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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mer 29 Juin 2011 10:38 
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Rien n’allait plus, contrairement à ce que j’avais anticipé, mon grand ami humoran ne réussit pas à désarmer la belle. Même le coup du marteau du gros nain hargneux fut inefficace envers cette femme sauvage qui profita de l’échec de ses assaillants pour prendre sa revanche à mon égard et me blesser cruellement.

J’étais bien consciente de la légitimité de son comportement, je l’avais attaquée à deux reprises et blessée grièvement. Cependant la taille de ses traits s’avérait bien supérieure à celle des miens et par le fait même provoquaient plus de dégâts. Un seul projectile, certes deux fois plus long que moi et presqu’aussi gros que mon bras droit, avait suffi pour érafler tout mon flanc droit. Et qui plus est, il m’avait effleurée juste au moment où je libérais ma double décharge de carreaux destinée à mutiler le mystérieux gardien masqué. C’est ainsi que ce dernier s’en tira indemne.

Accroupie et assaillie d’une douleur vive qui m’élançait le côté droit, j’étais tout de même toujours sous l’emprise de cette petite poussière dorée qui m’avait insufflé un courage et une volonté bien supérieure à celle qui m’habitait d’ordinaire. Sans elle, j’aurais probablement abandonné la bataille, laissant ces pauvres habitants détruire leur propre île. Au lieu de cela, j’étais déterminée à accomplir la mission que mon compagnon Sirat m’avait suggérée.

Donald, ce magicien temporairement déchu, se tenait devant moi, jonglant avec des fioles et les artéfacts de verre. Il s’amusait avec ses objets précieux, semblant inconscient de la bataille qui sévissait tout autour de lui.

« Monsieur Donald Mak, je vous prierai d’enfiler vos plus beaux atours. Pour ce faire vous n’avez qu’à briser ces boules de verre. »

Sans préparation, j’en avais eu guère le temps, j’avais lâché cette petite phrase que j’espérais convaincante.

J’allais me remettre à l’attaque, bien décidée à affronter le gigantesque gardien lorsque mon regard croisa celui du lutin. Ce dernier affichait toujours cette mine triste et je ne pouvais m’empêcher de penser que la petite aldryde était responsable de cet état d’esprit. Je n’étais qu’une toute jeune lutine, et comme toutes les jeunes femmes de mon âge, j’étais imprégnée d’un certain romantisme à l’eau de rose. J’avais peut-être tout faux et le lutin n’était peut-être pas follement épris de la petite femme au chapeau en forme d’escargot, mais moi, j’en avais la ferme conviction et cela me suffisait pour tenter de les rapprocher.

Je fis donc une seconde demande à cet homme que j’avais pris au départ comme simple tenancier d’auberge.

« Je vous serais gré de me donner une de vos potions. J’aimerais la refiler à une de nos alliées, afin qu’elle retrouve ses esprits. »


Aussitôt que j’eus la dite potion en ma possession, je me tournai vers la jolie Aylaïsis et lui lançai la petite fiole tout en lui criant.

« Allez, bois, ça te fera leplus grand bien. »

Mes paroles s’étaient voulues sincères et encourageantes, j’espérais de tout cœur que la jeune demoiselle attrape la potion et la boive sans hésitation.

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Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mer 29 Juin 2011 22:08 
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Sirat : Apprentissage validé ! Réussite. (-3PM)
Ezak : Potion bue (+5PV), réussite.
Guasina : potion lancée.


Sirat vit des pans du sol se soulever sur deux mètres autour de lui, entraînant la lave sous le sol avec, et englobant toutes les personnes qui l’entouraient… Une fois à deux mètres du sol, ils retombèrent sur tout le monde avec fracas, mêlant les dégâts de la terre ainsi soulevée à ceux de la lave, qui blessa plus rudement encore les ennemis. (Dégâts pur dûs à la lave ^^, en bonus). Ainsi, la Rôdeuse se vit brulée sur plusieurs endroits de son corps par la lave, idem pour le vieux papy, dont l’habit était maintenant troué de toutes parts par des marques noirâtres donnant directement sur sa peau cramée. Hélas, Karak fut également touché par le sort, et souffrit des mêmes conséquences que les autres, pestant et grognant sans comprendre ce qui lui arrivait. Et puis… Donald fut touché également. Il n’eut pas l’air blessé, contrairement aux autres, mais fut projeté en avant, vers la lutine, qui échappa heureusement au sort de Sirat. Dans sa chute, il fit tomber toutes les potions qu’il avait en main, qui se répandirent sur le sol dans des bris de verre. Une bleue, une rouge et une orange, qui formèrent à trois un étrange brouillard violacé autour de lui, le rendant invisible aux autres, ainsi que Guasina. (Pendant 3 tours, les personnes qui sont dans le brouillard ne voient pas les autres, et les autres ne voient pas les personnes dans le brouillard… à moins qu’elles en sortent. Il fait 1m de diamètre.)

Les trois boules d’artefact roulèrent aussi par terre, dans sa chute… Et évidemment dans trois directions différentes. L’une alla aux pieds de Karak, qui glissa dessus et tomba sur son séant, complètement désorienté. La boule roula ensuite, propulsée par l’élan du nain, jusqu’au sablier, contre lequel elle s’arrêta.

La seconde boule roula jusqu’au grand-père, qui s’en empara aussitôt, dans un rictus haineux et satisfait. Et la troisième, elle fut propulsée jusqu’aux pieds de Sirat. Donald eut un air ahuri lorsqu’il releva la tête à la hauteur de la lutine, tombée de son épaule, et avec un sourire béat, lui tendit une nouvelle potion, de couleur noire. Celle-ci fut envoyée à Aylaïsis, qui la bu aussitôt, curieuse et… qui se mit aussitôt à pleurer toutes les larmes de son corps, sans que rien ne puisse l’expliquer. Elle pleura tellement, et avec une telle vivacité, qu’une flaque s’étendit autour d’elle, sur un mètre de diamètre. Une flaque qui prit une couleur noirâtre inquiétante…

Ezak, lui, réussit brillamment sa charge contre le petit être au chapeau vert. Brillament, c'était le mot, puisqu'il luisait maintenant comme une luciole, aux suite de l'absorption de sa potion de soin. Le petit être, pourtant, n'eut aucune chance. Si petit qu’il fut terriblement touché par les lames du maître d’armes, et il s’effondra à genoux en regardant Ezak d’un air implorant, sans rien dire toutefois. Il était tout sanguinolent, et avait lâché son arme.

