L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Ven 9 Oct 2009 22:47 
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Aucun signe de leur part … j'avais finis par en faire une habitude, et finalement je ne m'en plaignais pas vraiment. Nous n'étions déjà plus très nombreux et si on passait notre temps en discussions ou querelles d'opinions nous serions encore en train de tergiverser sur le couloir gauche ou droite … ou pire, nous pourrions être royalement épinglés chacun à un mat du bateau, des sirènes nous grignotant morceaux par morceaux.
Mais non, ils étaient restés derrière moi, aussi silencieux et dociles que des soldats muets, ou des animaux de cirque … et bien que très utile à notre discrétion je trouvais cela d'un formidable ennui. Comment des hommes comme Keyoke pouvaient vivre ainsi, entourés de gens aussi dociles et peu enclin à perturber ses plans, mais lui m'avait moi, son loyal pantin farfelu et perturbé.

Qui aurait pu croire que ce vieux ronchon finisse par devenir mon point central de souvenir, et que je puisse trouver une trace de manque en pensant à lui.
( Allez, c'est juste le seul être assez stable qui rivalise avec le folie de cette aventure !)

D'ailleurs, en parlant de folie et d'aventure … les deux arrivants ne tardèrent pas animer le sombre tunnel face à moi. L'entrain de l'homme devait d'ailleurs être tel qu'il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte qu'un des leurs gisait à terre. Sa phrase resterait à jamais coincée dans sa gorge, mais si j'avais à parier sur un chemin à prendre, je choisirais le sien. Aucun être ayant vécu ailleurs que dans ce cloaque suintant ne peut entamer une phrase avec ne serait-ce qu'une once d'enthousiasme sans avoir au pire décidé de faire demi-tour, au mieux trouvé le moyen d'avancer.

Et c'était bien là ce que je comptais faire. Assez de compromis, assez de temps perdu à discuter ou faire prisonniers … on avance et on rejoint le seul être qui mériterait de passer le reste de sa vie à se nourrir de ce qui sortait de plus infâme de ces égouts. Ceux qui s'écarteront de notre chemin pourront remercier leur lucidité pour leur survie, les autres ne seront qu'une perte bénéfique pour l'évolution de leur espèce respective.
Mais à peine avais-je bougé mon pied d'appui, que Leena s'approcha de moi, la main en avant pour me retenir, à m'intimer le silence.
(V'là autre chose !!)

Les autres ne bougèrent pas d'un pouce, ni pressés d'avancer ou de montrer un quelconque désaccord avec la demande de silence de Leena.
Fort bien … je lui donnais quelques minutes, le temps d'en apprendre un peu plus que leur groupe et leur situation et de trouver de quoi les embarrasser. La demoiselle voulait du silence … à défaut de lui en offrir à vie, j'allais lui donner une occasion de préférer son ancien rôle de combattante.

A quelques mètre devant moi, l'homme ou en tout cas ce que je prenais pour l'instant comme tel, se levait tant bien que mal, refusant l'aide de celui en noir ; et il ne lui fallut qu'une question posée pour lui accorder mon antipathie le plus totale. Ses mots, son ton et son attitude me donnait envie de les libérer de cet idiot tout juste bon à se faire assommer par un gros tas, et de l'accuser de traître pour expliquer sa situation déplorable. Je ne serais d'ailleurs pas étonnée s'il n'avait pas tour à tour incriminé tous les autres de leur navire … Comment cet être n'avait-il pas été choisi comme celui à sacrifier avec le navire ?

Mais son intervention n'était finalement pas totalement stérile, et son intérêt s'accentua avec la suite de leur discussion. Les noms importaient peu mais je notais leur nombre au fur et à mesure ainsi que leur statut, de même que les attitudes les uns envers les autres.
Le gros avait une fille, partit dans l'un des ces couloirs nauséabond avec leur guérisseur et la recherche d'un traître n'était apparemment pas passée autant en second ordre que chez nous.
Avec tous les morts que nous avions eu, peut être était-il déjà à sa place … mais la soudaine intervention de Leena n'était pas logique. Si j'osais dès maintenant émettre une hypothèse sur l'attitude de celui en noir, je dirais qu'à défaut de le considérer comme traître il ne lui faisait pas confiance, sinon pourquoi avoir délibérément chuchoté à sa compagne rousse quelques mots avant de partir. De même qu'à défaut de considérer Leena comme la traître à bord du rubis et entrer dans le jeu d'un illuminé, je me demandais si par hasard elle ne cherchait pas à éviter un triste sort à quelqu'un qu'elle aurait reconnu comme un égal … le blessé.

(Bah, on s'en fiche et ce n'est pas le bon moment pour tuer l'un des miens en prétextant la traitrise)

L'homme en noir venait de prendre la voix de gauche pour rejoindre le guérisseur et la fille du soit disant traître, et leur avait demandé d'attendre le troisième groupe avant de le rejoindre. Ce qui me paraissait bien étrange car si le gros était le traître, il ne restait peut être plus grand monde en vie à l'intérieur du boyau … mais ils le remarqueraient bien assez vite si leur restes venaient à être charriés par les courants des égouts. Mais mieux valait prévoir une situation moins avantageuse pour notre propre groupe.
De ce navire, il restait a priori huit aventuriers si on considérait que seul des duos étaient partis en repérage, mais le troisième groupe restait un mystère et je n'avais pas l'intention d'attendre pour voir débarquer une troupe entière.

Il ne me restait donc plus qu'à proposer à mes compagnons de passer à la suite de nos aventures car bien que la rouquine semblait peu affectée par l'ambiance de ce bourbier, les deux éternelles minutes passées le dos collé à je ne sais qu'elle rejet humain me donnait suffisamment la nausée pour courir le risque d'une rencontre fortuite avec une troupe de brigands armés jusqu'aux dents.

Je reculais d'un ou deux pas pour me rapprocher du petit groupe afin de pouvoir leur parler à voix basse sans être entendue.
- Le silence ça va deux minutes mais leur groupe ne sera jamais aussi petit que maintenant. On se dirige vers le tunnel de droite, avec les deux autres, au mieux vivant au pire on y traine leurs cadavres pour les cacher. On oubli la discrétion comme approche, on n'aura pas fait deux pas en dehors d'ici qu'ils nous verront, et quatre masques démoniaques armés ça réveille l'instinct défensif de n'importe qui. On a besoin d'une diversion - après une courte pause pendant laquelle je sortais mon arme aussi silencieusement que possible je repris sur un ton bien trop amusée pour qu'ils puissent une instant ne pas craindre le pire.
Ayez l'air affolés et en fuite …

J'inspirais longuement, préparant mentalement une voix à la limite du suraigu féminin en pleine crise de panique, et partis en trombe vers la sortie du premier tunnel.

- Dépêchez-vous, y'a une sortie !!! Tentais-je de crier alors que je manquais de tomber, le souffle court. Il faut s'abriter, se cacher …. Ils sont trop nombreux … vite, ces créatures sont maléfiques elles se multiplient. - Je me retournais vivement et fis un bond, surprise, en levant mon arme vers les deux aventuriers, ne cessant mon flot de paroles à la limite de l'hystérie, espérant devenir leur seul centre d'intérêt. - Vous êtes avec Lui … vous … y'en a d'autre ici - lançais-je avec terreur à mes compagnons avant de les regarder à nouveau - des masques !!! Vous êtes d'un autre bateau … vite il faut s'enfuir, faut pas s'arrêter !!
Je montrais du doigt le couloir de droite, remuant mon bras non armé comme un flamant rose qu'on aurait drogué. Mon bras armé cependant resté fermement fixé vers les deux autres, et tandis qu'une partie de moi s'amusait à jouer, l'autre se concentrait, toisant avec un flegme assassin les mouvements des deux aventuriers.

