Auparavant

C’est alors que l’elfette aperçut un deuxième membre de l’équipage qui s’approchait. Un humain d’après son apparence, dont les muscles semblaient taillés pour le combat.

« Bienvenue parmi nous, ma chère ! »

Un sourire chaleureux illuminait son visage et Oëdline releva la tête, quelque peu rassurée par son accueil amical. Toute occupée à trouver une réponse appropriée, elle ne vit pas arriver le pommeau de la rapière de l’homme et sombra dans l’inconscience avant même d’avoir pu le saluer à son tour.

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Noir. Mal au crâne. Quelques sons étouffés. L’enfant voulu changer de position dans son sommeil mais son corps refusait de bouger. Son sœur s’accéléra, que se passait-il ? Elle ouvrit les yeux brusquement et découvrit devant elle le pont du bateau sur lequel elle s’était infiltrée avec tant de discrétion quelques instants auparavant… enfin, peut-être… mais depuis quand était-elle ici exactement? Et pourquoi avait-elle si mal à la tête ? et aux bras aussi ? Sa position était des plus inconfortable.

Baissant son regard bleu, elle compris la situation en voyant la corde qui lui enserrait les poignets et la retenait contre le mât principal du navire. Les nœuds n’étaient pas très serrés mais il suffirent à la retenir lorsqu’elle tenta de s’en libérer.

Plus loin devant elle, sur le pont, l’homme et la petite femme discutaient entre eux. Aucun des deux ne prêtait attention à la petite fille. Que devait-elle faire ? Les liens ne la gênaient pas vraiment car elle avait récupéré depuis sa fuite de la cage et il lui suffirait d’un peu de magie pour les rompre. Un morceau de corde devait être bien moins résistant que des barreaux en fer après tout. Cependant, elle devait rester sur le navire et gagner la confiance de l’équipage si elle voulait fuir Exech.

Elle n’avait aucune idée de comment elle avait pu se trouver attachée au mat mais l’homme de tout à l’heure paraissaient gentil et elle décida de l’appeler pour lui expliquer la situation.

« Monsieur l’humain ! Je vais vous expliquer pourquoi je suis ici ! »

Suivant

Alors que Nark s’excusait, la jeune elfe se réveilla et l’appela, tentant de lui expliquer la vraie raison de sa venue sur la Laide. Sa technique avait marché, la gredine allait tout avouer après le coup reçu par Nark. Elle était sûrement apeurée et ne savait pas ce qu’il allait advenir d’elle. Le second sourit, jusqu’à ce qu’Ambre se détourne de lui en soufflant bruyamment. Il l’attrapa par le bras, mais elle se libéra en lui disant cruellement qu’elle n’obéissait qu’à Sirius. Un coup de poing au ventre pour le guerrier. Il était le second et ses paroles avaient les mêmes valeurs que les siennes. Il en rediscuterait avec Sirius.

Ce n’était pas le moment de s’énerver contre la recrue, c’est pourquoi il s’approcha des deux personnes qui discutait, Ambre aidant la jeune elfe. Ses liens étaient desserrés et la hobbit s’inquiétait de l’état de la prisonnière, agenouillée au côté d’elle. Encore une personne qui se laissait prendre au piège de « la petite personne innocente ». Il soupira bruyamment puis demanda :

« Je préférerais que tu me dises pourquoi tu es mont sur ce bateau. Ne t’inquiète pas, je ne tuerais pas. »

Suite à cette phrase, il jeta un regard noir à Ambre.

"Au fait je suis Nark, et elle c'est Ambre"

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Furim était arrivé au port de Exech, le voyage avait fait une escale à Tulorim, mais Furim n'en avait pas été témoin. Enfermé dans les cales du bateau, il avait mangé le peu que les humains avaient bien voulu lui laisser.

Furim n'avait pas bien récupérer de son traitement à bord du bateau. Même si aucune arme tranchante n'avait abîmé son corps, il avait été frappé à de nombreuses reprises.

Assommé par la fatigue, la faim et les coups, Furim était bien incapable de voir clairement ce qui l'entourait. Placé dans une grange proche du port duquel il avait été débarqué, Furim restait là sans bouger, attendant ce que son destin allait lui réserver.

Néanmoins, Furim n'allait pas se laisser aller, il savait qu'il saisira n'importe quelle opportunité lui permettant de sortir de cette cage.

Des pas ...

Humain - Ah ah ah !

