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 Sujet du message: Milice de l'Anorfain à Lúinwë
MessagePosté: Mar 21 Juil 2009 17:12 
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Milice de l'Anorfain à Lúinwë


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Emblème de la ville et de la milice


Gérée depuis Cuilnen et au service de la reine, cette milice est aussi présente à Luinwë dans un bâtiment annexe. Elle s'occupe également de toute la grande forêt lorsqu'il s'agit de protéger la nature et de déloger les intrus qui s'y installent sans autorisation. Les missions ont donc en général un but tourné vers la protection de leur environnement mais, bien sûr, ils s'occupent également de préserver l'ordre dans les villes et villages de l'Anorfain. Il faut être elfe, peu importe l'origine (sauf Shaakt), pour pouvoir être milicien de l'Anorfain, et sûrement pas exercer une profession douteuse telle que fanatique et ses dérivés ! La milice de l'Anorfain à Luinwë s'occupe uniquement des petites affaires. Pour des missions importantes, vous serez redirigé vers Cuilnen.

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Comment s'engager ?

En jeu, vous devez contacter un milicien gradé qui vous inscrira sur une liste secrète. Il vous fournira si besoin du matériel (cf point IV /) aux couleurs de la ville et si possible un premier ordre de mission. La réponse du milicien sera faite par un GM !

HRP: N'OUBLIEZ PAS de demandez dans le SOS GM qu'un GM s'occupant de la milice s'occupe de votre inscription

Comment faire sa mission ?

Une mission vous sera envoyée sur votre fiche de milice et elle se remplit par rp. Ça sera donc à vous de la gérer, en imaginant des péripéties et des aventures mouvementées, des rebondissements et surprises, avec combat si possible. Plus la mission sera complexe, meilleures seront vos récompenses!

Rappel : Les règles de milices

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Mar 20 Sep 2011 13:59 
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Ses pas la menèrent machinalement en direction de la milice de Luinwë, alors que ses pensées étaient occupées à répéter le discours de présentation qu’elle avait préparé la veille. Mais l’anxiété était une puissante force qui rendait amnésique la plus performante des mémoires, si bien que Kalissandre fut obligée de se résoudre à l’improvisation.

Lorsqu’elle se déplaçait dans des ruelles encore désertes à cette heure bien matinale, elle n’hésitait pas à s’exprimer à haute voix, s’imaginant avoir devant elle un sergent gradé comme elle rêvait d’en devenir une. Bien sûr, elle savait que le sang humain qui coulait dans ses veines allait être un frein à sa progression, mais à force de volonté et de preuves de son efficacité exposées au grand jour, elle savait que ses objectifs seraient tôt ou tard atteints.

« Bonjour Messire, Kalissandre, archère pour vous servir. »

Mais elle secoua vivement la tête comme pour effacer ses propos déclarés. Cela faisait trop solennel et ne reflétait pas bien sa personnalité dynamique, volontaire et ouverte d’esprit.

« Bonjour, je viens vers vous pour me présenter en tant que future recrue. »

Là encore, elle ne fut pas satisfaite d’elle-même et rembobina mentalement le fil de ses pensées. Cela faisait trop prétentieux. Les minutes avaient défilé, si bien que le moment fut venu de pénétrer dans la belle bâtisse à l’architecture elfique devant laquelle Kalissandre était arrivée. Le souffle coupé, elle resta immobile un instant en voyant un gradé en sortir.

« Un arc en pleine ville ? Normalement c’est hors des murs de Luinwë que ça s’utilise, ma jeunette ! », lui déclara-t-il sur un ton bon enfant. Malgré tout, il semblait pressé et dans la précipitation, Kalissandre oublia tous ses préparatifs pour l’interpeller comme elle l’aurait fait avec n’importe quel passant dans la rue.

« Je viens me présenter à la milice ! Comment je fais, moi, maintenant, si vous partez ? »

Elle avait levé les bras au ciel et sans montrer de signe d’agacement, elle le suivit en guettant le moindre signe de réaction de sa part. Le milicien la toisa sans s’arrêter d’avancer et parrut satisfait. Il lui annonça alors, à sa plus grande suprise, qu’elle devait venir avec lui sans tarder.

