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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Dim 29 Mar 2009 23:29 
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Attaques : presque réussit, raté, réussite

Tu es vraiment mal au point, si bien que tu es un bien piètre tireur, malgré une cible presque immobile. Le premier couteau se fiche dans le sol entre les jambes de Krochar. Le second disparait dans l'obscurité de la nuit. Heureusement, le troisième se plante dans le molet du garzok possédé.

Il lâche un cri de douleur et se retourne furieux pour te dévisager, le regard plein de haine.

"Par les ailes de Fulgon ! Tu es encore en vie !"

Il arrache la lame de sa jambe et la projette vers toi. Heureusement pour toi, tu es à moitié recouvert de débris, si bien que le couteau ne fait que se planter dans dans une planche non loin de toi. Malgré sa vue dans le noir, il a l'air d'hésiter, comme s'il ne savait pas si tu étais mort ou non.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Lun 30 Mar 2009 18:06 
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Saperlipristizut ! Un tir presque parfait, sauf qu’à cause de ce maudit bras qui ne sert plus à grand-chose, pas moyen de mettre la force que j’avais prévue pour chatouiller l’arrière-train de mon objectif distant à la lame, et au lieu de lui planter ce beau couteau bien là où ça fait mal, v’là-t-y pas que cette belle arme de lancer se plante en pure perte dans la terre toute froide plutôt que dans son fessier !
Bon, au diable la prudence, et je m’en vais remettre ça, car maintenant que la machine a été mise en branle, et qu’il me reste un souffle de vie pour continuer à la faire marcher, ce serait bête de s’arrêter en si bon chemin.

(Mais non, arrête ça !
- Rha mais pourquoi ?
- Parce qu’il va te tuer imbécile !)

J’avais répondu sans prendre le temps de réfléchir, de peser la stupidité de ma réponse qui ne prenait pas une seule seconde en considération les facteurs de vie et de mort… et ce que Minil’emnil pouvait en penser. Mais en ce moment même, alors qu’avec ces propos mentaux émerge une intense vague de tristesse qui m’assombrit fortement les idées et me laisse un goût terriblement douceâtre dans la bouche, je ressens à quel point passer de vie à trépas est quelque chose de définitif. Et pourtant, après m’être à nouveau un peu éclairci les idées tandis que la faera subsiste dans un silence sombre, à voir le pas-Krochar s’efforcer de partir en laissant son méfait impuni, je ne peux que me refuser à baisser les bras, si foutus que soient ces bras !

(Je suis désolé Minil’... mais je peux pas faire autrement !
- Je sais bien andouille ! Mais je vais me retrouver toute seule !
- C’est tout ?! Dans ce cas pas de problème, il suffit que je meure pas !)

Déclaration complètement stupide, et qui l’est d’autant plus qu’on ne peut même pas vraiment l’attribuer au délire qu’apporterait l’approche de la mort. Hé oui, l’ami Jakadi est comme ça : sa pensée emprunte des chemins qui vous seront probablement à jamais brumeux, pauvres mortels inconscients de ce que les tortueux labyrinthes de l’esprit peuvent échafauder. Moitié héroïsme, moitié folie, moitié dévotion de l’amitié, c’est de cela que se constitue mon geste fatidique, comme un rire au nez d’Oaxaca elle-même, agente privilégiée de Thimoros-la-Mort qui nous prend tous…

(Zut, mets le point final !) Finit par me couper ma compagne polymorphe, sans aucun doute excédée par mon mortifiant discours mortuaire, comme n’importe quelle personne sensée l’aurait été.

Ne décevons pas le public alors ! Le temps que ce bras qui croit en avoir fini avec ses devoirs et pense pouvoir s’octroyer une sieste veuille bien obéir… voilàààààà… et je peux « Gnfff » me saisir d’un autre poignard de lancer, calculer au mieux la trajectoire, prendre mon élan, et lancer !
Nom d’un Japok joufflu ! Lancer en pure perte une fois de plus ! Qui plus est, non seulement j’ai complètement loupé ma cible, l’élan trop incontrôlé pris me l’ayant fait manquer de facilement un bon mètre, mais en plus, d’aussi loin que puisse porter ma vision brouillée par la fatigue, pas moyen de distinguer l’aire d’atterrissage du projectile. Oh et puis zut, de toute façon, j’irai le récupérer après –s’il y a un « après » s’entend, et j’en ai toujours un de plus dans ma manche qui a le nom de l’esprit gravé sur sa lame, alors réitérons, et cette fois-ci avec plus de dextérité je vous prie, en espérant que la troisième et dernière fois sera la bonne parce que sinon j’en serai réduit à lui balancer pauvrement des cailloux ou quelque chose comme ça.

Et cette fois, on agrippe, on prend son élan, on vise soigneusement, on relâche la pression, on lance, on retient son souffle et… c’est un succès mesdames et messieurs, un succès consistant en un beau planter de la dague dans le bas de la jambe qui se voit couronné par le rugissement fort peu amène de la cible qui ne s’attendait manifestement pas à ce retour de bâton, et même si j’ai bien du mal à distinguer son expression, je me doute qu’il n’est pas très jojo à l’idée de s’être fait blesser une troisième fois dans son amour-propre autant que physiquement par votre serviteur !
A sa question qui ne manque pas de me surprendre par la gloriole inattendue qu’elle implique pour moi, je ne peux m’empêcher de ricaner silencieusement –même s’il faut avouer qu’elles sont classes ses références- et m’apprête à lui répliquer dûment quand je sens deux pattes fort insistantes s’appuyer sur ma trachée, réduisant ma déclamation à un inaudible hoquet étouffé.

(Faire le héros, passe encore, mais tu ne te mettras pas la corde au cou comme ça !)

Humph, même pas moyen de s’amuser avec une rabat-joie pareille dans les parages. Je vous le dis, je suis brimé, et si la situation s’y prêtait un peu plus, je m’en plaindrais de vive voix ! Bon, d’accord, force m’est d’avouer qu’une fois de plus ma charmante assistante tape dans le mille dans le vrai, et qu’à moins d’être devenu tout à coup complètement inconscient ET suicidaire, je ferais mieux de la mettre en veilleuse de manière à minimiser les chances de me faire griller et de passer ainsi de vie à trépas : déjà que la frontière qui me sépare de ces deux états est dangereusement ténue, n’en rajoutons pas !
Tel ne semble pas être l’avis de l’être démoniaque qui saisit la balle au bond pour me la renvoyer avec grand cœur, manquant de peu de me fendre le crâne comme un melon lorsque mon outil de tir qu’il a l’audace de retourner contre moi passe à moins d’un demi mètre, s’enfonçant avec un « Tchoc » mat dans une pièce de bois vermoulu qui me fait office de voisine et à laquelle je suis reconnaissant d’avoir pris le coup à ma place.
Mais maintenant, à part faire le mort en fixant les étoiles le temps que mon malfaiteur se décide quant à ce qu’il va faire, pas grand-chose à échafauder. En tout cas, point positif, je suis toujours vivant, ce qui, pour l’instant, n’invalide pas mon pari avec Minil’, ha !

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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mar 7 Avr 2009 21:23 
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Feinte de la mort : réussite tout juste

Le démon hésite un instant, mais il finit par laisser tomber tout en marmonnant.

"Rhmmm... Ca lui apprendra. Bon, faut que je trouve comment décoler. Ce corps est vraiment merdique !"