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Madoka


Dernière édition par Madoka le Dim 11 Oct 2009 17:26, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 01:15 
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Marchant silencieusement près des bêtes que j’apercevais désormais, je pensais de nouveau aux paroles de Jena. Que dis-je ? A l’insulte de la servante de Gaïa à mon encontre ! Je n’avais que faire de commentaires inutiles venant d’imbéciles attardés comme aurait pu le faire Antariasi mais elle, c’était une idole, je ne voulais surement pas la décevoir. Alors comment faire pour qu’elle puisse de nouveau reconnaître mes nombreuses qualités ? Je n’avais nullement l’intention de laisser filer cette possibilité de pénitence ! Il me fallait sa reconnaissance pour avancer, il me le fallait pour mon courage, ma fierté et mon énergie. Sans ça, je n’avancerais plus , trop déprimé par cette triste vie.

( Allez Erf, ne te décourage pas ! Elle ne le pensait surement pas !)

Malgré mes pensés réconfortantes, la paladine ne m’avait pas suivi et cela était une marque d’un manque de confiance. Mais était ce elle qui était en tort ? Il ne fallait plus avoir peur dans ces lieux, il fallait avancer et se battre pour survivre et abattre une fois pour toute ce maudit Marionnettiste. Je n’en pouvais plus d’écumer d’une rage inutile car non défoulée. Il me fallait une tête de turc et je l’avais trouvé. Maintenant, plus de raison de reculer, avancer serait mon unique but…

En parlant d’avancer, je n’en menais pas large. J’avais avancé imprudemment et désormais les animaux m’entouraient. Ils ne m’avaient pas encore repéré mais j’étais cerné de toute part. Il n’y avait plus aucune échappatoire et je ne pouvais plus qu’attendre une quelconque délivrance de ma sainte déesse. Je l’avais tant chérie. Elle me devait bien ça , sinon comment faire à travers cette nuée ardente d’ennemis cruels ?
En attendant un miracle , je n’avais plus qu’à rester tapi dans l’ombre et observer. Je parvins sans difficulté à en dénombrer une dizaine, bien trop pour en venir à bout seul et les vit avec désarroi s’occuper chacun dans une de leurs alcôves. Il s’affairait à des tâches ingrates et c’était , il faut le dire, assez drôle de les voir s’agiter autour d’outils habituellement humanoïdes qui giclaient désormais entre leurs mandibules. Un spectacle désopilant s’il en est !


( Je ne sais vraiment plus qui est le plus à plaindre. Sans doute moi, certes ! Mais ces créatures méritent tout de même un minimum de considération. Ce sont des esclaves et cela est révoltant de les voir s’acharner à un travail éreintant et mal récompensé… Je serais de leur côté, je me révolterais contre mes employeurs… Enfin … Vu leurs puissances, ça resterait compliqué ! )

Encore une fois, mal m’en pris de penser, car à peine avais je finis ma réflexion que j’entendais un couinement étrange de l’une de ces créatures. Et comble d’horreur, ce couinement était un appel de l’un des bestiaux qui m’avait repéré. Je n’espérais qu’une chose : que ce soit pour dire que la soupe était servie et non pas qu’un intrus était dans leur dortoir…

Manque de bol, c’était pour ma gueule ! Et en deux temps , trois mouvements , j’étais encadré par l’armada des tentacules en vadrouille. Rien ne me sortirait de cette mouise cette fois, je n’avais aucun moyen de fuir et ils n’allaient pas épargner l’assassin d’un bon nombre de leurs compagnons. Ma vie touchait à sa fin et c’est tristement que je fermai les yeux, résigné à mourir empaler par les piques de ces ennemis. Je n’avais plus qu’à prier ma sainte déesse.


( Gaïa, Priez pour moi ! Humble serviteur qui vient vous rejoindre dans la ferveur et l’amour ! Je n’ai rêvé qu’à épargnez des vies et à avancer dans votre voie. Vous êtes la déesse de la lumière, et vous avez été la lumière de ma vie ! SI vous en avez le pouvoir, protégez-moi de la sentence de Phaïtos !)

Mais alors que j’attendais le premier coup en silence, j’entendis divers couinements se répondre par intermittence. C’était les bruits des animaux qui semblaient tenir une conversation autour de moi. Sans doute décidait-il de la manière la plus cruelle de m’abattre… Il ne fallait pas se fier à ses appréhensions et croire en son instinct.
Mais les couinements ne cessaient nullement et , lassé d’attendre inerte ma mort, j’ouvris les yeux pour regarder le spectacle unique qui se jouait devant moi. En effet, les travailleurs discutaient entre eux mais nullement de manière belliqueuse pour savoir comment me tuer, mais plutôt curieuses de savoir ce que j’étais. Une d’elle vint même jusqu’à me tâter fébrilement de la nageoire pour savoir si j’étais une entité réelle.


( Et bah oui, je suis de chair et d’os, Duconne ! )

Malgré mes jurons intérieurs, je ne savais pas comment appréhender la rencontre avec ces choses. Elles ne semblaient pas vouloir me tuer pour l’instant. Il me fallait préserver cet avantage, du moins durant le temps nécessaire à récupérer Jena et à m’enfuir. Mais pour l’instant, je ne pouvais plus penser à elle et il fallait que je me concentre sur mes ennemis pour éviter qu’ils comprennent que j’étais l’assassin de beaucoup d’entres eux.

( Sainte Gaïa , je vous remercie de ne pas les avoir mis dans la connaissance !)

Mais trêve de paroles , il fallait agir pour me sortir de ce foutu pétrin. Et à la réflexion, la meilleure solution était encore celle de l’amitié. Je pris donc une grande inspiration avant de dire avec la plus grande douceur et avec ma voix la plus mielleuse :

« Moi … Ami … Moi … Erfandir… »

Et à la suite de ces mots, je fis un pas sur le côté pour voir leur attitude envers moi…

( Mais , s’ils comprennent ma langue, autant poser franchement mes questions …)

« Sauriez vous où il faut aller pour trouver votre maître ? »

Encore une fois, je me permis assez de geste pour tenter de mimer mes paroles !

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 16:53 
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Madoka :


Lors de l’énonciation évasive de ton plan, seul Glenor semble saisir de quoi tu parles exactement, et hoche la tête pour marquer son accord. Leena, elle, te fait face dans une attitude un peu défiante, alors que le capitaine rumine pour lui qu’il n’est pas nécessaire de créer de diversion alors qu’il n’y a que le nombre joue en votre faveur… Quoi qu’il en soit, tous semblent surpris lorsque tu t’en vas en courant, criant d’une panique feinte. Ils finissent néanmoins, bon gré mal gré, à te suivre dans ta tentative. Leena part la première, avec peu d’entrain, et le capitaine prend plaisir à dégainer son sabre d’abordage. Il claudique cependant à cause de sa jambe de bois… Les courses folles ne sont pas faites pour lui. Seul Glenor, une fois de plus, rentre dans le jeu et te suit avec avidité, feignant d’être poursuivi en jetant des regards nerveux derrière lui.

