Créature aviaire modifiée par Xenair, le Moar Teur possède des similitudes avec les autruches, fier volatile duquel le lieutenant s'est inspiré.

Le Moar teur est un grand oiseau recouvert de fourrure sur l'ensemble de son corps, à l'exception des ailes. Le coloris de cet animal modifié n'est jamais le même selon les spécimens et il varie davantage en fonction des zones géographiques. La musculature du Moar est extrêmement développée et lui permet de voler et courir très vite grâce à la puissance de ses ailes qui vrombissent plus qu'elles ne battent l'air. Ses serres et son bec puissant armé de dents aiguisées sont des armes redoutables contre les proies qu'il chasse et son goût prononcé pour le sang lui offre de surprenants dons de pistage.

Son régime alimentaire carnivore diffère totalement de celui du paisible aviaire. En effet, cette créature possède la frénésie du sang ; c'est à dire qu'elle se met à attaquer tout ce qui bouge, même plus fort qu'elle sans autre objectif que de tuer. En temps normal, le Moar Teur se contente d'attaquer la proie qu'il a désigné pour se nourrir, mais sa capacité de concentration est relativement faible et il lui arrive de changer la nature des ses plans en cours de charge. C'est une particularité offerte par Xenair pour empêcher toute soumission ou intimidation et ce quelle qu'elle soit. cependant, cela amène couramment le Moar Teur à adopter des comportements suicidaires envers leurs adversaires. Il est à noter que les Moars chassent traditionnellement en couple voir en famille lorsqu'ils possèdent des petits.

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Décoration d'excellente facture

Dans certaines régions du monde, on exploite les plumes de Moar Teur pour sertir les masques et les robes de croyance. Malgré les origines de la créatures, il n'est pas rare de trouver cet élément sur des parures de divinités supérieures, voir sur celles des Grands Prêtres.

Le Brok'nud est un imposant suidé capable de décimer une formation de soldats et de renverser des palissades de bois d'une ruée.

Énorme sanglier de plus de cent kilos, le Brok'nud est une masse vivante de chair et de muscles. Véritable force de la nature, cette créature possède une peau particulièrement ferme parsemée d'une fourrure rêche et difficile à détacher au couteau. En soi, le cuir de ces animaux est semblable à de l'écorce et résiste particulièrement bien aux tranchants des lames et à la pointe des flèches. C'est pourquoi il existe certains chasseurs de Brok'nuds armés de balistes. La partie supérieure de leurs corps est parsemé de nombreuses défenses pointant vers l'avant, empalant les obstacles qui obstruent leurs charges dévastatrices. A l'instar d'une mauvaise vue et d'une ouïe réduite, ils possèdent un odorat raffiné qui repèrent les aliments sous terre en faisant fi de la poussière ambiante.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ces créatures sont d'un naturel calme et prudent. Cependant, l'ombre d'une menace peut amener des groupes entiers de plusieurs individus à s'enfuir dans la direction inverse sans même éviter les obstacles. De nombreux ravages ont lieu lorsqu'un prédateur s'approche ou s'attaque à un congénère, amenant ainsi des troupeaux entiers à s'élancer dans une fuite bien plus dangereuse que le-dit prédateur. Ces omnivores se nourrissent de plantes, de racines et plus rarement de petits rongeurs. On en trouve principalement dans les forêts, là où la forte concentration de champignons et de truffes fait le bonheur de ces animaux.

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Elevage de Brok'nuds

Les Brok'nuds, lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans les rangs de la Déesse Noire comme véritables armes de sièges, sont utilisés par la populace pour trouver les meilleurs truffes et champignons dans la forêt. il faut cependant être vif et rapide pour les ramasser avant de les voir disparaître dans la gueule de ce mastodonte.

Né des expérimentations de Xenair, le Katrel est une créature aviaire utilisée comme messager par les forces de la Déesse Noire.

De la difficulté à entretenir un réseau de communication efficace entre ses armées et de la tâche ardue de le protéger, la Déesse Noire s'est vue forcée de faire la demande auprès de ses fidèles serviteurs. Résultat de plusieurs essais aux méthodes discutables, le Katrel voit le jour dans les perchoirs corrompus du lieutenant Xenair d'Oaxaca. Cette créature est dotée d'une double paire de longues membranes ailées, semblables à des lames d'acier. La vitesse de vol ne se limite plus à des poussées successives des ailes, mais à un glisser dans les airs qu'on associe volontiers à l'expression "comme un poisson dans l'eau". Le Katrel ne semble pas voler, mais nager dans l'air, ce qui explique son agilité, son aisance à changer brusquement de direction et ses piqués digne des meilleurs oiseaux de proies. Fidèle à son ouïe et son odorat supérieurs, cette créature n'est nullement handicapée par son absence d'organes oculaires et se repères très facilement dans les plus hauts points d'altitudes possibles.

