la tête, mais on peut rapidement se rendre compte qu’il ne s’agit pas là du ricanement tonitruant et sardonique d’un génie du mal, mais bien du rugissement triomphal d’un guerrier qui a probablement craint au cœur de la bataille pour ceux qui lui sont chers, et ne peut s’empêcher d’exprimer son soulagement d’une façon aussi démonstrative. De fait, le rire est communicatif, et étant moi-même facilement enclin à sourire et plus si affinités, je ne manque pas de lui exposer en retour mes dents en une belle demi-lune, troquant toutefois cette expression contre un masque d’incrédulité lorsque les pognes musclées de Krochar m’agrippent sans ménagement pour faire décoller du sol ce sekteg qui a du mal à s’y retrouver sans autre forme de procès, celui-ci n’opposant aucune résistance alors qu’il est littéralement compressé contre la protection ventrale d’acier.

Vraiment, là j’en reviens pas, car c’est tout simplement un rêve de gamin qui se réalise (séquence émotion, sortez les mouchoirs) : toute ma vie, j’ai été aussi bien traité par mes pairs que si j’avais été un intrus dans mon propre foyer, toujours raillé, maltraité, volé, frappé, injurié, brisé, et même mes parents ne m’ont pas logé à meilleure enseigne. Je sais bien que c’est là le lot commun de tout enfant de ma race, mais pour être franc, même par rapport à un des semblables de mon âge, j’ai été la brebis galeuse du troupeau que nous formions, étant pratiquement tout le temps certain d’être le premier à qui on ferait une crasse ou vers lequel on jetterait son dévolu pour faire une mauvaise blague, comme si j’avais été marqué du sceau du ridicule et de la honte dès ma naissance. C’était pas une vie quoi, et même si j’avais l’espoir qu’un jour ça pourrait mieux se passer et qu’il y aurait enfin quelqu’un qui pourrait me traiter en tant qu’égal, ou au moins pas en tant que rebut, ça m’était toujours apparu comme une espèce de chimère aussi irréalisable que de voir un jour une pluie d’or tomber, alors imaginez un peu ce que ça fait de se faire serrer dans les bras de celui qui vous appelle son chatchy bratty ! Nom de Yumni, jamais personne ne m’avait fait l’honneur d’un tel geste, et je n’aurais jamais pu croire que ça faisait un tel bien ; d’ailleurs, c’est bien simple, si je ne me retenais pas de briser une atmosphère aussi joyeuse, je verserais bien une petite larme d’émotion pour commémorer ça tellement je suis tourneboulé au point de ne pouvoir répondre à mon gatch bratty transporté d’enthousiasme. Pour preuve de l’heureuse solennité du moment, Minil’emnil elle-même observe respectueux, se tenant en observation sur la masse de mes cheveux en broussaille sous mon casque pour éviter de s’être retrouvée broyée contre le pectoral du garzok.

Je n’irais pas jusqu’à dire que ça valait le coup de se faire à moitié réduire en charpie, mais tout de même, je ne regrette en tout cas pas d’avoir risqué ma peau pour que celle de Krochar ne se retrouve pas irrémédiablement manipulée par ce faquin au service de la Déesse Noire, et lorsque je reprends ma position initiale, c’est avec un grand sourire de bonheur presque béat, un temps de latence m’étant nécessaire pour me remettre les idées en place et finir par répondre aux instances de mes compagnons avec un haussement d’épaules désinvolte :

« Tout simplement il a pris ton corps pour essayer de rejoindre sa Maîtresse, Oaxaca… » En mentionnant ce nom, je n’ai pas pu m’empêcher de baisser légèrement la voix et de me mordre nerveusement les lèvres, me reprenant d’un toussotement pour continuer. « … et j’ai fait ce que j’ai pu pour l’en empêcher, sauf qu’il a fini par me mettre au tapis. » Encore une fois un petit temps de pause embarrassé tandis que je repense à ma peu enviable situation issue d’un héroïsme qui a bien failli me coûter la vie. « Il a essayé de s’envoler, mais il a pas réussi, et je crois que c’est là que t’es revenu Krochar. »

