(à Milssa)

L’individu en question était un serviteur du Temple, vêtu d’une tunique carmin aux coutures d’or et de chausses moulantes écarlates. L arborait un sourire avenant, et c’est d’un ton accueillant et poli qu’il s’adressa à toi :

« Mademoiselle, bienvenue au Temple des Plaisirs. Que puis-je faire pour vous être agréable ? »


(à Zéphyr)

« Si vous vous y sentez bien, c’est que le but de cet endroit est acquis : Le Temple des Plaisirs se force d’être agréable pour apporter à tout un chacun le bonheur qu’il recherche. Nul paiement, nulle compensation pour le plaisir ressenti ici : tout est gratuit. Profitez donc pleinement de l’endroit. Mon nom est Pulinn, et je suis la Gardienne de ce lieu. »

La déesse sensuelle incline légèrement la tête en se présentant, et le mouvement de ses cheveux amène vers toi une bouffée agréable de son doux parfum aux longueurs suaves.


(à Oryash)

Une fois encore, elle ne semble pas surprise par tes pratiques, restant totalement neutre à l’énonciation des barbaries dont tu as été l’instigatrice. Elle hoche simplement la tête à chaque nouvel exemple, ostensiblement excitée par ton récit violent de contenu. À la fin, elle énonce seulement, passant soudainement à nouveau au tutoiement :

« Et bien enchantée, Oryash. Dis-moi, n’as-tu jamais pensé que cette sauvagerie pourrait être accomplie dans un but précis ? Qu’elle serve à quelque chose autre qu’à ton plaisir, sans pour autant négliger celui-ci ? Que penserais-tu d’une telle pratique ? »

Oryash tout à sa recherche visuel d'un endroit où s'installer dans le temple revint à Pulinn quand cette dernière lui demanda le plus simplement du monde si elle ne voulait pas accomplir sa sauvagerie dans un but bien spécifique. La Phalange de Fenris haussa légèrement un sourcil.

Mise à part tuer pour manger ou me défendre et m'adonner à ces pratiques dans l'intimité, je ne vois pas bien à quoi elles pourraient me servir en dehors de ça? Cependant si c'est possible je ne serais pas contre l'idée d'essayer, histoire de voir si ça me plait et si mon plaisir reste tout aussi intense. Une idée à me suggérer ou bien alors avez-vous déjà réfléchi à la chose?

Il était plus qu'évident que Pulinn venait de capter toute l'attention de la peau blanche ou du moins de son côté sauvage.

« Si vous vous y sentez bien, c’est que le but de cet endroit est acquis : Le Temple des Plaisirs se force d’être agréable pour apporter à tout un chacun le bonheur qu’il recherche. Nul paiement, nulle compensation pour le plaisir ressenti ici : tout est gratuit. Profitez donc pleinement de l’endroit. Mon nom est Pulinn, et je suis la Gardienne de ce lieu. »


Après avoir attentivement écouté, Zéphyr se caressa les cheveux en souriant. Un sourire intelligent. Suivant sa philosophie, il décida pourtant de céder à la tentation.

"Me voilà donc enchanté de rencontrer un ange pareil à vous sur une terre si pauvre. On ne m'avait pas menti quand à la réputation de kendranes... quoique, je ne m'attendais pas à autant de sollicitude. Sachez madame, que je ne confond pas bonheur et plaisirs mais il me semble que pour l'instant, mon désir de chaire fraîche peut être assouvi... Puis- je faire d'une des salles de ce lieux ma garçonnière ? Il me tarde de goûter aux mille et une senteurs de la cité blanche, à commencer par la votre."

Il avait toujours été comme ceci. Sans détour. A rentrer dans le coeur des gens par effraction comme l'on défonce une porte d'un mouvement d'épaule. Tant pis si, après cette intrusion, il était chassé... Il aura laissé son parfum, sa voix, son empreinte... Pour ne pas essuyer l'éventuel échec trop brutalement, il ajouta :

"Mais avant, il faudra que je mange."

