Aux paroles de Madoka, Glenor abaisse son marteau, l’air renfrogné, bien vite suivi de Pragatt’, qui inspecte la pièce de son œil unique, ostensiblement déçu du manque d’apparat de la citadelle, pour l’instant… Raek a toujours son arc bandé, et ce même lorsqu’Antariasi intervient à son tour, bien que les paroles du serviteur des dieux noirs semblent la toucher. Ainsi, lorsqu’il s’approche des portes, elle le suit en contournant l’équipage pirate, tout en les pointant toujours de son arc, au cas où l’un d’entre eux tenterait quelque chose.

Seul Raek et Leena restent face à face, exprimant des volutes de leur magie respective : eau contre foudre, des éléments opposés, qui se toisent d’un air de défi, attendant patiemment que ce soit l’autre qui baisse les armes, ou lance une attaque… Un léger tourbillon bleuté tournoie entre les deux mains de Leena, inlassablement, alors que de fins éclairs parcourent toujours la paume de Raek… Un lien étrange semble se créer entre eux deux, aux portes de l’antre maudite du Marionnettiste… Car intérieurement, vous le sentez, il n’est plus très loin…

C’est dans ce silence pesant qu’Antariasi ouvre la porte, qui pivote dans un grincement sinistre, dévoilant La Salle d’Esprit…

[Vous ne serez considérés comme présents dans la salle d’esprit que lorsque vous y aurez posté votre entrée. Tout ce qui se dit avant dans cette salle n’est pas audible par vous. (donc tout ce qui s’est dit avant votre post es inconnu de votre personnage.) Vous pouvez continuer à poster ici, ou dans la Salle d’Esprit, selon votre bon vouloir, et les actes de vos personnages…]

La colère et la morosité semblait être dans l’air du temps, ou plutôt dans l’eau corrompue devrais-je dire, et aucun de nous deux ne paraissait vouloir les combattre en cette heure où le Marionnettiste reprenait du service pour continuer de se jouer de nous. Aussi, dans un silence pesant soulignant son désaccord vis-à-vis de mon idée, il se rendit auprès de la seule grille qui menait à notre ennemi et, je l’espérais, vers la fin de ce périple insensé dans lequel je m’étais engagée par mégarde. En tous cas, de manière plus immédiate, il nous conduirait certainement hors de ce labyrinthe nauséabond et cette pensée me remontait légèrement le moral. Je continuais donc mon chemin vers la première salle, celle où nous nous étions tous séparés en petits groupes, ne m’arrêtant que pour acquiescer d’un hochement de tête aux paroles du marin blond avant de m’engouffrer dans le tunnel.

Ne plus être soumise à l’aspiration du courant créé par le tournoiement des pales fut d’un grand soulagement pour mes muscles et me permit de descendre dans la canalisation d’un pas bien plus alerte et rapide. Cependant, quand je parvins non loin de la salle où devrait attendre Raek, le souvenir de la folie du capitaine me poussa à ralentir prudemment pour tenter de voir sans être vu ce qui se passait devant moi, chose malheureusement rendue impossible sans que je ne fusse également à découvert à cause de la pente descendante. Si jamais des personnes malintentionnées attendaient réellement le retour du reste des aventuriers de l’Aigle des Océans, j’étais en train de me jeter dans la gueule du loup. Je commençais à regretter d’avoir suivi mon impulsion mais je ne pouvais pas les laisser en arrière sans plus me préoccuper d’eux, je me devais d’aller les chercher pour les mener vers la voie indiquée par notre tourmenteur. Le cœur battant et tous les sens en éveil, j’écoutai pendant quelques instants les bruits en provenance de la première salle… Rien, aucun son ne me parvenait. D’un pas rapide et prête soit me défendre, soit à m’enfuir, je m’avançai pour parvenir là où aurait dû se trouver au moins un des nôtres et me retrouvai dans un espace vide, il n’y avait pas âme qui vive et encore moins d’indications sur ce qu’était devenu l’électromancien. Je fis un rapide tour à la recherche d’un quelconque indice de nos compagnons, passant plus de temps auprès des tunnels partant de chaque côté mais, quelques fussent les évènements qui s’étaient déroulés ici, l’immonde impression de stagnation avait repris ses droits et effacé la moindre trace de passage, les détritus avaient repris leur nage amorphe et négligente.

