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 Sujet du message: Le Club IluQuendi
MessagePosté: Sam 1 Nov 2008 11:19 
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Club IluQuendi


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L'IluQuendi est un club privé Elfique, sorte de taverne. Tenu par Tholien, un Elfe Blanc élitiste, il est le repère des Elfes qui, méprisant le comportement humain, ne veulent se retrouver qu'entre eux. Bien sûr il n'est pas interdit aux autres espèces mais les étrangers, dévisagés par les habitués, comprennent vite que leur place n'est pas ici.

Les Elfes en revanche y sont traités avec la plus grande attention. On y sert évidemment toutes les spécialités culinaires Elfiques. Comme les autres tavernes l'IluQuendi est situé sur les quais, mais il ne dispose pas de chambres, les Elfes n'ayant que trop peu besoin de dormir.

Les yus dépensés ici ne seront pas comptabilisés.

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Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
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 Sujet du message: Sans ombres, tu me provoques par tes tribulations, moi…
MessagePosté: Mar 22 Sep 2009 17:08 
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‘La crème de l’arrogance elfique’ était le surnom du club tenu par le richissime Tholien, l’ô combien mandarinal elfe blanc qui avait fait que l’endroit possédât une réputation des plus exécrables aux yeux de la gent mortelle. Car rares furent les humains s’introduisant dans la ville et rares furent ceux ayant l’envie de pénétrer dans ce club, préférant l’auberge du Cœur de la Nuit ; L’IluQuendi était et restait le lieu que tout bon philistin elfe se devait fréquenter.
Amaryliel s’y rendait tous les jours pour des raisons bien différentes de celles des consommateurs elfiques de l’élitiste club : il y était apprenti vocaliste.

Chaque elfe bénéficie de l’apprentissage de son choix et la musique semblait être la plus agréable des décisions au vu des faibles capacités vocales d'Amaryliel.
Loin d’être une tâche facile, chanter devant un public aussi délicat et aussi enclin au mépris que les riches elfes du club s’avérait être un exercice malaisé, mais là était le travail du jeune elfe.
Travail consistant à s’améliorer de jour en jour et écouter les conseils des musiciens quasiment toujours présents dans le bâtiment.
L’idéal pour l’instruction d’Amaryliel était l’écoute de Lüntime à ses heures de représentation ; dans sa voix, tout néophyte dans l’art du chant trouve satisfaction et enseignement. Amaryliel n’échappait pas à la règle.
Mais bref, retrouvons notre elfe là où nous l'avions laissé.
Après avoir marché pendant cinq longues minutes d’un pas tranquille, Amaryliel avait enfin atteint le club. Succulent détail que voici : Amaryliel se trouvait à deux minutes à peine du club quand Rose l'avait laissé pour sa petite partie de trempette en pleine mer ; alors comment avait-il fait pour en prendre cinq ? La réponse est simple, ou non d'ailleurs mais notre elfe marche très lentement ! Très, trop, il aime à déambuler et à traîner le pied de manière à savourer l'environnement magnifique qu'est sa cité ; y admirer les arbres, les autres elfes passant, les actions quotidiennes et ennuyeuses pour tant de gens, Amaryliel s'en délectait par le biais de ses yeux verrons.
Soudain, en ouvrant la porte du club, il entendit une sorte de bruit d’ouragan, même les passants derrière lui s’arrêtèrent pour s’étonner du ‘ coup de vent’ qui s’abattait sur le club.
En entrant dans le domaine, Amaryliel vit la place envahie par une foule toute renversée – et, pour certains, au sens propre du terme-, réunie autour d’un mage elfe vert d’un âge tout à fait incertain mais ayant très largement passé la trois-centième année.
L’effet de la bourrasque avait juste renversé quelques chaises et membres de l’IluQuendi et le bruit sourd qu'elle avait provoqué était dû à l’effet d’écho dans le club-même, qui améliorait les prouesses musicales des artistes de l’assemblée.
Pour en revenir à la foule autour du mage, elle était furieuse contre ce dernier qui, lui, semblait tout à fait mal à l’aise. Tous le réprimandèrent sévèrement :


« Lo Yuimen*, ce n’est pas possible d’être aussi maladroit ! Vous auriez pu nous tuer tous, taurion ! »

L’elfe vert en question, gêné, se replia dans une rhétorique bizarre, réplique d’un elfe au comportement assez suspect :

« De grâce, laissez-moi vous expliquer que même l’alcool le plus doux a des effets des plus remarquables et hallucinants sur ma personne! Voyez, les éléments sont contre moi quand je bois et se déchaînent en ma personne. Je ne suis même pas mage ! »

« Et votre robe ? » avança un présomptueux hinion aux allures de jeune bourgeois. Le frêle elfe blanc aux autours de satin richement brodé certainement par l’un des plus grand couturier de la cité leva un doigt en direction du magicien tout en le dédaignant du visage, il avait plutôt l’air de juger sa robe quant à sa qualité esthétique qu’à sa fonction… du moins, c’était là ce qu’on entendait dans son intonation. Le taurion lui répondit en qualité d’esthète d’ailleurs.
« Oh, elle me va bien, elle est jolie n’est-ce pas ? Cela ne fait pas de moi un mage, non ? »

« Et votre bâton ?» demanda plus agressivement encore un autre elfe.

