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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Jeu 18 Oct 2012 12:11 
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Les yeux étrangement dorés à pupille verticale me scrutent, se rivant à mon cou. Ce regard est si fort que j'en perçois presque la pression physique. Le bras droit du bandit a beau être parsemé de ruisseaux rouges, ce dernier ne semble pas vouloir le ménager pour autant. Griffes menaçantes, lèvres retroussées, je fais face à la personnification d'un prédateur en chasse. Campant sur mes pieds, je maintiens mon arme devant moi, puisant dans mon énergie intérieure pour l'obliger à faire halte.

Attentif malgré mon état, je m'oblige à suivre ses mouvements, en tentant de les anticiper. Une chance que sa blessure altère sa vitesse, sans quoi j'aurais bien du mal à contrer ses coups de griffe. Quand il arme un bras, je prépare ma défense. Sans bouger un pied, je déjoue ses attaques en contrant le poignet lancé. Sans doute agacé par mon attitude, le bandit à bonnet change de tactique. Poussant un son entre cri enragé et feulement bestial, il agrippe des deux mains le manche du Fang Bian Chan. Surpris par sa soudaine proximité, j'ai le réflexe de m'accrocher rigidement à mon arme. C'est en apercevant son expression courroucée que je note l'inconfort de son geste.

Ses mains sont bien fermées sur la hampe, mais le diamètre est suffisamment petit pour que cela oblige ses griffes à érafler ses propres paumes. Poussant chacun de notre côté pour prendre le dessus sur l'autre, une telle tension nait dans mes muscles que ma blessure à l'abdomen se rouvre brutalement. Je tressaille, chose sans doute perçue par le félin qui défait une main pour tenter de m'atteindre. Malgré la douleur, je saute sur l'occasion. Poussant sur le côté retenant mon arme, je parviens à aiguiller ma lame évasée vers son épaule meurtrie. Le coup touche. Il a beau être faible, l'impact est suffisant pour raviver la plaie.

(C'est vil, mais chacun son tour.)

Voyant que je ne suis pas décidé à le laisser passer, l'humanoïde-félin fait quelques pas en arrière, plaquant sa main libre contre la blessure. Ce bref instant de répit me permet de jeter un coup d'oeil par-dessus mon épaule, juste à temps pour voir l'action violente du milicien. J'ai beau avoir entendu les cris et jurons derrière moi, je ne parviens pas à savoir comment le bandit armé de la masse à pointes, et d'une targe de bois maintenant que j'y fais attention, a fait son compte. Son arme à tête de métal est allée se ficher dans le bras de son camarade, lui-même aux prises avec le sabre de la jeune femme. Hidate profite alors de cette configuration. Malgré l'horrible douleur qu'il doit ressentir à l'avant-bras, le milicien parvient à lever son katana à deux mains, et l'abattre droit sur celui de l'homme armé du trident.

Un bruit difficile à décrire se produit à l'impact, pratiquement couvert par le hurlement de douleur. Peu importe le temps passé à la milice, voir un homme trancher le bras d'un autre aussi facilement est un spectacle peu réjouissant. Je suis content d'avoir Hidate de mon côté, mais prendre conscience de tout ce sang versé ne m'aide pas à me sentir moins sale. Et cela n'a rien à voir avec l'écoulement de mon propre liquide de vie. Je ne parviens plus à déchiffrer l'expression du félin. Son nez, si je peux l'appeler ainsi, est retroussé, et un air entre dégoût, fascination morbide et colère déforme ses traits.

Au nouveau son d'agonie provenant de derrière moi, j'ai du mal à rester concentré. A ceux de coups contre du bois métallisé, je sais que mes deux camarades s'en prennent au bandit à bouclier. Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi le félin recule. Blessure, mort de ses camarades, ou peut-être est-ce même le grondement assoiffé de vengeance de la jeune femme qui l'effraie. Toujours est-il que d'un coup, il bondit en arrière, et se précipite en direction de la trappe. Une main tenant mon abdomen, j'avance à sa suite, faisant un écart pour ne pas longer le mur intérieur. Il me tend peut-être un piège.

Cette idée est balayée quand image et son du bandit décrivent sa montée à l'échelle, et l'ouverture de la trappe. Rapide, il s'empresse de refermer le panneau de bois, et au son brutal qui suit, il doit avoir lancé une chaise ou un meuble dessus.

