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 Sujet du message: La place publique
MessagePosté: Dim 26 Oct 2008 21:43 
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La place publique


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Cette place se trouve au centre de la ville, les marchands y vendent leurs marchandises, les vagabonds y font des spectacles de domptage d'animaux en tous genre, crachent du feu, font entrer des épées dans leur bouche pour pouvoir récupérer quelques yus.

Le soir, cette place est bondée de monde, ce qui facilite la tâche des voleurs qui se font une grande joie de pouvoir dépouiller leur victimes sans risque.

Cette place est certainement l'endroit le plus connu de la cité. Parfois on y pend les victimes des corruptions des miliciens aussi.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 28 Fév 2009 19:32 
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J’étais venu le matin mais la situation ne se prêtait guère à l’exercice de mon métier. J’avais trouvé des marchands en tout genres affairés à disposer le produit de leur labeur sur les étalages, un cracheur de feu préparant l’infâme mixture qui lui servirai tout au long de la journée et une femme qui blessée par l’ours d’un dompteur agonisait sur le pavé dans la plus parfaite indifférence. Bref il y avait trop peu de monde pour passer inaperçu.

J’avais donc décidé de grimper sur un toit qui me permettrait à la fois d’avoir une vue globale de la place et de ne pas être gêné par la pollution lumineuse de ce maudit soleil. Bercé par une douce brise iodée et la fraîcheur des ardoises je m’étais assoupis.
Ce n’est que lorsque que trois individus à l’air louche qui étaient venus monter une potence improvisée sous les faîtières de mon toit m’avaient hélé impoliment que je m’étais réveillé.

(Ceux la n’apprécient pas ma présence, je ferai mieux de ne pas m’attarder ici)

Après avoir brièvement jeté un œil sur la place du haut de mon piédestal j’avais constaté qu’elle était maintenant bondée, nous étions au crépuscule et j’avais dormis longtemps.
J’étais à peine descendu du toit qu’une odeur immonde me parvint. Le cadavre de la femme de ce matin avait commencé à pourrir sous le soleil, personne n’avait pris la peine de l’emmener pour lui offrir une sépulture digne de ce nom. Les chats et chiens errants du quartier avaient probablement commencé à s’en nourrir.

Je m’éloignais rapidement et commençais à repérer les larcins potentiels.
J’avais sur mon chemin ramassé une pomme laissée à l’abandon devant l’étal d’un boulanger dont le pain avait l’air rassit. Quand la faim se fait sentir on est pas difficile. Je jetais le trognon derrière moi lorsque j’aperçu un étal qui me semblait intéressant.

(Ce quincaillier doit avoir des outils de crochetage… mais il a aussi une épée à la ceinture, peut être vaut-il mieux les acheter.)

Je me dirigeais vers son étal lorsqu’une idée me vint.

« Hé hé hé »

Je me trouvais à moins d’un mètre de son étal. J’attendais la personne idéale pour mettre mon plan à exécution quand soudain celui qui avec son air simplet était probablement l’idiot du village passa devant moi. Je l’arrêtais d’une main sur l’épaule, il se retourna et tenta de trouver mes yeux dans l’ombre de ma capuche puis il parla d’un air soumit et d’une voix tremblante :

« Ne me frappez pas monseigneur je vous en supplie »

C’était bel et bien l’imbécile qu’il me fallait… Je me suis donc approché de son oreille pour lui chuchoter :

« Vois tu les hommes en noirs là bas qui préparent une potence ? »

J’indiquais de mon doigt les concernés qui m’avaient réveillé et qui vérifiaient à cet instant la solidité de leur corde. Mon interlocuteur acquiesça.

« Hé bien il te cherchent, c’est toi qu’il veulent pendre et si tu ne veux pas que je te les envoie donne moi ta bourse et sauve toi vite. »

Il devint livide, et trembla plus encore qu’au début de notre conversation, il prit sa bourse me la jeta et se mit à détaler. J’attrapais la bourse, elle semblait vide mais je jubilais intérieurement d’avoir trouvé si facilement le débile idéal.
J’appelais maintenant le quincaillier qui sembla sortir d’un rêve éveillé lorsqu’il m’entendit.

« Toi là ! Cet homme qui s’enfuit vient de te voler une tenaille et un marteau et tu ne réagis pas, cela signifie t’il que ton étal est en libre service ? »

À ces mot l’homme interloqué entra dans une rage soudaine et parti à la poursuite de ma première victime en vociférant :
« Surveille mon étal… Hé toi là bas arrête toi ! »

(Créer la confusion est un art et je suis en train d’achever une œuvre !)

