Ma réponse semble plaire à la gardienne des lieux qui finit par répondre à la toute première question que je lui ai posé lorsqu’elle est apparue pour me demander le but de ma présence en ce temple particulièrement plaisant.

Apparemment, mon cher « ami » s’est absenté, ce qui est bien ma veine, et risque de mettre un certain temps à revenir de son excursion… moi qui comptais également lui demander de m’initier au maniement des armes blanches, me voila bien embêté… Heureusement, la déconvenue subie ne dure pas longtemps car un autre sujet de préoccupation se présente à moi sans que je ne m’y attende… En effet, la gracieuse créature (je persiste à penser qu’elle n’est pas humaine et encore moins elfique) s’approche de moi tout en attrapant un fruit sur un des plateau de la table. Glissant ce dernier entre ses lèvres pulpeuses, elle vient presque coller son visage contre le mien en une sorte d’invitation à dévorer la baie et poursuivre le mouvement jusqu’au contact fatidique…

Piquant ce qu’on appelle couramment un fard mais en plus intense, puisque le rouge de mon sang irradie littéralement en dehors de ma peau, je reste incapable de faire le moindre mouvement, que ce soit pour m’avancer ou pour reculer… seul un léger tremblement semble m’animer et de grosse gouttes de sueur commencent à perler et même à dégouliner le long de mon front. Dit quelque chose pardi, il faut absolument que je dise quelque chose ! Rassemblant le peu de courage et de détermination qu’il me reste, je referme légèrement ma mâchoire béante pour essayer d’articuler un mot :

« Gueuh… »

Message PNJ

(à Halkmir)

L’homme en livrée rouge te toise un instant d’un air circonspect, bien qu’agréable et souriant, se caressant le menton tout en répétant :

« Léonid… Léonid… du travail… »

Soudain, son visage s’éclaire d’une lueur de compréhension, et il s’exclame, fier de lui :

« Oh ! Léonid Archevent, le type qui vient d’Oranan ! Oui, oui je vois ! Hé bien je ne sais pas si tu trouveras du boulot ici, mais dans l’attente de quelqu’un de plus compétent pour traiter avec toi, tu es le bienvenu. Si tu le désires, tu peux te restaurer dans la salle à manger, par là-bas, ou monter à l’étage pour profiter un peu de la musique. Je ferai savoir que tu es là, et on viendra te voir… »

Ce disant, il te désigne la porte menant à la salle à manger, à côté de laquelle trône un escalier menant à la salle de danse et de musique…


(à Léonid)

Dans un flegme exemplaire, et d’une politesse toute courtoise, un des deux entichés de rouge reçoit ta demande dans une révérence un peu théâtralisée pour l’occasion, avant de te répondre avec clarté et efficacité.

« La Dame Blanche vous attend, Sieur Archevent. »

Et à l’autre de pousser la porte, veillant en même temps qu’aucun regard indiscret ne puisse se faufiler par l’entrée secrète et bien gardée…

(direction partie privée)


(à Filgaren)

Te voyant perdre tes moyens devant ses avances sensuelles et provocantes, la belle elfe au teint d’opale laisse ses dents percer la chair tendre et rouge de la cerise mure, fruit du désir interdit que tu n’as su saisir… Elle s’éloigne alors en fermant un instant les yeux, profitant du goût sucré de la petite baie. Lorsqu’elle replonge son regard clair dans le tien, elle te sourit avec satisfaction.

« Hmmm, délicieuse… Une cerise sans noyau que je fais moi-même provenir de lointains pays. Juteuse à souhait, quel dommage que tu ne veuilles pas y goûter… Tu m’as l’air patraque, soudainement. Détends-toi voyons… »

Elle avance alors une main vers ton épaule, la faisant glisser contre ton cou avec tendresse et pressant un instant la pulpe fine de ses doigts contre ta nuque.

« Tu es bouillant, enchanteur. Que puis-je faire pour refroidir tes ardeurs ? »

Dans un premier temps, Halkmir s'inquiéta de la réaction de l'individu en livrée.. Après tout, et si Léonid s'était joué de lui? Fort heureusement, l'homme se montra rapidement plus accueillant et amical. Le jeune mage se détendit alors jusqu'à ce que les termes "restaurer" et "manger" ne se fassent entendre...

