Les habitations se trouvaient en face de la porte gardée par plusieurs des prêtres. L'emplacement indiqué de l'Antre des Exilés se trouvait juste en face de votre lieu de repos. Amarante inconsciente y sera déposée par deux prêtres qui vous escorteront jusqu'à vos nouveaux appartements.

La maisonnée est accessible par un petit escalier de pierre aussi étroit qu'escarpé qui conduit à une terrasse d'où sera accessible la porte d'entrée. De là, vous pourrez trouver deux pièces, séparées par un petit muret de terre haut de la taille d'un humain. Aucune lueur à l'intérieur, deux paillasses sont disposées à même le sol dans chacune des pièces. Amarante sera déposée encore inerte avec grand soin sur la première, pile en face de la porte.

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Les habitations qui concernent les joueurs suivants : Warren, Depheline, Amarante et Ziresh, se trouvent sur votre droite en quittant la tour. Amarante passe son tour si elle le souhaite en raison de son inconscience, les trois autres doivent le rejoindre en utilisant ou non les deux prêtres qui portent le corps endormi de la sorcière rousse.

Vous êtes libres de les utiliser comme vous le souhaitez en respectant le fond imposé de la cité !

Ils n'étaient finalement pas immédiatement partis à la recherche de l'insecte pondeur. Ceci soulagea grandement Depheline, qui sentait ses nerfs mis à rudes épreuves. Toute cette pression, ce stress, ces angoisses avaient extrêmement fatigué son corps. Sans pouvoir refuser, elle se laissa finalement offrir la petite arme qui aurait du servir au meurtre de l'exécrable aéromancienne. Sachant qu'elle ne devait plus, maintenant, tuer, elle n'avait plus aucune raison de s'en débarrasser. De plus, elle percevait à présent, en observant l'objet de plus près, qu'une sorte de magie chaude en émanait. Elle trouvait un certain écho en les fluides de feu que possédait la magicienne, si bien que cette dernière se félicita mentalement de l'avoir acceptée.

Lentement, ils furent escortés, par groupe de quatre, vers un endroit qui allait leur servir de dortoir pour la nuit. Les chambres étaient par deux et Depheline comprit bien vite que les femmes allaient devoir être avec les femmes et qu'elle allait donc devoir subir la présence d'Amarante, lorsqu'elle serait sorti de son sommeil provoqué. L'humaine fronça les sourcils en observant son corps inerte, après s'être rendue, à la suite des prêtres, dans la chambre.

« Reposez-vous bien. », avait-elle déclaré à l'attention de Warren et du Liykor. Depheline détestait se sentir ainsi seule et démunie face au danger que représentait Amarante. Allait-elle réussir à trouver le sommeil ? Ou bien resterait-elle, tout au long de la nuit, sur ses gardes à scruter le moindre mouvement de la folle ? C'est sur ces considérations que la magicienne finit par s'endormir, son esprit ne lui ayant pas laissé le choix que d'accepter de perdre pied quelques heures durant. Plus vite la nuit allait être passée, plus vite elle retrouverait la présence réconfortante de ses alliés, et de celle de Serpent, plus primordiale encore pour elle qui l'avait pris comme point de repère dans sa nouvelle vie.

Ziresh fut fort heureux de voir que tout le monde l'avait suivi dans sa démarche. Mais à vrai dire, il n'était pas si étonné: parmi eux, le seul monstre qu'il y avait, c'était bien Amarante. S'il avait été à sa place, il était certain qu'elle aurait pris le poignard de force pour transpercer son cœur... Et non pas par obligation, mais parce qu'elle ne se serait tout simplement pas faite prier.
Heureusement, c'était dans les mains de Depheline que l'arme avait été déposée. Et tous avaient fait le bon choix. D'autant plus que c'était manifestement une arme importante, compte tenu du discours qui lui avait été tenu. Dans tous les cas, le jeune liykor avait remarqué l'air rassuré ce celui qui lui était apparu comme un fou meurtrier quelques minutes auparavant. Finalement, sans doute que ces adorateurs de Thimoros étaient plus intelligents qu'il ne l'avait pensé. Ou tout du moins, plus "dans l'éthique". Cela le rassurait non seulement vis à vis de sa propre vie, qu'il risquait maintenant pour eux en plus des mineurs, mais aussi vis à vis de Terra. Il avait eu vraiment peur, pendant un moment, qu'elle soit impliquée dans de tels meurtres... Finalement, ils n'étaient qu'une communauté qui faisait valoir son dieu par des tests violents. C'était compréhensible au final. En tout cas, en tant qu'athée, il le comprenait, même s'il ne le cautionnait pas.

