Au moment où tu arrives sur Avalyne, un instrument métallique que tu ne peux identifier vol vers elle et la frappe en pleine tête. Le temps semble se figer. Son corps est violemment projeté en arrière tandis que le sang laisse une trainée vermeille à même le sol.

Quelqu'un qui connait aussi bien le combat que toi, même si c'est sur le plan théorique, ne peut l'ignorer. Elle est morte sur le coup.

Pendant ce temps, le garde tente de s'attaquer à la chose, mais la pluie d'objet rend sa progression difficile. Pendant ce temps, Kieran et Vandrak semblent chercher une solution, discutant à voix basse ensembles. Gaël entre à son tour, un peu surpris. Il commence à concentrer ses fluides, mais ne semble pas trop savoir quoi en faire.

((( Oriana +0.5(post) )))

Le début des ennuis - II

A peine fais-je quelque pas qu'un objet métallique siffle à mes oreilles. Par réflexe, je ferme les yeux et tente de me protéger, mais aucun choc ne survient. Le projectile m'a frôlé. Pour frapper le mur en face.

Quoique, le bruit du choc était trop mou. Il ne me faut qu'une seconde pour comprendre, avant même que mes yeux ne s'ouvrent. Aurora, ça ne peut être qu'elle. Et la première vision que j'ai d'elle confirme ma peur. Elle est étalée au sol, du sang se répandant doucement sur le sol, inerte.

Tout semble s'arrêter, comme si plus rien ne m'entourait. Je ne vois plus qu'elle et m'élance pour arriver à sa hauteur et la prendre dans mes bras. Plus de pouls, plus de chaleur, plus rien.

Je sens mon propre coeur s'accélérer, comme s'il voulait battre pour deux, comme s'il voulait compenser l'arrêt de celui de la jeune mage. Je ressens quelque chose de nouveau, quelque chose de désagréable et de douloureux.

Je pleure.

Pourquoi ? Pourquoi ses lèvres me manquent-elles déjà, pourquoi la froideur de sa peau semble brûler la mienne ? Pourquoi ces larmes coulent-elles ? Et pourquoi ais-je l'impression de m'enflammer de l'intérieur ?

En quelques secondes, tout bascule. Je repense au message qui m'a fait venir ici, à ce désir qui m'a fait renier tout ce qu'était mon père. En quelques instants, tout est clair. Les coupables, la douleur, la manière de la guérir.

Ils faut que je les trouves, qu'ils m'apprennent. Il faut que je soit plus forte, que je puisse leurs montrer que...

Un nouveau sifflement près de moi me ramène à la réalité. La pièce est un vrai champs de bataille. Le garde en armure semble ne pouvoir rien faire et Gaël incante, le regard perplexe.

Je pose brièvement mes lêvres sur celles d'Aurora avant de reposer son corps inerte. Je regarde un instant ma main pleine de son sang, encore chaud de sa vie qui disparaît sous mes yeux...

Il faut agir, il faut détruire cette créature. Mais comment la toucher, comment l'approcher ? Et même si je pouvais l'approcher, je n'ai pas d'arme. Mon esprit est en ébullition, mes pensées s’enchaînent. Ce n'est pas une arme qu'il me faut, c'est de la magie.

Qu'est-ce que craint un créature élémentaire ? Son contraire ? La magie est vraiment dangereuse, comment ces pseudo érudits ont-ils put laisser échapper une telle chose sans savoir comment l'affronter ?

Je soupire.

"Gaël !!!"

J'ai hurlé le plus fort possible pour couvrir le bruit de la pièce et qu'il m'entende. Je ne sait pas grand chose de la magie, à part la base que l'on nous apprend, pour nous défendre.

Et le meilleur moyen de détruire la magie, c'est de l'associée à l'élément qui lui est contraire. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, ni même si ça peut marcher sans faire sauter tout le laboratoire, mais étant donné que même notre garde en armure n'arrive pas à avancer, je n'ai plus trop le choix.

J'aurais une arme, je suis persuadée qu'il pourrait me l'enchanter. Une arme... Le garde ! Je m'élance vers lui pour me cacher derrière et être assez proche pour lui parler.

"Gaël !! Pouvez-vous enchanter une arme de l'élément contraire ??
"

Je m'adresse ensuite au garde.

"Vous, je pense que je vais avoir besoin de vous, vous êtes le plus compétent, dans cette pièce."

HR : en attente de la réponse de Gaël pour continuer.