Il eu toutes les peines du monde à attendre que son interlocuteur ai finit, avant de le remercier hâtivement et de se ruer vers on-devine-où... Il n'était guère difficile de deviner qu'avait Halkmir en tête à ce moment. En quelques secondes, il refermait la grande porte (enfin.. pour un petit bonhomme comme lui.. c'était effectivement une très grande porte) de la salle à manger derrière lui...

Franchement, les femmes et moi, je crois que ça ne fait pas vraiment bon ménage… même en essayant d’être confiant et courtois, je me retrouve toujours comme un imbécile qu’on prendrait très sûrement pour un attardé aux vues de mes expressions et de mes mimiques totalement risibles… Le seul avantage à cela, c’est que souvent, ça fait fuir la demoiselle, ce qui me permet de reprendre mes esprits assez rapidement et je peux alors filer la queue entre les jambes sans demander mon reste. Bon, il y a tout de même eu le cas de Phanie avec qui je m’en suis plutôt bien tiré, même si la fin manquait un peu de classe…

Dans le cas présent, la partie se joue à un tout autre niveau… certes les filles que j’ai côtoyé était ravissantes, mais là, Pulinn est indéniablement la plus magnifique créature que Yuimen ait pu porter… Et on ne peut pas dire qu’elle n’en est pas au courant et qu’elle n’en profite pas… En tout cas, le tableau vaut le détour : un elfe gris complètement gaga, avec la beauté incarnée assise sur lui, croquant un fruit rouge très juteux… il ne manquerait plus que ce jus dégouline jusque sur son cou et ce serait la totale…

Heureusement pour moi, rien de cela n’arrive et le fruit disparaît rapidement dans la bouche pulpeuse de l’elfe, seulement son regard croise de nouveau le mien et je suis de nouveau coincé entre le marteau et l’enclume. Pulinn me demande alors ce qui se passe, pourquoi n’ai-je pas l’air dans mon assiette, bien que la raison me semble tout à fait évidente, et se permet de me caresser la nuque, un endroit particulièrement sensible de mon anatomie, et me tire un frisson de plaisir, me demandant par la même occasion ce qu’elle pourrait bien faire pour abaisser la température de mon corps. Je me laisse un instant de réflexion, à ce qu’il paraît pour tenter une nouvelle fois de me concentrer et de dire quelque chose d’intelligible.

« Et bien, chère Dame, j’ai bien peur qu’il n’y ait pas vraiment de solution à mon problème… les fluides incandescents qui parcourent mon corps le rendent plus chaud surtout lorsqu’ils viennent d’être absorbés… Sachant que cela ne fait pas encore une journée et que j’ai vider une demi-douzaine de fiole d’un coup, je risque d’être dans cet état pendant encore un petit bout de temps et je ne peux malheureusement rien faire… Par chance, mes yeux ont déjà repris leur couleur normale, sinon ils seraient d’un rouge flamboyant comme un brasier… »

Message PNJ

(à Halkmir)

La salle à manger s’étend devant toi, recelant toutes sortes de plats divers, tant salés que sucrés, du bouillon le plus simple au met le plus élaboré, de l’entrée au dessert, pour tous les goûts et les gourmands. Quelques mangeurs semblent absorbés par leur repas, un jeune éphèbe se gavant de salade de fruits, un homme adulte à la panse énorme se remplissant de ragoût appétissant et sirotant bruyamment un tonnelet de bière, et un troisième, plus âgé, grignotant quelque menue rareté par-ci par là dans les plats proposés. Deux gardes cernant la porte te laissent entrer sans une remarque dans ce lieu dédié au plaisir du palais et du ventre. À l’intérieur de la salle, quelques laquais en livrée veillent à la satisfaction des amateurs de nourritures diverses… Aucun ne semble faire attention à toi pour le moment…


(à Filgaren)

La superbe elfe languissante semble surprise d’apprendre l’impressionnante quantité de fluides incandescents tu as ingéré en une fois, mais reprend un petit sourire lorsque tu évoques la couleur changeante de tes iris.