Ainsi, ils furent emmenés dans les locaux où ils pourraient se reposer. C'est à dire qu'ils pourraient dormir, et surtout, qu'ils pourraient enfin manger. Le bratien n'était pas aussi glouton de Ren, son lutinora, mais ces aventures avaient su creuser son ventre, si bien que dès qu'ils furent installés, il se jeta sur la paillasse qui lui était désignée et ouvrit son sac pour en sortir une bonne tranche de porc séchée, qu'il mâchouilla hardiment. Il en sortit ensuite une deuxième, mais avec du pain et une carotte cette fois-ci. Confectionnant son sandwich de fortune, il, avala péniblement la viande, s'étouffant presque tant il mangeait avec hâte. Mais il se limita à ce seul danger, car à ce moment là, il repensa à Amarante.
Elle aussi, elle aurait bien aimé l'étouffer, plus tôt...
A cet instant, justement, Depheline leur avait souhaité bonne nuit, à lui et Warren. A cet instant, il se leva de la paillasse et rejoint la jeune femme.

"Depheline... Sans vouloir te manquer de respect, ça ne me rassure pas que tu dormes à côté d'elle... Je ne doute pas que tu sois adroite en magie, mais nous avons tous besoin de repos. Et Père et Mère seuls savent de quoi elle serait capable éveillée, si nous sommes endormis... On pourrait aller à tour de rôle avec elle, non?"

Sur ces mots, il entama son fameux sandwich, trop affamé pour attendre une réponse avant de manger. Après tout, les oreilles ne nécessitaient pas d'avoir la bouche vide pour écouter, non?

Ce n'est pas maintenant qu'on va partir tuer ce monstre, celui qui sois-disant cause autant de remues dans cette cité. J'ai quelque peu sacrifié mon envie de me débarrasser de la rousse au profit de gens que je ne connais pas, ce peuple précisément. Prétendre être pacifiste ne suffit pas à me convaincre, j'en ai vu du monde et le pacifisme est une notion plus que controversée … Je reste sur mes gardes quoiqu'il arrive, même avec mes compagnons. Néanmoins, je suis rassuré de savoir que ce n'est pas tout de suite que nous allons confronter la créature, on va avoir le droit à un peu de repos avant.

Les prêtres nous accompagnent alors en dehors de la structure où finalement, le seul intérêt réside dans le fait que nous allons devoir très certainement passer un sale quart-d'heure le lendemain. Je ne sais pas à quoi m'attendre exactement, on parle de mère pondeuse, insecte géant, donc ça doit être dans ces cordes là je suppose. Pour le moment je ne veux qu'une seule chose en tête, dormir, me reposer de toutes ces péripéties qu'on a endurés toute la journée. Lorsque je me suis porté volontaire pour cette mission, je ne pensais pas me retrouver dans de tels histoires, je pensais que ça devait être une petite horde de délinquant, à la limite des créatures dangereuses, mais pas ça …

Je suis le groupe d'aventuriers, sectionné en deux pour former deux groupes de quatre personnes chacun. Nous arrivons dans un endroit assez typique de la cité, certainement c'est ici que nous allons nous reposer. Cependant, moi qui pense me retrouver avec une présence féminine, je crois fortement à ma mauvaise étoile … Je peux me retrouver tout seul si ça se trouve. Les prêtres déposent la sorcière dans une 'chambre', c'est là que je comprends alors que c'est dans l'autre que je vais devoir passer la nuit. Avant que je ne rejoins la case, la magicienne rouge nous souhaite bon repos à moi et à l'homme-loup. Bon, c'est vrai que se retrouver en présence d'un très fort danger est très difficile à gérer, surtout si la sorcière rousse se réveil … Mais il n'y aurai pas assez de place de toute évidence, ou alors il faudrait que quelqu'un ne dors pas, ce qui est improbable.

