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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 18:10 
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Adar venait de poser sa main sur le bras de Jyslin. Elle se retourna vivement et avec une pointe d’acidité cruelle dans la voix, elle donna à Adar une simple parole révélatrice de sa nature encore trop dominante pour la Surface.

« Ne me touches pas, mâle ! »

Elle se dégagea de l’emprise d’Adar dans un geste non moins violent alors que ses yeux envoyaient des éclairs.

« Qu’est-ce que tu me veux mâle ? Je t’ai tirée d’affaire, il te faut quoi d’autre ? Tu n’as rien à exiger de plus. Tu m’entends ? Rien ! Si tu cherches de l’humanité, va donc voir tes frères qui se font voler chacune de leurs marchandises à chaque fois que l’un d’eux pense avoir un client. Ils sont pires que nos mâles. »

Adar, occupé à fuir dernièrement ne semblait pas avoir remarqué qui était celle qui l’avait sorti de là. Alors qu’il se noyait dans les yeux de Jyslin, il vit enfin qui se cachait sous la capuche et quelle était la silhouette qui esquivait les projectiles il y a si peu de temps.
Il ouvrit grand les yeux avant d’apercevoir que c’était une Elfe Noire qu’il avait devant lui, ses épaules s’abaissèrent d’un coup sur le coup de l’étonnement pendant qu’une des mèches rebelles de Jyslin repassait sur son visage cachant son œil.
Pendant un instant, il semblait qu’un ange était passé entre les deux et le silence s’installait. L’un se demandant pourquoi une Elfe Noire avait pris la peine de le sauver alors que leurs peuples étaient en guerre, l’autre immobile attendant la suite.

« Pourquoi tu m’as sauvé alors que nous sommes en guerre ? » Le ton d’Adar semblait un peu plus sévère comme s’il pensait aux massacres qui se perpétuaient entre les deux Races.

« Tu es... différent, tu te bats avec un bâton, une arme qui d’habitude se trouve aux mains de mages. C’est assez rare chez les guerriers qui, habituellement préfèrent des armes tranchantes.»

Adar sourit, c’était un compliment ! Un vrai compliment d’Elfe Noire.

« Mais ça n’empêche pas que tu sois un idiot pour t’avoir mis dans ce pétrin ! Il faut maintenant que tu quittes cette ville le plus tôt possible ! Celui que tu as battu ne devrait plus tarder à appeler ses petits amis pour se mettre à ta recherche, si on ne bouge pas d’ici, c’est un gang entier qui va nous tomber dessus ! »

« Attends... Tu as dit « on » ? »

« Je t’ai tiré de là, il n’est pas question que je retire ma capuche ils me trouveront tout autant que toi ! Le temps est compté. Partons d’ici. »

Jyslin se retourna vivement, il était temps de partir. Adar avait le choix : La suivre ou rester et mourir.

_________________
Jyslin voleuse de son état.

"Si tu donnes à quelqu'un un poisson que tu as volé, il mangera une fois. Si tu lui apprends à voler, il mangera toute sa vie."
- Geluck


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 28 Aoû 2010 22:55 
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Adar resta immobile un instant avant que ses jambes prennent la décision à sa place. Elles suivirent Jyslin qui avançait toujours sans s’arrêter ni se retourner. Plusieurs questions se bousculaient dans la tête de l’homme des dunes. La première : Pourquoi une elfe noire lui a sauvée la vie ? Le seul fait qu’il se battait avec un bâton effacerait des années de guérilla entre les deux peuples ? Adar sourit. Elle lui avait fait un compliment après tout. Son sourire fut vite effacé par une autre question : Erol et ses sbires pouvaient t’ils faire le lien entre lui et la caravane de son père ? :

- Il faut qu’on passe par la place publique !
- Je ne t’en empêche pas mâle. Mais c’est probablement la mort qui t’y attends. 
- C’est bien ce que je pensais … Mais je dois prévenir mon père.
- Je te l’ai dis mâle. Je ne t’en empêche pas.
- Et mon nom c’est Adar. Pas mâle… 

Jyslin ignora cette dernière remarque et continua d’avancer avant de s’arrêter et d’attraper Adar pour l’entraîner se cacher dans un recoin de la ruelle.