Je me dépêchais de trouver mon bonheur avant que le quincaillier ne s’essouffle derrière un homme qui fuit la mort et revienne épuisé. Sur son étal gisaient en désordre des fermoirs, pentures, chandeliers, flambeaux, torches, outils de forgeron, trousses d’outils pour serrurier, différents articles de décoration, objets d’art traditionnel nordique pour âmes païennes, brûlures sur bois, peintures sur verre, cuirs divers… J’attrapais l’une des trousses d’outils de crochetage que je glissais dans un sac de cuir trouvé sur le même étal.
Mon regard se porta alors sur un petit coffre contenant probablement les recettes de la journée malheureusement fermé à clé et attaché au pied de l’étal par une chaîne cadenassée. Je me mis en quête d’une des deux clés sur l’étal mais elles étaient probablement précieusement gardées dans l’une des poches du crédule mais prudent quincaillier.

(Hum, il est prudent le bougre, je n’aurais pas le temps de crocheter ça avant son retour…).

Je m’assis sur l’étal pour réfléchir un instant puis je vis le propriétaire de l’étal revenir. Il était en sueur, son visage rouge vif et deux yeux exorbités tourné dans ma direction. Il était tellement essoufflé qu’il ne parla pas quelques minutes. Quand il fut à peu près remis il constata :

- « Ce saligaud est une flèche on aurait dit qu’il avait la mort aux trousses, je l’ai perdu dans les ruelles près du temple de Moura. »
- « Ni client ni voleur pendant ton absence quincaillier… »
dis-je d’un air absent. Puis en essayant de paraître persuasif j’osais lui lancer :
« ma bonne volonté et mon petit travail de surveillance méritent une petite récompense qu’en dis tu ? »

Son regard déjà inamical devint presque haineux il m’envoya au diable et me lança tout les jurons possibles et essaya même de me lancer une ferrure en plein visage que je dus éviter de justesse. Je me fis tout petit enveloppé dans ma cape et partis me noyer dans la foule afin d’éviter la rixe et la bagarre générale qui allait suivre. La ferrure était venue atterrir sur la tête d’un marchand de fruit et légume qui fou de rage s’était saisi d’un bâton et se dirigeait vers le quincaillier.
Je ne vit pas la suite et fier de mon petit coup je cherchais maintenant un coin tranquille pour faire l’inventaire de mes récentes acquisitions.

J’aperçu le toit qui m’avait servi de couchette mais l’idée de faire mes comptes perché au dessus du cadavre en décomposition de la victime d’un ours ne m’enchanta pas au plus haut point, de plus un nouveau cadavre s’y était installé.

(Ils auraient pu détacher leur pendu, les gens ici n’ont vraiment aucun sens de l’hygiène)

J’ai donc décidé d’aller ailleurs. Lorsque j’ai pu sortir de l’agitation de la place publique je me trouvais dans une grande rue. Les maisons n’étaient plus ornées de colombages comme sur la place mais arboraient des façades plus sobre et plus délabrées.
La rue était peu éclairée et le soleil qui déclinait de plus en plus la rendait plus sombre encore ce qui ne fut pas pour me déplaire.
Des petits monticules d’ordures grasses et visqueuses jonchaient le sol, je me frayais un passage au travers et j’enjambais un rat mort lorsque la rue déboucha sur le port.

_________________
Keïshaïrassah (viewtopic.php?f=9&t=1120)

"Contente-toi d'obtenir d'un homme son arme, sans lui dire que c'est pour le tuer avec; quand elle sera dans ta main, tu pourras satisfaire ton envie."
Machiavel...


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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 3 Juin 2009 08:38 
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J'arrive enfin a la place publique d'exech. La brume qui dévorait les pavés des ruelles ce matin se faisait de plus en plus translucide.
Je marche un peu mais n'aperçoit guère de marchant, il y avait juste un ménestrel qui se faisait tabasser dans un coin, et aussi quelque cracheur de feu.
J'enjambe un squelette étalé sur le sol, je le regarde, et en déduit que c'était une femme.

(Mais qu'est-ce que vous foutez la mademoiselle ? Ne devriez-vous pas être chez vous ?
Bien au froid dans les catacombes !)


je regarde autour de moi, et m'aperçoit que des marchands commençaient a montrer le bout de leurs marchandises.
Un boulanger, un forgeron, des paysans revendant leurs récoltes, des artisans du cuir, un cordonnier...Allons chez le boulanger.

(Bon il faut que je trouve un moyen de voler son pain...)

je m'approche et fais tombé un morceau de pain.

"espèce de bon a rien !" cria le marchant.

"Je suis vraiment désolé, je ne l'ai vraiment pas fais exprès"

Le marchand se baissa pour ramasser son pain, et j'en profita pour en mettre un sous ma cape.

Je m'approcha ensuite du forgeron

"bonjour a toi, passant, puis-je t'aider ?"

(ça sent l'arnaque)

"Hey bien...qu'a tu as me proposer, forgeron ?"

"Je vois que tu aimes les dagues, regarde donc celle-ci"

Il sortit une dague magnifique, avec un manche en forme de dragon dévorant un homme.
Sa lame était si brillante que les reflet qu'elle propageait me rendait aveugle.