-"Bon repos à vous aussi."-

Sur ce, le lykior émet une idée par rapport au problème que pose la sorcière. Je suis d'habitude assez solidaire, mais là je ne peux plus tenir debout, il faut absolument que je reprends des forces surtout en vue de la journée qui nous attend demain. C'est pour cette raison que je ne dis rien face aux dires du loup, si ce n'est un avis fort bien 'neutre'.

-"Décidez-vous comme vous le voulez, moi je vais aller dormir ..."-

J'emboîte le pas vers la chambre vide puis m'allonge instantanément sur la maigre paillaise servant de lit. C'est le dos qui va en ressentir les 'bienfaits' au réveil, je le sens ...

A l'extérieur : L'aube se lève.

Le silence de la piaule pittoresque se voit soudainement interrompu de façon soudaine. Serpent entre dans la chambre en claquant la porte. Le bruit sera susceptible de réveiller ceux qui s'y trouvent, et d'ailleurs, l'homme au masque semble être à la recherche de l'un d'entre vous.

Une fois la personne trouvée, il se penche un peu pour en être sûr, et du bout du pied, pousse Depheline pour la réveiller.

« Allez ! Debout, on vous attend dehors. Les prêtres viennent d'ouvrir l'Antre. Il est l'heure ! Il faut y aller... » avait-il soufflé derrière le masque de fer, provoquant un écho et un léger sifflement significatif.

Il donna un second coup, plus violent cette fois-ci pour être certain que vous vous leviez avant de vous observer émerger, adossés sur le mur du pas de porte.

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Bonjour ! dong, dong, dong ! C'est l'heure.
Amarante, tu t'éveilles ! Tu as un effet secondaire du poison, tu n'es plus vraiment capable de ressentir tes mauvaises émotions. La colère et tout ça, comme si tu étais endormie, comme une somnambule, tu entends ce qu'on te dit, tu peux y répondre mais avec un abrutissement total (phrase courte, peu fondée, hésitation...)

Le bruit d’une porte qui claque, la sonorité désagréable du levé alors que l’on ne le désire nullement réveilla la virulente Amarante qui n’était plus que l’ombre d’elle-même. Aussi réactive qu’un cadavre la terrifiante jeune fille observa le lieu qu’elle ne reconnut pas. Que s’était-il passé pour qu’elle se retrouve prisonnière d’une langueur aussi malsaine ? Son cerveau fonctionnait lentement, repensant aux derniers événements elle se rappela avoir été en compagnie d’un vieillard qui lui parlait d’une Orbe et d’un Dieu. Tout ceci était absurde et pourtant elle avait tant de mal à comprendre sa situation. L’homme au masque leur demanda de se lever, en lui parlant d’un Antre… Qu’était-ce donc que cette histoire encore ? Et où se trouvait-elle ?
«Je ne… comprends rien…» souffla-t-elle entre ses lèvres.

Sa voix était grave, comme si elle n’avait pas parlé depuis des jours et des jours. Pourtant il n’en était rien, elle le savait au fond de son cœur. Non, le mal l’avait envahie, on avait cherché à la tuer parce qu’elle était bien trop forte pour ces êtres souterrains. Mais, la fatigue était encore trop présente pour qu’elle ne puisse réagir. Se levant, elle se sentit perdue au bon milieu de la pièce, ne sachant pas ce qu’elle devait faire… Sortir ? Mais pour aller où ? Non, elle attendit que les autres se lèvent à leur tour et les suivrait dans le labyrinthe souterrain dans lequel elle était totalement déboussolée. Amarante avança plus poussée par un instinct primordial que par volonté. Vulnérable, elle ne se souciait pas de ce qui pouvait bien lui arriver, elle ne se posait aucune question superflue.

