Les deux elfes jumeaux m’apparaissent tout à fait sympathique et nous rions un moment de ma bonne blague. Je m'appuie encore sur le bastingage quand les deux elfes se présentent.

"Je suis le Barde Serpent , seul le vent est plus léger que le son de ma flute et ma foi, s'il existe un dominion pour nous autre artistes, je compte bien le découvrir." réponds-je sur le ton de la conversation.

Puis je regarde la mer avec l'impression que ce voyage se passera au mieux. Éternel optimiste, je jette un œil sur mon amie en train de se ronger le sang et reviens en secouant la tête, sur mes nouveaux compagnons.

"Qui sait? peut-être sur cette ile où, je crois bien supposer, vous vous rendez aussi. Là où il y'a de l'aventure, il y a forcément des choses fabuleuses. Enfin assez parler de moi. Qu'est ce que vous faite dans la vie? Vous connaissez ces autres gens? Vous aimez les questions ? Qu'est ce qu'on mange ? " lancé-je à brides battues. J'ai le chic pour parler vite et de manière compréhensible. Je me sens d'humeur à me détendre et ces deux sympathiques personnages me semblent ouvert à l'échange.

Je jette également un œil vers les autres personnes sur le navire.

@Serpent :
"Nous sommes des mercenaires."

"Ouais, enfin, ça c'est surtout l'excuse. On a pris ce métier parce que y avait pas dix milles choix pour voyager gratuitement et voir du pays."

"Disons qu'on cherche l'escapade, l'aventure, les rencontres, les belles femmes et c'est en vendant nos talents de guerriers qu'on y parvient."

"Plutôt jolie la rouquine qui t'accompagne d'ailleurs..."

"Pour ce qui est des autres gens, bah on connait la gamine, c'est grâce à elle qu'on est dans cette aventure, on a tenté de discuter avec le gaillard qui pionce là-bas, mais il est pas franchement agréable."

"Carrément chiant tu veux dire. Pas un bonjour, pas un sourire."

"Même la contre-maître est plus gentille... Et c'est pas peu dire !"

"Pour la bouffe, d'ailleurs, c'est à elle que tu devrais poser la question... Enfin si tu l'oses bien sûr !"

"Des mercenaires hein?" réponds-je tranquillement, vérifiant d'un coup d’œil leurs équipements. Pour ma part, toujours drapé dans ma cape, il est difficile de distinguer mes armes et mes Vêtements. C'est une précaution que je prends soin de garder, à l'instar de mon identité. Moins ils en sauront sur moi, meilleure sera ma défense.

Je tâte d'un geste vague le fer de mon masque. Cette protection grise et verdâtre me parait à présent si lourde, presque étouffante. Depuis que j'ai absorbé les fluides venteux, je ressent le besoin de légèreté. Le collier semble aussi agir sur cette sensation. Je suis certain qu'il a, d'une manière ou d'une autre, décuplé mes sens ou au moins amélioré mes pouvoirs. Je me rend compte, à présent, à quel point le masque me pèse.

( Par la Malepeste... Si seulement il pouvait être d'une taille moindre... et puis quel faciès disgracieux et grossier que cet apparat de métal... Il faut que je songe a en changer.)
Cette pensée sonna claire dans mon esprit et finit par me convaincre de la nécessité de l'achat d'un autre masque. Soudain,une autre voix répondit par le biais de mes propres pensées, plus insidieuse, plus pernicieuse.
( Bhaaa... Aucun masque ne me vaux moi ! Si ça dérange tant qu'ça..suffit d'le demander. Depuis que tu porte c'te drôle collier, tu dégage tellement d'énergie que tu n'sait pas quoi en faire. Laisse moi accéder à cette énergie et je pourrais adapter la forme de ton cache-gueulle à ta personnalité.)

Cette voix... je ne l'avais plus entendu depuis le combat contre le dieux des mines de Lehber. j'étais jusque là persuadé d'une manipulation mentale de la part de la divinité visqueuse et soudainement je prends conscience que ce masque énigmatique peux tout simplement être une sorte d'artefact doué de raison.

