Ses cheveux sont d'un noir de jais, en accord avec ses yeux sombres, mais contrastent avec son teint pâle. Beau et dans la force de l'âge, il fait soupirer de nombreuses femmes de la cours, mais reste pour l'instant hermétiquement fermé à toutes les propositions. Il n'a donc ni femme ni enfant à ce jour. Il est généralement vêtu des couleurs de Kendra Kâr : le blanc et le bleu.

Il est connu comme étant un puissant guerrier et la guerre contre Oaxaca l'a décidé à s'initier à la magie blanche des paladins, bien qu'il ne soit pas particulièrement dévot, au grand désespoir de son précepteur en la matière. Il est donc solidement bâti et a une volonté d'acier. Juste, courtois, courageux, généreux envers les pauvres... il se veut un exemple pour tout son peuple.

Solennel VI, fils de Neran II, est devenu le roi de la cité blanche de Kendra Kâr à 20 ans. Bercé d'histoires de preux chevaliers pendant toute son enfance, il a décidé à son accession au trône de se montrer plus proche du peuple que son intraitable guerrier de père. Au départ peu populaire auprès des nobles qui le considéraient comme trop idéaliste, il a su se montrer un dirigeant efficace, notamment en s'entourant de conseillers ayant les compétences qu'il n'avait pas.

En ces temps troublés, il se place en protecteur du peuple, portant toujours armure et épée. Seul l'insistance de ses généraux, qui ne veulent pas l'exposer, l'empêche de mener ses armées au combat. Il rend néanmoins régulièrement visite aux garnisons des duchés pour soutenir le moral des soldats.

Lors de l'arrivée de Naémin de Tahelta à Kendra Kâr, il n'est roi que depuis quelques mois. Il le prendra son sous aile protectrice et l'hébergera au palais. C'est là-bas d'ailleurs, que le prince rencontrera la princesse Satina. Sentant l'amour de ce couple hors norme, il s'arrange pour éviter les missions dangereuses à Naémin, désormais membre de la milice de la ville. Quelques mois plus tard, il fera promettre au Prince de ne rien entreprendre de dangereux jusqu'à ce qu'il devienne Roi.

Satina a de longs cheveux noirs, avec des reflets bruns. Contrairement à son frère, elle a les yeux clairs de sa mère. Sa peau claire est parfaitement lisse et elle fait plus jeune que son âge.

Elle a été éduquée pour tenir sa place dans les réceptions, les bals et les banquets et son caractère est à l'image de la fonction royale d'une femme tel que vu dans la société kendraine : cultivée et réservée.

Élevée essentiellement par des percepteurs et nourrices, elle n'a que peu connu l'affection de son père, le roi Neran II. Sa mère, quant à elle, a été très protectrice et a su parfaire l'éducation de Satina sur le rôle de la femme dans la royauté.

Sa vie était fixée, elle devait donc épouser un des ducs ou comte du royaume, mais lors de l'un des bals donnés en son honneur, elle rencontre un jeune prince en exil, qui vient à peine d'arriver en ville : Naémin de Tahelta. Elle en tombe amoureuse, quasiment immédiatement, mais cet amour n'est, à ce moment-là, pas réciproque. Encouragée par son frère qui installe Naémin au palais, elle s'engage dans un long processus de séduction, aidée par la Reine mère encore en vie.

Ce n'est que quasiment deux ans plus tard qu'elle parviendra à s'attirer les faveurs du jeune prince qui finit par en tomber éperdument amoureux. Ce n'est que quatre ans après l'arrivée d'Oaxaca, qu'ils décident de se fiancer au temple de Gaïa. L'union n'est cependant toujours pas officielle.

Naémin est un elfe gris, à la peau pâle, presque blanche, comme ses cheveux virant sur le gris. Il a les yeux gris acier, comme tous les membres de la famille royale. Ses traits sont fins, son parler distingué. Habitué à porter autant la soie que le cuir, vous le trouverez toujours à l'aise, exhibant cette nonchalance propre à ceux qui sont nés gracieux.

Il existe pour ainsi dire deux Naémin, deux caractères très différents. Quand vous avez le plaisir de le connaître en privé, c'est un homme au caractère très généreux, bon vivant et particulièrement rieur. En privé, avec ses amis proches, il fait fi de tous les protocoles, n'hésitant pas à exécuter lui-même les tâches basses. Certains l'ont ainsi vu entrain de cuisiner ou de faire le ménage dans son aynore personnel, avec les membres de son équipage.

En revanche, en public, il apparaît froid, distant; ceux qui le connaissent utilisent le terme "hésitant". Ceux qui ne le connaissent pas, parlent même d'un prince maladroit au niveau du protocole, trop proche des hommes, mais cependant excellent stratège et guerrier.

