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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Lun 14 Sep 2009 16:01 
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
En regardant correctement par l'ouverture au plafond, je peux discerner une pièce à l'air complètement vide mais plus surprenant encore: à l'air libre. Un cri de joie mêlée à de la surprise franchit mes lèvres alors qu'Aalys arrive enfin. Retrouver l'air ne pourrait que m'amener plus de joie dans cette aventure qui part en queue de poisson si je peux me permettre de dire. Combattre, patauger dans les égouts et se fâcher avec ses coéquipiers est très fatiguant, surtout quand tout cela se fait sous l'eau. J'espère ardemment que la découverte d'une entrée de la citadelle ouvrira une perspective plus heureuse sur cette chasse aux trésors ou quoi que cela puisse être. L'excitation se fait clairement entendre alors que je commence à répondre à la belle à côté de moi.

Je pense oui, cette salle a l'air vide mais je ne préfère pas prendre de risque. Allons chercher les autres ça nous permettra aussi de savoir ce qu'ils ont trouvé de leur côté.

A peine le temps de soupirer un moment que je me remets en route dans le sens inverse, plus vite qu'à l'instant car l'eau semble nous pousser légèrement vers l'avant. Tout cela est logique vu que l'on est dans les égouts et que nous nous dirigeons vers la sortie des déchets et autres eaux usées. Ce qui me surprend et en même temps me soulage c'est que l'eau est particulièrement propre dans ce tunnel contrairement à celui qu'on emprunté les serviteurs de Gaïa. Un ricanement franchit mes lèvres alors que j'imagine les deux aventuriers en train de se dépêtrer dans la genre de vase noirâtre qui nous a aspergés il y a peu de temps. Et c'est sur ces joyeuses pensées que je fais un mélange de marche et de nage étrange, Aalys derrière moi.

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Les dieux sombres sont tout puissants


Antariasi, serviteur des dieux sombres écrasé comme son pendant rolisitique papier.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Mar 15 Sep 2009 23:11 
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Si j’avais été dans les premiers instants de ma vie la réplique exacte de mon professeur au temple de Gaïa, j’aurais posé le problème d’une manière assez simple. En effet, je me serais demandé de décrire avec un mot simple de notre vocabulaire si riche et varié de décrire mon état au milieu de cette fange boueuse et infecte au beau milieu des abymes des océans. Je crois que ma réponse aurait été puant !

Mais là, le problème ne se posait pas, heureusement d’ailleurs ! Je n’avais que faire de problèmes métaphysique tandis que je continuais à grimper farouchement à travers les ordures. Une vraie promenade de santé. En plus de cela, j’abordais avec ma partenaire de franche rigolade un sujet des plus aisés. La possible trahison future du capitaine de notre expédition, son père.


(Ca aurait donc été Jerth le traître… Impensable, il paraît invincible et puis… C’est le capitaine ! Le rêve ne disait il pas que le capitaine était exclu de la liste des traîtres potentiels ? )

Je ne savais pas. Bordel, je ne savais pas ! Quoi faire ? Que choisir ? Que décider en ce moment crucial ? Il aurait fallu décider maintenant d’un plan en cas de problème plutôt que d’improviser dans un moment critique. J’adorais planifier, appliquer et tirer la satisfaction du devoir accompli… Mais que faire dans cette sauce opaque de mensonge et de sous-entendus. Nous ne pouvions pas faire grand-chose, c’était bien la seule réalité. Il fallait avancer avec courage et attendre la suite.

A mes côtés, Jena était lasse de mes paroles et elle ne pouvait que me suivre dans notre périple immonde. Nous n’avions ni l’un, ni l’autre mérité pareil traitement. Nous étions deux fidèles de Gaïa assez irréprochable même au bord de l’extrémisme. J’avais pourtant une franche impression d’abandon au milieu de ces eaux infâmes. Rien de plus appétissant que des mousses pourries par la décomposition d’animaux d’égouts.


(Vivement que tout ceci soit fini, je n’ai vraiment plus envie de me battre ! L’aventure doit elle toujours être aussi dure ? Darek, pardonne moi, je ne sais pas si j’y arriverais ! Je ne sais plus ! )

Alors que mon moral à travers ce dépotoir descendait en flèche, un bruit sourd bourdonna dans mon oreille. Tout d’abord, je pensais rêver mais il se répéta et s’accru tandis que j’avançais. On aurait dit le marteau d’un géant frappant une enclume du même type. Un bruit sourd et fracassant, comme une diabolique industrie de mort fabriquant sabre sur épée toutes les une plus grandes que les autres. J’imaginais mal une telle chose en ces lieux, mais plus rien ne me surprendrait.

Je levais les yeux en amont du couloir et découvris qu’au lieu de l’habituel tableau d’une noirceur de déchetterie, on apercevait une lueur rougeoyante au fond du tunnel. Mes doutes étaient fondés, il y avait quelque chose de pas net là-bas. Et on y allait tout droit !


(Qu’est ce que c’est que ça encore ? Un piège à con ? Un guêpier ? )

J’avançais encore plus prudemment désormais, attentif au moindre mouvement de l’eau et à toutes les choses qui pourraient s’avérer être avantage ou désavantage en cas de danger imminent. Mais je me sentais mieux d’avoir Jena à mes côtés. Ce fut à ce moment là qu’elle décida d’enfin me répondre après un profond silence, empreint de peine et de regrets.

« Et que croyez-vous donc ? Que je n’ai pas essayé de l’aider, d’ici le début de cette chasse maudite ? Rien n’y fait… L’influence semble avoir gagné sa conscience propre, comme s’il ne pouvait s’en défaire, même si son corps en souffre. »

(C’est pire que ce que je croyais… Même Jena n’a rien pu faire ! SI Jerth est effectivement celui que je pense qu’il est, nous allons avoir de gros problème d’ici peu de temps. )

La peur, l’angoisse, le stress, la nécessité d’agir vite m’obligea à répondre quelques secondes plus tard avec une voix empreinte de tristesse et d’appréhension.

« Vos dires sont très préoccupants ! Cela peut jouer sur notre avenir à tous… … Mais rien ne sert de se lamenter, vivons l’instant présent ! Et cette lueur rouge et ces bruits ne me disent rien qu’y vaille ! Cependant, je crois que si il y a un moyen de déjouer cette machination, nous devrions allez voir ! »

Indiquant la marche à suivre, j’avançais prudemment vers le fond du couloir.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 19 Sep 2009 12:13 
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Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:23
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Localisation: Quête 19
Alors que je finissais de parler, je sentis un changement dans l’attitude de Logan. Là où il se faisait pressant pour obtenir des réponses à ces interrogations, il devenait comme incertain sur la conduite à tenir. Je ne savais pas à quoi il s’attendait mais une chose était sûre, certainement pas à une telle réaction de ma part, tout comme je fus prise au dépourvu quand il m’entoura de ses bras pour m’apporter un réconfort dont j’avais follement besoin. Reconnaissante envers cet homme qu’auparavant rien ne semblait pouvoir troubler, je posai mon front sur son épaule et puisais dans son étreinte et ses paroles l’apaisement qui me faisait défaut depuis le début de notre traversée sous-marine vers cette citadelle. Car oui, il me fallait du temps mais notre ennemi m’en accorderait-il suffisamment pour que je fusse prête et en pleine possession de mes moyens le moment de l’affrontement venu ? Dans un coin de mon esprit, je connaissais déjà la réponse et je savais ne pas pouvoir compter là-dessus.

