L'Univers de Yuimen déménage !


Nouvelle adresse : https://univers.yuimen.net/




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 60 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
Auteur Message
 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Dim 19 Juin 2011 13:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Aenaria : Absorption validée, réussite.
Guasina : Réussite.
Karz : Réussite
Ezak : Réussite


Après avoir absorbé son fluide, l’attaque d’Aenaria sur le vieux grand père est une réussite. Cependant, tout comme chez l’orque étrange, cela ne semble pas l’affecter plus que ça… Il grommelle juste sous le coup de la douleur, comme s’il venait de se faire piquer par une aiguille…

Les carreaux de Guasina, eux, atteignent leur cible dans le mille. Déséquilibrée par son précédent mouvement, l’archère se prend les deux carreaux miniatures dans l’avant-bras, et grimace de douleur alors qu’un fin filet de sang déborde de ses plaies.

L’attaque de Karz est également une réussite : sa flèche arrive à passer à côté d’Ezak pour blesser légèrement la kendrane en lui éraflant le bras gauche. Une petite plaie, dont s’échappe un peu de sang carmin, qui commence à couler le long de son bras.

Mais rien n’est plus impressionnant que l'attaque d’Ezak, qui de ses deux lames, parvient à faire littéralement flancher l’assassine, lui tranchant la peau et la chair le long d'une côte de manière nette et violente. Si bien qu’elle se retrouve obligée de reculer sous l’assaut terrible du maître d’arme. Elle est blessée, mais très en colère, et campe sur ses positions défensives d’un air farouche, dague à la main.

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Dim 19 Juin 2011 21:00 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
Messages: 1498
Localisation: Aliaénon
Superbe timing. Alors que je m’élançais dans les airs pour porter cette attaque tournoyante. J’entendis la flèche de Karz siffler droit vers Tihanna l’effleurant quelque peu le bras. Suite, à cette réussite, c’est la mienne qui fut mise en valeur par mes deux lames, tranchants le corps de la Kendranne sans ménagement. Une gerbe de sang s’échappa de son flanc s’étalant sur mon armure signe que j’avais réussi mon attaque.

Je me sentais bien, étonnement confiant dans ce début de combat. Je ne sais pas si c’était le fait de sentir la fin de cette histoire étonnamment proche, ou cette sorte de défi qui était né entre Karz et moi. Mais je pouvais sentir en moi une sorte d’adrénaline décuplée qui me provoquait une sorte de sensation intérieure proche de l’euphorie. Il n’y avait que la victoire de possible, nous n’avions pas droit à l’échec.

Retombant sur mes appuis je restai dans la même position. Mes armes pointées dans des directions et des angles complètements différents, je me permis une rapide analyse de la situation. Tihanna était bel et bien blessée et avait reculée de quelques pas sous l’assaut mes prolongements tranchants. Son regard était plein de haine et de défi. Ce que je prenais bien entendu pour une invitation à l’attaque. Qu’à cela ne tienne, j’allais à nouveau essayer de tiré profit de ma malédiction. Ainsi, je lâchai mes armes l’espace d’une seconde pour les rattraper quelques centimètres plus bas, et à nouveau, je me sentis partir dans trois pirouettes inarrêtables, pas même par moi. Je n’avais aucune maitrise de mes mouvements, et la était le risque. Mais si je parvenais à la toucher, j’obtiendrais un véritable avantage. A chaque tour sur moi-même je tentai d’avancer et de changer la position de mes lames, avec pour but d’amener Tihanna dos à Karz. Il fallait qu’il puisse l’attaquer dans son angle mort.

Mon ballet de vulgaire danseuse finit, je levais mes armes au dessus de ma tête et tentai de les enfoncer dans les frêles épaules de mon ennemie, tout en appelant mon collègue. Il fallait qu’à nouveau le timing soit parfait.

« Karz ! Vas-y ! »

_________________

"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Lun 11 Juil 2011 09:28, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 20 Juin 2011 03:37 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:12
Messages: 26632
Localisation: Tulorim
C’est à ce moment que je sus que j’étais incapable de tuer un être humain ou une autre race intelligente. Depuis mon arrivée sur l’île, je m’étais battu et j’avais tué à plusieurs reprises, mais à chaque fois il s’agissait d’animaux et non des êtres pensants. Bien sûr, ma vision des choses pouvait passer pour condescendante envers les autres espèces animales, et je m’étonnais moi-même de ma réaction, mais c’était ainsi, je n’y pouvais rien. Bien que j’eus au départ de la réticence à tuer les sangliers, les lapins et les gargouilles de pierre, acculée au mur j’avais surmonté mes scrupules et j’y étais arrivée.
Cependant à ce moment précis, je venais de blesser une femme par l’intermédiaire de mes carreaux. La voir grimacer de douleur et voir son sang sortir de ses veines m’était insupportable.

Les nouveaux carreaux déjà en place, l’arme toujours en joue, je devais l’attaquer de nouveau afin de la neutraliser complètement avant qu’elle ne s’en prenne à un autre membre de notre clan. Je savais pertinemment que je devais l’achever pour le bien de tous, mais j’éprouvais tout de même de la difficulté à me résoudre à passer à l’action.
Je déviai donc mon arme vers le lutin, plus à gauche. Si j’en blessais un second, quelqu’un d’autre pourrait achever l’archère à ma place. Mon geste pouvait être interprété comme de la lâcheté, mais je n’en avais cure, tuer ces gens étaient au-dessus de mes forces. Je pris donc une grande respiration et visai la main du lutin, celle-là même qui tenait sa pioche de mineur.

Je baissai mon arme, son air triste et ses grands soupirs me firent pitié, et de plus, il n’avait pas encore manifesté la moindre hostilité envers aucun d’entre nous. Ma réticence était encore plus grande face à lui.

Quant à attaquer quelqu’un, je décidai de m’en prendre à celle qui la première avait déclenché les hostilités.

Je redirigeai donc mon arme vers la grande dame nue. Ne voulant toujours pas mettre fin à sa vie, je visai donc son autre bras. Toujours dans la même position, je lâchai enfin la gâchette espérant que ce troisième tir suffirait à la bloquer pour de bon dans ses actions meurtrières.


((( Utilisation de la CC : double tir )))

_________________
Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:35, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 20 Juin 2011 07:16 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
Tout se passe plutôt bien. Ma flèche bien que peu efficace atteint son but et Ezak, avec la maitrise qui est la sienne, a infligé de terrible dégâts à cette ignoble bonne femme. Je n'ai de grief contre personne en particulier dans cette sale, sauf cette femme. Elle s'est elle même décrite comme une meurtrière et les gens de son espèce me répugnent. C'est donc avec joie, qu'avec l'aide d'Ezak, je vais mettre fin à son existence misérable. Alors qu'il se démène, une deuxième flèche est déjà prête. Je vise, calmement, mais rapidement et j'attends le bon moment, le moment où je serais sûr que mon trait touchera de plein fouet la blonde, tout en évitant de blesser Ezak. J'observe, quelques secondes, jusqu'à ce que mon compagnon me donne un signal. Maintenant! Je relâche la corde et ma flèche fuse en direction de Tihanna. Ezak fait un coéquipier remarquable et je suis sûr, qu'avec son aide et celle des autres, nous parviendrons à vaincre nos adversaires sans trop de dégâts.