« Tiens, prend ces brassards aux insignes de la milice de l’Anorfaim. Tu m’accompagnes en mission. Je n’avais justement personne sous la main, tout le monde est déjà en mission de si bonne heure ! On signera ça officiellement plus tard ! »

L’archère n’en crut pas ses oreilles à demi pointues et attendit la suite des informations. Elle avait été loin de se douter, jusqu’ici, que les évènements allaient se dérouler de façon si précipitée et informelle. L’affaire devait donc être urgente…

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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Lun 31 Oct 2011 12:35 
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Lorsque Milor aperçut sa jeune recrue, il leva les bras en l’air et s’exclama d’une voix forte qui fit sursauter quelques individus présents dans le hall principal. Certains étaient des miliciens déjà de retour du travail, d’autres étaient de simples citoyens venus déposer une requête.

« Te voilà enfin, recrue ! Suis-moi dans mon bureau. Nous avons à faire. »

Il se rendit dans une petite pièce adjacente en ouvrant brusquement la porte de chêne massive puis vint s’installer derrière un bureau recouvert d’une fine couche de cuir bien entretenue. Kalissandre put alors comprendre que le grade de Sergent était très élevé, au point d’avoir son propre bureau à la milice et un mobilier raffiné.

« Nom. Prénom. Âge. Expérience. Je dois tout consigner dans le registre des nouveaux membres si tu veux que tout soit bien officialisé. »

Kalissandre, intimidée, n’avait pas osé s’installer sur la chaise qui était mise à sa disposition et avait préféré rester debout à regarder la décoration soignée. Lorsque ces informations personnelles lui furent demandées, elle parut un instant hésiter, avant de répondre dans la précipitation.

« Kalissandre. Atis-Sir’neïl. 40ans. Ancienne élève de l’école d’armes. Je manie relativement bien mon arc même si je reste novice. »

Elle se garda bien de parler de ses origines semi-humaine et aucune question ne lui fut posée à ce sujet. Également, elle ne s’étala pas sur le fait qu’elle n’avait pas achevé sa formation. De toute façon, sa première mission s’était bien déroulée pour elle et avait fait bonne impression au Sergent qui ne s’attarda pas plus sur cette procédure de routine.

« Bien, voilà qui est fait. Retournons à nos moutons galeux. Je n’ai pas réussi à les rattraper. De ton côté, as-tu des choses à me communiquer ? Est-ce que le prêtre blessé s’en est sorti ? »

L’apprentie était excitée à l’idée de parler de l’amulette qu’elle avait trouvée au milieu de la pièce principale du temple. Néanmoins, elle commença par transmettre les informations qui lui avaient été demandées :

« Tous vont bien. Ils étaient encore bouleversés à mon départ et souhaitent que nous continuions à leur venir en aide. Ils ont besoins que l’on retrouve, à tout prix, le vrai messager. Je pense, personnellement, que Luinwë a tout à y gagner puisqu'elle est elle-même menacée. »

La jeune brune s’arrêta un instant pour attendre la réaction de Milor. Cette dernière ne se fit pas attendre.

« Le retrouver ? Mais nous ne savons même pas qui était cet usurpateur et ses complices ! »

Pour le Sergent, il ne faisait aucun doute que cette demande ne pouvait trouver réponse positive. Il se gratta machinalement le menton et tenta de rassembler le peu d’éléments qu’il avait à sa disposition dans son esprit.

« J’ai également trouvé ceci au temple. Je pense que ça peut être un bon point de départ. »

Coupant net les réflexions de son supérieur, Kalissandre déposa délicatement l’amulette sur le bureau, un sourire fier habillant son visage encore enfantin. Tous deux se penchèrent sur l’objet pour l’étudier de plus près et Milor parut soudainement plus enthousiaste.

« Bravo ! Belle découverte ! Voilà qui change tout ! Que figure donc ce symbole… Je ne saurais le dire moi-même. Il va falloir que l’on se renseigne. »

L’Hinïon se saisit de l’indice et le rangea dans l’un de ses tiroirs qu’il ferma à clé, puis finit par donner la conclusion sur la mission en se levant, prêt à retourner dans le hall.