« Merci. » lui dis-je simplement alors qu’il s’écartait pour répondre à ma requête de continuer la recherche d’une sortie. « Mais vous savez tout comme moi que le temps est un luxe que nous n’avons sûrement pas dans cette chasse… »

Mais pour le moment, je mis de côté cette certitude et me laissai de nouveau guider par Logan. Je n’étais plus le corps sans âme que j’étais quelques instants auparavant mais de nouveau consciente de la précarité de la situation dans laquelle nous nous trouvions. Et nous n’eûmes pas beaucoup de pas à faire pour en avoir la preuve alors qu’un courant commençait à nous attirer vers la fin de la canalisation dans laquelle nous nous trouvions, s’amplifiant au fur et à mesure de notre avancée comme si ces égouts voulaient nous aspirer pour nous faire disparaître dans ses entrailles. Et effectivement, très vite, nous parvînmes à une grande salle dont l’origine de ce courant d’eaux putrides tournait rapidement, trônant dans une grande ouverture au niveau du sol, ne laissant que peu d’espace praticable autour d’une immense roue à pâles. Il n’y avait nulle sortie visible, à part cinq autres canalisations toutes bouchées par une grille qui nous obligeraient à nous mettre en danger pour réussir à passer. Et tandis que nous restions sur le seuil de cette pièce, résistant déjà contre l’aspiration, je ne savais que faire. Devions-nous aller voir chacune des grilles pour nous assurer qu’aucune d’entre elles barrait le passage vers la sortie ou valait-il mieux reculer pour savoir ce que les autres avaient trouvé ? Visiblement, Logan n’avait également aucune certitude et semblait s’en remettre à mon jugement.

(Pourquoi ?… Pourquoi devrais-je prendre cette décision seule ?… Moi qui ne suis que confusion depuis… A moins que…)

Comment pourrait-il prendre le risque de continuer dans une entreprise périlleuse pour chacun de nous alors que, de par ma réaction précédente, il devait redouter une défaillance de ma part ? C’était moi qui craquais et mon compagnon ne voulait très certainement pas imposer une voie que je ne pourrais suivre, une voie où je deviendrais rapidement un poids si je ne me reprenais pas au plus vite. C’était donc à moi de faire un effort et de montrer que ma crise de nerf était passée mais le danger était si grand de se faire happer par les turbulences de l’eau malsaine et écœurante. Dans une grande inspiration de cet air douloureusement fétide, je tentais de trouver le courage pour avancer tout en ramenant autour de moi la cape qui « voletait » en direction de la roue.

« Nous devrions peut-être vérifier ce qu’il se trouve derrière chacune des grilles et si celles-ci peuvent-être descellées comme l’autre… Et s’il est possible d’avancer dans cette salle sans être aspiré par le courant. »

Peu importait par quel côté nous commencions, les premiers pas nous indiqueraient assez rapidement s’il était envisageable de passer par là ou si nous serions obligés de prendre une autre voie. Avec précaution, je descendis sur le sol presque propre qui se présentait à nous, sans m’écarter du mur sur lequel je cherchais des aspérités pour m’y accrocher tandis que j’essayais d’ancrer le plus fermement possible mon bâton dans les interstices du sol. De cette façon, je partis vers les canalisations grillagées de gauche et, d’un pas incertain quant à la folie de ce que je faisais, j’avançais à petits pas prudents.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 19 Sep 2009 16:46 
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Antariasi et Aalys :

Aalys te suit dans ton idée de prévenir les autres avant de poursuivre. La témérité n’est pas le courage, et il est presque évident que cette grille sera sans doute le moyen de sortir de ces égouts le plus efficace. Elle entre donc dans ton sillage sans émettre d’objection, et vous parvenez rapidement à la première intersection croisée pour rejoindre les autres… Et là, une surprise de taille vous attend. Là où vous vous attendiez à voir Raek et Jerth, il n’y a plus qu’un Raek étendu, visiblement blessé – mais pas ouvert – sans doute assommé ou frappé violemment, qui tente de se relever en rechignant tout en se tenant le ventre et la tête. Jerth n’est plus visible, et rien n’explique ou ne laisse de trace de sa disparition…


Erfandir et Jena :

À tes mots, la Jena d’avant semble revenir à elle-même, motivée et fière. De sa voix confiante, elle affirme :

« Vous avez raison, rien ne sert de s laisser démonter, ça ne pourrait servir que les objectifs de notre ennemi. Nous devons rester fiers et ne pas ployer devant les événements. Allons voir ce que c’est ! »

C’est d’une allure redoublée et d’un pas décidé qu’elle te rattrape, accrochant de sa main ta manche au passage, pour te trainer dans son sillon vers la salle bruyante au bout du tunnel.
Et en guise de salle, elle est réellement gigantesque, immense, tant haute que profonde et large. Une salle immense remplie de machines étranges plus bizarres les unes que les autres, parfois gigantesque, partant du sol jusqu’au plafond, parfois moins grandes, faisant ‘juste’ la taille d’un homme de forte carrure. Elles semblent toutes – ou presque - reliées entre elles par des tuyaux en métal, et sont elles-mêmes toutes de fer, de cuivre, d’étain, rouillé ou oxydé, blanchi par le temps.

La lumière rougeoyante et la chaleur de l’eau présente dans la pièce est dûe au fonctionnement calorifique de certaines de ces machines étranges : au feu. Quelques machines sont pourvue d’une vitre épaisse et recouverte de suie laissant entrevoir un puissant feu intérieur…

Mais le plus surprenant dans tout ça, c’est de voir plusieurs centaines de ces petits êtres tentaculaires qui ont attaqué votre navire se débattre pour travailler avec acharnement et servilité autours de tout ce foutoir organisé.

Jena t’attrape par le bras avant que tu pénètres dans la pièce, pour te dire d’un murmure soufflé :

« Il ne faut pas que nous nous fassions repérer… »


Angharad et Logan

À peine t’es-tu approchée de la première grille, solidement scellée dans le mur, que Logan se fait bousculer à l’entrée du tunnel. Il tombe à la renverse, fort heureusement sur le sol ferme et non dans l’hélice, et à sa place se dresse Jerth. Son regard semble fou, et sa barbe est tordue dans un rictus rageur et écumant. Avec une agilité insoupçonnée pour un vieux corps comme le sien, il bondit dans la salle pour… se faire irrémédiablement attirer par l’issue où l’hélice bat à une vitesse fulgurante. En un cri déchirant, il plonge dedans la tête la première, et un choc sourd et écœurant se fait entendre, au même moment où le cri cesse… Jerth Longargent vient de se jeter à travers l’hélice, et dans la salle, il ne reste plus de lui qu’une jambe arrachée et un nuage de sang… Tout le reste de son corps a été aspiré par l’autre côté…

Logan demeure interdit après s’être relevé, et te regarde, sans savoir que faire, prêt à intervenir au moindre geste de ta part.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Lun 21 Sep 2009 23:55 
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Un silence de mort accompagna mes paroles tandis que le bruit sourd se faisait de plus en plus fort. Je m’inquiétais pour Jerth et Jena, car si même eux ne savaient pas où ils en étaient, nous aurions du mal à garder une équipe dirigeante soudée. Qu’allions nous devenir sans chef au beau milieu de cet abîme impossible. Une sombre période s’annonçait pour les aventuriers de l’Aigle. Encore plus noire que celle dans laquelle nous étions embourbé jusqu’au cou. Il nous en avait fallu du courage ou de la folie pour nous embarquer sur ces navires maudits. Car cela ne faisait aucun doute, nous étions tous maudits, et seule ma grande déesse pourrait me sortir de ce gourbi… Réjouissance en perspective quoi !