(Pauvre folle… !)

Je lâchai un petit rire sans joie, complètement désabusée. Tout ce que j’avais sous mes yeux tendait à souligner la faiblesse de la cohésion de notre groupe, je me demandais même si elle avait jamais existé. Il paraissait évident que chacun avait suivi sa route, de là, il semblait assez facile de penser qu’aucun d’entre eux ne s’était soucié de ce qu’il adviendrait des autres. Bien sûr, il n’était pas à exclure qu’ils aient eu également un message de la part du Marionnettiste, c’était même plus que probable, et nous nous retrouvions tous séparés, et ainsi bien plus faibles, pour aller l’affronter. Déçue et encore plus irritée par la découverte de l’absence de tous nos autres compagnons de galère, je remontais le tunnel aussi vivement que me le permettais la résistance de l’eau. Il ne restait plus qu’à espérer que chacun de nous arrivions tous au même endroit et à peu près au même moment si nous voulions avoir une infime chance de réussir à nous en sortir en un seul morceau.

Angharad :

Tu remontes rapidement le tunnel que tu viens d’emprunter, sans aucun problème mis à part la crasse ambiante, et tu arrives dans la pièce où la jambe de Jerth repose encore dans un nuage de plus en plus épars de son sang. Logan a terminé de soulever la grille, mais contrairement à ce qu’il avait initialement annoncé, il n’est pas parti, et semble t’attendre. Lorsqu’il te voit, son attitude se détend un peu, et il annonce :

« Angharad, te voilà… Tu es seule, je vois… »

Il marque une pause devant cette sombre constatation, sans qu’il semble se rendre compte qu’il te tutoie désormais…

« Viens, ne restons pas ici. »

Il t’attend près de la grille ouverte qui mène sur un couloir vertical, cylindre large d’un mètre et demi dirigé droit vers les hauteurs de votre position. Après quelques mètres de montée, il débouche sur une grille de métal rouillé, qui mène elle-même à une salle qui, comble de l’étrangeté, ne semble pas inondée, l’air y étant présent. Tu ne perçois rien d’autre de la pièce que son plafond blanchâtre, éclairé d’un halo bleuté, tant que la grille reste fermée.

Ils avaient pour la plupart accepté de baisser leur arme, et je constatais avec une certaine gêne la mauvaise humeur de Glenor. Je ne m'étais octroyé que quelques secondes pour décider ou non d'agir en pirate ou raisonnablement ; et le manque de contenance de la part du nain ne faisait que tester les limites de ma raison. La décision était la bonne, nous n'aurions rien gagné à risquer le combat … mais le spectacle navrant de nos ennemis ne m'aidait pas à garder une attitude un tant soit peu modérée. Entre l'antipathie naturelle envers ce mage, la candeur de la rouquine qui semblait autant être à sa place ici qu'un ménestrel dans les cales puante d'un navire abattoir ; et le rire du maigrelet qui me rappelait le fou du navire Tulorain … j'étais comme partagée entre laisser mon corps accéder à son besoin de liberté et mon esprit qui restait inéluctablement concentré sur l'être derrière toute cette histoire qui durait depuis trop longtemps à mon goût.
Trop longtemps enfermée sous ce masque de survie, trop longtemps ballotée au gré des volontés de mon ennemi, trop longtemps en compagnie des mêmes personnes. Le temps s'était comme arrêté depuis que mes yeux s'étaient posés sur les lignes du journal du capitaine Khamsin, et chaque minute qui n'était pas une avancée vers lui m'était un supplice. Mon sang bouillait d'envie d'être enfin face à l'un de ceux qui représentait le plus intime de mes ennemis, le serpent qui rongeait l'épanouissement de mon peuple depuis trop longtemps était sur le point de perdre une tête … et ce ne pouvait être un hasard si mon destin m'avait finalement amené jusqu'ici.