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 20 Juin 2011 11:27 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Dim 16 Mai 2010 15:20
Messages: 7731
Localisation: Kendra Kâr
Comment était-ce possible ? J'y avais mis tout mon cœur et toute ma force dans cette attaque et elle se soldait par quoi ? Juste une légère piqûre ! J'avais envie de crier tellement ma frustration était grande à ce moment précis. Nous ne pourrons jamais les mettre à bas s'ils étaient immunisés aux attaques physiques. Ou alors nous nous épuiserons sur eux sans grand résultat et nous finirons tués par l'horrible monstre qui garde cette île.

Non cela je ne pouvais pas l'admettre, c'était tout bonnement impossible. Il fallait que je sois plus forte pour mes compagnons et pour Ehemdim. J'étais convaincue d'avoir déjà vu cette elfe quelque part mais ma mémoire faisait un blocage pour le moment. Et à vrai dire ce n'était pas le jour ni l'heure de penser à lui ! Nous étions dans une situation assez exécrable et d'après ce que j'avais pu voir mes compagnons étaient en train de s'acharner sur cette infâme bourge de Tihanna ainsi que sur l'archère nue qui pouvait très facilement faire de gros dégâts. Apparemment grâce à l'intervention de Guasina, cette dernière ne pourrait plus lancer de sombres projectiles sur nos têtes !

Revenant vers l'orque et le papy, je me rendis compte qu'il fallait un miracle du ciel ou des dieux pour que je gagne en puissance. Fermant les yeux mais gardant mes autres sens à l'écoute, je levais la tête vers le plafond afin d'envoyer une prière silencieuse à Sithi, notre déesses bienveillante. Je n'étais pas une personne pieuse par nature mais je connaissais la valeur des dieux. J'avais grand besoin d'aide, nous avions grand besoin d'aide, ma seule solution fut de m'adresser à Sithi.

(Sithi, je ne suis probablement pas la personne qui te vénère le plus, mais je m'adresse à toi en ces heures sombres ou nos vies, à mes compagnons et moi, sont grandement en danger. Tu es notre déesse bienfaitrice sur Naora, je sais que nous en sommes bien loin en ce moment mais je ne demande rien d'autre que la force de vaincre ces ennemis et de ramener mes amis sains et saufs auprès de leurs familles et amis respectifs. Alors je t'en supplie Sithi, aide-moi, aide-nous avant que nous ne passions de vie à trépas.)

Ma prière silencieuse effectuée, je rouvris les yeux et vis que Karz et Ezak continuaient de s'acharner sur Tihanna alors que Guasina venait de lancer de nouveau une volée de flèches. J'espérais que mon imploration aurait un effet, je commençais à me sentir inutile dans cet endroit, étant incapable de faire saigner mes adversaires. La menace du gardien planait toujours sur nos têtes et ca je ne pouvais l'accepter.

Je n'en connaissais pas la provenance, mais des larmes se mirent à couler le long de ma joue. Lassitude, énervement, haine, je ne pouvais le dire. Ma prière à Sithi avait lamentablement échoué et je me trouvais maintenant à cours d'idée. Je baissai les bras lentement mais surement me résignant presque à mourir sur cette île, à ne jamais pouvoir venger la mort de mes parents... Je sentis alors une sensation de chaleur envahir mon cœur puis mon corps tout entier. Une sorte d'aura venait de traverser mon être me rendant confiance en moi et force.

(Sithi, je ne sais comment te remercier. Dès que je le pourrais, j'irais prier dans un de tes temples sur le Naora pour te remercier de m'avoir accordé ta grâce divine.)

Séchant mes larmes d'un revers de la main droite, je sentis cette nouvelle force m'envahir un peu plus à chaque seconde. Je pris le temps d'analyser la situation. Attendons de voir ce que mes compagnons allaient avant d'attaquer. Je pourrais peut-être les aider à en finir avec l'un des deux adversaires qu'ils combattent en ce moment.


(((HRP : Apprentissage spontané du skill de paladin : Aura divine)))

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 20 Juin 2011 17:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
Cela n'avait pas si bien marcher, un à un ils choisissaient leur camp, évoquant ou non leurs raisons. Finalement le discours sur la famille n'avait eu aucun effet et Sirat se renfrogna quand il comprit son échec. S'ils voulaient mourir et bien soit, l'humoran était prêt à assouvir leurs souhaits. Le combat avait déjà commencé quand Sirat voulu agir, il sérra son glaive, sentant la sueur entre le pommeau et sa main. La gorge sèche, il observait tendu les différents coups afin de choisir son adversaire. Pour sur il avait changé, avant, il aurait foncé dans le tas... Mais qui pouvait-il attaquer, les Trois semblaient imperméable au coup et les autres s'agitaient tandis qu'au loin la silhouette gigantesque du gardien commençait déjà à faire trembler les murs de la salle. La terre hurlait a chaque avancé du titan et Sirat pouvait la ressentir au fond de son âme. Elle chantait cette complainte enivrante que l'enchanteur percevait.


"C'est donc tout ce que tu as retenu de mon apprentissage?"


"Mon oncle?"

Un guerrier Woran se tenait maintenant devant Sirat, il campait sa carrure dans une brume opaque, sa longue crinière virevoltant sous l'effet d'une légère brise.

Il plongea son visage recouvert de cicatrices dans celui de son neveu.

"Tu vas te lancer dans la mêlée, bêtement, ne détourne pas ton regard de l'essentiel."

"Mon oncle !! "

Le brouillard disparue et la réalité de la salle reprit son cours, le combat faisait rage. Combien de temps avait duré son absence, Sirat ne pouvait le savoir, mais il avait trop tardé à agir.

Il jaugea rapidement la salle et aperçut Mak en train de jongler avec ses bulles contenant les artéfact. Il fallait absolument qu'il revêtisse ses reliques et qu'il retrouve la mémoire. Sirat revigoré par cette vision, se rapprocha de Guasina, protégeant son corps de son bouclier.

"Guasina, cesse de te soucier de ses parasites, ils nous font perdre du temps. Tire sur les artefact à l'aubergiste il faut absolument qu'il retrouve ses esprits. Je te couvre."

Sa bouche souffrait de l'aridité, son corps tout entier se concentrait maintenant sur son action et il suait plus qu'il ne salivait. Portant son pavois devant lui il fonça vers la rôdeuse nue et le lutin. Il dépassa Mak tandis que toujours protéger il lança son attaque vers le petit être triste. Il repensa à son oncle, la dureté de son éducation, mais aussi la chaleur humaine et l'équilibre qu'il lui avait apporté. Il comptait bien ne pas décevoir ce père de substitution.

(Pourvu que cela marche...)