Tu peux remarquer qu'il clopine légèrement à cause de sa blessure, et il redémarre son manège à essayer de décoller.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 9 Avr 2009 00:08 
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Tum tudum tum tum… qu’est-ce que je suis mort dis donc ! Ohlala ça oui, je suis sacrément mort ; mort de chez mort : j’ai été occis, ratatiné, écrasé, zigouillé, trucidé, éliminé, effacé de la surface du monde ; j’ai passé l’arme à gauche, je suis à six pieds sous terre, j’ai mangé les pissenlits par la racine, je suis passé dans l’Autre monde, j’ai senti l’étreinte de Thimoros, j’ai fait le grand saut !
Bref j’ai clamsé quoi, réduit à l’état de cadavre, ou tout du moins, c’est la conviction que j’essaie d’ancrer le plus solidement possible dans ma tête en me martelant ces différentes expressions dans mon crâne tout endolori de manière à ce que je puisse me préoccuper uniquement d’avoir l’air d’un corps inerte le plus efficacement possible, et au cas où vous ne le sauriez pas déjà, je m’en vais vous apprendre que c’est sacrément difficile ! Evidemment, rester les yeux fermés sans bouger, ça, n’importe qui peut le faire à moins d’être vraiment pas doué dans son genre, mais le plus dur, c’est de ne pas respirer trop fort pour montrer qu’en bon futur squelette, on sait dédaigner superbement les goulées d’air tentatrices qui nous sont offertes et qui risquent à tout moment de faire sauter le masque mortuaire dont on veut se recouvrir si l’on a le malheur de les inspirer trop goulûment, ce qui produirait inévitablement ce soulèvement thoracique qui classifie tout un chacun dans le cercle privilégié des vivants, un privilège que je me dois de faire semblant de m’être vu retirer pour éviter que l’autre cinglé en rajoute une couche qui me serait cette fois définitivement fatale.

A mesure que le colosse approche, je respire de plus en plus rapidement de manière à ne le faire qu’imperceptiblement pour ce bourreau des ombres qui devrait tomber dans le panneau à moins qu’il ne soit doué d’une espèce de vision télescopique, auquel cas ce serait vraiment pas du jeu ! Cela dit, avec ma gorge embarrassée, il m’est impossible d’avaler de l’air sans provoquer une espèce de râle sifflant à chaque fois, ce qui, en plus de me donner envie de m’étrangler moi-même, me complique d’autant plus la tâche ; si ce n’est pas inhumain de la part de Zewen de tourmenter ainsi un pauvre petit sekteg qui ne demande en cet instant présent qu’à survivre !
Mais allez, un dernier coup pour la route, et maintenant on fait la statue, car à en juger par le martèlement de ses gros pieds bottés sur le sol, mon spectateur exclusif est tout près, et c’est donc le moment de donner le meilleur de moi-même, d’être aussi impassible que si j’étais plongé dans un sommeil profond… très profond.
Au premier abord, le zigue ne semble pas convaincu par ce stratagème, et prend même la peine dont je me serais bien passée de pencher son corps massif dans ma direction, de si près que je croirais en sentir son souffle tiède à l’haleine d’asticot venir m’agacer les grandes narines que j’ai l’honneur de posséder. Etant donné le temps pendant lequel il semble conserver cette posture d’après les bruits de respiration que j’entends –bah oui, lui il a pas à faire l’andouille et à se gêner-, j’imagine de là sa trombine dubitative, son faciès métamorphosé par la sombre influence déformé d’une moue de perplexité alors qu’il inspecte attentivement ce petit bout de chair verdâtre à ses pieds. C’est bien joli tout ça, mais s’il pouvait abréger, je lui en serais bien reconnaissant, car si ça continue je ne serai plus verdâtre mais bleuâtre à force de devoir me priver de cette nécessité basique qu’est l’apport d’air dans la bidoche, petit détail certes comique mais qui me grillerait à coup sûr.

Le temps passe, le temps passe… et au moment où j’ai l’impression que je vais exploser en un brusque souffle qui scellera mon destin, ma délivrance se signale enfin –merci Yumni !- par le mouvement en face de moi, accompagné des grommellements de ce gros balourd de larbin d’Oaxaca. Me retenant quelques secondes précieusement nécessaires d’exulter, je garde la pose autant que je le peux avant d’expirer en un chuintement le plus discret possible qui me permet d’ensuite restaurer mes réserves intérieures, votre serviteur se régalant à nouveau de la moindre parcelle de vent qu’il peut gober tout en ouvrant les yeux devant lesquels dansent de petites étoiles pour assister visuellement à la suite des évènements… hé attends voir ! Le corps de mon Gatch Bratty, « merdique » ?! Espèce d’imbécile de triple idiot ingrat confit à la graisse d’andouille, je t’en donnerai du merdique moi, et tu vas entendre ce que j’en pense de ton opinion quant à ce physique qui est très bien !

« Heuuuurk… »

Kswi ! Encore une fois un début qui, à peine mis en branle, est aussitôt enrayé par l’éternellement vigilante faera qui a réitéré sa manœuvre de pression trachéale, m’empêchant pour la seconde fois de prendre des risques inutiles. Eternelle mauvaise tête que je suis, je mûris bien vite quelque protestation mentale à lui décocher à la figure, mais lorsque la tête de l’être féerique à corps de rongeur émerge dans mon champ de vision, sourcils aussi sévèrement froncés que ceux d’une mère qui réprimande son petit trop indiscipliné, je n’en mène aussitôt pas bien large, et mes effets s’en retrouvent coupés, le résultat consistant en une mine déconfite et une reconnaissance que j’ai tout de même la bienséance de ne pas dissimuler. Je peux toujours sentir l’inquiétude qui émane de Minil’ comme une odeur légèrement acide, mais au-delà de ça, il y a un indéniable soulagement à la saveur bien plus douce qui s’avère bienveillamment communicatif, transmettant un relatif apaisement à mes sens et me permettant d’envisager la situation plus efficacement.
Et la situation est qu’on en est revenu au point de départ… sauf que j’ai gagné encore un peu de temps, attention ! Je dois avouer que sur ce coup je suis fidèle à la réputation qui colle à la peau des sektegs qui veut que quand ils ont quelque chose en tête, ils peuvent très facilement s’avérer de véritables tiques qui ne lâchent pas prise tant qu’ils ne sont pas satisfaits ; et en l’occurrence, ce que je veux, c’est voir Krochar réintégrer pour de bon la place qui lui revient de droit. C’est dans ce but que j’ai accumulé plaies et bosses, et je suis toujours aussi résolu qu’au début à lutter becs et ongles dans ce sens !

(Dis donc, pour un maigrichon entre la vie et la mort, tu as l’air de lui en avoir mis une belle !)

