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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Ven 2 Déc 2011 00:45 
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Furim arriva sur la place du village. Enfermé dans sa cage, il captait toute l'attention autour de lui. Les gens hallucinaient, un Liykor noir ! En cage ! Tout le monde le regardait, et certains même suivaient la charrette sur laquelle il était placé.

Enfant - Maman ! Un liykor !

Furim regarda l'enfant il avait l'air appétissant et Furim avait très faim. Furim s'imaginait déjà manger ce repas.

Mais Furim se rendit compte qu'il n'avait plus grade chance de sortir vivant. Si jamais cet enfant le libérait, il le laisserait en vie.

Même si Furim n'avait qu'une envie, sauter dans tous les sens et d'essayer de défoncer la cage, le traitement qui lui avait été infligé sur le bateau lui avait appris que l'agitation ne pouvait lui apporter que du mal.

Furim était placé sur une sorte d'estrade, toujours dans sa cage. Sa taille imposante ne permettait évidemment aucune sortie, même lourdement gardé. Il était donc assis en tailleur, regardant droit devant lui dans le vague, à moitié assommé par la faim et la fatigue.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Dim 4 Déc 2011 13:05 
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Heartless passait par la Place Publique d'Exech pour aller au Temple de Moura se faire exorciser lorsque soudain, alors qu'il traversait une marée de badauds, il entendit les cris d'un marchand zélé. Il s'arrêta et se fondit dans la foule pour savoir de quel marché il s'agissait et lorsqu'il vit les énormes cages pleines de silhouettes mouvantes, il se rendit compte que c'était un marché aux esclaves. L'esclavage dégoûtait le pirate, lui qui était si attaché à son libre arbitre, la simple idée de se voir obligé d'obéir à un autre que soi au doigt et à l’œil lui transperçait l'estomac. Devant lui, une estrade sur laquelle se tenait un gras marchand vêtu de turquoise et de cramoisi en train d'exhiber en rang ses plus frais articles, sans scrupule aucun, les opulentes années avaient anéanti la pitié en son esprit et il ne voyait plus qu'en l'homme un simple objet de lucre. Néanmoins, Sirius se gardait bien de se révolter, à quoi bon gêner aujourd'hui ces ignobles esclavagistes si il avait l'intime conviction que quoi qu'il fasse, rien n'y changerait, les vautours reviendraient le lendemain. Alors qu'il songeait, un inconnu lui tapota l'épaule, ou plutôt deux inconnus, emmitouflés dans leurs obscurs capuchons comme n'importe quel brigand. Or, ces hommes ne prirent rien à Heartless, au contraire, ils lui firent une offre.

- Ohé, voyageur, tu n'as pas l'air d'être enchanté à l'idée de voir ces esclaves vendus à des maîtres cruels. Nous sommes en ce lieu de preux chevaliers eniodais en voyage et nous te faisons une offre : serais-tu gré de libérer un ou deux de ces pauvres gens avec ton or ? Nous défendons la liberté et méprisons l'esclavage, si tu nous aides aujourd'hui, tu auras la reconnaissance d'Eniod et tu pourras te rendre à la milice réclamer ton dû. Nous sommes à court d'or et nous avons été de bien piètres enchérisseurs qui n'ont libéré que deux femmes et un enfant. Ô étranger, si tu as un cœur qui bat en ta poitrine, libères-en un de plus pour nous !

Les pitoyables défenseurs des valeurs morales lui montrèrent leur écusson en ces mots. "Drôles de lascars" se disait Sirius en son for intérieur. Pauvres chevaliers crottés qui demandaient l'aide d'un réputé sans-cœur ! Mais le borgne, lui non plus, n'aimait pas voir un homme, une femme ou même un enfant vendu pour quelques Yus, il se décida donc à agir. Il rassura les deux chevaliers eniodais et agita sa bourse dans sa main. Il pensa à la promesse des chevaliers et à l'envie soudaine de se prouver qu'il n'était pas qu'un piteux voleur de navire. Si cela s'avérait fructueux, il pourrait même s'attirer la compassion de Moura et rendre son exorcisme moins pénible. Sans regarder la marchandise, d'ailleurs il n'était pas aisé de le faire au milieu d'une telle foule, il se fia aux annonces orales du marchand et enchérit au hasard. A ce qu'on disait, il était question d'une vigoureuse montagne de muscles, utile et puissante, idéale pour le bricolage et les travaux difficiles...

- Dix Yus !
- Vingt Yus !

- Cinquante Yus !
- Soixante-dix !

- Cent vingt !
- Deux cent Yus !

- Cinq cent Yus !!

- ....

- Cinq cent, une fois... cinq cent, deux fois... cinq cent, trois fois... Adjugé ! Vendu !



Heartless, pris par le jeu des enchères, hurla de joie et fit la bise à quelques passants inconnus, il s'arrêta lorsqu'il tomba sur un Garzok un peu éméché puis, à l'appel du vendeur, il s'extirpa de la foule et monta sur l'estrade, tout joyeux qu'il était d'avoir défendu la liberté à sa manière. Quelle fut sa déception lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait libéré ni la veuve, ni l'orphelin, mais seulement une bête sauvage ! Un imposant Lykior noir, domestiqué par les coups, attendait docilement dans sa cage, les esclavagistes le forcèrent à sortir muselé en public pour l'offrir à Heartless qui avait payé l'escroc avant de se rendre compte de l'arnaque. Il sortit médusé avec le Lykior en laisse - était-il domestiqué d'abord ? - et rejoignit d'un pas titubant les preux chevaliers sans le sou, il leur adressa un sourire gêné.

- Alors, avez-vous accompli votre bonne action, gentil marin ?

- Euh... ouais, tenez...


Il leur tendit la laisse, et à son extrémité, le Lykior prisonnier et étourdi. La vision de ce monstre noir, tout de muscles et de griffes, provoqua en eux l'effroi et il s'enfuirent sans même remercier le bienfaiteur. Ils laissèrent Sirius seul avec son nouvel achat... le borgne fixa avec terreur la bête aux poils d'ébène qui le regardait avec des yeux qu'il pensait féroces, comme si il allait se faire dévorer en une bouchée par le mastodonte qui faisait bien deux mètres de corps et autant de centaines de kilogrammes. Devait-il se réjouir de constater que cette jeune bête était en parfait état, il en doutait. Effrayé, il laissa la muselière et attacha la laisse à son poignet. Sirius se demanda si la bête pouvait parler, les Lykiors noirs avaient une sale réputation de sauvages et adeptes des arts obscurs et qu'une telle bête sut parler pouvait susciter autant d'admiration que de crainte. Mais, curieux, il brava la peur et attira son Lykior "domestique" dans un coin où il n'y avait personne et empoigna son épée alors qu'il retirait doucement la muselière du puissant animal.