"Combien pour la dague ?"

"5000 yus"

Je ne répondis même pas a l'artisant, tellement mon dégout était profond.
Je me retourna et continua ma route, une route inconnu, sans même dire au revoir au marchand, je me surprend même a faire preuve d'autant d'impolitesse, moi qui d'habitude n'aimes pas ça.
J'enjambe encore une fois ce squelette, en me demandant ce qui lui était arrivé.
Ne trouvant aucune réponse, j'abandonna rapidement l'idée de chercher une réponse a sa mort, et de toute façon, je m'en foutais un peu.
La brume avait complètement disparue, et la ville était presque b...Non elle était toujours aussi laide. Ses maisons en ruine, ses ruelles sombres et étroites, le nombre de psychopathe au mètre carré...je vais partir d'ici.

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Beetlejuice , Beetlejuice , Beetlejuice !





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 Sujet du message: La Place Publique
MessagePosté: Jeu 20 Aoû 2009 19:24 
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Après être sortit de l’auberge, Laucian évita la route principal et traverse de nombreux passages tortueux entre les bâtiments. Semblables à des ruelles, mais moins sombres et sont fréquentés par certaines personnes qui on l’habitude de les utiliser. Cela n’empêche pas l’existence des hors-la-loi qui rôdent continuellement dans la cité, mais on les croisent partout dans cette ville mal entretenue. Tout en respirant l’air qui empeste comme toujours, il contourna une boutique et déboucha enfin sur la place publique.

C’est l’endroit le moins hostile de Exech et aussi celui qui a le plus d’activité. Toute la vivacité se trouve ici, nulle part ailleurs. Ce grand espace au sol rocailleux est entouré de plusieurs structures de briques, tous de formes et dimensions différentes. Des échoppes montées avec des poutre de bois douteux garnissent les environs. Une foule remarquable se déplace à travers les marchands.

Le jeune homme se faufile entre les gens et finit par atteindre sa destination. Un kiosque où une multitude d’affiche montrant des têtes misent à prix et tout simplement des rechercher par les autorités. Et justement, se sont eux qui organise se kiosque, la milice fait juste mettre un individu quelconque derrière le comptoir et lui donne une somme d’argent pour la journée pour qu’il accueil toutes les personnes intéressées par l’une des requêtes.

Lorsque Laucian s’approcha, l’homme de l’échoppe le reconnu, car l’archer est un habituer. C’est monotone, souvent, rien de nouveau. Mais aujourd’hui, l’un des papiers cloués à une poutre piqua la curiosité du mercenaire.

« Est-ce que c’est moi ou cette affiche n’y était pas hier ? » demanda Laucian en retirant le papier du kiosque.

« Oui, tout à fait ! Il y a un nouveau voleur dans la ville… et devine qui essaie de le coincé ? »

« La milice pitoyable de Exech je suppose. » lâcha t-il en esquissant son sourire farceur.

« Non ! Même pas ! » déclara l’homme.
« Mais celle de la ville voisine, celle de Tulorim ! » ajouta t-il.

« Ouch ! Ils n’ont pas trouver la meilleure des cités pour opéré une recherche de voleur. » ricana l’archer.

« Mouais, c’est tout a fait vrai, mais ils comptent aussi sur les vaillants citoyens comme toi, mon ami. »

Sur ces mots, il observa le contenu de l’affiche :
Prénom – Valentin
Nom - Inconnu
Caractéristique physique – Pas vraiment grand, dans les environs de 1m64. Pas mal maigre, et semble jeune. D’après la description de la victime, c’était un adolescent en quête de richesse. Il aurait les cheveux long et les attaches en queue de cheval. Une blessure à la jambe gauche le fait boiter. Il camoufle son identité dans une grande cape où le bas de celle-ci est en lambeaux.
Objectif – Le retrouver et l’amener au autorité de Tulorim.
Information supplémentaire – Il semblait être en route vers la cité de Exech pour se dissimuler et se faire oublier.

Pour complété l’affiche, un croquis représentant le portrait du garnement orne le bas du papier.

(Ça semble intéressant, pas trop risqué, un adolescent blessé, mais j’ignore s’il est armé… En plus, la date des recherches ont commencé il y a cinq jours, s’il est venu à pied jusqu’ici, il ne doit pas être bien loin, ses déplacements était ralenti par une blessure. Et il doit être vidé de son énergie.)

L’individu du kiosque lui proposa de partir avec le bout de papier. Avec un visage amical, Laucian le remercia et lui souhaita une bonne journée.

Il repartit en direction des ruelles, car c’est certain que ce garçon n’aurait pas rentré dans l’Auberge de la chope renversé : c’est un lieu de brigand et en plus c’est loin d’être l’idéal pour se reposer. Il contourna une boutique et se rendit entre deux bâtiments et s’appuya contre le mur, qui semble avoir quelques endroits défoncés. Puis il lève son regard vers les cieux.