Margh, lui, semblait en proie à la plus grande confusion interne, ne sachant s’il devait attaquer Ezak et Karz pour leur outrecuidance, ou s’il devait se retourner contre ceux qui menaçaient, finalement, la bonne poursuite de l’île. Un dilemme insondable entre son devoir et son honneur…

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 11:33 
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J’avais réussi à transpercer cette pâle copie de mon amour. D’un seul coup, je l’avais tranché en deux morceaux qui tombèrent au sol dans un bruit indescriptible. Je pris le temps de respirer pour analyser la situation. Je vis que Margh s’était retourné contre nous, qu’est-ce que les garçons avaient bien pu dire pour le faire ainsi changer de camp. Toujours était-il qu’Ezak avait pris un violent coup de marteau et que Guasina dans une tentative d’équilibrisme avait perdu pas mal de point de vie à cause du tir dévastateur de la rodeuse.

Je ne pouvais accepter que notre sort soit scellé sur cette maudite île ! Voir mes amis qui étaient mis à mal par ces individus qui défendaient une créature sinistre faisait ressortir tous mes mauvais travers mais surtout je sentais ma magie nouvellement acquise qui montait doucement en moi. Etait-ce de la lumière qui voulait se faire jour en cette heure sombre ? Notre situation semblait plus que mauvaise et je n’avais jamais du affronter de combat pareil. Je voyais mes compagnons qui souffraient, que pouvais-je faire ?

Sentant ma magie monter vers mes mains, je sentis que je pouvais être utile à mes amis à distance. Reculant de quelques pas pour éviter de prendre une riposte de la part de monsieur l’orque. Sentant la magie qui influait dans mes veines, je sus que je pouvais soigner les plus blessés d’entre nous. La magie arriva jusqu’à ma main droite, rangeant mon épée dans son fourreau, je pus voir une lumière bienfaitrice apparaître dans cette dernière. Je sentais son aura chaude m’envelopper. Je devais maintenant choisir qui je voulais soigner, le choix fut vite fait : Ezak et Guasina étaient ceux qui avaient le plus souffert pour le moment.

Ma main qui semblait tenir quelque chose se tourna dans un mouvement de poignet en direction de ces derniers. Mes doigts qui étaient crispés se tendirent lentement tout comme le reste de mon bras vers mes cibles. Je sentis alors la magie arriver au bout de mes doigts et dans un spasme les muscles de bras se bandèrent afin de faire ressortir ce fluide magique par mes doigts. Je vis alors une sorte de lumière aller se nicher directement au cœur d’Ezak et de Guasina. J’espérais ne pas les avoir tués en lançant ce sort.

Reprenant le contrôle de ma main, je me sentis soudain épuisée, j’avais puisé dans mes ressources plus que je ne l’aurais cru. J’avais besoin de reprendre mon souffle quelques secondes avant de pouvoir me jeter de nouveau dans la bataille.


(((HRP : Recul léger vers Karz et apprentissage spontanée du sort Lumière régénérante : cible du sort Ezak et Guasina +9 PV.)))

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 14:33 
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L'air sembla se raréfié autour de Sirat, tandis qu'il sentait cette force s'épandre dans le sol. Des monticules mélange de boue, de gravât et de lave, s'extirpèrent de terre, formant d'énorme colonne noirâtre fissuré de veine ocre et carmin. Ils soulevèrent et prirent dans leur tourment plusieurs personnes, les recrachant tel de vulgaires ballots de paille à deux mètres du sol. Ils retombèrent sur le sol brûlé et meurtrie par leur chute. Le bras de Sirat était encore chaud, son coeur se calmait gardant une bonne cadence qui laissait les sens de l'humoran en alerte. Il domptait son souffle, déglutissant sa salive, retrouvant l'oxygène perdu, tout en jaugeant la pièce.

Les artefacts avaient roulé, l'un alla se placer contre le socle en or du sablier. Le sable s'égrainait, formant une petite colline à sa base, rappelant aux aventuriers que l'heure fatidique approchait. Les deux autres sphères roulèrent l'une au pied du grand-père et l'autre butta contre les bottes de Sirat. Tous les deux ramassèrent l'artefact. L'humoran plongea son regard dans celui du vieux sénile aux sourire sadique et édenté. Une détermination sans faille l'enlaçait.

"Margh plutôt que d'hésiter, alliez-vous à Ezak ! Tous les deux allez chercher la perle qui est près du sablier. Karz couvre les ! Guasina..."

Sirat ne voyait plus la lutine, ni l'aubergiste fou, un brouillard opaque s'était créé et il ne laissait rien transparaitre. L'angoisse de la perdre le ressaisissait, écrasant son cœur dans un étau. Mais la bataille n'était pas finie.

"L'elfe ! Nous on vas s'occuper des autres, le vieux et le laid... on doit reprendre ses vêtements de malheur et faire que l'autre andouille les enfilent !"

L'humoran s'était adressé à Aenaria de manière cavalière, sans égard pour sa féminité, la jeune elfe semblait utilisé sa magie à soigner ses compagnons et il ne savait pas si elle allait réellement le suivre, comme tous, ils pouvaient continuer à n'en faire qu'à leur tête. L'envie impérieuse de finir ce combat, s'imposait à Sirat, il savait pourtant que cela allait être dur. Il repensa aux spectres qui avaient manqué de le tuer dans les catacombes. Il observa sa lame, ce concentra, il rappela sa flamme, l'invoquant dans son glaive... pour la première fois il réfléchissait et contrôlait réellement ce phénomène étrange.

"Zewen, écoute moi, entend ma prière, donne-nous la force de triompher."


Citation:
HRP : J'enchante mon arme...

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Jeu 30 Juin 2011 23:24 
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Aylaïsis attrapa la fiole et la but aussitôt, mais c’est tout ce que je pus voir, car près de moi il se passa un phénomène pour le moins bizarre. Le sol se mit à se soulever par panneau provoquant un tremblement qui déséquilibra Donald, si bien qu’il fut projeté à l’avant. Sa chute ne sembla pas douloureuse, mais eut de graves répercussions puisqu’en tombant, l’homme, tout de mauve vêtu, échappa les fioles et les artéfacts. Les premières se brisèrent pour former un épais brouillard qui nous enveloppa et les seconds roulèrent dans des directions différentes.

Je ne pouvais les laisser filer ainsi, mais je ne pouvais davantage les poursuivre tous les trois. Sans réfléchir outre mesure je courus vers la sphère qui contenait la petite veste puisqu'elle était la plus près de moi.

Des lapins enragés, un couloir inversé, une pièce ensorcelée et un gardien qui faisait le contraire de ce qu’il disait, j’avais affronté tout ça pour trouver une boule qui était en train de me filer entre les doigts. Je ne pouvais voir ainsi tous nos efforts perdus, je devais absolument rattraper cette petite sphère qui était censée, à l’aide de ses deux compagnes, ramener le big boss à la raison.

Je tentais de rattraper la sphère, mais elle me distançait. C’est ainsi, qu’en la suivant du mieux que je pus, que je sortis de l’épais brouillard qui m’avait engloutie. Et c’est là que je vis le père de Mak ramasser la boule qui avait roulé jusqu’à ses pieds.

