L'Univers de Yuimen déménage !

Killak Goddien · **Inscription:** Jeu 12 Aoû 2010 18:51 **Messages:** 718

Les paris de la foule était ouverts, certains pariaient des sommes astronomique sur Tarjha, car elle possédait deux épée et donc possédait un certain avantage. Killak était agile et rusé, mais ce n'était pas lui qui commandé son corps.

Au moment ou Tarjha envoyait ses deux pieds dans le menton de l'elfe, il durcit sa mâchoire, mais fut quand même propulser à terre sur sur son bras blessé, il se tordait de douleur, pendant que la vieille femme le manipuler pour qu'il combatte Il reprenait son épée, comme une épée normal et pas comme une rapière, il donnait des coups puissant et précis, mais Tarjha arrivait toujours à parer et à contre attaqué, Killak parait toujours sa contre attaque, c'était un combat sans fin. Soudain les bras de Tarjha s'écartait tous seul, et l'épée du rôdeur se rapprochait dangereusement du cœur de son amie.

"NON"

Il hurlait et retenait son bras par la seul force de son esprit, de l'amitié et de l'affection qu'il éprouvé pour la jeune fille louve.

Mejai · **Inscription:** Dim 29 Aoû 2010 18:34 **Messages:** 54

Depuis le début du combat, la foule avait commencé à s'amasser autour de la fontaine putride. Les badauds regardaient l'action avec intéret et commençaient à lancer des paris ça et là. Erillia sourit brièvement, tentant de ne pas perdre sa concentration.

"Et toi Mejai sur qui vas tu parier?"

La gitane regarda plus attentivement la scène. Elle aimait le style animal, désordonné et acrobatique de la rouquine mais préférait la maitrise de l'elfe qui semblait luter énormément contre le contrôle de la sorcière.

"Je sais que le contrôle que tu exerce sur la petite sauvage l'empêche seulement de s'enfuir alors je pari sur l'elfe! Il est assez mignon en plus je dois dire!"

Elle observa une nouvelle acrobatie de Tarjha: celle-ci avait fait un salto arrière en projetant ses jambes dans le menton de son compagnon. Elle vit le bras d'Erillia s'écarter légèrement de son corps, c'était donc la vieille femme qui avait empêché la jeune femme de s'empêtrer à nouveau dans ses vêtements.

Quelques coups d'épée furent à nouveau échangés puis la fin du combat se fit sentir. Erillia avait le front couvert de sueur et la gitane sentait la fatigue de cette dernière augmenter de plus en plus vite.

"Tu paris sur l'elfe c'est bien ça? Je vais jouer le combat à son avantage alors!"

Mejaï se mit alors à sourire en regardant les yus qu'elle avait parié dans sa main.
La sorcière repris le contrôle sur la sauvageonne et lui fit ouvrir les bras, tendis que l'elfe se jeteait sur elle l'épée en avant. Pourtant la jeune voleuse perçut que quelque chose ne tournait pas rond dans le mouvement de l'elfe.

*Hum je crois qu'il est grand temps de s'éclipser.*

Sans attendre plus longtemps et sans dire un mot de plus, elle s'écarta d'Erillia vivement et sans un bruit. Elle emprunta le chemin des ombres et se dirigea vers un autre endroit de la place d'où elle pourrait continuer d'observer la scène. Au passage elle arracha une petite bourse de la ceinture d'un des parieurs, trop concentré sur la victoire de son favoris pour se rendre compte de quoi que ce soit.

Tarjha · **Posté:** Jeu 2 Sep 2010 15:31

Killak donnait des coups de plus en plus rapide et violent mais à chaque fois la jeune femme parvenait à esquiver de justesse et rendre un coup. A un moment elle réussit à passer derrière l'elfe et donna un coup horizontale en direction de ses mollets. Le combattant évitant le coup en sautant et se retourna en donnant un coup verticale vers la tête de Tarjha. Dans son mouvement pour éviter le coup elle perdit quelques cheveux qui tombèrent sur le sol, un de ses sabres rencontra la lame de l'épée et glissa jusqu'à la garde avant d'être éjectée par un coup en avant. La sauvageonne roula en arrière et se remit sur ses pieds en titubant légèrement. Elle évitât de justesse un nouveau coup porté au visage qui lui entailla la joue. L'odeur du sang et la douleur excita de plus belle la louve qui se jeta vers Killak pour lui porter un coup vers le cœur. Elle était presque parvenu vers lui que soudain ses bras s'écartèrent comme pour accueillir la lame.
Tarjha se mit à hurler en fermant les yeux, incapable de faire le moindre geste, c'est comme-ci ses poignets étaient maintenus par les chaines de sa cage.