Pizewka, ça fait plaisir tiens de se faire appeler comme ça par sa plus proche compagne, mais il faut avouer que la bougresse attire mon attention sur un point qui ne manque pas de me remplir de fierté à voir que l’incision que je lui ai pratiquée au mollet n’était pas qu’une simple égratignure et l’handicape réellement. Je sais, ça veut aussi dire que quand le propriétaire légitime de cette enveloppe charnelle sera de retour, il trouvera son logis quelque peu mal en point, mais zut hein, on ne peut pas gagner sur tous les points à la fin !
Quoi qu’il en soit, ne nous dispersons pas, et concentrons nous sur la tâche présente : puisque le réceptionneur de mon lancer a eu la bonté de me retransmettre mon outil de travail par voie express, il serait dommage de ne pas se donner l’occasion de réitérer la manœuvre. Gigotant le plus discrètement possible pour attraper ce couteau de mon bras valide et ensuite secouer comme un beau diable (bon sang, c’est pas des bras qu’il a, c’est des catapultes pour l’avoir balancé avec une telle énergie !) pour l’arracher, je le reprends en main le plus fermement possible et ramène mon poing serré contre mon torse le temps de voir si les efforts d’envol du corniaud seront couronnés de succès ou non, et ainsi de savoir s’il me sera nécessaire d’envoyer le jus ou pas. Honnêtement, j’espère que non, car même avec toute la vaillance du monde, on finit par atteindre ses limites, et dans mon cas, avec les effets cumulés du terme des effets de la boisson torkine qui se rapproche très sensiblement et de la montée d’adrénaline qui retombe, j’ai du mal à rester conscient et m’accroche presque désespérément aux dernières parcelles de vitalité qui me restent avant de considérer pouvoir me laisser aller aux ténèbres de l’évanouissement.

Faites vite, Krochar, Kerkan et Glaya !

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 11 Avr 2009 01:20 
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Visiblement, les ailes d'ombre sont des appendices inachevés, car les tentatives de vol sont peu efficaces. Tu peux sentir le vent qui est battu furieusement par l'envergure de la bête, mais il est trop lourd.

Après quelques longs essais, il arrive à se soulever d'un pied ou deux, si bien que tu peux hésiter à lancer ton projectile, mais il retombe lourdement au sol. Sa patience en pâtie, ainsi que le volet d'une maison voisine, avant que les tentatives de décollage reprennent.

Mais l'exploit semble faire office d'exception et il ressemble un peu à une énorme mouche collée sur une toile d'araignée.


Dans ton attente, tu aperçois une silhouette quelques bâtisses plus loin. Derrière des tonneaux, un humain ou un elfe dans l'ombre, qui observe ce qui se passe.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mar 14 Avr 2009 01:43 
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Bande de mous du genou ! Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour venir et me sortir du pétrin là ? Ils ne peuvent pas se douter que je suis plus contusionné que si j’avais été jeté dix fois de suite dans un escalier, que je pisse du sang comme un porc égorgé et pendu, et que j’ai par conséquent un besoin urgent qu’on vienne me sortir du pétrin ? Au lieu de ça, ils préfèrent sans doute faire les marioles bien en sécurité dans leurs rêves pendant que moi je suis en train de risquer ma peau… non pas que ça me change beaucoup de ce qui a été le quotidien de ma vie jusqu’ici, mais quand même là, ça devient assez méchant comme risque, et j’apprécierais un peu d’aide au lieu de devoir rester étendu là comme un kmel paralysé à compter les secondes et à observer ce satané démon de mes deux…oreilles en luttant comme un beau diable pour ne pas laisser l’inconscience m’emporter ? Ah ben je vous jure, c’est du propre hein : ces aventuriers, quand il s’agit de sauver une jolie demoiselle en détresse, ils sont les premiers à partir avec armes et bagages pour parcourir le monde en étant prêts à retourner ciel et terre s’il le faut, mais si la personne en danger est un sekteg, tout de suite, y’a moins de volontaires hein, c’est nénette niveau volontariat, et peu importe que le sekteg en question soit justement occupé à sauver la peau de son Gatch Bratty ! Quand je le reverrai celui-là, il va en entendre de belle, et Kerkan et Glaya aussi pour m’avoir laissé tomber comme ça, je leur sortirai tout mon répertoire d’invectives jusqu’à ce qu’ils en aient les oreilles qui saignent ces saligauds, puis je leur ferai un nœud avec les pouces et je les accrocherai au plafond par les cheveux et je les donnerai en pâture aux rats et…et…et…

(Jak’, arrête de t’énerver comme ça, c’est pas bon pour toi de t’agiter.
- Mais ils m’ont abandonnéééééé !
- Ah mais tais-toi ! Tu penses vraiment qu’ils pourraient s’éclipser comme ça en te laissant crever ?)

Beuh… heureusement quand même qu’on peut en permanence compter sur la compagnie de loyalistes de l’acabit de cette délicieuse Minil’emnil qui sait en tout circonstance vous ôter de la bouche le pain amer des lamentations dans lequel il n’est jamais bon de mordre, et qu’il vaut mieux troquer contre celui de l’espoir, celui-ci dut-il se réduire à quelques miettes trop vite expédiées pour pouvoir combler le vide du désespoir.
Mais allons, Jakadi est une petite créature tenace, et il subsistera jusqu’au bout, s’accrochera à ses dernières parcelles de vie de toute son énergie, contre les plaies, les bosses et la douleur, et tiendra autant qu’il le pourra les méchants esprits obscurs en respect pour venir en aide à son pote garzok. Bon, évidemment, le fait qu’il se mette à parler de lui à la troisième personne peut-être un indicateur inquiétant du stade auquel il en est arrivé, mais tout finira par s’arranger allons ! D’ailleurs, si l’on porte un regard positif sur les choses, je suis assez peinard : je suis installé bien confortablement dans un siège unique en son genre en une compagnie des plus charmante, et je n’ai rien d’autre à faire que me détendre en regardant le spectacle comique que m’offre cette histrion qui ressemble plus à un gros dindon qui essayerait de s’envoler qu’à une chauve-souris, contrairement à ce que pourrait faire croire la couleur de ses ailes, et ce n’est pas de se défouler en cognant comme un sourd qui semble l’aider à être plus performant… en fait, tout ce que je pourrais regretter, c’est qu’il y ait des resquilleurs qui osent piétiner sur mes plates-bandes pour profiter de cette représentation normalement privée.

Hé mais attendez voir, y’a quelqu’un ! Y’a quelqu’un là, planqué derrière des tonneaux à observer ce qui se passe, et même si je ne le vois pas très bien, je peux distinguer que ce n’est sans conteste ni un sekteg ni un garzok ; et si c’était un membre de l’équipe qui aurait pu en fin de compte s’en sortir et se frayer un chemin jusqu’à ici ? Mais qui alors ? Sirendor, Ash, Lindeniel, Vedd…boaf, ça fait trop de possibilités, autant essayer de distinguer un grain de sable parmi d’autres grains de sable sur une plage. En tout cas, même pas la peine de penser à essayer de l’appeler, car ça ne ferait qu’attirer l’attention du gros débile qui se ruerait sans l’ombre d’un doute sur l’un de nous deux pour le pilonner à mort avant de passer à l’autre pour lui faire subir le même sort. Evidemment, sur le coup, ce serait une bonne blague à faire à ce gaillard qui fait son possible pour rester discret aux yeux de la créature démoniaque, mais une plaisanterie à ce point stupide que même moi puis reconnaître qu’elle l’est se retournerait bien vite contre moi.

(Dis, tu pourrais pas aller communiquer avec lui toi ?
- Moi ? Ca va pas ? Non non non !
- Hein ? Mais pourquoi ? C’est pas si compromettant que ça non ?
- Si ! Je suis timide !)