Les plus surpris, sans grand étonnement, son Aalys et Raek, l’homme habillé de blanc et l’archère vêtue de rouge. Raek sursaute et s’écarte de ton chemin, alors qu’Aalys, elle, reste sur place, dans ton chemin, tétanisée de surprise. Mais à l’arrivée de Glenor et de Leena, bien vite suivis du capitaine boiteux, elle semble se raviser, et s’exclame :

« Ah ! Nous ne sommes pas les seuls survivants ! »

Elle semble rassurée de vous voir, même si paniquée par ta déclaration d’ennemis proches… C’est alors qu’une voix glaciale résonne dans ton esprit, et, vu leur réaction, celui de toutes les personnes présentes :

« Prenez la voie de droite. Le temps vous est compté, désormais. Rejoignez-moi… »

C’est bien évidemment la même voix qui vous avait parlé en rêve, il y a de cela une bonne journée. L’archère semble terrifiée, alors que l’homme en robe blanche paraît perplexe. Glenor pousse un cri de rage, Leena demeure impassible, sous son masque, et Pragatt’ ne trouve rien de mieux à faire que jurer :

« Sacré nom d’une méduse cornue ! »

Aalys se prend la tête entre les mains et poursuit avec une voix effarée.

« La droite, la droite… Il y a une issue vers le bâtiment, nous en venons. Il faut y aller… Non ! On ne peut pas abandonner les autres ! »

Leena ne se montre pas très patiente à son égard, et l’empoigne par le col de sa main valide.

« Ferme-là ! On va aller dans ce tunnel de droite, et les autres n’auront qu’à se débrouiller ! Il n’y a plus le temps de les attendre ! »

Et elle pousse ensuite l’archère vers le couloir de droite avant de la suivre avec empressement. Glenor te jette un regard, puis suit le mouvement, suivi de Pragatt’ qui continue de jurer encore et encore. Raek, l’homme en robe blanche, reste plus posé, et semble te regarder intensément avant de déclarer d’une voix froide :

« Je vous suis… »


Erfandir :

À tes mots, les petites bestioles se regardent entre elles sans avoir l’air de comprendre un traitre mot, et cela même lorsque tu te présentes à l’aide de signes évidents…pour toi. Pour toute réponse, elles se mettent à couiner encore, entre elles pour certaines, et à ton intention pour d’autres. Mais soudain, une étrange vibration parcours l’eau de la salle de repos de ces créatures, et elles semblent soudainement prises de panique. Bien vite, elles fuient dans tous les sens, en direction de la porte de la salle des machines que Jena avait repérée, au même instant où une voix lugubre que tu ne reconnais que trop bien comme étant celle du marionnettiste, résonne dans ta tête.

« La plaque de métal du plafond vous indique la voie… Hâtez-vous, le temps joue en votre défaveur. Rejoignez-moi… »

Finalement, ta réponse ne t’es pas venue des bestioles, mais du maître en personne… Bine vite, tu perçois Jena au centre de la pièce, à une hauteur certaine, comme si elle volait… Portée par le fluide liquide emplissant les lieux, elle se dirige vers une plaque ronde et rouillée en métal…


Angharad et Logan :

Alor que Logan t’attend pour fuir dans le tunnel, une voix sombre vient peupler tes pensées :

« La grille du fond est la voie vous menant à moi… Empruntez-la, vite ! »

Tu reconnais aisément le timbre du marionnettiste, et son image s’impose presque à ton esprit. Logan se tourne vivement vers la grille en question, puis reporte son attention sur toi.

« Vous… il vous a aussi parlé ? »


Antariasi :


Tu n’as pas le temps de prendre une décision que la voix sombre du marionnettiste résonne dans ton esprit :

« Demi-tour, Antariasi. Emprunte la sortie que tu as trouvée et viens me rejoindre au plus vite. Le temps t’es compté, désormais… »

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Dim 11 Oct 2009 19:13 
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
J'ai horreur de ce tunnel puant et gluant rempli de cette boue noirâtre qui colle à ma peau et à mes vêtements. J'avance tout de même, avec beaucoup de bravoure selon moi, dans ce couloir répugnant en utilisant toute ma volonté afin de ne pas mettre ma main sur le masque dans un réflexe stupide et inutile. Je déteste tellement cette endroit désormais que je suis prêt à me faire envoyer dans un temple de Gaïa pour me faire sortir de ce damné couloir. Si un de ces temples est rempli de personnes mièvres et stupides, au moins on doit y sentir une bonne odeur d'encens dont je suis habitué et non de déchets pourris depuis longtemps.

(C'est bientôt la fin... C'est bientôt la fin...)

Tout mon esprit concentré sur ces paroles, j'avance tant bien que mal pour sauver un guérisseur si ça se trouve. Et oui! J'endure la puanteur et le contact de la boue sur ma peaux pour sauver un adolescent que je n'apprécie guère de surcroit. Mes yeux aperçoivent ce que je redoutais le plus: un embranchement. Le moral à zéro, j'examine les alentours afin de repérer les traces d'un éventuel passage des deux serviteurs de la déesse mièvre. Peine perdue dans cet univers aquatique, du moins c'est ce que je crois avant de découvrir un genre de flèche menant vers la voie de droite. Rassuré par la certaine intelligence dont on fait preuve mes compagnons, j'observe tout de même l'embranchement de gauche et grimace de dégout. Sans l'indication au sol, j'aurais surement pris la même voie que celle indiquée par facilité car elle est nettement moins sale que l'autre même si l'eau n'est pas aussi pure qu'une rivière de montagne.

« Demi-tour, Antariasi. Emprunte la sortie que tu as trouvée et viens me rejoindre au plus vite. Le temps t’es compté, désormais… »

Je sursaute et me retourne par réflexe tout en sachant au moment où je commence mon geste que je n'y verrais personne. La voix que j'ai entendue est celle du marionnettiste et si je le hais comme je n'ai jamais haï personne, j'en ai aussi peur car il est plus puissant que moi, bien plus.

Très bien espèce de chien galeux.

L'insulte est proférée à voix haute tout en sachant parfaitement que le nécromancien peut très bien l'entendre si ça se trouve. Geste de défi dérisoire qui marque bien l'impuissance de notre groupe face à cet ennemi. Sans réfléchir plus en avant, je retourne sur mes pas tout en laissant les serviteurs de Gaïa à leur sort car je me trouve plus précieux qu'eux deux. J'avance donc, plus vite qu'à l'aller car comme l'a dit le marionnettiste, mon temps est compté et la menace de l'homme en noir n'est pas à prendre à la légère.

Plus personne? Pas vraiment étonnant mais ça peut être inquiétant tout de même.

Une fois arrivé à l'embranchement où j'ai laissé Raek et Aalys, force est de constater qu'ils ne sont plus là. Comme d'habitude plusieurs possibilités peuvent être envisagées mais je ne préfère pas y penser pour le moment car le temps me manque et penser à ce qui a pu arriver à la jeune fille rousse ne ferait que m'inquiéter et me ralentir. Je m'engage donc dans la voie déjà empruntée en duo avec ma compagne des montagnes aussi vite que je le puis.

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Les dieux sombres sont tout puissants


Antariasi, serviteur des dieux sombres écrasé comme son pendant rolisitique papier.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Lun 12 Oct 2009 20:34 
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Mes paroles tombèrent dans l’oreille de sourd. Enfin non, pas vraiment, simplement les bestioles ne devaient pas maitriser la communication humanoïde… Me voilà bien avancé, couillon perdu au centre d’une armée de travailleur ! Cela de toute façon, n’aurait pu arriver qu’à moi, inconscient de mes actes en voulant allez observer ces travailleurs. Une chance encore qu’ils ne m’aient pas encore réduit en charpies. Le survivant de mon combat n’avait sans doute pas pu les prévenir et heureusement ! Cependant, ces propos ne m’avançaient guère, j’étais toujours cerné par leurs non-amicales tentacules assommantes et je ne savais absolument comment j’aurais pu communiquer avec ces choses.