Charognard né, le Katrel est vivement attiré par l'odeur du sang et de la chair, qu'elle soit vivante ou en putréfaction. Tirant profit de cet atout, les Garzoks d'Oaxaca ont répandus l'utilisation de carcasses et de marmites de sang en haut des murailles comme points de repères et ce afin de permettre à ces créatures de déposer les messages transportés autour de son coup. Habitué des allers-retours constants entre les cités de la Déesse Noire, les volées de Katrels installent leurs nids au sein de ces mêmes-citées ou à l'extérieur des murs, dans les hauteurs proches. L'endurance de ces charognards est légendaire auprès des connaisseurs. En effet, ils sont capables de traverser les continents d'une seule traite et ne se posent que pour pondre et couver. Pour se reposer, le Katrel monte à haute altitude et dort quelques secondes en répétant constamment ce cycle.

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Messager très concerné

Il est vivement déconseillé de tenter d'arracher un message transporté par un Katrel. Particulièrement fidèle à sa tâche, sa mission ne consistera qu'à récupérer son bien et à déchiqueter l'intrus avant de repartir le livrer.

Créatures lourdes et lentes, les Langorans sont des êtres vivants à proximité de sources d'eau et là où la nourriture est la plus abondante. Omnivores, ils sont aussi friands de fruits que de viandes et sont particulièrement gourmands. Recouverts d'une carapace rougeâtre ornée de pointes osseuses, les Langorans sont célèbres pour leur incroyable langue capable d'atteindre plus de 15 mètres de long. Ces créatures manient cet appendice comme un puissant fouet allant chercher les fruits dans les arbres ou éviscérant les cerfs et biches d'un puissant claquement. Si cette langue ne représente guère de menace pour un aventurier préparé, elle est très dangereuse pour ceux dont la peau n'est pas suffisamment protégée. En effet, si le coup de langue est aussi douloureux et dangereux que le claquement d'un fouet, c'est la salive particulièrement corrosive que le Langoran bave en abondance qui représente la plus grande menace.

On rencontre ainsi souvent des guerriers qui, après avoir combattu un Langoran, meurent des suites de l'empoisonnement de leur sang lié à l'infection de leurs blessures. Il est recommandé de laver abondamment à l'eau claire les blessures liées à un combat contre un Langoran et d'utiliser ensuite des herbes curatives pour empêcher la septicémie. Bien sûr, une telle salive corrosive peut faire un excellent poison pour les apothicaires et alchimistes. Malgré tout, la peau sensible qui recouvre le ventre des Langoran est vulnérable à l'acier et au tranchant des lames qui peuvent la découper s'il elles parviennent à l'atteindre.

La légende du Flérustre n'en est plus une depuis peu et ce grâce aux découvertes de nombreux regroupements de l'espèce dans des lieux largement confinés.

Créature humanoïde et borgne, le Flérustre est un adepte des basses températures qu'il retrouve dans les plaines enneigées, les tréfonds des cavernes et les montagnes en haute altitude. Très peu connu du grand public, il est l'objet de nombreuses expéditions qui cherchent à ramener des informations en tout genre à son sujet, voir une dépouille ou un spécimen intact. Son cannibalisme et son appétit carnivore influent grandement sur la réduction du nombre d'individus, contraints d'occuper des territoires giboyeux pour ne pas se résoudre à se dévorer entre eux. C'est cette particularité qui anime les croyances locales, créant ainsi de nombreuses comptines et légendes pour enfants trop capricieux pour s'endormir.

