Alors qu’il venait de proposer au jeune garçon doté d’un étrange gant de rentrer dans l’équipage, Heartless arriva, sourire aux lèvres, se moquant gentiment des paquets de vivres qu’il avait avec lui. Puis le capitaine demanda à son second pourquoi il parlait à leur nouvelle recrue. Ainsi donc, le gamin aux chevaux blancs faisait déjà partie de l’équipage, plus besoin de le recruter. Il se retourna vers son capitaine, le félicitant d’avoir trouvé un nouveau membre d’équipage, mais qu’il semblait bien jeune pour aller sur un navire pirate. Mais derrière son ami se trouvait une bête aux poils noirs, de plus de deux mètres de haut. Elle était aussi musclée qu’un lion et plus puissant qu’un ours. Un peu de bave coulait de sa bouche d’où pointaient des crocs plus longs que ceux d’une panthère. Un lykior noir. Parfait. Tout l’équipage serait mort au matin.

Il entendit quelques mots sortir de la gueule monstrueuse de la bête, qui demandait à Heartless s’il devait tuer l’humain. Est-ce que son supérieur avait perdu la tête ? Une hobbit, un gamin puis une bête sauvage ? Le guerrier commençait à sérieusement d’énerver pour la santé mentale de son ami. Il allait le prendre par le bras pour lui parler quelques instants, quand une enfant d’une quinzaine d’années, encore plus petite que l’autre garçon, demanda au pirate s’il pouvait l’emmener avec lui. Un grand silence, puis un soupir de désespoir de Nark. Dans le même temps, le nouveau prit la parole, expliquant qu’il ne serait qu’un passager jusqu’à Oranan moyennant quelques pièces d’or. Le bretteur ne fut pas étonné de reconnaître Sirius toujours aussi radin. L’épéiste prit la parole, s’adressant d’abord à Tal Aer :

« Ok, vas prendre place dans le bateau, on arrive, il pointa la Laide du doigt, puis continua, c’est le bateau là-bas. Il se tourna vers la bête. Non tu ne nous attaqueras pas, nous sommes les amis d’Heartless. Tu ne le feras que quand moi, lui ou un homme que nous te montrerons plus tard te le demandera. Un point c’est tout. Pour finir, il regarda la jeune femme et lui dit : je suis d'accord pour que tu montes, mais tu devras obéir au moindre de nos ordres, je n’ai pas envie d’avoir la mort d’une gamin sur la conscience. Rejoins le bateau. »


Après quelques secondes à fixer Heartless, il leva les yeux au ciel et se dirigea vers la nef. Il se retourna et lança à son ami, qui avait le sourire aux lèvres :

« Faut qu’on ait une discussion toi et moi ! »

Heartless n'avait toujours rien dit à Furim, il décida donc de ne pas bouger pour le moment.

Un autre humain avait parlé à Furim, mais Furim n'y avait pas prêté attention. Heartless était celui qui l'avait sorti de la cage et pour lui, il était le seul à pouvoir lui dire ce qu'il devait faire ... enfin tant que cela ne dérangeait pas Furim.

De plus en plus d'humains, ils me tapent pas ceux là mais n'ont pas l'air de vouloir m’emmener dans un temple, tant mieux j'ai rien compris

Furim répondit tout de même à ce qu'il avait compris de ce nouvel individu.

Si aller au temple, demande à Heartless, Furim reste là

Furim restait immobile en attendant un signe de Heartless. Attrapant au vol avec sa gueule un oiseau qui avait eu la mauvaise idée de passer par là, il restait là, attendant, tel un chien de chasse, l'ordre de son libérateur.

Cette façon d'être ne lui était pas familière, mais il ne connaissait rien à ce nouvel environnement et le fait d'être "guidé" par Heartless le rassurait, après tout Furim malgré sa taille et son poids était encore très jeune.