Naémin est en quatrième, sur une fratrie de cinq. Il est né quelques jours après l'enterrement de son troisième frère, tué par un assassin qui visait sa mère. Sa mère le détestera très tôt, persuadée que si elle n'avait pas été enceinte, elle aurait pu sauver son fils. Naémin est un peu le vilain petit canard de la famille royale. Enfant, c'est un garçon turbulent, préférant la compagnie du fils du palefrenier à celle de la Cour.
A l'approche de son adolescence, il fait le calvaire de ses précepteurs. Naémin est un jeune elfe n'ayant aucun goût pour les études, toujours distrait. Son seul talent est celui des armes, très tôt, il développe un goût pour l'archerie. Son père le guide alors vers une carrière dans l'armée, objectif honorable pour le fils cadet de la famille royale.

Mais il s'avère qu'il ne pourrait jamais devenir un général, un prêtre de Lune; seule voie convenable pour son lignage. En effet, pendant son épreuve de passage, il est arrêté, avec une bande de jeunes elfes hétérodoxes, dans les sous-sols de Nessima, à pratiquer un rituel à Rana. Hors, à cette époque-là, tous les cultes à part celui de Sithi sont proscrits. La peine de base étant au mieux la mort, au pire l'exil à Raynna.

Le Roi parvient à étouffer l'affaire et envoie alors Naémin en Anorfain, officiellement, comme "détaché à l'ambassade". Son exil devait durer cent ans.

Là-bas, il découvre les autres divinités Yuiméniennes et oublie petit à petit Sithi. Apprécié pour son caractère jovial, tranchant avec les autres détachés Sindel, il est envoyé en mission à Kendra Kâr. Arrivé en tant qu'ambassadeur, il fait connaissance avec le Roi le jour de son couronnement.

Quelque mois plus tard, il s'échappera de l'ambassade et entre à nouveau dans Kendra Kâr, sous une fausse identité. Se faisant passer pour un mercenaire, il deviendra milicien. Cependant, il est reconnu par le Roi lors d'une mission où il est chargé de démasquer un assassin. Ce sera le début de l'amitié entre Solennel VI et Naémin de Tahelta. Au fil des mois, Solennel en vient à le considérer comme un frère, ou même un fils.

En parallèle des missions, Naémin découvre aussi le jeu de séduction de Satina, la soeur du Roi. Sans avoir conscience de la différence d'âge et surtout de la gestion du temps, il la laissera faire durant quasiment deux longues années, avant de consentir à déclarer lui aussi sa flamme.
Voilà désormais trois ans qu'ils se sont unis au temple de Gaïa, par le lien des fiançailles. Mais le mariage ne peut se faire sans l'acceptation des parents du jeune prince.
Il ne retournera cependant au Naora que pour l'enterrement de ses frères, puis de son père, sans pouvoir parler à sa mère, étant toujours sous le joug de l'exil.
Le jour du centième anniversaire de son exil, il revint enfin au Naora. Mais sa mère le reniera, à cause de son attachement à Nirtim, elle va jusqu'à lui ôter le droit de succession et prolonge son exil. C'est la mort dans l'âme qu'il rentre à Kendra Kâr, en faisant un détour par Nyr 'tel Ermansi.
Il rencontrera là-bas Rana, qui lui conseillera d'attendre avant de sceller son destin.

De retour à Kendra Kâr, Solennel lui propose des titres et la main de sa soeur; ainsi que le Royaume kendran à sa succession. Mais désormais, une nostalgie du Naora envahit le jeune prince, qui refusera la proposition, en attendant, comme Rana lui a conseillé.

C'est en l'an 7 depuis le retour d'Oaxaca, qu'il trouvera la possibilité de rentrer dans les grâces de sa mère, lors de l'attaque de Tahelta. Mais il arrivera trop tard au palais, et sa mère, bien qu'encore en vie à l'arrivée du prince, décèdera de ses blessures dans l'aynore la conduisant à l'abri sur Nyr 'tel Ermansi. Elle aura cependant le temps de le rétablir dans ses fonctions, mais oralement uniquement, en présence de son chambellan.

Naémin fait désormais office de général des armées, chassant, à l'aide de Kouschuu et de Lothindil, Leona du Naora. Le mariage avec Satina est annoncé, ainsi que le couronnement.

Cependant, nombreux sont ses opposants pour qui la seule reine légitime est la petite Faryë, dont il ignore l'existance

Daïgo est un jeune ynorien tout ce qu’il y a de plus commun, quoique légèrement plus grand que la moyenne, au corps fin et noueux. Il possède de longs cheveux retenus par une broche finement sertie. Il est généralement vêtu d’amples et luxueux kimonos correspondant à sa charge de Conseiller d’Oranan dans lesquels se trouve souvent cachée une rapière. En effet, s’il n’est pas soldat de formation ni même bon guerrier, il n’en reste pas moins un jeune homme de bonne famille ayant suivi l’enseignement d’un maître d’armes.