« Bien, ce fut du beau travail, ma jeunette, bon début, tu peux disposer. La faim m’appelle. J’espère te revoir dans l’après-midi. On verra si j’ai encore du travail à te donner, mais avec cette menace qui pèse sur nous, je crois que nous aurons fort à faire. »

La mission n’avait finalement pas été un si grand échec, la milice allait pouvoir partir sur de bonnes bases pour débuter l’enquête et ceci, grâce à la petite nouvelle qu'elle était et à sa découverte.

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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Sam 12 Nov 2011 12:07 
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Kalissandre avait profité de son temps libre pour rentrer chez elle, encore toute excitée par les évènements de sa matinée. Elle avait pris beaucoup de temps pour relater sa mission à sa mère et la façon dont elle avait été si rapidement acceptée à la milice. Cette dernière n’en était pas revenue et ce fut donc autour d’un bon repas copieux qu’une vive et joyeuse discussion eut lieu. En cadeau pour cette formidable réussite, l’archère se vit offrir une belle paire de brassards, confectionnés en secret par sa mère. Parfaitement adaptés à la silhouette de ses bras, ils allaient donc remplacer ceux, un peu trop grand, que le Sergent milicien lui avait prêté.

Le temps était hélas si vite passé que la semi-Hinïone dut rapidement s’en retourner à son nouveau travail. Le Sergent Milor lui avait proposé de revenir en début d’après-midi et sans tarder, elle quitta sa maison le ventre plein et le corps reposé. Elle avait toujours en sa possession son bel arc et espérait pouvoir s’en servir dans la journée pour faire ses preuves.

Lorsqu’elle arriva à la milice, Kalissandre pénétra dans le bâtiment et attendit le Sergent Milor, assise sur une chaise libre au fond du couloir. Ce dernier fit une entrée fracassante puisqu’il tenait dans ses bras le corps sans vie d’un archer, affiché à la vue de tous. Sans attendre, la demoiselle se précipita pour lui porter secours, bien que ce dernier ne semblât pas en avoir besoin. Ensemble, ils amenèrent le cadavre dans une pièce de la milice et le supérieur sorti alors de sa poche un beau pendentif ayant appartenu au défunt archer.

« Un cadeau pour ta réussite de ce matin, ainsi que cette petite boursette. C’est la prime de milice que l’on réserve à nos recrues lorsqu’elles donnent satisfaction au terme de chacune de leur mission. »

En échange, Kalissandre s’empressa de lui remettre ses brassards et observa le bijou qu’elle tenait, toute excitée, entre ses mains. Tant de cadeau dans la même journée avait de quoi l’emplir d’émoi. Se sentant ainsi redevable, la brune prit alors la parole :

« Je sens que cet objet contient une puissante force magique. Merci, Sergent. Je tâcherai d’en faire bon usage, à l’occasion de ma prochaine mission ! L’affaire du messager de Kendra Kâr n’a pas encore été résolue je suppose… Je souhaite donc me remettre à votre disposition dès maintenant ! »

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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Sam 14 Juil 2012 21:26 
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Entendant que Kalissandre allait reprendre du service dès à présent, le Sergent lui adressa un franc sourire. Il n’avait pas pour habitude de se montrer affable et généreux, mais par les temps qui courraient, il manquait considérablement de recrus à qui confier du travail. Et des besognes, à Luinwë, avec l’arrivée de tous les elfes gris immigrés du Naora sur-peuplant la ville, il y en avait…

« Content de l’apprendre ! Il ne nous manquait plus que ça. J’ai l’impression que les voleurs, assassin, maître chanteur ou partisan de Thimoros se sont donné le mot, depuis que la ville sert d’auberge géante aux elfes gris venus de Tahelta. Difficile de trouver de la place pour tous ces Sindels. Entre les blessés à soigner, les familles entières à reloger et les orphelins à qui il faut trouver de nouveaux parents, on ne sait plus où donner de la tête. Il fallait qu’il y ait ça maintenant qui arrive, et que notre temple de Gaïa soit attaqué… »

L’intuition dont la semi-elfe faisait souvent preuve lui permis de comprendre que son supérieur était en proie à une vive émotion, bien qu’il témoignait d’un incroyable sang-froid apparent. Elle ne comprenait, par ailleurs, pas un traitre mot de ce qu’il était en train de lui expliquer et Milor se hâta de lui fournir des explications, tout en se dirigeant vers son bureau dans la même précipitation que ses paroles.