Voici la mâchoire de cette ville maritime. Une odeur marquait la mer atteinte par la corruption de la cité. Un parfum putride qui fit grimacer Rosa. La jeune elfe accéléra le pas, à sa droite des marins habitués croulaient sur les marchandises qu'ils jetaient dans l'indifférence. Les caisses tombaient lourdement, un bruit sourd qui retentissait à peine dans l'immense vacarme portuaire. Le capitaine avait beau menacer son équipage s'ils cassaient la cargaison, ils crachèrent dans son dos une fois celui ci repartit dans sa cabine. Navrante cité, pauvre et accablée, au ventre fumant, sa bouche laissait échappée une fumée désespérée. Elle chercha alors parmi les coques celle du capitaine Heartless, l'emplacement lui échappait mais on lui avait bien souligné qu'il n'était pas encore parti. Des rumeurs en fait, d'un homme borgne qui recrutait n'importe qui, cela ne pouvait que s'agir de lui. Avait-il cependant réussi à encore baisser son prestige en enrôlant des lépreux ou des prêtres de Thimoros ? La shaakt eut la marche coupée par un enfant crasseux qui semblait fasciné par la robe et le teint propre de la magicienne. Elle prit le temps de l'analyser, sa peau se présentait délabrée par endroit et il n’arrêtait pas de se gratter le crâne. Il tendit la main et bredouilla la charité. La mage afficha une mine contrariée et poursuivit son chemin. Quel affreux fléau se tenait là, il fallait qu'il disparaisse à tirailler la conscience ainsi. Thalo derrière fit son devoir et donna quelques sous, l'enfant accepta les pièces comme un chien méfiant puis poursuivit sa chasse vers un voyageur plus loin. L'elfe fixa le heaume du wiehl, se sentait-il mieux qu'elle ? Rien de certain.

« Tu l'as rendu plus heureux ? »

« Je pense... Je me devais de lui donner un petit quelque chose, un peu d'espoir. »

« Croire en la nature humaine. Ici de surcroît... Absurdité ! Il dépensera précipitamment et t’oubliera demain. Ou alors il te maudira en se demandant pourquoi tu ne lui as pas donné un peu plus. Pourquoi tu portes une armure resplendissante alors que lui, il te hait dans ses haillons et t'insulterait si les rôles s'échangeaient. »

« Eh bien, Gaïa ne nous promet aucune gratitude et j'estime avoir fait ce que tout le monde devrait faire. J'ai fait ma part. »

« Les dieux ! Ah ! Quelle éducation peut-elle rendre la foi inébranlable face à ce que le monde offre de plus laid, de plus cruel et de plus corrompu ? Quelle sordide assurance... Et pourtant tu es là à me prêcher de belles idées.»

« Je suis désolé, n'en parlons plus. »

Rosa soupira, un emportement intempestif. Elle poursuivit sa route sans ajouter un mot, la Laide-des-Maides ne devait plus être loin. Elle songeait à faire des excuses, non il fallait se tenir prêt à répondre au capitaine. La moindre remarque devait avoir une réponse ferme, gare à lui s'il voulait punir ceux qui quittaient le navire. Une dernière proue et le navire de la baronne apparut, cet énorme galion si sombre et si agréablement décoré, le crâne humain n'avait toujours pas été enlevé sur l'extrémité du bateau. La mage prit une bonne inspiration puis murmura à son protecteur :

«  Prêt à retrouver Sirius ? Je m'attends au pire. »

Le guerrier hocha simplement et lentement la tête. La shaakt ouvra la marche en posant le premier pas sur la passerelle. La surprise fut au rendez-vous lorsqu'ils arrivèrent sur le pont, Rosa put entendre un juron étouffé dans le casque métallique. Elle eut un rictus , qu'elle eut du mal à étouffer, la crise de rire n'était qu'à un pas. Des nouveaux membres, un tas hétéroclite qui présentait une sorte de foire au monstre, surtout le molosse massif ou encore la minuscule petite chose. Il fallait trouver le capitaine et parvenir à aligner les mots adéquats, sans craquer, d'annoncer le retour sur le navire. Nark était là, le second, c'était parfait. La shaakt s'avança doucement, puis attira l'attention du pirate rêveur d'un timide signe de main.