- Hé... tu peux parler ? Fais gaffe, si tu me mords...

Heartless, aussi craintif était-il, était fasciné par ce Lykior abbatu, symbole de sauvagerie domptée, et ne pouvait s'empêcher de jouer avec le feu en risquant de se faire arracher la tête par les pattes terriblement musclées de l'ancien esclave. Avait-il un nom pour commencer ?

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mar 6 Déc 2011 23:15 
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Furim venait de se faire acheter, mais par un acheteur bien plus amical que les humains qu'il avait rencontré jusqu'à maintenant.

Cet acheteur, dont Furim ne connaissait pas le nom, était avec lui comme les humains avec leurs semblables. Furim fut déstabilisé par ce comportement, il n'avait pas l'habitude de cette émotion qui s’appelait compassion chez les humains, mais Furim l'ignorait bien entendu.

Cet humain inconnu enleva même le cuir qui empêchait Furim de respirer correctement.

Je suis Furim Gar Gar

Furim voulait se présenter, en effet, avant de manger un humain, ce dernier avait bredouillé des mots pendant que Furim commençant à l'avaler vivant, les sont qu'il a entendu étaient "Fuir !" et "Gare" répété deux fois pour ce dernier. Furim ne comprenait pas le langage humain à cet époque (ce qui n'était toujours pas le cas actuellement, bien que connaissant des mots simples comme manger, attaquer, courir, ce qui n'était pas le cas auparavant), et ce meurtre donna à Furim, qui n'avait aucun nom, l'impression que son nom était Furim Gar Gar. De plus, il avait de nouveau entendu ces onomatopées lorsqu'il avait attaqué de petits villages pour se nourir.

JE SUIS FURIM GAR GAR !

Furim tenta de sourire à cet humain et hurla son nom. Il ne savait pas comment manifester de la reconnaissance et il sentait que cet humain était bienveillant, en tout cas pour le moment. Furim était tellement apeuré et désemparé qu'il s'était dit que quiconque le sortirait de cette cage éviterait d'être mangé. Crier fort était un moyen simple de montrer le respect pour lui, bien sûr, son cri, sa façon de s'élever pour le pousser et le sourire qui ressemblait à un appel à un bon steak n'avait pas du avoir l'effet escompté.

Je suis foret ! Très loin ! Je suis amulette, suis trouvé dans l'humain, bien mangé !

Le langage n'était pas son point fort, mais son abandon rituel et la localisation de sa parcelle de terrain (près d'un village), l'avait aidé à comprendre ses ennemis et parfois ses proies.

Furim était à présent debout de tout son long, et tendit sa patte à l'humain qui l'avait sauvé comme font les autres humains.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 10 Déc 2011 13:57 
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- Je suis Furim Gar Gar !! rugit l'animal.

Cette soudaine prise de parole fit tomber le pirate à la renverse, stupéfié par la rudesse de cet être au noir pelage. Heartless n'osa même pas dégainer son arme, il s'était déjà éloigné de quelques mètres du Lykior et gardait toujours sa main à la ceinture, ses doigts titillaient la poignée de son sabre.

- JE SUIS FURIM GAR GAR ! hurla-t-il une seconde fois.

Le cri de trop pour Sirius qui dégaina son épée à moitié, car il ne connaissait pas encore les vraies intentions de la bête, voulait-elle le dépecer sur le champ ou lui exprimer sa reconnaissance ? Même si il ne lui avait pas encore sauté dessus, "Furim Gar Gar", qui portait là un nom bien guttural et menaçant, comme les plaintes d'un homme dévoré vivant dans ses derniers instants, semblait montrer à Sirius un sourire carnassier et se borner à parler de plus en plus fort, qu'il avait l'air d'être fier de sa langue ! Malgré tout, il parlait dans un dialecte que le pirate comprit sans mal, bien qu'avec un certain accent encore indéfinissable et obscur. Le joli monstre, ou plutôt l'affreux ami, continua à se présenter :

- Je suis foret ! Très loin ! Je suis amulette, suis trouvé dans l'humain, bien mangé !

Le borgne pâlit d'un coup, était-il en train de confesser un meurtre ? Les Lykiors devaient avoir un sacré sens de la politesse pour dévoiler ses crimes au premier venu, mais le crime d'anthropophagie était-il encore à justifier pour une bête sauvage fraîchement libérée de son enclos ? Il semblait néanmoins avoir commis le pêché de coquetterie, à en juger par le pendentif qui se balançait autour de son cou. Furim Gar Gar se leva de tout son long, il était bien plus grand qu'un humain en effet, et d'un coup de griffe, il pourrait décapiter le pauvre pirate désabusé ! Mais Sirius ne se laissa pas faire et mâcha son ardeur avant de se redresser lui aussi. Il faisait bien une tête de moins que l'ancienne bête de foire mais il le dominait du regard, le regard orgueilleux que pourrait avoir l'homme sur ce qui est sien. La seule manière de le tenir en laisse était de lui faire comprendre qui était le patron, sans trop de violence tout de même, le capitaine tenait beaucoup à sa tête. Il hurla, ou du moins essaya, pour dominer le Lykior par la voix.

- Je suis Heartless !! Je suis un pirate !

Furim tendit ensuite une main - une patte - amicale que Sirius, comprenant que l'animal imitait le salut humain serra fort dans la sienne ( même si il ne pouvait la saisir en entier ). Ils avaient un accord, lequel ? Heartless n'en avait qu'une vague idée, mais il comprit qu'il devrait amener Furim à son navire, car l'argent qu'il avait donné, il ne l'avait pas gaspillé, cette pensée lui fendait le cœur et la bourse, aussi décida-t-il d'assumer son rôle de maître, pour le moment.

- Maintenant, je suis ton maître. Suis-moi ! Et ne mange personne en chemin !

Et Sirius s'en alla vers le Temple de Moura, suivi de Furim Gar Gar, le Lykior noir, son nouvel allié.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mar 13 Déc 2011 20:53 
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Furim était heureux, il avait décidé de jouer à l'humain. Il était redevable de cet humain qui venait de le libérer et cet humain ne semblait pas néfaste. Cependant, Furim fut interloqué par un de ses paroles :

Et ne mange personne en chemin !

Furim ne comprit pas ce message, il n'allait pas manger cet humain, nommé Heartless, mais il fallait qu'il mange et d'ailleurs il avait très faim.

J'ai faim, je veux manger !

Furim suivait toujours Heartless, mais il ne savait pas où il allait l'emmener, cependant, il ne se méfiait pas. Il était entouré d'humains, s'était fait battre il y a très peu, mais même si il n'avait pas une once de méfiance en moins, il avait résoluement décidé de faire confiance à ce humain du peuple pirate.