« Tu vas bien voir, si tu t’approches un peu plus près de l’entrée principale de la ville. Depuis une heure, le flot de Sindel ne cesse de croître. Des Cynores et des Aynores se posent les uns à la suite des autres, la zone d’embarcation n’est même pas assez grande pour leur permettre de tous se poser en même temps. Tahelta a été attaquée par Oaxaca, tout le Naora est en crise. Ils cherchent un refuge, un asile que nous nous devons de leur offrir... »

Un vent de panique passa dans les yeux de la demi-Hïnione.

« Alors plus personne n’est en sécurité… », murmura-t-elle, sans que le Sergent n’ait de quoi nier ces propos réalistes. Elle avait sans doute raison. Les troupes d’Oaxaca pouvaient s’abattre sur leur ville à tout moment et pouvait venir de n’importe où, s’ils avaient été capables de ravager ainsi la population Sindel.

Réfléchissant à vive allure, elle essaya de mettre le peu d’éléments dont ils disposaient en lien afin d’en faire surgir des pistes d’avancées. L’histoire du faux messager qu’ils avaient été sur le point de capturer et le danger qu’encourait la ville dont avaient parlés les prêtres de Gaïa au temple étaient peut-être à mettre en directe relation avec la fille de Thimoros.

Une fois dans son bureau, le Sergent Milor sortit brusquement de son tiroir déverrouillé l’amulette que Kalissandre avait trouvée sur la scène de bataille désertée.

« Ta mission ! », lâcha-t-il comme s’il s’était agi d’une évidence, en lançant le bijou dont la chaine avait été brisée sans même s’assurer que l’archère serait assez rapide pour la rattraper. En son centre, était gravé un symbole qui n’évoquait rien à Kalissandre, pas plus qu’il ne disait quelque chose au Sergent, puisqu’il n’ajouta aucun commentaire.

« Je dois enquêter là-dessus, c’est ça ? »

Pour Kalissandre, la chose n’était pas aussi évidente qu’il n’y paraissait. Milor ajouta alors, pour compléter : « …sur l’amulette, sur les utilisateurs de fluides d’obscurité de la région, pour trouver qui est derrière cet enlèvement. On travaillera ensemble. »

La semi-elfe n’était pas encore accoutumée à la brusquerie et à l’empressement qui semblait caractériser la personnalité du Sergent de la milice, au-delà de la pression à laquelle il devait être soumis du fait de l’activité anormale dont était apparemment victime la ville. Elle était encore dans l’esprit de vouloir donner satisfaction à son nouveau chef et ne savait pas encore comment adapter son comportement pour y parvenir.

« Bien, sans tarder, je commence les recherches ! »

Sa voix n’était pas aussi assurée que celle du Sergent aguerri. Néanmoins, elle avait efficacement véhiculé l’aplomb qu’elle avait voulu afficher. Il lui fallait maintenant trouver par où commencer et pour cela, elle avait maintenant besoin de calme.

« Rendez-vous demain en début d’après-midi pour m’indiquer l’avancement de ton enquête. L’heure est grave, je dois y aller maintenant… »

Il quitta les lieux en refermant la porte de son bureau à clef, puis laissa Kalissandre dans les couloirs. Elle connaissait maintenant la milice et n’avait plus besoin d’être escortée vers l’extérieur.

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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Jeu 4 Déc 2014 20:51 
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Il n'eut aucun problème à retrouver le bâtiment de la milice. Durant sa période militaire, quand il devait s'occuper de la sécurité à l'intérieur des murs de la ville, il avait eu le temps de repérer l'emplacement de tous les bâtiments, surtout les plus importants.