Heu… ah ? Parce que je sais ce que c’est d’être timide, mais là ce qu’elle me décrit la faera, ce n’est pas de la timidité, c’est de l’asociabilité au dernier degré pour ne pas vouloir aller taper à la porte d’un gars qui pourrait nous être bien utile dans le cas présent. Enfin bon, j’avoue que je la comprends…ou plutôt que je ressens ce qu’elle veut dire : toujours aussi incroyablement sensible aux émotions qu’elle dégage (décidément, quand on aura un temps mort dans toutes ces péripéties plus mortelles les unes que les autres qui n’ont pas l’air d’être prêtes de finir), je n’ai aucun mal à ressentir la peur tout simplement viscérale qui l’étreint à la simple pensée de devoir entrer en communication avec qui que ce soit qui ne soit pas moi. C’est flatteur tiens ; handicapant, mais flatteur de voir qu’un être aussi merveilleux que ce bout de chou féerique puisse me tenir en si haute considération qu’elle estime ne pouvoir accorder sa confiance et ses paroles qu’à votre serviteur.

Bref, ça n’empêche qu’en attendant, je n’ai pas grand-chose à faire à part me morfondre, faire tourner mon couteau de lancer dans ma main pour éviter que celle-ci ne s’ankylose complètement, et bien entendu souffrir, car cette fois l’effet de la boisson torkine s’est définitivement dissipé, et je ne peux me retenir de pousser des cris de douleur sous les terribles élancements qui me compriment chaque parcelle de peau pour se répercuter jusqu’à mon cœur, le pauvre semblant avoir bien du mal à ne pas éclater d’indignation en voyant que le sang qu’il prend tant de mal à pomper se retrouver à suinter en direction du sol en pure perte. Heureusement pour ma discrétion, ma partenaire de toujours veille, et prend soin de couvrir mes glapissements de son espèce de pouvoir qui permet de réduire ceux-ci à de simples couinements de chaton qui ne parviennent pas jusqu’aux oreilles de l’affreux qui ne réussit tout aussi heureusement pas à quitter le sol et s’agite furieusement en vain. A ce propos, c’est un coup de chance qu’il soit aussi obstiné à vouloir rejoindre sa maîtresse par la voie des airs, car autrement il aurait pu décider de faire tout simplement la route à pied, et aurait déjà parcouru bien du chemin en choisissant ce moyen de transport plus conventionnel, moins efficace mais beaucoup moins compliqué et hasardeux que de se prendre pour un oiseau.

Et donc j’attends en mordant ma chique…aouch.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mar 14 Avr 2009 02:00 
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Jet de discrétion : réussi (envers le démon en tout cas)

Mini MAJ :

La situation stagne dans une lenteur mortelle. Le démon semble vraiment tenir à s'envoler malgré des ailes inaptes. Tu peux voir une légère amélioration dans ses tentatives, mais c'est bien maigre... Si il est persévérant, il devrait pouvoir ne devenir qu'un point à l'horizon avant midi, mais pour l'instant, c'est simplement consternant.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mar 14 Avr 2009 22:25 
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Ce démon ridicule poursuivait inlassablement ses essais infructueux d’envol pendant que l’elfe pur l’observait avec lassitude. Un ennui pompeux ne tarda pas à envahir son esprit, qui ne voyait décidément pas l’intérêt à rester immobile à scruter cette bête infernale et inapte en train d’essayer d’emmener un Garzok puant vers l’infini et au-delà. Les cieux sauraient repousser avec aisance ces deux lourdauds incapables. Les yeux sombres de l’elfe étaient fixés sur les ailes ombrageuses de l’apparition chaotique depuis bientôt deux minutes, et déjà ils avaient envie de se détourner vers un événement moins répétitif et ennuyeux.

Et c’est ce qu’il fit, un peu malgré lui. Sans le vouloir, il aperçut sur sa droite, parmi les décombres un bref mouvement. Ses pupilles tournèrent aussitôt dans la direction de ce changement furtif, et tombèrent sur la dépouille encore vivante d’un gobelin verdâtre qui rampait bassement dans les restes des habitations peuplant ce village, antiques ruines dénuées de toute utilité, à présent.

Lindeniel fronça brièvement les sourcils et observa ce petit être vert qui semblait vouer un intérêt tout particulier au démon pseudo-volant. Il lui sembla alors déjà avoir vu cette créature chétive… Le seul vrai Segtek qu’il avait aperçu de toute sa vie hors de livres avouant leurs penchants décérébrés pour les pillages lâches et autres embuscades montagnardes. Il ne pouvait s’agir que de lui : le petit gobelin qui les avait rejoint dans la forêt, la nuit, qui s’était retrouvé, comme tous les autres, englué sur le chemin, et qui avait fini à l’auberge naine, dans un vacarme assourdissant de chansons braillardes et paillardes. Celui là même qu’il pensait crevé sous le cadavre puant d’une araignée ou écrasé sous un ou deux énormes rochers coupants : Jakadi. À vrai dire, il aurait peut-être mieux valu que ce fut le cas, ça aurait fait une de ces vermines en moins sur cette planète déjà trop souillée des autres habitants impurs…

Mais pour le moment, il pouvait y voir un allié potentiel, un bouclier de plus pour sa tâche : retrouver la porte des rêves, et ce à tout prix…

Il ajusta dont une nouvelle fois sa cape sur sa chevelure blanche, de sorte que les ombres dissimulent au mieux les traits épurés de son visage divin, et il fit volte face dans sa cachette pour se glisser avec une précaution extrême vers le petit être. Il glissa jusqu’à lui comme une ombre, n’hésitant pas à disparaître du champ de vision de la grosse bête noire ailée pour ne pas se faire voir ou entendre. Il ne rampait pas, puisque cette habitude était laissée aux êtres les plus abjects de cette planète, mais ses mouvements félins le maintenaient au plus près du sol, comme s’il flottait au dessus de celui-ci avec le plus de discrétion possible.

Lorsqu’enfin il atteint l’endroit où se situait le sekteg, il interpella celui-ci d’une voix basse et sifflante, murmurante…

« Pssst, gobelin ! Que fais-tu là sur ces décombres épars à regarder cet écœurant spectacle ? »


(((édit GM1 : jet de discrétion pour rejoindre Jakadi réussi )))

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Mer 15 Avr 2009 13:23 
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Rien, rien, absolument rien ne se passe, la situation en reste au point le plus mort qui soit, aussi mort que je devrais l’être si ça continue comme ça. Enfin non, il se passe quelque chose, mais rien qui sorte de la routine qui s’est installée ces dernières minutes : cet imbécile d’esprit des ténèbres se démène toujours sans le moindre signe de succès pour s’envoler vers d’autres cieux pendant que mes forces déclinent… en fait, je n’ai à ce point rien à faire que je pourrais tout simplement piquer du nez et ne plus me soucier de cette affaire que je suis trop cabossé de partout pour essayer de régler davantage. Tiens oui, y’en à marre, c’est ce que je vais faire : je vais laisser tranquillement mes yeux se fermer, et je vais me laisser porter sans encombres vers le pays du sommeil ; même s’il est envahi de cauchemars, ça ne pourra pas être pire que de me sentir dévoré à feu pas si petit que ça par la douleur…

(Jak’, Jak’, attends !
- Quoiiiiii ? Geins-je mentalement, plus que las de devoir sans cesse repousser le moment où je pourrai enfin me laisser aller au lieu de devoir jouer tantôt à la sentinelle, tantôt au mannequin d’entraînement pour garzok possédé hargneux.
- Regarde !)

