Dans sa recherche de l’ambassade, et ne connaissant pas la ville, ce fut laborieux. Aucune envie de demander son chemin bien entendu, beaucoup trop fière pour cela, Moéra tomba par hasard sur une boutique apparemment très calme. Très peu de clients, pour ainsi dire aucun, c'était peut-être un signe que cette ville n'était pas très militaire ou porter sur les armes. Mais ce n’était certainement pas le cas de l’aniathy, elle était portée par et pour le combat. Elle savait qu’elle aurait à se battre à de nombreuses reprises dans sa vie. La jeune femme n'avait pas beaucoup de moyens, le peu qu'elle possédait seraient investis au maximum dans son équipement. Cela pourrait faire la différence entre la vie et la mort.
Moéra rentra dans la boutique, très bien tenu par les deux sœurs elfes blanches. L'armement semblait plus que correct, malgré des prix plus élevés que la moyenne. Comme à son habitude, elle était tendue, droite, parée au combat à chaque seconde. Elle observa les deux sœurs qui avaient un corps plutôt musclé et bien équilibré, pour de simples vendeurs d'armes. Elles n’étaient certainement pas que cela, mais après tout peu lui importait. En sachant donc à qui elle avait affaire, elle marchait vers le comptoir presque soulagé de parler à des combattants et pas des amateurs.
«Bonjour, que puis-je pour vous ? » Firent les deux sœurs en cœur, trop heureuse d’accueillir quelqu’un dans leur boutique. Moéra sortie sa bourse, sans même compter, la posa sur le bois du comptoir en face d’elle. Un léger pincement au cœur de donner toute sa fortune mais peu importe, c’était pour la bonne cause.
«Je voudrais des bottes elfiques en cuir pour cette somme-là. » Elle n'avait que des chausses classiques, elle se dit que s'il y avait quelque chose à changer c'était cela. Un bon équilibre, davantage de vitesse, de bons appuys. Elle n'avait confiance qu'en la meilleure qualité, si elle devait payer quelques pièces de plus et bien tant pis. Un peu embêtée, l’une des deux sœurs sous pesa rapidement la bourse, un brin ennuyer
« Pour ce prix vous n’aurez que la première qualité que nous pouvons vous offrir vous savez ?» «Ce n'est pas grave, cela sera déjà cela.» Moéra en essaya alors quelques pairs afin de trouver celles qui lui allaient au mieux. Satisfaite faisant quelques mouvements rapides, elle hocha la tête et leur laissa alors tous son or. Elle se remit en chemin afin de trouver cette fameuse ambassade.
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