Ca résume plutôt bien les choses, et même si on pourrait dire que je me montre assez modeste en passant outre les détails sur la façon dont j’ai magnifiquement pu me confronter à l’esprit au péril de ma vie, on pourrait tout aussi bien me taxer d’occulter certains faits, comme par exemple celui que je me suis tout aussi magnifiquement viandé dans mon propre piège lorsque j’ai essayé de faire s’écrouler l’édifice d’immondices sur lui. De toute façon, ce qui importe pour le moment n’est pas de savoir ce qui s’est passé mais ce qu’on va faire pour la suite des évènements, ce que je ne manque pas de leur rappeler avec insistance :

« Par contre, faudrait vraiment régler ce problème de possession : je sais pas si vous avez une idée, mais là, si on fait rien, il va se passer la même chose dès la prochaine nuit… ou ptet’ même avant ! »

Pour appuyer mes propos, je rive un regard tout ce qu’il y a de plus sérieux dans les orbites de mes deux équipiers en K pour leur faire comprendre l’urgence de la situation étant donné que celle en G est pour le moment trop épuisée pour intervenir dans le débat. D’ailleurs, il se pourrait que j’aie oublié quelqu’un dans le lot, mais en réalité, tout ce qui j’entends quand je prête l’oreille à ce qui m’entoure, c’est un désagréable bourdonnement qui doit certainement provenir de quelque moustique gêneur que je crois pouvoir identifier comme un membre de l’espèce aussi rare qu’intolérable du Lindenius Insupportabilis, un insecte au corps aussi blanc et longiligne que celui d’un asticot qui émet en quasi-permanence un vrombissement extrêmement déplaisant. Je sais, c’est assez salaud de considérer l’hiniön comme ça, mais après tout, il l’a bien mérité : Krochar est quelqu’un qui s’est montré courageux et honnête en toute circonstance, Kerkan a un côté candide et grandiloquent qui le rend parfois agaçant mais il a indubitablement un bon fond, et Glaya a un cœur d’or en dépit de ses troubles profonds qui lui donnent un aspect résolument inquiétant… mais Lindeniel est tout simplement présomptueux, égoïste et chiant, et peut donc en ce qui me concerne aller se faire pendre ailleurs. J’ai dû pendant une grande partie de ma vie obéir aux jacassements de sektegs hiérarchiquement supérieurs (oui, il y a une hiérarchie chez les sektegs, ça vous la coupe hein ?) sous peine de me recevoir un mauvais coup, alors ce n’est pas maintenant que j’ai ma liberté que je vais me plier aux desideratas d’un piailleur de première : s’il n’est pas content de ne pas pouvoir mener son petit monde à la baguette, il n’a qu’à le dire, mais en attendant, pas question qu’il mène la danse tant qu’il ne se sera pas montré un tant soit peu enclin à nous considérer comme des compagnons et non comme des serviteurs. Nous sommes tous dans le même bateau, alors tout le monde devrait être logé à la même enseigne sans qu’aucun d’entre nous soit privilégié ou estime devoir l’être, et pour ceux qui ne sont pas contents, c’est pareil !

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J'ai décidé d'être heureux, parce que c'est bon pour la santé!
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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 30 Mai 2009 15:41 
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Après une minute ou deux, Glaya semble reprendre ses esprits. Elle parait exténuée, mais son état n'est pas critique. Elle se mets dans un position un peu plus confortable pour récupérer tout en prêtant une oreille distraite au débat sur la suite des aventures.

"Je ne sais pas quoi faire d'autre pour la possession... Le mieux est d'essayer d'en finir au plus vite avec toutes ces histoires."

Sa voix fatiguée et chuchotante est néanmoins teintée d'une détermination exaspérée.