Ce disant, la souris blanche me tire la manche pour diriger mon attention vers un point précis, appel auquel j’obtempère tant bien que mal, orientant mes yeux fatigués dans la direction que m’indique Mini’l après une tentative vite avorté de tourner la tête qui s’est vue conclue par un lancinant élancement dans le haut de la nuque me donnant l’impression d’avoir eu les os du cou tordus de l’intérieur. Plissant les yeux pour essayer d’y voir plus clair à travers cette brume qui m’obscurcit la vision, je peux distinguer que l’humanoïde de tout à l’heure semble s’être décidé à quitter sa planque pour venir me faire la conversation…ou me trucider je n’en sais rien. Toujours est-il qu’au moins ça rompra la monotonie d’avoir un peu de compagnie.
Mais au fur et à mesure que la silhouette se fait plus distincte, une appréhension naît en moi qui va croissant, finissant par se muer en certitude à la vision de ce teint de marbre, de cette démarche guindée et de ces oreilles pointues qui ne laissent que peu de doute sur l’identité de mon visiteur.

(Lindeniel !)

Hé oui, Lindeniel, l’individu le plus pédant que Yuimen ait jamais pu voir fouler sa surface de ses petits pieds précieux ; celui-là même qui semble juché en permanence sur un inébranlable promontoire de morgue orgueilleuse qui donne bien envie de l’en déloger d’un bon coup de pied pour le voir s’étaler à bas magnifiquement. Vraiment, entre tous les numéros qui auraient pu sortir de cette loterie mortifère qu’a été l’éboulis de tout à l’heure, j’ai bien peur de devoir juger que l’hiniön n’était pas le meilleur qui pouvait être tiré… enfin bon, un équipier désagréable vaut mieux que pas d’équipier du tout, et mieux vaut donc faire contre mauvaise fortune bon cœur et s’efforcer de faire progresser les choses plutôt que de maugréer inutilement.
Pour cette raison, même lorsque l’autre sang bleu m’interpelle aussi sympathiquement que s’il s’était adressé à un chiffonnier, je m’efforce de rester professionnel et lui épargne donc une réponse cinglante du genre « Je plante des patates, ça se voit non ? », ou une répartie qui singerait son parler ampoulé et ronflant. De toute façon, je suis tellement naze que je ne me sens pas de faire un effort même aussi minime, et j’opte par conséquent pour un résumé des faits le plus simple possible, prononçant d’une voix faible après avoir craché une giclée de sang :

« Les autres…partis dans les rêves. Krochar…son corps…possédé par un esprit. Il doit pas partir. Les autres vont revenir. »

Hurg… pour la clarté on repassera, mais étant donné le désordre de mes idées et la forme que je tiens, c’est le mieux que je puisse faire, et ça m’a d’ailleurs coûté plus d’efforts que je ne l’aurais cru, m’obligeant à fermer un moment les yeux sous l’insupportable recrudescence de petites étoiles douloureusement étincelantes qui dansent follement dans mon champ de vision. Si mon voisin qui pète plus haut que son cul a d’autres questions, il n’a qu’à les poser, mais en ce qui me concerne, je suis réduit au service minimum, déjà que c’est bien assez difficile de maintenir son attention sur la forme noire qui s’agite au loin ! Et malheureusement, ce n’est pas la petite boule de poils tremblotant dans ma manche à la pensée d’être vue par des yeux indiscrets qui pourra m’être d’un grand secours, son extrême timidité rendant de toute évidence toute possibilité de discussion vouée à l’échec.
Pour ma part, je n’abandonnerai pas, ça non ! Toujours prêt à faire feu au moindre signe d’envol, Jakadi reste fidèle au poste, oui mon bon monsieur !

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Jakadi, voleur gobelin niveau 4 so unique en son genre vous salue bien.
Bilan de la quête 18 : Buffet maritime gratuit [:out:], une tenue très tendance (merci beaucoup GM17 [:angry:]), 1er contact avec les indigènes, découverte des spécialités culinaires locales [:dingue:], rééquilibrage de la balance des possessions Shaakts/Sektegs, tatanage de torkin (c'est une CC messieurs-dames!), un ventousage d'urgence [:kiss:], une obtention de balalaïka [:music:], une razzia sur des restes de bataille, du matraquage d'araignées géantes :grr:, la perte d'une bonne partie du groupe :(, un affrontement avec un esprit des ténèbres [:angryfire:], un fort agaçant diseur d'énigmes [:confu2:], un combat contre une troupe entière de garzoks, de l'apprentissage de CCs par zigouillage d'araignée [:ninja:].


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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 24 Avr 2009 18:56 
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La petite chose verte et affreuse allongée dans une mare de son propre sang impur ne tarda pas à réagir à l’appel de l’elfe magnifique qui le toisait avec mépris et condescendance. Jakadi le Sekteg se tourna vers lui avec une moue qui ne disait rien de bon : de celles qui ne souhaitent pas une franche bienvenue, et qu’on essaie de dissimuler tant bien que mal, mais plutôt mal pour une créature aussi infecte dans l’art de dissimuler ses émotions. Ainsi, la petite chose verte croupissant dans son fluide vital écœurant ne voyait pas d’un si bon œil le retour de la perfection incarnée à ses côtés… Et à vrai dire, c’était plutôt réciproque. À quoi bon lui servirait un gobelin à moitié crevé dans son parcours vers la porte des songes ? À rien, hormis le ralentir encore et encore avec des geignardises déprimantes et indignes de son auguste personne. Détestable rencontre, à n’en pas douter, et dans un état si piteux que la seule solution que Lindeniel vit à cet échange fut une mise à mort de cet être sans capacité ni beauté, ce gnome infâme et blessé sérieusement, qui rampait comme une sangsue affligeante dans du sang boueux. Mais un tel acte de grâce ne pouvait que ternir l’honneur du nobliau imbu de sa splendide personne, et également salir ses habits d’aventure et sa peau diaphane et éclatante de blancheur et de douceur.

Fidèle à cette image dégradante qu’il exposait fièrement, le gobelin cracha sans en paraître dérangé une gerbe de sang qui vint heurter le sol dans un bruit dégoulinant qui fit fermer les yeux de Lindeniel tant de dégout que de pitié. Mais même les paupières closes, il ne rata pas un mot murmuré que le gobelin malhabile tentait de lui glisser comme explication à cette curieuse situation. Réponse pour le moins incongrue et incroyable, puisque le peau-verte admit sans palabres que les ‘autres’ étaient partis dans le monde des rêves et allaient en revenir, alors que ce vieux porc de Krochar se faisait contrôler par un esprit démoniaque qui tentait de l’emmener loin d’ici. Celui-là même qui jouait des ailes quelques mètres plus loin, tentant toujours aussi vainement de décoller de la terre ferme, ajoutant un effet ridicule à cette situation déjà grotesque. Mais qu’est-ce qu’il foutait là, à écouter ce demeuré raconter ses salades ? C’était évident que les ‘autres’ dont il parlait étaient tous morts, expédié dans ce que ce poète raté appelait le ‘pays des rêves’. Et leur retour ne serait pas une bonne nouvelle, puisque ça ne pourrait être que l’œuvre d’un nécromant habile et improbable dans la région…

En réalité, un nécromant était tout aussi improbable qu’un démon noirâtre ailé portant en son sein un orque perturbé… Rha Lindeniel ne savait pas quel crédit il devait accorder aux paroles de ce petit être famélique et gâteux. Pourquoi voulait-il que Krochar le Maudit ne parte pas ? Il ne pouvait qu’apporter des ennuis sous cette forme démoniaco-chaotique. Et pourtant un orque servile serait bien plus utile comme protection que cette demi-portion à moitié digérée. C’est avec un ton affable, discret et froid qu’il répondit au semi-sieur blessé.