Furim venait d'entendre des pas dans la salle adjacente. Un humain.

Humain - Tu vas être vendu !

Furim avait été enfermé pendant plusieurs heures. L'humain s’accroupit près de Furim et rit. Puis, quelques instant plus tard, il se leva. Il se dirigea vers la grande porte et l'ouvrit. Une lumière vive, éclatante, entra dans la grange.

Humain - Aller emmenez le

Furim enfin, sa cage, fut soulevée par une poulie et placée sur une charette.

Humain - Tu vas rencontrer ton maître !

Furim sorti de la grange et commença sa route vers la place du marché.

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Nark sourit devant la naïveté enfantine d’Ambre, qui pouvait être tout à fait normal. Puis il regarda l’elfe bleue, qui devait être âgée de quelques années et se demanda si elle représentait vraiment un danger. Elle semblait vraiment innocente. Soit elle était franche avec eux, soit elle était une excellente actrice. De toute façon, si elle s’avisait de les trahir, le second se ferait le plaisir de lui faire payer très cher.

Elle leur dit qu’elle s’appelait Oedline, qu’elle avait été chassée de son village. Une fois Exech rejoint, elle avait été capturé par des brigands. Quelle idée avait-elle eu de venir dans cette ville, pourtant réputée pour être l’une des plus dangereuses du globe ? On pouvait se permettre de l’excuser, cela lui servirait sûrement de leçon. L’elfette baissa les yeux et des larmes perlèrent à leurs coins. Qu’avaient dont fais ces bandits à la petite fille ? Puis sa voix résonna de désespoir et elle leur dit qu’elle devait quitter l’endroit au plus vite. Pour se mettre dans un état pareil, elle devait se trouver en danger de mort. Il comprit qu’il avait été trop dur avec elle.

Ambre lui dit qu’ils ne pouvaient rien faire pour l’instant pour elle, que ce serait à Sirius de prendre la décision : elle pourrait prendre le large avec eux, ou rester au port. Ambre chuchota à Oedline un petit mot qui fit sourire la hobbit, puis cette dernière demanda à leur prisonnière si elle avait faim. Nark comprit que c’était à lui d’intervenir.

« En fait, j’ai le pouvoir de t’accepter dans l’équipage, c’est donc chose faite. Et puis, pour ces brigands, ne t’inquiètent pas trop : Ambre et moi comptons parmi les meilleurs guerriers de nos régions natales, c’est pour cela que Heartless nous a recrutés. »

Il savait que c’était un mensonge, mais la petite ne devait plus avoir peur. Elle en aurait sûrement l’occasion durant ces prochaines semaines, la vie d’un pirate n’étant pas de plus sûre. Tout en disant ce discours, il avait ôté les liens de l’elfe.

Mes pieds commencent à me faire souffrir, preuve de ma fatigue en cette heure tardive. Quand j'y repense, cela ne fait qu'à peine plus d'une semaine que je suis partie de chez moi, et pourtant le sommeil est ce qui me fait cruellement défaut. Les nuits ont été courtes durant le voyage de Tulorim vers ici, et ce n'est pas chez Baba Yaga que j'ai pu trouver un sommeil réparateur. Mon seul vrai repos fut celui à l'auberge de Tulorim. Je me remémore cette journée d'ailleurs. Sans doute la meilleure de toute ma vie où j'ai employé mon temps à lire. Mais cette divagation ne détourne qu'un temps la douleur de mon esprit, qui semble s'aggraver à chaque pas, mais je dois faire avec. Penser à mon séjour à Tulorim et à la souffrance en même temps me rappelle autre chose. Je passe une main sous ma chemise et tâte la cicatrice laissée par le piège à loup. Le toucher de cette partie de mon corps est étrange, car je ne sens rien du côté de ma poitrine, et pourtant mes doigts effleure bien cette surface rugueuse, que même un prêtre de Gaïa n'a su refermer.

Je relève la tête et observe la rue obscure, et surtout son débouchée alors qu'un air salin vient agresser mes narines. Je suis enfin au port, empreint d'une certaine atmosphère ainsi éclairé qu'il l'est par les rayons de la lune filtrant entre les nuages. De nombreuses caisses de bois sont disposé ici et là, preuve qu'il y a des marchands assez fous pour passer dans cette ville, quoi que je n'en ai pas bien vu les dangers à l'heure actuelle. Mais bon je devine assez aisément que nombre des cargaisons doivent avoir été volées, et que la plupart des capitaines des bateaux que je peux observer ne sont pas des gens très recommandable. En parlant de capitaine pas recommandable, j'aimerais bien savoir où est celui qui doit m'amener à Oranan. Je me retrouve en proie au même problème : de tout ces bateaux lequel est le bon ? J'espère en tout cas qu'il est en bon état car certain d'entre eux, et un en particulier, semblent avoir besoin de réparations de toutes urgences.