« Il est vraiment des réactions étranges, parfois, à de telles expériences… Si différentes selon les personnes et les éléments utilisés… »

Elle laisse sa main dans ta nuque, et après un regard un peu plus insistant de sa part, tu sens un frisson te parcourir à nouveau. Mais un vrai frisson de froid, cette fois, comme si ce contact chaleureux (pour ne pas dire torride) se faisait soudainement glacial, sans être pour autant désagréable.
Tout naturellement, comme si elle ne remarquait pas le phénomène, Pulinn poursuit ses paroles.

« Un vrai gourmand, dans tous les sujets, à ce que je vois… Tant en nourriture qu’en art magique. Toi dont le feu parcoure tes veines, as-tu quelque rapport avec les érudits peuplant le Temple de Meno, ici à Kendra Kâr ? »

La question est posée sur le ton de la conversation, mais son contact dans ta nuque se raffermit encore, sans se faire jamais douloureux, comme un message relaxant les tensions de ta nuque…

Les yeux du petits mage brillent devant un tel spectacle. Les mots lui manquent, son souffle se coup un temps... En franchissant la porte de cette cuisine, il se sent comme porté dans un autre monde, fait sur mesure pour lui... Évidemment, cette information est à mettre au conditionnel. Il est fort probable qu'une fois la panse pleine à craquer, il ne veuille plus jeter un seul regard sur le moindre plat... mais bon.

Fébrilement, il approche d'une salade... Certes il s'agit d'un choix curieux, mais c'était le premier plat à sa portée.. Il aperçu ensuite Des volailles rôties, dont le parfums l'attirèrent comme s'il était sous hypnose... Ainsi, il remonta la chaine des plats, sans en toucher un seul, systématiquement attiré par le plat suivant... C'est ainsi qu'il se trouva finalement nez à nez avec un colosse, un mont..Le plus immense gâteau qu'il n'avait jamais vu...

Il s'offrit pleinement à cette pâtisserie phénoménale, y plongea et s'y perdit avec bonheur, s'imprégnant des gouts et arômes, certains connus, d'autres nouveaux, totalement noyé dans ce plaisir... Cela peut paraitre curieux, comme image.. Pour résumer, les serviteurs et autres occupants de la pièces virent juste un gamin foncer tête baissée dans un énorme gâteau à la crème avant de s'en empiffrer abondamment.... Après... on est libre de preferer une version plus qu'une autre...

Voyant que ma réponse semble être un mensonge assez gros pour être gobé par Pulinn, j’abandonne ma recherche intérieure d’une autre issue de secours. Hormis le coup des fluides, qui n’est pas totalement faux, j’avais également un autre atout en réserve… Cependant, faire ça à quelqu’un comme l’elfe blanche aurait été totalement discourtois, voir même carrément dégoûtant, et puis l’ardente demoiselle l’aurait sûrement très mal pris et aurait pu me faire jeter aux cachots ou même pire…

Hélas, la main si agréable mais si embarrassante pour mon intégrité mentale ne semble pas vouloir se déloger de son petit nid à chauffage centralisé et le regard immaculé de l’elfe fixe plus intensément mon propre regard. J’essaye bien de décrocher, de détourner les yeux, mais c’est totalement impossible… Je sens alors un nouveau frisson émaner de mon corps, similaire au premier ressenti lors de sa caresse mais avec une légère différence au niveau de la chaleur… Ses mots, auxquels je n’avait pas prêté attention à cause de ce contact visuel particulièrement fort, refont alors surface « réactions étranges », « selon les personnes », « les éléments »…

Elle revient alors sur ma plus grande qualité qui n’est autre que la gourmandise, et effectivement, il est vrai que quand je fais les choses, je ne les fais pas à moitié, puis elle passe aux prêtres de Meno, qui vivent dans le temple dédié au dieu du feu… Je me demande ce que peux bien vouloir signifier sa question tandis qu’elle semble entamer un massage de ma nuque.

