*Avatar*
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Nom : Marr-Hiôn, fils de Filaën Athal et de Turen Filiondillëë
Classe : Mage
Race : Sindel
Age : 84 ans
Description physique et de la personnalité :On me décrit souvent comme taciturne. Je ne sais si c'est à cause de mon caractère ou de mon physique, à vrai dire sûrement un peu des deux. Ne vaut-il cependant pas mieux se taire que de dire une ânerie ? Père dirait sûrement le contraire, mais je digresse.
Je ne crois pas avoir de caractéristiques physiques exceptionnelles. Plutôt dans la moyenne en taille, j'ai un corps que j'appelle fin plutôt que maigre. Mes cheveux noirs sont parsemés de quelques touffes plus claires, mais je ne m'en préoccupe pas vraiment, tandis que mes yeux sont d'un gris argent. Mère s'en est toujours vantée, peut-être parce qu'elle a les mêmes, mais ils restent plutôt banals.
Je ne sais si être taciturne implique d'être solitaire, mais l'expérience sur moi-même abonde dans ce sens. Je n'ai de toute façon pas beaucoup besoin des autres, du moins l'espéré-je. Père se glorifie souvent, auprès d'invités ou de ses collègues de travail, de ma prétendue intelligence exceptionnelle. Ça ne m'importe guère, d'autant que je n'ai aucun moyen de l'en empêcher, mais d'après ce que j'ai vu, ce n'est pas moi qui suis intelligent, plutôt les autres qui sont idiots. Le seul recours que j'ai trouvé pour m'évader de cette vanité babillarde reste à ce jour la lecture, qui a l'avantage indéniable de forcer quiconque à me laisser en paix sans que cela paraisse exagéré ; ou quelquefois l'écriture, lorsque l'envie m'en prend - et lorsque je suis sûr de pouvoir cacher au monde ce que j'y écris. Mis à part cela, la vie ne revêt pas une importance particulière. Les jours sont monotones, les couleurs fades, ma seule préoccupation consiste à plaire à Père et à Mère afin qu'ils m'achètent d'autres livres.
On me force depuis que je puis sortir de la maison à me montrer digne de ma famille et à porter des vêtements à leur enseigne. Peut-être est-ce aussi pour pouvoir me retrouver plus rapidement, au cas où je souhaiterais m'en aller... J'ai cru remarquer que tous les jeunes gens de mon âge portaient des livrées semblables. Aucun ne semble cependant avoir compris à quel point il s'agit d'un signe de soumission et de renonciation à sa liberté individuelle. La mienne est peut-être un peu plus dorée, quoique je m'arrange toujours pour prendre la plus terne. Flâner dans de somptueux jardins, au milieu de luxueux salons ou encore lors de réceptions grandioses, à me pavaner pour exhiber la richesse et la prestance de ma famille, n'est pas ma tasse de thé. De toute façon, ils n'en servent pas là-bas.
J'ose parfois rêver d'un monde meilleur, où les Sindeldis seraient moins arrogants, où le monde serait plus insouciant, puis je m'arrête soudainement. J'entends Père qui frappe à la porte, je dois cacher le manuscrit sur lequel je dépeins dans ces termes la société de mon temps et je me force à lui sourire, à le rassurer quant à la gloire de sa succession, à le tromper et à jouer. Adieu, doux rêve d'enfance. Le monde est trop hypocrite pour toi.
Biographie (résumé) :Je me souviens d'une époque où j'étais encore heureux. Père et Mère m'aimaient plus pour moi-même que pour mes talents, je crois, et je parvenais à jouer sans m'en lasser. Je me revois encore dans les bras de Père, abri si réconfortant ; je ressens encore les baisers que Mère faisaient sur mon front. Puis je lui sautai dessus, exigeant un câlin. Tout cela me semble bien loin, aujourd'hui. Les soirs étaient paisibles, endormis avec un conte de Mère, une de ces fabuleuses histoires qui perdent tout leur charme lorsqu'on sait qu'elles ne sont que vulgaires œuvres de propagande pro-grise.