Je me hisse sur une caisse un peu plus grande que moi, et observe les ruelles, attendant que vienne l'homme que j'attends, car je ne l'aperçois sur le pont d'aucun des navires ici présents.

La jeune elfe répondit positivement à la proposition de nourriture, et Nark lui sourit. Il se rendit dans la cuisine, fouilla partout, mais ne trouva rien d’autre qu’un bout de sirène cramé et immangeable. Il soupira, comprenant qu’il devait sortir acheter à manger et surtout qu’il paierait tout de sa poche, Heartless étant plus avare qu’un nain des montagnes de Mertar. Il sortit sur le pont, et dit à la hobbit, qui devrait garder le navire :

« Reste-là, je vais acheter des provisions, je n’en ai pas pour longtemps. »

Il lui donna son sifflet en or qui paralysait les ennemis pendant quelques secondes.

« Souffle là dedans si tu as des problèmes »

Il s’approcha d’elle, puis lui souffla à l’oreille de surveiller du coin de l’œil la nouvelle venue. Le second l’avait certes accepté, il avait encore des soupçons à son égard. Le guerrier descendit sur le port et une odeur d’urine, de poisson et de vomi envahit ses narines. Le port d’Exech sentait pire que celui de Kendra Kâr, d’où le fils de marchand était originaire.

Après quelque minutes de marche dans le quartier portuaire, il trouva une auberge qui lui donna de quoi les nourrir pour une petite semaine, moyennant un prix qui vida considérablement la bourse du jeune homme. Il sortit du lieu de consommation, un sourire mi-figue mi-raisin devant la somme qu’il avait dépensé. Nark rejoignit le quai et vit un jeune garçon aux cheveux blancs, debout sur une caisse. L’adolescent était petit et fin, mais musclé. Il portait un étrange gant métallique. Le pirate s’approcha de lui, le sourire aux lèvres :

« Dis moi, mon ami, est-ce que cela te plairait de rejoindre l’équipage du capitaine Heartless, craint dans toutes les mers et océans ? Je suis Nark, son second. Notre bateau est l’un des plus beaux que tu verras dans ta vie. »

D’un geste, il lui montra la Laide-les-Maines, volé quelques jours auparavant à la Baronne Erzébeth. C’est vrai que peu de nefs étaient plus majestueuses et impressionnantes que ce gros galion, qui semblait indestructible.

http://www.yuimen.net/univers/le-temple-de-moura-t156.html#p265474

Furim avait suivi Heartless jusqu'au port

Heartless commença à discuter avec un autre humain, Furim pensa alors qu'il se disputait. Il se leva alors de ses 2m 75 de haut. Il savait que lors d'un affrontement, que ce soit avec les humains ou avec les liykors, il y avait un moment où les adversaires tentaient d'impressionner l'ennemi.

Je dois combattre, Heartless sera content

Heartless, je vais remercie car tu es gentil. L'humain va manger ! Tu verras Furim est puissant

Ce qui était le cas. Sans aucun doute Furim avait la possibilité d'arracher la tête d'un humain sans trop d'effort, mais avant d'attaquer, Furim avait un doute.
Il allait se lancer lorsqu'il se souvenu d'enfants humains qui s'amusaient à se battre en se faisant tomber mais par jeu.

Heartless, c'est humain ami ou pas ?

Furim était toujours sur ses gardes, il se préparait attaquer, mais il attendait la confirmation de Heartless il ne voulait surtout pas commettre d'impair, il s'était déjà attaqué à un liykor qui était en réalité un ami d'un de ses amis. En avait résulté un combat des plus longs et des plus difficiles, attaquer son ami, même pour un liykor, était difficile. Certes la notion d'amitié n'est pas la même pour Furim, mais il en avait gardé un douloureux souvenir.