Même si ce n'était qu'une antenne de la milice de l'Anorfain se trouvant à Cuilnen, la bâtisse était plutôt bien construite et sympathique aux yeux. Comme on pouvait s'en douter, il y avait le blason de la ville au-dessus de la porte, celui qui était composé d'une fontaine sur un fond mi-blanc, mi-vert. On pouvait aussi voir la gravure d'un arbre et d'un écu, sûrement pour symboliser le double rôle de cette milice, la protection des citoyens et de la nature.

Il passa donc la double porte en bois massif pour mettre le premier pas vers ce nouvel engagement temporaire. La salle était assez grande et il ne savait pas particulièrement à qui s'adresser pour s'inscrire. Il se dirigea vers celui qui avait le plus l'allure d'un chef pour dans le pire des cas juste savoir à qui s'adresser.

- Bonjour, je m'appelle Valaraukar. C'est pour m'inscrire dans votre milice pour du boulot.

_________________
Valaraukar, Hinion guerrier


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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Jeu 4 Déc 2014 22:11 
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Le sergent pose sur la nouvelle potentielle recrue un regard scrutateur, s'attardant tout particulièrement sur son arme imposante ; c'est un hinïon, déjà vieux pour ceux de son peuple, armé d'un simple gourdin de bois, vêtu en forestier, protégé par une armure de cuir légère frappée au armes de la milice. Son examen achevé, il pousse un grognement approbateur, avant d'expliquer :

"Tu m'as pas l'air manchot. Mais pour entrer dans la milice, faut pas seulement savoir se servir d'une lame, faut aussi savoir se servir de sa tête. On va voir ce que tu vaux. J'ai justement une affaire qui pourrait convenir à une recrue. Des marchands du port se sont plaints de disparition dans leur cargaisons, de la nourriture principalement. Je veux savoir de quoi il retourne. Enquête et viens me faire un rapport. Si ça te va, signe ici."

Le sergent tend vers Valaraukar un registre sur lequel il a déjà inscrit le nom du nouveau venu.

_________________
Une question sur mes corrections ? Sur autre chose ? Un problème ? Une remarque ? N'hésitez pas à m'envoyer un MP.


Pour une demande de correction, c'est par ici.
Pour une intervention de GM dans vos RPs (validation d'achat ou autre), c'est par là.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à venir nous les poser.


Bon jeu à vous !


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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Mar 29 Déc 2015 18:22 
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A la recherche des sinaris

Le style elfique est bien présent, avec son côté léger, aérien, champêtre dans les motifs, mais il n’y a pas à tortiller, la milice en impose tout de même. Le bois est juste là pour soutenir et renforcer de la bonne pierre. La guerre n’est pas toute proche de la ville côtière, mais des fois qu’un groupe de shaakts se radine pour tenter un coup d’éclat en massacrant une poignée de miliciens, il est sûr qu’ils se casseront les dents sur le bâtiment. Un grand carré de deux bons étages ferme une cour sur laquelle ouvrent les différents éléments de la vie de la milice, chaque angle porte une solide tour trapue d’où les archers peuvent sans peine arroser les assaillants. L’ensemble emprunte beaucoup plus à la place forte qu’à tout autre élément d’architecture urbaine, et ne laisse aucun doute quant à sa fonction. Ceux qui prennent là leur service consacrent leur vie à autre chose qu’un simple maintien de l’ordre dans les rues.

Mon guide interpelle l’un de ses collègues en faction, pour lui exposer le motif de ma présence, ou s’enquérir de la présence des sinaris, du moins le supposé-je car je ne comprends pas un traitre mot de leur langue. Toujours est-il qu’on me laisse entrer, sans me demander de laisser derrière moi mes armes et tout ce qui pourrait présenter une menace. Pas la peine de lever la tête pour deviner qu’au moins un ou deux archers m’ont dans leur champ de vision, et doivent pouvoir me ficher de flèches comme une pelote d’épingle avant même que je puisse brandir une arme à l’encontre de qui que ce soit. Le milicien qui parle la langue commune m’indique un banc ou m’asseoir, m’expliquant que les sinaris sont en audience avec le responsable local de la milice, et qu’ils viendront me chercher par la suite. Avant qu’il prenne congé pour rejoindre son poste, je lui adresse mes remerciements pour son aide, et une bénédiction en invoquant Yuimen. Il me répond d’un sourire et d’un signe de la main, avant de partir. Et me voilà à nouveau planté comme un objet de curiosité au milieu d’elfes que je ne connais ni ne comprends.