Tu es Heartless du peuple pirate, les pirates sont comme un humain ? Et on va manger ? En tout cas, je suis content de plus être dans cage ! Je voudrais aussi que les humains pas manger ? Furim doit manger sinon il est malade. Mais si tu veux pour cadeau Furim manger autres humains que Heartless ! AH AH AH !!!

Furim était ravi de sa blague, il n'avait pas compris tout ce que Heartless venait de lui dire, mais il était comme emporté par un sentiment d'appartenir à un clan nouveau, avec des petits membres avec des poils étranges, mais qui semblaient ravi de l'avoir pour compagnon.

Alors Heartless pirate, Furim doit manger !

http://www.yuimen.net/univers/le-temple-de-moura-t156.html#p265474

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Mer 14 Déc 2011 16:40 
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(Etrange , je crois avoir vu passer un Liykor noir comme Nakhuo)
Nakhuo était le nom du Liykor qui m'avait aidé dans le passé et qui me suivait voir les autres aventuriers qui ont répondu a l’annonce .
En effet j'avais placardé une affiche un peu partout dans la ville .
L'annonce parlait d'aventure et d'entrainement gratuit . En fait c’était un contrat pour m’accompagner vivre plein d'aventures.


Je vis des personnes correspondant tout à fait au genre de gens qui pourrait répondre à l'annonce. IL y avait un guerrier d'Ynorie ,un Sindel archer ,un Garzok guerrier et une fine silhouette gracieuse qui me disait quelque chose . C'était une voleuse semi-elfe au visage beau et cristallin .
(Elle doit faire partie des 7 merveilles du monde ,c'est sûr ou presque !)
Bonjour à tous c'est moi votre employeur!

Dommage ,moi je me barre . je fais pas équipe avec un Woran.dit l'Ynorien
Pourquoi t'es venu alors ? c'est écrit sur l'affiche ! eh banane ! dit l'elfe
Euh ... C'est moi qui lui ais lu ,il sait pas lire ...dit l'orque
Abruti d'orque !! fallait pas le dire !
Un orque qui sait lire ... Moi je me barre c'est trop bizarre cette histoire...
Ben quoi ??
Alors la semi elfe parla d'une voix pure et cristalline :
Il veut dire que pour ta race tu es très intelligent ...
(Gaaaaaaah ...)
Alors l'orque dit :
Désolé mais je dois partir je suis lié à jamais à Togar et je dois le suivre ...
L'Ynorien ?
Oui.Adieu.

(Cool je me retrouve tout seul pour draguer la semi elfe !)
Au fait ,comment vous appelez vous ?
Shim-just .et vous ?
Nakhuo
Chaost. on peut se tutoyer ?
Bien sur !
(Cool)
Faut que je vous laisse ,j'ai rendez vous ...
D'accord .

Je crois que j'ai fait un coup de foudre.D'ailleurs elle s’approche de moi et... m'embrasse aussitôt! Nous restons là quelque minute à nous embrasser.
Et puis pour la faire rire je prend mon air de général et je dis :
Demain , 7e heure ,ici même nous nous retrouvons soldat !
A demain et à deux pieds !

Même si l'humour est pourri elle rigole.Tant mieux!
Demain soir je passe à un niveau de relation supérieur! Si elle est d'accord ,bien sur ,nous chercherons les pires fripouilles d'Exech et nous les remettront sur le droit chemin!Mais je me demande si je n'en fait pas partie ...

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Ven 16 Déc 2011 01:19 
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Arialink arriva à Exech la même journée de son départ. Elle était très heureuse puisque c'était la première fois qu'elle s'éloignait autant de Tulorim. Mais elle était complètement perdu. Jusqu'à maintenant, Tulorim avait été pour elle la seule ville du monde et cette ville que l'on nommait par ici Exech était encore inconnue.

Arialink tenta de se rappeler des indications d'un marin lorsqu'elle était sur le bâteau.

-L'homme disait de suivre gens s'en allant vers centre. Et qu'Arialink pourrait trouver tout ce qu'elle veut là. Alors moi trouver chemin vers centre de ville. dit-t-elle.

Ce fut asser facile, disons que il ni avait qu'à suivre la direction que tout le monde empruntait. Ce qu'elle fit avec une légère crainte au ventre, quoique celle-ci ce dissipa asser vite. Curieuse de nature, elle regardait les échoppes et leur marchant chevrenonné tenter de vendre leurs produits.

-Approcher !! Venez voir mes bons légumes frais !! Approcher !! Hurla un homme.
-Venez voir mes artéfact rare ! Que du vrai, que du beau ! Cria un second pour enterrer le premier.

Il y avait une foule d'activité commerciale, c'était impressionnant. Et sans même en avoir conscience, elle se retrouvait au sur la place. La il y avait encore plus de monde, et Arialink avait du mal à se déplacer. Les gens ne la voyait pas, par sa petite taille, et plusieurs fois elle failli se faire rentrer dedans. Elle réussit tant bien que mal à sortir de la foule et alla ce camper au coin d'une ruelle. De la elle pu constater qu'une estrade avait été monter. Une semblable dont Arialink pouvait voir de temps à autre à Tulorim et qui servait pour les spectacles. Cependant, elle fut déçu et triste de constater que ce n'était pas des artistes, mais plutôt des gens enchaînés, des animaux en cage ou bien de malheureux enfants qui y était vendu au plus offrant. Et en compatissant à leur sort, elle abaissa la tête et pria pour eux, pour qu'il ne trouve pas un maître ou un maîtresse trop cruel.

Au moment ou elle relevait sa tête. Arialink entendit un rugissement de bête qui lui fit froid dans le dos et qui venait de derrière elle. Aussitôt, elle se retourna pour constater, avec beaucoup d'interrogation, qu'il s'agissait d'un homme avec un loup d'une taille impressionnante. Celle qui pourtant n'avait peur de rien, ne pouvait que ce demander si un tel loup ; noir, aux griffes acérés et au crocs démesurés, pouvait être dangereux...? Cet humain était-il son maître ? Pouvait-elle s'en approcher sans problème ?

Avant qu'elle ne l'ai réaliser, l'humain et le Loup noir s’avançaient vers elle. Arialink se cacha aussitôt derrière une barrique, qui la cachait totalement, même si elle était de petite taille et observa ce qu'ils avaient l'intention de faire.

-Eux s'éloigner ? Moi vait suivre eux pour savoir où eux aller ! dit-t-elle.

Elle se mi donc à les suivrent, ce cachant par moment, ce confondant parmi la foule par d'autre. Arialink trouvait ça amusant, mais ils ne devraient surtout pas savoir qu'elle était là.