L'angoisse l'étreignit, flottant autour de lui, l'enveloppant de son étau. Il avait bien réfléchi et il était déterminé à ne blesser personnes. Cela pouvait être stupide, mais cela manquait d'honneur et allait à l'encontre de enseignements de son oncle. Il espérait jute que cela suffirait et que Guasina allait faire ce qu'il désirait.

(Zewen, guide moi...)

Il avait tout fait dans les règles de l'art, elle ne pouvait se douter de sa véritable cible. Entre la rôdeuse et le lutin, il feinta au dernier moment le coup vers le Lutin et frappa de plein fouet avec son bouclier la jeune femme en tenue d'Ève. Il mit toute sa force, prenant appui sur ses jambes, il sentit tous ses muscles se bander pour assommer la jeune fille.

Citation:
Hrp : Apprentissage sponta Coup de bouclier

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mer 22 Juin 2011 17:48 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ezak : attaque Tihanna : échec, échec.
Guasina : attaque rôdeuse réussite.
Karz : attaque Tihanna :échec.
Aenaria : Apprentissage validé, Aura divine activée.
Sirat : Apprentissage validé, échec de la CC contre la rôdeuse.
-
Eliss : inactive.
Karak : attaque rôdeuse : Réussite.
Fiki : transformation en Totem.
Aylaïsis : inactive.
Margh : inactif.
-
Tihanna : attaque Ezak : réussite. (-10PV)
Lutin : attaque Guasina : réussite. (-5PV)
Rôdeuse : attaque Margh : échec.
Grand-père : surprise contre Sirat : réussite.
Frèrot : surprise contre Aenaria :: réussite.


Et le vrai combat commence enfin. Blessée, Tihanna n’en reste pas moins féline, et elle esquive furieusement, avec une souplesse inégalée, tous les coups qui lui sont destinés. Elle parvient même, et c’est dire, à frapper de sa dague dans la flèche de Karz pour la dévier lorsque celle-ci vient pour la perforer… Et elle finit avec brio, en enfonçant sa dague dans l’épaule du maître d’arme. Ezak sent une douleur cuisante, pinçante, lui parcourir le muscle, alors qu’elle ôte son arme de la plaie avec un rictus haineux et méprisant collé au visage.

Du côté de la Rôdeuse, elle prend tellement d’attention à éviter l’assaut furieux de Sirat qu’elle n’en fait plus attention aux carreaux de Guasina, qui une fois de plus viennent se ficher dans son bras droit, lui arrachant encore plus de douleur. Son visage est grimaçant de peine, mais elle ne crie pas… Elle reste muette comme une tombe… Mais même blessée, elle n’en tire pas moins une flèche acérée sur le minotaure, qui reste comme cloué sur place, hébété par deux flèches si blessantes…

Sous les conseils d’Ezak, Eliss reste en arrière, et regarde avec inquiétude le combat qui se déroule. Aylaïsis reste aussi sur place, ne comprenant visiblement pas qu’il serait bienvenu d’attaquer. Seuls Fiki et le nain entrent en action. Le premier se métamorphose mystérieusement en un bouc trapu et assez imposant, au poil blanc avec des reflets bleutés. Il frappe du sabot sur le sol en pierre de la salle, près à charger. LE nain, lui, ne se transforme pas, et fonce littéralement dans le tas. Il frappe la rôdeuse de son marteau, d’un air hargneux… mais cela ne semble pas impressionner la demoiselle dénudée.

Pour les autres, ce sont des surprises : Le lutin, avec son air dépressif exacerbé, s’empare de sa pioche et… souffle dedans. Il s’avère que son arme et outil de travail a une autre utilisation encore : une sarbacane, qui lance un dard vif et piquant, qui vient percuter Guasina en plein ventre. Heureusement que son dard a taille lutine… Même si ça ne fait pas du bien.

Et puis, les plus surprenants sont sans conteste les Autres. Le grand père regarde furieusement Sirat, et son regard d’or s’illumine un instant. De suite après, Sirat est pris de vertiges, et voit des tâches de couleur un peu partout. (Pas d’utilisation de CC ni de sorts pour ce tour-ci.)
Et pour Aenaria, c’est encore pire : le frérot la regarde d’un air effrayant, et fait apparaître aux yeux de tous l’amant de la paladine, le lointain Ehemdim. Mais celui-ci n’est guère sympathique à voir : il est sous une forme nécrotique passablement pourrie. Transformé en zombie sans cervelle, à la peau flétrie et à la chair putréfiée, il se lance sur sa donzelle pour l’attaquer…

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 03:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
Messages: 1498
Localisation: Aliaénon
Tihanna… Cette bonne femme m’énervait, m’agaçait, me frustrait. Je voulais la briser en deux, la démembrer, lui éclater la tête avec mon épée. N’avais-je pas de chance ou était-elle seulement plus douée que moi ? Cette pensée avait quelque chose d’affreusement frustrant. J’allais la tuer et ensuite je souillerais son corps. Oh ça oui ! Je la ramènerais sur la terre ferme, et je la laisserais la, sans sépulture, pâture et jouet aux corbeaux et aux chiens. Mais qu’avait-elle fait pour mériter ma colère ? Oh rien…Elle venait juste de me donner une sacrée leçon d’esquive et de maitrise et ça je ne le supportais pas. En effet, la kendranne avait un don pour éviter mes coups avec une facilité déconcertante, se glissant ci et la entre mes deux lames, arrivant jusqu'à me faire douter de mes propres capacités. Elle était trop dure à suivre du regard, trop rapide, mes yeux d’aciers ne faisaient pas le poids contre sa rapidité. Mais si seulement cela s’arrêtait la. La Kendranne avec une précision qui me cloua sur place, parvint à briser la flèche de Karz d’un revers de dague avant de venir la planter dans mon épaule entaillant de se fait mon armure d’écailles. Je ne pus rien faire.
Surpris, je ne pus m’empêcher d’exprimer un râle de douleur rauque. C’était une souffrance fine, saisissante, je sentis comme si un mal se répandait dans mon muscle, faisant hurler le reste de mon corps qui se contracta et recula violemment de plusieurs mètres. Sous la douleur et encore choqué par ce qu’il venait de se passer, je tombai en arrière sur mon postérieur et laissai ma tête retomber vers l’avant, serrant les dents pour ne pas faire part de ma souffrance.

(Je vais la tuer ! Je jure que même si il faut que pour ça je trépasse, je la tuerais !)