« Et comment pourrait-on empêcher l’envol de cette ténébreuse apparition ? À coups de cailloux, peut-être ? Je te laisse à tes méthodes primaires, quant à moi, j’ai à faire… Tâche juste de ne pas te faire remarquer, pendant que je vous sauve, ton vert ami et toi… »

L’Hinion, tout aussi discret qu’il pouvait l’être, réajustant une fois de plus le capuchon large de sa cape de rôdeur autours de son pâle visage, se déplaça vers une position qui lui semblait la plus adaptée possible pour ce qu’il comptait faire… Dans des ruines, ça ne devait pas être trop dur à trouver… Cette planque serait un peu en hauteur, sur un mur éboulé ou sur les restes d’un bâtiment détruit, à couvert. La chose ailée ne devait en aucun cas le voir lorsqu’il s’abaisserait pour rester caché…

Une fois ainsi planqué, il se pencherait vers l’arbalète naine qui pendait à sa ceinture de cuir, et l’armerait avec précision et lenteur, suite à quoi il l’abaisserait vers le démon semi-volant pour lui tirer dessus… Une fois le trait décoché, il se cacherait de son mieux, là où il l’aurait prévu…

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Sam 25 Avr 2009 14:50 
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Tir : réussi
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Lindeniel arrive à se déplacer discrètement, sans se faire repérer par le démon qui continue ses tentatives d'envol. Sa bêtise le pousse à battre désespérement des ailes dans le maigre espoir de partir par la voie des cieux. Au bout d'un moment, il semble renoncer et fait quelques pas, sans une réelle direction donnée.

C'est alors que, Lindeniel, bien planqué, obtient par son déplacement un bon angle de tir. La détente pressée, le carreau d'arbalète file droit sur la cible et transperce l'épaule. La bête d'Oaxaca rugit de douleur et se retourne, furibond.

"SEGTEK !"

Frénétique, il s'approche tel un char vers l'endroit où se trouvait Jakadi, avant de se rendre compte en chemin de l'incohérence... Le tir ne venait pas de cette direction. et de toute façon, le segtek était mort. Mais il ne voyait personne d'autre...

"Quelqu'un d'autre veut s'opposer à moi ? Montrez vous et je serais clément quand vos peuples débiles seront à nos pieds."

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Jeu 30 Avr 2009 18:11 
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Grrr ! Infâme crétin boursouflé d’orgueil, espèce de paon déplumé, découenné, dégraissé, farci à la graisse de triple imbécile patenté ; cette même graisse de crasse stupidité qui transparaît à travers les pores de sa peau pour lui donner ce teint de la même couleur qu’une chiure de pigeon ! Comment peut-on être imbu de soi-même au point de se croire le meilleur du monde et de rabaisser tous les autres comme des petites blattes incapables de se débrouiller ? Ah ce salopard atteint de diarrhée verbale, s’il croit que c’est facile et que ça m’amuse de risquer ma vie pour que celle d’un de mes plus proches amis, mon gatch bratty, ne se retrouve pas vouée au service de cette garce de haute volée qu’est Oaxaca, surtout que d’après ce dont le démon se vantait et la force physique pour le moins percutante qu’il possédait, il ne s’agissait pas du menu fretin de l’armée des ténèbres mais à tout moins d’un de ses gros bras, d’un membre de ses troupes de choc pour être capable de défoncer sektegs comme murs à la simple force des gros battoirs griffus qui lui servent de poings ! Et malgré ça, est-ce que j’ai décampé pour sauver ma peau comme il aurait été très légitime de le faire, laissant ainsi la voie libre à cette entité de cauchemar pour faire ce qui lui aurait chanté ? Non, j’ai gardé la tête haute, je lui suis même rentré dans le lard avec tout ce que j’avais, au mépris de mon instinct de survie, et j’ai d’ailleurs réussi à lui mettre quelques bonnes tatanes dans la figure qui l’ont fait voir trente-six chandelles et qui ont montré qu’à cœur vaillant rien d’impossible comme on dit !
Et pour ces exploits de bravoure, pour cet exceptionnel courage dont j’ai fait preuve alors que je n’avais en rien les capacités physiques pour me soutenir lors d’une telle entreprise, par quoi je me vois récompensé ? Par le diatribe ampoulé de cette engeance crapuleuse, méprisante et méprisable qui se prend pour le plus grand héros de tous les temps en intervenant alors qu’il ne fait que rattraper au vol le travail que je lui ai déjà confortablement mâché et qu’il n’a plus qu’à parachever sur un plateau d’argent en se mettant aussi en danger que s’il participait à une partie de belote : pour le rôle du chevalier en armure brillante, il peut repasser, parce qu’avec ses méthodes de tireur camouflé qui n’auraient rien à envier à celles des escarmoucheurs sektegs les plus couards que Yumni ait jamais portés, il ressemble plus au galopin lanceur de cailloux qu’il me croit être qu’à un véritable sauveur !
Arrrh ! Si j’avais encore la force de me redresser, qu’est-ce que je voudrais lui jaillir dessus pour emprisonner ce cou piailleur de mes mains et le sentir suffoquer avec délectation, pour ensuite lui croquer la gorge pour le vider de son sang comme on fait avec les porcs et les volailles, et enfin balancer sa tête encore sanguinolente en offrande à ce monstre de ténèbres histoire qu’il ait de quoi se calmer… voilà qui me donnerait de quoi jubiler et qui lui montrerait ce que les être ignobles comme lui méritent ! Mais je suis bien las hélas, et comme rien qu’à darder mon regard le plus furieux sur le dos encapé de ce sapajou d’élite, je sens une armée de papillons noirs envahir mon champ de vision alors que je peine à respirer et que ma tête me paraît sur le point d’éclater, je suis bien forcé de voir une pareille entreprise tuée dans l’œuf.
Mais j’y pense, le couteau que je tiens dans ma poigne était premièrement prévu pour être jeté afin d’empêcher une monstruosité de décoller ; et si je m’en servais pour qu’un autre monstre tombe à bas de son piédestal d’arrogance et remette les pieds sur la terre et la poussière qu’il mériterait d’ailleurs bien de mordre ?

(Arrête Jakadi.)

Douce voix à la fois fraternelle et maternelle, comme tu as encore une fois cent fois raison ! Je me perds dans les égarements vers lesquels une fureur déraisonnée me fait aller, et ne fais ainsi que me vider en pure perte de mes forces qui sont déjà bien amenuisées : il n’y a qu’à voir ce qui était jadis un foyer de pétulance et d’allant être désormais réduit à une petite flamme de bougie vacillante pour se rendre compte de la déchéance physique dans laquelle les épreuves cruelles que je viens de vivre m’ont fait tomber ! Voici que tout autour de moi, le monde perd de sa clarté, de son intelligibilité, de sa substance, et lorsque j’entends la terrible bête de guerre obscure rugir le nom de ma race, je ne sais très bien s’il s’agit là de la réalité qui prend un tour encore plus funeste pour moi ou si je suis sous l’emprise des terrifiants délires oniriques qui s’emparent de tous ceux qui se plongent dans le sommeil, si dangereux en dépit de la garde vigilante que s’efforce de maintenir la Dame des Rêves.
Que m’arrive-t-il ? Je ne sais pas trop : il me semble que le garzok transformé en matraqueur noir ne s’est pas rué sur moi pour me transformer pour de bon en hachis cadavérique, mais je suis loin d’en être sûr, car je ne peux même plus dire si mes paupières sont ouvertes ou fermées ou si cette couverture noire parsemée de points scintillants qui remplit mon champ de vision est le ciel étoilé des montagnes centrales ou le voile de l’évanouissement qui s’est abattu sur moi. J’ai beau avoir la certitude d’être aussi perclus de douleurs que si je venais d’être battu comme du seigle vert, je suis bien forcé de constater que je ne sens presque plus rien, comme sous l’action d’un puissant philtre dont l’effet n’a rien à voir avec celui de la boisson naine : là où, précédemment, c’était comme si chacun de mes muscles s’était bardé de toute sa puissance pour supporter n’importe quel choc sans broncher, j’ai maintenant l’impression qu’ils sont au contraire devenus tellement flasques que plus rien ne peut les atteindre, même pas les ordres que je pourrais leur transmettre pour les faire bouger.