« Certes, je suis un Pyromancien et suis donc adepte des brasiers en tous genres, mais je n’ai absolument rien à voir avec des empaffés qui passe leurs journées en robe à réciter je ne sais quelle prière à un dieu qui ne répondra sûrement pas à leur demande… Je suis ma propre voie avec mes propres convictions, rien de plus… Pourquoi m’interrogez-vous à ce propos ? Êtes-vous en relation avec eux et tentez-vous de me faire rentrer dans le rang de la religion ? Ou c’est pour une toute autre raison ? Désolé mais je suis un peu méfiant à ce sujet et l’art de la fuite n’a pas de plus grand maître, bien que j’avoue être un peu pris au piège par votre délicate présence sur mes genoux. »

Message PNJ

(à Halkmir)

Tellement plongé dans ta boustifaille sans vergogne, tu n’entends pas les pas menus et légers qui se profilent derrière toi. Même la présence qui est juste dans ton dos ne t’est détectable que lorsqu’un rire léger et cristallin se fait entendre. Pas un rire moqueur, ni méchant. Juste un rire agréable…

Lorsque tu te retournes pour voir l’apparition, tu te retrouves face à un être des plus féériques et merveilleux que tu ais jamais eu l’occasion de rencontrer. Élégante, bien que vêtue avec légèreté et sans pudeur, une elfe à la peau blanche et satinée te fait face. Elle est svelte, mais ses formes agréables donneraient envie à n’importe quel mâle (ou femelle) de n’importe quelle race de les croquer à pleines dents et de s’en emparer… Une femme, une elfe, de celles pour qui on sacrifie ce qu’on a de plus cher.

La merveille vivante te regarde d’un œil bienveillant, aussi blanc que sa peau satinée. Elle plisse légèrement les yeux en te souriant, avant de faire tinter sa voix délicate et agréable, protectrice.

« C’est toi qui vient de la part de Léonid Archevent ? Tu sembles avoir une grande faim… »

Elle avance alors vers toi une main gracile qu’elle tend au bout d’un bras dénudé et parcouru de fins tatouages d’or, et effleure ta joue du doigt, faisant chuter quelques miettes gourmandes qui restaient agglutinées sur le coin de ta lèvre…

« Qui es-tu ? Que puis-je faire pour toi ? Je suis la Gardienne de ces lieux, et tu peux m’appeler Pulinn. »

(à Filgaren)

La belle Dame relâche l’étreinte de ta nuque alors que tu réponds, et se redresse un peu sur tes genoux, toujours aussi sensuelle et lascive. Elle passe sa main dans ses cheveux qui tombent en cascade sur ses épaules fines et son dos, alors que son visage se fait amusé.

« Loin de moi l’idée de t’engager dans les pièges d’une religion que tu n’as pas choisie, ce n’était là que pures suppositions à ton égard, et tu m’as répondu. Inutile donc de me fuir, je ne suis pas en contact avec ces personnes, même si j’aimerais… »

Son regard se fait alors fuyant, et elle tourne la tête vers la tablée, comme soudainement soucieuse et inquiète, laissant sa phrase en suspens…

Le gâteau avait bien souffert des assauts d'Halkmir quand Pulinn attira finalement son attention. Assis au milieu du désastre, il se retourna pour la contempler de ses grands yeux enfantins, un énorme morceau de gâteau dans la bouche, lui déformant les traits...

C'est un fait qu'Halkmir arrive à cet age difficile où les garçons commencent, sans trop comprendre pourquoi, à s'intéresser aux charmes des demoiselles. Durant sa courte vie, le petit mage avait côtoyé de près cet univers, entre les nombreuses prostituées qui l'ont élevé, ou ses divers employeurs pour la plupart bien accompagnés, Il avait acquis une certaine connaissance du concept, ainsi qu'une certaine désillusion...

Mais cela ne l'avait jamais affecté. Surement parce que le sujet ne l'intéressait pas lui même. Son regard sur le sexe opposé n'avait sensiblement changé que depuis le début de son voyage, mais rien de transcendant... Jusqu'à ce que la vue de cette belle elfe lui fasse presque le même effet que le gâteau qu'il venait de dévorer.

Il lui fallu d'ailleurs un moment avant de retrouver pleinement ses esprits, qui aussitôt le mirent en alerte. (Arg.. si ça se trouve, c'était son gâteau...).