Attendre n’est pas le souci. C’est quand même en attendant des proies que je gagne ma vie. C’est être un potentiel sujet d’attention qui me met mal à l’aise. A l’affût, je dois me dérober aux sens de tout ce qui vit pour être efficace. Ici je suis exposé, et étranger. Alors, pour combattre mon malaise, à mon tour j’observe.

Pas grand monde ne traine là. J’imagine que tous ceux qui ont quelque chose à faire à l’extérieur sont occupés, ou rentrent chez eux le moment venus. Des gardes jouent à un jeu qui m’est inconnu, lançant des dés sur une peau marquée de cercles, échangeant des bâtonnets de tailles et couleurs différentes, peut-être des mises ; pas une pièce ne change de main pour ce que j’ai pu en voir. Un autre taille des fûts et des plumes, sans doute pour compléter un stock de flèche. Une petite forge est en activité, pas assez importante pour être consacrée à la production d’armes cependant. En revanche, elle doit suffire pour tous les travaux de réparation communs, les affûtages, le ferrage des chevaux, l’ensemble des tâches requérant un artisan efficace sur place. A l’odeur du charbon de bois consumé viennent se mêler les touches aromatiques de la cuisine. Ici, me dit mon nez, on mange aussi. Si jamais les sinaris se sont attablés sans même me réserver une part, je jure que ce sacré Bravephin m’entendra.

Le dos contre le dossier de bois, je finis par piquer du nez.

Un coup dans mes bottes me réveille. J’émerge difficilement, pour me trouver nez-à-nez avec le chef de notre expédition. Sandoc a l’air de bonne humeur, et n’est pas seul.

« Alors Jager ! Déjà fatigué ? Moi qui comptais vous présenter le capitaine, a qui j’ai dit le plus grand bien de vous ! »

Il n’a pas fini sa phrase que je me suis déjà redressé, et ai repris une contenance à la mesure de ce que l’on pourrait attendre de moi : pas tout à fait martiale, pas tout à fait négligée, la posture droite, l’allure de ce que je suis, un type qui ne compte pas se laisser intimider si facilement par une situation où il aurait pu n’être pas à son avantage. N’importe qui peut bien faire une sieste, et je n’ai pas à rougir de celle-ci.

Aux présentations d’usages succède une courte conversation polie sur la ville, un échange de banalités. Cependant, le capitaine en vient vite à ce qui semble l’intéresser depuis le début, sujet qu’il n’a pas abordé de but en blanc, par souci de politesse peut-être ; dommage, je ne lui en aurai pas tenu rigueur, loin de là.

« Maitre Bravephin m’a confié qu’il vous avait choisi pour l’accompagner dans son voyage. Pour vos talents aux armes en cas de trouble, m’a-t-il confié. Je le crois sur parole, et je vous prie de bien vouloir considérer ma prochaine demande comme une faveur à m’accorder, et non comme un signe de défiance. Votre venue coïncide avec une joute hebdomadaire à laquelle s’adonnent nos archers. Nous n’avons que rarement l’occasion de recevoir parmi nous des étrangers, aussi nous feriez-vous l’honneur de vous joindre à eux. »

« L’honneur serait pour moi. »

Si ce n’est pas de la défiance, ça ne m’a pas tout à fait l’air d’une invitation comme les autres. Je ne sais pas bien ce qu’il y a derrière la tête de cet elfe, mais les mimiques encourageantes du sinari étaient éloquentes. Et puis, qu’est-ce que je risque ? Ma vautrer admirablement devant une digne assemblée ? Pour ce que j’en ai à faire. L’enjeu est pour eux. Ce sont les elfes qui sont réputés pour la qualité de leurs archers, sans compter que je suis au cœur d’une de leurs cités. Si je rate mon tir, au pire confirmerai-je leur supériorité sur ceux de ma race dans cet exercice, ce qui me passe à des kilomètres au dessus du chapeau. Au mieux j’aurai gagné un peu de respect, ce qui est toujours bon à prendre.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Dans une cité enclose de murs, la place est un luxe que ne s’accordent pas ou peu les militaires, sinon pour bâtir haut et solide. Il doit être loisible à tous les membres de la milice de s’entraîner dans les alentours. Pour l’occasion, c’est la longue rue sur laquelle ouvre la milice qui est fermée le temps du défi, sans que la population semble rechigner. Au contraire, des passants se rassemblent dans les espaces sûrs, pour profiter du spectacle.