(Par Rana ! J'ai le chic pour dégotté des objets étranges... Pourquoi ne me parle-tu pas plus souvent? Qu'est ce que tu es? bon sang! Où te cache tu? Comment suis-je sensé te laisser accéder à mon énergie?) J'avais déjà échangé avec cette étrange voix. je fais mine d'observer la mer, pour ne pas troubler les deux jumeaux par mon soudain stoïcisme et la voix me répondit.
(Je suis une "Faera" dans ta langue, je suis actuellement sur ton visage de mignonnet. Quand à cet échange d'énergie... et bien je suppose que si tu sais ce qu'est une Faera...tu connais l'procédé. Donne moi un nom et nous serons unis comme deux vieux amis. je te donnerais accès à mes pouvoirs et changerais la forme de ton masque... Donne moi juste un nom et accepte ma présence dans ta vie.) Susurre la voix.

Une Faera, Alors ça, ça ne manque pas de classe. D'après ce que je sais, les Faeras choisissent les personnes aux destins remarquables. Refuser un tel présent serait comme cracher au visage de Rana elle même! Après un petit temps de réflexion, j'adresse en pensée ma décision à cet étrange créature magique.

(Alors tope là ! Enfin... pas littéralement...tu voit ce que je veux dire. Je te reconnais officiellement comme mon compagnon ! Tu sera "Mascarade"... non..non..trop long...heum... Mask ! M.A.S.K ... écrit d'une autre manière, je trouve ça classieux ! Bienvenue dans l'équipe... heum... Fée) J'hésite encore sur le terme à employer pour qualifier mon nouvel allié.
(Te bille pas, bobby, j'aime pas causer alors te force pas à m'faire la conversation. Sache cependant qu'à présent j'suis là !Que j'réfléchis ! Que j'dispose d'pouvoir intéressant... T'es plus seul mon petit! ) argue le faera.

Je souris et me dégage de la rambarde avant de m'adresser à Nerion, et Gloraël.
"La femme la bas? Oùla ! J'vais d'abord me refaire une beauté avant d'attaquer un si beau morceau ! J'reviens !" Après un salut bref mais enjoué, je me dirige vers les cabines.

Les cabines sont à l'image du navire, belles et un brin luxueuses. Après vérification de quelques une d'entre elles, j'en trouve une avec un miroir et m'introduit à l'intérieur discrètement. Je regarde mon visage d'acier verdâtre dans le reflet. Ce masque est tellement disgracieux que le simple fait de le voir m'insupporte.
(Va-y Mask... arrange moi ça... je veux qu'on me regarde différemment, je suis ménestrel que diable! Pas un monstre!)
(M'ouai... alors attends que j'te sonde.... Hmmpff..y'en à des froufrous et des trucs qui brille dans ta caboche. t'es un richard toi hein? ho! Attend! J'vois l'idéal !)

Ce qui se déroule sous mes yeux, tient du pur enchantement, mon étrange masque se met à se dissoudre en une fine poussière. J'entraperçois mon visage à nouveau derrière un tourbillons de particule vertes et grises. Ces dernières se mettent à bleuir, puis à blanchir avant de se redéposer sur mes pommettes, autour de mes yeux et de s'y coller. Un fin masque en métal blanc se dessine sur mon visage d'albâtre avant de se parer d'une couche dorée, plus terne que brillante, mais néanmoins magnifique.

Je me regarde à nouveau dans le miroir. Je suis satisfais et prend la direction du pont. Il est temps de penser à son ventre.

"Ah... Si c'est pour une bonne cause...alors ça va...", se contenta de répondre Depheline, sentant l'impression de contrôle sur la situation lui revenir, d'autant plus qu'elle était plutôt rassurée d'apprendre qu'ils allaient probablement être encouragés par cette magie à faire des choses bonnes, à l'avenir. S'il lui était, en plus, possible de résister aux impulsions magiques que lui donnerait ce fameux maître les quelques fois où elle n'aurait pas envie de s'exécuter, alors elle pouvait revenir sur sa craintes initiales.

"En quoi veut-il aider, le Maître, tu le sais Petite ?", questionna alors la jeune femme qui avait définitivement perdu son ton menaçant, bien qu'elle continuât de ressentir un quelque chose de dérangeant, à la limite du malsain, dans le comportement de l'enfant bleue.