Encore fallait il qu’elles prêtassent attention à moi et pour l’instant, on en était plutôt loin. En effet, les voilà qu’elles se taillaient le bout de gras entre elle délaissant ainsi tout intérêt pour ma petite personne. J’étais bien, et je le dis avec candeur, au beau milieu d’une discussion de salon de thés chez des pieuvres ouvrières au beau milieu des océans… Réjouissant, non ? Mais non, j’étais mauvaise langue car quelques une d’entre elle couinait d’une manière très affable en ma direction. Je restais tout de même l’homme qui avait squatté leur domicile pendant au moins dix minutes.


(J’aurais du faire le ménage, ils l’auraient bien pris !)

Mais alors que mes folies domestiques tourmentaient mes pensées, une sorte de vague psychique interrompit le concert de gémissements des bestioles qui se mirent en fuite, cri de frayeur à l’appui. Je ne comprenais pas bien la réaction mais je vis avec aisance que chacune d’entre elles, malgré un crapahutage désordonné, se dirigeait vers la porte qui donnait soit disant sur la salle des machines… Cette impression avait elle été le coup e clairon qui signifiait la fin d’une pause certaine ? Sans doute, je n’en savais rien. A quoi fallait t-il s’attendre désormais ? Étions-nous repérer ? Fallait-il fuir un ennemi bien plus coriace et véloce que ces bestioles ? Avait on décidé d’en finir avec notre équipé ?

« La plaque de métal du plafond vous indique la voie… Hâtez-vous, le temps joue en votre défaveur. Rejoignez-moi… »

( Evidemment , c’est toi !)

J’avais facilement reconnu la voix tant maudite de l’homme que je m’étais juré de tuer. Et voilà qu’en dépits de toute notion de prudence, il m’appelait à lui, sacrifiant l’avantage de la position… Mais serais-je de taille face à cet inconnu indestructible ? Il avait tout dirigé d’une main de fer depuis le départ et il n’avait eu aucun mal à nous repérer et à nous guider dans les bas-fonds de cette satanée citadelle. L’avenir semblait compromis, mais je ne voulais pas abandonné tout espoir de mettre fin à la vie de cet être qui avait causé tant de mort et qui avait semé la désolation dans mon cœur et mon corps.

Il fallait que je trouve les armes pour abattre cet homme et que chacune des parcelles de mon corps ne soit tourner que vers un seul but, quitte à y laisser ma vie, assassiner ce tueur. Dans ma main, Ferveur vibrait aux paroles du nécromant et je sentais qu’elle serait primordiale lors du dénouement final, lorsque je devrais faire tomber le règne de la terreur et de la mort. Mais qu’elle serait son rôle ? Bien plus que celui d’une lame assassine, j’en étais intimement persuadé.


( Tu va voir Marionnettiste, m’appeler à toi aura été ta plus grosse erreur. La mort est en chemin !)

Et sur ce, je prends une grande impulsion et bondit à travers l’eau liquide pour monter au plafond de cet étrange dortoir. Je ne serais pas fâché de le quitter indemne ! De l’autre côté, je pouvais voir Jena qui grimpait elle aussi en direction du centre de la pièce. Nous nagions tout deux dans un bal frénétiques d’idylliques mouvements emplis de grâce et de volupté, caressant avec douceur la fluidité aberrante de l’eau cristalline que nous traversions. Je commençais à m’habituer à vivre dans l’eau, et ce n’était pas si désagréable, à l’exception de ces masques, évidemment !

Enfin bref, trêve de pensées, Nageons ! Et une , et deux , Et trois coulées de brasses pour atteindre cet inaccessible plafond. Je devinais à présent la trappe dont le nécromant, sadique accompli, avait fait mention. Et sa vision me fit redoubler d’effort, impatient d’en découdre, j’attendais depuis longtemps cette vengeance. Darek, Torald, les marins, trop de morts que j’avais dû accepter en pliant l’échine, et cette fois, je ne voulais plus reculer, je voulais faire face et me battre pour l’amour de ma déesse, pour l’amour de mes convictions.


( Amis défunts, aidez moi dans mon entreprise ! A nous tous, nous vaincrons, il ne peut en être autrement ! )

Et alors que ma motivation se renforçait sans cesse, j’atteignais enfin, quelques secondes avec ma splendide partenaire, la plaque tant attendue. Avec un sourire, j’osais même décocher une petite pique à Jena, fort de ma confiance et de ma détermination :

« Alors, vous voyez ! Toujours en vie, Toujours fringant ! Le fou est encore prêt à remonter en selle ! »

Esquivant une éventuelle tape amicale de ma compagne rigide, je m’approchais du mécanisme de trappe. Il semblait simple et seul, j’aurais pu l’ouvrir. Je m’y attelais donc tout en disant à Jena, cette fois de manière beaucoup plus sérieuse et concentré, affichant ma volonté sans faille :

« Allons y , il n’y a plus de temps à perdre ! Ouvrons et avançons ! »

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Jeu 15 Oct 2009 18:30 
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Pendant quelques secondes il n'y avait plus d'océan, il n'y avait plus de tension, plus de sirènes, de monstre, de citadelle sous-marine ou de fou marionnettiste … il ne restait plus que la chasse et la ruse, plus que les prémisses d'un futur écrit par personne, le soupçon d'intrigue, la douce mélodie de l'inconnu où chacun pouvait devenir l'instrument de la fin de l'autre. Le danger de la perte de contrôle … tout cela à cause de l'ennui, de l'oisiveté d'une poupée trop longtemps laissée sans chaines. Pendant quelques secondes, nos actions ne seraient plus les simples réponses à un pouvoir invisible, mais seulement de nos instincts de survie, nos reflexes en réponse à des envies aussi subites qu'irréfléchies …
Et en l'occurrence, j'avais pris cette décision, j'étais cette poupée marionnette qui n'avait voulu jouer que son propre jeu … pendant à peine assez de seconde pour se sentir enfin en dehors de tout, à peine le temps de se dire que la scène pourrait se passer n'importe où ailleurs que dans cette rivière d'excréments, à faire les cents volontés d'un fou.

Quand soudain … « Prenez la voie de droite. Le temps vous est compté, désormais. Rejoignez-moi… »

Lui n'était pas cet inconnu qui transcendait les sens en attentes d'une action de l'adversaire, il n'était que celui qui, se prenant pour un dieu, placer des êtres vivants et pensants au même niveau que des pierres sur un plateau de bois, s'imaginant pouvoir aussi contrôler et présager leur réactions.
Mais qui étais-je pour penser pouvoir changer les règles, qu'étais-je pour espérer contrôler mes gestes et me livrer à ce genre de comédie. Pourquoi, malgré la peur qui tordaient mes entrailles, mon attitude ne s'en reflétait-elle pas. Aucune terreur à l'image de celle-ci ou de colère arrogante orchestrée par des jurons … pourquoi n'étais-je qu'un morceau de chair à qui l'on n'a fait qu'enlever une opportunité.