Killak Goddien · **Inscription:** Jeu 12 Aoû 2010 18:51 **Messages:** 718

Killak se retenait de toutes ses forces qui partaient peu à peu, bientôt il ne pourrait pas empêcher le cœur de Tarjha d'être transpercé. Il criait, bien que ça ressemblait plutôt à un rugissement bestial, comme un fauve. C'est comme ci, il portait des chaines sur tout le corps qui était lourd. La force brute ne suffirait pas à défaire les chaînes, il devait se concentrer sur son mental et en même temps résister au sort de la magicienne.
Tout à coup la magicienne baissait une seconde sa garde, trop fatiguée pour maintenir le sort d'entrave et trop vieille pour l'avoir utiliser vraisemblablement trop souvent.
Mais le sort était encore là, il se retournait et envoyait de toutes ses force, sont épée en direction de la sorcière.

Elle voyait l'épée arrivée mais, elle ne pouvait pas l'esquiver à cause de sa fatigue. Elle avait reçu l'épée en plein dans le ventre, laissant coulé des gerbes de sang à terre.
Killak se lançait sur Tarjha et la prenait dans ses bras.

"Pardon"

Tarjha · **Posté:** Jeu 2 Sep 2010 17:29

L'épée allait toucher sa peau et transpercer son cœur lorsque tout à coup Killak se tourna vers la sorcière Erillia et lui envoya l'arme dans le ventre. Aussitôt que la pointe ai transpercé de part en part le corps de la vieille femme, Tarjha pu à nouveau bouger et se recroquevilla sur elle même tout en arrachant avec rage ses vêtements. Elle faisait des lambeaux de chaque tissus jusqu'à se retrouver presque nue. Il ne restait qu'un morceau de manche à la chemise qui pendait en couvrant légèrement la poitrine de la jeune femme, quand à la jupe, elle ressemblait maintenant plus à un pagne qu'à un habit de la ville.

La jeune sauvageonne hurla de rage en pleurant et regardant tous les passants autour d'elle. On aurait dit une furie, si bien que les badauds se dispersèrent très vite. Killak se jeta sur elle pour la prendre dans ses bras.

-"Pardon"

D'un mouvement vif, Tarjha se dégagea de l'étreinte et recula de quelques mètre, le regard fou et montrant les dents. Elle se remit à hurler en direction de Killak comme pour lui interdire d'approcher. Il l'avait attaqué et maintenant il voulait la toucher, elle ne se laisserait pas faire. La peur de l'elfe se lisait dans ses yeux.

Elle se dirigea vers son jeune frère et lui caressa la tête. Il avait cessé de se débattre en se roulant sur le sol et semblait aussi déboussolé que sa sœur. Elle pris sa tête dans ses bras et il lui lécha le visage sur lequel les larmes continuaient de couler avec abondance.

Killak tenta à nouveau de s'approcher mais une nouvelle fois elle s'éloigna en grognant. Puis, voyant une ruelle dans son dos, elle s'y engagea en courant, son frère sur ses talons.

[suite: les ruelles.]

Mejai · **Inscription:** Dim 29 Aoû 2010 18:34 **Messages:** 54

De là où elle se trouvait, Mejaï pouvait observer la scène et se délecter de ce spectacle majestueux. Pourtant quelque chose lui disait qu'elle avait bien fait de s'éloigner d'Erillia. Le mauvais tour de la sorcière se retourna contre elle, elle perdit le contrôle quelques secondes et cela suffit à ce que la mort descende sur elle.