Mais toute cette rigueur ne pouvait être éternellement éprouvée par des rencontres infructueuses sans me faire perdre le contrôle. Et l'idée de nous laisser aller à une frénésie meurtrière afin de transformer tout ce tas d'étrangers en pulpe était comme un met de choix qu'on passait sous le nez d'un affamé.

Le maigrichon et la princesse optèrent pour l'une des deux portes, la seule visiblement à posséder une poignée et peu importait pour le moment où cela les menait. Deux groupes, deux portes, et en me plaçant un instant dans la peau d'un pirate, entre une porte qui invite à entrer et une dont on a cherché à interdire l'accès. Laquelle aurait était leur premier choix ?

Gardant un œil sur le couple mal assorti, je parcourus les quelques mètres qui me séparait de la porte condamnée. C'était une porte double mais nulle serrure ou espace ne me permettait de voir de l'autre coté, et le manque de rebords sur les cotés me laissait penser qu'elle s'ouvrait plutôt en poussant de l'autre coté, ou en s'écartant mais elle était trop bien scellé sur les cotés pour cela.
Quel genre d'idiot pouvait créer une porte ne pouvant s'ouvrir que d'un coté … à part pour enfermer quelqu'un, mais dans ce cas que viendrait faire une deuxième porte de sortie ?

- Psst ! J'attirais l'attention du capitaine et du nain. Pour m'excuser de vous avoir empêché d'occire ces charmantes personnes, je vous propose de trouver un moyen d'ouvrir ce que visiblement, notre hôte ne voudrait pas qu'on ouvre.

L'interstice était très fin au milieu de la porte, trop fin sans doute pour pouvoir y passer la lame de mon tanto, et c'était surement pour au mieux me rendre compte que j'étais incapable de la faire bouger, et encore moins de découper le métal qui servirait à bloquer la porte.

Le capitaine et moi, on va se servir de la grille de l'égout comme bélier, et vous Glenor de votre marteau.

Et ce fut seulement en allant chercher la grille que je remarquais la scène entre les deux mages, chacun y allant de sa petite démonstration de talent et de pouvoir. Ces deux là devraient à mon humble avis soit s'entretuer, soit se marier mais rester ainsi ne faisait que les rendre plus inutiles et louches encore qu'avant.
Je n'en fis cependant pas la remarque et me contentais de jeter un coup d'œil sur eux de temps à autre pendant que nous œuvrions à percer le secret d'une porte close alors que le premier groupe d'étranger devait avoir maintenant quitté la pièce pour de bon.

Madoka :

Pendant ton échange avec le capitaine et le nain, Leena s’est parée d’un sourire mesquin à l’attention du mage d’éclair qui se replie vers la Salle d’Esprit sans demander son reste. Mais elle n’est tout de même pas la première à réagir à tes propos. Le capitaine Pragatt’ est plus prompt, pour le coup :

« Ecoute ma p’tite… T’es un bon élément, mais faut pas exagérer. Tout indique que le trésor se trouve dans la pièce que ce type en noir a ouverte, alors je vois pas pourquoi se casser l’dos à ouvrir cette porte qui ne doit pas l’être. »

Comme pour confirmer les paroles du maître d’équipage des pirates, Glenor hoche la tête sentencieusement avant d’ajouter :

« En plus, vu le type de métal utilisé, tout ce qu’on arriverait à faire c’est la cabosser, pas la défoncer. Surtout qu’elle a l’air de s’ouvrir dans notre sens, comme si toutes les portes convergeaient vers cette pièce, là-bas… »

Il désigne la porte qu’Antariasi vient d’ouvrir, et où Leena suit déjà le groupe rescapé de l’Aigle des Océans.