(Jakadi ! Tiens bon !
- J’en peux plus… )

Oui, je suis à bout : j’ai vraiment donné tout ce que j’avais, puisé dans mes réserves d’énergie pour tenir autant que j’ai pu, la preuve en étant de mon fluide vital qui strie mes chairs malmenées, et je suis à sec, incapable de pouvoir fournir la moindre goutte de jus pour me mouvoir. Est-ce là la fin de ce si entreprenant sekteg qui avait pourtant promis de conquérir le monde, de faire tout son possible pour donner un avenir meilleur à ceux qui lui seraient chers, à commencer par sa chère Rosie, sans doute en ce moment même prise dans je ne sais quelle péripétie ? Est-ce le rideau final que l’on s’apprête à tirer sur lui, ou est-il seulement mis en retrait jusqu’au prochain acte où il pourra refaire surface, plus vaillant encore ? Aucun moyen de le dire : ce coup-ci, il est bien possible que l’heure soit venue d’exécuter le grand saut qui me précipitera dans les bras avides de Thimoros, et rien qu’à penser à quelque chose d’aussi triste, ça me donne envie de pleurer.

D’ailleurs, tandis que les dernières couches des brumes de l’inconscience me recouvrent, je ne peux retenir une larme qui s’échappe de mon œil droit pour venir mourir en une mince ligne humide le long de ma joue, et c’est sur cette image que, momentanément ou non, je dois tirer ma révérence malgré la harangue de Minil'emnil dont les encouragements désespérés résonnent sans effet dans ma tête qui s'affaisse.

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 1 Mai 2009 10:42 
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Les marques magiques s'estompèrent en un rien de temps, la neige s'était occupée de les faire un peu partir... Nom de Moura ! Nous aurions donc pu repartir dans notre monde sans avoir eu le temps de sauver Glaya... Pauvre de nous ! Qu'aurait fait la jeune fille dans cette tempête ? Elle serait certainement morte de froid ou de panique... Cependant, le temps avait joué en notre faveur et la Rouquine était maintenant sauvée, déjà repartie dans son corps. Krochar lui aussi s'en alla quelques secondes avant moi, il ne restait plus que ma personne dans cette rue peu sûre... Mais, rapidement, le sol se mit à trembler comme si un séisme avait lieu sous mes pieds, était-ce la magie qui causait ce tremblement de terre ? Un cri s'échappa de ma bouche j'étais certain que quelque chose de terrible allait se produire, néanmoins, je ne pouvais rien faire pour stopper ce sortilège !

(Ça y est je vais mourir !)

Les murs des constructions s'effaçaient devant mes yeux affolés par cet enchantement. Mon âme devait me quitter, je m'en allais vers de nouveaux horizons, peut-être même en enfer... Qu'avais-je fait pour mériter cela ? Rien, j'étais simplement victime d'une coïncidence, j'étais né dans un monde qui me rejetait et maintenant, il avait remporté le combat qui m'opposait à lui... J'espérais que mes déesses me protégeassent dans le long chemin qui me restait à parcourir avant d'arriver devant l'ultime jugement. Dans un geste de désespoir je levai mes mains vers le ciel espérant qu'une divinité me regardât imploser... Puis, tout fut terminé, j'entendis la voix de Glaya près de moi qui me demandait où étaient passées certaines personnes.
«Qui ? Ils sont passés où ? MAIS OÙ SOMMES-NOUS ?»

Une angoisse m'offusqua, aggravant ma confusion déjà menaçante ; que recherchait la Rousse ? Shallir ? Les autres membres de l'équipe ? Oh ! Je me laissais envahir de questions alors que je n'avais même pas demandé à la jeune fille comment elle se sentait... Peut-être était-elle encore sous le choc ? En même temps, je pouvais la comprendre après le rêve qu'elle venait de vivre, Glaya ne devait plus être la même femme... Toutefois, avant tout, il me fallait retrouver mes repaires ; apparemment je me trouvais sur le sol, là où je m'étais couché juste avant de sombrer des les songes. Puis, je regardai ma cuisse pour voir si l'épieu était toujours planté dans ma chair, mais cette fois-ci, l'intrus avait quitté mon membre inférieur. Tout ce qu'avait dit la Dame des Songes était donc vrai, toutes nos blessures n'étaient que de simples illusions sans consistance ! Apaisé par cette découverte je me relevai et tendis une main à Glaya :
«Excusez-moi... J'étais quelque peu confus... Comment vous sentez-vous ? Je pense que nous devrions partir à la recherche de nos camarades, ne pensez-vous pas ?»

_________________

Quête 18 : Un monde de rêve au pays des cauchemars

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 1 Mai 2009 15:41 
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Ah cet empoté démoniaque d’opérette ! Incapable de comprendre ce qu’il lui arrive alors qu’un carreau ajusté venait de lui percer l’épaule. Blessé tant physiquement que dans son honneur de pacotille, il se retourna avec rage vers la dépouille puante du petit être vert agonisant parmi les ruines. Le démon-orque hurla à en faire vibrer les oreilles sensibles de l’elfe parfait qui le scrutait depuis sa cachette, paré à faire feu une nouvelle fois lorsque l’horreur noirâtre serait de nouveau dans une posture adéquate.

Une lueur de haine et de dégout brillait dans le regard noirâtre de l’elfe blanc, qui regardait avec insistance la plaie qu’il avait occasionnée par son tir de génie. Voilà une chose à laquelle le sekteg n’avait pas pensé, et aurait été incapable d’accomplir : blesser sérieusement cet affreuse apparition ailée portant en son sein le corps inanimé d’un garzok verdâtre. L’être ténébreux, emporté par une rage idiote et destructrice approcha à pas rapide du corps frêle du gobelin allié. Lindeniel eut un mal fou à se retenir de prier son démoniaque ennemi d’achever lui-même cette misérable vie déshonorante d’un être qui ne méritait en aucun cas de se trouver à moins de dix lieues de l’elfe noble.

Quoi qu’il en soit, le bestiau Oaxien se prit à beugler à tout vent, s’apercevant enfin que le misérable être couché à ses pieds était inapte à toute action concrète contre lui. Il lui avait fallu le temps, à cet imbécile ailé, pour percevoir la présence unique et exceptionnelle de Lindeniel dans les parages. Il parut même la craindre, cette présence, puisqu’il tenta de manière ignare d’amadouer le coupable de sa plaie ouverte… Vaine prière lancée au vent, le fier Lindeniel n’allait pas ployer à un piège aussi banal. Il resta prostré dans sa cachette. À quoi bon se montrerait-il, risquant de se faire blesser par cet incompétent infernal ? Il n’avait qu’à rester immobile et le descendre à petit feu…

C’est d’ailleurs ce qu’il fit. Attendant le moment propice où le bestiau lui tournait une nouvelle fois le dos, il arma son arbalète et tenta une nouvelle fois de décocher un trait vers l’orque noir. Combien de coups recevrait-il avant de s’effondrer devant l’indicible supériorité de l’Hinion ?

