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Nom : Luaine
Classe : Guerrière
Race : Humaine de Kendran
Age : la vingtaine
Description physique et de la personnalité :Loin d'être assez jolie pour qu'on se souvienne d'elle, Luaine serait restée un visage anonyme dans la foule si celui-ci n'était pas marqué par un détail remarquable. La peau striée de fins entrelacs blancs, une multitude de cicatrices courent de son front jusqu'à la lèvre, sur le côté droit de sa tête. Ses yeux, dépareillés par la violente déchirure, ont pourtant gardé le même éclat. L'un se pare d'un bleu soutenu, l'autre d'un gris pâle rehaussé d'un anneau dont la couleur est la même que celle de son jumeau, souvenir d'un temps où ils étaient parfaitement semblables.
Bien que son visage soit défiguré, Luaine ne semble aucunement gênée par son aspect. Ses cheveux châtains bien dégagés côté droit, elle arbore avec naturel son oeil gris sans s'en soucier, de sorte qu'elle semble être née avec. Son regard, affecté par la différence de ses yeux, est étonnement agréable pour qui s'y attarde un peu. Peu encline aux éclats de colère, la voix toute aussi douce que l'éclat de ses prunelles, elle est loin d'incarner la force guerrière qui est pourtant sa voie.
Petite et fine, le visage un peu rond, la demoiselle est de celles qui paraissent n'avoir jamais quitté l'adolescence. L'agilité est inscrite dans sa démarche, et on l'imagine très aisément grimper aux arbres comme un enfant. Candide, sa naïveté désarmante achève de la faire passer pour bien plus jeune qu'elle ne l'est en réalité, quoique parfois une lueur mélancolique anime ses yeux, souvenir d'un passé agité.
Biographie (résumé) :De sa petite enfance, Luaine ne garde que peu de souvenirs. Née dans la rue à Kendra-Kâr, entourée d'autres Petites Mains comme ils aimaient s'appeler entre eux, elle faisait partie d'une bande d'enfants démunis, chapardeurs et assez rusés pour se nourrir du fruit de leurs larcins. Possédant quelque fierté, ceux-ci ne mendiaient jamais, préférant agir plutôt qu'inspirer une pitié dégoulinante à ceux qui possédaient tout. La faim et le froid, mais la liberté aussi, la demoiselle n'a pas rancune de ce que la vie lui a apporté. N'ayant pas accès à l'école, elle se postait souvent près d'une fenêtre ouverte pour apprendre quelques enseignements ; elle s'exerçait à tracer au charbon de bois sur les pavés les lettres qui semblaient promettre un avenir un peu meilleur.
En grandissant, les Petites Mains attiraient la convoitise de marchands d'un genre particulier ; il arrivait qu'un camarade disparaisse soudainement, sans que l'on sache ce qu'il était advenu de lui. Les ivrognes regardaient aussi d'un autre oeil les adolescentes les plus grandes, dont les haillons ne cachaient guère la finesse de leurs corps. La ville était emplie de danger ; seuls les plus forts, les plus rusés ou les plus discrets survivaient.
Un soir, alors qu'elle fouillait les détritus en compagnie d'une autre Petite Main, Luaine se retrouva coincée dans une impasse avec un pochard bâti comme un boeuf. L'homme, connu dans la rue pour avoir l'alcool très mauvais et lubrique, s'approcha des deux filles, une bouteille brandie comme un gourdin à la main. Sachant que l'une d'entre elles était condamnée, Luaine poussa sa camarade sur le côté, lui dégageant ainsi un passage tandis qu'elle-même se dressait au-devant du poivrot, lui offrant une proie de choix. Sans espoir d'esquiver le coup, la bouteille s'abattit sur le côté droit de son crâne, le verre brisé mordant la chair en une multitude de sillons. Assommée, le crâne ouvert, elle glissa lentement dans les ténèbres, certaine de ne plus jamais ouvrir les yeux.
Elle se réveilla pourtant, découverte et recueillie par des prêtres de Gaïa ayant assisté, de loin, à la scène. Le sacrifice de la jeune fille les ayant inspirés, ils la gardèrent avec eux, la soignant aussi bien qu'ils le purent. Ses plaies se refermèrent petit à petit, mais son oeil conserva cette teinte grise, comme à moitié mort. Son acuité visuelle grandement diminuée du côté droit, elle apprit à faire attention aux sons, à reconnaître les pas et les voix, à sentir l'air se déplacer autour d'elle.
Initiée au culte de Gaïa, elle en conserva une foi raisonnable, persuadée que la Déesse ne recherchait ni prières trop longues, ni cultes interminables. Au contraire, les actes semblaient être déterminants, et Luaine s'engagea rapidement dans la voie des armes, afin de parfaire ce don inné qu'elle avait découvert : prendre des coups à la place des autres.
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Armes et bouclier :En main principale : Épée longue (For +2)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :Brassards d'avant-bras en cuir (End +2)
Cape :
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :Sacrifice : Le combattant se jette sur l'arme de son adversaire et le frappe violemment de son arme. La surprise et la force de l'attaque font très mal, mais l'attaquant ouvre sa garde de manière magistrale et risque de se faire très mal en même temps. (-2PV/lvl à la cible, 80-[lvl]% de chance que l'utilisateur de la CC perde -1PV/lvl lors de cette attaque. Ceci ne tient pas compte de l'endurance de la victime ni de l'attaquant).
CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Croyances :- Dieu vénéré : Gaïa
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Aucun
- Dieu(x) haïs :Aucun
- Dieux non reconnus : Aucun