Message PNJ

(à Oryash)

Le regard de Pulinn se fait plus intense à l’énonciation de ta question. Comme si elle savait pertinemment que tu poserais cette question, et que c’était elle qui t’avait menée jusque là. Visiblement, elle avait déjà réfléchi à la chose depuis votre rencontre…

« Il y a mille façons de pratiquer la sauvagerie pour des buts plus ou moins utiles… Et il y en a un qui me vient à l’esprit. Un aristocrate véreux et puritain de la ville a manqué de respect au Temple et à moi-même. Il a été offensant et indiscret, et il mérite d’être puni… Je te passe les détails. Cette punition pourrait être la mise à sac de son domicile, de la manière la plus sauvage qui puisse être. Que penses-tu de cette opportunité d’user de votre plaisir pour rendre service au Temple qui t’accueille, Oryash ? »


(à Zéphyr)

La belle semble déguster tes paroles avec délectation. Tu flattes son orgueil tout en titillant sa luxure, et elle semble l’apprécier, ne s’offusquant nullement lorsque tu avoues la placer sur une liste de plusieurs demoiselles, et ce après un bon repas.

« Oh oui, les kendranes sont savoureuses, croyez-en mon expérience. Sachez tout de même que cette ville n’est pas ma patrie d’origine, et que le goût que je pourrais avoir sur vos lèvre s’avérerait plus exotique que vous ne vous y attendiez… Ainsi, mieux vaut que vous y soyez préparé. Les alcôves de ce Temple sont vôtres, pour peu que vous sachiez les remplir… Les autres pièces ne sont accessibles que par des personnes en qui le Temple sait qu’il peut avoir une confiance aveugle… Quant à la nourriture à laquelle vous aspirez, suivez-moi… »

Elle se dérobe alors et te mène avec sensualité jusqu’à une petite porte qui mène directement sur la Salle à Manger du Temple, dont la table immense est remplie des mets les plus divers et variés, en quantité suffisante et envoutante, tous plus appétissants les uns que les autres… Pulinn se glisse jusqu’à une chaise et se saisit d’une coupe d’un liquide ambré parsemé de bulles légères, dont le parfum sucré se répand autour du verre de manière exquise.

« Installez-vous donc, invité. Mangez et buvez à satiété ! »

Message PNJ

(à Zéphyr)

Si Pulinn est surprise de ton entreprise osée, elle n’en montre rien, et se laisse faire, docile, jusqu’à ce que tes mots se tarissent. Elle laisse alors ses lèvres d’or effleurer les tiennes, dans un contact doux, idyllique et tiède, mais en même temps terriblement court. Car l’instant d’après, elle se recule et boit une gorgée de son ambre liquide avant de plonger son regard séducteur dans le tien.

« Tu brûles tellement de désir que tu veux brûler les étapes, jeune loup. Et c’est pour ça que tu me plais. Profite donc de ce festin, et viens me retrouver dans mes appartements… Demande aux gardes, tu trouveras facilement. »

Et en un clin d’œil, elle se dérobe à toi, glissant telle une ombre de lumière vers la petite porte que vous avez franchie quelques instants auparavant pour aller jusqu’à ses quartiers, au fond de la salle du temple, te laissant en vis-à-vis avec les mets délicats et parfumés de la salle à manger…

Un éclat animal brilla l'espace d'une infime seconde dans le regard de la Phalange de Fenris lorsque Pulinn vint à parler de différentes manières de pratiquer la sauvagerie dont Oryash se délectait comme s'il eut s'agit d'un bon plat.

L'elfe lui parla d'un homme qui avait quelque peu dépassé les bornes en ce temple et qui lui avait aussi manqué de respect.Elle vint également à lui faire part d'une possibilité de vengeance somme toute bien anodine comme de mettre à mal l' habitation de cet homme.

Bien que Oryash s'imagina effectuer cette tache,il manquait un petit quelque chose qui la satisferait pleinement comme un gout de sang ou bien le fait pouvoir acquerrir un objet particulier et rare qui pourrait se monnayer part la suite,ou peut-être lui soutirer certaines informations qui pourraient éventuellement être un moyen de pression afin d'obtenir ce que l'on veut,une sorte de chantage en quelque sorte.Un simple saccage,bien que plaisant n'était pas vraiment le genre de chose qui faisait jubiler Oryash.

Et cet individu offensant,il vit dans quelle tanière exactement?Histoire que j'aille peut-être lui rendre une petite visite en souvenir de son passage déplaisant en ces murs.Je pourrais éventuellement lui rappeler qu'il n'est pas à l'abri malgré son rang et qu'à tout moment sa vie peut s'arrêter là en un instant.
Imaginons que je vienne à oeuvrer en votre faveur qui gagnerais-je en échange à part le gite car il est bien évident qu'il me faut survivre en ce milieu hostile.

Message PNJ

(à Oryash)

L’elfe parfaite te répond directement, tirant un petit parchemin représentant le plan de Kendra Kâr d’une poche que tu n’avais pas soupçonnée, ni aperçue, dans son habit léger.