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Dernière édition par Aria Link le Ven 23 Déc 2011 21:52, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Ven 16 Déc 2011 20:13 
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(tiens j'ai vu une rôdeuse se cacher devant un Liykor ...
Je vais la voir et je l'entendis dire :
_Eux s'éloigner ? Moi vais suivre eux pour savoir ou eux aller !
vu qu'elle s’éloignait je la suivit et je vu un pirate avec un Liykor noir.
Je dis :
_Eh ! Eh ! La rôdeuse ! La brune ! Avec une cape rouge !
Malheureusement la voix de l'homme panthere ne portait pas bien au milieu de tout le monde ...
_bon je ne suis pas sorti de l'auberge...

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 17 Déc 2011 17:36 
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tant pis la rôdeuse ne m'avait pas entendu.
j'aurai bien aimé avoir un compagnon de plus mais ce n’était pas si grave...

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Dim 18 Déc 2011 19:26 
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(Bon , Je vais aller retrouver les autres)
Shim-just et Nakhuo m'attendaient tout simplement . Je leur dit :
_Bien dormi ?
_Nan
_Moyen
_Pourquoi ?
_viré de l'auberge ...
_pareil...
_vous avez dormi ou?
_ici...
_dans l’auberge...faut pas croire mais je suis bonne en escalade ...
_ben on va lui casser la tète a cet aubergiste ... vous etes allé ou ?
_la cruche renversée ...fait gaffe la milice y est ...d'ailleurs elle veut te voir...
(zut)
_allons y...

vers la milice

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Dim 4 Aoû 2013 16:17 
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Ainsi donc je me retrouvais au marché ou mieux connu sous le nom de place publique d'Exech. Ce lieu était le centre névralgique de la ville, mais également un lieu hautement important pour la lutte des clans qui régnait depuis des années sur cette cité. En effet, aucun des 5 grands clans ne pouvaient dire que ce lieu était sien.

J'avais appris dans les livres qui racontaient l'histoire des clans qu'à plusieurs reprises les 4 du dessus s'étaient affrontés dans de sanglants combats afin de prendre le pouvoir mais à part pleurer leurs morts, c'était bien là la seule chose qui en était ressorti. Mon clan ne s'était jamais mêlé de cette petite guéguerre préférant de loin profiter des kilomètres de galerie qui étaient sous les rues.

Tous les clans disaient haut et fort à quel point ils étaient puissants mais en réalité, c'était Les Crocs de l'Ombre les plus puissants car nous pouvions frapper n'importe où, n'importe quand et cela les autres le craignaient. Par mes actes des prochains jours j'allais participer de cette peur et j'étais terriblement fière.

J'arpentais depuis quelques minutes les différentes allées de la place publique, cherchant une cible digne de ce nom pour ma première mission. Je n'aurais qu'une seule chance alors autant ne pas la gâcher. Pour attraper un gros poisson il fallait généralement aller là où ils frétillaient le plus, l'étal des objets venus d'ailleurs. Je me mis donc à la recherche du marchand provenant de Nirtim et qui attireraient ces grands.

C'était mon jour de chance car le dit vendeur était bien présent et oh que voyais-je ? Une bande de nabots en vêtements d'apparats dont les bourses à leurs ceintures étaient bien lourdes et bien inutiles pour eux, sachant qu'ils en avaient le double, le triple voir le quadruple chez eux. Un léger sourire sur mon visage naquit à l'idée que j'avais trouvé mon pigeon de la journée. Je m'avançais d'un pas décidé vers l'étal, prête à utiliser mes talents de petite voleuse.

- "Approchez, approchez ! Mesdames et messieurs, j'ai des produits qui embelliront vos maisons. Regardez cette lame elfique qui provient de Cuilnen, faite par le plus grand forgeron hinion de son époque. Ou choisissez plutôt cette baguette de lutin provenant de Bouh-Chêne qui ne peut être utilisé que par les gens de petites tailles..."

Le reste de ses offres ne m'arrivèrent même pas aux oreilles car j'étais concentrée sur mon travail. Je sortis ma lame de son fourreau à la ceinture et d'un petit coup sec sectionnait la cordelette qui la retenait au ceinturon de son propriétaire et continuai ma route comme si de rien était. Je ne pouvais que jubiler intérieurement car tout le travail que j'avais fourni durant des années venait de payer, enfin !

Une soudaine agitation derrière moi me mit la puce à l'oreille et comme une pauvre débile que j'étais, je me retournais pour en connaître la source. Le bougre auquel j'avais pris la bourse venait de se rendre compte de mon larcin. Il chercha aussitôt une personne qui dans le décor n'avait rien à y faire, en me voyant là, il me pointa du doigt dans la seconde et cria à la milice qui était malheureusement présente sur la place publique.

- "Et merde !"

Plusieurs miliciens se mirent alors à courir dans ma direction, j'étais mal. Je n'avais qu'une solution, me mettre à courir moi aussi dans les rues de la ville à la recherche d'une solution.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Dim 22 Sep 2013 16:13 
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(((Je reviens après trois ans, donc au lieu de reprendre directement à la suite de mes rps précédents, j’ai fait un petit retour en arrière pour expliquer ce que mon personnage a vécu pendant ce temps (très peu en fait). Voila!)))

(((Post précédent: La taverne de Tulorim)))

"Poissons! Poissooooooons! "

"Chaud, le pain! Tout chaaaauud! "

Odeur. Du poisson. Presque pas avarié, en plus. Devant, là devant. Parti. Le pain, ah le pain... Ça fait longtemps que je n’ai pas eu de pain frais. Frais... Pas besoin de frais. Survivre, c’est tout. La survie se passe de pain frais.

Tâtonnement. Le bol devant moi. Vide, toujours. Le soir approche et le bol est vide... Faim. Crampe d’estomac. Il faut tenir, espérer, quelqu’un va bien passer, quelqu’un va bien donner quelques yus à un pauvre aveugle...

Un jour à la fois. Il faut survivre, un jour à la fois. Depuis qu’ils m’ont battu, depuis qu’ils m’ont brisé, je... un jour à la fois. Chaque jour de plus est un jour que TU ne m’auras pas volé! Trois ans, trois ans déjà à Exech l’exécrable... Trois ans de merde... trois ans de survie. C’est ce qui compte. Lerceval le survivant.

Tulorim, c’est avant. Ophélia, ma promise, oh... Je veux comprendre! Tout allait bien, tout allait si bien pour une des rares fois de ma vie et... Ton corps froid, raidi sous mes doigts. Ton silence. Et cette noirceur omniprésente qui ne m’a pas quitté depuis ce jour-là... Ces hommes vains et brutaux qui sont venus me chercher... Venus m’emmener, me plier, me vaincre et me juger. Me condamner pour ta mort, aimée! Parce que je suis différent, parce que c’est un monde injuste... Alors que ce n’était pas moi, pas moi, c’était LUI!