Les meutes de Flérustres agissent cependant selon les lois classiques du monde animal, c'est à dire un alpha et les autres membres. A la naissance, ces créatures viennent sans pelage et sont longtemps couvées par leurs mères. En grandissant, s'il n'est pas dévoré avant, une épaisse fourrure à poils longs recouvrira son corps et de solides griffes ponctueront ses doigts. Par ailleurs, le régime carnivore des Flérustres leur offrent un corps puissant et musculeux qui explique facilement leur haute position dans la chaîne alimentaire de leur habitat naturel. Dotés d'un unique œil à la lueur blanche, ces prédateurs sont d'excellents chasseurs qui n'abandonnent pour ainsi dire jamais de vue leurs proies. Très sensibles à la moindre trace d'agressivité, les Flérustres jouent énormément sur l'intimidation pour soumettre leur gibier et usent d'un jeu de regard accentué de hurlements et de claquements de dents ayant pour but de s'imposer. Plusieurs explorateurs insistent sur le fait de ne pas tourner le dos à ces créatures, mais plutôt de jouer le jeu et de s'imposer en la fixant droit dans l’œil sans se soumettre. Certains affrontements inter-espèces peuvent durer plusieurs heures sans qu'aucun des deux duellistes n'ai encore porté le moindre coup à son adversaire.

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La comptine de l'Oeil-Blanc

"Draps de paille ou draps de soie
Gare au monstre qui vient d'en bas
Reste sage où il viendra
Et l'Oeil-Blanc te mangera"

Les requins flèches sont des animaux très courant dans l'océan, leur nom est dû à leur forme effilée et à leur rapidité. Ils vivent le plus souvent en solitaire, sur les côtes comme en haute mer. Ils se réunissent cependant en meutes organisées pour chasser les grands bancs de poissons et d'autres espèces maritimes. Lors des chasses groupées, ils peuvent se montrer particulièrement agressifs envers tout être rencontré. En général, ils ne seront dangereux pour l'homme que dans ces circonstances précises ou s'ils se sentent agressés par un autre prédateur. Si leurs mâchoires sont trop petites pour croquer une proie de la taille d'un homme, leurs dents aiguisées comme des rasoirs peuvent infliger de lourdes blessures difficiles à recoudre tant les coupures sont proches l'une de l'autre.

Les peuples des mers se méfient davantage de ces créatures liés à la Déesse Moura. Connus comme les plus anciens exécutants de la Reine des Mers, les Requins flèches possèdent un sonar qui repèrent le sang à des centaines de lieux de leur position. Défendant fidèlement leurs eaux, ils n'hésiteront pas à se ruer vers tout ce qui tenterait de perturber l’équilibre de l'écosystème sous-marin. À ce titre, ils sont particulièrement appréciés de l'ethnie du Sang-Pourpre qui les considèrent comme leurs frères. Certaines histoires parlent même de pirates et de prêtres de Moura qui possédaient de larges bassins pour y accueillir ces créatures, nourries d'êtres humains encore vivants.

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Rivaux des mers

Les Requins flèches, malgré leur fidélité à la Déesse, vouent une haine incompréhensible aux Serpents de Moura et inversement. Les adeptes du Culte parlent d'une rivalité entre ces deux espèces qui jugent l'autre indigne des faveurs de la Reine des Mers.

Les vers des sables sont une espèce à la fois crainte et convoitée. Ils vivent dans le désert comme des poissons dans l’eau, capable d’évoluer dans le sable à une vitesse que peu de créatures fouisseuses parviennent à atteindre dans leur élément. Les témoignages les plus raisonnables font état de la vitesse d’un homme allant à bon pas, d’autres plus douteux évoquent celle d’un cheval au galop. En ce qui concerne ce dernier point, il n’est pas à exclure que ceux ayant eu affaire à des vers aussi rapides ne soient plus vivants pour en témoigner. Pour expliquer ces déplacements, les chasseurs ayant eu l’occasion d’observer assez longtemps des spécimens vivants avancent l’hypothèse d’une ondulation des muscles qui rejette le sable en arrière, propulsant le ver en avant.

Le régime alimentaire des vers varie selon les conditions qu’il rencontre. Il peut passer de nombreux mois à manger les quelques insectes qu’il filtre dans sa bouche alors qu’il file sous les dunes. Lorsqu'une proie plus importante se présente, il jaillit du sable, la saisit dans ses mâchoires et attend à l’abri que la victime se vide de son sang. Il reste ensuite sur place, à l’absorber petit à petit ; c’est un moment durant lequel le ver est particulièrement vulnérable. Une des techniques de chasse consiste donc à amener un appât pour l’obliger à sortir de son élément naturel. Les vers des sables consomment peu d’eau et se contentent d’absorber l'humidité du sol ainsi que celle de leurs victimes.