(((Je sais, petite mise à jour, mais on en est encore aux discutions sur quoi faire donc pas trop de trucs extérieurs nouveaux. Dès qu'une décision est prise, je mets plus de nouveaux trucs)))

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 30 Mai 2009 18:01 
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Nom de Moura ! Pourquoi Krochar se mettait à rire alors que notre situation était définitivement la plus critique de toute ! Il devait certainement avoir les nerfs qui lâchaient je ne voyais pas d'autres explications plausibles... Pauvres de nous ! Le monde s'acharnait à nous détruire petit à petit, bientôt nous ne serions plus qu'une montagne de détritus délaissée sur ces terres hostiles. Je voulais partir, fuir, voler vers un autre univers comme l'aurait fait ce cher Helce qui devait nous avoir quittés pour vaquer à ses propres occupations animales... Notre groupe était certainement perdu et condamné, les morts s'élevaient au beau milieu de notre chemin comme si un Nécromancien détestable tentait de les posséder pour en faire ses alliés. Jamais ! Non, il ne toucherait pas à ma douce peau, j'étais protégé par la Déesse Blanche, sa connaissance et sa puissance me pénétrait depuis le début de notre épopée. Cuilnen m'avait révélé toute sa grandeur, les Elfes m'avaient montré la voie du soin et de la lumière. Non ! Je ne mourrai pas ! En tout cas, pas pour le moment, nous avions une mission à accomplir et ne pouvions attendre encore et encore.

(J'en appelle au monde magique pour me venir en aide !)

Mais, l'élan de vigueur du Garzok me ramena à cette réalité perdue, en effet, l'Orque se jeta sur Jakadi certainement très heureux de le voir en vie. Mais, j'avais réellement peur que l'Ombre ne reprît le dessus sur notre équipier ce qui aurait été pour nous un véritable problème... Il fallait s'en débarrasser mais comment ? Ma magie de l'eau était bien trop dangereuse, Krochar pourrait mourir si j'y allais trop fort... Non ! Je ne pouvais rien faire pour l'aider et nous allions certainement devoir faire avec jusqu'à la fin de l'aventure... D'ailleurs, même Glaya n'avait rien pu faire pour anéantir la puissante aura et elle ne connaissait pas le moyen de chasser ce symbiote désagréable... Aucun de nous n'avait la force nécessaire pour libérer Krochar de cette emprise macabre. Peut-être était-il condamné à mourir dans d'atroces souffrances ? Cela était horrible ! Cette sale vipère d'Oaxaca me paierait toute cette cruauté gratuite !

(Je la tuerai et même si je dois périr, je reviendrai la hanter !)

Mes muscles se crispèrent, la haine m'envahit soudain, jamais je n'avais éprouvé un tel sentiment jusqu'à présent. Tout ce que je voulais c'était voir cette folle à mes pieds, implorant ma pitié mais aurais-je un jour le courage d'en arriver là ? Jamais je n'avais autant désiré quelque chose car même si mon frère était détestable, j'espérais encore qu'une lueur d'esprit l'empêcherait de commettre le pire. Je ne devrais pas rêver, mais après tout, je ne pouvais imaginer que le mal s'était complètement emparé de lui... Par contre, l'égoïsme et le narcissisme avaient dû s'accoupler dans le passé dans l'unique but de créer un personnage imbu de lui-même qui n'était autre que Lindeniel... Il n'arrêterait donc jamais de nous enquiquiner avec sa Porte des rêves ? Il n'avait qu'à nous devancer s'il en avait envie, pour le moment il nous fallait reprendre nos esprits avant de nous en aller... Mais, d'un autre côté, toute cette mascarade avait assez duré ! Nous n'avions plus le choix, il nous fallait détruire ces ennemis qui tentaient de nous mettre des bâtons dans les roues !
«Bon ! À chaque fois que nous devrons faire un tour de garde, ce sera soit moi soit Glaya qui s'en occupera car nous sommes les seuls à pouvoir contrer cette bestiole noirâtre ! Mais pour l'instant, je doute que cette entité reprenne le dessus sur Krochar car nous sommes tous éveillés et que l'on doit certainement avoir les capacités de nous défendre contre elle. Par contre, nous devrions reprendre la route car il ne sert strictement à rien que l'on reste ici et puis, de toute façon on pourra discuter des événements de la nuit sur le chemin. D'après ce que Krochar et moi avons vu, des Orques sont en train de s'en prendre au monde des rêves et cela est vraiment inacceptable, nous devons les anéantir une bonne fois pour toute ! Allez ! Fouet'cocher !»