Je me demande quelle heure il est. Le bruit de la place publique semble s’apaiser, la soirée, la soirée évidemment. Je hais le soir. Pas parce qu’il fait froid, non. Il ne fait jamais froid dans cette ville collante et asphyxiante... Je hais le soir, car les autres partent. Rentrent dans leurs maisons, dans leurs asiles. Personne pour donner des yus, personne pour nourrir... Juste ces ombres, ces furtifs, ces brigands... Ils me laissent en paix, au moins. Rien à voler. Rien du tout... Les rats, par contre! Penser à me laver, bientôt. Aller au port, à la mer. Se laver évite les morsures des rats... Ne pas être ‘’trop’’ sale.

Ophélia... Trois ans et je pense toujours à toi. Chaque jour. Du temps pour penser, j’en ai, j’en ai trop, assis ici. Dans la rue, entre le port et la place publique. Mon bol devant moi, à attendre. Mon univers... Je hais le noir. Avant, j’aurais pu marcher, aller voir plus loin. Maintenant... le port, la place publique. Retour au port. Depuis trois ans.

Le bateau était... Heureusement, j’ai passé ma vie sur des bateaux, avant. La mer est mon amie, ma dernière peut-être. La seule que TU ne m’aies pas enlevée! Mes côtes se sont ressoudées, mes plaies refermées pendant que je voguais vers ma nouvelle survie. La justice de Tulorim... Enfoirés! Maudits! Mort, je veux vous voir morts...

L’arrivée à Exech. J’ai bien essayé de pêcher, mais sans rien y voir, c’était... Sans yeux, sans argent et sans connaissances, j’ai vite, oh très vite, abouti ici. Mendier. Survivre. Tenter d’oublier... Pfffff.

Il ne me reste rien. Enfin, presque rien... Car elle est là, maudite, froide, lisse, cachée dans les replis de mes loques. Une fiole, je sais. La rouler entre mes doigts... Non. Voila, la remettre à sa place et ne pas l’ouvrir. Jamais. J’aurais dû la laisser dans le trou où je l’ai trouvée.

Car elle vient de TOI, n’est-ce pas? Je le sais, je la sens, je le sens, le froid, ce froid que je ne veux jamais ressentir à nouveau dans moi, dans mes entrailles. TON froid. Survivre, oui. Mais survivre sans CE froid. Laisser la fiole là... M’en débarrasser? Non, je ne peux pas, arrête d'y penser... Aie, crampe! Faim, si faim...

Je ne peux pas mourir. Plus maintenant. Cette survie, elle n’en vaut pas la peine, mais... Maman, violée par TOI pour que je vienne au monde. Leticia, ma petite druidesse, que TU m’as enlevée lors de... de... notre... première nuit... Et Ophélia. Toutes. Toutes, TU me les as prises. Mourir, c’est TE rejoindre, Phaitos! C’est ce que TU veux, hein! TU n’auras pas ce plaisir... Survivre...

"Shfplok"

Vibration. Le bol... un morceau de survie! Tâtonner, savoir. Parler aux gens. Ils risquent plus de donner à nouveau, demain.

"Les Dieux vous bénissent et vous évitent mon sort... "

Toucher... Un bout de pain. Sec. Sentir... À peine rancis. Craquement. Même vieux, ce goût... goût de céréale, goût qui emplit la bouche. Lumière de ma journée. Avant la nuit, le goût de la survie.


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Dernière édition par Lerceval Talrion le Ven 4 Oct 2013 18:50, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Sam 28 Sep 2013 11:19 
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Brouillard. Sons vagues, sons de vagues. Lourdeur, brumes... Secouer la tête. Réveil... Engourdissement. Faire circuler le sang, voila. J’ai dû dormir tout la nuit sur mon bras...

Nuit. Je me demande quelle heure il est. Très tôt j’imagine... Ah, non! Bruit distinctif, raclement du bois, clapotis... un esquif de pêche qu’on met à la mer. Le matin, donc. Je viens toujours dormir ici, sur la plage. Personne pour m’emmerder, et puis ça me réconforte.

Me lever. Le sable qui s’écoule de mes fripes, de mon corps. De mes cheveux. Aller hop, à la mer! Se laver. Je garde mes vêtements, après tout ils ont besoin d’être lavés aussi! Frisson. L’eau pénètre les tissus, mouille ma peau. Les genoux, les parties (ouh!), le thorax, la tête... Sensation d’enveloppement. D’abandon. Rafraîchissant, après la sempiternelle humidité collante de cette bouse de ville perdue. La mer... mon amie, ma seule amie. Profiter de ce moment de bien être, la journée ne fait que commencer...

La boue cède sous mes pieds en une légère succion. Caresse minérale. L’eau m’effleure au rythme des vagues. Caresse aqueuse. Le vent dans mes cheveux. Caresse aérienne... olfactive? Crampe d’estomac. Pain frais, poisson rôti, rat grillé. C’est le matin et avec lui, la survie qui reprend, la merde, l’humiliation, la faim...

L’eau au thorax, aux parties, aux genoux. Plus d’eau. Mon corps devient frisson... C’est le temps d’y aller. Les vêtements sècheront bien d’eux-mêmes.

Un pas. Un autre. Je sens les dalles inégalement taillées sous mes pieds nus. Mes souvenirs me guident; mon corps connaît le chemin. Chaque jour, depuis trois ans...
Le mur de torchis effleuré par mes doigts. L’arbre mort, l’espace vide, le mur de brique, la brique manquante... Voila. Je m’assois par terre. MON coin. Personne ce matin, bon signe, bon signe...

''Pain chaaaaaud!'' ''Huîtres, fraîchement pêchées. Huîîîîîîtres!''

Grincement. Un chariot passe devant moi, je le devine. Les vendeurs commencent à gueuler... La ville se réveille, je la sens. Et une journée d’attente qui commence... Encore... Foutue survie...

''... braillait, l’enfant de chienne. Hurlait, l’arrêtait pas, fallait fesser encore plus fort! Je sais pas quel dieu m’a refilé un morveux pareil...''

Le temps passe, égal. J’attends.

''... et là, elle est revenu pour me dire de laisser sa mère tranquille, paraît même qu’elle voulait...''

Toujours rien. Faim.

''Noooon! Pas sérieux? J’te dis, long comme ça! Comme Ça! Et c’est pas tout, y’a fallut que je...''

Aller, quelqu’un! Douleur à l’arrière du crâne, la faim... La faim au point d’en avoir mal à la tête... De la bouffe, s’il vous plaît!!

''Oublie pas de lui dire qu’elle est belle, elle pourra pas résister...''

''Tenez, mon pauvre homme''.

''Clong''

Bruit. Dans mon bol. Enfin.