Mon arc fait pâle figure face à ceux dont son équipés les autres concurrents. Des chefs d’œuvre de facture, simple et élégants à la fois, rien à voir avec celui qui me rend de si fiers services depuis des années. Pas question cependant de le renier. Je le connais, et il m’a tiré de sales pas par le passé. Je lui dois ma survie contre ce foutu liykor noir dans la montagne, rien que pour ça, je vais tenter le coup avec. Dans mon carquois, je sélectionne l’une des flèches empennées de noir, de meilleur équilibre que celles plus communes que je me fabrique habituellement.

La cible est un rond d’un mètre de diamètre à vue de nez, probablement de paille tressée, sur lequel est tendu un drap blanc peint de cinq cercles concentriques de couleur, autour d’une tache noire grosse comme mon poing. C’est là-dessus que je dois tirer, à une distance de cinquante mètre. Passe encore que j’ai de bons yeux, et que le moment de la journée se prêtre à l’exercice : je n’ai pas le soleil dans le visage, et il est encore assez haut derrière moi pour que la lumière rasante et les ombres ne corsent pas l’exercice. Les neuf autres archers sont positionnés sur une ligne, une cible pour deux. Nous n’aurons le droit qu’à une flèche pour nous départager.

Solide sur mes appuis, détendu, je prends la mesure du vent qui souffle, de la force nécessaire pour toucher au but. Finalement, cela ne diffère en rien d’une chasse classique, d’un de ces moments où j’ai dû attaquer pour défendre ma vie, ou celle d’un autre. Ce n’est toujours qu’une affaire de concentration, de confiance, de pratique. Pour l’heure, je dispose de ces trois qualités, que je compte mettre à profit.

Au signal, je bande mon arc, vise la cible, et relâche la corde un peu après les autres. Tout est joué.

(((Utilisation de l'arc et d'une flèche à penne noire (MAJ+10, for+5), et de la CC "Tir précis" (For+1/lvl, maîtrise AJ+1/lvl) au niveau 11)))

Honorable résultat

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Dernière édition par Jager le Dim 3 Jan 2016 15:22, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Mar 29 Déc 2015 19:20 
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Jet de dés lancer vers la cible: Réussite critique.
Jet de dés 10 position dans la compétition: Dévoilé dans l'intervention.

Que se soit par son calme, son expérience, son équipement, ou un peu tout ça Jager réussit son lancer.
En fait, sa flèche empennée de noir se fiche au centre de la cible, c'est à dire dans la tache noire, pas plus grosse qu'un poing, tout à côté de celle blanche de l'archer qui partageait sa cible. Si Jager regarde les résultats des autres archers, il pourra constater que des dix archers, tous atteignirent leur cible, il s'agit, il va s'en dire, archers expérimentés. La cible comportant 5 cercles de couleurs avec un sixième noir au centre pas plus gros que le poing. De l'extérieur, vers l'intérieur se suivent le violet, bleu foncé, vert, rouge, jaune. Des dix flèches, 2 atteignirent le bleu, 1 le vert, 4 le rouge, 1 le jaune.
En gros, Jager se partagea la première place avec un autre archer, plus mince et petit que les autres.