Je m'étais coupée des autres, cherchant au plus profond de moi la force de ne pas flancher, de ne pas perdre la tête face à tant d'impuissance. Il nous voyait tressaillir, grogner, hurler de rage et il s'en nourrissait sans doute autant que je me délectais jadis du semblant de pouvoir que j'avais sur mes proies.

Je ne suis plus qu'un chien meurtri, abandonné à une vie d'ordres, d'autorité malsaine aux règles imparfaites ; rongé par la frustration, sentiment inconnu et incompatible dans une âme de soumission. Mes crocs dociles se nourrissent d'une folie qui t'es invisible, toi, le grand maître inconscient.
Et comme un chien fou, j'attends patiemment le moment où mes crocs gouteront le sang du souverain, me délivrant de cette vie trompeuse de déraison. Ordonnes, j'obéirais, hurle et je te craindrais en apparence pendant que mon sang bouillonne de sauvagerie, joues avec ton pouvoir et imagines-toi aussi puissant que ta chienne matriarcale … ta chute n'en sera que plus longue. Les chiots arrivent pour déchiqueter la première des têtes du serpent …

« La droite, la droite… … je m'accrochais soudain à sa voix pour retourner à cette réalité de mensonge et de danger.

Je me remémorais les derniers instants, revenant à une activité de simple observation qui trompait tant bien que mal l'étincelle de peur qui ne demandait qu'à me consumer. J'étais restée finalement très silencieuse depuis l'écho du marionnettiste … tout comme Leena et l'homme en blanc. Mais j'eus du mal à imaginer ces deux là cherchant en eux la force de ne pas perdre pied.

Mais le temps n'était pas aux questions, il fallait obéir, et Leena ne s'encombra pas de formule de politesse pour faire avancer la seule ici qui s'inquiéter du sort de ces camarades. Je remarquais à peine le coup d'œil de Glenor et lui répondis d'un haussement d'épaule en montrant le couloir d'un geste de la tête.
L'homme en blanc cependant resta immobile, son masque braqué vers moi tout comme, je n'en doutais pas, son regard.

« Je vous suis… »

J'étouffais un ricanement à l'idée de garder dans mon dos un être qui n'inspirait même pas la confiance de ses coéquipiers. Je sentis mon arme au creux de ma main, se rappelant à moi au bon moment … peut être était-il mage mais je n'avais guère l'intention de le laisser se concentrer suffisamment pour ne serait-ce que se souvenir du nom du sort à m'envoyer.
Je levais mon arme à mi-chemin entre le couloir à suivre et son visage et répondit d'une voix plus cinglante encore, tranchant radicalement avec le ton hystérique et inexpérimenté lors de notre apparition.

- JE ferme la marche.

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MessagePosté: Ven 16 Oct 2009 12:18 
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Madoka :

Tu sens le regard de l’homme en blanc darder derrière son masque, et lorsque tu le menaces de ton arme, l’eau tout autours devenir légèrement électrisée alors qu’un ou deux arcs électriques filtrent de ses doigts. La tension est à son comble lorsqu’il finit par annoncer d’une voix sombre :

« Bien… »

Et rien de plus. L’atmosphère se calme, l’électricité disparait aussi vite qu’elle est venue, et il s’engage dans la voie de droite à la suite des autres. Vous vous retrouvez bientôt tous devant ce qu’Aalys a appelé une sortie : une grille ronde perçant le plafond du tunnel juste avant que celui-ci ne termine en cul-de-sac. À travers les barreaux de celle-ci, vous pouvez voir une pièce entièrement vide, mais, aussi surprenant que cela puisse être, à l’air libre, et non plus dans l’eau.

Chacun se toise derrière son masque, sans doute pour chercher qui sera celui qui le premier passera le pas de la grille, et c’est finalement Glenor, le nain à barbe blanche, qui donne un coup de son solide marteau de combat pour déloger la grille de son emplacement. Celle-ci ne résiste pas au choc et s’ouvre, malgré la rouille, expulsée dans la pièce du dessus. Même s’il est le premier à faire quelque chose, c’est Leena qui sort la première des égouts puants, suivie de la tremblante Aalys la Rousse. Glenor suit à son tour, et quand Pragatt’ veut monter à son tour, il se retourne suspicieusement vers l’arrière du groupe.

Un homme en noir approche. Aussitôt, Raek intervient d’un ton neutre, levant simplement la main :

« Il est avec nous… »


Antariasi :

Lancé dans le tunnel que tu connais déjà, tu as vite fait de rattraper tes prédécesseurs : mais étonnamment, ils semblent accompagnés. Ainsi, près de Raek et Aalys se trouve toute une troupe de marins munis de masques diaboliques : un nain, deux humaines et un homme à jambe de bois et avec un crochet. Le nain, une des humaines et Aalys sont déjà montés quand tu arrives, et quand le regard soupçonneux de l’homme estropié se pose sur toi, Raek intervient, neutre, levant simplement la main :

« Il est avec nous… »




Erfandir :

Jena semble darder un regard sévère vers toi lorsque tu la rejoins, fier de ta témérité suicidaire heureusement sans implication sur ta personne. Alors que tu t’échines à essayer d’ouvrir la trappe en métal rouillé avec quelques difficultés (elle ne doit certainement pas servir souvent), elle réplique d’un ton agacé :

« Toujours en vie, comme vous auriez pu vous retrouver mort ou agonisant si ces créatures s’étaient avérées hostiles. Il n’y a que de votre chance dont vous pouvez vous gausser. »

Cela dit, elle donne un puissant coup de sa lance croisée dans l’interstice de la trappe, et celle-ci cède enfin sous vos efforts conjugués. Elle se précipite alors hors de la salle de repos de ces étranges créatures, pour se retrouver dans une pièce totalement vide, si ce n’est votre trappe, ouverte, ainsi qu’une autre trappe, fermée de l’intérieur, et une grande porte scellée. Mais le plus surprenant est que cette pièce dénuée d’ornements, et éclairée par une curieuse lumière bleutée, est à l’air libre… Aussitôt qu’elle sen rend compte, Jena arrache le masque qui lui voile la face pour respirer à pleins poumons cet air ‘plus ou moins’ naturel.

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MessagePosté: Ven 16 Oct 2009 23:34 
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La rouille, ce n’était franchement pas ma copine. Voilà déjà deux minutes que je m’acharnais à décoller cette satanée trappe qui ne venait pas. Sans doute que son utilisation n’était pas abusive, les maîtres ne visitant sans doute que très peu le local des ouvriers. Cependant, je ne perdais pas espoir, il y avait de maigres chances que le nécromant nous ait mentis mais je ne le croyais pas. S’il ne nous avait pas encore réduits à l’état de cendre avec de tels dons, c’est qu’il avait besoin de nous. ET cette nécessité causerait sa perte, j’étais fermement décider à trouver une ouverture pour l’empêcher son plan, j’en étais presque sur, terriblement machiavélique.

