Y en a tellement ! Comment définir "mon cinéma" en quelques lignes ?
Je me contenterai de citer mes films inoubliables, pas des films qui m'ont simplement diverti ou que j'ai trouvé très bons, non, ceux qui m'ont touché au fond des tripes ou de l'âme et dont je peux rejouer de mémoire des scènes entières jusqu'aux moindres détails dans mon esprit... Ceux que je pourrai regarder et re-regarder sans jamais m'en lasser...
Et au lieu d'une bête liste de titres, je vais un peu détailler pour chacun pourquoi ils me sont si chers. En espérant donner envie à ceux qui pourraient y avoir échappé par miracle
(pour Braveheart, ce serait quand même étonnant, mais pour les autres, il est possible que des petits jeunes ou des moins jeunes pas trop cinéphiles soient passés à côté jusqu'ici) de leur donner leur chance.
HighlanderPoétique (c'est très loin de n'être qu'un film d'action! même s'il y en a pas mal, surtout au début), épique, original... Je parle bien du premier, les "suites" sont aussi nulles et nanardesques que le premier est grandiose, et elles ont malheureusement terni le nom. Il reste un des très rares films à traiter (et superbement) l'immortalité autrement que par le biais des vampires. Bande-son mêlant morceaux de Queen et orchestrations de Michael Kamen, on passe du jubilatoire au mélancolique poignant (Who wants to live forever...)
(A noter que c'est peut-être le seul film avec Greystoke où Christophe Lambert est proprement excellent.)
BraveheartJe suis particulièrement touché par les histoires de lutte de libération d'un petit peuple fier contre un conquérant en surnombre.
Le discours à Stirling, la scène finale de charge... Sont des scènes qui me donneront toujours le frisson et l'envie de charger moi-même épée au poing.
Au nom du PèreUn des rares films à m'avoir fait pleurer à chaudes larmes (viriles, bien sûr). Basé sur une histoire vraie, c'est un film qui vous remplit de rage contre l'injustice britannique telle qu'elle s'est appliquée à des Irlandais innocents suspects de terrorisme et de collaboration avec l'IRA. On passe des poings serrés de colère aux larmes. Qui a vu ce film ne peut plus oublier le "nom du père", celui de Giuseppe Conlon.
Danse avec les LoupsDu grand, du très grand cinéma. Les paysages de toute beauté des grandes plaines d'Amérique encore sauvages... Que les colons blancs s'apprêtent justement à mettre sous leur coupe. L'histoire de John Dunbar, éclaireur de ce monde moderne perdu parmi ses habitants originels, les Indiens Lakotas, ne peut que passionner et émouvoir tout être humain digne de ce nom. Une des scènes finales les plus poignantes du cinéma.
Shumanitutonka Ob Wachi! LE chef-d'oeuvre de Kevin Costner
Le Dernier des MohicansA nouveau un film dans l'Amérique encore indienne, plus au nord cette fois, dans la région des Grands Lacs, théâtre de la Guerre de Sept Ans entre Français et Anglais.
Même magie des paysages, même déchirement devant l'inéluctabilité de la disparition de ce monde libre et sauvage...
Contrairement aux films précédents dont je préfère la VF à la VO, celui-ci est quasiment irregardable en VF tant elle est mal faite (et qui rend même incompréhensible une scène où normalement on interprète du huron en français pour le héros anglophone). A qui ne l'aurait encore jamais vu : VOST si possible dans votre intérêt.Je pourrais en citer d'autres...
Mais il s'agit là véritablement de mes plus grands films à moi. Ceux, comme on dit selon la formule consacrée, que "j'emporterais sur une île déserte"... Mais alors là, il y a intérêt à ce qu'il y ait un lecteur dvd et de l'électricité sur cette putain d'île.
Si j'avais voulu parler des bandes sonores à chaque fois, j'aurais été très redondant, puisqu'ils sont tous accompagnés de musiques magnifiques, inoubliables (certains disent qu'on reconnaît une bonne bande-son au fait qu'elle se laisse oublier pour pouvoir se concentrer sur l'histoire : je ne suis pas d'accord : pour moi, une bonne bande-son est celle qui vous hante encore bien après avoir visionné le film).