Il possède un esprit fin, avide de justice, mais n’en est pas pour autant naïf et est parfaitement au fait de la corruption et du chantage ; il refuse tout simplement d’en user lui-même. Pour lui, le bien commun ne doit pas souffrir d’une perte d’honneur et de justice, ces deux notions formant ainsi la glaise dont il est pétri.

Daïgo Genkishi, récemment élu, est l’un des plus jeunes Conseillers qu’Oranan ait connu. Il a grandi dans une famille influente à Oranan, fondamentalement convaincue de l’efficience du système politique ynorien et il a ainsi vu son toute éducation abonder dans ce sens. Si l’enfance de Daïgo a été sévère, il n’en est pas moins devenu un homme droit et juste, respecté malgré son jeune âge.
Il doit sa position aussi bien à ses relations familiales avantageuses qu’à un esprit fin et juste au service de la ville. Daïgo allie ainsi ambition et volonté de voir un monde meilleur, dans la droite lignée de la politique démocratique d’Oranan dans laquelle il croit fermement.

Si Daïgo ne figure clairement pas au rang des soldats de métier, il n’est cependant pas dépourvu d’un esprit stratégique non négligeable concernant les plans de guerre.

Récemment, il a été pris dans des dissensions au sein du conseil. En effet, le jeune homme plaide pour un renforcement des défenses de la ville, fermement convaincu d’une prochaine attaque massive à l’encontre d’Oranan. Cependant, du fait de sa jeunesse et d’intérêts politiques divers, les autres membres du Conseil tendent à n’écouter ses propos que d’une oreille et à rejeter ses allégations, ne prenant les bruits qui courent que pour des rumeurs sans fondement ou sous-estimant le risque encouru par la ville.

Malgré son âge très avancé, la reine Thelhenwen est une femme d'une grande beauté, nullement marquée par les années comme souvent les elfes. Grande, blonde et toujours vêtue de blanc, elle aime déambuler dans ses couloirs, loin des nobles et des courtisans pour réfléchir aux problèmes de l'Anorfain.

Puissante magicienne et reine d'une grande sagesse, elle est respectée par son peuple pour son long règne. Très protectrice envers son royaume, elle ne tolère guère d'y voir des étrangers, mais se montre néanmoins accueillante envers ceux qui sont invités et qui ne sèment pas le trouble. Elle a en revanche la réputation d'être intraitable avec les criminels. Froide et d'un calme inébranlable, elle sait faire preuve d'une grande autorité, et son grand âge et sa sagesse font que ses ordres directs sont rarement contredits.

Ses conseillers se chargent de l'administration quotidienne du royaume. Elle prend les grandes décisions et, fonction plus mystérieuse, dirige les Gardiennes de la Forêt, un ordre de puissantes druidesses commandant aux arbres pour perdre ou guider les visiteurs en fonction de leurs intentions.

Seuls les elfes les plus anciens se rappellent de l'arrivée de la reine sur le trône, en une période calme. Elle a su garder le cap à travers les troubles politiques qui ont pu secouer Nirtim. Au cours de sa longue vie, elle a eu plusieurs époux et plusieurs enfants. Tous sont tenus d'être aussi dévoués envers le royaume qu'elle. Cependant, conformément aux lois, le roi n'assure qu'une fonction politique limitée, étant avant tout le chef des armées, aidé de leurs fils et petits-fils. Ses descendants pour la plupart, ont soit réalisés des épousailles politiques, soient son restées pour éduquer la famille.

Avec l'âge, vient cependant une certaine lassitude. Elle devra sans doute passer le flambeau à un de ses descendants dans le siècle à venir, comme le veut la tradition. Reste à déterminer qui est la mieux à même d'assurer cette fonction. Toutes les familles nobles rivalisent d'intrigues pour faire briller leur progéniture et épouser l'élu, chacune pariant sur qui sera le futur roi/la future reine, nommé par Thelhenwen parmi sa descendance.

Mais ces derniers temps, avec l'avènement d'Oaxaca, son peuple à plus que jamais besoin d'elle. Elle est déterminée à assurer sa protection, d'autant plus que l'Anorfain a déjà subi plusieurs raides des garzoks. Une question demeure : cette protection passe-t-elle par l'isolationnisme ou la collaboration avec les autres peuples non elfiques ?

Kaawin est une jeune Hiniöne de pure lignée. Elle a le physique d'une adolescente de quinze ou seize ans (humains). Les cheveux blonds aux reflets d'or, glissent sur son visage. Ses yeux bleus sont bordés de petit cristaux plus clairs, le long de leur iris. Sa peau glabre parfait son visage angélique.

Elle a toujours été gâtée, elle connait son rang et se comporte comme tel. Elle est douée d'une certaine empathie et comme toute adolescente, elle est perdue entre ce qu'on attend elle et ce qu'elle veut réellement. Elle joue son rôle de future princesse à merveille, mais se sent enfermée par moments dans ce carcan.