"Les Dieux vous bénissent et vous évitent mon sort... "

Mon pouce sur la pièce. Petite taille. Toucher, sentir le nez... AH! Voila. Un deux-yus! Pas mal. Devaient avoir des rois dotés d’impressionnants appareils olfactifs, dans cette ville. Ou de très mauvais artistes monnayeurs. Qu’importe.

Rester concentré. Attendre, encore.

''Shhplok''


"Les Dieux vous bénissent et vous évitent mon sort... "

Palper. Mou, humide. Du chou bouilli. Mieux que rien. Prendre avec la main, fourrer dans ma bouche. Oui, du chou. Une dose de survie... encore une... une autre... ça calme les crampes, au moins.

Mes ongles contre le fond du bol. Fini. Bon, rester concentré. Ne pas céder à la noirceur, quelqu’un pourrait laisser une pièce et je me la ferais voler... Ne pas dormir...

Sensation de piqûre dans mes côtes. Brumes dans mon cerveau... Réveil. En cette piqûre inquisitive, encore...

''Debout, la taupe! Aller, réveille!''

Voix rauque. Éraillée. Fatiguée.

''Vient de me faire virer de chez moi, grosse connasse... Aller, hop, va-t-en. C’est mon coin, aujourd’hui.''

Emmerdeur! Non seulement il faut survivre, mais il faut la défendre, cette minable survie... Me lever. Main sur le mur, l’équilibre, voila.

''Eh, ho, je ne vous connais pas, je m’en fou, mais ici,c’est à moi et...''

''Elle a mal compris la taupe? Dégage. Décrisse. Décâlisse.''

Son souffle sur mon visage. Odeur de... d’alcool. Ma main sur la garde de mon poignard, dans les replis de mes vêtements presque secs. Se défendre. Encore.

''Il va falloir être plus convainquant que...''

Pression sur mon bras gauche. Son autre main sur mon épaule droite. Vertige, perte d’équilibre... Sensation étrange de quitter le sol. Vol plané. Explosion de douleur dans l’épaule droite. Atterrissage. Sur une dalle de roche. Connard de merde de...

''Sale bouseux d’ivrogne de fils de...''

''Elle veut aller encore plus haut, la taupe?''

Impuissance. Murmures, bruits de cuir sur les dalles... Des sandales. Des gens approchent. Regardent. Le brouhaha de la place publique s’estompe... personne ne dira rien. Je le sais. C’est TOI qui l’as envoyé, celui-là? Une grosse brute de merde! Me relever... Tenir mon épaule. Douleur, la douleur qui va et vient, comme les vagues...
Partir. Ne rien dire de plus. La survie vaut beaucoup plus qu’un peu d’honneur froissé.

Quitter la scène. Voila. Gauche, marcher vers la gauche... Suivre l’odeur de sel, vers le port, vers la mer. Tenir le mur de la main gauche... Voila, le port. Pas vers la mer, pas cette fois, le mur, longer le mur... Éviter les passants. Écouter leur venue. Un pas, un autre... se souvenir. Devant, une maison, elle devrait y être.... La voila. Après contourner l’arbre, c’est fait, puis... suivre les odeurs. Ça y est, dans l’air, un peu de... Oui! Du bois. Fraîchement scié. Et... voila, les épices. Pas de doutes, le comptoir commercial. Maintenant, il faut le trouver... marcher lentement vers les étals...

''...justement ce que tu veux, c’est arrivé hier, regarde moi ça la qualité...''

''... est de Tulorim il paraît, chaude mon vieux... Franchement, paye, elle vaut le...''

''À la maison, tout de suite! PAS DE DISCUSSION!''

''... et c’est là qu’elle lui dit : Oui, mais ta couille droite est attachée au rebord de la fenêtre!''

''MOUHAHAHAHAHA!!!''

Trouvé. Rire franc, gras et fort... Le maître. Quelques mètres sur la droite. Un pas devant l’autre et advienne que pourra...

''CRAPAUD! Ça fait un sacré bail, dis donc!''

''Bonjour... maître.''

Tout le monde l’appelle le maître, par ici. C’est plus sécuritaire. Il appartient à une fraternité... ou La Fraternité, je ne me souviens plus. Sans importance. Il parle fort, rit fort et tape fort.

''Qu’est-ce qui amène mon aveugle préféré à sortir de son coin?''

''Je, euh... On m’a suggéré d’aller voir ailleurs, pour un petit moment, mais...''

''Quelqu’un aurait osé toucher au crapaud préféré du maître?''

''Ben, euh... Oui, en fait. Je...''

''OUTRAGE! On ne touche pas aux amis du maître, ni aux aveugles tiens! Toi, là.''


''Moi?''

''Prends la main du crapaud, guide le et suis moi. Un tort demande réparation!''

Une main s’empare de la mienne. Pas vraiment ridée, mais calleuse. Un manœuvre, je dirais.

Victoire! L’autre gros taré, il va apprendre... Un aveugle, ça a des contacts. Un aveugle, ça sait survivre! Traction vers l’avant. Suivre. Il accélère, je perds un peu mon orientation... Faire confiance! Pourvu qu’il n’y ait pas de trou soudain dans le dallage... Marche.

Marche.

Course... Le maître marche toujours comme ça, trop vite.

Odeur de pain... Proche. Tout près.

''C’est là, crapaud?''

''Euh...''


Ma main sur le mur. Brique. Contact familier.

''Oui''

''T’es qui toi?''

Frisson. Cette voix rauque encore... Impatience. Tu vas voir!

''Comme ça, tu aurais dérangé mon ami crapaud?''

''Hey, oh, j’ai rien fait moi, c’est mon coin, le mien. Ma femme m’a sacré dehors, alors faut bien vivre, hein! Et puis, c’est rien qu’un aveugle!''

''Dégage.''

''Non.''

Confusion. Mouvements rapides, quelques mètres devant. Respirations de plus en plus pantoises. Bruits mats, grognements. Bruits de pas sur le pavé, des gens arrivent. Murmurent, ricanent, gloussent.

''Pompf'' ''HUURR'' ''okh, Huit'' ''PMPFF''

Confusion, confusion... Merde! JE VEUX VOIR!

''Ooooorrggggh''

L’autre respire rapidement, maintenant. Saccadé. Crève...

''Oh, he, c’est bon, ça va! Fini! Je dégage, je fou le camp... Assez! GARGLLL''

Dernier coup clairement audible. Jubilation. J’ai gagné!

''C’est ça, va-t-en et surtout, laisse mes crapauds tranquilles!''


''Je grmblllmvoui...''

Boitement. Les bruits de pas résonnent à intervalles irréguliers. Se font de moins en moins audibles... Se perdent dans le brouhaha de la place.