Je ne pus dire ce qui se passait à cet instant. Mais mon sentiment d’euphorie avait laissé place à la frustration la plus pur. Je me sentais fébrile, désarçonné. J’en avais presque envie de pleurer tellement c’était rageant. Oui ! Moi ! « L’arrogant Ezak D’Arkasse.» Qu’ils aillent tous aux enfers, qu’elle y aille avec son air méprisant. Je lui collerais bien mon poing dans son joli minois à cette garce. Et dire que je l’avais sauvée. Si je n’avais pas été à ses cotés ce jour la, dans l’aynore elle se serait écrasée et on en parlerait plus. Je lui avais sauvée la vie et j’allais donc légitimement la lui reprendre à cette…

« Catin ! »

Le mot sortit avec une telle violence de ma gorge que j’avais l’impression que ces deux syllabes m’arracheraient mon âme. Je n’étais que colère mais jamais j’aurais pensé le devenir autant. S’en était presque perturbant. Bien décidé à me battre, je pris appui sur mes mains, tentant de me relever pour en finir une bonne fois pour toute. Mais la douleur de mon épaule ne m’avait pas quittée et je fus traversé par une décharge douloureuse qui me fit flancher à nouveau. Je me sentais au bord de l’explosion, au précipice de ce point de non retour. Le voile, celui ou je ne répondrais plus de mes mouvements. J’en avais fichtre marre de cette tueuse, elle était devenue l’objet de tous mes désirs. Mes désirs de sangs, de mort lente et douloureuse. C’est poussé par cette haine qu’une nouvelle fois, je tentai de me relever jetant malgré moi un regard sur le reste du champ de bataille.

C’est la que je vis l’étrange spectacle qui s’y déroulait. Guasina venait de subir l’attaque d’un projectile et vu le regard que lui lançait le lutin non loin de moi, c’est de lui que cela devait venir. Sirat lui, était aux prises avec la rôdeuse alors qu’Aenaria semblait peiner à se débarrasser des Autres. Pour ne rien arranger à la situation, un nouvel ennemi avait fait son apparition : un humanoïde en état de putréfaction se jetant littéralement sur la grise. Avec tout ça, je ne remarquai presque pas le bouc et le nain qui lançait son assaut. C’était un sacré foutoir ! Mais quand mes yeux tombèrent sur Margh, deux flèches plantées dans le corps et hébété telle une grosse vache inutile. Je ne pus retenir ma colère. Des flashs me revinrent tel un violent coup de poings. Ce combat avorté dans la Citadelle, la puissance de cet être et aussi sa résistance alors que je lui avais portés des coups d’une violence et d’une précision rares. Ce type était un atout considérable et il restait la, planté sur ses sabots. A cet instant, je ne pus que décharger toute la haine qui s’était accumulé dans mon corps, je sentis littéralement mes membres tremblés, frappant à intervalle irréguliers la pointe de mes lames sur le sol dans un tintement strident. J’avais atteint le point de non retour. Erreur de jeunesse…

« Margh ! Espèce de gros lourdaud dénué de cervelle ! Tu es administrateur superviseur ? Sauveur de cette île ? Ou tu n’es simplement qu’un bovin inutile même pas capable de respecter ta dette ? Tu me fais honte ! Si j’avais perçu à quel point tu manquais d’honneur et de courage je t’aurais achevé ! »

Ces mots avaient été criés assez fort pour que le bovin les entende. Même si je les pensais fortement, ils n’avaient qu’un but : faire réagir Margh. Je l’avais déjà vu quand il était hors de lui. C’était un monstre, un véritable colosse, il avait en lui tous ce qui fait un bon guerrier. Il fallait impérativement qu’il se ressaisisse.
Je ne savais pas ce qu’il se passait dans la tête de Karz à cet instant, mais moi, je n’avais plus envie de m’amuser tant que je n’aurais pas fait un carnage avec le corps de mon ennemie. C’est pourquoi, continuant à me relever, j’attrapai entre le pouce et l’index les liens de ma cape avant de me retourner et de foncer littéralement vers Tihanna. La rapidité que me conféraient mes bottes aidant, j’envoyais ma cape vers la Kendrane pour masquer mes mouvements avant de pointer mes lames en avant dans le but de l'empaler en l’emportant sur quelques mètres. Alors que je menais mon attaque, je donnais des indications à Eliss.

"Eliss, déferle ta magie contre les Autres."

_________________

"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Lun 11 Juil 2011 09:36, édité 3 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 12:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
Le coup de bouclier frappa dans le vide, malgré la détermination et toute la ruse de Sirat la jeune rôdeuse avait fait preuve d'une grande habilitée. Cependant, elle ne put éviter le second carreau de Guasina qui vint s'enfoncer dans sa chair. Fier d'avoir participé à cette petite victoire, l'humoran ne put réprimer un sourire, celui-ci s'effaça rapidement quand il comprit que la jeune pucelle n'était toujours pas hors d'état de nuire.

Alors que Sirat retrouvait ses instincts de bagarreur et de guerrier, qui ces derniers temps avaient laissé place à un doute existentiel, il croisa le regard ambré du vieillard décrépi. L'échange ne dura pas longtemps, mais très vite Sirat éprouva dans les reflets flavescents des yeux de son adversaire une impression inquiétante de perdre pied. Lui, qui depuis sa révélation percevait la puissance de son aura grandire, se rendit compte que celle-ci diminuait, plongeant les pensées de l'humoran dans une abysse sans écho. Son corps si robuste se sentit faible et flageola sur lui-même, laissant le colosse vaciller avant de se reprendre.

(Que m'arrive-t-il ?)

l'aridité au fond de sa bouche avait laissé place à une amertume, il fut prit rapidement de picotement et de sensation d'irritation sur sa peau. Quand il ausculta son avant bras, il ne put réprimer une moue de dégout et de dépit. Son pelage c'était recouvert de tache de couleur, noirâtre et pourpre, gâchant sa robe maltaise qu'il avait eu temps de mal à retrouver. Des sueurs froides parcourraient l'échine de l'enchanteur, une rage panachage de consternation et d'aigreur, remonta en lui.

"Là ça commence à bien faire !! Un coup vert, un coup avec des taches, je vais vous apprendre à toucher à mon pelage, bande de bâtard !!"

Incapable de ressentir l'éclat de son don dans les abîmes de son âme, le naturel revanchard de l'arpenteur de tripot reprit le dessus. Prit dans l'excitation de la rixe, il occulta tout ce qu'il pouvait se passer autour, se concentrant juste sur la jeune femme muette aux courbes dénudées. Il fit un pas en avant afin de se retrouver à bonne distance d'un coup de glaive. La petite silencieuse avait l'arc encore tendu. Sirat son épée bien empoigné, prit appui sur sa jambe afin de donner de la rapidité à son attaque et il frappa l'arc de la jeune fille, d'un coup circulaire et puissant.

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 15:59 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Site Internet  Profil

Inscription: Dim 16 Mai 2010 15:20
Messages: 7731
Localisation: Kendra Kâr
Je sus que j’étais investie d’une force surnaturelle et que je conserverais cette force tout au long du combat, une part de moi le savait et réussit à me convaincre de cet état de fait. J’avais complètement oblitéré ce qu’il se passait pour mes compagnons néanmoins quelque chose changea ce coup-ci : nos adversaires réagirent enfin. Et leur réaction fut plus qu’étrange. Sirat qui était rentré dans le combat fut au prise avec un malaise soudain tandis que moi je vis apparaître une version zombifié d’Ehemdim devant moi.