Retard

Ceux qui ne se sont pas encore levés, à leur réveil sentiront une vive douleur au niveau de l'estomac. Le malaise ira grandissant et la perte d'équilibre se fera sentir immédiatement.
Vous suivrez avec peine les autres, vomirez du sang, aurez des troubles de la vision.

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Vomissement, difficultés à avancer, à penser, à parler, plus une faiblesse générale. (1 Pv restant pour tout le monde.) Vous avez donc jusqu'à lundi pour continuer, si demain je n'ai aucun joueur, j'extermine les absents.

Je dors profondément, je ne pensais que rien "d'anormal" peut troubler ce si bon sommeil que j'attendais tant ... Mais quelle foutaise de croire à cela quand on se retrouve à je ne sais combien de mètres sous-terre, à avoir voulu jouer au héros en se disant qu'on a fait le bon choix en acceptant cette mission pour Lebher. Je regrette de m'être lancé dans une tel aventure, je ne suis pas taillé pour malheureusement ... Je ne sais pas comment le dire exactement, tout ce qui se passe jusqu'à présent a du mal à rentrer dans ma tête, tout se mélange, tout se bouscule, je ne sais plus quoi penser de tout ce qui nous arrive. Ce qui me tire à mon sommeil mérité, c'est un grand bruit de claquement de porte suivit de la venue de l'homme au masque.

Que veux t-il celui-là ? Il nous ordonne presque de nous lever et accompagne sa parole avec des gestes, dirigés vers la magicienne rouge. Il a du être piqué par l'elfe sombre cette nuit je pense, il n'était pas comme ça la veille en tout cas. De toutes façons, cela doit bien arriver, je décide donc de me lever mais c'est à ce moment-là que je ressens quelque chose de pas normal, du tout. Une douleur, très brut et rapide me lacère l'estomac alors que je tente de me lever. La douleur est assez forte mais supportable ... Pour le moment. Je suis debout, je vois mes compagnons mais la douleur persiste. J'espère ne pas avoir attrapé quelque chose pendant la nuit, vu ce qui nous attend ça ne serai pas du tout le moment.

Je décide donc de marcher un peu vers la sortie dans l'espoir que ce maux d'estomac ne cesse, mais rien y fait il est toujours là voir même il devient de plus en plus imposant. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?! Je n'ai pratiquement rien mangé de la nourriture présente dans ce foutu endroit qui commence sérieusement à me gonfler. J'ai du mal à mettre un pieds devant l'autre, je pense que ça doit être bien plus grave que un simple maux. Je n'ai même pas de quoi me soigner, donc je vais devoir faire avec ceci pour un bon bout de temps, au moins le reste de la durée de ce séjour en enfer. Ma vision devient de plus en plus trouble, flou. Cela doit être un autre effet, là c'est sur j'ai du très certainement attrapé quelque chose durant la nuit.
Je me redresse debout contre mes forces et me déplace vers la sortie de la chambre pour me rendre à l'extérieur, peut-être que l'air renfermé de cette cité me donnerai de meilleurs dispositions à combattre, qui sait.

-(Bon sang, il m'arrive quoi ...)-

Depheline eut du mal à se réveiller ce matin-là. Elle parvint à peine à ouvrir les yeux, lorsqu’elle sentit Serpent qui la remuait. Il lui demandait de se lever, mais son ventre lui faisait mal et elle se sentait nauséeuse. Péniblement, elle réussit à articuler quelques mots d’une voix presque inaudible, pour lui demander de l’aider à se relever.

Dans cet état, la magicienne peinait à croire en ses capacités à suivre le reste de l’équipe, elle qui devait faire un ultime effort de volonté pour tenir debout et commencer à avancer. La tête lui tournait et elle ne rêvait déjà plus que de retourner se coucher et retrouver le confort de la paillasse qu’elle venait tout juste de quitter.