(Par où commencer, les habitations ? Ou encore fouiller toutes les ruelles de la ville ? C’est un peu insensé…)




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On ne chasse pas l'obscurité, on introduit son antidote, la lumière, on l'empêche d'exister.


Dernière édition par Laucian le Dim 23 Aoû 2009 03:49, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 22 Aoû 2009 16:52 
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Depuis la porte d'Exech


J’avais suivi la longue avenue par laquelle j’étais arrivé et me retrouvais dans une grande place. Curieusement, il y avait un peu plus de vie en cet endroit. Dans les rues d’où je venais, je n’avais pas croisé grand monde. Seulement des gens pressés de passer leur chemin.

Quelques étalages étaient disséminés tout autour de la place. Les uns vendant des provisions diverses, les autres des habits aux goûts douteux ou encore des babioles dont l’utilité restait à démonter.

L’atmosphère qui régnait dans de cette cité était tendue. Pas de gens souriant, peu de groupes discutant entre eux. Même les marchands étaient peu convaincants lorsqu’ils hélaient les passants. On aurait dit que tout le monde se méfiait de tout le monde. En comparaison, le marché de Tulorim rassemblait plus de monde et l'ambiance était plus détendue.
Je décidai de parcourir brièvement les étalages à la recherche d’un onguent pour soigner ma brûlure.

Vingt minutes plus tard, j'avais fait le tour des différents marchands, mais personne ne semblait vendre quelconques remèdes. Sauf peut être ce charlatan et son «Elixir d'Amphorie, le remède qui guérit tout ».

(M’est d’avis qu’il finira pendu au bout d’une corde celui là.)

Mes recherches sur le marché de la place publique étant infructueuses, il me fallait trouver un marchand en ville. J'étais assez réticent de demander aux passants. Premièrement pour ne pas attirer l'attention, deuxièmement, parce que j'avais de grandes chances de tomber sur un quelconque truand qui ne se gênerait pas pour me dépouiller. Je suivi donc les différentes boutiques au hasard des panneaux indicatifs. Je passai devant l'Auberge de la Cruche Fendue et mémorisai son emplacement pour plus tard.
Après une trentaine de minutes à sillonner la ville, j'arrivai devant cet établissement nommé « Jardins et potions : La boutique de Sakim Haibon »


Vers la boutique de Sakim Haibon

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L'expérience, c'est cette merveilleuse chose qui vous permet de reconnaître une erreur lorsque vous la commettez à nouveau


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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Dim 20 Sep 2009 00:28 
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Après avoir écrit ce ramassis de mot aussi inintéressant qu’inutile sur mon passé, je me prends à observer un peu plus en détail le paysage qui m’entoure. Mes pas, ou plutôt ma course, m’ont amené dans ce que je pense être une sorte de village. Un village ou règne une ambiance malsaine et sordide, ou il flotte une étrange odeur…..une odeur de mort.
Je suis encore assis derrière les quelques tonneaux qui m’ont permis de me cacher de mes poursuivants pendant quelque temps. Je me relève afin de me dégourdir un peu les jambes. Ne prenant même pas la peine de ramasser le torchon relatant ma vie je pars en direction de ce qui semble être une grande place.


(Si quelqu’un tombe sur ce papier grand bien lui en fasse, je dois d’abord savoir ou je me trouve)

Je déambule, sans grand but, captant de ci de là des bribes de conversation entre badauds. Il y’avait bon nombre de personne et la plupart vociférait contre leurs confrères pour des querelles absurdes et je continue d’errer le plus discrètement possible, lorsqu’un échange retient mon attention.

« Ce coup va faire de moi l’homme le plus riche d’Exach »

« Chuuuut ! Parle un peu moins fort veut-tu ! A moins que tu ne tiennes pas a la vie. Tu sais bien qu’ici moins on en sais et moins on n’a d’argent sur soi plus il est facile de survivre. Certain serais prêt a te tuer pour te voler 3 malheureux Yus. »


Ce que j’ai entendu me suffit à comprendre que je ne suis pas dans une situation enviable, je n’ai pas l’apparence d’un homme riche mais ma bourse est tout de même lesté de 50 Yus et mes équipements sont de très bonne facture et n’importe qui pourrait en tirer un bon prix.

(Je dois quitter cette ville le plus vite possible, mais pour aller ou….)

Je continue de marcher ou mon instinct me guide lorsque soudain quelqu’un se met à hurler.

« IL EST LA ! »

J’aperçois trois hommes, vêtu avec des armures de cuir et de grandes capes noires. Il me montre du doigt, et me lancent un regard qui veut tout dire, il ne veule pas me voir pour prendre le thé mais bel et bien pour m’ôté la vie.