L'elfe se tourna soudain vers la vieille femme et envoya son épée dans les air. Erillia vit la lame tournoyer en se dirigeant vers elle mais n'eut pas le temps de l'éviter. L'épée vint se ficher dans son ventre et la transperça. Le sang gicla et la gitane détourna les yeux et entendit le râle de sa vieille amie.

*Voilà ce qui arrive lorsque l'on joue avec la vie des gens!*

La scène suivant était tout aussi intéressante que la précédente. La petite sauvageonne était donc vraiment comme un animal, elle avait pris l'attaque comme une chasse de la part de l'elfe. La gitane aurait bien observé plus longtemps mais il était temps pour elle de partir. Les deux jeunes gens l'avaient surement vue parler à la vieille sorcière et elle ne voulait pas avoir d'ennuis avant de quitter la ville.
Elle s'éclipsa par une ruelle sombre et étroite et rejoignit les catacombes en silence.

<Suite: les catacombes>

Myrella · **Posté:** Mer 24 Nov 2010 18:06

Post précédent : La ville des voleurs

La semi-elfe avait réfléchit longtemps avant de se décider, mais elle n'était pas encore bien sûre. Devait-elle aller sur les terres de la Sororité pour essayer de devenir plus forte ?
Les soeurs choisissaient elles-même les fillettes qui allaient faire perdurer leurs enseignements et leurs valeurs, et Mimi n'était certainement pas assez féroce pour cela...

Pourtant, qui mieux qu'une femme pouvait comprendre ses peurs et les malheurs qu'elle a subit à cause des hommes ?
Enfin, elle doutait que ces femmes fussent un jour touchée par son discours... Au pire, elle avait entendu que ces amazones permettaient aux autres femmes de dormir dans leur temple. Et pour une jeune femme perdue et sans nul-part où aller comme Mimi, c'était une grande chance !

Myrella soupira.
Que faire ?! Est-ce qu'elle devait malgrès tout insister au près des soeurs, et leur montrer sa ténacité pour que celles-ci acceptent de lui apprendre à se battre ? Mais est-ce qu'elle serait suffisamment impressionnante, et coriace ?
La vie au bordel était rude, mais Mimi avait toujours tenu bon. Elle avait l'habitude des coups et des blessures. Sa vie avait toujours été rude...
Mais est-ce qu'elle aurait assez de hargne pour tenir, encore... Après toutes ces années infernales ?

- Toujours à te poser des questions ! Ma petite Mimi, ce n'est pas ainsi que tu avanceras... pensa-t-elle en serrant les dents.

La jeune femme leva les yeux, et s'aperçut que ses pas l'avaient mené sur la place publique... C'était encore le matin, aussi, elle n'aurait pas à se méfier des voleurs. Surtout que celui qu'elle avait "rencontré" fut une véritable brute ! Ces deux jambes avaient de biens beaux hématomes violacés, et sa robe n'était pas assez longue pour les cacher !
Heureusement que les gens de cette ville était trop occuper à s'occuper de leur propre petite personne que du malheur des autres. Myrella pensa que dans ce cas, elle serait plains par beaucoup de monde ...!

Une bande de miliciens, dans leur costumes mal entretenus, s'avança dans sa direction. Aussitôt, la semi-elfe bifurqua pour se cacher entre deux étales lourdement chargées, et retint son souffle quand ils passèrent près d'elle avec leurs rires gras.
Mimi avait encore fait des cauchemars du cavalier dans le marais... Cette attaque avait réveillé en elle toutes ses peurs, qu'elle avait presque réussit en enterrer au cour de son voyage... A chaque fois qu'elle fermait les yeux, la jeune femme entendait à nouveau ses paroles, et ce n'était pas seulement par lui qu'elle se faisait abuser, mais par les quelques drilles qu'elle avait soigneusement évité sur la route. Le pire, c'est que la bande de marins de Tulorim regardait la scène atroce sans dire mot !
Lorsqu'elle se réveilla, Myrella était toute en sueur.
Elle se sentait misérable, sale, honteuse et méprisable comme après s'être donné à un client...
Ces horreurs ne la laisseront-elles jamais en paix ?!
Faudra-t-il qu'elle revive ces même scènes indéfiniment, toute sa vie durant ?!
Est-ce qu'on la punissait pour ses meurtres ? Mais pourquoi la punissait-on d'avoir fait cela alors que ce n'était que justice ?