Grâce à la poudre de la femme névrosée, je ne perdis pas courage, j’armai une fois de plus mon arbalète. Cependant je jugeai qu’un seul carreau suffirait. Je me mis en joue, je visai la main qui tenait l’artéfact si convoité puis j’actionnai le mécanisme de mon arme qui relâcha le carreau.

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Guasina, protectrice d'âme


Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:47, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Ven 1 Juil 2011 08:39 
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Trois ! Nous étions trois et nous étions terribles. Mes lames et moi faisions une équipe soudée et solide et malheur à celui qui croiserait notre trio. C’est le message que je lançai implicitement au moment ou mes lames déchirèrent en lambeau le lutin qui tomba à genoux laissant son arme et me fixant les yeux humide pleins de supplication. J’avais à cet instant complètement oublié Margh et peut-être étais-ce l’erreur qui allait me couter la vie. Mais à cet instant, tout cela était bien loin de moi. J’étais dans mon combat, dans ma lutte entre la vie et le mort, et je me devais d’être sans aucune pitié. Et pourtant, comme pour me prouver que la détermination pouvait être ébranlé, ce lutin était la me suppliant presque de le laisser envie. Je pestais silencieusement contre moi-même alors que mes yeux d’aciers fixaient le petit être sans ciller. Une nouvelle bataille commença, en moi cette fois.

J’étais dans un imposant dilemme et ne savait que faire. Tuer, ou laisser vivre ? J’essayai en quelques secondes de trouver quel serait la bonne solution. D’un côté, si je le tuais je pouvais être sur qu’il ne tenterait pas un dernier coup en traitre, mais d’un autre je me disais qu’il n’y avait pas de temps à perdre et que ce temps perdu à achever un ennemi déjà hors service, je serais surement bien plus utile ailleurs. Je me détestai à cet instant. Ne sachant pas si je montrais une image de faible ou si justement je me faisais plus fort. D’un coup, un seul, ma pensée eu le temps de faire surgir le souvenir de mon père. Qu’aurait-il fait ? Qu’aurait-il dis ? Pas de doute, Vandrak D’Arkasse l’aurait tué et aurait fais en sorte de m’humilier. Me faisant passer pour un bon à rien. Je n’étais pas Elan, si beau, si fort, si parfait… Je détestais les gens parfait, et je ne voulais pas l’être. Puliin me l’avait dis : La solution était peut être de voler de mes propres ailes. Je n’étais pas Elan, ni même mon père. J’étais ce loup égaré de la meute et je devais en être fier.

Ma décision pris, j’abaissai alors les armes, fixant un regard serein sur ma victime.

« Va ! Ma colère cesse ! »

Ma phrase était exagéré, théâtrale même. J’étais dans ce même état de jeu que j’avais eu envers Aenaria à nôtre rencontre dans la citadelle. Je ne sus pas comment je pouvais encore parler d’un ton si léger, empreint d’humour en plein combat pour ma survie. J’étais peut être pas comme les autres. Un peu fêlé sur les bords. Qui sait ? J’étais juste moi. Et cette ambiance pleine de mélodrame commençait vraiment à me peser. Combat ou pas, je ne voulais pas mourir triste. Et c’était peut être la encore une terrible erreur de jeunesse. Peut-être avais-je trop tendance à prendre la vie, comme un jeu. Dangereux certes, mais cela restait un incroyable jeu en grandeur nature, dont nous étions les héros.

De toute façon, je n’eus pas énormément le temps de philosopher sur la question qu’un grand tremblement de terre vint me ramener en un éclair dans cette ambiance de mélodrame que je chérissais temps. En effet, Sirat était entré dans une rage folle et fis par je ne sais quel moyens le sol se soulever de quelques mètres et retomber dans une grande éclaboussure de lave. Les yeux écarquillés, la bouche à demi ouverte j’observais le spectacle alors que certains de nos ennemis se faisaient cuir par le magma et que Mak tombais cassant ses potions et dans un nuage de fumée éparpillant par la même occasion les artefacts.

Il fallait bien que ça arrive un jour. L’idiot, n’avait pas arrêté de faire mumuse tout le long du combat avec ses boules et ses potions se croyant je ne sais ou. Ce type n’était vraiment pas bien dans sa tête. Et je pensais sincèrement à cet instant qu’il méritait quelques gifles pour le faire descendre de sa lune. En tous cas il n’était plus visible dans son brouillard, et Guasina non plus. En gros l’humoran avait réussi à mettre le souk à lui tous seul. Mais ça encore, ce n’était rien à côté de ce que je vis.

Perdu dans ma contemplation, je n’avais pas remarqué une chose qui allait rester graver dans ma mémoire à jamais. Troublant mes rêves et mes cauchemars et me rendant encore plus fêlé que je ne l’étais. J’étais devenu luisant ! Bon sang ! J’étais devenue une grosse luciole ! Et je n’eus pas le temps de râler sur cet habit ridicule que Sirat-encore lui-attirai mon attention pour aller récupérer un des artefacts perdu au pied du sablier.

Jurant à voix basse, j’exécutai ses ordres fonçant telle une flèche vers l’artefact avant de le ramasser et de l’enfouir profondément dans mon sac.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


Dernière édition par Ezak le Lun 11 Juil 2011 09:58, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Sam 2 Juil 2011 02:26 
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Au fur et à mesure que la tête de Tihanna roule par terre, au fur et à mesure que son sang se répand sur le sol, la colère baisse en moi. Il ne me reste plus que l'indestructible sensation, l'envie incroyable d'en finir avec tout ça. Mais je n'ai pas vraiment le temps de célébrer cette petite victoire intérieurement. En effet, Margh, sans même que je puisse me rendre compte de son acte, vient de donner un coup de marteau des plus violent à Messire Ezak qui sen va voler quelques mètres plus loin. Nos paroles on eu l'effet complètement inverse de celui escompté et je ne sais plus quoi dire. Je reste coi face à tout ceci, et immobile. Alors que mes compagnons se batte encore courageusement, moi, je reste là à regarder bêtement tout ce qui m'entoure, jusqu'à qu'un vive douleur me prenne à la gorge. Instinctivement, je porte la main au niveau de la zone douloureuse et je sens un petit dard. Je le retire immédiatement et cherche l'origine de ce projectile. Le lutin, c'est lui, il a osé. Alors que je m'apprête à décocher une flèche dans sa direction, Ezak, qui au passage est, pour une raison que j'ignore devenu vert, me prend de court et découpe le lutin qui s'effondre, agonisant.