La vie de Kaawin n'a été qu'un enseignement permanent. Apprendre à se tenir en société, connaitre les us et coutumes de la royauté, comprendre son rôle dans la communauté elfique. Dans le personnage du professeur, imperméable à tout sentiment, son père. Kaawin sera peut-être un jour princesse du royaume d'Anorfain si elle est choisie parmi les dix autres prétendantes pour épouser le fils de la Reine de l'Anorfain. Depuis son plus jeune âge, elle est préparée à devenir princesse. Conditionnée, la jeune fille s'est peu à peu persuadé de son destin. Mais après son enlèvement et sa rencontre avec Sirat elle commença à entrevoir la fragilité de son existence. Depuis elle ne sait plus ce qu'elle doit faire. Son coeur l'entraine vers la forêt et l'aventure tandis que sa raison la guide vers ses responsabilités.

Bien qu'il arrive à la fin de l'adolescence, Lendwyrm affiche toujours un air un peu enfantin et fragile. Ce jeune garçon sérieux et courageux à les cheveux noirs de son père et les traits fins de sa mère.

Doux, intelligent, noble, il aime s'habiller richement et étudie assidûment pour se préparer à ses devoirs de prince. Il est d'une extrême politesse, mais manque de parfois de conviction et de caractère. Il fait néanmoins des efforts pour corriger ces travers. Il détient depuis la naissance des pouvoirs en magie de la lumière et du feu.

Lendwyrm est l'arrière petit-fils de la reine Thelhenwen. Il a mené une vie princière ordinaire, instruit en art et en lettres, c'est aussi un mage prometteur. La nouvelle qu'il serait le futur roi a pris une bonne partie de la cour par surprise, car beaucoup le trouvent trop timoré et manquant de caractère. Dans sa vie future, il devra être en mesure d'accompagner les armées en cas de besoin. Il redoute de ne pas être à la hauteur, d'autant plus que l'heure de son épreuve d'adulte approche. Il devra bientôt partir en voyage à travers le monde pour poursuivre son apprentissage de la politique et de la magie.

Ilya est la personnification même de l'autorité silencieuse. Grande et très svelte avec ses un mètre soixante-quinze pour cinquante-deux kilos, sa peau est pâle, même pour une Shaakte. Elle pourrait être très belle si ses traits creusés et sa maigreur n'affichaient pas une sévérité excessive. Ses tenues sont sombres et mettent en valeur des formes fort agréables malgré un âge certain. Ses cheveux mauves délavés sont mi-longs et tombent raidement sur ses épaules. Sa gestuelle est royale mais loin d'être féminine, sachant imposer sa présence mais pas séduire.

A l'image de son physique, c'est une femme particulièrement sévère et cruelle... Réglant presque systématiquement les obstacles qui se dressent face à elle par une violence expéditive, qu'elle soit psychologique, physique, financière ou autres: elle ne prend de plaisir qu'en écrasant totalement son adversaire sur la spécialité de celui-ci.

Physiquement assez faible, elle ne se déplace jamais sans sa garde personnelle composée de quatre chevaliers du chaos incroyablement forts. Ce sont eux qui se battent pour elle et la protègent de tout. Elle-même n'a jamais été vue utilisant ses pouvoirs, bien qu'il soit certain qu'elle en ait, certainement immenses et liés au fluide obscur.

Élevée dans la plus puissante famille de Caix imoros, toute sa vie fut décidée pour elle dès le départ: avant même l'ère de la colonisation, elle était déjà simple prêtresse de la déesse araignée. En quatre-vingts quatre ans, elle devint grande prêtresse et, mille cent quarante-deux ans plus tard elle devint Doyenne et matriarche de sa famille. Cela fait donc mille soixante-quatorze ans qu'elle règne sur le culte de Thimoros dans cette ville.

Elle est, à juste titre, considérée comme étant celle ayant amené la ville là où elle est aujourd'hui. Suite à l'assassinat de la précédente matriarche, une guerre sanglante dévasta Caix Imoros pendant cent quatre-vingts douze ans. C'est elle qui, triomphant d'anciennes familles, restaura le Conseil et avec lui la stabilité de la ville. Celui-ci formé des membres les plus puissants de la ville. Depuis, elle mène une politique extérieurs protectionniste tout en s'efforçant de soutenir le commerce, notamment d'esclaves, auquel la ville doit sa prospérité économique... Son autorité est absolue et les rares qui ont voulu la lui disputer ont rejoint Phaïtos plus tôt qu'ils ne le prévoyaient certainement !

Néanmoins, l'arrivée de Oaxaca il y a sept ans a fortement mis à mal sa position. Elle est aujourd'hui partagée entre sa fidélité absolue à Thimoros, et donc à sa fille, et sa jalousie envers celle-ci, car désirant elle-même prendre la place de préférée aux yeux de Thimoros. Elle lui est donc soumise sur le plan politique et militaire... Du moins en attendant une occasion de la dévaloriser aux yeux de Thimoros et prendre sa place. De plus, elle doit ménager cet aspect religieux, car si elle croit en la nature commune de Thimoros et Valshabarat, elle cherche aussi à s'attirer la sympathie de Gwadh pour pouvoir rallier la ville le moment venu.