Une fois le trait tiré, Lindeniel descendrait de son promontoire, toujours à couvert, pour se déplacer latéralement par rapport à son ennemi. Il fallait varier ses cachettes, s’il ne voulait pas être découvert par cet être de guerre…

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 Sujet du message: Re: Chapitre II : Au delà du monde (3) Par monts et par vaux
MessagePosté: Ven 1 Mai 2009 17:21 
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Le symbole partait rapidement, je le sentais sous mes doigts douloureux après tant d'action. Sans être insupportable, c'était quand même une gène.

(Puisque tout est illusion ici, normalement ça devrait partir quand on se réveillera.)

Lentement je sentais tout autour de moi disparaître, par réflexe plus qu'autre chose mes yeux se fermèrent pour que je puisse me réveiller tranquillement dans la maison naine.
Mais malheureusement ce n'est pas ce qui arriva, tandis que tout autour de moi redevenait plus réelle, plus fixe que dans le monde des rêves, mes blessures du moment disparurent pour être remplacées par de nouvelles : une à la jambe au niveau de la cheville, presque au même endroit que lorsqu'on avait été attaqué par des Sektegs moi et Conall, et une autre dans l'épaule gauche, celle qui n'existait plus.

(Comment c'est possible ?)

Puis je me repris : le bras arraché était une illusion, c'était normal que je le récupère.

(Mais pourquoi est-ce que je souffre ?)

J'étais très anxieux, si j'avais mal, c'est qu'on nous avait attaqué pendant la nuit, peut-être même capturé. Mais devant mes yeux il n'y avait ni prison, ni cage, ni attaquants nocturnes. Par contre il y avait au moins un bourreau, celui de mon âme. En me réveillant je vis en effet que l'Esprit de la Dague était toujours présent, son aura noire et démoniaque m'entourait et cachait ma couleur verte auquel je m'étais habitué dans le monde des rêves.

(Milparda !)

Mais ce n'était pas le pire qui était arrivé apparemment, je me trouvais au beau milieu d'une rue dont les bâtiments avaient subi quelques dégâts. De plus je découvrit en essayant de regarder à droite à gauche pour essayer de me repérer que cela ne m'était plus possible. Je ne contrôlais plus rien, ni même ma propre mâchoire qui était tellement serré que je pensais que mes dents allaient lâcher. Je sentais dans tout mon être bouillir une rage intense, mon sang réclamait celui des autres. Cette sensation je l'avais déjà éprouvé.

(Toi ! C'est toi qui m'empêche de bouger !)
(Ah ! Tu es réveillé je vois, je me disais aussi que quelque chose n'était pas normal.)
(Glovté ! Qu'a-tu fais aux autres dans la maison ?)
(Je n'ais pas à te répondre, insecte ! Laisse-moi maintenant j'ais d'autre chat à fouetter, va t'amuser avec ton imagination dans un coin.)

Le démon tenait fermement les rênes de mon esprit, mais loin de me décourage cela ne faisait qu'amplifier mon emportement et mon désir de briser ces liens qui n'avait pas leur place ici. Je fermais les yeux pour ne pas être distrait par un objet ou un animal errant et me concentra comme pour résoudre la plus dure des énigmes. Une bataille mentale s'engagea entre mon hôte et moi, douloureuse et difficile, nos deux âmes bataillant chaque recoin de mon esprit et de ma chaire. Au bout d'un moment je dus me rendre à l'évidence: nous étions à arme égale, ma volonté compensant sa puissance démoniaque.

(Rend-moi mon corps !)
(Oh non mon cher acolyte ! Je ne compte pas te rendre cette enveloppe charnelle avant de m'être vengé de ton ami le petit verdâtre, il m'a courroucé et mérite amplement une punition à la hauteur de son affront. Et puis n'oublions pas que je dois aussi me rendre chez…)
(Jakadi ? Tu as molesté Jakadi ?)

J'étais au bord de la panique, j'avais peur pour mon chatchy bratty, le monstre aurait pu lui avoir causé des souffrances inconcevables avec ses griffes et sa puissance.

(Pas suffisamment à mon goût mais ça ne saurait tarder. Maintenant laisse-moi cafard !)

Ma colère atteignit son summum à cette nouvelle. "Pas suffisamment" signifiait qu'il ne l'avait pas tué mais sur le moment je n'y prêtais pas attention, je ne ressentais qu'une haine profonde envers cette chose et un sentiment involontaire de lui expliquer pourquoi à haute voix :

"Je n'aime pas qu'on joue avec moi dans mes rêves, je n'aime pas qu'on joue avec mon corps non plus et j'arbore les gens qui font du mal à mes amis.
Mais toi ! Toi tu te sers de mon corps pour faire du mal à mes amis pendant qu'on se sert de mes rêves pour me torturer ! Et je te défends de m'appeler ton acolyte ! Tu dépasse les bornes Esprit de la Dague ! Disparaît !"


A cet instant tout mon être ne visais qu'une seule chose : tuer le démon, l'éradiquer pour de bon. Toute mon énergie, même mes muscles se tournaient vers ce but salvateur. Dans mon esprit le changement était radical : c'était comme si l'âme de l'Esprit était devenu un petit diablotin collé contre un mur et que mon âme était devenu un énorme poing serré à en faire blanchir les jointures. Entre marteau et enclume, le pauvre petit diable ne pouvait rien faire que se faire marteler. Je repris possession de mes moyens physiques et mentaux à une vitesse impressionnante, en quelques secondes le démon avait repris sa place dans un petit coin de mon crâne et repris presque instantanément ses susurrations dans le fond de ma pensée.

(Tu ne lâche pas l'affaire hein ?)
(Ramène-moi a Oaxaca et je te pardonnerais cette faute. Sinon tu peux être sur que tu ne ressortiras pas indemne de ma prochaine main-mise sur ton esprit.)

Je m'apprêtais à "répondre" une violente insulte avant de me reprendre, je sentais encore bouillir en moi la rage et l'envie de tuer la première créature vivante que je voyais. De plus les blessures qu'on m'avait infligées se faisaient plus intense maintenant que j'avais repris le contrôle et je pouvais maintenant ressentir plusieurs bleus sur mon corps, à croire que ce démon de malheur c'était amusé à se cogner contre tous les murs qu'il avait rencontrés.

(Nnh ! Me calmer, je dois me calmer, respire. Dix longues inspirations et tu iras mieux.)

Au bout de trois fois je me sentais déjà un peu plus calme. Les muscles moins tendus de mes jambes ne me soutenant plus que difficilement je décidais de finir les sept inspirations restantes assis par terre.

(Je perds un peu de temps mais ça devrait aller, Jakadi et les autres doivent être vivants et l'Esprit de la Dague devait être le seul danger ici, ça vaut toujours mieux que de tuer un allié dans mon emportement. Inspire…… Expire…… Inspire……)

_________________
Barelfe vous frappe
Krochar Brrati, Garzok Barbare niveau 12 issu de guerrier, dans la ville d'Oranan

New Krochar rasé de près :
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Orque barbare un jour, orque barbare toujours :grr:

Quête 18 terminé ! 5 ans de quêtes mais ça en valait tellement la peine.


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