Peu de temps après, c'est la folie. La terre tremble, se soulève, la lave jaillit, c'est un vrai foutoir, je ne sais plus ou donner de la tête. C'est alors que la voix de l'humoran se fait entendre, m'ordonnant de couvrir messire Ezak et la lutine pendant qu'ils vont chercher l'artefact. Non pas que j'apprécie vraiment les manières de l'humoran, mais dans des situations comme celle-ci, il faut savoir se taire, quand quelqu'un à le courage de prendre les rennes. Deux adversaires restent proche du sablier, l'archère nue et le vieux. J'ai cru entendre qu'ils s'occupaient du vieux, il ne me reste donc plus qu'une cible. Sans réfléchir, je bande mon arc et laisse mon projectile filer en direction de la jeune femme. Je pensais qu'elle était comme moi, et dans le fond, il y a peut-être un peu de de vrai, mais c'est trop tard maintenant, les choses sont ce qu'elles sont et je ne peux faire autrement que de me battre, pour ma survie et celle de mes compagnons.

Alors que mon projectile fonce dans la direction de l'archère, je suis pris d'une étrange envie de tenter la chance. Je vois bien quel effet a eu la potion sur la petite aldryde, mais qui sait, peut-être en sera-t-il autrement pour moi.

" Mâk, envoyez moi une de vos fioles !"


Peu importe la couleur, la consistance ou l'odeur, je la boirai. Que Gaïa veille sur moi.

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Sam 2 Juil 2011 21:40 
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Ezak : Artefact récupéré.
Guasina : Attaque AJ contre le vieux : échec/réussite critique (relancé du dé, capacité de l’arbalète)
Karz : Attaque AJ contre l’archère : échec. Potion obtenue et bue. (mouhahaha)
Aenaria : Apprentissage validé. Soins sur Guasina et Ezak : réussite. (+9 PV chacun)
Sirat : Artefact récupéré, Arme enchantée.
-
Margh : Attaque AA contre la rôdeuse : réussite.
Eliss : Attaque magique contre les deux Autres : réussite.
Karak : attaque contre le vieux : Echec.
Fiki : Attaque contre le vieux : réussite.
Aylaïsis : Inactive.
-
Lutin : fuite.
Grand-père : Rituel
Frèrot : Rituel


Alors que Donald sortait péniblement du brouillard pour envoyer la potion à Karz, Guasina envoyait son trait dans la main du vieillard. Il lâcha aussitôt l'artefact, et celui-ci tomba aussitôt par terre, à ses pieds. Il ne sembla pas s’en soucier. Ou du moins, il avait d’autres chats à fouetter : Un vieux bouc blanc vint l’attaquer de plein fouet d’un habile coup de corne, qui ne sembla pas porter grand préjudice à l’Autre. Karak le nain voulut aussi intervenir, mais sa maladresse était notable : il avait loupé royalement son coup de marteau. Mais ce n’était pas tout : il parut particulièrement affecté du tir de la petite lutine. Celui-ci avait perforé sa main de part en part, et s’était enfoncé dans sa tempe droite, laissant dégouliner le long de son visage acariâtre une coulée noirâtre… sa première effusion de sang.

Margh, lui, semblait assez désorienté. Cependant, les flèches dans son corps l’aidèrent à prendre sa décision. Quitte à ne pas savoir qui était ami ou ennemi, il décida de charger de toute sa puissance contre la rôdeuse, la seule personne qui l’avait attaqué, lui. Il brandit son marteau, et l’envoya avec un coup monumental sur l’archère rousse, dont le corps fut violemment projeté en arrière, comme inarticulé. Ses os s’étaient disloqués sous le choc, dans un sinistre craquement. Et lorsqu’elle retomba, son corps formait une posture tout à fait invivable : pliée en deux à l’envers, la tête reposant contre les talons. Sa colonne vertébrale venait d’être brisée, et elle en était morte…

Eliss, de son côté, lança un nouveau sortilège vers les deux Autres, qui réagirent assez peu aux dégats reçus. Ça les effleurait à peine. Et l'aldryde était toujours en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Aenaria, elle, lança avec succès son sort de soin sur la lutine et le maître d'armes, qui se sentirent tous les deux régénérés. Leurs plaies et blessures cessèrent de saigner, même si elles étaient toujours douloureuses...

Devant Ezak, le lutin dépressif laissa son arme, pour partir en courant jusqu’à sa dulcinée, les larmes aux yeux lui aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Et alors qu’il pénétrait le cercle de larmes noires, il dérapa dessus et tomba sur ses fesses, aux pieds de l’aldryde. Alors, voyant ça, l’effet de a potion s’annihila, et elle se mit à rire joyeusement en voyant ce pauvre petit père sur son derrière. Et… comme si un miracle venait de se produire, le lutin déprimé sourit, puis rit à son tour joyeusement, sans même chercher à se relever. Toute tristesse semblait s’être évaporée, d’être ainsi aux côtés de celle qu’il aimait, et qui riait. Et son rire de lutin réchauffa les cœurs présents. (+3 PV à tous les PJ ^^)

Ezak avait récupéré son artefact, lui aussi. Et Sirat le sien, après avoir enchanté sa lame, qui luisait d’une lueur verdâtre.

Mais les aventuriers n’étaient pas encore au bout de leurs émois. Les deux Autres, le vieux et le moche, se regardèrent d’un air terrifiant, et unirent leurs mains fermement. Une aura noirâtre se forma tout alentours d’eux, alors qu’ils semblaient se concentrer terriblement. Ils marmonnaient tous les deux les mêmes mots, en même temps, dans une langue inconnue de tous. Un sombre rituel qui se préparait, et qui aurait sans doute des résultats catastrophiques…

Mais ce n’était pas tout : la potion que Karz avait reçue était d’un vert très sombre et ténébreux. Il la lampa aussitôt, sans se poser de question et… sa chair commença à changer. Ses muscles se développèrent par-dessus son équipement, tant ses bras que ses jambes, son torse, son cou… Des piques acérées poussaient sur ce corps difforme qui grandissait, et attint bientôt trois mètres de haut. La peau était de la même couleur que la potion, d’un vert sombre terrifiant. Il était entièrement nu, puisque ses habits avaient été avalés par sa nouvelle apparence. Le visage de Karz n’était plus lui-même : il avait les traits d’un monstre hideux et sanguinaire. Une paire de cornes lui était poussée. Horrifiante, une aberration était née. Et Karz, même s’il gardait son esprit propre, sentait que la bête qu’il était devenu avait soif de destruction et de mort…

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Voyant ça, et les morts alliés tombés, le Gardien de l’île se mit à avancer d’un pas lourd et lent. Le sablier, lui, était presque vide… Il ne restait plus beaucoup de temps. Un quart d'heure, maximum, avant que tout ne soit détruit. Et la salle elle-même en faisait les frais : Le sol vibrait d’une force intérieure, et chauffait. Les pierres noires commençaient à rougir par la chaleur, qui devenait de moins en moins supportable, dans la salle. L’air était sec, et les gorges aussi…

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[Caractéristiques du Monstre"Karz":
Force : 80
Endurance : 60
Maîtrise SA : 30
Toutes esquives : 15
Init : 2
PV: ceux de Karz
Spécial : ne peut tenir d'armes/5 dégats brut ne tenant pas compte de l'endurance à chaque coup réussi. (grâce aux piques)
Enjoy, mocheté ! :lol: ]

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 04:36 
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Sans même faire attention a ce qui se passe autours de moi, je débouche la fiole que MàK vient de m’envoyer et je la vide d'une traite. Et l'effet de cette dernière est immédiat. Après quelques gargouillements douloureux dans mon estomac, je suis pris de tiraillement dans tout mon corps. Ce dernier se transforme petit à petit. Ma peau change de couleur et mes muscle gonfle à vue d’œil. Des pics acérées comment à pousser un peu partout sur moi et je commence même à grandir. Je ne sais pas vraiment à quoi je ressemble, mais une chose est sûre, je n'ai plus rien d'humain. Incapable de crier ou de dire quoi que ce soit, j’assiste impuissante à ma propre transformation. Je dois être une chose des plus effrayantes maintenant, mais j'ai aussi gagné une grande puissance et dans mon nouvel état, la créature géante qui nous menaçait par sa simple présence jusqu'à lors, ne me parait plus aussi impressionnante.