Elle se rendit près de la porte de sortie aux côtés des autres, qui semblaient tout aussi mal en point. Seuls Amarante et Serpent semblaient avoir été épargné par le mal, au plus grand regret de la magicienne. Dans son état, elle était bien incapable de s'exprimer, mais elle aurait aimé pouvoir exprimer son mécontentement à son ami, face à ce réveil des plus indélicats.

La nuit s'était finalement passée sans encombre. Pas de tentative de meurtre de la part d'Amarante, ce qui était plutôt rassurant. Ziresh appréhendait tout de même son réveil, mais au moins, il avait eu le temps de se remplir la panse et avait pu dormir sur ses deux oreilles. Pourtant, le réveil de Serpent, qui fut des plus violents à ses yeux, sembla le percuter bien plus encore qu'il ne l'aurait imaginé...

Ce n'était pas seulement de la fatigue: le pauvre liykor fut pris d'un malaise violent, qui lui donna l'impression de voir le temps au ralenti. Ou plutôt, qu'au contraire, tout allait trop vite pour lui... Après avoir réussi à se lever, enfilant ses pièces d'armures, il se rendit compte qu'il était quasiment incapable de comprendre comment mettre son casque et ses bandages. Déjà, l'effort fut surhumain pour mettre ses tassettes, mais il dû s'assoir pour réussir à protéger ses avant-bras. Et dès qu'il posa son casque (enfin à l'endroit) sur son crâne, il lui sembla que le haut de son corps était devenu cent fois plus lourd qu'à l'accoutumée.

(Euh... J'ai pourtant pas bu...)

Il mit encore plus de temps à mettre son paquetage. Au final, sa lance ne lui servit certainement pas d'arme, seulement de support sur lequel il tentait vainement de s'appuyer. Avec les quelques neurones qu'il avait en marche, Ziresh essayait de comprendre ce qui lui arrivait. La première chose à laquelle il pensa fut la nourriture qu'il avait avalée la veille. Mais c'était impossible: il avait fait exprès de prendre des choses qui se conservaient...
Alors il n'y avait qu'une seule autre possibilité: cela devait venir de ces fanatiques... C'était la chose la plus plausible.

Malgré tout, il n'eut pas la force de s'en scandaliser. Avec peine, il rejoignit ses compagnons qui étaient déjà tous dehors. C'était manifestement lui qui avait été le plus lent, et aussi le plus fatigué. Mais il fit à peine trois pas en dehors de l'habitation qu'une douleur horrible fit son apparition en son bas ventre. Elle remonta jusque dans son estomac, et sembla parcourir toute sa poitrine pour finalement lui enflammer la gueule, et déverser une grosse flaque épaisse de bile et de sang.
Et cela recommença trois fois de suite. Une longue minute durant laquelle il ne put s'empêcher de s'effondrer sur le sol...
Finalement, il crut comprendre ce qui lui arrivait:

"Je crois... Je crois que j'ai été empoisonné..."

Pendant que le malaise s'installait, deux personnages s'insinuaient dans l'ombre de la pièce. Le premier avait les traits de Selen, c'est lui qui s'approcha doucement d'Amarante. Devant ses yeux hagards il fit un signe de la main. Voyant que la Sulfureuse était mal, il passa doucement sa main autour de ses épaules pour l'accompagner avec douceur au dehors. Prenant bien garde à ce qu'elle ne trébuche sur rien.

Le second était perdu sous son équipement, capuche et cape, rien de vraiment visible. Tout cet attirait trahissait Trà Thù. L'homme était au centre de la pièce, en silence, observant le malaise des uns et des autres.

« Allez. Il nous faut faire vite ! Plus vite ce vice sera chassé, plus vite nous pourrons aller boire une pinte et courir la gueuse au dehors. On était tous un peu dans le pâté ce matin, j'vois que t'es pas mieux mon gaillard. » Dit-il en désignant Warren du bout du doigt.