(En plus, ces bruits ne me disent rien qu’y vaille. S’il y a de l’activité là-bas, il y aura du peuple et ça, pour moi et Jena, c’est synonyme de problèmes majeurs en perspectives. On aura aucune chance si cela s’avère être des « choses » hostiles. )

Ce fut à ce moment là, alors que j’évitais pour la énième fois une mousse volante au travers du tunnel que Jena repris courage. La fidèle servante reprit du poil de la bête et passa devant moi, m’entraînant du bras dans son sillage. C’était elle désormais qui prit les rênes de notre équipée et qui avançait d’un pas ferme et décidée vers cette odieuse lueur. Nous étions d’hardis compagnons, prêts à croiser le fer, prêts à nous sacrifier l’un pour l’autre si lutte il y avait. Si d’aventure, il nous arrivait un pépin, l’important serait d’en laisser un en vie pour prévenir les autres. Mais qu’étaient-ils ces autres ? Des pleutres compagnons parmi lesquels un traître ignoble se terrait. Ici, seul, avec Jena, je rayonnais d’une confiance sans égale envers ma partenaire. Notre déesse nous guidait à travers ces flots sombres et mousseux et je n’avais aucune envie de retourner retrouver la clique de nos Raek, Aalys ou autre Antariasi… Certes j’aurais peut-être quelque remords à abandonner Angharad ou Logan mais rien n’était joué, il fallait voir cette salle de visu.

(Par la barbe de Ventre-saint-gris le Rouge !)

Je ne put m’émerveiller et découvrir l’horreur que pendant une seule et unique petite seconde, le temps que Jena réalise le pétrin dans lequel nous nous fourrions et qu’elle me tire dans l’ombre du tunnel. Ce que nous venions de découvrir était… Etrange et terrifiant.

Jena glissa un œil discret à l’intérieur avant de se retourner vers moi pour déclarer furtivement :


« Il ne faut pas que nous nous fassions repérer… »

( Tu l’as dit bouffi !)

En effet, à l’intérieur de cette immensité improbable se terrait des dizaines et des dizaines de petites bêtes peu amicales que nous avions déjà eu l’occasion d’affronter. Pas des amies quoi … cependant, un détail m’intriguait, c’était ce à quoi s’affairait ces choses marines. Je n’avais pas eu le temps de voir avec précision excepté une sorte d’amas de tuyauterie et de réseaux en chaîne à n’en plus finir et à n’y rien comprendre. Enfin bref, pour résumer, il fallait que je regarde une nouvelle fois, plus discrètement cette fois. Je fis part de cette observation à Jena :

« Je crains que cet endroit ne soit infranchissable, il nous faudra repartir. Par contre, j’aimerais encore observer un petit peu, il y a peut-être des choses intéressantes à découvrir. »

A ces mots, je glissais donc ,comme un loup, un œil au milieu de cette salle. Elle était simplement gigantesque et pour cause, elle abritait un gigantisme. Un bric à broc farfelu de machines toutes plus immenses les unes que les autres. Le tout relié par un réseau de plomberie vieux mais très complexe. Une vraie machinerie quoi… Et des plus sophistiquées même, du feu brûlait dans certaines d’entre elles. Du feu, Nom d’un bouloum farci ! Au beau milieu du tréfonds des océans, du Feu ! C’était un prodige mais surtout, cela laissait présumer de la puissance du maître des lieux… effrayant !

Et le pire dans tout ça, c’était les petits bestiaux qui travaillaient avec acharnement sur cet enchevêtrement impossible de machines. Pour Jena et moi, c’était impensable de tenter une quelconque approche. A moins d’avoir des penchants suicidaires assez développés.


( Mais surtout, à quoi servent ces machines ? C’est étrange d’établir une base mécanique à cet endroit de la terre. Surtout lorsqu’on connaît la bonté d’âme du maître des lieux… C’est franchement rassurant de se dire que je suis embarqué dans cette panade.)

Sur ces chaleureuses pensées, je m’écarte de l’entrée de cet enfer pour revenir dans une pénombre totale pour discuter avec Jena. Il ne fallait pas rester ici, cela mettait nos vies en grand danger.

« Allons emprunter ce second chemin Jena, je pense que nous ne pouvons rien faire seul contre cette armée de travailleurs. De plus cette machinerie ne me dis rien qui vaille, elle semble inadaptée pour un endroit tel que celui-là, qu’en pensez vous ? … Sauf si vous avez un éclair de génie, je propose de revenir sur nos pas et d’explorer notre seconde solution. »

Sur ce, je commençais gentiment à me diriger vers l’intersection. Arrivé à son niveau après quelques minutes d’une descente assez rapide, je trace une flèche l’indiquant sur le sol. Cela pourrait être un repère si nos compagnons partaient à notre recherche. Je me retournais alors, pour voir où Jena se trouvait et lança à la volée :

« Vous venez ? »

Et je m’engouffrai dans le deuxième et encore plus sordide tunnel.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Mar 22 Sep 2009 17:59 
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Bien décidée à ne pas flancher de sitôt, j’avançais toujours aussi prudemment que possible, légèrement recroquevillée sur moi-même pour me soustraire un tant soit peu au courant affamé qui essayait de m’engloutir dans le tourbillon de ses eaux malsaines. Un pas de travers, une mauvaise prise et je pouvais me retrouvais déchiquetée par les pâles avides qui me semblaient tourner de plus en plus rapidement au fur et à mesure que je progressais. Je longeais ce court chemin obligé pour parvenir à la première grille qui était là, non loin de moi mais plus je m’en approchais, plus je me rendais compte que nulle sortie ne pouvait être envisagée de ce côté. Bien qu’elle ne semblât pas être récente, la grille avait l’air bien plus solide que la précédente et bien plus fermement ancrée dans la paroi.

Enfin parvenue à mon premier objectif, je m’y accrochais quand un bruit sourd de chute me fit tourner la tête vers l’ouverture menant au reste des aventuriers de l’Aigle des Océans, vers l’unique sortie que je connaissais à cette salle. Logan venait d’être poussé par celui qui aurait dû être notre chef, celui qui aurait dû nous guider depuis le début et qui ne le faisait que par intermittence. Fort heureusement, le marin blond ne fut pas happé par la roue mais, même si j’en étais sincèrement soulagée, je gardais mon attention fixée sur l’imposant barbu qui se tenait face à nous et uniquement sur lui.