La justice en ce bas monde, elle n'existait plus ! Ou en tout cas, pas pour les putes ! Mais comment les dieux pouvaient-ils être si cruels avec elle ? Pourquoi ne s'acharnaient-ils pas plutôt sur tout ces monstres infâmes ?!!

Les larmes lui montèrent aux yeux, et elle commença à trembler.
Si elle avait pu, Mimi se serait cachée sous l'étal, à attendre que ses peurs s'en aillent, qu'elles fassent une trêve avec son esprit tourmenté ! Mais un gros boucher la regardait avec un air hébété et des gros yeux de poissons...
Il devait trouver se spectacle bien étrange. Celui d'une gamine négligée et totalement effrayée par une bande de miliciens aux réflexes de vieux chiens fatigués... Mais il n'était pas dans sa tête, il ne connaissait pas sa vie, et il ne se préoccuperait jamais de savoir ce qu'il lui était arrivé !
Ce n'était qu'un humain comme les autres, déjà trop occuper par ses propres problèmes pour vouloir s'inquiéter en plus de ceux des autres. De ce d'une bâtarde semi-elfique en plus !

Myrella soupira et s'en alla de sa cachette de fortune, ignorant le boucher rondouillard. Elle était à la recherche d'informations... Et espérait ne pas devoir payer trop grand prix pour les avoir... Mimi était persuadée qu'elle mourrait si jamais on l'y forçait à nouveau...
Le tenancier de l'auberge lui avait gentiment conseillé de quitter une ville si peu recommandable pour une jeune fille comme elle. En effet, cette ville anarchique ne lui permettrait pas de s'en sortir, vu son taux de criminalité !
Il lui conseilla de partir pour Eniod. Car là-bas, les gens étaient braves, et le climat de la ville beaucoup moins instable qu'ici. Il y faisait chaud, et tout était calme. De plus, la bonne situation économique de la ville rendait les gens plus aimables et généreux.
Mimi espérait donc pouvoir trouver du travail honnête, et de quoi vivre décemment.
Pour autant, elle se doutait bien que cela serait plus difficile, en raison de ses origines...

La jeune femme interpela une sorte de vieux loubard au sourire joviale.
Il cessa de flatter le flanc d'un petit griffon, qui causait beaucoup d'émois aux gens qui passaient non loin. Un griffon, même bébé, provoquait toujours de vives réactions ! C'était un animal si beau !

- Ouais m'amzelle ? Vous voulez que Aile-d'or et moi-même vous présentions not' petit spectacle ? Seulement 10 yus en plus !

- Ah euh... non désolé... Je voudrais juste savoir si vous connaissiez le chemin exact pour aller jusqu'à Eniod... Parce-que c'est loin et j'ai jamais beacoup voyagé alors...

- Eniod vous dites ? A cause de ces soeurs d'la Sororité de machin truc, je suis passé par le désert... J'ai cru que j'y arriverai jamais ! Et en plus, c'était y'a un baille ! Par contre, y'a un bien quelqu'un qu'est passé par les terres de ces amazones... Ecoute bien je te dire où la trouver... si tu me donnes 4 jolis yus ! Les affaires c'est les affaires !

Le dresseur avait été honnête avec elle. Maintenant, il lui fallait trouver cette fameuse Helga Garbodre... qui se trouvait presque tout le temps dans la Taverne de la choppe renversée. Mimi n'était pas très rassurée à l'idée de s'y rendre, bien que le fait qu'on soit en pleine journée assurait qu'il ne devrait pas avoir beaucoup de bazars... Néanmoins, la semi-elfe se souvenait des voyous qui trainaient sur le parvis de la taverne, et elle redoutait de les rencontrer... Elle était persuadée qu'ils ne la laisseraient plus en paix si jamais ils lui parlaient. Car dès lors, ils ...
Non, elle refusait de penser à ce qu'ils lui feraient !
Mimi savait que si elle continuait à réfléchir à ça, elle n'aurait plus aucun courage pour oser y entrer... C'était une froussarde.
La jeune femme glissa ses mains dans ses manches, celles-ci bien agrippées à ses couteaux de lancer. On ne sait jamais, dans le doute où elle serait attaqué, et ne pouvant miser sur sa force, Mimi espérait au moins être assez vive pour frapper à la gorge !