(Tant pis.)

Retournant sur mes pas, je refoule la montée d'une petite nausée due à la mare sanguine au sol. Lorsque je lève les yeux, Hidate et dame Legaeli secouent leurs lames d'un geste, comme si elles avaient trempé dans quelque chose de trop inférieur pour être regardé. La dernière larme carmin vient périr à quelques centimètres de mon pied. Observant les deux humains, je trouve d'abord la jeune femme presque méconnaissable. Son visage blessé affiche un air dangereux, malgré le passage d'un bon nombre d'homme au fil de son sabre. En me voyant, le milicien affiche un air soulagé, puis il me présente son avant-bras de lui-même.

Prudemment, j'ôte la protection, puis palpe sans forcer son avant-bras. J'admire cet homme car, sous mes doigts, la fracture nette se fait sentir alors que peu de choses en trahissent la douleur. Frottant vivement mes mains sur l'intérieur de mon yukata, j'attrape la zone, évitant d'appuyer sur les plaies à vif. Concentrant mon esprit et mes fluides, je fais une nouvelle fois appel à ma force de volonté pour soigner cette importante blessure. Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front. Il me faut faire un effort mental important pour ne pas vaciller.

Mon soin apporté, j'en ressens une certaine amertume. J'ai beau avoir aidé l'os à se remettre en place et se ressouder, ma magie actuelle ne me permet pas de totalement refermer la blessure. Gardant le silence, je suis toutefois un peu soulagé de ce poids en décelant une esquisse de sourire sur le faciès masculin. Mon corps m'injurie à sa façon, me forçant à trouver quelque chose pour m'en distraire. C'est le son féminin de dame Legaeli qui me rappelle que la mission n'est pas encore finie.

(Divine Rana, j'espère que nous touchons au but.)



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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Jeu 18 Oct 2012 15:40 
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C'est à présent le silence qui vous entoure. Legaeli te jettes un regard respectueux et reconnaissant, elle fait de même avec Hidate.

-Ne perdons pas de temps, déclare-t-elle. Nous ne sommes pas à l'abri que des renforts nous tombent dessus...

Sans demander son reste elle sort de la pièce et s'avance vers les portes fermées. Tu pourras l'entendre marmonner:

-Tiens bon, père! Tu n'es plus seul!

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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Jeu 18 Oct 2012 18:54 
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Mes plaies me lancent, mais je m'efforce de garder la tête froide. Lorsque le silence s'installe, la tension s'amenuise, au point que je suis certain de voir une certaine gratitude chez dame Legaeli. Malgré tout, elle garde les pieds sur terre, annonçant que nous ne sommes pas à l'abri de l'arrivée de renforts. J'acquiesce, songeant au bandit à bonnet parti par la trappe. Conservant mon arme en main, je regarde Hidate rengainer son katana, et se diriger vers la salle des gardes. Mes oreilles perçoivent la voix féminine, mais je n'y prête que peu d'attention.

Pour le moment immobile dans le couloir, je ne fais que suivre des yeux les deux humains, la jeune femme décidée à ouvrir la première porte de droite. Lentement, je masse mon cou, jetant un bref regard aux corps sur le sol. Je plisse les yeux, faisant presque malgré moi un pas en avant. Amenant lentement mon bras, j'abaisse respectueusement les paupières de l'humain mutilé.

Lorsque je me redresse, c'est pour croiser le regard de la jeune humaine, s'apprêtant à ouvrir la porte. Je ne sais pas comment elle a prit mon geste, et pour être franc, je m'en désintéresse. J'ai mes raisons pour le faire, et aucune justification à donner. J'acquiesce toutefois à son intention, la regardant actionner la poignée.


~Suite~

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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Jeu 18 Oct 2012 23:46 
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A votre grande surprise, la porte ne s'ouvre pas. Legaeli te lance un regard interloqué avant de reculer et de ficher un coup de botte dedans. De la poussière tombe sous le choc mais la serrure tient bon. A moins de se fracasser l'épaule, il faut soit ruser, soit trouver la clé...

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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Ven 19 Oct 2012 00:19 
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M'attendant à une autre porte surprise, je suis aussi interloqué que la jeune femme lorsque le panneau de bois refuse de bouger. Dame Legaeli tente de forcer le passage à coup de pied, mais à part faire choir de la poussière, rien de ne produit. Levant le nez au plafond, j'élève légèrement la main. Geste inutile puisque la jeune femme cesse d'elle-même de s'acharner sur la porte. Je n'ai personnellement pas la force nécessaire pour briser celle-ci, ni de compétences de serrurerie. En supposant que les précédents occupants utilisaient cette pièce, ils doivent avoir un trousseau de clés quelque part.