Les vers sont chassés pour leur chair, particulièrement savoureuse et nourrissante, le cuir à la fois souple et résistant qui constitue leur peau sous les écailles et la grande qualité de l’ivoire de leurs dents. La teinte marmoréenne aux reflets nacrés de leur dentition en fait un matériau très prisé des bijoutiers et de tous ceux qui souhaitent rehausser leurs créations de cette touche sauvage. Leurs origines sont aussi une question qui agite le petit milieu des naturalistes de Yuimen. Il existe tout un pan de traditions orales et anciennes qui ne prennent pas en compte leur existence. Cependant, ils apparaissent dans certaines légendes jugées plus récentes. Les conservateurs avancent l’idée qu’il ne s’agit pas d’une espèce propre à Yuimen, mais de créatures venues d’un autre monde par le biais de fluides spatiaux enfouis. Ces mêmes savants indiquent qu’il s’agit d’une espèce plus petite que celle d’origine, ce qui expliquerait les récits anciens impliquant des vers colossaux, probablement tous morts ou chassés à l'heure actuelle.

[Les plus jeunes spécimens, deux fois moins gros, peuvent être chassés par des personnages de niveau 1 à 5. Les ressources qu'ils fournissent sont cependant moins prisées et jugées de moins bonne qualité]

Créature de la famille des suidés, le Gakhaï est considéré comme un nouveau stade d'évolution de l'espèce.

Le Gakhaï est une évolution naturelle du sanglier commun qui a peu à peu migré vers les hauteurs et les plaines gelées. Cette créature a développé une épaisse toison blanche sur les membres et des sabots aux extrémités courbées qui lui confère une apparence très convaincante de griffe. La structure de sa patte s’est également aplatie, permettant au Gakhaï de se déplacer à n'importe quelle allure sans risque de glisser sur la glace. Sa truffe évasée lui permet de fouiller dans la neige à la recherche de racines et de lichens dont il se nourrit principalement. Il peut également être charognard à l'occasion. A l'origine plates, les molaires du Gakhaï sont davantage canines et déchiquettent facilement les aliments durcis par le froid extrême. De longues et solides protubérances d'ivoires ornent également son crâne dont la taille et la forme varient toujours selon l'individu.

Les portées sont constituées de 4 à 7 marcassins qui naissent au cours du printemps, plusieurs mois après la saison des amours. Ce sont des bêtes dont la viande riche en goût se différencie de celle de ses cousins par une note acidulée. Toutefois, ce met rare est l'objet des grandes tables et de rares opportunités tant la chasse au Gakhaï requiert des compétences strictes sur terrain glissant et impitoyable. Cette créature débute rarement un combat mais défend sauvagement sa portée quitte à y laisser la vie. Lorsqu'il se met à charger, le Gakhaï est capable de renverser un cheval et d'enfoncer une armure de fer sans la moindre difficulté. Creusant le plus souvent son nid à l'abri des tombées de neige, le mâle chasse pour les petits tandis que la femelle éloigne les prédateurs susceptibles d'attenter à la vie de sa famille. Le Gakhaï communique couramment par de puissants reniflements du groin, mais il use de longs cris stridents lorsqu'il charge ou qu'il appelle à l'aide.

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Corne de Gakhaï

La corne de Gakhaï est un matériau principalement utilisé dans la création d'arcs au sein des Phalanges de fenris. Il s'agit là d'un signe de maturité et de puissance pour les membres qui en possèdent un.

Digne de cauchemar, le Chien de Meno est une créature errante à la gueule de braise.

Pelage noir à cendre, yeux et gorge de braise, ces canidés se différencient des cabots ordinaires par un comportement bien plus vicieux et agressif. Ceci et le fait que leur souffle semble relâcher de l’air depuis les profondeurs d’un volcan. Aucun être un tant soit peu saint d'esprit ne se mesurerait à l’un d'entre eux. Chien sauvage, chien fou, chien de Meno : tous ces noms désignent la même entité. Un molosse à la mâchoire solide et à la prise ferme, vivant heureusement isolé de ses congénères. Sa morsure cuit littéralement la peau et les chairs de ses proies tandis que ses crocs allongés et effilés maintiennent la prise pour le plus grand malheur de la victime.

Le Chien de Meno chasse souvent de nuit et autour des villes, guettant d’éventuels aventuriers tardifs. Ce faisant, il protège sans le savoir ces villes d’intrusions nocturnes et certaines citées, comme Tulorim ou Omyre, leur laissent sciemment de la nourriture pour les encourager à rester dans les parages. Ces créatures ne sont pas charognardes et délaissent les cadavres sans vie à même le sol, bien plus intéressés dans la chasse d'individus apeurés ou combatifs. La légende veut que ces chiens aient été, il fut un temps, les gardiens des lieux les plus en lien avec Meno. Mais l'abandon de nombreux d'entre eux ont conduits ces créatures à s'aventurer dans des zones plus peuplées, là où il ne serait plus question d'avoir faim.