Une main reprend la mienne. Une autre s'appuie sur mon coude. Douce pression... On m’aide à m’asseoir. Froissement de mes vêtements du côté droit. Une main large et forte sur mon épaule. Quelqu’un s’assoit à mes côtés.

''Voila mon crapaud, revenu dans ton coin chéri, hein!''

''Oui je... Merci, maître...''

Murmure. Voix dure comme de l’acier, épurée de toute trace d’humour.

''Pas besoin de mercis... Ça fait quinze yus. Dix pour l’avoir tabassé et cinq parce que c’était en publique et que les autres devraient te foutre la paix pour un moment.''

''Mais... J’ai seulement ces deux yus, qu’on m’a donnés ce matin... Je...''


''Pas de problème. Je repasse dans quelques jours. Vaudrait mieux avoir l’argent, à ce moment-là. D’habitude, tu payes bien.''

''Oui, oh oui, promis... Promis!''


Frémissement, craquements d’articulations. Il se relève.

''Voila, tort réglé! Le maître prend soin de ses amis. À la prochaine, crapaud!''

Soulagement. C’est réglé, voila, c’est fait... La paix, enfin. Je hais le maître, risqué, toujours risqué... Mais utile. Il y a BEAUCOUP de mendiants à Exech... 15 yus... La semaine sera difficile. Pourquoi tout ça?

Qui était cet ivrogne? Un pauvre homme sans doute, pour en être réduit à mendier... Aucune idée. Je ne veux pas le savoir ni le revoir - ressentir-. Aucun remords.

En survie, il n’y a pas d’amis.

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 Sujet du message: Re: La Place Publique
MessagePosté: Ven 4 Oct 2013 20:28 
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Le matin. Les bruits, la vie qui reprend... Ne pas être trouvé près d’un cadavre. Mes mains dans l’océan, dans l’eau... Rincer. Laver. Enlever le sang...

Fouiller les poches du mort. De chaque côté... Voila. Ne pas laisser passer une aussi belle chance de survie, quand même...

Retourner dans mon coin. Machinalement. Suivre le même itinéraire que d’habitude... M’asseoir au même endroit. Installer le bol devant moi. Et surtout, réfléchir.

Réfléchir.

Pendant des heures.


C’était un fou... Un fou qui souffrait. Un fou qui avait besoin de plus... de plus que la survie. Qui avait besoin de sens.

J’ai abandonné l’idée de trouver un sens depuis longtemps. Ça fait trop mal. Comprendre pourquoi TU t’acharnes sur moi... Ça n’a aucun sens. Simplement.

Si ce fou n’était pas arrivé, je... je ne serais plus. Étrange à imaginer. Bizarre. Aurais-je dû? En finir... Je ne sais pas. Peur. Peur de TE retrouver. C’était peut-être une folie... mais la survie... et l’inéluctable certitude de la mort...

En même temps, un mot me colle à l’esprit... Équilibre. C’était un fou, c’était les élucubrations d’un fou... mais...

Brytha. Jamais entendu parler. Une déesse unique, et les dieux qui n’existeraient pas, et tout ça... N’importe quoi. Si les dieux n’étaient plus, alors... alors... non. Rien n’aurait de sens. TU as détruit ma vie, c’est clair, il faut que ça soit clair! Ce n’est quand même pas un HASARD!

Tout de même... L’équilibre. Il a dit que c’était difficile, flou... subjectif. Est-ce que... peut-être que...L’équilibre... oui...

Est-ce que l’équilibre pourrait remplacer... la survie? Un monde prédictible. Pareil. Stable. Sécuritaire. Contrôlable. Un monde... où je n’aurais pas à TE craindre. Sans cesse.

L’équilibre, c’est une mort pour une vie. Qu’il a dit. Oui... mais...

Une vie continue, interminable, infinie... C’est l’équilibre, aussi. Le VRAI équilibre. Ou même, autre chose... Ni vie, ni mort. L’équilibre. Un bel équilibre prédictible, sans surprise, sans catastrophe... La survie éternelle. L’équilibre ne remplace pas la survie : il la garanti!

Et si c’était possible? Et si... et si ça valait le coup d’être tenté? À continuer à mendier ici, je ne gagne... qu’une survie. Limitée. À en finir... Incertitude! Danger, tant de danger... de LE rencontrer... Non. J’ai été inconscient. Dangereux, bien trop dangereux...

À chercher l’équilibre... Espoir! Maigre, faible, fol espoir... mais.... espoir! S’il faut me battre, refouler d’autres corbeaux... Survivre... Soit. Un jour, un jour peut-être... Peut-être que je trouverai l’équilibre. D’ici là...

Mais! Mais si... si pour cela il faut... il faut le froid, TON froid... je ne sais pas... Utiliser la mort pour ne pas mourir? Peut-être... Je... je ne sais pas... Je ne veux pas devoir ma vie à... TE devoir ma vie! Deux fois, deux fois déjà... Pourtant...

Quitter. Quitter Exech. Trouver un endroit, une façon, quelqu’un qui... qui comprenne. Qui sache. La mort, la vie, la survie... Quelqu’un doit bien savoir.

Où aller? Je ne sais pas... Me renseigner. Le maître... Peut-être que le maître saura? Frisson... Négocier avec le maître... Oui. La voie. Aller le voir... maintenant.

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 Sujet du message: Re: La place publique
MessagePosté: Lun 22 Oct 2018 17:15 
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Sombre cité


La première chose qui me frappa en entrant dans la ville fut la puanteur qui se dégageait de chaque coin de rue. Les rues étaient sales et pleines d’ordures et les gens semblaient habitués, ce qui me surprit un peu. Je passai outre tant bien que mal et avançai lentement dans la ville, observant les passants et leurs mines sombres, les gardes qui semblaient plus là pour la décoration et ceux qui visiblement jouissaient de la situation plus que les autres, les voleurs et les brutes. Je doutais un peu de trouver un professeur dans cette ville, mais c’était la seule piste que j’avais. Personne ne sembla faire attention à moi et j’essayai de me diriger au milieu de la foule, tentant vainement de repérer l’enseigne d’une auberge où je pourrais poser mes affaires et m’installer le temps de ma recherche. Je fis bien attention de conserver ma bourse dans un endroit inaccessible, ayant préalablement mis la majeure partie de mon pécule dans mon sac, et évitai de bousculer qui que ce soit. Une fois me suffisait, je n’avais pas besoin d’avoir d’ennuis dans cette ville.