De son côté, Jena venait d’arriver et ne semblait pas avoir apprécié ma plaisanterie. Elle me jeta un regard qui en disait long sur ses frayeurs et sur sa couardise. Elle était respectable, certes, mais jamais elle ne pourrait être le héraut d’un culte si grand et bienfaiteur que celui de notre sainte déesse. Il fallait oser, prendre des risques et mettre en péril sa vie pour la grandeur de Gaïa ! Jamais, même durant toute sa longue vie, elle ne pourrait supporter cette tâche. Le poids était trop grand, les épaules trop frêles. Mais bon, ce ne l’arrêta pas lorsqu’elle me rétorqua, l’air vexée :


« Toujours en vie, comme vous auriez pu vous retrouver mort ou agonisant si ces créatures s’étaient avérées hostiles. Il n’y a que de votre chance dont vous pouvez vous gausser. »

( Grosse Truie ! )

Comment osait-elle parler ainsi désormais alors qu’elle n’avait eu que le courage de se terrer dans son effroi et dans sa bassesse. Cette femme était d’une ignoble hypocrisie, et d’une vanité sans faille. Ajouté au petit air autoritaire et au sentiment d’être traité comme un être inférieur, elle commençait sérieusement à m’échauffer les oreilles la Jena. Et tandis qu’elle commençait à balayer de sa crosse la trappe, je répondis avec cynisme :



« J’ai aussi la chance de pouvoir me gausser de défendre les préceptes de Gaïa et de faire avancer les choses lorsque les personnes « compétentes » ne font pas leur devoir. »

( Et Paf, ça c’est envoyé ! )

C’est à ce moment là que la trappe décida enfin de passer aux aveux pour nous laisser découvrir une passionnante ouverture. Avant même que je ne puisse bouger, voilà que ma compagne filait déjà telle une sirène vers les hauteurs de la pièce suivante. Pour une fois, la peur d’être tuée ne la retenait pas ! Mais bon, il fallait s’habituer à ce genre de caractère… explosif !

Et sur ces bonnes paroles, en bon prêtre et disciple, je ne pus que la suivre dans cette trappe arrondie qui nous avait tant subjuguées ! Et surprise arrivé là-haut, nous arrivâmes sur une pièce d’un grand intérêt, en effet, une pièce vide. Mais d’un vide proche du néant. Tout ça pour ça ! Le marionnettiste avait quand même de franche blague… Cependant, je vis Jena fis un geste qui m’intrigua, elle retira avec fougue son masque. Ce fut à ce moment-là que je remarquai que la pièce était à l’air libre, comble des bizarreries en ces lieux reculés.


( Ces machines très importantes doivent certainement servir à ce genre de chose, créer une bulle d’air sous-marine pour permettre l’étanchéité de la citadelle… Ingénieux comme système ! )

Et alors que tout se composait dans ma tête, j’imaginais de nombreux dispositifs pour créer cette cavité gigantesque à des profondeurs insoutenables. Sans doute que dans mes hypothèses j’aurais pu rajouter que les machines servaient sans doute à préserver les murs et l’édifice du poids de la pression qu’imposait une telle ville au beau milieu des abymes.

Puis au lieu de repenser au passé, j’observai avec circonspection la salle dans lequel nous venions d’arriver. Deux éléments étaient réellement importants, il y avait une trappe et une porte. Le reste n’était que des murs de granit imberbes qui resterait imperturbables face à mes maigres assauts s’ils avaient été la source d’une échappatoire. De son côté, la trappe renvoyait vers les fonds, sans doute un second accès au dortoir, peu utile donc. Surtout que nous n’avions visiblement aucune prise pour l’ouvrir.

( Bon bah, il reste la porte… Allons voir… En tout cas, c’est agréable d’enfin pouvoir sentir ses poumons à l’air libre et de pouvoir mouvoir nos cheveux n’importe comment.)

Je m’ébouriffais gentiment tandis que j’approchais précautionneusement de la probable sortie. Cela n’allait pas être de la tarte, elle semblait scellée au mur, et nous n’avions pas les outils adéquats pour la faire craquer sous nos assauts. Cependant, il ne fallait pas baisser les bras et continuer pour enfin arriver face à ce nécromant de malheur dont je voulais tant le scalp. Je commençais donc à m’escrimer faiblement contre la porte, sans succès ! Je me tournai alors vers ma compagne, toujours en observation des lieux.

« Jena, je pense qu’à part cette porte, il n’y a pas d’autres sorties. L’autre trappe me semble plutôt inadéquate au vu des dires du nécromant. Par contre, la porte n’a pas l’air commode… Vous venez m’aider ? »

Et sur ces mots, je tentais d’arracher un pouce d’ouverture avec les mains, la crosse, Ferveur et les dents à cette diablerie nouvelle. Rien ne m’arrêterait, et surtout pas une porte !

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Terminator des cours d'écoles ! Théurgiste en formation, prêt au combat ! Près de mourir !


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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 17 Oct 2009 11:08 
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Erfandir :

Lorsque tu sors à ton tour de l’eau, et qu’elle a déjà ôté son masque, tu peux voir le regard de Jena te toiser avec colère, sans doute à cause des paroles que tu as prononcées à son égard. Pourtant, elle ne réplique pas tout de suite, te laissant continuer ton arrivée dans la salle vide. Lorsque tu lui demandes son aide pour ouvrir la porte, elle a un hoquet de ricanement surpris.

« Mon aide ? Serais-je une personne ‘compétente’, jeune guérisseur ? Peut-être est-ce là mon devoir, celui que je ne dois pas accomplir selon vos mots… »

Elle te laisse mariner une poignée de seconde avant de pousser un soupir, puis de reprendre.

« Erfandir… Cessons ce petit jeu, il ne nous mènera nulle part. Je n’approuve pas toutes vos actions, et vous n’approuvez pas certaines des miennes, voilà, c’est dit, et il est inutile de créer des tensions autour de ça… Nous n’en avons pas besoin. Allons, laissez-moi faire… »

Une nouvelle fois, armée de sa lance, elle en cale le bout de la lame dans l’interstice de la porte, et semble vouloir faire levier pour la mouvoir. Le grand panneau remue sans s’ouvrir, et elle te dit :

« Aidez-moi, poussez ! »

Lorsque tu va l’aider, il ne vous faut plus que quelques secondes d’effort avant que le panneau ne grince sinistrement avant de s’ouvrir tout bonnement sur une salle aux proportions gigantesques…


(Suite dans un nouveau sujet...)

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 17 Oct 2009 11:37 
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Ainsi Raek était finalement un magicien, et à en croire les vibrations électrique que je sentais autour de nous, sa magie devait avoir de drôle de résultats dans ce bouillon putride … je serrai mes doigts autour de mon arme et basculai discrètement mon poids sur mon pied droit. La tension et les vibrations de sa magie allaient de pair avec le picotement d'excitation qui remontait ma colonne chaque fois qu'un conflit silencieux pouvait, au moindre mouvement de l'un ou l'autre, finir en une danse dangereuse et libératrice.
Mais il fut le plus raisonnable et mit fin au duel du plus obstiné en capitulant ; laissant place à celui entre ma déception et mon soulagement.
Il me tourna le dos aussi vite que la tension avait disparut, mais il était atteint de naïveté en plus d'austérité s'il pensait garder le dernier mot pour lui. Ce fut donc d'une voie douce et suave que je pris un mesquin plaisir à lui répondre comme s'il n'y avait eu entre nous qu'un simple malentendu.

- Bien, rejoignons-les. N'y voyez pas injure si je préfère couvrir nos arrières plutôt que vous laissez prendre des risques.

Nous arrivâmes rapidement au bout du tunnel, derniers arrivants de ce groupe fortuit amassé en dessous d'une grille pour l'instant fermée. Il y avait bel et bien une sortie, il nous conduisait à lui à nouveau en nous montrant le plus court chemin, à défaut du plus sur et du plus propre. Et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir que la salle au dessus se trouvait hors de l'eau. Ne plus sentir cette masse freiner le moindre de mes mouvements, plus aucun effort supplémentaire à fournir, et enfin avoir l'impression de respirer par moi-même … et surtout quitter enfin cet égout et toutes ces immondices qui, j'en étais certaine sans oser m'en assurer, s'accrochaient à mes vêtements comme des sangsues à un morceau de chair malade.
Le bruit sourd du marteau de Glenor contre la grille me sortit de ma semi-rêverie, et une sensation de liberté retrouvée essayait d'émerger de mon esprit. Malgré l'enfermement dans cette citadelle, malgré celui qui nous contrôlait, ce vide au dessus de moi était comme la première pierre de ma propre forteresse.