« Hey ! Mais qu’est ce qui t.. »

La Shaakt lui avait imposer le silence en plaquant la main contre ses lèvres. Adar commença à perdre patience. D’accord elle lui avait sauvée la vie mais ce n’était pas une raison pour le traité comme un chien. Il retira la main de Jysllin sans ménagement. Celle-ci s’essuya sans gêne et avec mépris sur le haut taché de sang de Adar avant de risquer un regard sur la rue. Au bout de la ruelle, un groupe de personnes s’attardaient en regardant dans tous les coins.

« On a perdu trop de temps. Voilà ce qu’il se passe quand on passe son temps à discuter ! »

Elle jeta un regard dédaigneux à Adar avant de reprendre la surveillance de la rue.

« Ca commence à me gonfler ta manière de me parler. »

Jyslin se retourna à nouveau vers le guerrier et le fixa dans le blanc des yeux.

« Si tu veux que je te montre du respect mâle. Trouve nous une solution. Car ils se rapprochent. »

Adar regarda autour de lui tandis que Jyslin gardait un œil discret sur la progression des problèmes. Il remarqua une porte de l’autre coté de la rue.

(Avec un peu de chance elle est vide. Avec beaucoup de chance c’est habité par quelqu’un de sympa qui nous filera un coup de main. Et avec un grand malheur elle sera pleine de brigands...)

Il invita Jyslin à se retourner en tirant sur sa cape et lui désigna la porte du menton.

« La voie est libre ? »
« Hein ? »

Sans prévenir, Adar saisit la main de la voleuse et se précipita vers la porte d’en face en emportant Jyslin, trop surprise pour réagir.

(Ce mâle est fou ! )

Adar défonça la porte est s’écrasa sur le sol de l’habitation, suivit de Jyslin qui trébucha et s’écroula sur le guerrier.


Vers les habitations.

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Pour un oeil, les deux yeux. Pour une dent, toute la gueule.


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 17:41 
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[suite de la place publique.]

Tarjha s'engouffra dans les ruelles de la ville en courant, semblant vouloir échapper au diable en personne. Elle grognait et haletait si fort qu'aucun animal ou humain ne voulait croiser sa route, tous s'éloignaient le plus vite possible à son approche. Ne sachant où aller, la jeune femme se contentait de courir droit devant elle. Cependant elle ne voyait que très mal où se diriger car les larmes lui brouillaient la vue.

Elle tourna une fois à droite, puis à gauche et encore une fois à gauche. La rue où elle arriva s'avéra être un cul de sac mais lorsqu'elle se retourna, Killak était là, essoufflé. Aucune échappatoire semblait être possible, les murs étaient trop haut, il n'y avait aucune branche où s'accrocher, la ruelle était trop étroite pour espérer contourner l'elfe. Elle se contenta de prendre une position défensive devant son frère. Elle avait les mains posées sur le sol, bien devant elle, la croupe relevée et les jambes arrière prêtes à bondir. Son regard était fou et montrait les dents avec rage.


-GRRRR.... AARRRGGGHHH... KILLAK!! AWOUUUHH!!

Si satan avait pu être présent, il se serait à coup sûr éloigné et aurait pris ses jambes à son coup. Personne n'avais jamais vu un personne humaine dans un tel état de colère, et personne n'en verrais surement jamais.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 17:51 
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Après avoir ramassé son épée sur le corps de la vieille femme et en bousculant quelques passants au passage, il partait à la poursuite de Tarjha, il devait la calmée, lui expliqué ne servait à rien, il fallait qu'elle lui fasse confiance à nouveau. Il avait atrocement mal au bras, le combat et la course de maintenant avait réouvert la plaie.