Mes yeux ne pouvaient le croire et mon cœur encore moins, Ehemdim ne pouvait pas être mort. Comment pouvais-je mettre ma lame aux services des autres si mon cœur se brisait en mille morceaux. Il avait déjà souffert avant-hier mais maintenant cette terrible vérité commençait à s’insinuer en moi. Je ne pouvais accepter l’idée que je ne le verrais plus, que je ne pourrais pas l’enterrer. Encore une personne que j’aime qui meurt sans que je puisse lui rendre les honneurs funèbres qu’il mérite.

Portant ma main à mon cœur, je le sentis battre de moins en moins vite, j’allais mourir de chagrin ici même... Mon regard descendit vers cette lame que j’avais gagnée sur un champ de bataille ou je vis mon triste reflet... C’était ça ! J’avais eu la possibilité de voir Ehemdim dans la fontaine de la rue de la Cité d’Elle avant de m’effondrer dans les bras de Josh... Je n’avais qu’à me concentrer pour le voir dans le métal.

Relevant mon épée au niveau de mes yeux, je me mis à penser très fort à cet elfe que j’aimas de tout mon cœur même si j’étais bien malheureuse de savoir qu’il m’avait trompé avec cette gourgandine sans nom. Bientôt je découvrirais son idée et ce jour-là, sa vie ne tiendrait qu’à un fil. Mon reflet s’estompa petit à petit pour laisser place à un brouillard qui s’estompa doucement. J’eus alors le loisir de voir Ehemdim debout dans sa salle d’entraînement. Il semblait aller beaucoup mieux même s’il avait toujours le bras bandé. Nous, les elfes, avions cette chance de récupérer très vite de nos blessures. Il était en train de s’entrainer à lancer des dagues sur une cible et ô joie, cette cruche n’était pas là. L’aurait-il congédié en repensant à moi ?

Enfin bref, j’avais maintenant la certitude que ce n’était pas lui que j’avais devant moi. Et ce fut un regard plein de rage et de haine envers cette pale copie que je me mis en garde. Ceci n’arrangeait absolument pas nos affaires car nous avions un ennemi supplémentaire à mettre à terre. Avec ma nouvelle force, j’espérais bien pouvoir le tuer rapidement s’il n’était pas trop résistant. Cette apparition macabre m’avait donné un indice sur les capacités de l’orque. Il devait être nécromancien ou quelque chose du genre, il allait donc falloir le mal par le bien. Lui étant le mal et moi le bien. Il devait certainement posséder des fluides magiques d’ombre en lui, j’allais donc être son antithèse.

Reculant de deux trois pas, je me mis en position pour charger avec force et violence le pantin Ehemdimien qui servait de garde du corps à l’orque. Un coup bien placé et s’en était fini de lui. Me mettant en position je me mis à courir vers lui avec une énergie féroce, si jamais je me ratais je pourrais peut être empâler l’orque derrière lui. Croisons-les doigts pour que Gaia et Sithi soient toutes deux avec moi.


(((HRP : Utilisation du pouvoir de la cuirasse et de la CCAA Charge armée.)))

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 23 Juin 2011 20:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 18 Sep 2009 18:11
Messages: 7532
Localisation: Quête 35
Le combat fait rage, chacun donne son maximum pour sortir victorieux de ce terrible combat, pourtant depuis que la femme de Mâk a déversé cette étrange poudre sur nous, nos adversaire semble incapable de faire autre chose que de se protéger de nos assauts. C'est incroyable, notre vitesse, notre courage, notre ardeur au combat, tout a été décuplé et je me sens toujours aussi vaillant qu'au début. Pourtant, les choses ne sont pas simples pour autant. Nos adversaires sont fort, dangereux et la femme abjecte qui me sert de cible jusqu'à maintenant en est un parfait exemple. Avec une agilité féline et une insolente facilité, elle esquive un à un les attaques du puissant guerrier qu'est Ezak. Elle se paye même le luxe de dévier ma flèche d'un coup de dague, avant de planter cette dite dague dans le corps du guerrier. Je n'arrive pas à le croire, pour qui se prend elle ? C'est mon honneur et ma fierté d'archer qu'elle vient de piétiner et je ne peux le supporter. Je la regarde, fixement, la colère monte en moi petit à petit et mon corps se met à trembler. Je serre les dent tellement fort que ma mâchoire me fait souffrir. Jusqu'à maintenant, je n'avais pour seul objectif, que de la tuer, pour ce qu'elle est, une meurtrière infâme, mais maintenant je veux la tuer, pour moi, pour ma propre satisfaction, pour la faire payer l'affront qu'elle vient de me faire.

Depuis le début de ce combat, je ne fais pas vraiment attention aux autres, pourtant, les paroles d'Ezak me force à tourner la tête en direction du minotaure. Alors que le combat fait rage, ce fier guerrier qu'est Margh reste là sans bouger, alors que deux flèches sont maintenant plantées dans son poitrail musculeux. Qu'est ce qu'il lui prend? Aurait-il peur ? J'ai beaucoup de mal à le croire. J'ai vu le courage dont il a fait preuve face aux sangliers, j'ai vu la force qui est la sienne. Il doit se battre, il le faut. Les paroles d'Ezak sont dures, mais justes et je décide d'y ajouter mon grain de sel.

" Margh, Messire Ezak a raison. J'ai été témoin de votre puissance, de votre courage et vous restez immobile alors que la bataille fait rage. Vous déshonorez votre rang. Vous me faites pitié en ce moment et vous ne méritez certainement pas qu'on vous donne le nom de Guerrier. Si vous avez peur, laissez-nous faire et reculez, au lieu de vous faire perforer la couenne comme un idiot!"


Mes paroles sont plus violents que je ne l'ai voulu, mais la colère est toujours présente en moi et elle ne s'estompera que quand cette garce de Tihanna aura rejoint le domaine de Phaïtos. Sans vraiment savoir pourquoi, je range mon arc et m'empare du chakram que j'ai trouvé dans la citadelle du minotaure. Certes, je suis moins habile avec ce genre d'armes, mais je compte bien trancher la tête de cette foutue bonne femme une bonne fois pour toute. Un instant, je vise, et bandant mes muscles au maximum, je lance le lourds cercle de métal de toute mes forces, en direction de Tihanna.

"Ezak! De ta main ou de la mienne, je m'en fous! MAIS CETTE CHIENNE DOIT CREVER!"

_________________

Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Ven 24 Juin 2011 14:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 23 Nov 2008 19:12
Messages: 26632
Localisation: Tulorim
Je venais à peine de lâcher mes derniers carreaux sur la femme sauvage que Sirat, mon grand et valeureux ami, s’approcha de moi. Tout en conservant son calme et utilisant sa délicieuse voix grave, il me fit prendre conscience de l’importance des artéfacts et de l’urgence de briser ces boules de verres afin de permettre à Donald d’enfiler ses habits et de retrouver ses pouvoirs.