L'attitude défiante de Pragatt' me ramena pour de bon dans la réalité. Quelqu'un approchait et je dus me résoudre à la perte des effets de l'artefact car l'homme était déjà visible lorsque je pris conscience du bruit qu'il faisait ... peut être était-ce simplement du à ma déconcentration, mais je doutais de pouvoir à nouveau compter sur mes sens pour me guider plus sereinement pour la suite de l'aventure.

« Il est avec nous… »

Ce type me faisait penser à un vieux précepteur, devenu aussi rigide que ses enseignements.

- Nous le savons, Raek. Répondis-je en révélant son nom pour qu'il perde, si c'était encore possible, un peu de sa contenance et redescende de son estrade. Il était parti à la recherche de Jena et Erfandir n'est-ce pas ? - je soupirais une seconde pour accentuer mon sourire et mon ton devenu plus sympathique - bon retour parmi les vôtres Antariasi. Votre amie se trouve déjà là haut, faisons de même.

Je me faufilais derrière le mage blanc et fit un signe à Pragatt' pour qu'il s'engage à travers la grille afin de le suivre. Il n'y avait rien de tel que d'imaginer leur réaction après cette petite révélation à propos de leurs noms pour égayer un tant soit peu mon esprit fourbe; et avoir faussement l'impression d'avoir le dessus sur l'étau de crainte qui se resserrait à mesure qu'on s'approchait.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 17 Oct 2009 11:42 
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Je commençais vraiment à en avoir assez de cet environnement impur, écœurant et démoralisant au possible mais surtout, mon espoir de trouver rapidement une sortie dans cette salle fondait comme neige au soleil. Toutes ces grilles se ressemblaient et paraissaient bien trop solide pour nous permettre d’y trouver une échappatoire tout en ne conduisant que plus avant dans le labyrinthe des égouts, plus profondément dans ce cloaque. Et la réponse de mon compagnon ne fut pas pour améliorer mon humeur. Lui aussi ne semblait plus avoir grande espérance et était empli de doute quant à la suite de cette funeste supercherie montée par le Marionnettiste. Mais qui ne l’aurait pas été dans ces conditions ?

« Comme chacun de nous, Logan… Qui, hormis les Dieux, peut se targuer de connaître l’avenir qui l’attend ?… Mais nous n’avons d’autre choix que de faire face. » lui répondis-je d’une voix trop faible pour qu’il pût m’entendre, surtout avec le sourd bruit des pales tournoyantes.

Après avoir vérifié la seconde ouverture de son côté et dans une attitude qui me semblait totalement désabusée, le fier marin blond s’en retourna vers le tunnel pour m’attendre alors que j’étais enfin parvenue à la dernière grille. Etait-il vraiment nécessaire de m’entêter dans cette voie ? Celle-ci aussi devait probablement être infranchissable et je faisais surement perdre du temps précieux pour porter secours à l’électromancien mais je m’attelais malgré tout, sans grande conviction et plus par acquis de conscience, à l’inspection de la dernière issue possible. J’avais à peine commencé depuis une ou deux secondes, qu’une voix glaçante et désincarnée s’incrustait dans mon esprit tandis que le visage monstrueux de notre tortionnaire s’y imposait, narquois, dominateur et insupportablement sûr de lui. Non content de se jouer de nous depuis le début, voilà qu’il nous invitait simplement à le rejoindre aussi promptement que possible, allant même jusqu’à nous indiquer le chemin menant à lui. Cette vision cauchemardesque pour moi provoqua une montée de haine pure envers cet être, sentiment bien trop proche de ce que j’avais ressenti sur le port de Kendra Kâr pour ne pas me bouleverser. Ainsi, j’étais vraiment capable d’un tel sentiment sans être sous le coup d’un envoûtement des Dieux sombres ? Tendue et les dents serrées, je me mis alors à chercher le point faible de la grille ou encore le mécanisme qui me permettrait de l’ouvrir et d’avancer pour en finir avec notre « cher ami ».

(Maudit !… Ne peux-tu pas nous laisser tranquille à la fin ?… Pourquoi devrions-nous suivre aveuglément tous tes ordres ?)
« Hum ?… Euh… Oui, Logan. Je l’ai aussi entendue. La sortie serait juste devant moi… Pourquoi n’iriez-vous pas chercher les autres pendant que j’essaie de dégager le passage ?… Ou plutôt non… Venez à ma place et essayez, s’il vous plaît. S’il faut y aller par la force, je crains de ne pas être d’une grande efficacité. J’irai au devant de nos compagnons. »


Nous n’avions plus beaucoup de temps selon notre ennemi et, une fois de plus, je voulais bien le croire mais finalement ce message avait provoqué une colère salvatrice qui m’aidait à repousser une grande partie de la détresse que je ressentais un peu trop souvent ces deux derniers jours. Ce fut donc sans vraiment attendre l’assentiment du marin blond que je retournais vers le tunnel pour aller chercher les autres aventuriers du navire kendran.

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"Ne crains pas d'avancer lentement,
Crains seulement de t'arrêter."

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Angharad Larmanya, Humaine, Magicienne Niv.9


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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 17 Oct 2009 12:52 
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[Madoka, j’attends une intervention d’Antariasi pour màj votre partie… S’il n’a pas posté demain soir, je répondrai quand même pour ne pas te léser.]


Angharad :

Logan reste silencieux à te propos. Tu le sais, il ne voit pas d’un bon œil votre séparation, votre isolement, mais ne s’y oppose pas. Suivant ton conseil, donc, il s’approche de la grille et, avant de tenter de l’ouvrir, se tourne une dernière fois vers toi.

« Angharad… Ne tarde pas. Rejoignez-moi vite, j’irai de l’avant. »

Et il se tourne vers son travail : œuvrer à ouvrir cette grille. Elle résiste à ses premier assauts, et il y met donc autant de force que nécessaire, se servant de ses lourds muscles de marin pour faire pencher la balance de son côté. Mais tu ne le vois déjà plus, de retour dans le tunnel des égouts…

Bien vite, connaissant le chemin, tu reviens à l’intersection qui, pour ta plus grande surprise, est totalement vide. Pas de trace de Jena et Erfandir, ni même d’Antariasi et Aalys. Le plus surprenant étant bien entendu la disparition de Raek, sensé tenir cette position en compagnie de Jerth. Et tu ne trouve nulle part un indice de la direction que chacun d’eux a pu prendre, ni si quiconque est revenu de son expédition d’exploration dans les deux couloirs voisins du tien… Tu es seule…

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 17 Oct 2009 13:51 
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Localisation: Derrière toi, près à t'arracher le coeur ou à te parler poliment... C'est selon.
L'avantage de connaitre déjà le chemin et d'être seul c'est que l'on peut sans problème avancer à toute vitesse en jetant juste quelques coups d'œil afin de ne pas se faire surprendre par un obstacle inattendu. Cette solitude que je devine et espère provisoire me fait rappeler avec une pointe d'amertume que si on sort vivant de ce bourbier, je me retrouverais fort certainement seul, sans compagnon, avec juste des supérieurs hiérarchiques à qui je dois obéissance. Le visage d'Aalys gravé au plus profond de mon esprit me fait encore accélérer le pas malgré l'eau qui m'empêche de courir convenablement. La jeune femme est peut être en danger et il est de mon devoir de la sauver quel que soit le danger, serait-il même n'importe quel dieu même si pour le moment je m'attends plus à voir le marionnettiste.