« Serpent aussi a rendu son pain. Il avait oublié de tirer son casque ce con. Du coup, son repas s'est échappé de partout, le nez, les orifices pour les yeux. On dirait qu'il avait fondu le bonhomme. On vous en a gardé un peu si vous voulez, encore tout chaud.»
Il ricana et s'en alla au dehors.

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A mesure que vous avancerez dans le Rp, j'augmenterais doucement vos points de vie perdus des suites d'une maladie (ça ne prendra pas en compte les éventuelles blessures, coupures, fractures, seulement les maladies et toxines.)

Mon estomac cri de douleur à mesure que j'essaie de faire des pas. C'est pas comme si je suis cloué au sol, mais c'est presque ça. Dans l'état actuel, il serai très étonnant que je puisse prendre part à un combat ou à un affrontement, qu'importe la nature. Je dois être malade, très certainement que j'ai dû attraper ceci durant mon sommeil, ou peut-être pire avant. La fumée qu'on a inhalé hier est probablement une cause, comme ça peut-être autre chose, après tout on peut s'attendre à tout ici ! À cause de ces maux quasiment insupportable, je ne remarque pas tout de suite que deux individus s'invitent à la partie.

D'un rapide coup d’œil je vois néanmoins qu'il s'agit de Trà Thù et de l'autre elfe. Je ne sais pas qu'est-ce qui viennent faire ici mais malgré tout je tente de rester vigilant en dépit de la douleur que je ressens. Ce qui me trouble le plus à présent, c'est que ces deux même personnes ne sont pas tout à fait 'normal' … Il y a quelque chose qui est bizarre, mais bon, c'est peut-être parce qu'ils ont dû bien dormir. Trà semble d'humeur particulièrement bonne puisqu'il essaie de nous 'motiver' à sortir dehors et il en profite même pour me blaguer à sa façon. Bizarre, lui qui d'habitude ne parle pratiquement pas et encore moins pour déconner, cette initiative est pratiquement louche, c'est étrange. Mais je ne peux pas y réfléchir plus là-dessus faudrait déjà que j'arrive à me rétablir moi-même. Je me lève comme je peux puis réponds à Trà par rapport à sa 'blague' sur mon état.

-"Ce n'est pas que j … Je ne vais pas mieux mai … Mais c'est toi qui semble aller bien, trop ..."-

Sur cette phrase je sors dehors en étant pratiquement un mort-vivant, le dos courbé et le bras sur les pectoraux comme pour essayer de calmer la douleur, bien que ce n'est pas comme ça que je réussirai à la faire stopper. Mais avant que je ne me dirige vers la sortie, je remarque que l'elfe sombre est aux côtés de la sorcière qui semble être comme drogué. C'est la première fois que je vois cet individu paraître 'aimable' envers quelqu'un et surtout envers une chose comme cette rousse. C'est pas vraiment logique tout ceci, d'abord Trà qui se mets à devenir blagueur et sarcastique, puis l'elfe qui devient quelqu'un de normal … Je ne sais pas mais cette histoire est tout sauf bien.

Il sembla à Ziresh que plusieurs personnes lui parlaient. Plus rapidement que la moyenne, même. Comme si c'était le cœur d'une gerbille qui alimentait le débit des paroles qui lui transperçaient les tempes. Se relevant, puisque personne ne venait l'aider, il s'appuya sur sa lance, tout en essayant de percevoir qui pouvait bien parler à ce rythme. C'était Trà Thù (en tout cas, cela lui ressemblait). Et il n'entendit que la dernière phrase, qui fut vraiment peu ragoutante.
Peut-être était-ce les détails qui avaient attisé son palais, ou encore tout simplement la maladie qui venait lui tirailler les boyaux, mais Ziresh conclut ces mots en rendant encore une fois une grosse flaque rougeâtre, qu'il identifia immédiatement à du sang.

"Uuuh! Je... Je vais mourir... J'vais pas pouvoir... Avancer... J'y arriverais jamais..."