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Pygmalion · **Inscription:** Mer 24 Nov 2010 00:57 **Messages:** 243

Pygmalion était tranquillement en train de dormir, lorsqu'une secousse plus violente que les autres le fit se réveiller. Il était aux portes de la ville et le garçon d'écurie qu'il escortait ramenait déjà les premières bêtes, en le remerciant grandement, même si Pygmalion aurait probablement préféré quelques piécettes en plus.
Déroulant la longue bande de lin lui couvrant intégralement le visage, le nomade prit le temps, pendant qu'il la remettait, d'explorer un peu la ville, observant avec une attention légère les bâtiments, les bâtiments de sédentaires, ceux qu'il ne fréquentait que depuis peu.

La ville était déjà énorme, il lui fallait un guide, une personne pouvant le diriger gratuitement dans ce vaste endroit qu'était Exech, ville qui n'était à la base pas dans son trajet et où il devrait du coup séjourner un moment.

Plongeant les mains dans sa tunique, il vérifia que tout était là, puis enfila ses cestus, espérant n'en avoir besoin que pour la grimpette, qu'il entamait déjà en se hissant au toit le plus proche, d'une manière si banale que même la foule ne tournait pas la tête, et c'était un bon point pour lui.

Disposant maintenant d'un point de vue plus pratique, il put voir une femme, visiblement blessée, et ce malgrès la distance qui les séparait, elle semblait pressée et constituerait une cible de choix pour se faire un peu de monnaie, ses mains occupées à une activité se déroulant bien loin de sa bourse, que le nomade regardait maintenant avec une réflexion certaine, le plan étant déjà prêt dans sa tête, la situation classique de la bousculade lui procurerait un temps amplement suffisant pour affaiblir le noeud et, une fois la victime relevée, s'en emparer avec doigté et finesse, déliant le noeud en tirant la bourse.

(Allons, c'est du gâteau, de l'argent facile !)

Sortant finalement de sa rêverie, il reprit un peu de recul sur sa situation : posté sur le toit, il se trouvait visible à une trentaine de mètre, et n'étant qu'a une dizaine à peine de la cible, il devait faire vite.
Empoignant le rebord, le voleur tomba sans problème sur ses pattes, vérifiant que rien n'avait agrippé ses cestus, avant de foncer vers sa cible, déterminé à se faire de l'argent de poche, la bousculade inévitable n'arriverait que dans une dizaine de secondes, il avait tout le temps de capter d'éventuels mouvements de sa part.

GM Apprenti 1 · **Inscription:** Sam 30 Oct 2010 12:40 **Messages:** 2735

Intervention Gmique de Pygmalion

Alors que tu te trouves en pleine course pour bousculer la jeune femme, tu peux apercevoir une ombre sur ta droite planter quelque chose en travers de ton chemin ce qui provoque ta chute au sol. La poussière te prend la gorge et te pique les yeux, tu es susceptible d'avoir perdu quelque chose lors de ta chute.

Si tu regardes en face de toi, tu peux voir celle qui était ta cible se retourner apeurée et s'enfuir au travers de petites ruelles exiguës. Si tu tentes de te retourner, te verras cette femme :

En train de pointer le manche de la hallebarde qui te faisait chuter sous ton menton. Elle décrochera un sourire en te disant :
" Teu teu teu... Attention à ce que vous avez l'attention de faire... "

Pygmalion · **Inscription:** Mer 24 Nov 2010 00:57 **Messages:** 243

Toussant pour essayer de retrouver une gorge non irritée, le nomade ne prit pas le temps de relever la tête, ne distinguant pas de suite la jeune femme, observant le sol pour vérifier que le peu de chose qu'il possédait ne s'était pas échappé dans sa chute pas si accidentelle que cela, se relevant finalement, cestus toujours prêts à frapper, face à la gentedame en grosse armure brillante le menaçant avec sa hallebarde, ayant pris soin de dévier du doigt le trajet allant vers sa gorge pour montrer qu'il n'allait pas attaquer.

