Jets de dés : tentative de pacifisme : Échec

Jets de dés : attaque du Liykor : Réussite

"Aucun terrain d'entente n'est possible, je travaille seul ! Je vous avais prévenu, tant pis pour vous ! "

Ceci disant, le liykor s'approche de toi et te plante sa dague dans le ventre, et te regarde souffrir quelques secondes avant de la retirer.


(((Comme tu viens de le deviner, un combat dirigé vient de débuter, tu commences avec une perte de 5 pv. C'est à toi de jouer. Je t'autorise à faire une action simple (te déplacer et une action de combat. Une fois l'action de combat décrite, tu dois attendre mon jet de dés pour savoir si elle est réussie ou pas ! Bon combat ! )))

La réplique de l'homme-loup est sans appel, il n'y a décidément rien à faire pour convaincre cet animal. Me voilà confronté au type de gens contre qui le gabier de la Perle Rouge m'avait mis en garde et avec qui je n'ai pas l'habitude de faire affaire. Mais alors que je cherche quels arguments pourrait le faire changer d'avis, mon interlocuteur s'approche lestement et sans crier gare plante l'une de ses dagues dans mon ventre. La lame glisse entre les lanières de cuir de ma tunique pour s'enfoncer dans mes chairs. Je hoquète de surprise et porte ma main à la blessure qui saigne aussitôt que mon adversaire retire son arme.

Reculant de quelques pas, je ressens une vive douleur qui semble vouloir me retourner l'estomac mais je me force à respirer doucement pour appréhender le mal. Sur ma poitrine le petit talisman offert par le prêtre de Yuia se met à briller par intermittence.

"Je n'ai aucune raison de me battre contre vous. Vous m'avez prévenu sans aucune explication assez claire pour que je comprenne vos raisons. Pourquoi user de violence où les mots pourraient régler le différent que vous semblez vouloir dresser entre nous ?"

Mon visage s'est un peu refermé, mais mes yeux n'ont pas quitté le loup sur deux pattes. Je ne veux pas faire couler le sang d'un inconnu sans raison, mais comme lors de l'affrontement avec l'ancien possesseur de l'épée je devrais me protéger si l'homme réitère son attaque.

(Ai pitié de lui Yuia, permet lui de trouver raison pour qu'il ne s'égare pas comme les Nosvérians.)

Ma main droite tâchée de sang se porte à ma taille pour enserrer la fusée de l’Épée des Glaces que je fais doucement glisser en dehors de son fourreau. Mon autre bras passe au dessus de mon épaule pour saisir les lanières de mon bouclier de bois. Je suis prêt à défendre ma vie mais je n'avance pas vers celui qui s'est élevé en rival, restant dans une position défensive.

Le liykor attendait une riposte qui ne vint pas. Un peu surpris, voir même un peu déçu il te dévisage quelques instants, puis rangea ses couteaux.

« Je fais à ma manière que cela te plaise ou non ! Ne t’avise plus à me suivre, je ne te laisserai pas la vie sauve la prochaine fois. »

Cela dit, il te tourna le dos et repartit sans bruit dans la ruelle.

Je sens que mon adversaire est désappointé par ma conduite pacifique, à tel point qu'il décide de rengainer ses armes sans plus rien tenter pour l'instant. A moins que ce ne soit ma pauvre demande à Yuia qui ait été entendue. Il me menace verbalement une nouvelle fois avant de tourner les talons, mais je ne peux en rester là.

"A votre manière d'accord, sauf que je ne sais toujours pas de quoi il retourne. Il semble que nous soyons aussi têtu l'un que l'autre. Si je ne comprends pas ce que vous venez faire dans cette histoire, vous ne semblez pas non plus comprendre que cela fait bientôt un mois que j'ai quitté mon continent et que j'ai parcouru des lieues pour arriver ici. Je ne peux pas faire demi-tour dussé-je y perdre ma vie."