A un moment Tarjha était bloquée, Killak avait réussit à la rattraper. Elle était en colère, telle une louve ayant perdu un louveteau. L'elfe s'approchait le avec un regard honteux, les larmes coulaient sur ses joues. Les personnes aux alentours s'écartaient, il y avait même quelques spectateurs du précédant combat, car maintenant c'était encore un combat, un combat émotionnel.

"Tarjha, tu es une sœur pour Killak, tu es comme Loup pour Tarjha, la femme, c'est elle qui a fait mal à Tarjha".

Il avançait prêt de Tarjha confiant, si elle voulait le tuer, ça aurait été déjà fait.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 18:27 
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Killak tenta de s'approcher en lui parlant

-"Tarjha, tu es une sœur pour Killak, tu es comme Loup pour Tarjha, la femme, c'est elle qui a fait mal à Tarjha".

La louve n'avait compris que le mot loup, elle recula et se retrouva tout contre le mur. Elle grogna en direction de l'elfe, lui interdisant d'avancer d'avantage. Pourtant rien n'y fit il continua d'approcher en lui parlant doucement. Tarjha hurla encore une fois à s'en décrocher la mâchoire, elle présentait ses sabres devant elle et tranchait l'air en faisant des mouvements inutiles. Ses larmes ne cessaient de couler et à force de s'agiter le sang de sa plaie sur la joue se mit à couler de plus en plus.

-Killak... KILLAK NON! NON...Non.....nooonnn

Elle était vraiment troublée et ne savait que faire. Elle regarda l'elfe droit dans les yeux et tenta de comprendre. Elle se perdit dans la contemplation de ceux-ci et plongea profondément. Elle pouvait lire la sincérité et le regret mais sa peur continuait de lui dicter la prudence.

Elle se remit à agiter les sabres devant elle de façon plus désordonnée encore que lors des combats. Elle fit si bien qu'elle failli toucher son frère. Elle entendit un petit jappement plaintif et elle se tourna vers le louveteau. Finalement, lâchant ses sabres, elle s'assit sur ses jambes en prenant la tête du loup dans ses mains.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 18:34 
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Killak voyait que Tarjha s'était calmée, il voulait à nouveau la prendre dans ses bras, mais c'était une mauvaise idée. Il s'approchait peu à peu d'elle malgré tout en lui disant un mot qu'elle allait facilement comprendre.

"Merci"

Il était empli d'un sentiment étrange, la tristesse mélangée à de la joie, il ne voyait même pas les passants se plaindre et leur lancé des gestes obscènes. Ils ne devaient pas trainé ici, il devait absolument partir, cette ville était mauvaise. Sa plaie c'était un peu réouverte mais pas entièrement, le sang ne coulait pas comme la dernière fois.
Il tendait une main à Tarjha avec un petit sourire au lèvre.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 18:46 
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-"Merci"

Ce mot sonna comme une musique aux oreilles de la jeune femme. Elle ne l'avait encore jamais entendu mais lorsqu'elle regardait les yeux de Killak, il prenait tout son sens.
Elle le regarda encore quelques instants, le regards un peu inquiet puis elle se calma complètement. Malgré tout sa tête bourdonnait de toute l'incompréhension du monde. Elle prit un regard plaintif et demanda à Killak.


-Killak... pas mal Tarjha?

Il lui tendit la main avec un petit sourire. Bien qu'elle se soit calmée, elle avait bien du mal à continuer à lui faire confiance. Elle Observa cette main tendue vers elle longuement puis sentit sa joue picoter un peu.
Elle porta sa main à son visage et sentit le sang couler sur son visage. Elle se lécha les doigts aussitôt mais la plaie continuait à lui faire mal et elle grimaça.
Il se passa quelques secondes dans le silence total puis Tarjha se leva. Elle ne savait quoi penser de Killak, du combat, de la ville et du reste mais une chose était sûr elle voulait partir très loin de cette ville.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 19:05 
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L'elfe avait bien comprit la question de Tarjha, il lui fit non de la tête, ses yeux humide était confiant, il savait que la louve n'allait pas l'attaqué. Il voulait partir loin, très loin, apprendre à son amie des mots pour qu'elle sache pourquoi ce combat à eu lieu.