Intérieurement, je suis toujours moi-même, pourtant, une chose en moi, me pousse, me force à avancer sur la voie de la mort et de la destruction. Contractant mes muscles puissants, j'avance lentement, d'un pas lourd vers la créature géante. Cependant, deux autres ennemis sont sur mon chemin et je vais me faire un plaisir de tester ma force nouvellement acquise sur eux. Alors qu'autours de moi, tout commence à s'ébranler, j'avance, imperturbable en direction du nain tout d'abord. Je n'ai pas aimé la façon dont il m'a regardé quand il nous a rejoint et, le simple fait de pouvoir l'effrayer avec ma nouvelle apparence me met en joie. je lève mon poing massif, comme pour l'écraser sur la tête du barbu et, au dernier moment, je dévie ma frappe pour abattre mon poing sur le vieux. Je ne sais pas ce qu'il prépare avec son fils, mais cela ne me dit rien de bon et, si je peux interrompre leur petit manège avant, autant en profiter. Pourtant, ce n'est pas vraiment mon intention première, non, j'ai juste envie de les frapper, de les écraser, de les pulvériser. Je veux juste tuer, car la "chose" qui sommeille en moi et qui m'a transformé de la sore me pousse à le faire.

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 11:22 
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Cette bataille commençait de plus en plus à m’agacer et il y avait plusieurs raison à cela. Premièrement, il y avait tellement de protagonistes changeant de camps et se marchant dessus que cela en devenait illisible. Et deuxièmement parce que je détestais les bizarreries. Or, ce lieu en était imprégné. Un gobelin se transformant en bouc, un humoran faisant trembler le sol et un géant de quatre mètres. Et oui, vive la magie… Cela en devenait agaçant. Etait-il impossible de mener une existence normale, dans un monde normal ? Il semblait que oui. Mais je ne savais pas à l’ instant où toutes ces pensées me traversaient l’esprit que j’allais bientôt en avoir pour mon compte.

Oui, les lames baissées j’observais tous ce qui se passait autour de moi et étrangement, tout semblait soudainement s’accélérer. L’ambiance se fit un peu plus sombre qu’elle ne l’était déjà, l’air se réchauffât, et les murs de la pièce semblaient sur le point de céder ? Posté près du sablier, je ne pus m’empêcher d’y jeter un coup d’œil. Chose que je n’aurais jamais dû faire, car mon cœur battant à tout rompre suite à l’enchainement intensif d’efforts physiques manqua de me lâcher. Il ne restait pas beaucoup de temps, peut-être quelques minutes tout au plus et nous finirions tous mort dans une terrible explosion. Peur d’affronter la mort ou pas, moi, je voulais vivre. Il était urgent de faire quelque chose. Mais quoi ? Cherchant une solution au problème, je tournai un regard concentré sur le champ de bataille.

Le lutin que j’avais épargné, était maintenant en train de fuir après avoir laissé son arme sur place. Le pauvre avait l’air affolé, j’avais dû lui provoquer une peur terrible. Au moins cela lui servirait de leçon… Le petit être s’éloignait à toute jambe vers l’aldryde qui pleurait une marre à la couleur sombre. Je me demandais ce qu’elle faisait la. Sincèrement, avait elle servit à quelque chose depuis le début de cet acte final ? Cela provoquait ma colère, me donnant presque envie de lui hurler dessus. Mais j’allais éviter car je ne supporterais pas de me frotter à une autre susceptible comme Margh, le colosse dénué de cervelle.

Quant à celui la, il avait apparemment arrêté de s’en prendre à moi. Le minotaure s’était dirigé avec hâte vers la femme nue et d’un coup de marteau magistrale l’envoya sur le sol. La pauvre n’avait rien vu venir et se retrouva complètement désarticulée. Margh lui avait brisé sèchement la colonne vertébrale. A cette vision, j’éprouvai malgré moi une certaine pitié pour la jeune femme. L’image de ce corps étendu par terre dans une telle position arriva à me provoquer quelques frissons. Ceci était de nouveau la preuve que Margh était une grosse brute et rien de plus. Il ne savait pas faire les choses proprement. C’était d’une ringardise…

Peut être étais-je en train de perdre tout mon jugement du fait que le minotaure m’avait attaqué une nouvelle fois sans prévenir. Mais à cet instant, je le pensais vraiment et j’éprouvais même presque du dégout en regardant Margh. Dans d’autres circonstances, il ne l’aurait pas emporté au paradis. J’étais déjà assez frustré du fait qu’il ait avorté nôtre combat dans la citadelle. Enfin, il n’y avait pas trente-six mille solutions, je devais enterrer l’affaire.

Mes yeux, continuèrent à balayer la salle au moment ou je vis une boule de lumière blanche se diriger vers moi. Je devais avouer, que je manquai de m’enfuir à toutes jambes ne sachant pas de quelle nature était cette nouvelle bizarrerie. Mais quand je vis les traits d’Aenaria crispés par la concentration, bras tendu dans ma direction, je compris que cela venait d’elle. Dubitatif mais tout de même un peu plus confiant, je laissai la boule de lumière venir à moi. Ainsi, la sphère pénétra mon corps envoyant une sorte de décharge dans mon être. C’était comme un coup de fouet qui me redonna une certaine vigueur. C’était encore mieux que la potion que j’avais bu à l’instant. Mes blessures se firent encore moins douloureuses et je sus que je pouvais me lancer corps et âme dans la bataille. En fait, la sindel n’étais tant une lâcheuse que ça. Je ne pus m’empêcher de sourire à cette pensée, me promettant que je lui ferais la remarque si jamais nous sortions de la vivant. Sourire qui s’agrandit quand j’entendis le rire du lutin qui s’était retrouvé dans une position inconfortable. Ce rire contrastant avec tous ce qui se passait aux alentours me fit me sentir encore mieux. J’étais presque heureux.