«  Bonjour Nark. Au cas où vous auriez remarqué notre petite absence, nous voulons réintrégrer l'équipage et je m'en remets à toi ou à Sirius, où est-il celui là ? S'il y a encore de la place pour nous bien sur... »

Dirigé de Rosa

Alors que jusqu'à présent l'ambiance sur le port de la ville était relativement calme, de l'agitation semble naitre un peu plus loin. Des cris, moults bruits de fracas, résonnent au loin et le brouhaha, se fait de plus en plus fort, se rapproche. Un peu plus loin sur le quai tu remarqueras un homme, poursuivi par trois autres, hurlant des tas d'insanités. L'homme poursuivi est blond est semble plutôt jeune, mais ce qui prime dans son apparence c'est qu'il semble vraiment apeuré et...qu'il se dirige vers votre navire. Il est habillé d'une grande cape richement décorée qui recouvre pour le moment l’entièreté de son corps et dans son dos est accrochée une double lame à la forme étrange.

La shaakt s'impatientait. Heartless ne se décidait pas à lever l'ancre, son nouvel équipage semblait l'agacer au plus haut point. Thalo lui estimait qu'il n'avait qu'à prendre son mal en patience, s’asseoir dans un coin et nettoyer sa lame. Elle allait probablement craquer et trouver une alternative pour quitter Exech, tout cela sans le moindre effort pour le guerrier. Il observa son arme d'un œil songeur, elle était bien loin du prestige qu'il espérait obtenir. A quand remonte son dernier valeureux combat ? Plus il remontait dans sa frêle mémoire et plus le wiehl ne voyait qu'un tas de sang déversait pour la survie ou la fuite. Rien de glorieux pour un homme qui toute sa vie aspirait à devenir grand. Thalo jeta alors sa déception sur ce piteux navire rempli de brigands navrants, que ferait Sirius lorsqu'il reprendrait son navire ?

Rosa s'assit à ses côtés, à quoi pensait-il celui là ? Le départ tardait trop, un bateau immobile ne lui servait à rien. Plus les heures passaient moins son idée lui paraissait adaptée. Il fallait bouger et ce capitaine s'obstinait à rester amarer à cette ville exécrable, peut-être voulait-il que son galion perdu revienne de lui même ? Un bruit désagréable surprit son protecteur qui manqua de peu de se couper. La shaakt leva la tête et tendit l'oreille. Cela s'apparentait à un cri, chose commune à Exech. Ils s'étaient habitués à ce calme temporaire sur le port tout simplement. Pourtant le guerrier semblait donner une réelle importance à ce vacarme qui augmentait de plus en plus. Il laissa tomber son torchon pour se relever lourdement. Il observa un temps puis se tourna vers la mage, comme s'il tenait à ce qu'elle regarde également. Malheureusement pour lui, Rosa se trouvait parfaitement bien assise.

« Quelqu'un a des ennuis. »

« J'entends bien, ce qui me chiffonne c'est pourquoi tu tiens tant à voir ça. »

« Nous devrions l'aider, il va se faire étriper. »

« Tu vas encore te mettre dans une situation inexplicable. »

« C'est toujours mieux que de regarder ce navire pourrir. »

Elle tenta de l'arrêter par un vain soupire, il pensait probablement marquer un point. A peine la sorcière debout, Thalo descendait à toute hâte la passerelle du bateau. Cette action la fit légèrement frissonner, le bout de bois n'avait pas montré une impassibilité à supporter une armure lourde courir sur lui. Rosa observa un temps l'un des mats de la Laide-des-Maides, elle n'aurait même pas lever l'ancre à leur retour de toute manière, puis rejoignit son preux chevalier soudainement si impatient. L'homme dont-il parlait sortait de la norme de la malheureuse cité, il en payait probablement les conséquences. Ces vêtements montraient une qualité indigne des quais, une arme géante et exotique dont son propriétaire se gardait d'utiliser, puisse la fortune ne pas inciter Thalo à rendre service à un autre fou. Poursuivi par trois individus, ce fuyard put voir un imposant harnois dégainer son épée pour lui.