(565 mots)

Lutte - II

Kieran a commencé à lancer un sort. Les projectiles se font plus rare. Une sorte de bulle semble commencer à confiner l'élémentaire, mais sa forme étrange, changeante, se débat et lutte pour briser cette prison.

Gaël vient se mettre à couvert derrière le garde, avec toi, et te répond :

"Ma seule magie est celle du feu. Mais cela peut marcher. La magie doit pouvoir atteindre la magie."

Le garde, pour sa part, secoue la tête :

"Je dois mettre messire Vandrak en sûreté. Je reviens ensuite."

Et il s'élance vers l'alchimiste pour le couvrir de son corps, le temps de le faire sortir de la pièce. Celle-ci n'est plus qu'un chaos ravagé et l'élémentaire, bien que contenu, semble déjà enfler, comme pour prendre de la puissance et se déchainer. Gaël passe la main sur la lame de son épée courte qui s'éclaire d'une lueur de flammes et te la tend.

"Allez-y ! Je vous couvre !"

((( Oriana : +0.5(post) +0.5(introspection) +0.5(idée) +0.5(longueur) )))

Lutte - I

Gaël semble m'avoir entendu et tente de se rapprocher de moi, malgré le capharnaüm qui règne dans la pièce. Je remarque d'ailleurs que l'autre magicien semble avoir réussi à maintenir la créature. Cette dernière est entourée d'une sorte de bulle qui retient certains des projectiles qu'elle lance, et surtout qui empêche l'élémentaire de se balader à sa guise.

Je ne sais pas si c'est la créature qui est puissante où ce Kieran qui est moins fort qu'il ne le dit, mais dans tout les cas, ce dernier semble avoir des difficultés à maintenir son sort en place. La créature se débat de toutes ses forces, sa forme changeant, tantôt forme physique tantôt nuage de fumée.

Il faut se dépêcher. Le jeune magicien atteint enfin ma position et m'affirme qu'il ne maîtrise que la magie de feu.

"Mais cela peut marcher. La magie doit pouvoir atteindre la magie."

Il commence à sortir sa propre épée, alors que le garde nous dit devoir s'absenter pour mettre Vandrak en sécurité.

Tout va vite, très vite. Je ne suis pas habituée à ça, mais cette sensation est grisante. Je sens la peur couler dans mes veines, la tristesse inonder mes joues. Mais je ressens surtout ce désir de vaincre qui me caractérise depuis toute petite inonder mon corps.

Je serais la meilleure, et ce n'est pas un nuage magique qui m'en empêchera. Il faut juste que je me concentre. Ne pas succomber à l'irréfléchi et penser à tout. Une rapide analyse de la situation me fait comprendre une chose : je n'aurais qu'une seule chance. Ce plan est dangereux. Aller au contact d'un ennemis inconnu. Ce n'est stratégiquement pas viable.

Mais je n'ai guère le choix. Il ne m'a fallut que quelques secondes pour penser à tout ça, l'adrénaline accélère mon esprit et mon coeur.

"Allez-y ! Je vous couvre !"

Gaël me tend son épée dont la lame rougeoyante est nimbée de flammes. La magie... Je n'ai pas le temps d'y penser.

J'inspire un grand coup et m'élance.

"Brisez la bulle avant que je frappe !"

J'espère que l'alchimiste a entendu mon appel. Jamais un sprint ne m'a paru si long. Si ralentit. Je vois la créature se rapprocher, je sens mes muscles tendus. Puis j'arrive au contact. Je n'ai pas le temps de vérifier que la bulle est encore là, je n'ai pas le temps de stopper mon élan.

Je cris et lance mon bras vers l'avant, essayant de pourfendre l'élémentaire de toutes mes forces...

(411 mots)

HR : utilisation de "coup colossal"

Première perte

Quand tu arrives devant la créature, tu ne peux éprouver que du dégoût face à cette étrange forme arachnoïde qui pulse, se déforme, comme si la vie même n'était qu'une souffrance qui devait prendre fin.

La bulle ne disparaît pas, mais elle n'impacte en rien ton coup féroce qui passe au travers de l'élémentaire, lequel se convulse plus violemment que jamais. Ton attaque est si puissante qu'elle s'enfonce dans la table, derrière. Pendant ce temps, Gaël lance un trait de flammes qui le blesse encore... Puis, Kieran se relève. Il a l'ouverture qu'il attendait et son pouvoir se referme comme un étaux. L'élémentaire semble à la fois se contracter et se dilater tandis que la bulle se referme sur lui. Un instant, il siffle, semble hésiter... Puis explose dans un mouvement d'air qui te projette en arrière.