Percevant le regard serrein qui lui avait été adressé par son ami Serpent, elle se félicita alors de ne pas s'être précipitée vers lui et de ne pas l'avoir inquiété outre mesure. Il discutait avec deux individus aux cheveux blancs, qui devaient être des jumeaux à en juger par leur ressemblance. Elle crut deviner qu'à un moment, il avait été question d'elle. Comme tous ici présent, les deux jumeaux possèdaient un bijou au cou. Depheline se sentait déjà proche d'eux, comme de tous ceux qu'elle allait avoir à cotoyer sur ce navire qui les emmenerait vers l'aventure, même les plus endormis et les plus distants.

"Et puis, nous ne sommes pas seuls dans cette affaire, nous sommes là tous ensembles pour nous soutenir, pas vrai ?", ajouta-t-elle sur le ton de la réthorique.

La magicienne invita la jeune elfe à la suivre, en se dirigeant vers le bateau à l'intérieur duquel elle avait vu son ami s'engoufrer l'instant d'avant. En passant devant les deux individus à l'air sympathique, elle leur sourit chaleureusement et sur son visage ne restait plus de trace de son angoisse, qu'elle avait réussi à mettre en sourdine, mais de façon seulement provisoire.

"Allons nous rencontrer le Maître sur l'île ? Il ressemble à quoi ? Il a un nom d'ailleurs, autre que 'le Maître' ?" interrogea-t-elle en guise de dernières questions, alors qu'elle s'apprêtait à rentrer dans la structure de bois gigantesque.

Elle avait déjà appris un plus grand nombre d'éléments qui lui permettaient, à son goût, de comprendre, un minimum, la situation. Depheline se doutait que le reste viendrait en temps et en heure. Le problème, pour elle, était que bien souvent, l'attente était une chose des plus insupportable, face à laquelle elle se devait de s'occuper l'esprit pour ne pas voir ressurgir ses inquiétiudes momentanément enfouies.

Une fois en bas, là où se trouvaient les cabines, elle apella son ami, ne sachant trop où le trouver :

"Serpent ? Tu es où ? Où est-ce qu'on peut s'installer ?"

Alors que je gravis les marches menant au pont, la porte s'ouvre en éclairant le couloir de la lumière pâle du soleil. Delphine apparait dans l'encadrement et m’appelle, visiblement soucieuse d'un endroit où poser son bazar.

"Ha... c'est une bonne question, je m'en vais quérir l'information auprès de la charmante contremaitre. Si tu permet mon amie" *Lui répond-je avec un sourire. Sourire qu'elle peut enfin voir clairement. Le masque ne couvre pas mon visage entièrement, parfaitement adapté à mon noble faciès. Je la dépasse et lui pose une main sur l'épaule. "je reviens..."

Je repère celle qui semble tout gérez sur le navire à l'instar du capitaine, et l'observe longuement. A vu d’œil, elle semble humaine, son style vestimentaire me fait penser qu'une approche à la noble marchand n'attiserai aucune sympathie de sa part. De plus, sa manière de triturer sa dague en beuglant sur les marins laisse imaginer le taux de stress qui l'envahit. J'observe sa démarche, son regard , et finalement opte pour ne pas"singer" son style. Je me dirige vers elle drapé dans ma cape blanche, fermée jusqu'au col, et m'adresse à elle de façon formelle, sans chercher à me montrer autoritaire ni formuler une commande. Inutile de la faire grimper dans les tours.

"Salutation ! Il m'a été signalé que vous êtes la main de fer du Navire? Je suis avec mon amie rousse, le dernier aventurier monté à bords et on aimerais s’accommoder rapidement. Comment va s'organiser le voyage? Où devons nous poser nos balluchons? s'il vous plait." Je me montre bref, concis et polie. Estimant que c'était la meilleures attitude à adopter face à ce personnage.

@Serpent : Entre deux ordres hurlés aux différents marins sur le pont, elle trouve le temps de répondre, à la délicate limite entre la parole et le cri :

"S'organiser ? Tu crois que c'est un bateau de plaisance, ce navire peut-être ? Les cabines au fond pour les femmes, toi t'es un homme, donc dans la soute avec les hamacs des autres marins !"