"Killak, Loup et Tarjha partirent loin".

Il fallait faire vite car la garde allait surement bientôt arriver, encore une ville où le jeune elfe ne remettrait plus jamais les pieds. Une ville maudite, une ville de sauvage, pire que Tulorim. Il allait bientôt commencer à courir, même si son bras lui faisait mal, il s'en fichait, il devait partir.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 22:47 
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Encore sous le choc du combat de tout à l'heure, Tarjha se laissa néanmoins toucher par Killak en acceptant de prendre sa main. Désormais calmée elle décida d'écouter son instinct encore une fois et se leva. Ses yeux étaient encore tout humide d'avoir tant pleuré. Depuis qu'elle avait été arrachée à sa forêt si tranquille elle se croyait comme dans un cauchemar. Celui-ci prendrait fin, elle l'espérait, une fois en sécurité sous le couvert des arbres.
Elle posa la main sur la tête de son jeune frère et le regarda dans les yeux. Elle ressentait sa peur, tous deux ne rêvaient que d'une chose: retrouver leur famille et poursuivre leur vie de chasseurs.
La sauvageonne se leva soudain et regarda Killak.


-Killak courir!

Elle sérait la main de l'elfe très fort et s'élança dans les ruelles, se servant de son instinct pour trouver la sortie de ce labyrinthe qui paraissait sans fin. Derrière elle, Killak avait du mal à suivre mais elle ne lâcha pas une seule fois sa main courant à perdre halène.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Jeu 2 Sep 2010 22:56 
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Tarjha ne lâchait pas la main de Killak, heureusement c'était la main encore valide du rôdeur qu'elle tenait. Elle courrait vite et Killak n'avait pas été élevé par des loups, il était essoufflé et essayé de suivre tant bien que mal. Ils bousculaient les passants comme de vulgaire poubelle qu'un délinquant aurait eu envie de s'amuser à renverser. La course commençait vraiment à essoufflé l'elfe qui en était déjà à son deuxième souffle. Au bout de dix minutes de course, ils étaient arrivé au porte de la ville. Les gardes les laissaient passé, ignorant les crimes des deux amis.

=====> Les plaines marécageuse autour d'Exech

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Sam 4 Sep 2010 13:42 
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<Venant des catacombes>

Mejai courrait dans les ruelles à perdre halène. Elle connaissait la ville comme sa poche et les ruelles, dédales où se perdaient les voyageurs, était son terrain de chasse favoris. Mais cette fois-ci elle avait du mal à semer son poursuivant. Miguel courrait presque aussi vite qu'elle et la fatigue qu'avait accumulée la gitane depuis le début de la journée se faisait sentir de plus en plus.
Soudain, elle fit mine de continuer droit devant elle mais au dernier moment elle tourna dans une ruelle plus étroite à sa gauche. Là elle y trouva un monticule de déchets dont elle se servit pour se hisser sur les toits. Miguel n'avait pas vu ce mouvement, lorsqu'il arriva à l'entrée de la ruelle il eut un moment d'hésitation. Après quelques secondes il se remit à courir et poursuivit Mauka que la jeune femme avait volontairement laissée par terre.

Elle avait le souffle court et pris quelques instants pour respirer un peu.