Edonia est une femme belle et puissante et elle le sait. Pour elle le monde est un jeu et les hommes, comme les femmes, ses pions. C'est un pur génie stratégique qui aime à tromper ses interlocuteurs avec une image de femme superficielle et séductrice à l'excès. Elle est prête à tout pour que son temple devienne numéro un.

Prêtresse noire extrêmement puissante, ses pouvoirs proviennent majoritairement de son amour des ténèbres et elle garde secrète sa puissance réelle dans ce domaine. En public, elle usera plutôt de sorts de nécromancie mineurs, ses sorts de manipulation des ombres ne seront utilisés qu'en privé. Et il sera exceptionnel qu'un témoin de sa puissance soit laissé en vie!

Contrairement à d'autres, elle préfère se déplacer seule ou avec une dame de compagnie plutôt qu'avec une lourde escorte.

Edonia est née à Caix Imoros où elle vécut durant les quatre-vingts dix premières années de sa vie. Fille cadette d'une famille noble et puissante de Caix Imoros, elle partit dès son passage à l'âge adulte parcourir le monde et laissa sa famille sans nouvelles d'elle, sans aucun regret.

On sait qu'elle voyagea dans toutes les grandes villes du monde durant les deux cents ans qui suivirent, se construisant une redoutable réputation de vengeresse, en particulier vis-à-vis des femmes et des maris cocus dont elle tuait le conjoint fautif dans les pires souffrances. Les cent années qui suivirent restent un mystère pour tous et, après quelques tentatives funestes, personne n'ose plus lui poser de questions sur cette période là. Elle revint il y a cent cinquante et un ans de cela à Caix Imoros, à la stupeur de toutes et tous, avec une colossale fortune en or et objets magiques divers, ainsi que plusieurs dizaines de serviteurs de toutes races.

Sa famille accueillit son retour avec méfiance tout d'abord, puis en véritable enfant béni lorsque ses membres purent constater la puissance nouvelle et la richesse avec laquelle elle était revenue. Elle devint une fidèle zélée du temple de Phaïtos, en cinquante-quatre ans elle passa de fidèle à fanatique puis, en trente-six ans à peine, à Prêtresse noire. Elle accéda à son titre actuel de Grande prêtresse noire il y a de ça quarante-six ans; depuis lors, elle règne en maîtresse absolue sur les membres de son temple.

Le fait le plus étrange à son sujet est qu'elle affiche le symbole de l'araignée de façon omniprésente dans sa vie de tous les jours, ainsi que dans ses appartements privés, malgré le fait que l'araignée soit le symbole de Thimoros. Durant ses apparitions "officielles" en tant que Grande prêtresse de Phaïtos elle utilise néanmoins une tenue originale mais entièrement conçue autour du corbeau, symbole de Phaïtos. Personne ne connait la raison de cette arrogance ni ne sait pourquoi Phaïtos la laisse faire.

Erak est un garzok relativement grand et peu musclé d'un mètre quatre-vingts dix pour quatre-vingts kilos. Ses cheveux d'un noir-gris ne recouvrent que l'arrière de sa tête et son expression ne semble refléter aucune émotion, jamais. Ses habits sont incroyablement extravagants pour un garzok et sont systématiquement magiques d'une manière ou d'une autre.

C'est... une vraie tombe. Il ne parle jamais, du moins en public, et participe sans faute à chaque réunion du conseil de la ville ainsi qu'aux événements majeurs ou soirées importantes. Il ne cherche à nouer le contact avec personne et ne fait que se tenir là, tout simplement. On pourrait croire que rien ni personne ne l’intéresse réellement. En réalité, il est les yeux, les oreilles, la langue et la main d'Oaxaca qui peut voir, entendre, agir et parler à travers son corps lorsqu'elle en ressent le besoin, ou qu'il désire lui transmettre une information importante.

La jeunesse d'Erak Tarr est semblable à celle de nombreux jeunes garzoks. Fils de mercenaires, il suivra ses parents dans différentes villes de Nirtim, suivant les contrats à honorer, jouant le rôle de coursier, aide, garçon à tout faire dans les unités où s'enrôlaient ses géniteurs. Très tôt, les fluides de feu en lui se manifestèrent, mais il ne bénéficia d'aucun apprentissage et, seul, il commença à dompter son talent et à le développer. A l'occasion d'une affectation provisoire à Dahràm, Erak Tarr rencontra des fidèles de Meno qui, détectant son potentiel, l'initièrent à leur culte. Ce fut une révélation pour le garzok ; assez âgé pour se passer de la bénédiction familiale, il s'engagea avec eux sur les routes, et tandis qu'il allait de temples en temples pour maîtriser sa magie, sa foi grandissait, et son adoration pour Meno gagnait en force. La nature de ses pouvoirs et la sincérité de sa dévotion lui permirent de devenir, au termes de plusieurs années, prêtre du culte de Meno. Il fut envoyé par les autorités religieuses occuper cette fonction à Dahràm, ce dont il s'acquitta pendant plusieurs années sans grands heurts.