Des débris retombent un peu partout. Il ne reste aucune trace de la créature. Juste Gaël, Kieran, Vandrak, le garde... et le corps d'Aurore.

((( Oriana : +0.5(post) +0.5(victoire) acte de prestige : Protectrice des alchimistes )))

Lutte - II

Tout se passe à la fois très vite et très lentement. Sensation étrange qu'être au coeur de l'action, alors que tout mon corps est au paroxysme de ses capacités. Chacun de mes muscles tendus, chaque articulation bloquée. Je suis prête pour le choc, j'espère que ça va marcher. Je n'aurai pas d'autres chance...

Bras tendu vers l'avant, je traverse cette bulle qui n'a pas disparue. Je n'ai ni le temps de savoir pourquoi ni le temps d'en vouloir au magicien. Je ne pense qu'à ma cible, qui se convulse, se contracte devant moi.

Je n'arrive pas à la définir, malgré sa proximité extrême. Membres fais de vents et silhouette de fumée, cette créature est mouvante, changeante, indiscernable. Et pourtant, je la sens, alors que ma lame nimbée de flamme la traverse.

Je l'ai eu. J'en suis sûre. Je n'ai pas sentit le choc, du moins avant que l'épée se plante dans la table derrière l'élémentaire, la vibration parcourant tout mon bras et manquant me déboîter l'épaule.

J'y suis allé de toute ma force, sans penser aux conséquences. Ma cible se convulse encore plus. Elle aurait crié si elle le pouvait, hurlé de douleur alors que la magie de Gaël la rongeait de l'intérieur.

Juste après le choc, une vague de chaleur me frôle le visage, frappant l'élémentaire alors même que je suis juste à côté. Un sort de feu sûrement, peut être lancé par le jeune mage.

Je lâche mon épée, je n'ai pas le temps d'essayer de la récupérer. En fait, je n'ai pas le temps de bouger. Alors que notre adversaire se convulse, semble se débattre violemment, la bulle que je voulais voir disparaître se referme sur lui.

L'élémentaire pris au piège, affaibli, se débat violemment. C'est écœurant à voir, une créature sans forme et sans membre se débattant dans une bulle de magie... Pas de sang, pas de sensations, pas de bruit... La magie est vraiment étrange.

Et puis, un sifflement, comme une fuite d'air, et un instant où tout se fige, comme si le temps lui même ne savait ce qu'il devait se passer, comme si lui même hésitait. Et un choc, au niveau de la poitrine. Comme un coup de poing venu de nul part, je me sens projetée en arrière alors que ma respiration s'interrompt net.

Atterrissage est rude et je pousse un cri. Le silence est lourd, assourdissant. Plus aucun bruit dans la pièce, plus de projectile. J'essaie de me relever mais j'ai mal et je suis à court d'air.

Je reprend doucement ma respiration, levant doucement les yeux. L'élémentaire à disparu. L'épée est toujours plantée dans ce qui était une table, et les mages semblent eux aussi reprendre leurs souffles.

Je m'assoie pour me calmer. J'ai mal au dos et au bras, mais je ne pense pas être blessée. J'ai eu de la chance de ne pas me prendre un projectile en fonçant vers l'élémentaire.

J'ouvre les yeux pour chercher Aurora du regard. Un bref espoir à traverser mon esprit mais non, son corps est toujours là, son sang inondant sa chevelure inerte, sa peau blanche jurant avec le rouge de sa vie effacée.

Je sens les larmes couler, je n'ai pas la force de les retenir. Je me relève en grimaçant, j'ai vraiment mal au dos. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire. Je m'approche de la jeune mage sans vie, m'agenouillant à ses côtés.

"Pourquoi... ai-je si mal."

Je la sers contre moi. Je sais qu'elle ne m'entend plus, je sais qu'elle ne me sens plus. Mais je ne veux pas la laisser partir. Mes larmes coulent de plus belle, alors que mon corps se relâche et que la tension tombe.

Ce n'est pas la première personne que j'aime. Quoique peut être la première de cette manière. Mais c'est la première que je perds. Je suis perdue. J'ai tout appris, je suis une stratège hors pairs, je peux combattre n'importe qui, mais ça... Je ne m'attendais pas à un tel choc. Pourquoi cela me touche-t-il ? C'est la récompense de la guerre, la mort y est inéluctablement liée. Mais alors pourquoi...