Mais cette joie n’allait pas perdurer longtemps. Car sortie de la fumée crée par la « maladresse » de Mak, Guasina envoya une flèche droit dans le bras du père de l’homme aux potions qui relâcha l’artefact. Cependant, après avoir essuyé ce tir et une charge du bouc il était encore visiblement en état de se battre. D’ailleurs, il s’unit à son fils, joignant ses mains aux siennes alors qu’ils commençaient à parler ensembles. Peut-être étais-ce du à mon manque de discernement, mais je cru réellement à cet instant qu’ils étaient en train de prier. Je les trouvais à cet instant fort pathétique. Qu’est ce que les dieux feraient pour eux ? Je détestais toutes les divinités, proclamant depuis toujours le règne des hommes. C’est pourquoi j’eus l’irrésistible envie de les massacrer. Qu’ils soient châtiés, pieux incapables comprendre qu’en étant homme ils étaient seuls maîtres d’eux-mêmes. Mais visiblement, je me trompais sur toute la ligne. C’est cette espèce de puissance, sombre immatériel qui se dégageait de mes ennemis qui me le fis comprendre. Non n’étions pas dans le mystique mais dans le concret. Une magie puissante était à l’œuvre et ça allait bientôt dégénérer si nous ne faisions rien.

Mes poings se serrèrent tellement fort sur mes lames que j’en arrivai à avoir des fourmis dans les bras. Il fallait arrêter tous ça et j’allais devoir utiliser tout ma puissance à partir de maintenant. Jusqu'à maintenant, je m’étais conservé, n‘utilisant pas mes dernières ressources. Cette puissance intérieure que j’avais découverte au fond de mon être et qui me devenait de plus en plus familière. L’instant devenait grave et j’allais surement devoir l’utiliser. Ezak D’Arkasse à partir de maintenant allait se montrer sans pitié. Finit les pardons et les rééditions. Non allions reprendre les bonnes habitudes. Je ne voulais aucunement que ma détermination soit enraillée par une quelconque faiblesse. J’étais ce genre de personne contradictoire. Changeante, lunatique comme une girouette prise dans un puissant cyclone. D’ailleurs, c’est sur cette forme que je voulais retomber sur l’ennemi. Un ouragan, puissant, rapide et inarrêtable. N’étais-je pas maitre d’armes ? Issue de deux puissantes familles aux ancêtres glorieux ? Oui, mais j’étais aussi plus que ça. J’étais née de l’ambition même et je surpasserais tous ce qui avait déterminés jusqu'à aujourd’hui mon existence. Je ne pouvais compter sur mes noms et leurs significations. Je ne pouvais compter que sur moi. J’allais devoir laisser exploser ma fureur une nouvelle fois. A la différence que cette fois, nous ne pouvions pas parler d’erreur de jeunesse car cette démence était contrôlée. Le juste milieu… Je venais peut être de trouver le secret de ma force. Nous n’étions pas à la fin de cette bataille que j’en ressortais déjà grandit. J’avais compris la leçon.
Faisant tournoyer mes lames entres mes doigts experts, je m’apprêtai à filer contre l’ennemi quand un évènement étrange se produisit. Karz, après avoir descendu d’une traite l’une des potions de Mak commençait étrangement à se contorsionner comme si un mal saisissant naissait en lui. Mais à cet instant, je ne savais pas encore à quel point cette dernière phrase avait du sens. Les muscles fins de l’archer gonflèrent petit à petit, modifiant son corps à vu d’œil. Ce jeune homme frêle était en train de devenir un véritable mastodonte. Bientôt, des pics impressionnants commencèrent à émerger de son corps alors qu’il avait pris un teint verdâtre. J’étais partagé entre plusieurs sentiments. La crainte vint se mêler avec habilité à la surprise et je ne sus pas si je devais rester sur mes gardes ou pas. Était-il toujours l’archer de nôtre camp ou était-il un monstre prêt à tout détruire sur son passage ? Je ne le savais pas vraiment mais je me doutais qu’à cet instant la réponse à ces questions était positive comme négative. Cependant, quand je le vis s’avancer vers le nain, je fus pris d’une certaine confusion. Non... Je ne pouvais le croire. Se retournait-il vraiment contre ses alliés. C’est ce qu’il semblait, mais cela ne résultait que de l’apparat. En effet, le poing du colosse dévia sa trajectoire pour foncer littéralement vers l’Autre le plus âgé.

Je ne pus m’empêcher d’être soulagé à cette vision. Mon partenaire allait faire d’énormes dégâts. Cette mauviette de Karz me plaisait de plus en plus et c’est donc sans réfléchir que je filai vers les Autres, prêt à laisser éclater ma fureur. Dans ma course rapide, j’abaissais légèrement mon torse avant de diriger mes bras dans le sens opposer de ma course. Il fallait, pour l’attaque que je porterais, que je prenne le plus de vitesse possible. Je laissai alors ma force intérieure prendre forme à l’intérieur de moi. Je la sentis se former, se compacter au creux de mon âme. Puis, dans un souci de puissance je l’agrandis, la laissant s’étendre comme une toile dans tout mon être. Puis alors que j’arrivai à proximité des ennemis, je laissais toute la puissance accumulée se dirigé dans mes bras. Je manquai plusieurs fois de laisser tomber mes armes tant l’énergie qui se déployait dans mes mains ma lançait des sortes de décharges énergétiques. Mais je n’avais pas droit à l’erreur, et dans une ultime concentration de ma part, je gardai le contrôle et levai mes armes pour les abattre avec force sur les bras des Autres. L’un du père et l’autre du fils. Je voulais les trancher littéralement.

Cependant, la suite allait s’avérer ardu car j’allais devoir utiliser toute ma maitrise de Maitre en maniement des armes pour lancer une seconde attaque, celle sur laquelle, je n’avais aucun contrôle. Car je me préparais déjà, suite à mon premier assaut, à croiser mes bras en lâchant les armes pour les récupérer en changeant de main, avant de partir dans ma vrille incontrôlable. Le but était de blesser les deux Autres à proximité l’un de l’autre.

Cette malédiction sur laquelle j’avais peu de maitrise avait déjà échoué par deux fois j’espérais cette fois qu’elle réussisse.


Hors jeu : Apprentissage spontanée de la CC de classe secondaire double trancheur.

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"L'objet de la guerre n'est pas de mourir pour son pays, mais de faire en sorte que le salaud d'en face meure pour le sien."

- George Smith Patton


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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 14:00 
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L'arme s'enchanta et il ne put réprimer un sourire de satisfaction. Celui-ci s'effaça rapidement, en effet la situation s'accélérait et l'attention de l'humoran était régie par ses instincts. Pourtant, Ezak venait de récupérer l'artefact et le bouc avait frappé le vieux qui avait fait tomber le sien à ses pieds. La flèche de Guasina traversant la main du vieillard et Aenaria redonnant de l'énergie et de la vie à ses amis, parafait ce tableau idyllique.