Cependant, ces paroles résonnaient tellement faux qu'il était clair que je ne croyais pas une seconde à ce que je disais... J'avais la nette impression que ce qui nous attendait dans le monde des rêves allait nous donner plus de fil à retordre que ce que nous avions vu jusqu'à maintenant... Enfin ! Nous n'avions pas le choix et malgré toute la fatigue qui nous violentait, nous allions devoir nous battre comme si notre vie était en jeu ! Glaya dodelinait de la tête, mais au moins elle était de retour parmi nous... Toute cette magie avait dû la vider, elle devrait faire plus attention à l'avenir...

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Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Dim 31 Mai 2009 17:46 
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Allons bon, voilà qu’en fin de compte, ma suggestion semble avoir autant de valeur qu’une crotte de pigeon car il faut qu’évidemment, la Rouquine sorte de sa torpeur et vienne briser ma suggestion pleine d’allant et d’enthousiasme en ramenant sa science pour affirmer qu’il n’existe dans l’état actuel des choses aucun moyen digne de ce nom de rompre la possession qui hante l’esprit de mon pauvre Gatch Bratty ! C’est frustrant tout de même : je me donne la peine de me livrer à des prodiges de vigueur et de bravoure pour endiguer les égarements de mon frère de peau, tout ça pour revenir en fin de compte à la case départ, sauf que celle qui est apparemment la meilleure guérisseuse du groupe et donc notre meilleur atout pour nous remettre de situations pareilles est complètement vidée de ses énergies, ce qui ne fait qu’amoindrir encore davantage nos forces déjà bien maigres étant donné que nous ne sommes que cinq ; une sorte de paladine à moitié barge, un sekteg déjanté, un aquamancien émotif, un garzok tourmenté, un hiniön péteux et une faera brillante mais malheureusement pas vraiment capable d’interagir avec le monde qui l’entoure. Je sais bien qu’elle est démesurément timide, mais elle pourrait quand même se décider à faire parfois des efforts, et ce n’est pas parce qu’elle me tire les cheveux comme une forcenée que je vais être convaincu du contraire !

(Tu l’as bien mérité !)

Humph, peut-être bien mais même si je sais que selon les règles de politesse on ne doit pas se montrer désobligeant avec une dame, je ne crois pas qu’on puisse dire que ce petit être féerique, en dépit de sa beauté justement surnaturelle, en est une et- aïe aïe aïeuh ! Voilà que la bougresse s’est mise à me griffer la peau du crâne avec ses petites griffes de rongeur ! D’accord, d’accord je retire ce que j’ai dit nom d’un japok joufflu, mais en attendant, de grâce, qu’elle arrête de me torturer sinon je vais me mettre à me livrer sous les douloureux tiraillements à un véritable concours de grimaces qui me donnera l’air encore plus sot que ce n’est trop de fois le cas ! ‘fin bref, loin de ces chamailleries entre moi et ma tout de même précieuse Minil’emnil, revenons-en à nos moutons car l’heure est grave ; je peux le savoir même s’il n’y a pas d’horloge dans les parages et que je n’ai de toute façon jamais appris à la lire (je dis vraiment n’importe quoi moi) : pour preuve, Kerkan le tyclocymique (cyclothymique !) cyclothymique –zut- est passé dans une période colérique comme l’indiquent les traits de son visage déformés par la rage avant qu’il ne se fende d’une harangue visant à remettre les points sur les i. Au passage, pas trop mal son petit discours, même si je ne suis sans doute pas le plus indiqué pour juger du talent d’orateur de quelqu’un : il manque peut-être de conviction, mais on sent en tout cas qu’il n’a pour but que de nous instiller de l’espoir et de nous donner une direction à prendre pour poursuivre notre quête. En tout cas, pour le coup des tours de garde, ce n’est pas moi qui vais le contredire, parce que c’est chacun à son tour de se ramasser les tuiles, et de toute façon, déjà que je me sens dans l’immédiat les paupières un peu lourdes, ce n’est pas en fin de journée que je pourrai être dans une forme nécessaire à l’accomplissement d’un tour de garde. D’ailleurs, comme je n’ai eu droit qu’à une trop courte nuit pour reconstituer mes forces, je n’aurais pas été contre quelques heures en rab, mais apparemment, c’est grillé, et à peine sorti de mon inconscience issue de mes blessures désormais extraordinairement bien traitées, il va falloir se remettre sans tarder en marche, chienne de vie !