« Pour marcher ! Pour marcher, par la grâce de votre reine, chers amis hinions. Je ne peux marcher sans elle ! »

L’aspect arrogant et désolante de ces réponses mirent un petit nombre d’elfes dans un état assez furieux. On se moquait d'eux mais on faisait pis en réalité pour ces hères: on les humiliait dans leur "sanctuaire" de grâce et de volupté.
Amaryliel assista, de façon discrète, à cette excentrique scène. Il avança lentement vers la sorte de loge sans sembler prendre véritablement garde à cet événement, rien de bien grave à son avis. Mais à peine dix minutes plus tard, une autre bourrasque se fit entendre, plus forte, plus imposante encore.
Il cessa d’entraîner sa voix pour jeter un timide œil vers la salle.

(Eh bien, ma journée est riche, mon destin s’embellira de la joie d’avoir assisté à ce genre de scène. Gardons un souvenir précieux de ce qui ne se produit pas tous les jours.)

La salle était encore plus renversée et le taurion, souriant, enjambait de nombreuses chaises et tables pour foncer vers la sortie. Une sortie en fanfare assez périlleuse et vraiment d’un manque de finesse certain ; tout détruire pour finir par fuir ! Même si cela n’était ‘pas volontaire’, c’en était déjà fort extraordinaire. Tellement extraordinaire qu’un reste de vent chaud planait encore dans la salle principale du salon élitiste.

(Un client tout à fait ‘insatisfait’, ou qui ne veut pas payer. Peu importe, cela ne mérite pas une course contre lui, la honte sur cet elfe. Honte à nous de ne pas l’avoir traité comme nous le devrions.)

Un autre personnage, assez âgé et de bonne constitution, toucha l’épaule d’Amaryliel pour attirer son attention.

(Velendiel, que me veux-tu ?)


À peine pensé, à peine dit ; le prénommé Velendiel se courba avec une vivacité dans un air tacite de « je n’ai pas le temps » puis serra son poing doucement et débuta son récit d’une voix au timbre plaintif et négligé. Dans le sentiment de dire qu’il fut soigneusement outragé par ce qui se passait à l’instant sans pour autant perdre son sang-froid. Le flegme elfique… peut-être ?

« Amaryliel, ce maudit taurion a consommé sans même payer, il a hautement prétendu être dans un établissement de classe inférieure à ceux des humains et a même osé dire que nos spécialités sont terriblement mauvaises ! Amaryliel, toi qui apprends auprès de ton père l'art de l’épée, viens donc le poursuivre.»

Quoiqu’il en fut, il perdait son calme au fur et à mesure qu’il débitait ce qu’il avait à dire.
Que faire ? et que dire surtout ? Il tentait d’y trouver une réponse, Amaryliel n’avait pas la même vocation que les autres, mais bon, trop tard maintenant. Le récit de l’elfe n’impliquait pas une question mais une sorte de « rejoins-nous » cousu à la va-vite sous fond de quête et d’encensement rapide. Le
( J'accepte mais pas pour les mêmes raisons que vous tous, pauvres elfes arrogants qui n'ont pas même le discernement de mépriser les provocations flagrantes. Jouons leur jeu.) était juste là pour dire qu’il avait soi-disant son mot à dire. Après, que le presque sindel se soit fait avoir ou non… on ne savait pas trop ; car on le savait de nature gentille, le petit Malina, trop, tant d’ailleurs que beaucoup en abusaient dans le club. Un jour, alors qu’un serveur avait une commande à prendre à l’autre bout de la cité, on envoya Amaryliel qui ne broncha point du service, il en redemanda même !
S’il ne s’était pas fait avoir, il était contre le fait de martyriser une personne. Quoique celle-ci ait pu faire, son ‘devoir’ était donc de la retrouver avant les autres, le piment dans la journée qui avait commencé de manière assez chaude du fanatique désavoué. Pour revenir concrètement à la scène, il lui répondit en ces mots :


« Je comprends votre peine et votre rancœur envers un vil étranger. Mais, peu importe, rendons-lui ce qu’il cherche. J’irai et j’espère retrouver ce personnage avant vous tous.»

Satisfait, peut-être un peu trop même, Velendiel témoigna d’un compliment fort douteux avant de filer à la course à l’elfe vert.

« De belles paroles de la part d’un bel elfe, allons-y. »


Ce ne pouvait que déplaire à notre Amaryliel, un peu sage, un peu ‘coincé’ comme le diraient les humains à la mode de Tulorim. Icelui répliqua par la fumeuse pensée :

( Bel elfe?! Si Rose entendait cela... Il n’a rien compris et ce, à mon avantage. Sauvons l'idiot en fuite du lynchage public.)