Disant cela, il brava tout de même sa faiblesse en titubant jusqu'à l'extérieur de l'habitation. Il s'en fut de peu qu'il ne chute dans ses propres sucs. Mais il s'en sortit finalement, et un pas dehors, il se sentit déjà débarrassé d'un fardeau des plus lourds. C'était comme si cette maison avait été enchantée, comme si le mal était à l'intérieur. Cela dit, il n'était pas guéri. Seulement, cela avait cessé d'empirer. Et si la douleur continuait de lui transpercer le ventre, lui donnant aussi des sueurs froides, elle n'était pas assez violente pour le faire vomir encore une fois...

"Je pourrais jamais... Je peux pas... Combattre dans cet état... C'est la mort... La mort assurée..."

Depheline, en proie au mal-être le plus complet, avait l’impression d’avoir des hallucinations. Elle découvrait un Selen et une Amarante plein d’attention envers l'ensemble du groupe. Cela n’avait rien à voir avec la réalité qu’elle avait connu la veille et elle décida donc d’ignorer cet évènement, persuadée qu'il n’était que le fruit de son imagination débordante soumise à un mal inconnu. Peut-être avait-elle faim ? Manger allait sans doute lui faire le plus grand bien, et, avec grande difficulté, Depheline extirpa de ses affaires le morceau de pain d’algues. Sortant avec les autres malades, elle porta la nourriture à ses lèvres, les yeux mi-clos tant la faible lumière de l’extérieur lui faisait mal à la tête.

Une fois dehors, l'humaine put constater avec soulagement que ses nausées s'étaient légèrement estompées, sans pour autant réussir à déterminer si les quelques bouchées de pain sombre qu'elle venait d'absorber était à l'origine de ce brusque rétablissement. Son cerveau était de toute façon bien trop engourdi pour pouvoir soutenir cet effort de réflexion et abandonna sans plus y penser.

« Ca va aller... », avait murmuré Depheline à l’attention de Ziresh, aussi mal en point qu'elle. Elle le regarda d’un air vitreux, et elle avait du mal à croire en ses propres mots. Au moins, elle avait réussi à parler et c'était déjà beaucoup.

« Mais avant on doit encore un peu s’asseoir pour récupérer… »

Sans prévenir, au dernier moment, Depheline s’éloigna du groupe en titubant pour vomir les quelques bouchés qu’elle était parvenue, avec tant d’effort, à avaler. Elle laissa alors tomber la poursuite de son repas. Sans doute son ventre avait-il besoin d’encore un peu de repos.

Lorsqu'elle revint, elle essaya tant bien que mal de sourire, mais le goût immonde qui lui restait dans la bouche la dégoûtait profondémment. Elle n'aspirait qu'à retrouver un état normal qui ne semblait jamais plus vouloir revenir.

Le groupe d’Amarante était tout aussi troublé qu’elle. Des jets de vomissements venaient maculer le sol sous le regard embrumé d’une jeune fille éteinte. Cependant, rien ne pouvait faire vaciller la divinité de son chemin qu’elle suivit inexorablement, ne voyant pas les alentours, se laissant choir dans les marécages de l’oubli. Cela lui importait peu que ces êtres soient malades et encore moins qu’ils meurent en ce lieu. La Belle n’obéissait qu’à son for intérieur, déambulant vers la porte qui s’ouvrit.

Un être aux traits qui ne lui étaient pas inconnus se trouva devant elle. Peut-être souhaita-il montrer sa présence à Amarante, cependant celle-ci n’avait pas la force, ni le courage de réagir à son geste de la main. Elle continuait de scruter le vide, le néant qui l’absorbait comme dans un vortex incessant, d’une puissance phénoménale. Rapidement, il la força calmement à la suivre, l’aidant même à ne pas chuter bêtement comme aurait pu le faire les membres de son équipe négligente.
«Mer… ci.» murmura-t-elle dans un souffle presque inaudible.

Amarante le suivit sans broncher, sans émettre de résistance.