Avec l'invasion de la ville par Oaxaca, les choses changent. Fidèle de Meno, Erak Tarr s'engage sur la voie du combat, et entre dans la résistance aux côtés du reste de la population qui voit d'un mauvais oeil l'annexion de la ville par une quelconque puissance étrangère. Aussi bien grâce à ses pouvoirs qu'à ses contacts dans les temples des différentes régions du Nirtim, le garzok fournit un soutien actif aux rebelles, et devient rapidement une plaie pour les occupants, un symbole qu'il faut abattre au plus vite. Au terme d'une traque de grande ampleur, malgré une fuite dans les montagnes, il est capturé, neutralisé et ramené à Omyre, où Oaxaca elle-même se charge de le briser. Depuis, il affiche une fidélité sans faille, et la demi-déesse a fait de lui un pantin. Les moyens qu'elle a mobilisé pour annihiler sa volonté lui ont également permis de conserver un contact avec ce serviteur. Cela et sa puissance non diminuée ont fait de lui un messager de choix.

Ne pouvant le renvoyer à Dahràm, au risque de réveiller des velléités d'insoumission chez ceux qui le considèrent encore comme un héros, Oaxaca l'a mandaté au conseil de Caix Imoros, où il est son représentant direct. Pion dans la guerre d'influence menée auprès des Shaaktes, Erak Tarr est aussi un avertissement. Son histoire est connue de toutes les matriarches influentes dans la ville basse, les envoyés d'Oaxaca y ont veillé : aucune parmi les puissantes n'ignore qui il a été, combien il était opposé à la demi-déesse, et le sort qui lui a été réservé.

Comme représentant d'Oaxaca, il dispose de fonds importants pour mener des opérations d'influence dans la ville, acheter la loyauté de certaines familles. Personnellement, ses fonds sont moyens, il reçoit une rente d'Omyre en rapport avec son statut, dont il n'use guère.

Lyera est une femme Shaakte aux formes pulpeuses, fière de son physique tout autant que de son intelligence supérieure. Ses cheveux longs et écarlates accentuent le feu de son regard aux pupilles mauves. Mais, moins que son physique, c'est surtout sa gestuelle que l'on retient de cette matriarche: le moindre de ses gestes semble être une danse, tantôt féline, tantôt arachnéenne, tantôt venimeuse. Elle a clairement un charme naturel qui lui permet de séduire sans un mot homme comme femme et sa voix chaude ne fait qu'accentuer encore ce trait.

Cette femme est une boule d'énergie sans cesse en mouvement! Elle crie, hurle, n'hésite pas à agir comme elle l'entend et souvent de façon complètement inattendue. En clair. elle est totalement imprévisible. Elle pense ce qu'elle dit, et dit ce qu'elle pense, littéralement. Malgré ses occupations purement intellectuelles, son comportement est sans aucun doute plus proche d'un animal sauvage qui n'agit qu'à l'instinct, dans l'instant.

Elle n'est attachée à aucun dieu en particulier, et hormis les dieux lumineux, prie chacun d'eux équitablement. Elle n'est pas non plus intéressée par la conquête, la guerre ou les affaires du Conseil en général, hormis les sujets traitant de magie, d'explorations ou des dieux. Elle n'hésite pas à montrer son ennui lors-qu’aucun de ces sujets n'est abordé. On peut aussi noter son manque d'intérêt pour la course au pouvoir, quasi-traditionnelle pour les Shaakts.

Issya Tell'is et elle sont souvent en opposition, mais la majorité du temps pour des raisons personnelles sur leurs différences de tempéraments ou d'opinions, elles sont néanmoins vite remises à l'ordre par la Doyenne Ilya.

Lyera est né dans une famille au statut moyen de Caix Imoros. Rien ne la prédisposait à devenir une des matriarches dirigeantes de la ville, mais c'était sans compter un détail d'importance: Lyera est un génie. Un authentique génie, et ce quelque soit le domaine. Elle apprend une langue étrangère en cinq jours juste en l'écoutant, peut réciter à la virgule près un livre de mille pages qu'elle n'a lu qu'une fois il y a cinquante ans, etc... Durant son enfance, beaucoup ont crié au miracle de Thimoros qui avait accordé à cette enfant tant de qualités, la découverte de fluides chez elle ne fit qu'aggraver le phénomène ! Elle se révéla très vite un prodige dans le domaine de la magie, à la grande fierté de sa famille. Elle attira ainsi l'attention de la Doyenne Ilya en quelques années, qui vint la voir personnellement au lieu de la convoquer, chez elle. Ce simple fait causa un grand émoi à l'époque et beaucoup la voyaient déjà grande prêtresse de Thimoros aux ordres de la Doyenne. Mais cette dernière, bien que vivement impressionnée, vit grâce à son expérience le défaut majeur de cette enfant: l'ennui. Dès qu'elle maîtrisait un tant soit peu un sujet, elle s'en désintéressait systématiquement, ce qui fait qu'elle n'en connaissait aucun parfaitement.