Comme il ne disait rien, elle s'approcha en lui parlant. Même sa voix le faisait un peu perdre sa concentration.. A moins que ce ne soit la meringue qui avait eu le malheur de se glisser entre ses molaires...
"Ghum..vboui ma'hameuh.. gh'est Leonid gui..."

Peut être était ce par vœu d'être compréhensible ou bien le fait que Pulinn pose sa main sur son visage, mais en tout cas, le petit mage avala d'un coup l'énorme morceau de pâtisserie... une prouesse mémorable... enfin...Question de point de vue.

"Je.. suis..Halkmir...mage...et je.. cherche du travail...ici"

Il se maudit de balbutier ainsi dans un moment pareil, et se dit qu'il devait surement avoir un air parfaitement ridicule.. ce qui était plutôt vrai, que ce soit par son regard intimidé ou par sa bouche tremblotante.

(...Pis j'ai envie de retourner à mon gâteau, moi...)

Se reculant un peu et se redressant sur mes genoux, la sublime elfe finit enfin par retirer sa main afin de faire virevolter sa longue chevelure, ces derniers retombant en une cascade fluide et brillante sur sa peau d’albâtre.
Ma réplique semble l’amuser au début, mais elle laisse la fin de sa phrase en suspend tandis qu’elle détourne les yeux, alors que son regard était plus qu’insistant depuis le début de notre conversation… Que dois-je déduire de cela ? Hormis, bien sur, le fait qu’elle n’a pas attrapé la perche que je lui ai tendu. Osant enfin la regarder avec minutie puisque son visage est tourné vers la table et que je la vois de profil, je décèle dans son attitude une certaine gêne, peut-être un souci quelconque avec les adeptes de Meno.

« Vous aimeriez être en contact avec ces prêtres ? Pour quelle raison ? Si vous avez besoin de quelqu’un maîtrise l’art de la Flamme, je suis totalement à votre disposition. De toute façon, il faut que j’attende que ce cher Crominou revienne alors autant que je m’occupe non ? Dites-moi ce qui vous ferai plaisir et je m’occupe du reste ! Parole de glouton maladroit et écervelé !! »

Message PNJ

(à Halkmir)

La splendide créature à la peau blanche semble s’amuser de l’effet qu’elle a sur toi, sans moquerie aucune. Plus comme une femme serait attendrie par un enfant. Elle lève néanmoins un sourcil interrogateur à ta dernière phrase, sans se dépareiller de son air avenant.

« Un travail ? Ici ? C’est Léonid qui t’a dit ça ? Que t’a-t-il énoncé, à propos de ce lieu ? Que sais-tu du Temple du Plaisir, jeune homme ? Je suis en tout cas enchantée de ta connaître, Halkmir. »

Tout en posant sa question, elle t’invite d’un geste gracieux à poursuivre ton empiffrement au cours de la discussion, si tu le souhaites.


(à Filgaren)

Son regard perdu revient vers toi avec avidité lorsque tu lui proposes tes services. Son air soucieux semble se métamorphoser en une expression de grâce enjouée.

« Ta proposition me touche, Filgaren. Je ne tiens pas à être en contact avec tous les prêtres de Meno, ni même avec le Temple… en fait, je recherche juste l’un d’eux, je l’ai perdu de vue et j’aimerais l’inviter en ce lieu. Je te serais grandement reconnaissante si tu pouvais m’apporter ton aide. Aux dernières nouvelles, il était officiant dans la demeure Kendrane de Meno, lieu qui m’a hélas été interdit de visite. Si tu acceptes, tu verras que ce prêtre en question est un bon vivant qui aime la bonne chair, tout comme toi. S’il s’avérait réticent à venir jusqu’ici, parle-lui de cette salle à manger, ça le ferait craquer… Alors, qu’en dis-tu ? Désires-tu m’aider à le retrouver ? »

Tu n’as guère énormément d’information sur la personne que tu dois chercher, mais sans doute la belle attend-elle que tu confirmes ta proposition avant de te les fournir… Tout en parlant, elle s’est relevée et a ainsi libéré tes genoux de son poids fluet et de la chaleur de ses cuisses… Elle te domine maintenant, debout devant toi, une main posée sur la hanche dans l’attente d’une réponse.