Legaeli ne se laisse pas décourager, et file en direction de la seconde porte de droite. De mon côté, j'entre à la suite de Hidate dans la pièce d'où sont sortis les deux autres gardes. Le milicien inspecte les lieux, et se retourne en m'entendant approcher. Je lui expose immédiatement la difficulté rencontrée.

"L'une des portes est fermée, et peut-être est-ce le cas pour les autres. Il nous faudrait trouver une clé."

J'observe la salle, à la recherche de ce petit objet de métal. J'espère simplement qu'elle ne se trouve pas sur l'un des bandits ou pire, dans la poche de celui qui s'est enfui. Ce serait peu probable. Après tout, il dormait. La logique voudrait qu'il l'ait donc laissé disponible pour ses équipiers.

C'est donc avec attention que je scrute cette pièce, entendant le déplacement de la jeune femme dans le couloir. Seule. Comme si le milicien avait eu le même fil de pensées que moi, il décide de rejoindre dame Legaeli. Bonne idée, surtout si une autre mauvaise surprise se cache derrière une autre entrée.



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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Ven 19 Oct 2012 14:14 
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Ta recherche sur les corps ne te permettent pas de retrouver une quelconque clé. A part quelques yus et quelques bijoux, tu ne discernes rien.
Dès l'ouverture de la porte, un cri de surprise mêlant joie et désarroi sort de la gorge de Legaeli. La femme se jette dans la pièce fraichement ouverte. A l'intérieur, un homme est assis par terre, contre le mur opposé. Aucune entraves ne l'empêche de s'en aller à première vue, mais le pauvre homme semble à demi inconscient, les yeux révulsés. Ses vêtements sont en haillons, il a visiblement reçu des coups en masse...

-C'est lui! Hurle la jeune femme, les larmes aux yeux. Père! Père, nous sommes venus te secourir!

Si tu t'approches du père de Legaeli, tu pourras l'entendre murmurer faiblement:

-Le félin... le félin l'a prit... il m'a empoisonné: mes talents... de guérisseur ne peuvent agir sur moi.

Le père de Legaeli, sous le regard horrifié de sa fille, se met à cracher du sang.

-Il a les côtes brisées, il ne va pas tenir longtemps. Sanglota la pauvre fille en palpant les flancs de son paternel.

Elle se retourne vers toi et s'exclame:

-J'ai besoin de toi, dit-elle sur un ton suppliant. Vas fouiller les cadavres! Si Père dit juste, prions pour que tu trouves un anneau, ça devrait nous aider! Espérons que le woran ne l'avait pas avec lui lorsqu'il a prit la fuite!

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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Lun 22 Oct 2012 13:39 
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Je suis soudain tiré de ma recherche par le cri de dame Legaeli. Hâtant le pas, je rejoins mes compagnons, découvrant la silhouette d'un homme dans un piètre état. Une toux ensanglantée n'arrange rien. Pas besoin d'être guérisseur pour déterminer l'urgence de la situation. Ce bref examen et la voix faible du père Dwao m'indiquent que je dois me presser. C'est pour cela qu'à l'indication de la jeune femme, je ressors de la pièce, allant palper les corps encore chauds des bandits. Je cherche un anneau, sans avoir la plus petite idée de ce à quoi il ressemble. J'imagine qu'il doit cependant receler une certaine magie, et compte sur mes fluides lumineux pour déterminer lequel est le bon.

Fang Bian Chan sous le bras, je fouille le cadavre du bandit à bouclier. A son cou, une fine chainette retient un anneau au coloris que j'estime doré. Manipulant vivement mes fluides à proximité, j'ai la sensation qu'il y réagit. Usant de ma lame en croissant, je brise le lien d'anneaux, récupérant la bague. Lorsque je reviens dans la pièce, l'humain âgé semble sur le point de perdre connaissance. Sans que je le lui demande, Hidate prend mon arme et recule d'un pas. Un poing serré sur la bague, je ne suis pas en mesure de lui demander confirmation.

(Plus le temps, et j'ai besoin de mes deux mains.)