(La Confrérie….vite je dois m’en aller)

Je n’aperçois plus le monde qui m’entoure, je n’entend plus les rumeurs d’Exech, je ne vois que le chemin se présentant devant moi et les seuls sons parvenant a mes oreilles sont les cris et les bruits de pas de mes poursuivants.
Plus rien n’importe maintenant, je dois fuir, je ne peu pas mourir. Courir, Courir aussi vite que possible voila la seul chose a laquelle je dois penser.


(Ils ne m’auront pas, pas maintenant, je leur échappe depuis trop longtemps pour mourir ici sous leur lame, cours, cours et ne t’arrête pas)

Les ruelles d'Exech

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Car celui qui aujourd'hui répand son sang avec le mien,sera mon frère. - William Shakespeare


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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 6 Mar 2010 12:14 
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Pendaison publique


Alistair se sentait en veine ce jour ci. A peine arrivait-il en ville, une pendaison avait lieu, comme un hommage à son arrivée. Oh bien sûr, il se doutait qu'il ne devait pas manquer de ce genre de festivités dans cette sombre ville, mais il se sentait tout de même flatté. Pour lui, un tel évènement c'était un tapis rouge lancé devant sa personne.

Il était posté à une petite taverne à l'aspect miteux, tenant une chope de bière à la main. La place, véritable lieux de jeu pour tous ces habitants, semblait plus sombre encore que le reste de la ville. Devant l'échafaud improvisé, où se tenait un petit homme suppliant son bourreau, les larmes aux yeux, se tenait une bonne trentaine de personnes. Et sur tout ce petit monde, un seul et unique personnage, une jeune shaakt, assistait à ce spectacle avec tristesse, de chaudes larmes ruisselant le long de ses joues. Elle seule semblait dévastée. Sinon, pour les autres, ce n'était qu'un amusement quelconque.

De son côté, le voleur s'amusait comme un petit fou. Oh, ça pour sûr, il n'allait pas plaindre cet homme. Après tout, il y avait fort à parier pour qu'il ait lui même été un jour du même côté que tous ces passants, huant le fauteur de trouble et acclamant le garde quand celui-ci poussait le tabouret d'un seul coup de pied. Et tous ces hypocrites attendant patiemment le simple geste du bourreau qui marquerait la fin d'une vie pourraient très bien se retrouver à la place du condamné dans les jours prochain. Mais pour l'instant ils ne s'en souciaient guère, savourant chaque cri de désespoir que poussait le prisonnier.

Et pourtant, qu'avait-il fait pour mériter tout ceci ? Oh, aucun des spectateurs n'auraient su le dire, ça il s'en doutait. Non, ils n'avaient pas besoin de connaitre ses torts pour le considérer comme un traitre et regarder son trépas avec satisfaction. Ils avaient juste besoin de temps libre.

(Le moment fatidique...), se dit-il, un sourire naissant au coin de ses lèvres.

En effet le garde retira délicatement la chaise, regardant avec sadisme les jambes du pendu chercher un appuie. La victime - car oui, c'était bien une victime - suffoqua pendant quelques minutes, où les seuls hurlements de sa proche suffirent à couvrir les cris de hourra des passants. Finalement, le pauvre rendit l'âme, et le brouhaha s'arrêta là. Tous les spectateurs du drame qui faisait là le traintrain habituel de la cité retournèrent à leurs activités, certains se repositionnant derrières leurs étals, d'autres regagnant leur maison.

Alistair, quant à lui, tout guilleret, vida sa chope d'un seul trait et se redressa, s'apprêtant à partir.

"Hé ! Et la note", grogna le tavernier en s'approchant dangereusement du gredin.

Sans prendre la peine de lui répondre, l'intéressé quitta l'établissement tranquillement. Mais au détour de la porte, il laissa intentionnellement sa chemise se soulever pour laisser apparaître le manche d'un poignard aux yeux de tout le monde. Bizarrement, le tenancier reprit position derrière le bar, grommelant quelques paroles inaudibles. C'était ainsi à Exech. Si on se baladait avec une arme, on ne payait pas.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 21 Aoû 2010 15:03 
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"Ils sont beaux mes légumes ! Ils sont beaux !"

Adar grimaça, le bruit inexistant du désert et des alentours d’Exech c’était changé en hurlements de marchands et d’un brouhaha incessant provoqué par les passants, et ses oreilles avait du mal à s’y habituer.

La place était noire de monde et Adar devait jouer des épaules avec ses compagnons pour permettre à la caravane d’avancer. Ils s’installèrent à un emplacement vide et déballèrent leurs marchandise, principalement des vases, des vêtements et d’autres babioles comme des colliers en dents de Veroce.

Le guerrier fronça le nez, jamais il ne se serait douté qu’une ville dégageait une telle odeur. C’était sa première vision d’une cité et lui qui s’en faisait une joie, il était tombé de haut. Tout était sombre : les maisons, les rues, le ciel et même les gens. Les déchets qui jonchaient le sol avaient soulevés son cœur et il avait atteint le sommet de la déception en atteignant la place publique. Les marchands beuglaient, des voleurs couraient dans tous les sens et des cadavres étaient encore suspendus aux échafauds.