« Halte là messieurs, il me semble que cette poursuite injuste mérite des explications. »

Rosa marcha lentement vers les côtés du weihl, se gardant bien de donner l'impression d'être dans l'action.

Dirigé de Rosa

A peine Thalo est-il arrivé sur les quais que le jeune homme en fuite fonce se cacher derrière lui sans dire un mot, ne laissant que sa tête dépasser sur la droite du guerrier, probablement pour assouvir sa curiosité. Et c'est alors que les trois poursuivants du jeune homme (((tu peux les décrire comme bon te semble ^^))), tous armés d'une énorme épée à deux mains et revêtant d'épaisses armures de cuir, s'arrêtent net, te toisant d'un regard mauvais, ainsi que Thalo.

"Écartez-vous tas de charogne! A moins que vous ne vouliez subir le même sort que ce qu'on réserve à cette raclure d'elfe ?!"

Car oui, maintenant qu'il est tout proche, tu peux voir que le jeune homme a les oreilles pointues. Mais tu n'as pas vraiment le temps de le regarder plus en détail, car les trois hommes s'avancent, sans peur, prêts à en découdre avec ton ami...et avec toi.

Dirigé de Rosa

Thalo: Réussite
Rosa: Echec

Alors que ta boule de feu rate la tête de ta cible de peu, l'épée de ton compagnon en armure entaille sévèrement le bras armée de son opposant. Les trois épéistes vous regardent, totalement effrayés. Il ne s'attendait visiblement à une résistance aussi farouche. Et c'est en s'enfuyant qu'ils bredouillent quelques mots.

"Monstres! Vous le regretterez!"

Le jeune elfe qui s'était jusqu'alors caché derrière Thalo semble reprendre une contenant et, en posant une main sur son front, regarde ses anciens poursuivants partir.

"Ouaaaaaaaah, c'est qu'ils m'auront fait peur ceux-là!"

Il se hâte ensuite de se mettre devant ton compagnon et le regarde avec admiration.

"Merci, merci monsieur! Vous êtes vraiment trèèèèèès fort hein?!"

Il semble n'avoir d'yeux que pour le guerrier et semble t'ignorer...totalement.

En déroute, déjà ? Thalo faillit crier son indignation devant ces pleutres qui fuyaient comme des rats. Du coquin méprisable, le moindre obstacle les faisait trembler. De plus, impossible de les rattraper, ceux là couraient bien vite avec la peur comme inspiration. Il les regarda s'envoler dans les dédales étroites d'Exech, à moitié déçu et scandalisé. Ils allaient probablement chercher du renfort et là, la chose deviendrait beaucoup plus ardue. Combien de ces vauriens valait-il ? Dix, vingt peut-être ? Il suffisait d'en découper un net pour que le reste s'arrête. Mais peut-être ne valait-il mieux pas attendre qu'ils amènent toute leur bande. Thalo se retourna pour remercier la shaakt mais tomba sur un autre elfe, moins familier mais d'avantage admirateur. La victoire devint alors plus appréciable, ce bonhomme là sut reconnaître la valeur d'un guerrier qui venait à peine de s'échauffer. 

« Ne vous inquiétez pas, vous avez une bonne avance sur eux lorsqu'ils reviendront... Et tout le mérite ne me revient pas, cette honorable mage ici présente les a bien assez terrifiés avec ses puissants sorts. »

« Va ! Garde toute cette gloire, je m'en voudrai si on devait la partager. »

Cet idiot voulait probablement étouffer son orgueil si soudainement ravivé, de peur de trop gonfler.

« Dites-moi messire, que vous est-il arrivé ? Pourquoi ces hommes vous poursuivez-il ? »

« Tu crois vraiment judicieux de rester ici pour parler ? »

« Vous avez raison. Permettez-moi de me présenter, Thalo Hélionis pour vous servir ! Si cela ne vous dérange pas, nous devrions aller dans un endroit plus éloigné que celui là, si jamais vos amis ramènent de quoi nous maîtriser tous les trois. »

Le guerrier observa les alentours, une auberge ferait l'affaire ou bien le temple de Gaïa, en aucun cas le navire, il en avait soupé de ce maudit tas de bois. Restait à savoir si cet elfe voulait s'attarder en ville.