L'avantage avait changé de camp, Margh s'était enfin réveillé et avait littéralement pulvérisé la jeune pucelle, l'envoyant, tel une vieille poupée désarticulé, choir sur le sol, morte et brisée.

Que le destin pouvait être étrange, Sirat y réfléchissait en observant le cadavre de la jeune marionnette. Ils s'entretuaient alors qu'avant, ils étaient amis, amants ou même parents et en contre-partit ce groupe d'aventuriers qui ne se connaissaient pas avant de venir sur cette île maudite, luttaient ensemble pour leur survie. Zewen était joueur pensait-il, mais rien n'était fait par hasard, peut-être que toute cette technologie et cette magie avait fini par le mettre en colère et qu'ils subissaient leur châtiment.

Ce n'est pas la fureur de Zewen qui alerta Sirat le sortant de ses pensées, mais belle et bien l'archer qui venait de boire un breuvage de l'aubergiste fou. Son corps était traversé de tressautement, il se transforma, grandissant à l'extrême déchirant ses vêtements en lambeau. Son corps prit une teinte verdâtre et d'horrible pic lui poussèrent dans le dos. Son regard perdit toute humanité, il jaugeait la pièce de toute sa difformité.

"Par les Putains... !!"


Sirat restait sans voix, est-ce que Karz allait les attaquer et avait-il perdu la raison dans sa mutation.

Sa nouvelle stature inspirait la violence et la mort et elle plongeait l'humoran dans une torpeur sans nom. Le laid et son ancêtre s'unirent afin de débuter un rituel magique. La magie qui s'en dégageait paraissait puissante et démoniaque, Sirat le ressentait au fond de lui. La terre trembla et cette fois, l'enchanteur n'y était pour rien, le sablier allait sur sa fin, le sol pavé de pierre noire se mit à chauffer et à rougir dangereusement. L'air se raréfiait, la température ambiante était sec, la salive lui manquait tandis que sa sueur dessinait des coulées froides et humides dans son dos.

"Mon royaume pour une bière sur une terrasse d'auberge de Kendra Kâr"

Cette pensée futile apparut comme un oasis dans son désert et il s'y rattacha, essuyant son front et déglutissant difficilement.
Le gardien sortit de son inertie et avança vers le groupe, son pas lourd fit trembler la salle entière.

Que Zewen était joueur, la situation venait de basculer, un énième rebondissement qui ne plaisait pas à Sirat

Ezak plutôt que de rapporter l'artefact, préférait braver la mort en attaquant.

"Le fou..."

Sirat regarda l'artefact aux pieds de Phobie, il désirait tant récupérer cet objet, il le visualisait, le dessinait de son regard, traçant chacune de ses courbes. Il se l'imaginait dans ses mains, siégeant au creux de sa paume. Une idée folle, s'imposa dans son esprit, il tendit la main, priant de tout son cœur à la sphère de le rejoindre. Plus rien ne lui paraissait impossible, cette magie lui avait donné confiance en lui. Il prit une longue inspiration et se concentra sur l'artefact, tandis que Karz abattait froidement son poing, puissant et massif, sur Phobie et son laideron de fils.

Citation:
HRP : Je tente d'apprendre Lasso de Ki (compétence enchanteur)

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 16:54 
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Juste avant de sortir du brouillard, je sentis une étrange lumière se jeter sur moi. Je ne savais d’où elle provenait, mais je la devinais bienfaitrice, puisqu’à défaut de m’enlever toute ma douleur, elle avait cicatrisé ma plaie. Bien que je ne connaisse pas le responsable de cette bonne action, je lui en étais très reconnaissante. C’est ainsi à moitié rétablie que je pus effectuer mon tir.

Mon carreau fit mouche et le vieil homme décrépi lâcha la boule de verre qui tomba à ses pieds. Blessé par ma flèche, il ne vit pas venir Fiki le gobelin, désormais sous la forme d’un bouc, qui tenta de l’écorner, ni le nain qui malgré sa volonté d’aider ne semblait pas aussi fort que l’on aurait espéré. C’est alors que je vis Margh se ruer sur l’archère, beaucoup plus habile avec son marteau et sans contredit beaucoup plus fort que le nabot de nain, il lui suffit d’un seul et puissant coup de son énorme marteau pour faire craquer les os de la dame. Elle gisait au sol, morte et désarticulée.

J’aurais tant voulu que cette scène se passe autrement. Toute cette violence me troublait profondément. Il aurait été beaucoup plus simple de discuter calmement et de tenter de comprendre les arguments des uns et des autres sans s’emporter inutilement, puisque nous avions tous en fait le même désir, celui de préserver l’île.

Oh, je réalisais bien que je n’étais pas qu’un simple témoin innocent dans ce spectacle d’horreur, j’avais moi-même contribué à ce spectacle morbide en blessant de mes propres flèches et à quelques reprises quelques uns de nos assaillants. Malgré que je l’aie fait dans le but de défendre ma peau ou celle de mes alliés, j’avais tout de même fait preuve de bestialités, ce qui me rendait aussi coupable que les autres et c’est ce qui me troublait le plus en fait.

J’aurais dû me réjouir de la mort cruelle de cette femme nue qui avait ouvert la première les hostilités, mais j’en étais incapable. Voir par terre son corps disloqué sans vie me donnait la nausée. Elle était la seconde à rendre l’âme puisque la première, la riche dame Kendrane, était morte dans un bain de sang, décapitée.

J’en étais là dans mes pensées lorsque j’entendis de nouveau le sol vibrer. Un rapide coup d’œil vers l’arrière me fit comprendre la source de ce tremblement. Un nouveau monstre, tout en muscles et en pics, venait de faire son entrée dans le combat. Je ne savais ni ne comprenais d’où il sortait, mais inquiète, sans voix, je me contentai bien malgré moi de le regarder se diriger vers Karak.

Lorsque je vis cet être immonde lever son poing vers le torkin, je n’hésitai pas une seconde à armer de nouveau mon arbalète. Je me mis en joue et plaçai mon doigt sur le levier prête à l’actionner. Mais au dernier moment, le mastodonte changea de cible pour s’attaquer plutôt au vieil homme. Ne sachant plus si ce gros être vert était réellement un ennemi, je me retins de lâcher mon carreau.

Pendant ce temps, les deux autres, s’étaient joints les mains et avaient débuté ce qui semblait être une étrange incantation. Aussitôt leur charabia commencé, je pus ressentir une intense aura noire se former autour d’eux.

Plus preste que moi, le guerrier à l’armure de dragons, leva son arme vers les deux êtres maléfiques dans le but évident de les trancher et les séparer.

Je ne voulais pas rester inactive, mais je ne savais quoi faire. Je me décidai donc d’aider Ezak et je visai les mains liées des autres. Je libérai ensuite le carreau de mon arbalète, espérant que mon jet serait assez puissant pour assurer la séparation de ces êtres disgracieux et arrêter par le fait même cet insolite phénomène surnaturel.