Halkmir ne se fit pas prier bien longtemps et repris, plus distraitement, il est vrai, sa dégustation. Il tâcha, tout de même, de rester compréhensible quand il s'adressait à l'elfe.

"Je suis pas très sûr d'avoir compris... il m'a dit qu'il travaillait pour vous et que vous le payez en vents, ou je sais plus quoi..."

Momentanément absorbé par une cerise confite, il ne songea même pas à l'absurdité de ses paroles.

"che crois me chouvenir qu'il m'a dit que che pourrais faire la même chose en échange de euh... je sais plus mais ça devait me plaire, donc je suis venu au cas où vous aviez du travail..glup.."

Le pire c'est qu'il ne mentait pas... Entre le voyage et ses mésaventures, il avait oublié presque bien des choses sur ce que lui avait dit Léonid...
Après avoir achevé sa pâtisserie, le petit mage se retrouva alors seul face à l'elfe, qui l'intimidait de plus en plus..

Un peu déçu que Pulinn reste de marbre devant mon autodérision, je lui dédie tout de même un sourire à dents déployées, sans prendre garde aux différents restes qui pourraient se trouver coincés entre deux incisives ou deux molaires. Pour ce qui est de la raison de l’elfe blanche quand à son ennuie vis-à-vis des adeptes de Meno, elle est tout à fait plausible et compréhensible, et il ne me faut pas deux secondes pour me relever à la suite de son majestueux popotin lorsqu’elle mentionne le goût de cet ami perdu de vue pour la bonne chère.

« Et bien ! Si c’est un camarade de table, je me mets en route immédiatement, et soyez assurée que je saurai convaincre ce cher bonhomme. D’ailleurs, je me permets de vous emprunter quelques petits gâteaux pour me servir d’appâts ! Puis-je avoir plus de détails sur le-dit personnage ? Et puis, pourquoi pas un petit encouragement… enfin vous êtes pas obligée hein ! »

Forcément, il fallait que ça finisse comme ça… enfin après tout, qui ne tente rien n’a rien comme on dit ! Mais il va quand même falloir que j’apprenne à contrôler mes excès de zèle…

Message PNJ

(à Halkmir)

La superbe Dame Blanche porte une main gracieuse à sa bouche rieuse lorsque tu lui évoques les « moyens de paiement » de Léonid. Elle te laisse cependant poursuivre sans te reprendre, visiblement touchée par ta candeur. Elle te scrute néanmoins avec toujours autant de curiosité avenante dans le regard lorsque tu poursuis ton énoncé, auquel elle finit par répondre :

« Aucun travail n’est proposé ici, sauf si tu veux rejoindre la clique des valets de ce lieu, dans leur habit rouge. Mais Léonid n’est pas l’un d’eux. Il me rend juste quelques services, à l’occasion. C’est un ami… »

Elle a un bref regard sur l’énorme pâtisserie que tu es en train d’engloutir, mais elle repore vite ses yeux laiteux et compréhensifs sur toi, tout en chassant d’un élégant et aérien coup d’index une mèche qui te barre le visage.

« D’où viens-tu donc ainsi, Halkmir, pour quémander ici du travail et manger de si bon appétit ? »



(à Filgaren)

Une fois encore, elle te sourit avec sympathie avant de te répondre, en commençant par les informations que tu quémandais.

« Bien… L’homme avec lequel je désire renouer contact se nomme Halflan Cohel. Il a les yeux d’un vert émeraude surprenant, et les cheveux roux. Pour ce qui est de sa phisionomie, je crains qu’elle n’ait un peu changé depuis notre dernière rencontre… C’est un humain, et les affres du temps ont bien plus prise sur eux que sur nous, je le crains. Pour le reste, je crois que les serviteurs du Dieu Ardent sauront mieux te renseigner que moi. »

Elle marque une pause avant d’arborer une moue plus provocatrice…

« Quant à l’encouragement que tu demandes… je t’en prie, prends ici tout ce qui pourrait te donner des forces ou… du plaisir… »

Elle se colle presque à toi lors de ces derniers mots, exhalant son souffle irrésistible et tiède contre ton visage. Elle ne te touche pas, mais sa présence très proche est comme une caresse que tu pourrais ressentir même à travers tout ton équipement…