*Il n'y a pas une minute à perdre! Miguel va bientôt donner l'alerte.*

Elle se leva prudemment, faisant attention de ne pas faire trop de bruit avec sa ceinture, et se remit à courir. Elle écoutait attentivement les bruits qui venaient de la rue et se mit à suivre le son du grelot de la chatte. Elle sauta sur le toit à sa droite et glissa sur les tuiles humides. Fort heureusement il y avait une sorte de gouttière en bois sous celui-ci et elle pu s'y accrocher. Elle resta suspendue au dessus du sol pendant quelques secondes puis, par la force de ses bras, elle se hissa et se remit debout. Plus de peur que de mal mis à part sa cheville qui la faisait légèrement souffrir.
Mejaï repris sa course, tentant de suivre le tintement léger de la clochette. Soudain, elle entendit un miaulement plaintif et aigüe, Miguel venait d'attraper la chatte par le collet.


"Je te tiens enfin salle bestiole! Aller miaule donc, bien fort! Tu vas faire sortir ta maitresse de sa cachette! J'ai un compte à régler avec elle! héhéhé"

*Oh non! Mauka!*

La voleuse venait d'arriver juste au dessus de son maitre. Celui-ci tenait fermement la pauvre petite chatte, qui se débattait en poussant des miaulements déchirants, et approchait une dague de son ventre.
Que faire? Il fallait agir, ne pas laisser la pauvre chatte se faire égorger. La gitane n'avait aucune préparation de poison sur elle, juste sa dague, que faire? Elle attacha son balluchon autour de son cou et sans réfléchir sauta du toit. Par chance Miguel n'avait pas bougé et elle atterrit sur son dos, les pieds joints, les jambes tendues. A l'impact, la gitane plia les jambes et sauta à nouveau sur le côté, tandis que l'homme partit en avant, le nez dans la boue des rues.

Attrapant l'animal au passage, la jeune femme partit en courant dans la seconde.


"Un jour tu me payera ça Miguel!"

"Salle petite garce! Je te tuerais après t'avoir séquestré et fais vivre des tortures que tu ne pourra jamais imaginer!!"

Mejaï n'eut pas le temps de tout entendre, elle courrait sans se retourner, la sortie n'était plus très loin. Le temps que Miguel se relève la voleuse avait déjà disparu dans les nombreuses ruelles et il ne pourrait plus la rattraper. Il se mit à courir en direction des catacombes où il donnerait des ordres en conséquences.
De son côté la jeune femme avait franchit les portes de la ville et pénétré dans le marécage puant qui entourait la ville et continua de s'y enfoncer malgré son dégoût. Elle attendrait là que le calme revienne un peu puis retournerait voler un moyen de transport pour s'éloigner.


<Suite: les marécages>

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Dernière édition par Mejai le Mer 8 Sep 2010 11:39, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Dim 5 Sep 2010 17:59 
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<Venant des marécages>

Une fois rentrée dans la ville, Mejaï savait exactement quoi faire. Elle se dirigea sur sa droite puis, s'aidant des ombres courut d'une ruelle à l'autre tel un fantôme dansant. Soudain, à l'angle d'une rue elle entendit une voix familière. C'était celle d'un homme d'une vinghtaines d'année, il faisait partit de la guilde.

"Je veux bien retrouver Mejaï mais tu es sûr qu'elle n'est pas déjà loin."

"Je sais qu'elle a du aller dans les marais, mais tu la connais bien, elle vas bien finir par revenir pour prendre un cheval!"

La voix de Miguel, il la connaissait décidément trop bien. Il était tant qu'elle prenne congé de cet homme.

*Impossible de passer par là. Je dois trouver un autre chemin.*

Elle recula de quelques pas et se hissa sur le toit à l'aide d'une échelle qui se trouvait là. Elle se coucha à plat ventre et avança pour se poster au dessus des deux hommes. Ils étaient 5, Miguel, Nataniel, Izumi, Rogue et un homme inconnu. Il semblait être un mercenaire, habillé d'une armure en cuir clouté et armé d'un fouet et de deux épées courtes. Il fallait s'en méfier, même si à la course la gitane était presque sûre de le devancer.