Restant à distance d'hast, le nomade resserra son turban qui s'était quelque peu défait, avant de s'épousseter les habits, couverts de sable et de poussière, puis, une fois ces derniers à peu près propres, s'adresse à l'armure féminine :

On fait chuter les étrangers, maintenant ?

GM Apprenti 1 · **Inscription:** Sam 30 Oct 2010 12:40 **Messages:** 2735

Intervention Gmique de Pygmalion

La femme te regardait te relever et chasser le sable qui allait s'investir sous chaque couture de ta tunique de nomade. La jeune femme avait les yeux violets, le visage fin et la douce chevelure noire tombait ça et là sur son armure de jais aux teintes de violette.

Elle planta la hallebarde sur le sol dans un bruit de sable et te sourit en secouant le visage, visiblement amusée par le comique de ta situation. Elle a également une épée à la ceinture, elle est mieux protégée et armée que toi. Libre à toi de continuer à te montrer sous ce même jour, peut être qu'elle est susceptible.

"Je fais tomber des étrangers? Avorton, vous êtes tombé seul. Il fallait regarder où vous alliez, je pourrais vous faire payer ce manque de respect sachez le!"

Un petit moment passa en silence avant qu'elle ne ferme les yeux et baisse le menton dans une moue très féminine.

"Si vous cherchez de l'argent, ne prenez pas le risque d'être embarqué par la milice. Je ne viendrais pas vous soustraire à la corde, mais je peux vous proposer de remplir une tâche pour moi. En échange de matière sonnante et trébuchante, cela va de soit."

Pygmalion · **Inscription:** Mer 24 Nov 2010 00:57 **Messages:** 243

Le nomade ayant achevé de s'épousseter intégralement releva la tête vers la femme en armure, son turban empêchant de tirer une conclusion rapide sur son point de vue, aucun sourire et les sourcils toujours aussi froncés de par sa chute.

D'un pas, Pygmalion se retrouve face à la dame, lui soufflant d'une voix calme mais tout de même irritée, essayant malgré tout de garder une mine neutre :
Trébuchante ? Vous vous recyclez dans l'humour ?
Bref, pour vos soi-disantes milices, je ne souhaite pas m'installer ici toute ma vie, je voyage, moi, je fais autre chose que faire trébucher les gens innocents dans la rue.

Mais je ne peux toutefois cracher là-dessus. J'écoute donc votre offre, mais n'y voyez pas là une quelconque forme d'acceptation de votre offre.

Reculant, Pygmalion croise les bras sur sa poitrine et attends, songeur, plus d'explications de la part de la guerrière...

GM Apprenti 1 · **Inscription:** Sam 30 Oct 2010 12:40 **Messages:** 2735

Intervention Gmique de Pygmalion

La guerrière échappa un petit soupire jovial à t'entendre.

"Quelle arrogance" Murmura-t-elle entre ses lèvres.

Elle tira de derrière son armure un petit parchemin froissé et l'examina soigneusement tout en te disant d'un air distrait :

"Que vous soyez un mendiant ou autre, je n'en ai cure. En revanche, vous n'êtes pas innocent, sinon je ne vous demanderai pas ce "service". Vous ne connaissez donc pas la ville..."

Elle s'avançait vers toi pour te montrer un itinéraire. De son doigt, elle te montrait le chemin à suivre de la place jusqu'aux écuries. La mission proposée était simple, elle te demandait d'aller faire comprendre à un jeune garçon de chevaux ce qu'il peut en coûter que de malmener les montures de riches nobles de la ville. Chaque blessure aux chevaux coute très cher mais le garçon ne semble pas y apporter la moindre importante.