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Le Faux-Xiuhl

Le Xiuhl est un métal élémentaire qu'on retrouve dans les coulées de métal refroidies. A l'instar de ce minerai précieux, les Chiens de Meno relâchent constamment une salive semblable à du magma qui, une fois refroidie, prend des allures de Xiuhl. Sa qualité et sa valeur sont cependant quasi-nulles, mais de nombreux imbéciles se risquent à en rapporter auprès d'un forgeron pour le faire examiner.

Le Chat-Poisson de Moura est considéré comme l'une des merveilles des océans de la Déesse et ce depuis des millénaires. Créatures aquatiques au corps similaires à un félin, les Chats-Poissons sont des individus agressifs qui vivent et se déplacent toujours en meutes. S'ils n'hésitent pas à s’attaquer à plus gros qu’eux, les Chats-Poissons dominent la surface des mers et des océans et s'imposent comme de vrais prédateurs. Leurs corps est parcouru d'écailles fines qui accentuent leur vitesse de nage et les moustaches qui ornent leurs gueules sont un excellent moyen de jauger la température de l'eau et de capter les courants chauds.

Capables de grimper sur la coque des bateaux grâce aux griffes effilées de leurs pattes avant et à une force disproportionnée considérant leur taille, ils sont une menace à ne pas prendre à la légère par les marins : un seul de ces derniers n’est pas un bon présage, car il annonce la venue d’au moins une dizaine de ses congénères. Cependant, ces derniers ne sont pas toujours en chasse. Lors des périodes de calme, ils adorent accompagner les bateaux en sautant dans les remous créés par le sillage des embarcations que leur queue et leurs pattes arrières leur permettraient de distancer aisément. Pour les marins aguerris, ce spectacle n’est jamais plaisant : ils savent que derrière ce phénomène se cache un être d'humeur versatile que la Déesse Moura, d’après les légendes, a banni de ses animaux domestiques après une griffure irrespectueuse pour lui préférer les Serpents d’eau. C’est d’ailleurs pour cela que certains des plus extrêmes fanatiques de Moura leur vouent une certaine inimité.

Au début de "l’Ere de la Magie", les nombreux déchaînements d'énergies arcaniques ont dénaturés les animaux présents sur Yuimen, donnant naissance à des créatures plus ou moins extraordinaires. C'est ainsi que les premiers Torsels arpentèrent le monde.

Tortue terrestre très adapté au milieu désertique, le Torsel est une créature pacifique et appréciée de tous les peuples du désert. Pour lutter contre l'assèchement et l'aridité de son environnement, elle dispose d’une poche spéciale dans son abdomen, abritée par sa carapace, qui contient de l’eau. Cette tortue dispose de la capacité d’absorber l’eau par sa peau ce qui assèche de façon considérable l’air qui l’entoure : toute cette eau est stockée dans une poche reliée à son estomac, nommée « eisves ». Pour se protéger de la sécheresse qu’elle-même provoque, sa peau est complètement privée d’eau et abritée derrière de solides écailles. La chair, quelle que soit la surface de son corps, ainsi que ses yeux d’un noir d’encre sont protégés par une épaisse cuticule : elle ne relâche jamais la moindre goutte d’eau.

Le Torsel est naturellement devenu un prédateur naturel des vers aqueux depuis que ceux-ci ont expérimentés le don de l’un des 13 d’Oaxaca. Les vers aqueux ne s’intéressent en effet qu’à ce qui peut produire de l’eau, or la tortue est l’illusion même du contraire. Non repérée, elle s’approche donc sans crainte du ver avant d’ouvrir sa bouche pour l’avaler. Lorsque le ver se rend compte de son erreur, il est trop tard. Sa carapace lui sert également à éliminer le sel de son organisme : celui-ci forme des tas cristallisés par la chaleur et les pics semblent croître avec l’âge de la tortue. Il paraîtrait que certains atteignent le mètre, soit la taille de la tortue.

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Magie sans fluides

Il a été découvert depuis peu que les Torsels sont capables d'user d'une Magie proche du sort "Assèchement corporel" sans même posséder de fluides. L'existence d'un tel phénomène reste cependant difficile à comprendre pour le commun des mortels.