*Ainsi donc il a mis toute la guilde sur le coup. Ça va être difficile de se frayer un chemin avec les chevaux.*

Mejaï regarda Mauka et la pris dans ses bras pour revenir sur ses pas. Arrivée à un embranchement où elle savait qu'elle y viendrait pour sortir elle posa la chatte et lui fit un signe pour lui ordonner de ne pas bouger. Ensuite elle se dirigea vers la taverne par les toits. Par chance lorsqu'elle y parvint il n'y avait personne. Et le charrette d'un marchand s'y trouvait comme elle l'espérait. Elle descendit lentement et montât dans le chariot en bois pour soulever les couvertures qui couvraient quelques caisses. La jeune femme y trouva quelques miches de pain, des pommes, de la viande séchée et un barrique d'eau. Elle trouva dans une autre caisse ce qui semblait être un kit de survie: quelques bandes de tissus et des produits pour désinfecter, surtout de l'alcool.

*Ce n'est pas suffisent, peut être que je pourrais trouver une carte et quelques potions chez Erillia...*

Elle regarda l'état des chevaux, ils avaient l'air reposés, tant mieux. Elle savait que l'habitation de la sorcière n'était pas loin. Elle y resta quelques minutes et récupéra un reste de potion, qu'elle glissa dans sa nouvelle fiole, l'argent qui restait dans le petit coffre de la cheminée, quelques vêtements et une carte du continent.
Lorsqu'elle revint à la taverne tout était toujours calme, le chariot était toujours là. Elle rangea tout à l'arrière et monta sur le banc de bois pour conduire les chevaux. Elle respira un grand coup et pris les rênes en main.

*Cette fois c'est la partie la plus difficile.*

Elle fouetta vivement les chevaux, elle connaissait le chemin qu'elle devait prendre et lança les bêtes à vive allure dans les rues les plus larges possibles. Sur quelques mètres tout se passa bien, quand elle tourna à une bifurcation elle entendit derrière elle la voix d'Izumi, une jeune fille qui la considérait comme sa rivale.


"Mejaï! C'est Mejaï, elle à volé une charrette!!"

*Zut, pourquoi c'est elle qui a donné l'alerte?*

Soudain sur le chemin elle vit Miguel et l'inconnu tenter de lui barrer la route. Elle fouetta les chevaux aussi fort qu'elle le pu et serra les dents. Les deux hommes s'écartèrent au dernier moment et se mirent à courir après l'embarcation rapide.


"Tu ne t'échappera pas Mejaï! Tu m'appartient!"

Mejaï sentait son coeur battre à toute allure et serrait les dents. Elle avait du mal à rester assise et ne pas tomber tant le chariot cahotait au moindre cailloux rencontré.
Soudain plus personne n'était derrière, ils devaient essayer de couper la route à la jeune femme en prenant des ruelles parallèles. La sortie n'était plus bien loin mais rien n'était encore joué. La gitane se rendit compte qu'elle arrivait bientôt en dessous de l'endroit où elle avait laissé sa chatte. Elle devait la récupérer. Elle se mit à siffler, et vit bientôt la tête de la petite Mauka se pencher.


"Mauka, viens ma belle, saute!!"

Ralentissant les chevaux, elle tendit les bras vers l'animal qui sauta vers sa maitresse dans un petit miaulement. Mejaï la rattrapa de justesse et la pausa rapidement à l'arrière puis fouetta à nouveau les chevaux.

Ce petit temps perdu avait permit au groupe à sa recherche de la rattraper. Par chance la sortie n'était plus qu'à quelques mètres devant elle et elle voyait Killak et Tarjha. Elle accéléra encore plus et parvint aux portes.