« Ce n’est pas très loin, ni même très dur à trouver. Regarde ici, juste à côté de la bibliothèque. C’est la résidence de cet homme, Polther Gheis. En cas de doute, il n’y aura qu’à tendre l’oreille, cet aristocrate possède une bruyante collection de perruches. À ce propos, elle est toute offerte à votre plaisir. Et tu en tireras une compensation, n’aies crainte. J’aime à remercier les personnes qui me rendent service. Les récompenses que j’offre sont significatives de mon degré de satisfaction ! »

L'elfe lui présenta un plan de la cité et Oryash se rapprocha de Pulinn afin de le consulter.Celle l'avait accueilli lui désigna un lieu précis près de ce que les habitants de cette ville appelaient la bibliothèque.Oryash appris que l'homme possédait des volatiles bruyants et qu'elle aurait tout à loisir d'en disposer librement et cela attira un sourire sur ses lèvres.

"Je m'occuperais des bestioles à n'en pas douter mais si l'homme est chez lui ai-je carte blanche pour me charger de lui ou bien est-ce que je dois juste l'effrayer?Une frayeur qui le fera regretter de s'être montré aussi déplaisant."

La Phalange de Fenris s'imaginait déjà sur les lieux,pénétrant dans la maison de l'individu,tordant le cou des perruches,les embrochant,les déplumant et répandant leurs entrailles sur le plancher.
L'homme serait sans doute horrifié de découvrir le carnage,crierait au scandale et à l'assassin mais entre temps la peau blanche aurait disparu ou bien attendrait dans l'ombre pour réduire l'homme au silence.

"Je vais me charger de ça Pulinn.D'ici demain l'affront qu'il vous a fait sera lavé.Puis-je garder le plan histoire de trouver la maison plus vite?"

Message PNJ

(à Zéphyr)

Voir réponse dans la partie privée des Amants. ^^




(à Oryash)

Pulinn hausse un sourcil à ton évocation de meurtre.

« Non non, ça n’est pas un assassinat que je demande. Il risque d’être moins effrayé s’il n’est plus de ce monde. J’ai encore besoin de cet homme, aussi détestable soit-il. Et puis tuer un aristocrate réputé de la cité blanche au sein même de sa maison n’est peut-être pas bienvenu. Les perruches, par contre, sont offertes à tes soins. Tiens, tu déposeras ça en vue lorsque tu quitteras la maison. Il comprendra… »

Elle te tend alors une rose élégante à la couleur d’un rouge sang sombre.

« Tu peux garder le plan, j’en ai d’autres à ma disposition. As-tu d’autres questions pour mener à bien ce service ? »

Oryash fut déçue de la réponse de Pulinn et eut une légère moue comme une enfant qu'on vient de houspiller.Ainsi donc elle ne devait pas tuer cet homme qui de toute vraisemblance pouvait encore servir aux desseins de la magnifique elfe.

"Juste les perruches ...rien que ça...dommage.Enfin c'est comme ça."

Oryash rangea le plan à la ceinture de sa jupe, prit la rose que lui tendait Pulinn et en admira la beauté sombre.C'était la première fois qu'elle en voyait une et instinctivement elle en sentit le doux parfum envoutant qui s'en échappait.

"Ca sent divinement bon pour une fleur.C'est doux et suave à la fois."

Puis soudain,elle se piqua le doigt avec une des épines et le porta à sa bouche.

"Doux,suave et piquant,comme si cette fleur ne voulait pas être cueillie."

Pulinn lui demanda si elle avait d'autre question.Oryash glissa la rose dans ses cheveux délicatement avant d'ajouter...

"L'homme a-t-il beaucoup de personnel à son service,histoire de savoir à quoi m'attendre en cas de soucis.Quoi que je doute qu'il y en ait mais sait-on jamais."

La porte s'ouvre devant moi et je pénètre dans une grande salle bordée de gens riches, insultés par ma présence. L'un d'eux, un homme gras à l'habit vert, vient me hurler dessus alors que je franchis à peine le pas de la porte.

"Hé !! Vous êtes qui vous, pour vous incruster dans ce lieu de paix ? Un mendiant n'a rien à faire ici, prenez ça et déguerpissez ! Hors de ma vue !" me hurle-t-il en me jetant trois Yus au visage.

Il vient de m'insulter, mais je ne peux répondre. Il attend pourtant que je résiste ou bien que je me plie à sa volonté, mais rien ne se fait. J'ai perdu trop de sang...
Mes bras vacillent puis lâchent le corps de Dhaos qui tombe à terre comme un drap usé. Moi, je retombe sur mes genoux, le regard vide, le souffle muet, puis je m'aplatis face contre terre, sans même protéger mon visage.