(Courage, je suis bientôt arrivé).

De la boue noirâtre et nauséabonde, vestige du couloir précédant, reste encore collé sur mon torse nu et mon vestige de bure sombre signe de mon allégeance aux dieux noirs. Essoufflé et troublé par ce que je pourrais bien trouver une fois à destination, j'aperçois au loin une foule nombreuse et inconnue qui représente peut être bien un danger pour mon intégrité physique. C'est donc avec Abnégation bien en main et à allure réduite que je me rapproche du groupe qui est, à mon souvenir, près de la bouche qui mène à l'air libre.

(Il y a foule on dirait pour sortir de ces égouts... Pas vraiment étonnant vu le luxe apparent des lieux.)

Une exclamation de surprise franchit mes lèvres alors que je reconnais la voix de Raek qui prévient les personnes inconnues aux masques diaboliques. Je ralentis encore et avance à pas prudents, suspicieux et prudent car, après tout, je soupçonne Raek d'être le traître et ces étrangers pourraient aussi bien être au service du nécromancien. Mes pas me conduisent finalement parmi le groupe et alors que mes yeux cherchent une jeune femme rousse, une femme de l'autre groupe m'adresse la parole sur un ton sympathique. Je m'avance légèrement pour me retrouver sous l'ouverture et regarde à l'extérieur afin de vérifier les paroles de la femme ou de l'homme à la voix féminine on ne sait jamais.

Et bien après vous et enchanté de vous rencontrer. Vu que vous connaissez déjà mon nom, il me reste plus qu'à préciser ma fonction. Je suis un serviteur de Phaitos et de Thimoros, que la mort et la souffrance s'abatte sur vos ennemis.

La phrase détonne un maximum dans l'endroit et je serais heureux de passer pour un fou dans cette aventure dangereuse et sinistre. Toutefois, je garde le poignard maléfique en main et un regard attentif et alerte sur les personnes aux masques sinistres. Le fait qu'ils connaissent nos prénoms renforcent ma suspicion et l'hypothèse qu'ils soient de mèche avec le marionnettiste. Pendant que je réfléchis, chaque aventurier ou serviteur du nécromancien franchit le passage à tour de rôle, nous laissant de moins en moins nombreux dans l'eau.

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Les dieux sombres sont tout puissants


Antariasi, serviteur des dieux sombres écrasé comme son pendant rolisitique papier.

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Sam 17 Oct 2009 14:22 
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Madoka et Antariasi :

À la présentation d’Antariasi, le capitaine Pragatt’ émet un soupir dédaigneux, et suivant le conseil muet de Madoka, s’élance à son tour vers la liberté.

Raek, quant à lui, reste silencieux, et suit les autres dans leur ascension vers l’air libre. Une fois hors de l’eau, chacun retire son masque pour dévoiler son visage… Quand Madoka et Antariasi arrivent à leur tour dans la pièce, une situation étrange s’offre à eux :

D’un côté, Raek et Aalys, de l’autre, Glenor, Pragatt’ et Leena, toutes armes tirées… Un fluide bleuté parcoure les mains de Leena, Aalys se tient, flèche encochée et arc levé, aux côté d’un Raek qui fait courir silencieusement, d’un air sinistre, de petits éclairs entre ses doigts. Pragatt’ et Glenor ont leurs armes tirées, prêtes à l’emploi. C’est Aalys qui prend la parole en premier.

« Attention, Antariasi, c’est l’équipage pirate, je les ai reconnus ! »

Oui, l’équipage qui avait attaqué le navire tulorain alors qu’il était encore en vue de l’Aigle des Océans… Les pirates, eux, restent muets, parés à affronter les aventuriers Kendrans…

La pièce dans laquelle vous vous trouvez est totalement vide, si ça n’est le passage d’où vous venez, menant aux égouts, et deux grandes portes fermées. La première ne porte aucune clenche, et ne semble pas ouvrable de quelque manière que ce soit. La seconde, bien que close, porte une clenche. Mis à part ce détail, elles sont identiques…

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 Sujet du message: Re: Citadelle des Profondeurs: Les Egouts.
MessagePosté: Dim 18 Oct 2009 11:29 
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Alors que je notais pour la forme et le futile intérêt pour les coïncidences la présence d'un deuxième serviteur des dieux sombres à nos cotés, je surpris Pragatt' et sa réaction face à la déclaration d'Antariasi. Etait-ce le ton du jeune homme qui l'avait étonné, sa profession alors qu'il en avait lui-même engagé un sur le Rubis sanglant qui le rebutait, son choix pour le navire Kendran qu'il sanctionnait … ou le simple fait qu'il répugnait à s'amuser en dehors des batailles et ne trouvait aucun plaisir à jouer et "côtoyer l'ennemi" ?

Ou était-ce un mélange de tout ça, et qui dans tous les cas ne me regardait aucunement. De plus il me tardait de sortir de ce cloaque, retrouver l'air et sa légèreté après cette éternité prisonnière d'un masque et emmurée sous l'eau.

Mais les choses ne pouvaient avoir prise pire tournure que l'étalage de stupidité offert par cette scène sordide … et c'était sans compter la tirade de l'archère.

(Oh zut, des pirates !! Nous sommes les gentils, on doit tuer les méchants!! )

Et même si l'envie délicieuse de planter Raek taquinait ma résolution à avancer vers le sous-fifre d'Oaxaca, qu'imaginer son ventre ouvert de part en part et le regarder impuissant tenter de rattraper ses viscères aurait pu devenir le petit trésor en récompense de ces longues minutes à patauger dans les déjections et les restes faisandés …. Il n'en restait pas moins que notre seul ennemi à garder en ligne de mire était celui qui contrôlait nos vies pour le moment.

Je retirais mon masque et murmura à l'attention du serviteur sombre

- Mort et souffrance à mes ennemis vous disiez ? A quatre contre trois, dont un traître, vous pensez sauvez la vie de votre amie ?

Et avant que tous ne finissent par se sauter à la gorge …

- Oh la ferme, m'écriais-je en direction d'Aalys, si t'es arrivé jusqu'ici pour crever sottement, fallait te sacrifier pour sauver les autres, ta mort aurait au moins servi. Les vilains pirates, faut les tuer, tu te crois dans ta ville blanche? Y'a pas de pirates, y'a pas de braves et y'a pas d'autres raison d'avancer que d'aller charcuter celui qui nous contrôle et joue avec nos vies.
Le capitaine à tenter de sauver son équipage !! Tous les capitaines savaient en partant que leur équipage allait mourir, que seuls des inconnus comme nous allaient survivre … et lui au moins à essayer de sauver ses hommes alors que le type dans nos têtes avait ordonné leur mort. Et le votre il a fait quoi ?? il s'est enfui en lui fracassant la tête dès qu'il en a eu l'occasion. (Et c'est bien dommage qu'il ait raté son coup)
Alors maintenant ça suffit ... Si tu as envie de jouer à la chevalière c'est partit, jouons le jeu du fils de catin derrière tout ça, il va bien se marrer.

_________________
Madoka


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