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Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:52, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Lun 4 Juil 2011 22:17 
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Karz : Attaque SA contre le vieux : échec (pas de pot, là XD)
Ezak : Double trancheur appris. Echec (et remarque : on ne peut attaquer qu’un seul adversaire à la fois, sauf si la compétence l’indique particulièrement. Ici, c’est deux membres du même ennemi. ^^)
Sirat : Lasso de Ki appris. Réussite.
Guasina : Attaque AJ contre l’un des deux (tiré au dé) : le vieux. Réussite.


Alors que l’enchanteur humoran attirait à lui l’artefact, qui roula jusqu’à ses pieds en le laissant tout le loisir de le ramasser, Karz-l’immonde ratait lamentablement sa frappe, qui percuta le sol sans qu’il ressente la moindre douleur. Il n’était pas encore habitué à ce corps puissant et imposant…

Ezak, lui, flancha aussi son coup, et fut déséquilibré au dernier moment avant de frapper, ce qui perturba sa frappe, qui se perdit dans le vide, imprécise.
La seule qui réussit son attaque fut la lutine, qui envoya une fois de plus un carreau perforant dans la main du vieillard. Celui-ci ne la transperça pas de toute part, mais lui fit saigner, une fois encore, la blessure, d’un sang noirâtre. Mais il ne lâcha pas pour autant. Visiblement, une force protégeait le lien entre eux…Et cette puissance ténébreuse envoya un retour de flamme à l’attaque de Guasina. Une boule sombre fut projetée contre elle, et elle sentit sa vie l’abandonner partiellement, comme si elle s’était fait ronger de l’intérieur… (- la moitié des PV restants. Et ouais, un sacrifice pour la victoire… Nécessaire ? peut-être…).

Il fallait agir vite… Et les deux ne comptaient visiblement pas se lâcher. À moins de mourir ou de perdre un membre ou deux…

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 13:37 
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Le sort que j’avais lancé m’avait demandé beaucoup plus de force que je ne l’aurais cru. Il me fallut quelques secondes pour pouvoir reprendre mon souffle et calmer les battements de mon cœur. Je ne savais pas si mon sort de soin avait réussi car pour le moment je regardais le sol et n’avait absolument aucune idée de ce qu’il se passait actuellement.

Reprenant mes esprits, je me relevais et constatais de nombreux changements. La plus importante étant l’absence de Karz de mon champ de vision. Je cherchai son corps du regard et ne le trouvant mes yeux se stoppèrent net sur une créature immense. Ce n’était pas le gardien de l’île mais un autre monstre qui apparemment se battait pour nous... Je ne comprenais pas du tout. Cherchant un de mes compagnons du regard, je vis alors Donald et me souvins de sa proposition de nous donner des potions à boire, Karz l’aurait-il fait le temps ou je me remettais ? Fort probable quand même.

Apparemment, tout le monde avait profité de mon moment de fatigue pour attaquer ou récupérer les artefacts, tant mieux mais la position du vieux et de l’orque était plus qu’inquiétante. Ils se tenaient la main et une étrange aura noire se dégageait de ces dernières. Que penser et surtout que faire ? Il fallait briser cette malédiction à distance, qu’arriverait-il se je touchais cette aura noire. Même étant sous l’effet de mon aura divine, j’avais trop peur de m’approcher. Il fallait que je l’attaque à distance mais comment...

Réfléchissant à mes options, j’envisageais d’utiliser de la magie mais laquelle. La lumière ou l’éclair ? Selon moi, la lumière servait à soigner et soutenir, non à attaquer, alors j’optai pour l’éclair. Il fallait maintenant que je me souvienne d’une technique qu’un des mages que j’avais affronté par le passé avait utilisée contre moi. Contrairement à moi, il avait un bâton de mage mais cela ne changeait pas grand-chose. J’avais toujours ma main droite de libre.

Comme pour lancer mon sort de soin, il fallait que je mobilise toutes les cellules magiques de mon organisme et ici les fluides d’éclair en particulier. Sentant ma magie monter en moi, je me concentrai pour qu’elle arrive au niveau de ma main droite afin de relâcher tout la puissance du sort. Me souvenant de la manière dont le mage en question avait libéré son sort, je réfléchis à la manière de l’adapter à ma façon de me battre.

Je voulais lancer des éclairs sur le papy afin de lui faire lâcher prise. J’espérais bien qu’en le choquant cela serait suffisant et que le prochain carreau de Guasina atteindrait la même cible. Une flèche était plantée dans la main du papy, c’était forcément la sienne, Karz étant un monstre maintenant et seuls les dieux savaient pour combien de temps. Ezak et Sirat étaient occupés ailleurs, c’était donc les femmes qui devaient faire tout le boulot encore une fois ! Oh ces hommes, franchement.

Trèves de plaisanteries, je fixai ma cible du regard et concentrai toute mon énergie dans le bout de mes doigts. Sentant que mes fluides d’éclair frétillaient dans ces derniers, je relâchai la pression en bandant les muscles de mon bras pour éviter les tremblements du à l’afflux d’énergie électrique. Croisons les doigts pour que cette attaque foudroyante immobilise ou même mette à bas notre ennemi.


(((HRP : Apprentissage spontanée du sort d’éclair : Choc des éclairs.)))

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 Sujet du message: Re: La Salle du Sablier...
MessagePosté: Mar 5 Juil 2011 14:39 
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La chance nous avait quittés, l’affreux monstre vert avait lamentablement raté son coup, l’amoureux d’Éliss avait perdu l’équilibre et sa lame avait tranché le vide. Il n’y avait que ma petite flèche qui avait atteint sa cible. Un tout petit projectile qui fit saigner une fois de plus le vieux débris. Mince victoire, puisqu’en contrecoup, une boule sombre me percuta. Mes forces, que je venais tout juste de récupérer, me quittaient de nouveau.

En déveine et à bout de force, il ne me restait que le courage que m’avait insufflé la dame aux cheveux en pattes d’araignées et ma détermination à continuer jusqu’au bout, même si pour cela je devais mourir.

Entêtée, je fis abstraction de la douleur qui m’opprimait et brandit de nouveau mon arme. Cette fois je ne visai que le vieux, pensant qu’en achevant ce dernier, je couperais du même coup l’alliance qui unissait les deux êtres vils. Déterminée à en finir, j’avais mis de côté tous mes scrupules.

Je pris donc une grande respiration puis arrêtai mon souffle, je regardai mon adversaire bien en face, me concentrant pour bien viser, puis j’armai mon arbalète et laissai échapper mon carreau.

Mon projectile était de petite taille, mais il serait, du moins je l’espérais, assez puissant pour anéantir le vieux papy.


((( utilisation de la CC de classe secondaire : Droit au cœur)))

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Dernière édition par Guasina le Mer 13 Juil 2011 13:54, édité 1 fois.

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