Vivement, je passe la bague à mon index droit, la sentant s'y glisser à la perfection. Mon geste n'est pas prémédité ni guidé par la cupidité, mais l'urgence de la situation m'y oblige. Étendant les mains de part et d'autre de la cage thoracique du blessé, je concentre mes fluides de lumière dans mes paumes. Vue la gravité de la blessure, je m'efforce de puiser dans mes propres forces pour en augmenter la puissance. Justifiant mon lignage ynorien, je conserve un certain stoïcisme malgré l'étourdissement résultant de cette technique. Ma lumière se diffuse jusqu'à ce que j'entende le souffle de l'humain me paraître un peu plus normal.

Pendant que mon corps se remet de cette brusque utilisation de sa force, je réfléchis vite. Réparer ses os ne servira qu'un temps si un empoisonnement le ronge. Je n'ai encore jamais utilisé mes fluides pour contrer l'usage de poison, mais je n'ai pas le luxe d'hésiter. Tendant la main, je la place au-dessus de son muscle cardiaque. Émettant de la lumière, je cherche à traduire ma volonté de purifier son corps de l'élément intrusif. Ne sachant pas encore comment procéder, je débute par un courant curatif, aidant son cœur à rester stable. C'est un début, mais ce n'est pas ce que je cherche.

Je veux contrer le poison, l'isoler et le détruire. Plissant les yeux, je tente d'imaginer la substance parcourant son corps. Petit à petit, je visualise de légers halos d'un verdâtre violacé, se distinguant des éléments organiques. Mentalement, je cherche à modifier la forme de ma lueur, de telle sorte qu'elle se courbe en une sphère autour de la substance malsaine. C'est un peu le principe du pacifisme, mais appliqué à une échelle bien inférieure. L'exercice est rendu difficile par la petitesse des éléments. Quand bien même je souhaite purifier la victime, localiser les endroits où le poison agit n'est pas facile.

Rouvrant les yeux, je devine l'expression du guérisseur. Sans qu'il prononce un mot, j'ai la sensation qu'il manie sa propre force intérieure pour me guider. Un peu plus calme, je me concentre sur ma tâche, parvenant à ignorer les présences proches. Il n'y a plus que mon soin et leur cible. Petit à petit, ma lueur prend le dessus, endiguant la propagation de la substance. Il me semble que détecter les points agressés devient plus simple à mesure que j'en comprends le fonctionnement. Je ne suis pas certain d'être parvenu à tout contrer, mais la résistance naturelle de l'humain devrait être en mesure d'éradiquer le reste.

L'usage de mes pouvoirs a rendu ma lumière intérieure si faible que je doute pouvoir l'employer de nouveau avant un moment.

Passant le revers de mon avant-bras sur mon front, je plonge mon regard dans celui de la jeune femme, puis en direction de son père. Tout en retirant progressivement la bague, je m'enquiers de son état.

"Comment vous sentez-vous ?"





[Tentative d'apprentissage du sort évolutif de lumière "Anti-poison"].

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Dernière édition par Kiyoheiki le Lun 22 Oct 2012 17:22, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Lun 22 Oct 2012 15:56 
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Le père de Legaeli palpe un instant ses côtes et respire à fond. Puis, il tourne un regard ému vers sa fille qui lui saute au cou de joie.

-Je suis désolé, murmure Dwao. Toutes ces années à fuir, cette épreuve m'a apprit beaucoup, je vais suivre tes conseils et m'en séparer, ma fille.

-Enfin tu entends raison! Sanglote Legaeli.

Après cette étreinte entre un père et sa fille, cette dernière aide Dwao à se relever. Le guérisseur vous fait face avec Hidate et s'incline:

-Je suis le Dealith Dwao. Je vous suis infiniment reconnaissant d'avoir accompagné ma fille à mon secours.

Il se tourne vers Legaeli:

-Hum, sont-ils au moins au courant?


La jeune Dwao hoche la tête d'un air désolé, Dealith en revient vers toi:

-Bien. Il me semble que des explications s'imposent même si le temps n'est pas à cela. Si j'ai été capturé par ces bandits, c'est uniquement à cause de ce que tu portes autours du doigt (il désigne la bague). Crois-le ou non, ce bijou porte un lien direct avec la déesse Gaïa. Il existe de nombreuses copies de ce trésor tellement convoité, mais seuls les guérisseurs avec un potentiel certain peuvent discerner le vrai du faux. Les bandits qui m'ont attrapés ne cherchent que l'argent, ils sont esclaves de leur cupidité...