La doyenne tempéra néanmoins son opinion en attribuant cela à son jeune âge et la fit former par les meilleurs pratiquants de magie, y compris plusieurs maître-magiciens, et ce durant plusieurs décennies. Mais, en grandissant, son caractère ne fit que s'affirmer encore plus, son génie lui permettant de maîtriser en une journée ce que tous les autres avaient besoin d'une semaine, voire bien plus, pour appréhender.

Sa réputation de magicienne "divine" ne fit que s'accentuer avec le temps, à tel point que bien des membres des diverses familles de Caix Imoros qui possédaient des fluides en eux quittèrent leur famille pour rejoindre la sienne! Sans qu'elle le désire vraiment, à l'age de mille ans, elle devint naturellement la matriarche d'une famille composée en écrasante majorité de Shaakts issus des quatre coins de Nirtim ou d'Imiftil, tous maîtrisant les fluides.

Ne pouvant ignorer un tel fait, la doyenne l'invita au sein du conseil et lui octroya la responsabilité de former les troupes de combat magiques de la ville, ainsi que les recherches sur la magie en général. Mais elle reste un électron libre dont la pensée échappe à tous: joue-t-elle la comédie depuis toujours? Est-elle vraiment aussi excentrique qu'elle le paraît ? Est-elle vraiment fidèle à la Doyenne?

A noter encore qu'elle dispose d'importants moyens financiers, ses disciples offrant d'eux-mêmes leur fortunes lors de leur entrée dans sa famille et par la suite. Principalement par la vente d'objets magiques et leur entretien.

Grande et musclée avec son mètre quatre-vingts pour soixante-quinze kilos, Lorindilia n'est pas femme à soigner son apparence. Systématiquement en armure et armée, portant en queue de cheval haute ou chignon ses longs cheveux blancs, elle porte sur sa peau un grand nombre de cicatrices et ses mains sont celles d'un vétéran. Son expression sévère ne la quitte jamais. Malgré tout, elle reste une belle femme dont le peu de désirs ne se trouvent que dans l'application de l'ordre et de la discipline envers ses troupes, féminines en particulier.

Avec elle, les préceptes de la dame araignée sont absolus, tout comme les paroles de la Doyenne. Elle prend son rôle très au sérieux et préfère l'ordre à la justice: elle n'hésitera à châtier, autrement dit torturer et/ou tuer, un innocent si cela ramène le calme. Ce n'est pas quelqu'un avec qui il est possible de marchander, pour lui plaire le seul moyen est d'être calme, maître de soi-même et obéissant. Puis de prier pour que cela suffise!

Lorindilia mène une vie des plus prévisible. Choisie par la doyenne dès sa naissance au sein d'une famille guerrière noble de la ville basse, sa vie a exclusivement consisté à sa formation de future chef de la milice et garante de l'ordre. Experte en combat, traque et enquête, elle dirige d'une main de fer dans un gant de mithril la sécurité intérieure de la ville, les douanes, le peu d'enquêtes nécessaires et surtout la traque des fuyards. Mais il faut admettre qu'elle autorise le meurtre des non-Shaakts à la condition de nettoyer derrière soi et de ne pas déranger qui que ce soit! Elle travaille régulièrement de concert avec Issya Tell'is, et s'occupe personnellement de la formation des éclaireurs de celle-ci. Disposant donc de forts pouvoirs politique, elle dirige la Milice et son rôle est celui de juge, jury et bourreau. La Loi, c'est elle, bien qu'elle reste bien entendu au service de la Doyenne.

Myrania est l'anti-thèse du stéréotype Shaakt: tout en elle irradie d'une bienveillance et d'une douceur typiquement maternelle, tous ses gestes sont doux et mesurés, exacerbant une grâce féminine naturelle. Son physique semble tout droit sorti d'un conte pour enfant: un mètre soixante-dix, cinquante-six kilos, des cheveux gris-cendrés atteignant ses genoux et d'une beauté exceptionnelle, ainsi que des yeux d'un bleu irréel, presque fluorescents. D'un sourire et d'une caresse, elle fait plier la plus forte des volontés, la voir triste est insupportable.

Mais gardez-vous de la sous-estimer, elle est douée et tue en un coup vif et rapide à une partie vitale, souvent avec une dague ou une aiguille, et ceci sans perdre son sourire bienveillant! A cela il faut ajouter sa garde personnelle d'assassins.