Disant cela j'avance de quelques pas pour ne pas perdre une nouvelle fois ce lien avec Kenmare et les Bracelets. Je suis toujours armé, l’Épée des Glaces brandie, prêt cette fois-ci à réagir à une nouvelle attaque.

Jet de dés Réaction du liykor: Échec.

Le liykor poursuivit son chemin sans te répondre. Puisque tu semblais trop entêté pour écouter ses conseils, il t'ignora complètement et poursuivit son chemin. Une chose est certaine, c'est qu'il regrettait amèrement t'avoir adressé la parole à l'auberge.

Il se rendit au bout de la ruelle et tourna à droite, marchant de plus en plus rapidement.

Mon interlocuteur ne réagit pas et je hausse les épaules en rengainant épée et bouclier. J'entends d'ici mon père me faire remarquer mon obstination, alors qu'une piste plus simple m'attend à l'auberge. Plus aisée peut-être mais moins fraîche, je reprends ma marche derrière l'homme-loup sans essayer de cacher que je le suis. Le temps d'arriver là où il a bifurqué, j'écarte les lanières de ma tunique en cuir pour observer la petite plaie laissée par la dague. Rien de mortel, elle pourra attendre me dis-je en tournant sur la droite dans une nouvelle rue d'Amaranthe.

Une fois dans la nouvelle ruelle, le liykor continue son chemin et t'ignorant toujours, il entre dans la troisìème maison à sa droite.

Persuadé que l'homme sait que je le suis, je reste sur ses talons jusqu'à ce qu'il disparaisse dans l'une des demeures de la rue. Avançant avec un peu plus de prudence, je compte trois maisons avant d'arriver devant celle où a visiblement disparu le loup.

J'observe la-dite masure et en profite pour jeter un coup d’œil aux alentours. Je souris en me disant qu'il y a quelques années j'aurais juste ouvert la porte, j'ai fais quelques progrès à force d'entendre mon père me rabrouer. Mais pas suffisamment et une fois que j'ai enregistré la disposition des environs, je me contente de taper à la porte et imagine Sipp en train de lever les yeux au ciel, se disant sûrement que je suis un cas désespéré.

La ruelle est étroite et déserte. Humainement parlant, puisque tu peux voir quelques chats faire la chasse aux rats qui semblent assez nombreux dans cette sombre ruelle. Quelques débris, vieille cape usée, botte de cuir percée, traînent sur le sol un peu plus loin dans la rue.

Les trois maisons collés les unes sur les autres, sans espace donc entre elles, sont identiques. La même devanture de pierre avec comme ouverture une fenêtre fermée par de lourds volets de bois et une porte chacune.

Lorsque tu tapes à la porte, personne ne réponds. Cependant, la porte qui n'était pas bien fermée, s'ouvre par le petit coup que tu lui donnes.

Sous mes coups peut-être un peu forts, la porte s'ouvre toute seule, n'ayant visiblement pas été fermée. Mais personne ne répond à l'intérieur de l'habitation. L'homme-loup savait que je le suivais, m'a-t-il attiré ici pour mettre à exécution les menaces qu'il profère depuis que nous nous sommes rencontrés à l'auberge du village ? Il y a de fortes chances, mais l'ayant suivi jusqu'ici je ne puis me contenter de rebrousser chemin pour retrouver l'étrange petit bonhomme barbu et sa proposition bassement intéressée.

M'armant de nouveau avec épée et bouclier, je pousse la porte du pied pour qu'elle s'ouvre en grand et avance d'un pas.

"Y'a-t-il quelqu'un ? Messire ? Désolé d'être tant insistant mais je ne peux faire autrement, la vie de mon peuple et d'autres en dépend."

Je n'ai pas encore mis en avant les raisons de mes interrogations, ne sachant pas si l'homme-loup est au courant du Set de Yuia ou s'il a entendu parler d'Oaxaca. Cette dernière supposition doit sûrement être possible au vue des paroles d'Alyss. Mais elle engendre une autre question, ce loup est-il au service de la déesse maudite ?