« Capitaine ?! Non !… »
(Cet homme… Est… Fou…)


Dans un élan incompréhensible et un cri de damné, Jerth Longargent, officier kendran connu et reconnu pour sa valeur dans sa patrie, venait de se jeter sans détour dans le tourbillon qui s’empressa de s’emparer de sa victime offerte. Tout c’était passé si vite, de manière si inattendue pour moi que seule l’horreur de la situation était parvenue à pénétrer l’hébétude qui m’habitait face à un tel acte inexplicable. Allions-nous tous finir ainsi ? Allions-nous tous devenir fou à cause de cet être aux yeux félins qui s’amusait à nos dépends depuis le départ de cette parodie de chasse aux trésors ? Une fois de plus désorientée et en état de choc, la tête baissée pour ne plus voir ce qu’il restait de l’homme disparu, les dents serrées, je ne sentis pas ma main s’écorcher sur la grille que j’agrippais convulsivement tandis que mes jambes semblaient vouloir se dérober sous moi. Mais dans un sens, ce qu’il venait de se passer fut comme une révélation pour moi, j’y apercevais mon avenir si je me laissais aller, si je ne reprenais pas le contrôle absolu de ce qui était moi.

(Pourquoi ?… Qu’avez-vous donc gagné à vous tuer ainsi Capitaine ?… La mort est-elle la seule issue qui nous reste pour ne pas sombrer dans la folie qui nous guette ?… Mais même ainsi, nous n’avons pas le droit d’abandonner avant d’avoir fait ce qu’il y a à faire… Pas si ça peut déjouer les plans de la Reine Noire…)

Je ne me leurrais pas cependant, je ne pourrais pas empêcher les doutes de m’assaillir, ni les remords de me hanter mais de cette façon si choquante, le Capitaine venait de me donner une leçon : il ne servait à rien de ruminer ce qui s’était passé, à rien si ce n’était à s’autodétruire. Il ne tenait qu’à chacun de ne pas s’y noyer et de continuer à avancer. Je le disais déjà : ce qui était fait, était fait, et nous n’y pouvions plus rien. J’en avais maintenant la conviction profonde. Il fallait l’admettre, pas l’enfouir au risque de se faire submerger par les remords au moment le plus inattendu et qui pouvait se révéler être le plus dangereux. Mais était-ce réellement ce qui avait poussé le vieux barbu à se donner la mort ? Ou était-ce à nouveau cet être maléfique qui s’ingéniait à nous manipuler tout en nous persécutant ? Ou… ?

(Raek ?!… Serait-il le traître dont le Marionnettiste parlait ?… Ou y aurait-il d’autres ennemis dans ce bourbier ?)

A cette pensée, je rompis mon état de fixité et me redressai malgré l’impression d’être tétanisée, malgré mes jambes flageolantes, malgré le malaise qu’avait créé le suicide de cet homme que je ne portais pas vraiment dans mon cœur. Je ne pouvais demeurer ici, le temps de pleurer la perte de l’un des nôtres n’était pas venu, il fallait aller de l’avant pour faire payer le véritable coupable, celui qui avait provoqué le sacrifice de Torald et la folie du capitaine Longargent.

(Mais y parviendrai-je sans perdre la tête à mon tour ?)

Seul Zewen savait ce qu’il adviendrait de chacun de nous dans cette quête désespérée et, là encore, le temps des réponses ne semblait pas être venu. Pour en revenir à la situation qui nous préoccupait actuellement, la seule sortie de cette salle pouvait être à présent la voie vers un piège sans issu tendu par des ennemis inconnus ou le traître, voire les deux, mais le reste des aventuriers pouvait également être en danger. Que faire ? Se porter au secours des autres au risque de finir acculés ici ? Toujours agrippée à la grille, je me retournai enfin vers celui qui m’avait apporté soutien et réconfort et le vis tout aussi désemparé que moi face à l’acte inattendu et inconcevable du capitaine kendran.

« Logan ?… Est-ce que ça va ? » lui demandai-je d’une voix brisée qui se voulait pourtant apaisante. « Je… Je vais continuer de vérifier les grilles… Nous devons toujours trouver une issue dans ce cloaque… Nous devons continuer… Soit vous allez voir ce qu’il s’est passé et je vous rejoindrai tous quand j’en aurai terminé, soit vous m’aidez et ensuite nous y allons ensemble. Faites comme bon vous semble… Mais si vous y allez tout de suite, faites bien attention. »

Ce qui venait de se passer sous nos yeux était la preuve qu’il ne nous serait laissé aucun instant de répit, que nos esprits en eussent besoin ou non. Le choix de finir l’inspection de cette salle pourrait paraître égoïste mais pour ce que j’en savais, ce pouvait être notre seul espoir de tous s’en sortir vivants si aucune des autres canalisations ne le permettaient, ou si nous étions tous deux complètement isolés du reste du groupe de l’Aigle des Océans.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Mer 23 Sep 2009 22:26 
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Erfandir et Jena :

Jena tourne la tête de gauche à droite et te répond dans un murmure :

« Ces créatures ne sont pas des guerriers, mais il nous est inutile de les vaincre. Quant aux machines… Je préfère me préserver d’y toucher, dans l’ignorance. Notre Déesse de la Connaissance devrait avoir dans ces préceptes cette maxime : Il ne faut pas agir dans l’ignorance, mais connaître et puis maîtriser. Tant que nous n’en savons pas plus, je me refuse de faire quoi que ce soit à cette salle… Je vous suis… »

Et en effet, elle t’emboite le pas jusqu’à l’embranchement, et s’engouffre avec toi dans la pente ascendante de la seconde possibilité de trajet, après avoir jeté un œil interrogatif à la flèche que tu as tracée sur le sol.

Le couloir est un peu moins long que le précédent, et donne assez vite sur une nouvelle pièce très très vaste, et compartimentée par des cloisons de pierre formant des alcôves nombreuses et à plusieurs étages, comme une étagère géante de pierre de part et d’autre de la salle. Et chacun de ses compartiment sans porte contient un lit de taille assez réduite, ainsi que quelques affaires personnelles appartenant sans doute aux travailleurs tentaculaires que vous avez vu travailler juste avant… Cette pièce semble être l’inconfortable logement qui leur est destiné… L’endroit ne semble pas gardé… mais Jena ne semble pas rassurée.

« Il n’y a sans doute rien d’intéressant ici, sauf s’il existe une sortie vers une autre partie de cette citadelle. Ces créatures pourraient très bien prendre une pause et revenir n’importe quand, il faut faire vite si nous voulons fouiller… Qu’en pensez-vous ? »


Angharad et Logan :

Logan semble encore sous le choc de la disparition d’un gradé kendran qu’il connaissait de réputation, mais son regard se porte sur toi lorsque tu lui adresses la parole.

« Ça va, ça va… Je… Il ne faut pas que nous restions seuls… Je reste avec vous pour vérifier les grilles. Tenez, je prends l’autre mur… »

Il se dirige vers celui-ci et inspecte vainement la première grille fermée avant de se retourner vers toi :

« Angharad… Ne faites plus confiance à personne, pas même à moi. Faites-moi part de la moindre chose troublante que vous ressentez ou percevez, je tâcherai d’en faire de même. »

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Jeu 24 Sep 2009 16:10 
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Localisation: Oranan
Nous parcourûmes plusieurs dizaines de mètres avant qu'un mouvement au loin n'attire mon attention … et quelques mètres seulement de plus pour que mon nez n'en identifie l'attribut.
J'avais tout d'abord aperçu un mouvement dans l'eau, qui de loin aurait pu ressembler à un sort de Leena … comme une trombe d'eau qui luttait pour se frayer un chemin dans son élément, mais qui n'était ni canalisé, ni puissant et dont la couleur que j'avais d'abord pris pour un effet d'ombre du à l'obscurité ambiante ne laissait pas imaginer un mage manier une telle chose. L'élément douteux se diluait peu à peu dans l'océan et finissait par disparaître dans cette étendue infinie … mais l'odeur, elle, persistait.