(Est-ce que toutes les villes sont comme ça ?)

Il avait toujours imaginé les villes belles et colorées, avec des gens souriants et généreux. La réalité est parfois lourde à encaisser. Il s’éloigna de la caravane pour fuir cette place oppressante qui agressait tous ces sens. Au fur et à mesure qu’il quittait la place, les cris s’atténuaient mais l’odeur se faisait plus insistante. Il fit quelques pas de plus avant de se pencher en avant et de rendre son dernier repas sur les détritus qui arboraient le bord de la rue. En se relevant il aperçu la pancarte de ce qui devait sûrement être une taverne. Il s’essuya la bouche et décida d’y entrer pour se changer les esprits.


Vers La taverne

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Pour un oeil, les deux yeux. Pour une dent, toute la gueule.


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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 13:11 
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Lorsque Killak sortait de la maison, ses yeux le brulaient, il n'avait plu l'habitude de la lumière du jour, il avait dormit longtemps, sa blessure ne le faisait plus mal désormais, mais il ne devait en aucun cas la bouger, s'ils se faisaient attaqués, il fallait manier l'épée et pas l'arc.

Les trois amis, arrivaient sur une grande place bondée de gens et d'étalage. Des voix se mélangeaient entre elle, des voix de marchands plus précisément. Il passait devant un poissonnier, propriétaire de poissons qui sentaient mauvais.

"Poisson"

Il pointait du doigt l'animal pour le montrer à Tarjha qui le répétait aisément. Il la félicitait une fois de plus. Chaque étalage, il y avait de nouvelle chose, de la viande, des bracelets, des colliers, des légumes, des boucles d'oreille, des épées, des masses, des boucliers, des haches, des lances, des armures,... Chaque mots étaient important pour Tarjha.

Après quelques minutes de marche, l'elfe remarquait le regard mauvais des gens, des regards de meurtrier, même les enfants l'avaient. C'était quoi cette ville?

_________________
Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


Dernière édition par Killak Goddien le Dim 26 Sep 2010 21:54, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 15:22 
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Après avoir reçu quelques recommandations de la pars de la vieille femme, que Tarjha n'avait pas comprises d'ailleurs, le petit groupe partit en direction du centre ville. Killak, le jeune loup et Tarjha marchaient côté à côte quand ils le pouvaient dans les rues étroites et mal odorantes d'Exech. La jeune femme se sentait mal à l'aise dans cet environnement, elle ressentait une grande tension sans savoir pour autant l'expliquer. Elle n'avait qu'une envie c'était de fuir, aller se cacher dans les bois entourée de sa famille.

Ils arrivèrent enfin sur une grande place circulaire au milieu de laquelle trônait une grande fontaine. L'eau qui en sortait était grise et il y flottait des cadavres de rats morts, l'odeur qui s'en dégageait était nauséabonde et prenait à la gorge si bien qu'il fallait se retenir pour ne pas vomir. Les habitants et autres passants n'avaient pas l'air d'être dérangés pour autant mais leur regards étaient noirs et agressifs. Tarjha avait l'impression qu'ils pouvaient lui sauter dessus et la poignarder sans prévenir. De plus le brouhaha qui parvenait jusqu'à ses oreilles lui faisait perdre tout ses sens, elle avait bien du mal à se concentrer sur un bruit ou une voix précise si bien qu'elle devait redoubler d'effort pour écouter son "mentor". Elle ressentait également un malaise chez Killak qui la tenait près d'elle aussi fermement que possible et qui scrutait les environs d'un œil inquiet.

C'était jour de marché aujourd'hui, les étals étaient disposés tout autour de la place, certains même se trouvaient à l'entrée de rues et ruelles. Les deux compagnons arrivèrent par l'une d'elle où se trouvait un étal de poisson. Au moment où l'elfe lui indiqua que les animaux qui y étaient étalés se nommaient "poissons", elle s'approcha pour regarder de plus près. Tel un animal elle était accroupie devant l'étal, les deux mains sur le bord et le visage au niveau des merveilles qu'elle observer. La sauvageonne en avait déjà observer de sa cage mais outre l'odeur qu'elle connaissait déjà, elle n'avait jamais eu l'occasion de voir à quel point leurs écailles brillaient au soleil. Elle se tourna vers Killak comme une enfant et répéta le mot plusieurs fois.


-Poisson!

Plus loin l'elfe lui désigna à nouveau quelque chose en l'associant avec un mot. La jeune femme se leva, courut vers l'étalage où des milliers de colliers et bijoux se trouvaient et pris la même posture que précédemment. Elle voulu tendre la main pour un saisir un mais une femme à l'air menaçant, la tenancière de l'étal, lui cria dessus en lui donnant une petite tape sur la main. Si l'elfe n'était pas arrivé à temps, elle aurait mordu la femme.