Il y a deux ans, sans me donner de réelle explication, Père et Mère m'ont comme renié. J'ai été séparé d'eux, avec leur consentement, afin de découvrir le métier que j'exercerai pendant les longs siècles de l'existence qu'on me destinait. Si j'ai eu le choix, au moins ? Laissez-moi rire. Je n'ai passé que peu de temps en contact avec les voies pauvres, auxquelles mes parents ne m'auraient jamais laissé accéder quand bien même je l'aurais souhaité ; davantage parmi les voies riches, bien qu'il fût évident qu'avec mon physique de crevette grise, je n'avais guère ma place au sein des militaires ; encore plus au sein des voies dites honorifiques, avant qu'on ne se rende compte de mon “impiété”, c'est-à-dire de ma propension à posséder une qualité étrange, ce qu'on appelle dans le langage courant la lucidité. Cela a sans doute inquiété Mère - n'est-elle pas une personnalité importante du culte de Sithi ? - mais je préfère être borgne seul qu'aveugle à plusieurs.
Finalement, on m'a donc désigné pour les voies riches. Je vais bientôt devoir faire mon choix, mais il semble évident qu'on ne voudra pas de moi comme diplomate. Ça tombe bien, je ne veux pas d'eux non plus. Bien que Père, de par sa formation militaire, ait tenté de me faire suivre le même destin, il a déjà eu bien assez de succès comme ça avec Brimil, mon frère. Je préfère les laisser penser avec leurs muscles de leur côté, ça ne m'intéresse guère. Ne reste donc plus qu'érudit, la voie que je découvrirai dans les jours à venir. Je ne me fais pas d'illusions : leur travail semble fade, inconsistant et répétitif, mais il faudra bien choisir quelque chose et quitte à passer une vie, autant la passer auprès de livres et de connaissances diverses.
J'aimerais retourner en enfance, mais c'est trop tard désormais. Il n'y a plus de retour en arrière possible, il ne reste que maintenant et un futur monotone.
À l'heure où j'écris ces lignes, je me trouve à Cuilnen, dans la Cité des Elfes blancs. Le voyage a été long et ennuyeux, partis de Tahelta jusqu'à Kendra Kâr puis jusqu'à Luinwë. Je ne sais pourquoi les Elfes blancs, que je croyais amis avec notre race, n'ont pas de port pour les aynores dans leur capitale et le voyage à pied m'a éreinté. Je vais me coucher, je crois, j'entends d'ailleurs quelqu'un qui arrive... Adieu, feuilles de mes pensées.
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Armes et bouclier :En main principale :
En main secondaire :
Armure(s) : Protection pour le torse : Livrée familiale (end +2)
Protection pour la tête : Protection pour les jambes : Protection pour les bras : Cape :Bijoux Magiques :- Broche permettant d'accrocher la cape (mag +1)
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Sac (Encombrement = 0/20) :-
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Argent : 50 Yus
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Sorts Acquis :Sorts de combat évolutifs :
- Lancer du Vent : Vous lancez une arme. Les bonus en force de l'arme sont des bonus au dégât directement, [lvl*2] remplace la force, et la maîtrise magique remplace la maîtrise des armes de jet.
Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
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CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Fiche RP
Réputation :
Mondes :
Continent :
Pays :
Région :
Ville :
Quartier :
Autre :
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Croyances :
- Dieu vénéré : Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Aucun
- Dieu(x) haïs : Aucun
- Dieux non reconnus : Aucun
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Possessions rp
Objets rp :
- Sur la broche (Bijoux magiques plus haut) sont gravées les insignes des familles Filiondillëë et Athal, la seconde étant légèrement plus petite. Ces deux symboles permettent de se faire reconnaître comme membre de cette famille dans Talahel.
- Quelques grimoires traitant de sujets divers : géographie, histoire, sciences naturelles, philosophie. Au milieu de l'ensemble sont cachés quelques œuvres de pure littérature.
Runes déjà identifiées :
Faera :