(Pfeuh …)
- La chance a tourné chef
, dis-je tout en continuant à nager. J'espère que vous n'avez rien contre les restes faisandés et les odeurs persistantes.

Je m'approchais des murs de la citadelle et les longeais en arrivant à bonne distance pour épier sans être vue. Cette précaution fut cependant inutile car il n'y avait plus personne devant l'entrée des égouts.
Le cylindre devait être à peine assez large pour que Glenor puisse y marcher sans se baisser, et le tapis d'algues jaunâtre qui couvrait les murs et le sol n'envisageait pas la possibilité de trouver des lieux moins sale à l'intérieur.
Mais qu'importe, ce n'était jamais que nos vêtement et le masque nous protègerait au moins le visage de la souillure.

Je fis signe à mes compagnons de rester derrière moi et pénétra dans le tuyau d'écoulement. J'avais jadis du patauger dans pas mal d'égouts, et étant jeune dormi dans des lieux qui me donnerait maintenant la nausée … mais je devais avouer que cette masse nauséabonde qui nous entourait comme un cocon putride me donnait l'impression de n'être que la version antérieure de toutes ces déjections qui s'agglutinaient à la moindre surface rugueuse.

Heureusement, la fin de ce premier tunnel était proche mais je ralentis l'allure et fis signe au reste du groupe de stopper.
Je m'approchais de la sortie en me collant, ou presque, au mur. J'entendis quelqu'un tomber au sol mais ne pus qu'entrapercevoir une ombre filer dans le couloir en face de moi et avant que je ne puisse m'approcher plus, deux autres silhouette sortirent du couloir de droite.

Je ne pouvais repérer leur mine sous ces masques argenté entouré d'un turban noir, mais je pus au moins déceler la présence de deux hommes et d'une femme aux cheveux aussi roux que Leena.
Je me tournais une seconde vers le capitaine, relevant trois doigts et passant ma main sur mon masque pour leur signaler la présence de trois personnes … avant de rejoindre mon poste d'observation, cachée autant que possible par la pénombre du tunnel d'un égout.

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Madoka


Dernière édition par Madoka le Dim 11 Oct 2009 17:23, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 26 Sep 2009 15:25 
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Il n'est plus permis de douter de notre approche du point de rendez-vous surveillé par le capitaine et le mage taciturne. Les immondices commençant à s'accumuler dans l'eau et l'odeur pestilentiel atteignant mes narines en attestant parfaitement de leur odieuse présence. Plus les effluves deviennent répugnantes et plus je commence à me lasser de cette aventure qui devait, au début, me rapporter quelques objets de valeur pour les temples. Tout ce que j'ai pu trouvé pour le moment c'est un poignard lié à moi et des tas d'embêtement en tout genre allant de déchets à de âpres combats où seul mon inutilité s'est fait sentir. L'amertume revient par rapport à cela au fur et à mesure de notre avancée dans les eaux verdâtres des égouts où nous nous trouvons. Heureusement pour moi, un coup d'œil à la jeune femme derrière moi me fait oublier toutes ces mauvaises pensées et un triste sourire s'affiche derrière mon masque. Comment une aussi jolie femme s'est retrouvée dans cette folle aventure, une bergère des montagnes en plus ce qui n'a aucun rapport avec mon mentor Angharad ou la paladine que je déteste cordialement.

Nous arrivons.

La phrase simple et dite sur un ton neutre d'où perce un soupçon de soulagement n'est pas des plus utiles car il est assez clair pour quelqu'un qui n'est pas aveugle que nous débouchons sur autre chose qu'un couloir. Je ne doute pas un instant que la vue d'Aalys est au moins deux fois meilleure que la mienne étant donnée sa redoutable efficacité avec un arc comme elle nous l'a montrée pendant le combat contre les étranges créatures. Nous débouchons donc sur l'endroit où se trouve Jerth et Raek et avant de me rendre compte que quelque chose ne va pas je commence à discourir d'un ton joyeux.

Aalys et moi av... Qu'est ce qui s'est passé ici?

Alors que ma voix était fière au début, elle vire vite à la surprise alors qu'un spectacle pour le moins étonnant s'ouvre à nous: Raek visiblement mal en point au sol tente de se relever en bougonnant alors que le capitaine a littéralement disparu. Ma bouche est stupidement ouverte derrière le masque alors que je tente d'imaginer ce qui a bien pu se passer. Soit Jerth s'est fait enlever par des agresseurs inconnus en prenant le soin de ne pas tuer Raek ce qui est stupide, soit Jerth a assommé le mage et s'est enfui quelque part ce qui est tout aussi invraisemblable pour moi. Par précaution je pointe le poignard devant moi et regarde aux alentours pour voir si il y a des traces d'éventuels agresseurs mais je fais choux blancs et me retourne donc vers Raek et lui tend la main afin de l'aider si il le désire.

Dîtes dont moi ce qui s'est passé Raek, je suis dans le brouillard le plus épais là...

Ma voix n'est que surprise et inquiétude alors que j'attends avec impatience le dénouement de cet événement étrange.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 26 Sep 2009 17:16 
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Alors que je m’engageais dans le couloir, Jena murmurait des préceptes de Gaïa. Je rayonnais d’entendre qu’elle croyait fermement en l’éducation de notre déesse. Et j’étais tout à fait en accord avec son commentaire. Prudence dans l’inconnu, longue vie tu auras ! Combien de récits avions nous entendu au sujet d’infidèles qui au dépit de nos lois sacrées d’adorateurs fervents avaient foncés tête baissés vers leur propres morts. Enfin bref, nous il fallait qu’on avance. Et ce fut le cas dans ce nouveau tunnel pleins d’immondices. Avec le temps, on aurait pu ressentir une certaine joie à évoluer dans un environnement aussi sympathique. Peut-être qu’à la fin de tout ça, je proposerais à Jena de se faire une petite virée par ici …. Juste histoire de rigoler…

( Faut que j’arrête, mon propre cynisme m’effraie ! Allez, haut les cœurs et Avanti !)

Sur ces pensées, j’emboîte le pas à Jena qui m’a rejoint assez promptement. La vaillante guerrière marche maintenant sans sourciller et ne se pose plus de ces questions qui nous tourmentaient quelques minutes auparavant. Cette femme était forte, fiable et forte ! Aucun doute ne persistait dans son esprit et elle abordait les problèmes avec clairvoyance. Je la respectais beaucoup, cependant, je n’avais pas la même conception de mon culte. En effet, malgré son intelligence, je trouvais qu’elle utilisait trop sa force brute et sa qualité de combattante aguerrie. Moi, je voulais utiliser ma foi et mon cerveau pour déjouer tous les problèmes. Je voulais utiliser la puissance conférée par ma déesse. Apprendre les grands secrets des arcanes de lumière m’attirait, j’aspirais à devenir un ante-nécromancien pour que ma lumière dissipe son obscurité. Seulement, ici, dans cet endroit que je ne quitterais surement jamais vivant, personne ne pouvait m’apprendre une telle maîtrise… Je devrais donc attendre et survivre à ce cauchemar éveillé. Bonheur et joie en perspective !