Sans vraiment prendre le temps de respirer, elle retourne à ses ordres. Vous êtes manifestement entrain d'appareiller et tout dans son attitude te signifie que tu la gènes...

@Depheline :
"Je l'ignore, je ne sais guère plus que toi... Pour le maître, j'ai déjà entendu des gens le nommer Lorelam, ou Aureler ou un truc dans le genre... D'autres disent qu'il s'agisse d'un certain Credan, ou Crane, ou Crihan... Mais je suis pas douée pour retenir les noms. Alors je l'appelle maître, c'est plus simple. Et pour l'île, j'en sais rien... J'y suis jamais allée encore. Quand il m'a donné le collier m'a dit de prendre une carte et de la garder jusqu'au jour où je sentirais l'appel..."

Quand tu parles de sa description, elle te regarde en hésitant puis enchaîne :
"Oh, il était grand, il portait une grande cape rouge. Mais je me souviens de son sourire, il avait un grand sourire et des yeux perçants malgré l'ombre de sa capuche !"

Ecoutant attentivement les propos de la jeune elfe, Depheline hocha la tête en apprenant les derniers détails qui lui manquaient, portant sur l'idezntité du 'Maître’. Elle songea que cet individu à la cape rouge dont le nom n’était apparemment pas clair dans l’esprit des gens devait néanmoins être très connu dans les environs de Lebher. Une puissance capable de créer de tels objets magiques ne passait sans doute pas inaperçue.

« Et bien, j’espère que nous aurons bientôt l’occasion de le voir, parce que je pense avoir beaucoup à apprendre de lui ! »

Elle conclut la discussion à son sujet de cette manière, puis en voyant Serpent arriver, elle posa sa main sur son cœur en étouffant un « oh ! » de surprise, bien qu’elle ne parvînt pas à dissimuler l’énorme sourire qui se peignit sur son visage ravi. Pour la première fois, elle voyait les traits fins et raffinés de Serpent se dessiner librement, sans qu’elle n’ait eût à lui arracher son masque métallique de force alors qu’il eût été au bord du coma.

« Quel changement ! », lâcha-t-elle sur un ton amusé, avant de poursuivre tandis que Serpent lui tournait déjà le dos.

« Il te va beaucoup mieux ! »

Elle le vit s’éloigner et en conclut qu'apparemment, il n’avait pas envie de s’étendre sur sa personne et préféra aller trouver la présence peu engageante de la contremaître. Depheline n’eut pas à tendre l’oreille pour entendre les paroles beuglées par cette humaine. La magicienne se ravisa finalement de croire que tout le monde ici était sympathique et s’enfonça dans la cale avec la petite elfe. Se choisissant une cabine de libre, elle dit à celle qui l’accompagnait :

« Et toi, où dormiras-tu durant le voyage ? Tu viens aussi avec nous, je suppose. »

Déposant délicatement son sac sur un lit de fortune, Depheline repensa ensuite à la carte dont elle avait parlé quelques instants avant d’avoir eu le souffle coupé par les changements de Serpent.

« Tu veux bien me la montrer, ta carte ? C’est toi qui va nous guider alors ? »

La jeune femme ne s’était jamais beaucoup intéressée à la géographie du monde et c’était peut-être le moment de se documenter plus avant. Elle connaissait certes l’existence des quatre principaux continents et les noms de ses principales villes, mais les choses s’arrêtaient là.

La petite répond à Depheline qu'elle a donné sa carte au capitaine...






La prochaine MàJ se fera sur le lieu de quête. Vous en avez en gros pour 2 jours de voyages. Libre à vous de faire des apprentissages ou autre.

Si vous désirez parler à un PNJ d'ici-là, contactez-moi sur MSN, ou sur skype. Nous ferons la discussion en direct ^^

La MàJ se fera dimanche ou lundi prochain.

Je me fais envoyé chier, sévère, par la contremaitre. A en juger par sa réaction, ma foi tout bonnement désagréable, j'en déduis avoir lamentablement échoué dans mon numero pour amadouer la bête. Bougonnant, je me détourne de la femme-pirate et reprend la direction de Depheline et de la petite.