Un noble particulièrement souhaiterait que ça s'arrête, une mission d'intimidation, mais la jeune femme semblait avoir mieux à faire. Elle te dit simplement que si ça te tentais, tu n'avais qu'à y aller toi même et que tu serais payé en fonction de ta prestation et du résultat. Enfin, elle te tournait le dos et s'en alla sans même te jeter un regard.

Pygmalion · **Inscription:** Mer 24 Nov 2010 00:57 **Messages:** 243

Le nomade ne s'intéressait plus à la guerrière qui s'en allait, à peine son briefing terminé, sans même savoir s'il accepterait. Une intimidation ? C'était monnaire courante autrefois, néanmoins il craignait tout de même d'être un peu rouillé.

Se hissant sur un toit de manière plutôt athlétique, il n'eut aucun mal à trouver les écuries, et encore moins à distinguer le garçon d'écurie, qui n'était heureusement pas celui qui l'avait amené ici, c'eut été un crime, sinon.

Il n'était pas spécialement amoureux des animaux mais peut-être pourrait-t-il se payer toutes sortes de bibelots rigolos avant de repartir vers d'autres aventures, qui sais ? un nouveau turban, une tunique un peu plus solide, un pantalon plus solide, une dague, toute sorte de choses utiles à portée de main avec ces pièces !

Sortant une fois de plus de ses rêveries, Pygmalion, prenant de l'élan, effectua un bond, se raccrochant à la bordure du toit voisin qui n'était autre que celui de l'écurie pour finalement atterir derrière le garçon, trop occupé avec une fourche.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le voleur lui fait une clé de bras, lui plie un genoux et lui plante la face dans la paille et le crottin.
Ne lui laissant que le temps de sortir la tête pour prendre une inspiration salvatrice, voilà que le pauvre agresseur de chevaux se retrouve avec la fourche lui coinçant la tête dans le fumier, pataugeant dans le crottin, obligé de prendre des respirations à deux centimètres des excréments équestres, tandis que le nomade s'assied tranquillement sur son dos, le plaquant une fois pour toute au sol.

C'est tout naturellement d'une voix calme et posée qu'il lui rétorque :
Les chevaux, c'est mignon tout plein, mais toi tu leur fait du mal ? Sérieusement, tu penses qu'un cheval est rancunier ? Ce serait bête que je te coince la tête dans la barrière de l'enclos, ce cuir chevelu, rongé par des coups de dents de chevaux, de plusieurs chevaux te mordant le crâne jusqu'à ce que tu n'en puisses plus !
Je ne suis pas comme cela, moi, mais je surveille tout de même, et, tu sais, s'il t'arrives d'avoir envie de maltraiter un animal une fois de plus, que ce soit un cheval où même un chat errant, regarde fixement cette barrirère et imagine une dizaine d'animaux de ce genre te mangeant petit à petit, lentement, sous mes yeux amusés !
Mais tu m'as l'air tout de même intelligent, tu peux comprendre cela, hein ? Tu ne recommenceras plus !

Donnant une tape amicale au gamin toujours bloqué, le nomade se lève et s'en va, puis, au bout de quelques pas loin de l'écurie, attends patiemment contre un mur son dû.

Nayem

Le temps passait vite pendant que Nayem et Guillaume visitaient tous les grands points de la ville à la recherche de Dimitri et Emira. Ils avaient déjà cherché dans chacun des quatre temples, ainsi que la taverne et la place publique. Ceci sans oublier, bien entendu, toutes les grandes rues. Pourtant, pas une seule trace des deux disparus.

Pour des raisons inconnues, l’atmosphère un peu lugubre qui régnait à Exech plaisait au garçon. Peut-être était-ce parce qu’il avait soif d’aventures périlleuses et d’exploration d’endroits dangereux ? Peut-être était-ce simplement ce nouvel univers qui s’ouvrait à lui, comme s’il redécouvrait le monde, par des choses qu’il n’avait jamais vu à Henehar ? Dans tous les cas, la nuit arrivait à grands pas et il était temps de rentrer.

L’auberge ne se trouvait pas très loin de la place publique, qui semblait être l’un des rares endroits à peu près fréquentés de la ville.

« Espérons que demain, nos recherches seront plus fructueuses… »

La place publique

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