Je suis trop fatigué...... j'ai sommeil.... Je ferme les yeux et oublie mes souffrances.... le sommeil m'emporte, ce sol là, dur et sali par les chausses des autres riches, me parait maintenant comme le meilleur des compagnons du sommeil.

(Enfin, le temple est là. Au moins les gardes sont plus que reconnaissable habillé dans cette couleur. Et puis il y a toujours cette odeur de nourriture. Je m'arrêterai bien manger un petit gigot.)

Je souris et laisse s'échapper un soupir, devant mes propres divagations.

(Jamais je ne cesserai d'être ainsi, divaguant alors que je devrai me concentrer. On ne change pas sa nature je suppose. )

Je pénètre dans le temple après avoir gravi les quelques marche. Je commence à chercher, mais ne trouve pas Pulinn, alors je décide de m'adresser à un garde.

« Pourriez vous me dire où est Pulinn je vous prie ? »

« Voulez vous que je vous amène à elle maintenant ? »

« Non, en fait, amenez moi d'abord vers la salle à manger, s'il vous plait. »

« Bien entendu. Par ici, je vous prie ! »

(C'était plus fort que moi. La nourriture avant tout. Comme je me le disais, on ne change pas sa nature.)

La salle à manger à été grandement restauré depuis mon dernier passage. Les tables, les nappes, les rideaux et les teintures sont propres. Enfin pour les nappes pas tout à fait, quelque tâche de gras ont été rajouté par ci par là, mais celle là ne vienne pas de moi.

La nourriture est déjà installé, alors je m'assoit à côté des viandes encore fumante et surtout le plus loin possible d'une bouteille de ce jus de raisin acide, jamais plus je n'y toucherais car cela ne m'a apporté que des ennuis. Je me sert le blanc du poulet et donne une cuisse aux rats. Visiblement, cela semble importuner quelques une des autres personnes présente à table. Je lève les yeux au ciel devant leur ignorance et leur franche intolérance.

(Ils ne comprennent pas, ce ne sont que des simples d'esprit. Quoi que ceux que cela ne gêne pas sont ceux qui sont dans le même état que moi la dernière fois que je susi passé ici, bien qu'il soit moins avancé.)

Et c'est dans un état indiffèrent que je poursuis mon repas, avant de demander au garde qui m'a amené ici de me mener à la rencontre de Pulinn.

« Par ici, monsieur ! »

Message PNJ

(à Oryash)
Pulinn ne semble pas réagir à tes remarques, les laissant sans doute sur le compte de l’affirmation rhétorique et personnelle. Mais si elle ne dit rien, elle n’en garde pas moins son mystérieux sourire.

« Comme tout aristocrate de la ville, il a du personnel d’entretien, servants, cuisinier et majordome. Il faudra faire en sorte qu’ils ne vous voient pas. Si jamais ça devait arriver, chose qui serait malencontreuse, tu pourras t’en débarrasser. Eux ne représentent rien pour moi, mais saches qu’ils sont innocents dans cette affaire. Je te laisse juge de tes actes, Oryash. »

Et sans un mot de plus, elle se lève de la couche, et te salue d’un signe de tête.

« Si tu veux me revoir, lorsque tu auras terminé ce service, fais moi demander à un garde du temple… »

Et elle s’en va dans la salle principale du temple d’une démarche chaloupée et évanescente.

(à Jubaïr – exceptionnellement)
Un homme en livrée rouge, sans doute un serviteur du Temple, s’approche de toi à l’instant où tu fermes les yeux. Tu peux juste l’apercevoir avant de sombrer dans un profond sommeil.
Lorsque tu te réveilles, tu es allongé sur une couche confortable, aux draps de velours et aux coussins de satin. Une coupe de fruit repose près de ta tête, ainsi qu’un pain frais encore tiède et quelques tranches de jambon fraichement coupées. Nulle trace du serviteur, par contre, sans doute parti vaquer à ses occupations.


(à Lockbaal)
L’homme te conduit jusqu’à un banc confortable vers le milieu de la pièce principale. Sur celui-ci repose Pulinn, resplendissante dans une robe fine et pâle au tissu riche, mais relativement sobre, rehaussant son port altier et sa grâce naturelle. Lorsqu’elle t’aperçoit, elle te sourit aimablement.

« Jeune loup, te voilà de retour. As-tu satisfait ton désir de vengeance, as-tu tué ces hommes qui t’avaient manqué de respect ? »