(Allez, ne te démoralise pas pour rien ! On va s’en sortir, on est mal embarqués, certes, mais on a toujours réussi à s’extirper des situations les plus difficiles. Même si on a jamais autant galérer, dis toi que ce n’est qu’une épreuve qu’il faut surmonter.)

Mon moi positif m’obligeais à utiliser mon esprit de compétition surdéveloppé pour me dépasser et détruire tous les obstacles qui me barraient la route…

A ce moment-là, le tunnel s’ouvrit sur une salle et je découvris avec stupeur une cathédrale de grandeur. Là, sous nos yeux, s’étendaient à perte de vue sur des murs gigantesques de petites alcôves. Le plafond était immensément haut et je ne voyais pas bien le fond de la pièce. Les trous dans les parois servaient apparemment selon toute logique de lit aux travailleurs que nous avions vus dans la salle des machines. Ils étaient traités aussi bas que terre… Mais qu’importe, je ne devais pas m’attendrir sur le sort de ceux qui avaient été mes ennemis. Il fallait avancer pour trouver le nécromant et mettre fin à cette mascarade. Le plus important était de trouver un moyen de grimper plus haut dans la citadelle. Cela était une réelle priorité.


(Alors, par où commencer ? Et puis, que faire surtout ? )
C’est Jena qui cette fois pris la parole et m’indiqua un peu plus la voie à suivre. Elle m’indiqua simplement :

« Il n’y a sans doute rien d’intéressant ici, sauf s’il existe une sortie vers une autre partie de cette citadelle. Ces créatures pourraient très bien prendre une pause et revenir n’importe quand, il faut faire vite si nous voulons fouiller… Qu’en pensez-vous ? »

En effet, l’endroit était désert pour l’instant et il fallait en profiter. Nous n’avions pas le temps de fouiller les alcôves, il fallait se concentrer sur la recherche d’une éventuelle porte. La première priorité était de vérifier toute les parois de la salle pour voir si éventuellement, il y aurait des échappatoires.

« Fouillez à partir d’ici et soyez attentive à une probable porte dérobée. Je vais allez voir le fond de cette pièce. Et dépêchons nous, comme vous l’avez dit, ces créatures pourraient revenir, et nous n’aurions aucune chance d’en réchapper. »

Sur ces mots, je me roule dans ma cape pour plus de discrétion et roucoulant comme un chat, je glisse le long du mur pour me faire le moins visible possible. Cependant, j’essaye d’aller le plus vite possible vers le fond. Et c’est presque en courant que j’inspectais les murs en me dirigeant vers le côté opposé au tunnel.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Mer 30 Sep 2009 20:16 
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Madoka et le Rubis Sanglant :

Les derniers membres du Rubis Sanglant t’ont suivie dans ton choix, et te suivent encore dans les égouts, silencieux parce qu’il le faut, dans ta tâche d’observation. Tu peux ainsi voir ce qui se passe avec Raek, Antariasi et Aalys sans qu’ils te voient, jusqu’à ce que tu décides d’intervenir… ou non. Quoi qu’il en soit, Leena t’approche en posant un doigt sur ses lèvres pour t’intimer le silence pour le moment…



Antariasi, Raek et Aalys :

Raek finit de se relever et vous jette un regard glacial. Aalys semble aussi troublée que toi à la vue de ce spectacle, mais ne dit mot, alors que Rael s’exclame froidement :

« Ça n’est donc pas clair ? Jerth m’a frappé et a fui… J’ignore où. C’est le traître, depuis le début ! Ou il est devenu complètement fou… »

Il laisse le silence retomber dans ce phoetus d’explication, puis poursuit, presque hypocritement.

« Et…sinon, vous avez découvert quoi ? »


Erfandir et Jena :

Suivant ton conseil, Jena se lance dans l’inspection de la zone en vue de trouver une porte dérobée. Elle te jette un regard curieux lorsque tu t’éloignes vers le fond, mais reprend vite sa tâche.
De ton côté, tu ne peux qu’admirer l’extrême monotonie de cet endroit, de ces cellules de pierre qui se ressemblent toutes, sans originalité ni déviance. Toujours des petits lits, des penderies de bois, et divers outils éparpillés, toujours les mêmes… Et ce jusqu’au fond de la pièce, pas l’ombre d’une porte…Mais alors que tu finis ton inspection, en te retournant, tu vois Jena courir vers toi à pas feutrés. Arrivée à ta hauteur, elle s’élance sur toi pour te plaquer dans une des cellules en sa compagnie avec fougue… Elle te maintient contre une armoire, et finit par expliquer son geste… tendancieux, d’une voix murmurée…

« Il y a bien une porte au bout de cette pièce… Elle doit mener à la salle des machines. Mais alors que j’ai voulu m’en approcher, j’ai entendu du mouvement derrière, et j’ai fui. Elle s’est ouverte peu après, mais je n’ai pas pu voir ce qui en est sorti… Ils ne m’ont pas vue non plus, je pense… Mais maintenant, ils sont entre nous et la sortie… Avez-vous trouvé quelque chose, ou devrons-nous nous cacher ici ? »

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 3 Oct 2009 14:40 
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
Raek se relève sans mon aide et je me contente de hausser les épaules, peu choqué que l'on ne requiert pas mon aide quand je la propose... Chose rare par ailleurs. En attendant qu'il daigne nous répondre, je jette un coup d'œil à ma compagne d'aventure qui ne dit strictement rien mais il est difficile de savoir ce qu'elle pense avec ces masques sinistres sur nos visages. Ceci est assez frustrant car j'aurais bien aimé connaitre la réaction de la jeune femme sur la situation sans pour autant le lui demander pour ne pas l'alarmer inutilement. Vu son silence il y a deux possibilité: elle est aussi surprise que moi ou elle s'attendait à ce que ça arrive en tant que traîtresse de notre groupe. La deuxième solution me semble complètement abracadabrante et de toute manière même si tout les indices mèneraient dans ce sens je ne le croirais pas ou du moins ne le voudrais pas.

« Ça n’est donc pas clair ? Jerth m’a frappé et a fui… J’ignore où. C’est le traître, depuis le début ! Ou il est devenu complètement fou… »

Je me retourne lentement vers le mage et l'expression de mon visage derrière le masque aurait pu faire rire n'importe qui si on aurait pu la voir ou si la situation n'aurait pas été aussi tragique. Je prends le temps de réfléchir sur les paroles de la victime du capitaine mais je dois avouer que je nage dans le doute le plus totale ce qui me fait assez peur. J'aime contrôler la situation, être sûr de mes choix et du comportement des personnes que je côtoie et là il se peut que je me sois totalement fourvoyé. Pour moi le capitaine est ou du moins était hors de tout soupçons et je voyais plus Raek dans le rôle du traître que le vénérable Jerth Longargent. Une possibilité me vient soudainement à l'esprit: serait-ce possible que le mage mente? Qu'il se soit débarrassé du capitaine et qu'il est fait semblant d'être agressé?