Le manège continua ainsi sur chaque nouvel étal jusqu'à ce qu'il n'y ai plus rien de nouveau à observer sur la place du marché. A cause de son comportement Tarjha avait énervé et agaçait tous les marchands, la tension qu'elle ressentait avait augmenté d'un cran. Désormais à fleur de peau, la sauvageonne était sur le point de craquer et un rien pourrait la faire réagir de façon sanglante et débridée.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 19:41 
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Petit à petit, Killak avait une étrange sensation, il avait mal à la tête et cette dernière lui tournait. Il se frottait les tempes et essayait de ce concentrer sur autre chose. Il voyait Tarjha plissé les yeux assez souvent et mettre une main sur son crâne.
Il marchaient en direction de la fontaine où se baignés plusieurs rats morts, ils se déplaçaient un peu plus loin, là où les dalles étaient d'une couleur différente. C'étaient atroce, Killak se tenait la tête avec sa main valide, il ne comprenait pas ce qui ce passé mais en tout cas, il avait mal. Désormais, il était assis, il mettait sa tête sur ses genoux et d'un coup, il se redressait, il voyait Tarjha, ses épées dégainées prêt à attaquée. Lui aussi avait son épée dans la main.

(Que m'arrive t'il?).

Killak chargeait Tarjha, en fermant les yeux.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 21:22 
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Soudain le corps de Tarjha se mit à bouger tout seule, elle remarqua que Killak bougeait également dans la même direction. Elle se sentait bizarre et ses jambes étaient lourdes. La sauvageonne ne comprenait rien à la situation, son crâne se mit à bourdonner, elle ne parvenait pas à reprendre le contrôle d'elle même et se mit à se tenir la tête de ses deux mains. Elle envoya un rapide coup d'œil à son frère qui, quelques minutes plus tôt était près d'elle. Il était couché près de la fontaine, son regard décrivait la souffrance et ses pattes avant étaient secouées par de violents tremblements.

Cet évènement ajouta encore au malaise qui s'était emparé de la jeune femme et par réflexe elle s'empara de ses sabres, ses articulation étaient blanches tant elle était crispée sur les pommeaux. Elle voulut parler mais ne put même pas prononcer un mot correctement, tout ce qu'elle arrivait à faire sortir de sa bouche grande ouverte étaient de long et puissants rugissements. Seuls ses yeux reflétaient la panique et la peur qui l'habitaient. Devant elle, Killak avait empoigné son épée et la regardait d'un air terrifiant.


Tout à coup, l'elfe chargea la jeune femme. Son corps se remit à bouger celons ses désirs et elle fit un bond de côté pour éviter la lame qui fendit l'air si vite qu'un son prodigieux s'en dégagea. Tarjha à nouveau maitre d'elle même quelques instants se mit à appeler l'elfe de toute ses forces.

-KILLAK? KILLAK!

La sauvageonne sentait ses joues se mouiller et ses larmes couler, son corps ne répondait plus à ses ordres et sa rage augmentait face à l'impuissance qu'elle ressentait. Un long cris de rage sortit de sa gorge et elle sentit ses jambes courir en direction de l'homme et ses bras se préparer à frapper. Soudain le coup partit, les deux bras frappèrent en même temps en formant une croix.

Ses vêtements la gênait terriblement, la jupe bien que ample l'empêchait de faire de grand pas ou de grands sauts, la chemise lui interdisait des mouvements souple du bras. Pourtant elle ne pouvait pas les arracher car son corps ne répondait à aucun de ses réflexes. L'elfe l'attaqua à nouveau et cette fois-ci la jeune femme se baissa et sentit son pied partir et rentrer dans le ventre de Killak. Sans aucun temps mort elle envoya son bras gauche dans un mouvement horizontal et rencontra la lame de l'homme qui la repoussa en arrière. Elle alla mordre la poussière crasseuse les pavés et tenta de se relever rapidement, empêtrée dans ces satanés vêtements. Elle réussit tout de même à rouler sur le côté pour éviter un nouvel assaut.

Dans la tête de Tarjha c'était une autre histoire que dans son corps. Elle ressentait cet attaque de la part de l'elfe comme une trahison. Elle lui avait fais confiance car celui-ci l'avait sauvé mais maintenant elle commençait à le haïr. Elle avait envie de crier, de courir loin, loin des humains si mauvais, loin de cette ville nauséabonde, de retrouver enfin la forêt où elle se sentait si bien et en sécurité. Son visage exprimait la colère et le plaisir de se battre mais son esprit avait peur et pleurait. Ses yeux observaient la scène et les alentours sans qu'elle puisse rien faire, elle se sentait impuissante. De plus elle voyait son frère se rouler par terre et souffrir et elle ne pouvait même pas essayer de le soulager, elle avait déjà perdu d'autres frères, elle avait peur de perdre celui-là aussi et de se retrouver seule.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 1 Sep 2010 22:26 
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Un rire aigu transperçait la place, un rire vieux et malade, une rire d'un fou, d'un psychopathe, une rire féminin. Killak voyait qui c'était, la vieille femme qui les avaient sauvé, elle pianoter dans le vide, comme un marionnettiste pouvait manier ses marionnettes. Des larmes commençait à couler sur les joues de l'elfe.
La populace entouraient les deux amis, désormais adversaire, il s'échangeait des coups d'épée de plus en plus rapide et puissant, la blessure de l'elfe le faisait un peu souffrir, mais il continuait à se battre.
Il réussissait à parler difficilement, malgré l'entrave de ses membres contrôlé par la vieille femme.