Bien que vous serez sous sa coupe, soyez sûr que tout, absolument TOUT ce qu'elle dit ou fait, est parfaitement calculé! Le visage des autres est pour elle un livre ouvert dans lequel elle lit leurs pensées avec facilité. Elle n'est pas moins vicieuse ou fourbe que les autres matriarches, elle a juste mieux appris à le cacher. La subtilité et la finesse sont ses atouts, les attaques psychologiques ses armes. Méfiez-vous, car c'est une fleur magnifique, mais carnivore!

Myrania a une enfance des plus classiques: née fille au sein d'une famille de classe moyenne de la ville basse, elle eut une enfance des plus agréables, une très bonne éducation, une vie confortable, des tentatives de meurtres entre cousines, une enfance assez classique donc. Mais la matriarche de sa famille était une femme particulièrement stricte, même selon les critères Shaakts, et Myrania fut vite étouffée par un train de vie surchargé de leçons et de restrictions. Elle apprit donc vite à s'enfuir de la demeure afin de rejoindre les rues mal famées, mais libres, de la ville haute. Durant près d'un siècle, elle prit grand soin de protéger sa double vie: Shaakte modèle dans la ville basse, gamine des rues à la peau dure dans la ville haute.

Très vite, au fur et à mesure que sa condition au sein de sa famille s'améliora, elle s'aperçut que ses relations dans la ville haute pouvaient se révéler utiles. Grâce au très grand nombre d'amis qu'elle se fit dans ce milieu, elle permit à sa famille de rapidement augmenter son influence sur les commerces de la ville, augmentant par là-même sa propre position au point de faire peur à sa matriarche, effrayée de l'engouement autour de cette jeune Shaakte. Elle tenta de l'éliminer plusieurs fois, mais sans succès. A contrario, Myrania réussit à éliminer sa matriarche dès sa première tentative et prit par la suite sa place en quelques années seulement.

Les années qui suivirent ne firent que confirmer ce que tous pensaient déjà: Myrania développa la puissance économique de sa famille tout en prenant le pouvoir absolu sur la criminalité de la ville, elle devint la "marraine" de Caix Imoros. La doyenne la remarqua tout d'abord pour ses compétences "officielles" et la choisit pour gérer les relations commerciales de la ville avec les autres cités. Mais elle découvrit bien vite l'ensemble des compétences de Myrania et garda cette information pour elle, en usant lorsque nécessaire.

Aujourd'hui, Myrania est l'autorité sombre de la ville. Dissimulée sous une image de femme faible de caractère, de par son attitude gentille, elle domine néanmoins tout le commerce de la ville et dispose d'un réseau d'espions couvrant tout Nirtim et une grande partie d'Imiftil. Sans oublier sa garde personnelle composée d'un nombre inconnu d'assassins: un simple claquement de doigts et un, ou plusieurs, assassins sortent des coins sombres du lieu où elle se trouve. Son influence politique et financière est considérable, si vous souhaitez faire du commerce à Caix, Imoros, il vous faut son accord.

Issya est une Shaakte au corps entraîné et tonique avec son mètre soixante-dix pour soixante-deux kilos. Elle possède des cheveux qui couvrent sa nuque et ses épaules d'un blanc presque argenté, en accord avec ses yeux d'un bleu si clair qu'on peut les croire blancs de loin. Ces derniers, bien que beaux, reflètent la froideur de son âme et son manque d'empathie. Vous ne la verrez jamais en robe, pas plus que sourire, hormis si vous combattez à ses côtés ou périssez de sa lame.

Pour elle, seul le combat compte et fait la fierté de sa famille. Elle ne s'intéresse aux hommes que pour la reproduction. Elle ne goûte ni à la nourriture ni à aucun des plaisirs de la vie, hormis le combat pur. Pour être précis, elle ne PEUT PAS prendre de plaisir à autre chose, ayant été maudite enfant par un puissant sortilège lancé de façon systématique sur chaque enfant de cette famille. C'est un général tout autant qu'une combattante aguerrie à l'auto-discipline excessive. Elle ne pense que par probabilités, tactiques et sciences et n'accorde à la magie qu'un rôle très relatif.

La religion ne l’intéresse pas en soi, car elle a choisi la personne pour qui elle vivrait depuis son enfance: Ilya Thil'isy, la grande doyenne de thimoros. Cette dernière représente l'univers entier d'Issya, sur son ordre, elle affronterait Thimoros lui-même sans même hésiter une seconde.

Son seul et unique rôle au sein du conseil concerne les attaques à l'extérieur de Caix Imoros, en majeure partie celles dirigées contre les villes de l'Est de Nirtim. Sa famille constitue environ la moitié des forces militaires de Caix Imoros à elle seule, son pouvoir politique est donc très important. A noter qu'elle privilégie le fer et les machines de guerre aux fluides.

Enfant, la doyenne a jeté son dévolu sur Issya pour en faire son meilleur général et l'a soutenue durant toute sa formation. Aujourd'hui, Issya est une arme vivante parfaitement affûtée après mille six-cents ans d'expérience et de batailles. Elle possède également des moyens financiers importants grâce au butin des raids qu'elle effectue et à la traite des esclaves.