Sitôt ses paroles prononcées, le grand guerrier fonça droit sur la dame sans vêtement. Ce geste la distrait suffisamment pour permettre à ma seconde slave de carreaux d’atteindre son but. Je la vis grimacer de nouveau, ce qui me gêna une fois de plus. Même si je l’avais blessée pour une noble cause, je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable. Cette demoiselle n’était pourtant pas au bout de ses peines, puisque le belliqueux nain à la barbe noire la chargea à son tour en la heurtant violemment de son immense marteau.

Je me détournai donc de ceux-ci pour m’employer à la mission que l’humoran venait de me confier à propos des artéfacts. C’est ainsi qu’une fois de plus j’armai mon arbalète. Les petites boules dans ma mire, je me concentrai afin de les atteindre. J’arrêtai ma respiration et déposai délicatement ma main sur la gachette. Il ne me restait plus qu’à libérer le levier, mais je m’en sentais incapable, les biles de verre étaient en mouvement constant et le risque de blesser Donald était trop grand.

Alors que j’hésitais encore, je reçus un projectile dans le ventre. Ironie du sort, celui que j’avais épargné par charité, m’avait attaqué. Ce lutin aux airs tristes et désemparés, avait utilisé sa pioche qui s’avérant creuse lui servit de sarbacane. Mon étonnement fut grand lorsque je sentis le petit dard transpercer mon abdomen, mais plus grand encore, lorsque je vis mon assaillant. J’étais blessée non seulement au ventre, mais aussi dans ma fierté lutine. J’avais toujours cru en la solidarité à l’intérieur d’une même race et me faire attaquer par l’un des miens me fit beaucoup de peine.

(Il n’a certainement pas agi de son propre gré, le gardien doit y être pour quelque chose)

Et tout ça, c’était la faute de cet énorme truand masqué qui demeurait tapi dans le fond de la salle. Je le fixai un instant et senti la rage m’envahir, je venais de me fixer un but, tuer cet énergumène au risque de ma propre vie. C’est donc dans un élan de rage que je franchis les quelques mètres qui me séparait du jongleur. N’ayant crainte de ce dernier, je me plaçai devant avant de mettre un genou à terre. Il était vulnérable et je tenais à la protéger de ce gros démon aux yeux rouges muni d’une longue queue.
Déterminée plus que jamais, l’arbalète toujours en main, je visai les jambes non-protégées de cet immense être aux pieds griffés et libéra enfin mes deux carreaux.

Dans toute cette bataille, j’avais oublié Arak, mon compagnon félin. Du coin de l’œil, je le vis se rapprocher de la dame aux yeux jaunes. Son attitude n’était pas agressive, au contraire il semblait vouloir se soustraire des hostilités.


(((déplacement jusqu’à Donald puis utilisation de la CC double tir )))

_________________
Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:40, édité 1 fois.

Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 27 Juin 2011 22:44 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Dim 26 Oct 2008 16:27
Messages: 39606
Ezak : Attaque AA sur Tihanna : Réussite.
Guasina : Attaque AJ sur le Gardien : échec (presque critique XD)
Karz : Attaque AJ sur Tihanna : Réussite.
Aenaria : Attaque AA sur le zombie : Réussite.
Sirat : Attaque AA sur la rôdeuse : échec.
-
Eliss : Attaque magique contre les deux Autres : réussite.
Karak : attaque rôdeuse : Réussite.
Fiki : Attaque SA contre le lutin : échec.
Aylaïsis : Inactive.
-
Margh : Attaque AA contre Ezak : Réussite. (-27PV)
Lutin : attaque Karz : Réussite (-7 PV)
Rôdeuse : attaque Guasina : Réussite (-19PV)
Grand-père : Attaque magique contre Sirat : échec.
Frèrot : Attaque magique contre Aenaria : échec.


Cette fois, les coups d’Ezak et de Karz sont efficaces. Bougrement, même : Ezak empale littéralement la blondinette sur ses lames, et elle s’effondre à genoux, extrêmement blessée. Il ne suffit plus pour Karz d’ajuster une frappe redoutable en précision, qui envoie son arme particulière droit sur la gorge de la jeune femme, qui se fait décapiter sur place, sans avoir pu pousser un râle d’agonie. Elle laisse tomber sa dague en mourant, et sa tête touche le sol avant son corps… qui s’étale dans une mare de sang…

Hélas pour les deux humains, leur discours envers Margh semble avoir trop bien porté ses fruits. Ce dernier, écoutant avec aberration les insultes lui étant proférées, grogne en soufflant par les naseaux.

« Nous, l’administrateur superviseur de l’Île sommes là pour protéger l’île. La protéger contre les envahisseurs et les méchants étrangers. Nous avons été leurré par les paroles sans sens de ces derniers, qui ont cru pouvoir profiter de notre bonté et de notre force sous un faux couvert d’honneur et de patriotisme. Ils doivent être châtiés pour leur insolence, et tués pour leur décadence. Mort aux envahisseurs, sus à l’ennemi ! »

Et il charge brutalement Ezak, qui n’a le temps de se remettre de sa victoire qu’il se ramasse un formidable coup de marteau dans l’estomac, qui l’envoie glisser deux mètres plus loin, avec deux côtes cassées. Le minotaure semble hors de lui… Mais au moins n’est-il plus inactif. Sans doute est-ce une victoire, pour ceux qui ont cru bon de l’injurier pour le faire bouger…

Eliss, par contre, se montre plus efficace. Les consignes de son amant étaient claires et concises, et elle puise dans sa magie aérienne pour invoquer des vents en rafales qui viennent tourbillonner autour du frère et du père de Donald. Si ces vents ne semblent pas les blesser, au moins cela les déconcentrent sur leur action, et ils ne peuvent rien contre Aenaria et Sirat, qui retrouvent leurs capacités normales. La paladine ayant tué son amant nécrosé, et l’enchanteur ayant retrouvé sa vue normale, malgré qu’il ait manqué sa cible en attaquant la rôdeuse, qui s’est, quant à elle, tourné avec vivacité vers Guasina qui se déplaçait jusque Donald.

Elle tira une flèche sur la lutine, qui l’érafla douloureusement. La taille de la flèche était importante, et l’éraflure, à l’échelle de la lutine, était une blessure grave. Si bien qu’elle manqua complètement son coup envers le Gardien, qui, du fond de sa salle, n’avait toujours pas bougé… Karak prend sa revanche, quant à lui, et donne un coup de marteau supplémentaire à la rôdeuse, qui, une fois de plus, n’en souffre pas tant que ça. À croire que ce nain a de la guimauve dans les bras.

Ajouté à ça l’échec cuisant du bouc Fiki contre le lutin, qui envoie un dard avec précision dans la gorge de Karz, et le tabelau du combat est presque terminé. Il n’y a plus qu’à annoncer qu’Aylaïsis flotte toujours autant, sans rien faire, et que la femme de Mâk regarde le chat d’un œil mauvais, sans s’abaisser pour le caresser.

Donald, lui, jongle toujours joyeusement avec ses fioles et boules de verre, attendant qu’on quémande l’une de ses potions… En vain, peut-être.

