Message PNJ
(à Oryash)Pulinn se contente de sourire lorsque tu évoques le serviteur, et elle se contente de te répondre laconiquement…
« Pourtant je ne lui avais pas donné l’ordre de vous venir en aide. Peut-être a-t-il été choisi pour sa gentillesse naturelle, peut-être est-il gentil parce qu’il y est contraint. Quelle différence, il l’est…non ? »Elle embraye alors sur sa réponse à ta question.
« Oh pas de charte écrite, de règlement strict ou autre décret de ce genre. Tout ici est gratuit, il ne faut rien payer, par soucis d’égalité et de liberté. Le Temple est bâti pour que chacun qui s’y présente puisse accomplir ses désirs, même les plus secrets. Ici, donc, nul jugement. La seule règle plus stricte est celle que je vous ai énoncée : dans sa propre liberté, on n’enfreint pas celle d’autrui, à l’intérieur de ces murs. Le Temple veille donc au plaisir de chacun, et contribue à le rendre accessible à celui qui le désire. En échange, certains membres avisés réalisent quelques services au Temple, s’ils le souhaitent… Dites-moi, demoiselle, quel est votre plaisir ? »(à Halkmir)Pulinn semble ravie que tu acceptes, et pose un délicat baiser sur ton front, à travers tes mèches rousses.
« Dans le siège de la milice kendrane, bien entendu. Mais ça serait suicidaire de s’y rendre directement. Il faudra ruser, jeune mage. Je compte sur vous… »(à Zéphyr)Lorsque tes yeux se ferment, une voix suave et évanescente semble poindre autour de toi, sans que tu parviennes à en distinguer clairement l’origine… Une voix emprunte de magie.
« Je l'aime, comme on aime un beau vers de poète,
Qui chante clair comme un pinson,
Et que l'âme ravie avec ferveur répète,
Pour la douceur de sa chanson.
Je l'aime, comme on aime une fleur fine et frêle
Qui parait exquise à chacun,
Et qui charme encore plus lorsqu'on s'approche d'elle,
Pour la douceur de son parfum.
Je l'aime, comme on aime une fleur, un vers tendre,
Comme une étoile au ciel d'été,
Comme tout ce qu'on aime aussi sans le comprendre,
Pour la douceur de sa beauté ! »Et les mots se tarissent, l’impression de magie aussi, petit à petit. Lorsque tu ouvres les yeux, une créature magnifique se dresse devant toi. Une peau d’albâtre, des yeux d’opale, des lèvres d’or, un corps parfait aux galbes séducteurs, aux gestes sensuels et au maintien désirable. Une elfe blanche qui semble vêtue de voile mi-transparents, laissant deviner ses formes exquises sans les montrer pour autant, se tient devant toi, silencieuse et souriante…