_________________
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À votre service, pour le plaisir de rp !


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 Sujet du message: Re: Milice de l'Anorfain à Luinwé
MessagePosté: Dim 3 Jan 2016 15:20 
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Concours à la milice

Intervention gmique par GM8

Réprimer le petit sifflement de contentement et conserver une attitude égale s’avère un poil difficile. L’heure n’est pas à fanfaronner. Des applaudissements, de polis à enthousiastes, des spectateurs de passage saluent la performance des archers, appuyés par des manifestations plus prononcées de la part des autres miliciens à l’égard de leurs camarades. Le capitaine s’avance vers les cibles, prend le temps d’observer et de retirer les flèches, puis annonce les résultats que je connais déjà. Nom après nom, il semble attribuer des places, car chacun des archers s’avance d’un pas successivement, dans l’ordre apparent de leur performance. Aucun n’a démérité, toutes les flèches ont touché les cibles, et la dispersion ne s’est faite que sur un axe vertical : tous auraient touché leur homme, et pour plus de la moitié, ils commençaient à bien caler le centre. Peut-être ceux qui ont visé à peine plus haut ont-ils l’habitude de toucher à mort des adversaires bien campés sur leurs deux pieds. Ne restent plus que deux noms, dont le mien, et je n’en suis pas peu fier. Partager la victoire avec quelqu’un ne me dérange pas, pas besoin de pinailler sur l’écart par rapport au centre parfait, j’ai touché dans le mille, lui aussi, c’est tout ce qui compte. L’honneur est sauf pour ceux qui nous accueillent, l’un des leurs est en tête, ils ne se sont pas faits dépasser par un étranger. Et moi j’ai peut-être un peu doré mon blason et celui des miens. Tout le monde y gagne. Lorsqu’à mon tour je m’avance d’un pas, les ovations ne sont pas moins chaleureuses que pour les autres elfes. Celui dont j’ai égalé la performance vient d’ailleurs me serra la main, et me taper amicalement sur l’épaule, sans doute en signe d’estime pour mon tir ; il est plus petit et plus fin que les autres, mais sa poignée est ferme, et visiblement il est assez musclé pour bander son arc, l’essentiel pour un archer. Je lui adresse mes félicitations en retour, sans vraiment savoir s’il entrave quoi que ce soit à ce que je raconte ; il sourit, c’est l’essentiel.

Comme elle s’est organisée, l’épreuve se résorbe, discrètement, efficacement, les cibles sont remisées dans la milice, et vie de la rue reprend son cours. Les sinaris profitent que les gardes sont retournés à leur poste pour venir me témoigner leur admiration, et promettre de chanter mes exploits une fois de retour, et de payer force de tournées en mon honneur. Le capitaine de la milice sourit.

« Vous avez effectué un beau tir, Jager. Bravo ! »

« Merci. C’n’était qu’un tir vous savez, j’aurais pu avoir d’la chance. »

« Oui, vous auriez pu. Et en trois tirs avoir trois fois de la chance. Et les autres avoir de la chance ou de la malchance, qui sait… C’est pour cela que celui qui touche au centre reçoit une broche. Chaque semaine, il est de coutume qu’il la remette en jeu pour la conserver. Toujours pour un tir, c’est une coutume plus vieille que moi. Un tir, un mort dit-on, voilà qui permet à l’archer d’économiser ses flèches. Et de sauver sa vie. Même si vous n’êtes pas de la milice, vous avez mérité la broche. La porter vous engagera cependant à la remettre en jeu si d’aventure vos pas vous ramène en Anorfain. »

« Ca s’rait avec plaisir. »

« Vous m’avez l’air d’un bon archer. Ca se voit à autre chose que ce tir. La posture, l’assurance, et puis quelque chose en vous… Sans vouloir vous offenser, vous avez là un bon arc, mais peut-être pas à la mesure de vos talents. »

« Y’a pas de mal. Je suis pas un archer, j’suis un chasseur. Pour ce que je fais, il va très bien. »

« Je comprends. Si des fois vous changez d’avis, et puisque c’est là-bas que vous vous dirigez, passez donc voir Cuthalion Tilion. C’est un forgeron et un facteur d’arc reconnu parmi les miens. Au moins par curiosité. »

« Je n’y manquerai pas. »

Après quelques mots polis d’adieux, et un conciliabule entre le capitaine et le chef de notre expédition, nous sommes apparemment prêts à repartir. J’ai épinglé la broche sous mon manteau, non loin du cœur. Pas la peine de l’exposer, ou de risquer de la perdre pour l’instant. C’est un bijou sobre mais de belle exécution, du bronze émaillé : le blanc et le vert de l’écu sont aux couleurs de la milice, mais la fontaine a été remplacée par une flèche.

C'est reparti

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