(Il joue merveilleusement bien dans ce cas...)

Ne pouvant ignorer toutes ces possibilités, je réponds d'une manière assez évasive à la question de l'électromancien.

Il se peut oui... Il faut retrouver Erfandir et Jena, et vite! Peut être que la fille ne vaut pas mieux que le père et le guérisseur est peut être en danger!


C'est alors que j'ai commencé à répondre à Raek que cela m'est venue à l'esprit, si le père est un traître, pourquoi pas la fille? Mais il est dangereux de se précipiter la tête la première sans réfléchir et on est que trois ce qui n'est pas assez pour partir en mission de sauvetage et laisser deux personnes ici pour guetter l'arrivée de Angharad et Logan. Laisser le mage tout seul ne me semble pas une bonne idée non plus et si on doit combattre la paladine, je veux faire parti du groupe qui l'affrontera. Tuer un serviteur de Gaïa qui a trahi sa ville me ferait un grand plaisir et l'idée qu'ils peuvent faillir aussi prouverait enfin qu'ils ne sont guère plus infaillible que nous autres prêtres des dieux noirs.

Je pars chercher Erfandir et Jena pendant que vous guettez l'arrivée du troisième groupe. Expliquez leur rapidement la situation et envoyez les moi. J'espère qu'il n'y a pas de bifurcations dans le couloir qu'ils ont emprunté car cela risquera de compromettre mes recherches.

Ma voix est aussi autoritaire que possible et je n'accorderai aucune contradiction, je m'approche ensuite de Aalys et lui souffle quelque chose à l'oreille aussi discrètement que je le peux.

Fais attention, c'est louche.

Sans attendre d'éventuelles remarques, je m'engage dans le tunnel absolument nauséabond et sale avec un frisson de dégout profond.

(C'est parti!)

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Dim 4 Oct 2009 21:46 
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Le vaillant marin semblait bien plus choqué que je ne le pensais de la mort du Capitaine et ne réagit qu’en réponse à mes paroles. Il était angoissant pour moi de le voir ainsi, lui qui avait paru si sûr de lui et toujours prêt à faire face à l’adversité. Que lui arrivait-il ? A bien y repenser, j’avais cru que son inquiétude était seulement causée par mes réactions depuis notre naufrage commandé mais si tel n’était pas le cas ? Que savait-il d’autre sur toute cette histoire qu’il avait préféré taire tout à l’heure pour me donner un court instant de répit ? Encore d’autres questions qui n’étaient pas la priorité du moment, il nous fallait nous dépêcher de vérifier les grilles de cette salle pour trouver une hypothétique échappatoire à ce labyrinthe immonde et puant de malheur avant de retourner au plus vite vers nos compagnons d’infortune qui se retrouvaient peut-être pris dans un piège. Aussi, quand Logan partit s’occuper des grilles de son côté, je pris sur moi pour continuer mon chemin prudent vers la seconde grille du mien et l’examinait comme la précédente, à la recherche d’un point faible et d’un quelconque indice quant à ce qui se trouvait derrière.

Toute à mon inspection, je sursautai légèrement en entendant le marin blond reprendre la parole et restais interdite face à ce qu’il venait de me dire. Lui qui prônait la confiance depuis le début de toute cette aventure, qui cherchait encore à s’en assurer quelques minutes plus tôt, semblait vouloir la rejeter purement et simplement à présent. Que s’était-il passé qui m’avait échappé pour qu’il en arrivât à douter de tous, et même de sa propre personne, à ce point ? Bien plus décontenancée que je ne voulais l’admettre par ce revirement inattendu pour moi, un sombre pressentiment vint distiller son venin déstabilisant. Si le Marionnettiste avait encore des indications à donner, qui parmi nous les recevrait désormais ? D’ailleurs, cet être répugnant se donnerait-il la peine de s’inquiéter des pauvres fous qui s’étaient engagés dans cette histoire ? Oui, peut-être… Il devait malgré tout avoir besoin de ces « pauvres fous » pour parvenir à ses fins, sinon aucun de nous ne serions aux fonds des océans de Moura.

« Pourquoi ?… Ce que vous dites maintenant va en l’encontre de ce que vous nous soutenez depuis le début. Pourquoi faudrait-il ne plus faire confiance à quiconque ?… Pourquoi ne le faudrait-il plus à partir de maintenant ? »

Il voulait savoir ce qui me troublait, et bien, en la circonstance et mise à part la mort de notre capitaine, rien ne m’inquiétait plus que sa visible incertitude et la possibilité de ne plus pouvoir trouver la moindre aide au sein de notre groupe. Jusque là, nous avions fait face aux attaques du Marionnettiste en étant ensemble, avec plus ou moins de convictions en fonction de chacun, et je souhaitais au fond de moi que ça restât pareil. Que pourrions-nous faire si nulle confiance résistait à toutes ces épreuves ? Quelle était notre chance de parvenir à contrecarrer les plans de la Reine Noire de cette manière ? La boule de nerf était réapparue au niveau de mon estomac et semblait vouloir saper la faible résolution que j’étais parvenue à reconstituer. Sentant mes muscles commencer à crier grâce face à la lutte constante que nécessitait le courant tourbillonnant de cette salle, je sus que je ne pourrais y rester encore bien longtemps sans risquer de flancher et poursuivis bon gré mal gré vers la dernière grille qui nous faisait face à notre arrivée ici.

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"Ne crains pas d'avancer lentement,
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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Lun 5 Oct 2009 00:15 
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Morne monotonie de la vie. Voilà les seules pensées concrètes et constructives que j’avais dans ce triste couloir. Rien à dire , rien à faire, il n’y avait que les alcôves toujours identiques à la précédente qui se succédaient pour me tenir compagnie. La salle était d’une vastitude incomparable, et moi j’étais perdu incomparablement. Comment trouver quoi que ce soit dans cette immensité de similitude ? Il n’y avait aucun moyen et , enroulé dans ma cape, je le découvrais plus j’avançais. Je n’avais même plus à me cacher, personne n’était en ces lieux. Tous les travailleurs étaient à leurs machines et je pouvais donc avancer la tête haute au beau milieu de ce dortoir géant.

J’apercevais enfin le fond de la salle lorsque je mis à y penser… Comment faisaient-ils ? Comment vivaient-ils ? Pauvres créatures malmenés par un patron oppresseur. Vos conditions étaient misérables et la simple pensée de votre survie, de votre pitance, vous poussait à obéir servilement. Une lutte acharnée aurait dû vous opposer à cet oppresseur inconscient. Dormait il , lui, dans ces immondes dortoirs ? Avait-il une vie de labeur et de monotonie ? Et je ne parlais même pas du temps de travail qui relevait de l’esclavage. Pour eux, je composais intérieurement une chanson de soutien : Allez, on Blue Me !!!! Pour la solida…

Je m’interrompis soudain dans cette fabuleuse chanson lorsque je découvris qu’à force de penser, j’étais arrivé au bout de ce couloir interminable. Et là, pas de chance, pas l’ombre d’une porte, pas même la moindre chance d’un quelconque interstice laissant filtrer quoi que ce soit.