(L’aventure n’est pas un petit chemin tout parsemé de roses Jak’.
- Ah ça, tu l’as dit ! Ce serait plutôt un sentier de terre battue par les gnons !)

Mais courage, comme le fait remarquer notre adolescent aux cheveux bleus, ce n’est pas le moment de traînasser, et que chacun ramasse son barda pour se remettre en marche, le cœur en fête, la démarche gaillarde et une chanson à la bouche, même si dans notre cas ce serait plutôt le cœur au bord des lèvres, l’estomac dans les talons et la bile dans la gorge. Je crois à ce propos que ce ne sera pas vraiment le moment de pousser la chansonnette, autant parce que je suis trop vanné pour me livrer à une activité qui consiste à s’époumoner d’une manière aussi épuisante que parce que le territoire hostile que nous allons parcourir ne s’y prête pas et que l’état d’esprit général sera plutôt à la résolution lasse qu’à la fête. Tant pis, on ne peut pas toujours trouver de quoi s’amuser à tous les coins de rue, et il faut bien accepter parfois qu’en dépit de toute la conviction avec laquelle on voudrait mettre une bonne ambiance, il faut se résoudre à faire preuve de professionnalisme et à aller droit au but comme une flèche vers sa cible ! En revanche, c’est vrai qu’il n’y a pas de raison pour qu’au cours du parcours, nos langues restent moins inactives que nos jambes, et comme apparemment ce n’est pas parce que les autres étaient en train de dormir que leur nuit a été moins mouvementée, je serais bien curieux de savoir en retour ce qu’ils ont bien pu vivre pour pouvoir affirmer de façon aussi certaine que des garzoks sont en train de mettre le foutoir dans les plates-bandes de la Dame des Rêves : pas banal ça comme forme de vandalisme, et dès qu’on se sera remis à battre le pavé, il faudra qu’ils m’en disent plus !

« Bien compris ! » M’exclamé-je avec enthousiasme, autant pour montrer que je suis à nouveau d’attaque que pour faire écho au discours de Kerkan et instiller un peu de peps à ses paroles qui en manquaient fâcheusement. « Allons chercher nos affaires, et c’est reparti… ah et il faudra aussi que je récupère les couteaux que j’ai lancés à… hum… à Krochar quand il était possédé et que… enfin j’y vais ! »