Il tend une main vers sa fille et l'attire contre lui.

-Nous sommes las de fuir comme des fugitifs, continue le père. Je t'en prie, garde cette bague. Tes pouvoirs m'ont aujourd'hui sauvé la vie, et tu as su protéger ma fille. Accepte ce cadeau, mais sache que je ne cherche pas à m'en débarrasser pour les malheurs qu'il m'apporte. Si j'avais gardé secret sa possession, nous n'en serions pas là, ne fais pas la même erreur que moi jeune guérisseur et cette bague ornera ton doigt pour des décennies!


-Père, interrompt Legaeli, il faut partir maintenant.


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Apprentissage naturellement validé :)

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 Sujet du message: Re: Le repère des brigands
MessagePosté: Lun 22 Oct 2012 17:21 
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Malgré mon calme apparent, je me sens tendu pendant les longues secondes durant lesquelles le guérisseur reste silencieux. Enfin, il finit par montrer des signes de rétablissement, puis bouge de lui-même, palpant sa cage thoracique meurtrie. Quand sa voix me parvient, faible mais stable, je me permets de pousser un souffle soulagé. Je me redresse, aidé par le milicien au faciès légèrement soucieux. Après lui avoir adressé un signe de tête, et retrouvé mon arme, j'esquisse un sourire au guérisseur. Ce dernier, à la façon ynorienne, s'incline avant de prendre la parole.

Les mots de gratitude sont forts, et m'emplissent d'une chaleur amicale. Je sens que j'ai accompli quelque chose jusqu'au bout, même si la menace de renforts est encore présente. Un bref échange a lieu entre les Dwao, puis l'humain enchaine sur quelques explications. Attentif, je reste toutefois surpris quand il désigne la bague dorée comme source de leurs problèmes. Selon lui, ce bijou est lié à la déesse Gaïa, celle que je remercie chaque jour pour m'avoir donné la capacité de guérir. Ainsi, j'ai à ma phalange un objet précieux, allié des guérisseurs. Resserrant un peu les doigts, je lisse le métal du pouce. Ces bandits devaient simplement y voir un bijou d'une très belle qualité, sans avoir la plus petite idée de ce qu'ils avaient vraiment trouvé.

Silencieux, je ne parviens pas à dissimuler un sourire aux paroles de maître Dwao. La reconnaissance qu'il exprime me réchauffe le coeur, et me voir attribuer ce précieux objet m'incite à une certaine ferveur. L'avertissement du guérisseur fait écho en moi. Pour protéger ce don précieux, je dois en conserver les propriétés secrètes. Legaeli nous rappelle bientôt que nous devons partir. J'acquiesce, mais songe au voyage de retour. Nous avons une bouche de plus à nourrir, et je suppose que la tente ne va pas être en très bon état.

Après une courte concertation, Hidate récupère le couchage de fortune des bandits, tandis que je me charge de provisions de viandes et fruits secs. Nous nous dirigeons ensuite vers la sortie, le milicien en premier, le guérisseur suivi de sa fille ensuite. Je ferme la marche.

(Ah ! J'ai oublié de mentionner la tr...)

Pas le temps de le signaler. D'un large mouvement d'épaule, le grand ynorien a fait basculer le panneau de bois, et le roulis que je perçois doit être la projection du meuble. Décidément, cet homme n'en finit pas de me surprendre. Tandis que la jeune femme grimpe à son tour, je jette un regard dans ce couloir. Inutile d'être naïf. Vue sa localisation, cette cachette va sans doute servir de nouveau sous peu à d'autres personnes. Que ce soit des rôdeurs en mal d'abri ou d'autres brigands, l'important est de pouvoir localiser l'endroit encore une fois, au cas où la milice devrait intervenir.

Venant d'au-dessus, la voix rarement entendue de l'homme en armure m'interpelle.

"Kiyoheiki ? "

"Ah ! J'arrive !"

Plissant les yeux, priant silencieusement, je monte à mon tour, rejoignant le trio humain. J'ai du mal à accepter devoir laisser ces corps ainsi, mais la protection des vivants est prioritaire.

Le milicien ouvrant la marche, je reste derrière les Dwao, gardant un œil attentif sur la condition de l'homme âgé.



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