"Bon...bon...bon... Prenez une cabine du fond, moi j'dors dans la soute avec les autres. Ça va allez Depheline, je vois que tu t'es fais une copine, vous parlerez chiffons et autres trucs rose qui chie des arcs en ciels en buvant un thé." Il n'est pas difficile de comprendre que la mauvaise humeur de la contremaitre à déteint sur moi et c'est difficilement que j'ajoute: "Excusez-moi... Je suis du genre orgueilleux et elle m'a bien chauffée les oreilles, la mégère. Je râle sur vous du coup." Je lache un soupir et secoue la tête. "Je vais rejoindre Ping et pong !". Lancé-je, en désignant les jumeaux elfes. "Au moins, j'aurais des voisins sympa."

J'ébouriffe la crinière rousse de Depheline et tapote la tête à la mioche, puis je me rends auprès des deux sympathique elfes pour leurs annoncer les joyeuses réjouissances.

Depheline regarda son ami débiter ses propos sur un ton quelque peu nerveux, tandis qu’elle observait un silence religieux qui en disait long, telle une mère bienveillante qui se réjouissait de la leçon de vie que venait de se voir dispenser son enfant. Elle nourrissait, certes, d’autres sentiments à l’égard de Serpent, même si elle n’était pas encore capable de mettre un autre mot dessus que celui d’attachement.

« Ca va vite lui passer ! Il faut qu'il comprenne qu'il ne peut pas toujours avoir ce qu'il veut quand il veut sous pretexte qu'il a des beaux yeux, voilà tout ! », laissa tomber presque joyeusement la magicienne, après s'être fait frotter vigoureusement la tête par le ménéstrel sans broncher. Il reprenait déjà du poil de la bête.

Elle était heureuse de pouvoir s’assoir un peu avant que le navire ne se mette en route. Puisque la petite elfe avait laissé la carte aux bons soins du capitaine, elle décida d'aller le rejoindre ensuite pour satisfaire sa curiosité. Elle quitta donc sa cabine en essayant de la refermer puis remonta sur le pont.

« Capitaine ? », déclara-t-elle en le cherchant. Elle prit bien soin de s’assurer que la contremaître ne se sentirait pas concernée par son appel, mais puisque cette dernière s’affairait à mettre tout le personnel en branle pour finir les préparatifs avant le grand départ, elle ne fut pas inquiète.

Un marin répond à Depheline entre deux ordres de la contre-maître :

"Dans sa cabine à l'avant du bateau ma p'tite dame, on attend les instructions de la navigatrice, il est encore avec !"

Un air de surprise habita son visage quelques instants avant de disparaître :

"La navigatrice ? Oh... L'elfe bleue ! D'accord..."

Elle hocha de la tête puis réfléchit. Il n'était pas forcément très poli, ni dans ses habitudes, que d'aller déranger les personnes importantes, mais sa curiosité vis à vis de la géographie des continents et surtout, de la localisation de cette mystérieuse île qui les atirait tous, l'emporta sur ses principes.

Elle se rendit donc à l'endroit indiqué, attendant devant la grande porte massive de la cabine en écoutant pour voir si elle pouvait toquer pour déranger.

A peine arrivée devant la porte, Depheline croise la navigatrice, qui sort justement de cette même porte.

"Bien, voir un peu les vents et on part de suite... Je n'ai jamais vu le capitaine aussi pressé de découvrir une île, tant mieux !"

Elle te laisse la porte à moitié ouverte avant de longer le couloir dans le sens inverse du tien.

La réaction d'exitation de Depheline ne se fit pas attendre. L'enthousiasme de tous, et surtout du capitaine, avait tout pour la réjouir.

"Parfait !", eut-elle juste le temps de dire avant que la navigatrice disparaisse de sa vue et qu'elle ne se glissât dans la cabine du capitaine juste après avoir frappé à la porte. Il l'avait de toute façon déjà entendu dans le couloir et savait bien qu'elle se trouvait là.

"Capitaine, alors nous partons sur le champ ? Formidable !"

Tu entres dans une pièce au mobilier simple :


(heu, sans les têtes de morts sur les coffres, hein)

Le capitaine est attablé devant plusieurs cartes, face à toi.

"Nous n'avons en effet que trop tarder je pense... Il me hâte vraiment de découvrir cette île. Vous aussi vous ressentez ce besoin d'y aller, je suppose ?"