Le Nigri est une petite créature fragile et guère plus débrouillarde qu’un bébé. Ses grands yeux et sa petite fourrure blanche pure et duveteuse en font un animal chéri par une grande majorité de la population. Il adore se rouler dans les tas de feuilles mortes, offrant un spectacle attendrissant et se laisse volontiers cajoler et manipuler par tous ceux qui s’en sentent l’envie. Beaucoup d’enfants et de familles tentent d'en posséder un, mais le fait que cette créature supportent très mal l'isolation entre quatre murs dissuade rapidement.

Si elle passe plus d’une nuit dans une maison ou dans une cage, la colère ressentie accélère son rythme cardiaque d’une façon hallucinante : on pourrait comparer une marmotte en hibernation et un lapin affolé, mais la vérité est encore plus démesurée. Le sang pulse dans son système sanguin qui se dilate, causant ainsi un changement de coloration du bleu pâle au rouge. Tout son corps s’adapte alors à cette transformation brutale en augmentant la vitesse de toutes les réactions métaboliques, y compris la croissance des os, la digestion, le renforcement musculaire et la cicatrisation. La métamorphose totale se déroule en deux minutes maximum, selon la rage de la petite peluche. Une fois sa transformation accomplie, le Nigri se sent un appétit dévorant : il avale tout ce qui passe à sa portée et qu’il peut assimiler. C’est-à-dire à peu près tout tel que les matériaux organiques et minéraux. Son accélération métabolique lui permet d’assimiler extrêmement rapidement tous les éléments présents dans ses aliments et de l’intégrer à son corps dans sa croissance démesurée. Le Nigri enragé croît donc à toute vitesse, devenant rapidement un monstre d’une taille imposante.

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Dans certaines cultures, on entend une plaisanterie récurrente lorsqu’un parent dispute sa progéniture. Elle est traduisible approximativement par : « Toi pour [au sens accord] le Nigri, enfant ravi ! ». La réponse consacrée donnerait : « Toit pour le Nigri, enfant marri ! ».

« Pour terminer cette conférence, je vais vous parler d'un proche cousin des sektegs. Contrairement à ce que son apparence, plus répugnante encore que celle de ces saloperies de gobelins, laisse penser, ces bêtes n'ont jamais été modifiées par autre chose que leur mode de vie. Ils sont en réalité une espèce à part entière, dont les ancêtres sont les mêmes que celles des autres gobelins que nous connaissons. Pour autant, ils n'ont pas grand chose à voir avec eux, si ce n'est leur taille, et d'une manière générale leur corpulence. En dehors de cela, ce ne sont au final que des bêtes. Des bêtes dégoûtantes qui se sont cachées dans les cavernes des montagnes de Nirtim pendant si longtemps que leur organisme a fini par évoluer en fonction : habitués à l'obscurité, ils sont aveugles, leurs paupières ayant irrémédiablement recouverts leurs yeux ; leurs oreilles, bien que toujours opérationnelles, ont été endommagées par des siècles de bruits sourds provoqués par les échos de leur habitat ; en revanche, leur odorat s'est développé d'une manière tout à fait exceptionnel, et ce qui semble être des cornes, mais sont en fait des antennes, leur permettent de capter la plus infime des ondes à plusieurs mètres de distance, leur permettant de se déplacer dans l'obscurité encore plus efficacement qu'une chauve-souris. En dehors de cela, ils ont beau avoir gardé un certain esprit de clan, quoique moindre comparé à celui de leurs cousins, ils ne sont pas bien plus intelligents que de vulgaires animaux.

Pour ce qui est de leurs aptitudes au combat, leur nombre est ce qui pose le plus souvent problème : ils vivent le plus souvent en clan d'une dizaine d'individus au moins. Néanmoins, même individuellement, il vaut mieux éviter de les sous-estimer. S'ils semblent physiquement aussi aptes que la plupart des sektegs, ils sont finalement bien plus vifs, et leur bestialité les rend très imprévisibles. De plus, leurs crocs et griffes sont naturellement acérés, et n'espérez pas échapper à une grave infection s'ils vous touchent. »

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Les troubles de la conférence militaire de Mikuzuki

Malgré le succès de la conférence de Mikuzuki à Oranan, des rumeurs d'un attentat contré par la Milice de la ville se répandent par un discret bouche à oreille. On dit que l'Obscurologue, Madame Mikuzuki, a été la cible de fidèles des Treize pendant l'une des entractes de la conférence. D'autres affirment que l'un des lieutenants de la Déesse Noire se trouvait dans la salle durant la réunion.