Après avoir marché au ralenti un long moment, je débouchai sur ce qui semblait être une place publique, bien plus large et animée que les rues alentour. Alors que j’entrai à peine, je fus assailli par le bruit, les odeurs et la vision de cet endroit. Des nombreux marchands hurlaient depuis leurs étales pour attirer les clients, des cracheurs de feu se baladaient au milieu de la foule, crachant d’un coup au-dessus de la foule qui exultait, je crus voir un ours enchaîné danser, mais j’avais dû rêver et je passai, en sentant une certaine nausée me venir, devant la potence où deux personnes en décomposition étaient encore pendues. Mais c’était quoi cette ville ? La plupart des gens n’y faisaient tout simplement pas attention alors que d’autres semblaient s’amuser du spectacle. A certains endroits les pavés étaient teintés d’une couleur reconnaissable, celle du sang séché. J’en venais à me dire que j’aurai peut-être mieux fait de rester à Tulorim moi, cette ville et ses habitants semblaient complètement cinglés. Mais puisque j’étais là, autant faire ce pour quoi j’étais venue. Je m’approchai d’un marchand de légumes qui me regarda avec méfiance et qui m’envoya paître avant même que je n’ouvre la bouche. Il n’avait pas vraiment la fibre commerciale celui-là ! J’espérai avoir plus de chance avec un vendeur de bijoux qui était juste à côté mais la réaction fut presque la même, à ceci près que celui-ci m’ignora purement et simplement. Mais… j’enlevai mon masque à contrecœur, peut-être qu’ils seraient plus enclins à discuter s’ils voyaient mon adorable frimousse. Je revins donc vers le premier marchand qui me détailla un instant avant de me parler, victoire !

- Elle a besoin de quelque chose la demoiselle ?

- De renseignements si possible, je voudrais…

- Je ne suis pas un guide, si tu veux des informations, trouve quelqu’un d’autre à qui faire perdre son temps.

Bon… Visiblement enlever mon masque ne changeait pas grand-chose finalement. J’essayai avec deux autres marchands, mais les réactions ne changèrent guère aussi je remis mon masque. Et pas question d’arrêter un passant, j’avais vu un homme se faire battre parce qu’il avait osé parler à quelqu’un à qui il n’aurait apparemment pas dû. Probablement un membre de la pègre locale dont Léon m’avait fait un portrait peu flatteur. Je désespérais un peu lorsque j’avisai un homme en armes habillé aux armoiries de la ville. J’espérai tomber sur un milicien et le rattrapai pour l’interpeller. Il se retourna, visiblement contrarié.

- Qu’est-ce que tu veux toi ? Je te préviens si tu me déranges pour rien je te fais enfermer dix jours au cachot.

Au moins il était clair… Je déglutis un peu et parlai d’une petite voix.

- Je… Je voudrais juste un renseignement monsieur, ça ne prendra pas longtemps c’est promis.

Il croisa les bras et attendit que je pose ma question. J’ajoutai un peu de contexte pour qu’il ne pense pas que je moquais de lui.

- En fait je viens d’arriver en ville, je voudrais juste trouver une auberge, mais personne n’a daigné me donner la moindre indication et…

- Et comme je suis un milicien tu as cru que j’allais t’aider. Et je gagne quoi dans l’histoire ?

Je ne cachai pas ma surprise, depuis quand je devais payer pour simplement demander le chemin pour une auberge ? Je tâtai ma bourse discrètement, je n’avais pas grand-chose sur moi, j’avais la majeure partie dans mon sac et je ne voulais pas l’ouvrir ici … Que pouvais-je bien marchander avec un type comme ça ? Il ne fit pas mine de m’aider mais je vis qu’il s’impatientait.

- Je ne sais pas ce que vous voulez en échange, je demande juste une direction.

Il leva un sourcil puis se pencha vers moi.

- Déjà retire ce masque que je vois à qui j’ai affaire et ensuite j’aviserai.

J’obéis, un peu mal à l’aise et il se releva avant de cracher par terre avec un air de dégoût. Charmant...

- Une Shaakt… ça fait longtemps que le cachot n’en a pas vu, cela doit lui manquer…

Je me raidis en entendant cela. Mais pourquoi ? Je n’avais rien fait ! Il continua de me fixer avec un air mauvais et comme je ne bougeai pas, il m’attrapa par le bras et me le plia dans le dos.

- Hey mais arrêtez ! Vous me faites mal.

Je l’entendis distinctement rire et il me chuchota à l’oreille.

- Tu veux partir ? Donne-moi ton argent et tout se passera bien, je te dirai même où dormir ce soir.

J’acquiesçai et il relâcha la pression sur mon bras sans toutefois me lâcher. Je lui donnai donc les quelques yus que contenait ma bourse et il soupira, visiblement il espérait plus, mais au moins il me lâcha et je pus me frotter mon bras douloureux. Il me détailla un instant avant de montrer l’ouest et de partir en sifflotant et en jouant avec l’argent qu’il m’avait dérobé. Je n’étais pas plus avancée et il avait essayé de me dépouiller cet enfoiré, j’avais bien fait d’en mettre la majeure partie dans mon sac au cas où. Je tripotai le pommeau de ma dague, cela me démangeait de la lui planter dans le dos en appuyant ma mauvaise humeur d’une boule de feu bien placée. Je me calmai tant bien que mal, je n’avais pas le temps pour ça et pas envie de m’attirer des ennuis le jour de mon arrivée. Maudissant ce type, je pris donc la direction qu’il m’avait indiquée mais je ne savais toujours pas où aller. Bon sang ce que c’était pénible !

J’errai donc un moment encore dans les rues, slalomant entre les ordures et les corps allongés sur le sol, avant de tomber sur une enseigne qui ressemblait à ce qu’une auberge pourrait avoir. Je m’approchai du bâtiment lorsque deux hommes, visiblement alcoolisés sortirent du bâtiment en se chamaillant. Ils commençaient presque à se hurler dessus et les deux sortirent une dague. J’entendis quelque chose en rapport avec la mère d’un des deux et ils se ruèrent l’un sur l’autre sous mes yeux effarés. Ils faisaient vraiment ça en plein jour devant tout le monde ? Les quelques passants aux alentours s’arrêtèrent et je vis quelques pièces s’échanger, comme s’ils prenaient des paris. Un peu abasourdie par la situation je décidai de contourner le combat d’ivrogne pour entrer dans l’auberge mais l’un des deux types me percuta et je me retrouvai au sol avec un poivrot qui me soufflait son haleine puante au visage. Je le repoussai rapidement mais il ne l’entendait pas de cette oreille et tenta de me retenir en me menaçant tout en hurlant à l’autre.

- S’tu continues, j’la coupe.

Je réagis très vite et me tournai vers lui avant de lui donner un coup de genou dans son entrejambe, ce qui le plia en deux et le fit me lâcher, avant de le pousser, le remettant au sol sous les regards inquisiteurs des passants qui semblaient déçus de ce dénouement. L’autre ivrogne semblait plutôt heureux mais j’ignorai tout cela et rentrai dans l’auberge en vitesse, ne voulant pas que la situation dégénère. Cette ville ne me plaisait pas du tout !


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