Non pas que je pense que mon Gatch Bratty pourrait se mettre à changer tout à coup d’avis quant à ses dispositions à mon égard et me tordre le cou sous l’effet de la colère induite pas une telle révélation, mais je ne crois pas qu’on puisse dire à quelqu’un qui est comme un frère pour vous que vous l’avez intentionnellement blessé sans baisser les yeux, quelles qu’aient été les circonstances, aussi je m’empresse de détaler pour regagner notre demeure d’un soir où sont normalement toujours entreposées nos possessions respectives, non sans rougir sous l’effet de la contrition.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Lun 1 Juin 2009 12:49 
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Piètres esprits dignes de leurs corps infâmes, ces crétins des montagnes ne surent pas faire suffisamment attention aux paroles exquises de l’elfe pur pour y déceler le raisonnement parfait qui en découlait. Leurs capacités cérébrales étaient sans doute aussi obstruées que l’anus d’un troll des cavernes constipé depuis trois mois. Et l’analogie ne s’arrêtait bien sûr pas là, puisqu’ils raisonnaient eux-mêmes comme des déjections infectes…En particulier le petit couineur vert à la trogne écœurante et à la voix épuisante et criarde. Ainsi, l’être stupide et famélique venant de se faire soigner (si tant est qu’on puisse qualifier un tel individu de soigné, les dégâts naturels dus à sa naissance en ce monde étant déjà catastrophiques) radota de plus belle sur l’éventualité de sauver son gros frère guerrier et semi-démoniaque de cet esprit perverti l’habitant depuis peu. Avait-il donc les oreilles aussi bouchées que ses capacités réflexives ? Il allait de soi que la seule manière de mettre fin à cette chose, et peut-être même d’emporter avec la vie méprisable de l’orque, était de détruire la Porte des Songes sans autre forme de procès ! Et pour détruire celle-ci, il fallait avant tout la trouver, ce que cette équipée de malheur ne semblait pas capable de faire.

Glaya, seule personne visiblement sensée, mais tout aussi bouchée que ses congénères, répéta peu ou prou ce qu’avait dit l’elfe, avec bien entendu moins de classe. La troisième cloche résonna à nouveau dans un écho répétitif et lassant, arguant qu’il fallait avancer pour résoudre toute cette histoire. Mais quelle bande d’empotés ! Au lieu de jacasser inutilement sur tel ou tel plan d’action, pourquoi ne passaient-ils pas à l’acte, au lieu de trainarder mollement dans ces ruines poisseuses et débordantes de débris inutiles. Quels palabres futiles devaient encore sortir de leurs bouches impures avant qu’un pas ne soit fait sur le chemin de la réussite ? Il fallait agir, et non poireauter comme ils étaient en train de le faire, inconscients du danger qui planait sur leurs misérables et inutiles vies.

Quelle poisse d’être tombé sur un si piètre parti d’aventuriers pour résoudre cette affaire gênante de rêves persécuteurs… D’après les paroles de l’homme bleu, les orques étaient en train de pioncer, telle la vision que l’elfe avait eue en rêve voilà deux nuits… Ils devaient trouver cette grotte, ce passage souterrain, ces mines désaffectées où se terraient leurs ennemis endormis. Et là, ils les égorgeraient tous sans pitié, rendant justice à la vie en lui ôtant cette épine de crasse du pied.

Mais non, au lieu de progresser, l’animal à la peau verte s’amusait à ramasser des couteaux de lancer, pendant que les autres semblaient paresser au soleil déclinant de l’après-midi. Quelles larves…

Lindeniel, exaspéré par tant d’inactivité, décida de faire bouger les choses…

« Puisque le départ semble marquer son imminence dans vos esprits lents et attardés, je m’en vais vous éclairer la voie, pour quand vos corps non moins rapides seront aptes à voyager à nouveau… »

Et après une œillade méprisante envers chacun, il tourna les talons pour aller explorer la suite des ruines, et la sortie de ce village détruit, afin de voir où leurs prochaines aventures les mèneraient… Il allait jouer un rôle d’éclaireur, aussi se fit-il discret, félin, enveloppé dans sa cape humaine dérangeante et piquante, bien loin de ses désormais lointains nobles habits…

Voilà longtemps que son armure enchantée n’avait plus brillé… Toute magie se serait-elle donc dissipée de leur voie ?

_________________
Lindeniel Il Thirnasael, noble Hinïon dans la tourmente d'une quête onirique.

Tous méprisables...


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