Je pose doucement mes lèvres sur les siennes, un ultime baisé avant de me lever. Elle est si légère... Je n'ai cure de mon dos et de mon bras. Je ne regarde pas les magiciens, mon regard serait trop dur, trop violent.

"Que s'est-il passé ?"

(732 mots)

Détermination

Les trois hommes semblent un peu perturbés par ta réaction. Kieran se retourne vers Vandrak, l'air sévère. Ce dernier se racle la gorge et prend finalement la parole :

"C'est encore pire que je le pensais. La surcharge de fluides à modifié le comportement de la magie sur Yuimen. Le pouvoir des magiciens va en être altéré pour des siècles... et nous n'avons rien vu venir."

Il serre les poings, frustré, impuissant face à un phénomène qu'il ne comprend pas.

"Mais c'est encore plus que ça. Lorsqu'elle a employé un sort d'air sur l'amplificateur, il n'a pas été seulement amplifié de façon démesuré... il a aussi pris vie. Ces aurores... je ne suis pourtant pas adeptes de ces sectes absurdes mais... elles semblent bien avoir quelque chose de divin. Comme si elles pouvaient donner vie à l'inerte."

Kieran hocha la tête :

"Il va nous falloir découvrir ce qui se passe. Un tel phénomène n'est pas naturel... Comme vous le dites, il doit y avoir quelque chose de plus vaste et nous devons découvrir quoi..."

Il lance un regard attristé à Aurore.

"... si nous ne voulons pas que ça se reproduise..."

Oriana : +0.5(post) +0.5(introspection) +0.5(longueur)

Première perte

Ils hésitent à répondre. Comme je les comprends, il est toujours difficile d'expliquer les erreurs. La magie est dangereuse, c'est par cette phrase que mon tuteur avait commencé son laïus sur les mages, il y a de ça plusieurs années. Et quand je vois que les plus grands mages de la ville ne peuvent ni anticiper ni contrer efficacement les aléas des fluides qu'ils utilisent, je me dis qu'ils ne valent pas mieux que les soldats. Ils finissent par me parler d'erreur, de surcharge et de pouvoirs altérés. Ne peuvent-ils le ressentir, ne sont-ils pas censés utiliser, contrôler, façonner ces fluides ?

"et nous n'avons rien vu venir."

Je sers les poings. Comment cette nation peut elle encore être debout avec des hommes comme eux ? Le mage continue son laïus, parlant de divin, de don de vie... Je repense au livre sur les golems. Il fallait s'y attendre. Je soupire alors que Kieran prend la parole.

""Il va nous falloir découvrir ce qui se passe. Un tel phénomène n'est pas naturel... Comme vous le dites, il doit y avoir quelque chose de plus vaste et nous devons découvrir quoi..."

Je repense au message qui m'a amené ici. Y est-elle pour quelque chose ? Est-ce elle qui a créé ces aurores, qui a rendu la magie plus puissante, plus instable ? Impossible de répondre à ces questions, je manque trop de données. Il faut que je la rencontre, je j'en sache plus. Mon père mettra ma tête à prix s'il l'apprend, mais qu'importe. Je ne peux pas me battre pour ces apprentis sorciers, pour ces soldats nourris au lait...

Je lève les yeux vers Gaël, mon regard sûrement plus dur que raisonnable, et emplie de larmes de colère et de tristesse.

"Je l’emmène au cimetière. Pourriez-vous m'obtenir une audience avec le Roi avant que je ne continue cette enquête ?"

Il me faudra son aval, il lui faudra un titre. Et il faudra que j'écrive une lettre. Mon père ne comprendra pas, mais il doit savoir. Il doit s'attendre à ce que je le croise, un jour, et au fait que nos lames s'entrechoquent... Plus que jamais je suis décidée, et j'irais au bout pour comprendre.

Je me dirige vers la sortie de la pièce en attendant la réponse du jeune mage.

(381 mots)

Une soirée difficile

Gaël hocha la tête.

"Je vais vous arranger ça pour demain matin. Retrouvez-moi devant le palais."

Kieran assura qu'il serait présent également pour expliquer les récentes découvertes et apporter le crédit de sa réputation. Vandrak, enfin, te proposa tout l'aide que tu voulais. Les alchimistes avaient l'habitude, hélas, des accidents mortels, et Aurore fut placée bien vite dans un cercueil. Un novice fut dépêché pour t'accompagner. Ensemble, vous pourrez vous rendre au cimetière pour le déposer à la permanence des fossoyeurs, groupe à la fois religieux et employé du roi qui préparerait le corps et s'occuperait de transmettre la nouvelle à qui de droit.