Image

_________________
Image
Image
Image



Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mar 28 Juin 2011 23:14 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Ven 25 Sep 2009 02:12
Messages: 4871
Localisation: Aliaénon
L'épée frappa dans le vide, la jeune rôdeuse faisait preuve d'une habileté sans faille et la lourdeur de l'humoran ne lui permettait pas de la toucher. Il pesta contre cette carcasse qui pourtant lui avait déjà rendu tant de service, mais c'était récurent, chaque adversaire rapide et surtout les femmes lui donnaient du fil à retordre. Cependant, l'enchanteur ne semblait pas vouloir abandonner, mais son but initial de couvrir Guasina était réalisé et pourtant Mak continuait de jongler avec ses artefacts. Il sentait bien, que la situation échappait totalement au groupe. La rixe tournait mal, Karz et Ezak avait fini par retourner le minotaure contre eux et celui-ci venait de charger ce dernier, le percutant de son marteau et le laissant dans un état plus que déplorable. Sirat n'allait pas pleurer le guerrier, il était excédé par la perte de deux alliés puissant. Il fallait ramener le buffle à la raison ou bien le jeune chevalier n'irait pas jusqu'à la fin de ce combat, cette idée lui semblait évidente. Il resta dos à lui et s'exclama :

"Margh, tu crois que j'aime me battre au côté de ses deux hommes?! L'honneur et la valeur dont tu te targues ne sont pas choses aisés à obtenir. Penses-tu réellement que tu sortiras grandit de lutter contre ton île et sa sauvegarde? Tu veux que l'on se souvienne de toi comme celui qui a œuvré contre le monde qu'il devait administrer et superviser ."

L'anarchie ambiante saturait son esprit, le temps passait et l'instant fatal se rapprochait. La jeune pucelle, comme il avait l'habitude de se la nommer, enchaîna une flèche et déclencha un autre tir, l'humoran se tue quand il comprit que sa cible n'était autre que son amie Guasina. Le souffle coupé il observa le coup déchirer la pauvre lutine sans qu'il ne puisse rien y faire.

Il revue alors sa mère, malade agonisante, il se retrouva lui, enfant, sans pouvoir empêcher cette souffrance. Il criait à l'aide, il hurlait à ce père insensible de bien vouloir les sauver, mais en vain. Il se remémorait son visage creusé par la maladie, son malaise de cacher son désarroi pour ne pas l'accabler. Il pouvait encore sentir sa main froide, scléroser l'effleurer quand elle le quitta, emportée par son fléau. Cette raideur cadavérique et ses yeux, qui hantent encore ses nuits. Il détestait revivre se souvenir. Cette haine et se dégout qu'il inspirait à ses voisins, ses amis qui l'abandonnèrent lui, gamin pestiféré et maudit de sa part sa naissance. Il manquait d'air, asphyxier par ses propres regrets.

Une rage bouillonnante naquit alors en lui, la blessure de sa petite amie, avait réveillé chez lui des démons trop longtemps enfermés. Sirat sentit sa flamme fusionnée avec sa colère et sa détresse pour devenir une boule puissante, brûlante et irradiant son corps. Les synapses exacerbé par cette colère il jeta un regard empli de folie à ses adversaires.

"Cela suffit, vous vous perdez en tentant de régler de vieille querelle, vous nous utilisez sans égard pour nos vies... vous allez payer!!"

Le ton acerbe, remontait tel le magma perçant un à un, les derniers remparts de raison qu'il s'était fixé. Le colosse ni vraiment humain, ni vraiment woran, s'embrasait peu à peu ne contrôlant plus sa fureur. Saturé par ce ressentiment, sous les ordres instinctifs de cette force, il frappa le sol afin de ne pas exploser.

La crinière maltaise de Sirat semblait virevolter d'une bourrasque naissante de sa personne, entrainant la poussière dans un balai dont l'épicentre était l'enchanteur.

Sa rancœur et toute cette lave d'exécration se déversa alors dans le sol, se combinant à la terre qui sembla se fissurer et se mouvoir.

Citation:
HRP : je tente l'apprentissage du sort Puissance terrestre

_________________


Haut
 

 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mer 29 Juin 2011 07:31 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur
 Profil

Inscription: Sam 29 Nov 2008 22:29
Messages: 1498
Localisation: Aliaénon
La colère nous aide parfois à soulever des montagnes. Cette fois la, ce n’est pas une montagne que nous avions soulevée, mais une agaçante Kendranne que nous avions réussi à neutraliser. Alors que je fonçais vers Tihanna les lames dressées, j’entendis la voix de Karz empreinte de cette même haine. Souhaitant ardemment la mort de la « chienne ». Et bien soit, nous l’avions fait à deux, et en plus de la plus belle des manières. La stratégie était payante, en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, je me retrouvais déjà face à Tihanna, allongeant mes membres pour transpercer la Kendranne de part en part. Je mentirais surement si je devais dire que je ne ressentis pas une certaine joie quand je vis ses yeux pleins d’incompréhensions et de souffrance. Je ne pus m’empêcher de plonger mon regard dans le sien. Pourquoi ? Je ne saurais dire vraiment. Peut être que je voulais la voir mourir, l’accompagner dans sa mort. Pourtant, de ce plaisir sadique, je ne recueillis pas le moindre contentement. Elle m’avait pourtant mis tellement en colère que j’en arrivais à trouver cela étrange. Peut-être étais-ce à cause du fait que je savais…

J’avais été tué moi aussi. Au point de craindre la souffrance plus que la mort. Car cette dernière était surement la plus douce. Ce n’est pas seulement ne plus voir le soleil se lever, c’est aussi devenir une ombre pour l’histoire. Passer de tout à rien. Je ne gagnais rien à la tuer, à part à m’apaiser moi-même. Mais au final c’est elle qui avait gagnée car elle le serait plus que moi dans sa mort. J’étais terriblement agacer de voir mes victoires se transformer en défaite, mauvais perdant que j’étais. J’en arrivais à douter de l’utilité des armes que je tenais dans mes mains. C’est perdu dans cette dimension qui se trouvait au fond de moi-même, entre le réel et l’irréel et ou n’existait que ma victime et moi que je m’enfonçais petit à petit. Oubliant même jusqu'à l’existence de ce qui m’entourait. Je n’étais plus sur un champ de bataille. J’étais juste en moi, la ou tout se joue. J’étais peut être en train de jouer justement avec ma vie en me désarçonnant de la sorte.

Mais bien heureusement, je revins rapidement à la réalité, chassant de mon esprit cette vision difficilement supportable lorsqu’un objet volant non identifié vint décapiter Tihanna à genoux devant moi. Estomaqué, j’observais le corps de la Kendranne s’écrouler sur le sol alors que sa tête alla rouler quelques mètres plus loin. Encore choqué par ce qui venait de se passer, je n’eus même pas le temps de me tourner vers Karz pour comprendre que c’était lui le responsable, que déjà, j’entendais la grosse voix beuglante de Margh. Je ne compris pas tout de suite ce qu’il disait mais je sus bien rapidement que cet imbécile était encore en train de délirer. Me rappelant que trop bien sa réaction dans la citadelle, je me tournais rapidement pour essayer de calmer ses ardeurs de bête enragée. Mais malheureusement, je n’eu pas le loisir de le faire.