"Pardon, pardon, non, je peux pas"

Il poussait un cri, tout en parant un coup d'estoc. Le bras du jeune elfe dirigeait l'épée vers le cœur de Tarjha. Il maniait son épée comme une rapière désormais, car la précision d'une rapière était plus grande, mais Tarjha para l'attaque et attaquait avec son autre arme, le corps de Killak sautait en arrière.

"Pardon, excuse-moi, femme, sauvé".

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Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


Dernière édition par Killak Goddien le Dim 26 Sep 2010 21:55, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 11:16 
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<Arrivant des habitations>

Lorsque Mejaï arriva sur la place tout était calme, enfin en apparence. En ce jour de marché, les commerçants vendaient à la criée et un brouhaha incompréhensible emplissait l'air ambiant. La gitane se glissait dans les ombres, derrière les échoppes et même derrière les passants avec une agilité surprenante. Seul le son de sa ceinture à grelot aurait pu la trahir mais personne ne remarqua rien. Elle trouva bien vite ses victimes et les observa longuement. Décidément la fille avait un comportement bien amusant.

*Regardez moi ça! Une enfant qui découvre le monde! Mais d'où peut elle bien sortir!*

Mauka poussa un miaulement strident et sa queue se mit à gonfler pour devenir un gros panache noir, dressé vers le ciel. Mejaï la pris dans ses bras, comprenant qu'on avait bien failli lui marcher dessus. Elle la posa sur son épaule et la petite chatte y resta perchée, bien agrippée avec ses petites pattes.

Erillia arriva enfin sur la place, la gitane la repéra tout de suite malgré ses habits noirs et sa posture de vieille femme. Empoignant ses jupons dans une main, la jeune femme se dirigea vers sa complice et la tira un peu à l'écart. C'était le moment, de là où elles étaient elles pouvaient observer leurs victimes, c'était un point crucial pour la bonne manœuvre du plan.
Erillia se mit à agiter ses doigts tout en fixant chacun des deux individus. Mejaï, quand à elle se tenait un peu à l'écart de son amie et faisait mine de ne pas lui adresser la parole. Les deux victimes se mirent à bouger, armes en main et à se battre. La peur et l'incompréhension se lisait dans leurs yeux, de même Erillia grimaçait plus que d'ordinaire.


"La petite sauvage est difficile à contrôler! Pourtant elle en a mangé bien plus que son compagnon!"

"L'instinct! C'est l'instinct sur développé qu'elle possède qui lui permet de luter. Ou alors, serais-tu devenue un peu trop vieille pour pratiquer ta magie?"

"Ne dis pas de bêtises voyons!"

A force de trop parler elle avait perdu le contrôle quelques instants si bien qu'ils pouvaient parler. Erillia eut du mal à le reprendre mais y parvint finalement et accéléra le combat.

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Mejai et Mauka


Dernière édition par Mejai le Mer 8 Sep 2010 11:15, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 11:37 
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Le combat s'intensifia de plus en plus, la violence des coups était telle que le fracas du métal résonnait dans toute la place. Tarjha voyait tous les regards tournés vers elle et sa peur augmenta encore.
Soudain, alors qu'elle évitait un coup d'estoc porté à son coeur, elle entendit un rire qui la terrifia. Un vieux rire sadique qui avait des sonorités de gargouillis, un rire de femme qu'elle reconnu bien vite. Elle vit Erillia, couverte de la tête au pied par un grand tissus de couleur sombre. Elle ne la reconnu qu'à son odeur car on aurait dit une tout autre femme.

Elle sentit son corps se projeter en avant et son bras gauche rencontrer la lame de Killak. Il tentait de lui dire quelque chose mais dans le brouhaha de la foule autour d'eux et le fracas des armes elle ne parvint pas à l'entendre distinctement. Elle se pencha vivement en arrière pour éviter un nouveau coup d'estoc et posant ses mains sur le sol, elle envoya ses deux pieds dans le menton de Killak. Elle se remit sur ses pieds malgré la gène que lui procurait sa jupe.

Mais que ce passait il enfin? La situation était trop étrange pour que Tarjha puisse y comprendre quelque chose. Elle se sentait comme blessée intérieurement et elle hurlait intérieurement.

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Image Tarjha, fière louve solitaire.


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