Le temps à filé à toute vitesse et il semble que la nuit ne va pas tarder à tomber. Gaël te propose plutôt d'aller te reposer tandis qu'il va au palais pour demander l'audience. Libre à toi de le faire ou d'accompagner le cercueil de ton amie...

((( Oriana : +0.5(post) )))

Détermination

Il accepte. Avait-il vraiment le choix ? Je ne lui réponds pas. Pas plus que je ne réponds à Kieran qui annonce sa présence à l'audience. Je n'ai nulle envie de discuter de l'enquête avec le Roi. Si au moins ces accidents les rendaient plus prudents...

Je soupire alors que je commence à monter les escalier. Mes larmes sèchent sur mes joues, mais mes yeux restent humides. Pourquoi ces incompétents sont-ils considérés comme maîtres ? A quoi pense le Roi, les élites ? A ce rythme, Kendrà-kar tombera, tôt ou tard, et ses ennemis n'y seront pas forcément pour grand chose.

Il faut leur montrer, leur apprendre. Ils faut qu'ils comprennent que la puissance n'est rien sans la maîtrise, que la réflexion et la stratégie sont les piliers de la victoire. Il faudra que...

Mon flux de pensée est interrompu par Vandrak, l'alchimiste, qui me propose son aide. Je le regarde un instant, surprise. N'est-il pas trop tard, maintenant ? Je ne sais pas quoi répondre. J'ai envie de lui hurler dessus, mais cela n'apporterait rien. Je ne fais qu’acquiescer, sans dire un mot.

Je soupire de nouveau. J'ai l'impression d'être à bout et qu'un poids m'écrase. Il faut que je dorme, que je me repose pour pouvoir réfléchir à nouveau correctement. Mes larmes coulent de nouveau et mes poings se serrent. Il faut que je sois plus forte encore.

Derrière lui se tient le garde en armure. Le seul qui m'ai semblé apte dans cette pièce à réagir à l'imprévu. Son armure, son temps de réaction fasse à l'incident... Il pourrait être bien plus utile ailleurs qu'ici, j'en suis sûre. J'ignore sans vraiment m'en rendre compte

"Pouvez-vous... vous occuper d'elle ?"

J'ai peur de regretter cette question, mais n'arrive pas à tout anticiper. Je suis trop épuisée. J'ai encore mal au dos, et mes pensées sont confuses. Doucement, je tend le corps de la jeune mage au garde.

Il s'en empare avec une délicatesse que son armure ne laisse pas présumer. Il ne dit pas un mot de plus mais sa réponse est claire. Il reste devant moi. Je regarde une dernière fois le corps sans vie d'Aurora, ma main glissant sur son visage si doux.

J'inspire un grand coup en fermant les yeux, puis regarde de nouveau le garde en armure.

"Venez avec moi, demain. Je vais avoir besoin de vous, pour résoudre ce problème. S'il vous plait."

Je lui laisse le temps de répondre, alors que derrière mois Gaël prend la parole pour me conseiller d'aller me reposer. C'est ce que je vais faire, même si j'ai peur de ne pas y arriver.

J'attends dans l'escalier, espérant que le garde accepte avant de retourner dans ma chambre. Demain sera une longue journée.

Retour à la tour

(455 mots)

Le garde semble te jeter un regard surpris sous son casque. Il se tourne ensuite vers Vandrak, sans dire un mot. Celui-ci hésite, puis déclare :

"Soit. Un représentant des alchimistes serait le bien venu. Je joindrais mon rapport à celui de maître Kieran et vous l'apporterez, Talaron. Pour le corps, ne vous inquiétez pas, la guilde le portera en lieu sûr avec respect."

Le garde hoche la tête avec une inclinaison, t'adresse également un signe, puis se retire. Alors que Gaël est parti au palais, c'est Kieran qui te ramène dans sa tour. Au passage, il te murmure :

"Je suis désolé. Sachez que son sacrifice ne sera pas inutile. Au moins, maintenant, nous pourrons diffuser des messages aux mages pour qu'ils évitent de commettre d'autres erreurs mortels avec cette nouvelle magie..."

((( Oriana : +0.5(post) Tu peux poster la suite icicomme bon te semble. Nous reprendrons au matin)))