… trop longtemps en compagnie d'autres personnes. Ces mots, partis d'une réflexion anodine, ne cessaient d'accroître mon malaise. Ce qui n'était qu'au départ une obligation, une nécessité pour échapper à un futur peu reluisant c'était tour à tour transformé en aventure épique où le monde autour de moi devenait violent, sanglant et délicieusement attrayant ; avant de passer par une longue et triste carrière de meneur malgré moi, où chacun de mes compagnons se transformait en lugubre suiveur ou colérique brailleur. Où étaient passées les plans de conquête, les caractères forts qui s'élevaient … nous devenions petit à petit des petits chiots tout juste bon à grogner sur l'os qu'on nous jetait ; tout juste bon à courir après une sirène à cause d'une offense sans envergure.
Et pour au final, devenir quoi ? Le jouet dangereux d'une force maléfique, un jouet à qui on dicte qui sera ton ennemi et qui ne le sera pas … alors que le hasard était seul décideur des équipes au départ. Devais-je me contenter de tuer aveuglément deux idiots dans un égout parce qu'un fou nous s'était infiltré dans nos têtes pour y semer des traîtres et des peurs injustifiées ?

Tout en moi n'était pourtant fait que pour obéir, observer et agir … un pion agile et sans remord qui œuvre pour un maître unique, un outil parfait qui n'avait comme dessein que d'être fonctionnel. Mais à la seule différence de ce que l'autre voulait faire de nous : je choisis qui je sers et non l'inverse.
Les faiblesses de Pragatt' depuis notre échouage n'avaient eu comme conséquences que de m'ouvrir à ce genre de réflexion indigne de moi. N'était-il plus qu'une marionnette qui avait remplacé la force mentale du type en noir par la présence d'une fille, qui n'aurait même pas eu le grade de mousse en temps normal que son navire ? Allais-je devoir partir en leur tournant le dos et continuer seule ? C'était cependant la seule suite à cette phrase : trop longtemps en compagnie des mêmes

Jusqu'à cette seconde …

« Ecoute ma p’tite… T’es un bon élément, mais faut pas exagérer

Et je ne pourrais dire quels étaient les mots suivants ou ceux encore plus flous de Glenor. Le ton manquait de fureur mais il était bon de les revoir reprendre leur place.

(Enfin, ce n'est pas trop tôt ! Rana merci de m'avoir enseigné la patience … mais il leur en faut beaucoup pour se rendre compte de leur statut. J'aurais honte d'avoir eu besoin qu'une gamine passe son temps à dicter mes actes avant d'enfin donner de la voix. )

Pendant une seconde, j'oubliais l'absence du masque et souriais de toutes mes dents tandis que ma raison me dictait que ce n'était pas là une réaction attendue et encore moins si elle n'était plus cachée par un visage diabolique et cornu. Mais qu'importe.
Sans un mot et nantie d'un rictus sans doute aussi sadique et venimeux que mon regard, je m'engageais à la suite de Leena à travers la porte ; mettant je l'espérais un terme à toute pensées irrationnelles. Je me débarrassais en chemin de ma longue veste devenue lourde et puante après la traversée des égouts, et accrochai mon sac en bandoulière au dessus de mon veston.

- Ça redevient enfin intéressant, marmonnais-je plus ou moins pour moi-même.

De retour dans la salle où tournait inlassablement la turbine, je m’attendais à n’y trouver que l’immonde et sanglant tableau rappelant, telle une stèle commémorative, la disparition tragique du capitaine kendran. Bref une salle vide, certes, mais avec une voie de sortie que j’espérais dégagée. Cependant contre toute attente, je vis que Logan était encore là, devant la grille largement ouverte, et semblait guetter mon retour contrairement à ce qu’il m’avait dit. Et très sincèrement, je me sentais soulagée de ne pas avoir été abandonnée dans cet enfer sous-marin.

« Aucune trace des autres… Pas même de Raek… » lui confirmai-je en écartant plus brusquement que nécessaire une mèche de cheveux plaquée contre mon masque.