Jet de dés, réponse à l'appel : Réussite

 ta question, vint vite une réponse:

"Oui, il y a moi !" répond une vieille voix de femme.

La pièce est plongée dans la noirceur, mais grâce à la lumière de la rue pénétrant dans la pièce centrale, tu pus voir une jolie vieille pauvrement, mais proprement habillée, assise dans une chaise berçante et qui tricote dans le noir.

"Mais je ne suis pas un messire, vous vous trompez jeune homme" Te répondit-elle d'une voix enjouée.

Puis elle reprit d'un ton plus triste.

"Et désolée, pour votre peuple qui se meurt, mais je ne peux malheureusement pas vous aider. "

La demeure n'est pas vide mais la voix qui répond à mes interrogations a de quoi me dérouter ! Nous sommes loin de celle grave et menaçante de l'homme-loup. Je dois attendre quelques secondes pour que mes yeux s'habituent à l'obscurité qui règne à l'intérieur malgré la faible lumière provenant de l'extérieur. Et là, trônant au milieu de la pièce, une petite grand-mère est tranquillement assise dans un fauteuil à bascule, tricotant avec entrain.

Ma surprise passée, je souris à la dame habillée sobrement et à sa remarque quant à son appartenance sexuelle.

"Non, il semble que vous ne soyez pas un messire. Encore moins celui que je cherche car il a l'apparence d'un loup."

Bien qu'ayant conservé mes armes en main, je les ai abaissées pour ne pas effrayer inutilement la vieille dame.

"Je suis navré d'être entré ainsi chez vous mais j'étais persuadé que celui que je suivais venait d'y pénétrer. Il a peut-être des réponses pour mon peuple et pour tant d'autres voyez-vous dame, n'avez-vous vu personne ?"

Je suis toujours sur le pas de la porte, observant mon interlocutrice avant de laisser errer mon regard sur le reste de la pièce.

La vieille dame qui n'a cessé de se bercer depuis ton arrivée te répond gentiment, bien que l'on peut noter une certaine tristesse dans sa voix.

"Non, je n'ai vu personne, pas plus que je vous vois maintenant, je suis aveugle depuis plus de quarante ans."

Mais reprenant son air enjoué légèrement forcé, elle reprit:

"Mais oui, quelqu'un est entrée, à pas de loup oserais-je dire, mais il ne m'a pas parlé, n'a rien pris et est sorti par l'autre porte, alors je l'ai laissé faire. "

Elle se berça encore quelques coups puis reprit:

"Mais entrez donc jeune homme, et prenez un fruit qui est dans le panier sur la table, je vous l'offre. Et parlez-moi de votre peuple, peut-être que je connais quelqu'un qui pourrait vous aider."

Tes yeux à présent peuvent discerner les quelques meubles qui se trouvent dans cette modeste habitation bien entretenue. Meuble de bois d'humble facture, mais en très bonne état. Plancher et mur simple et sobre, mais propre. Bûches de bois, bien empilées à côté de la cheminée. Porte de derrière bien visible et refermée. Sur la table un panier de fruit et un chandelier non allumé.

Navré d'apprendre que cette pauvre femme est aveugle, mon espoir revient alors qu'elle me dit que si elle n'a rien pu voir, elle a par contre bien entendu quelqu'un passer. Alors que je m'apprête à lui demander si je peux moi aussi traverser sa demeure, l'aïeule m'invite à rester pour me restaurer et lui parler de mon monde.

"Pardonnez-moi, je resterais avec plaisir... Je vais juste vérifier une chose."

Passant devant la grand-mère, je me fraye un chemin entre la cheminée et la table pour aller jusqu'à la porte de derrière que j'ouvre précipitamment pour observer ce qu'il y a à l'extérieur, espérant pouvoir rattraper l'homme-loup.

Jet de dés: poursuite du liykor : Échec

Lorsque tu ouvris la porte, tu constatas qu'elle donnait sur une ruelle, complètement déserte, le loup s'était évanoui dans la nature cette fois.

Dans la maison, tu entendis la vieille qui se berçait dans le noir.