Si j'attaque et que c'est un ami de Furim, il m'attaquera lui aussi, et je ne veux pas blesser Heartless, il m'a enlevé de la cage

Arialink avait réussit à perdre de vue l'homme qui avait un Lykior et c'était donc mise à courir en essayant de sortir de la foule sur le quai du port. Du à sa petite taille elle ne voyait que les reins des gens. Il ni surtout pas de quoi se venter d'être petite. Sur cette penser elle eu une idée. Si elle était trop petite pour voir où elle allait, elle se ferai grande.

Notre jeune rodeuse aperçu alors une échelle qui était appuyer tout contre un toit et y grimpai aussitôt. D'ici, aller pouvait apercevoir un bonne partir de ce port. Tout en balayant la zone, elle vit le Lykior et l'homme qui s'apprêtait à monter sur un navire.

Arialink ne perdit pas une seconde et décendait l'échelle pour ensuite se lancer dans la direction des deux protagonistes.


Lorsqu'Arialink fut sortie de la zone la plus achalander, celle-ci pu enfin se reposer. Haletante, fatigué, elle releva la tête et les aperçu le duo. Elle puissa dans ses dernière force et leurs cria d'une voix forte malgré elle :

-Arialink veut venir avec l'homme et loup !! S.V.P Emmener Arialink !!

Son petit corps épuisé, le souffle cour, Arialink tomba à genoux, mais continuait de les regarder intensément, l'air suppliant.

Alors que je m'apprêtais à répondre à cet homme, Heartless, débarque et lui adresse la parole. Puis avec son sans-gène habituel et des sarcasmes de bas étages me fait descendre de mon perchoir par des méthodes que je réprouve. Mais ce qui me cloue les lèvres, ce n'est pas ce pirate, bien que je vais éviter désormais de verser des paroles haineuses comme celles de la taverne, mais le loup bipède qui doit bien faire deux fois ma taille et qui se tient derrière lui.

« Heartless, je vais remercie car tu es gentil. L'humain va manger ! Tu verras Furim est puissant »

Je laisse échapper un petit cri de surprise devant la prise de parole de cet animal, bien qu'il semble passer inaperçu, encore heureux pour moi. Il semblait d'ailleurs prompt à l'attaque, et j'aimais pas beaucoup son regard pénétrant qui semblait sonder en moi un bon repas, mais il se mit soudain à réfléchir, et à me quitter des yeux pour les poser sur l'homme à ses côtés.

« Heartless, c'est humain ami ou pas ? »

Je commence à ouvrir ma bouche pour répliquer vite avant qu'une idée tordue et qu'il regrettera ne passe par la tête du capitaine, mais je suis interrompu encore une fois par l'arrivé d'une gamine, enfin je dit ça mais elle semble plus grande que moi, et peut être même est-elle plus âgé, qui demande à suivre Heartless et son compagnon sur leur navire.

(Mais c'est quoi ce rassemblement hétéroclite ? Qu'est-ce que je vais trouver sur le bateau ? Des sinaris et des elfes ? Seul Heartless et son second, Nark il me semble, si je le déduis bien des paroles de Heartless, semblent à peu près correspondre aux clichés de pirates, et encore Nark, ressemble plus à un arpenteur des terres que des mers ! La fille et le loup devraient se trouver à bord du bateau aussi, car d'après les paroles de Nark, quand il est venu me voir, ils sont tellement désespérés en termes d'équipage qu'ils m'auraient recrutés, moi, alors qu'il n'y a pas moyen que le second ait deviné que je soit un mage. Enfin bon, si c'est là mon seul moyen pour atteindre Oranan, qu'il en soit ainsi...)

Un long silence s'abat suite à la déclaration de la fille, et le fil de pensé que je viens d'explorer n'a pas suffi à le couvrir intégralement, alors je me tourne vers Nark, pour lui expliquer ce que j'ai à lui expliquer.

« Non je ne suis pas intéressé par la piraterie, seulement votre capitaine à gracieusement accepté de m'accompagner jusqu'à Oranan, moyennant salaire, mais je pourrais toujours me rendre utile sur le navire, car je n'ai pas envie, comme le dit si bien votre capitaine, de pourrir d'oisiveté entre deux tonneaux. »

Tout y était, l'intonation, la reprise exacte des mots, la lente exclamation de ceux-ci, le détour de la tête vers celui qui les a énoncés, j'ai encore recommencé avec mon ton venimeux sans le vouloir. Il faudra que j'exerce un plus grand contrôle dessus à l'avenir, sinon cela risque de m'attirer des ennuis.