Ainsi, il partit ou plutôt sortit du club en direction de… Excellente question, n’est-ce pas ?

_________________
Valla-Meär Amaryliel Il Alamitz
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 Sujet du message: Re: Le Club IluQuendi
MessagePosté: Dim 29 Avr 2012 18:50 
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Le marché

Le club IluQuendi

Ainleen poussa la porte et entra dans le club. La salle était bondée et le bruit des conversation assourdissant. (Comme la forêt est calme en comparaison ...) Soudain un silence pesant s’abattit sur le club. Tous les regards étaient posés sur Ainleen qui ne sembla pas s’en formaliser. Carméïa gênée par tous ses regards s’immobilisa, en se demandant en quel honneur elles avaient droit à ses regards désapprobateurs. Une fois de plus Carméïa remarqua que tous les clients étaient des elfes, bleus, gris ou vert mais uniquement des elfes. Un grand hinïon penché sur une table, se redressa et vint à la rencontre de la jeune femme. Il portait un rectangle de tissu au creux d’un coude et se déplaçait avec une assurance évidente. Son expression était neutre contrairement au reste des elfes présents. Pourtant une lueur sombre était visible derrière ses yeux. Il se plaça devant Ainleen et un léger sourire aux lèvres engagea la conversation.

« - Ainleen ! Cela faisait longtemps que tu n’étais pas venue. C’est encore plus rare de te voir sans ton père.
- Oui, Papa n’a pas beaucoup de temps pour lui. Il s’investit beaucoup dans son travail. Je te présente Carméïa ma nouvelle amie. Carméïa voici Tholien le patron du club IluQuendi.
- A qui parles ...
- Enchantée.
- Une aldryde ?! Que fais tu si loin de la forêt ?
- C’est une longue histoire. Je vous remercie de ne pas m’avoir confondu avec une Faera.
- Oui, la plupart des gens confondent les deux. Je suppose que vous n’êtes pas venues pour bavarder. Je vous conduis à une table.
- Merci Tholien. »

Le patron les emmena au fond de la salle et les fit s’installer sur une table de bois aux pieds de métal prévue pour quatre personnes. Tous les elfes de la pièce continuaient à dévisager l’étrange groupe mais la curiosité avait remplacé l’inimitié sur leur visage.

« - Que voulez vous manger ?
- Je prendrais le menu du jour. Et toi Carméïa ?
- Euh... des fruits ça m’ira.
- Je vous apporte ça. »

Tholien partit en direction d’une porte située face à celle par laquelle Ainleen était entrée. Les conversations avaient repris bien que quelques elfes jetaient encore des coups d’œil en direction de la table des filles. Carméïa profita du départ du patron du club pour poser ses questions à Ainleen. Celle-ci lui expliqua que le club était réservé aux elfes bien qu’il ne soit pas interdit aux autres races. Cependant chaque fois qu’une personne non elfe se présentait elle recevait le même accueil. La jeune femme elle était tolérée car son père était un elfe et qu’il donnait beaucoup d’argent au club, en plus de faire une bonne publicité pour les elfes blancs dans le monde entier. A ce moment-là, Tholien revint avec dans une main une assiette qu’il déposa devant Ainleen avec des couvert et un verre et dans l’autre un bol contenant plusieurs fruits. Il posa le bol à côté de l’assiette d’Ainleen ainsi qu’un deuxième verre. Carméïa sauta de son épaule pour atterrir face aux fruits tandis que le patron déposait une carafe d’eau. L’hinïon leur souhaita un bon appétit et prit congé. Carméïa entreprit de manger ses fruits et Ainleen entama le contenu de son assiette. Elle reprirent alors leur conversation interrompue.

« - Pourquoi dis-tu que ton père fait une bonne publicité pour les elfes à travers le monde ?
- C’est un marchand. Il voyage énormément par bateau et a parcourut le monde entier. Il est allé sur tous les continents. C’est pour ça qu’il est riche.
- D’accord. C’est au cours d’un de ses voyages qu’il t’a adopté ?
- Oui. Comment a-tu deviné ?
- Je n’ai vu personne qui te ressemble ici. J’admet que ça ne veut pas dire grand-chose vu que je ne suis pas là depuis longtemps. Disons que c’était une intuition.
- Elle est bonne mais n’oublie pas que je ne t’en parlerai que ce soir.
- Pourquoi ?
- Parce qu’elle est plus prenante la nuit.
- Comme les histoires effrayantes autour d’un feu ?
- Oui quelque chose comme ça. »

Après cela elles continuèrent à manger en silence jusqu’à finir leur repas. Avant de partir Carméïa remonta sur l’épaule d’Ainleen et celle-ci se dirigea vers Tholien pour lui dire de mettre l’addition sur l’ardoise de son père. Une fois cela fait elle se dirigea vers la sortie sous le regard toujours curieux des habitués du lieu.


Les jardins

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