( Et Merde ! Evidemment, c’est pour ma pomme de tomber sur un cul de sac ! Bon , il me reste plus qu’à faire demi-tour ! )

Alors que dans la joie et la bonne humeur de mon récent et pitoyable échec, je me retournais, j’aperçus Jena qui accourrait vers moi le plus silencieusement du monde. Au milieu de cette immensité de caves et de grisaille, j’étais heureux d’enfin apercevoir ma partenaire. Cependant, son visage était fermé et elle semblait soucieuse. Quelque chose n’allait pas…

( Qu’est il encore arrivé dans cette terrible aventure… Sainte Gaïa, protège nous !)

Arrivé à ma hauteur, elle m’agrippa avec hargne dans toute mon incrédulité pour me plaquer dans le premier trou venu en se collant à moi… Son corps était chaud et dégoulinait de sueur. Sa transpiration sentait le musc et le miel, j’adorais son odeur. J’aimais aussi le contact de sa chair contre la mienne dans un délicat mouvement de bass…

( Euh … Doucement ! )

Jena la guerrière me dit soudain dans un murmure la raison de son acte et dévoile à quel point j’avais de nouveau put me fourvoyer dans ses intentions :

« Il y a bien une porte au bout de cette pièce… Elle doit mener à la salle des machines. Mais alors que j’ai voulu m’en approcher, j’ai entendu du mouvement derrière, et j’ai fui. Elle s’est ouverte peu après, mais je n’ai pas pu voir ce qui en est sorti… Ils ne m’ont pas vue non plus, je pense… Mais maintenant, ils sont entre nous et la sortie… Avez-vous trouvé quelque chose, ou devrons-nous nous cacher ici ? »

( J’avais bien dit qu’il nous arrivait toujours des crasses… Bon, ce coup-ci, on n’hésite pas, il faut se sortir par la mouise. Sainte Gaïa nous protégera ! )

Repoussant un peu Jena, je passais la tête par l’alcôve pour voir les environs. Pour l’instant, rien ne semblait arriver de ce côté. Il fallait en profiter pour se rapprocher de notre unique sortie, sinon nous n’aurions aucune chance de nous en sortir vivant… Dans un soupir, je rentrais la tête et finis par dire à Jena d’un ton qui se voulait convaincant :

« Hélas, c’est une impasse ici ! Et nous ne pouvons rester ici, il faut se rapprocher de notre seule sortie. Si nous étions repérés, il faudrait courir en espérant y parvenir… SI nous restons ici, c’est certain que jamais même avec vos protections nous ne pourrions atteindre une quelconque aide. Je compte avancer discrètement pour aller voir ce qu’il se passe là-bas et aviser en fonction. Venez avec moi, je crains que ce ne soit la seule solution viable. »

N’écoutant alors que mon courage, je me dégageai du corps de Jena, signe d’un certain cran, et sortit de nouveau la tête. Il n’y avait toujours personne, il fallait avancer. Je me déplaçai donc vite à la prochaine alcôve pour m’y cacher. Ainsi, à chaque arrêt, je pouvais vérifier la présence probable d’ennemis. Il fallait rester discret tout en étant rapide. Enroulé dans ma cape, j’enchaînais les alcôves et ne voyait toujours rien. La profondeur de ce couloir était quasi illimitée.

Au bout d’un certain nombre de déplacements, j’aperçus les premiers ennemis. Je ne parvenais pas à discerner ce qu’il faisait et cela m’intriguait. De plus, Jena avait parlé d’une autre sortie, il fallait avancer pour observer.


( Gaïa fais en sorte que la discrétion soit aujourd’hui ma plus grande qualité !)

A ces mots, je franchis une nouvelle alcôve pour me rapprocher toujours plus de nos ennemis et de la sortie, avançant avec courage dans l’inconnu ! A peine l’exploit réalisé, j’attendais déjà une nouvelle opportunité d’avancer, risquant ma vie, ma croyance et mon histoire…

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Jeu 8 Oct 2009 19:19 
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Antariasi (et donc le début est observable par Madoka)

L’archère rousse semble en accord avec le plan du fanatique. Raek, lui, semble ne pas y prêter attention, et se contente de le toiser de haut tout en tenant toujours sa blessure. Aalys dit néanmoins quelques mots avant le départ d’Antariasi :

« Prenez garde, Antariasi. Vous vous aventurez seul dans un endroit peu recommandable. Ne prenez pas de risques inutiles… »

Elle parait vouloir ajouter quelque chose, mais se ravise finalement et laisse l’homme en noir partir dans le tunnel. Là, il parcoure une grosse vingtaine de mètres avant de tomber sur ce qu’il redoutait tant : un embranchement. Une voie qui monte vers la gauche, sale et gluante, et une autre qui tourne vers la droite, moins sale, même si ça reste une voie d’égout…
Par chance, ou par hasard, tu remarques cependant une trace étrange sur le sol… une flèche creusée dans la crasse à l’aide d’un bâton, qui indique la voie de droite, la moins sale des deux…

Angharad et Logan.

Ton inspection de la seconde grille se révèle tout aussi inutile que la première : elle est close, et derrière se cache un tunnel vertical qui monte jusqu’à perte de vue…

Logan parait troublé par ta question, et il met un certain temps avant de te répondre.

« Je ne suis moi-même plus sûr de rien, Angharad. Je ne pensais pas qu’un individu aussi loyal que Jerth Longargent pouvait sombrer dans une telle démence. Je savais notre ennemi puissant, mais pas à ce point… Je ne suis pas sous son emprise, si c’est ce que vous voulez savoir… Pas encore du moins, et ses voix obscures n’ont résonnés en moi que lors de ce rêve terrible. Mais… je ne sais pas s’il peut ou non m’atteindre, et s’il souhaite le faire. Je vous mets juste en garde, Angharad. Je ne sais pas ce qu’il peut advenir de nous… Nous devrions peut-être nous hâter de rejoindre les autres… Rester à deux n’est sans doute plus la bonne solution… Pour notre sécurité à tous. Et que dire de Raek, qui est resté seul ? Allons, Angharad… »

Il abandonne lui aussi sa tâche après avoir vérifié la solidité de la seconde grille, et se rend à l’entrée de la pièce, t’attendant près du tunnel…


Erfandir et Jena.

Jena tente de te retenir dans ta folle entreprise, mais manque son coup, soufflant simplement dans ton dos…

« Folie ! »

Elle ne peut donc pas t’empêcher de te diriger vers tes ennemis… Bien vite, tu perçois leurs ombres. Ils sont à peu près une dizaine, à première vue, et se dirigent tout droit dans ta direction… Ta direction à toi seul, puisque tu remarques que Jena ne t’a pas suivi dans ton espionnage, sans doute dans la dernière alcôve, encore, attendant que la menace passe… évidemment avec tout ce monde, tu te fais vite repérer… Même en te dissimulant du mieux que tu peux. Aussitôt qu’un des être tentaculaire a porté le regard vers toi, il couine étrangement et ses compagnons regardent tous dans ta direction, s’avançant vers toi. Bientôt, ils t’entourent de toutes parts, t’empêchant tout mouvement… Ils ne paraissent pourtant pas belliqueux, tout juste curieux… Et ils couinent tous entre eux dans un langage baragouineur incompréhensible à tes oreilles…

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