En effet, avant même que je ne comprenne quoi que ce soit, un énorme choc vint me cueillir directement dans l’estomac m’envoyant choir quelques mètres plus loin alors que je finissais ma course dans un crissement d’écailles faute à mon armure.
Les yeux exorbités dans une expression de surprise, je ne pus rien faire et c’est tous juste si je ne lâchai pas mes armes tant le choc était puissant. Mais passé la surprise c’est évidemment la douleur qui prit le dessus. Et les yeux fixés sur le plafond de la pièce je ne pus empêcher mes membres de se contracter sous le mal qui se rependait en moi. Le choc avait été terrible et je cherchais encore ma respiration alors que ma vue s’embrumait à cause des larmes qui me montaient aux yeux. Je ressentis une douleur horrible au niveau des côtes. J’avais cette impression désagréable que mes os avaient décidés de se taper dessus dans le but de me faire souffrir. C’était si poignant, si fort que je ne pus m’empêcher d’étaler ma douleur au monde entier. Et temps pis si je devais lui briser les tympans. Ainsi c’est dans un grand juron sonore que je me laissai aller, insultant tous les ancêtres et toute la future descendance de celui qui venait de m’infliger ça. Mais qui étais-ce ?

C’est alors que la surprise de la douleur passé je me redressai quelque peu, fixant d’un regard meurtrier mon bourreau. Mais qu’elle fut ma surprise quand je vis Margh les yeux plissés dans une expression de colère. S’en était trop. Avais-je dis que Margh était un bon guerrier ? Je m’étais tromper, ce n’était qu’un crétin avec une cervelle aussi petite que sa force était grande. J’en avais connu des bons guerriers, de terribles même. Mais ils avaient ce qui faisait d’eux des êtres d’exception. Ils étaient brillants. Maxasnith, Mongoor, Naral, Longinus, Idehel, Tathar. Ceux la m’avaient tous impressionnés de par leurs puissances et leurs intelligences dans des moments difficiles jusqu'à ce que je fasse secrètement d’eux des sortes d’objectifs à atteindre. Mais cet idiot, ce Margh, qui par ce geste montrait à quel point il était prêt à perdre sa vie face à nous par un petit souci d’orgueil. Je ne pouvais que le classer dans la case des perdants. Il n’était qu’une vache avant de devenir ce guerrier ? Et bien il n’avait rien perdu de sa « superbe » stature et j’étais bien décider à le lui montrer.

C’est pourquoi je tentais de me relever, pressé d’aller en finir avec cette chose qui, de guerrier, n’en avait que le nom. Mais ce n’étais pas chose aisé. Il ne fallut pas plus d’une seconde pour que je retombe sur mon postérieur me déclenchant à nouveau une décharge de douleur dans les cottes. Serrant les dents, je me penchai en avant maudissant tous les dieux. Il me fallait un exutoire et à cet instant, même un dragon de quarante-mètres subirait ma colère.

(Mon épaule et maintenant mes cotes. Je ne suis pas sur de pouvoir tenir longtemps comme ça.)

Margh allait attendre et j’allais en profiter pour me calmer et ne pas reproduire mon erreur de jeune homme naïf. Je valais bien plus que cette vache idiote.

C’est ainsi que je posais mes armes violemment sur le sol, l’esprit encore embrumer par la colère alors que je lançais un regard assassin à Margh.

« Je crois que tu m’as cassé une cotte ou deux. »


(Gros malin…)

Puis l’ignorant, je fouillais dans mon sac. Cherchant mes potions. Mes mouvements étaient agressifs tant la douleur était grande et tant l’attitude de Margh m’avait mise hors de moi. Au bout d’un temps qui me parut une éternité j’attrapai enfin l’une de mes potions que je me dépêchai d’avaler d’une traite. L’effet fut sans précédent. Déjà, je me sentais beaucoup mieux et mes blessures aux cottes et à l’épaule me parurent beaucoup plus supportables. Je me sentais renaître et je n’étais plus au bord de la mort comme je l’eus pensé secrètement quelques secondes auparavant.

Alors, je me relevai, plongeant mes yeux dans ceux de Margh. C’était décidé, je n’allais pas l’affronter. Je ne ferais pas preuve de la même bassesse que lui.

« Observe bien ce qu’il se passe Margh. Il y a d’un côté un père qui renie son fils, aidé par d’autres personnes prêt à se battre contre leurs alter égos partageant la même culture et la même histoire. Étrangement, ils ne semblent pas se soucier du fait que l’ile va bientôt exploser. En face qu’avons-nous ? Une Sindel, une Hiniön, un Humoran, deux humains, une lutine et une Semi-elfe. Tous différents. Tous de patries différentes. Et pourtant nous sommes liés, et faisons face à l’ennemi malgré nos différences. Pas pour sauver nos patries respectives, non. Mais pour sauver une patrie qui nous étais inconnu jusqu'à il y a quelques jours. Choisis le bon camp. Celui qui veut empêcher ton île de finir dans une explosion qui signera notre fin à tous. Au fond, je n’en ai rien à cirer de ce qu’ils pensent. Mais je suis prêt à mourir pour chacun d’entre eux car nous avons ici et maintenant le même objectif. Et ça c’est plus important que d’être patriote. Alors si c’est mon sang qui apaisera ta colère fais ce que tu as à faire, je te tourne le dos et me tiens sans défense face à toi. Mais une fois cela fais reprend le bon chemin et aide les. »

(Idiot…)

Les derniers mots sortis de ma bouche ont un étrange gout amer. J’étais arrivé à un point ou je ne me battais même plus pour ma vie. Je voulais juste gagner cette bataille et si cela devait être la dernière, même mort je voulais quand même sortit d’ici victorieux. J’étais complètement culoté, jeune, naïf. Je m’autorisais même à défier la vie et ses règles, et j’étais prêt à imposer mes lois à la mort. Maitre de mon destin je l’étais jusqu’au bout. Et par ce simple geste je défiais les immortels. Pensée que ne manquai pas de me faire frémir de joie. J’étais un homme libre et ce jusqu'à ma mort.
A partir de ce moment, je fis un effort considérable pour oublier Margh. Espérant secrètement que si le bougre venait à m’attaquer dans mon dos, d’autres seraient la pour l’arrêter. En tous cas, je n’en ferais plus mon affaire et qu’il en profite. Car je ne pourrais pas chasser le naturel bien longtemps et il fallait d’un rien pour réveiller l’animal haineux qui était en moi.

De nouveau, prêt à me battre, je dirigeai mon regard vers le lutin non loin de moi. Pas de chance pour lui, il était devenu ma nouvelle proie. Ne voulant pas m’attarder plus, j’accourus vers lui avant de frapper mes deux lames vers le sol, prêt à le découper.

_________________

"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Lun 11 Juil 2011 09:50, édité 2 fois.

Haut
 

Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 60 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group  

Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO

L'Univers de Yuimen © 2004 - 2016