Dirigé de Rosa

Le jeune elfe te regarde discuter avec Thalo et attend que vous ayez tous les deux fini avant de répondre.

"Moi, je m'appelle Miurah! Et euh...ces hommes me poursuivaient parce que..."

Il semble hésiter à tout vous dire.

" Vous savez, je sais pas si je peux vraiment vous faire confiance...On est quand même à Exech! Mais soit, pour le moment suivez-moi et je vous expliquerai ce que je peux."

Il vous tourne alors le dos et, pointant l'horizon devant lui s'écrie :

" C'est partiiiiiii !"

Le jeune Miurah est sans aucun doute très énergique et c'est d'une démarche exagérément assurée et à un bon rythme qu'il s'engouffre dans les rues de la dangereuse cité d'Exech.

Le jeune Miurah fixe le guerrier en armure quand celui-ci propose d'aller à l'auberge de La Cruche Fendue et c'est avec une légère pointe de déception dans sa voix qu'il répond.

"La Cruche Fendue ? Oui, pourquoi pas."

Mais alors que vous avez à peine fait quelques pas, il reprend rapidement sa contenance, ainsi que sa démarche enjouée.

"Et alors Monsieur Thalo Hélionis, où est-ce que vous avez appris à vous battre comme ça ? Et pourquoi vous êtes accompagné d'une elfe aussi déprimante ?"

Sur ces derniers mots, il te fixe, une petite moue sur le visage.

Un ton plus bas, le sauvé sembla désillusionné. Comme si le héros s'était détaché des attentes de son public auparavant si admiratif, celui ci approuva d'un ton bien fade la suggestion de discuter autour d'une boisson locale. Rosa repensa alors avec dégoût à son expérience avec le Capsésin, elle aussi perdit son peu d’enthousiasme, sa gorge protesta en lui lançant une brûlure dérangeante écho de l'alcool bouillant qui l'avait foudroyée. Thalo ne s'en rendit pas compte, probablement trop occupé à retrouver son chemin et à surveiller les coins. Il se donnait une stature sérieuse, hors de question de se ridiculiser ou de baisser sa garde. Sa pauvre petite tête devait à la fois captiver un public et empêcher son assassinat. Une autre question parvint aux oreilles de la shaakt, quelle gratitude décidément, il allait finir par gêner son sauveur. Soudain une attaque, d'abord l'ignorance puis l'insolence, voilà que cet elfe sifflait un son déplaisant à l'égard de la mage. Déprimante, vraiment ?

« Dame Rosa ? Non ! Vous n'êtes pas déprimante si ? Enfin je ne l'accompagne pas pour ça en tout cas. Qu'en dites-vous ? » Il s'adressait apparemment à elle «  Vous pensez être déprimante ? »

« Je fais tout pour, pourtant. La robe, le manteau et les gants, tu ne me trouves pas "déprimante" ? »

« Non... » Il trouva la chose moins drôle à cet instant, elle devait être réellement déprimante.  « Pour en revenir à votre question, j'ai appris grâce à un grand maître d'armes. Il nous a malheureusement quitté il y a peu. »

Ah ! Ce vieillard, un vrai fantôme qui avait prononcé quelques syllabes truffées d'espoirs. Son visage lui échappait. Il lui manquait une oreille et... Des joues creuses, rien d'autre pour sa mémoire. Seulement le jeune guerrier qui se lamentait assis et abattu, alors qu'elle tentait maladroitement de le redresser. Une rencontre importante, elle avait duré quelques heures comme si la mort ne pouvait attendre plus. Oui probablement, déprimante mais elle se voulait être un miroir qui ne faisait que réfléchir.

« C'était à Amaranthe, au Nord de Nirtim... C'est le seul lieu que je peux associer au personnage car il avait une philosophie portée sur le voyage. Mais j'ai appris beaucoup, peut-être devrais-je un jour transmettre ce savoir martial. L'auberge est juste là. »