Sur cette évidence amère et en réponse à l’invitation à continuer du marin blond, je longeai de nouveau prudemment les murs pour le rejoindre devant le passage qui nous mènerait vers l’être sombre infâme. Enfin parvenue à l’issue tant recherchée, je me penchai en avant pour m’y engouffrer avant de me retrouver désorientée à cause du mur qui s’élevait face à moi. Je n’avais pas pris la peine de faire attention tandis que je partais une fois de plus la tête la première, l’esprit ailleurs, rempli de questions quant à la suite, et confiante dans le fait que mon compagnon s’était déjà assuré que ce passage était sans danger immédiat. Aussi, après un rapide coup d’œil au-dessus de mon épaule en direction de Logan, je levai la tête vers la seule solution qui me restait et découvris une canalisation verticale s’élevant tout droit vers un espace qui semblait exempt de toute matière en décomposition à en juger par la clarté lumineuse qui en descendait.

« Il vaudrait mieux y aller chacun son tour… Je vais voir ce qu’il y a en haut. »

Un peu maladroitement à cause de mon bâton, je me glissai dans la canalisation avant de commencer à gravir les quelques mètres qui me séparaient de cette lumière si tentante dans sa pureté apparente. Malheureusement, je déchantai très rapidement en m’apercevant qu’une autre grille condamnait l’accès à la salle suivante. Maugréant assez fort contre ceux qui avaient eu l’idée d’installer ces fichues barrières à tout bout de champ, je continuai malgré tout mon ascension pour aller inspecter ce nouvel obstacle. La mauvaise humeur aidant et le regard principalement fixé sur la grille dans un premier temps, je ne remarquai pas tout de suite le changement radical qui nous attendait. Cependant, plus je m’approchais, plus l’évidence s’imposait à moi : l’eau était effectivement de plus en plus claire mais surtout, la prochaine salle nous permettrait de quitter cet environnement si féérique et pesant que pouvait être le milieu marin. Et comme pour m’assurer que mes yeux ne me trompaient pas, je tendis la main pour crever la surface et toucher l'intangible du bout des doigts, je retrouvais mon élément.

« Par quel miracle … ? »

La folie que représentait ce non-sens au fin fond des océans me pétrifia de peur. Pour ce que j’en savais, nous devions retourner combattre le Marionnettiste alors qu’il n’avait eu aucun mal à nous malmener sur le navire de guerre kendran et qu’il détenait assez de puissance pour réaliser un tel prodige. Dans un réflexe, je m’étais agrippée au dernier obstacle qui m’empêchait de rejoindre cet espace libre et plus naturel pour moi, même si sa présence dans le domaine de Moura était absolument irrationnelle.

« Logan… C’est proprement incroyable !… Et nous sommes vraiment des fous. »

Bien consciente que nous ne pouvions pas rester indéfiniment en cet endroit, je retournai à nos moutons et notai alors que la grille était rongée par la rouille, bien plus que la première qui avait entravé le passage à l’équipée de l’Aigle des Océans, mais encore assez solide pour résister à la pression que j'exerçais en me servant de mon bâton comme levier.

« Je ne peux rien voir de plus que le plafond… Et il y a une autre grille rouillée sur le chemin. J’ai bien peur d’avoir encore besoin d’aide. »

Aussitôt dit, aussitôt fait : à peine ta demande d’aide formulée, Logan arrive en trombe pour donner un puissant coup d’épaule dans la grille, la délogeant de son axe, et la faisant voler dans la salle à l’air libre. Sans attendre, il se hisse dehors et après avoir arraché son masque, se baisse vers le tunnel d’égout dans lequel tu te trouves toujours pour t’aider à te hisser dehors.

La pièce où vous vous trouvez désormais est très petite, et ne comporte qu’une grande double porte en métal, ouverte sur une salle immense. Il ne fait aucun doute que c’est la seule voie à suivre, et sans un mot, Logan te prend la main et t’entraîne vers celle-ci, vous faisant à votre tour pénétrer dans la Salle d’Esprit…

« Nous ne pouvons plus reculer, désormais… »

[HRP : pour des raisons de commodité évidentes, je te considère dès à présent comme entrée dans la salle d’Esprit, avec les autres. Exceptionnellement, donc, tu pourras entendre le discours du Marionnettiste dès ma prochaine màj de la Salle d’Esprit, et ainsi l’intégrer dans ton RP d’entrée dans cette salle immense.]