<Suite: les marécages>

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 Sujet du message: Un début dans la vil(l)e
MessagePosté: Jeu 7 Oct 2010 16:34 
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C’était un dédale sombre et crasseux où d’obscures dalles tenaient çà et là en guise de route. La couleur du sol était indéfinissable et on pourrait mettre la main de Thimoros à couper que ce sentier avait bu plus de sang qu’un manticore. Et diable que cela peut boire ce genre de bête ! On voyait là qu’il ne fallait sortir qu’avec raison, précision et rapidité ; force gens se ruaient vivement, se faufilant entre la petite masse du monde matutinal. Certains pour voler, d’autres pour se rendre dans un lieu distinct. Syscar s’adapta tant bien que mal et adopta la coutume locale : aller vite, ne pas s’arrêter sous peine d’y laisser son argent, ses biens, sa vie.

Le mendiant l’avait prévenu que s’il voulait un travail dans son domaine, il lui fallait se rendre à la milice locale. Qui ne devait plus vraiment être une milice mais un bâtiment ou la basse besogne se rendait pour avoir un emploi avec risque et prime à la clé. La majorité ne devait pas revenir car morte ou suffisamment amochée pour comprendre qu’elle n’avait pas la trempe ou les capacités pour effectuer la tâche demandée. Peu importe pour Syscar, ses qualifications n’étaient pas dans le meurtre ou dans l’intimidation. Lui, son truc, c’est l’espionnage, le glanage d’informations, la délation… nommons-le comme on le voudra, c’était ça, son fond de commerce.

La route était calme ce matin. (Une chance.) pensa-t-il en la traversant ; il avait vu un panorama pas très accueillant à son arrivée : meurtre, racolage, bastonnade… toutes ses choses pas très amusante répandu tout le long de son chemin jusqu’à l’auberge, qui n’était pas mieux d’ailleurs. Sur le petit chemin, un brusque ébranlement fit sursauter Syscar dans sa marche. Il regard un instant partout pour trouver ce qu’il venait de tomber, c’était un homme. D’une main tâtonnante, il desserra sa broche pour rendre sa cape un peu plus ample puis, continua son œillade sur l’homme qui gisait sur le parterre. On l’avait violement défenestré du rez de chaussée... et sévèrement "accidenté" la chute fut brutale et, à la distance où il était, Syscar ne devina pas s’il en était mort. En tout cas, personne n’y prêta attention ; la meilleure chose à faire, c’était de faire de même. Un mort ou deux, cette ville devait avoir son cota de toute manière. La légère masse de gens devenait de moins en moins épaisse, on distinguait de plus en plus nettement la rue, les maisons et le corps de cet être qui n’avait pas dit son dernier mot. Il n’était pas mort, ça non. Il rampait doucement demandant à l’aide, une aide qu’il n’allait certainement pas trouver vu que tous désertait cette ruelle pour en accéder à une autre, plus « sûre ».
Syscar continua sa route, ne prenant pas en compte des appels à peine audible, il poussa un soupir, se retournant rapidement pour examiner prestement l’individu.

Il était grand, assez costaud, au visage carré et aux sourcils se touchant presque. Sa chevelure brune ondulait à la racine alors qu’elle se raidissait à la fin. Sa bouche était couverte de sang, et du sang, il en crachait par mince filet et son nez semblait être explosé par le choc contre les pierres. Pour sûr, il avait sale allure. Le plus troublant était qu’il regardait Syscar assez fixement pour comprendre qu’il voulait quelque chose de lui. De l’aide, très certainement. Une aide qu’il n’aura pas. Pas de la part d’un être aussi terne et asocial que lui. Non pas par lâcheté mais par habitude de ne pas salir sa « non-réputation », il relâcha son œil du sieur souffrant puis continua sa marche en direction de la milice qui ne devait plus être très loin maintenant. Il pressa le pas, ne pouvant supporter que l’homme à terre pose les yeux sur lui.

La « milice » se trouvait quelque part dans la ville, caché par quelques baraquements aux anciennes prétentions militaires. Avant d’arriver à la place publique, un peu en retrait, dissimulée par une façade où de nombreuses pancartes surplombaient le mur : des recherches, des primes, des annonces sans grand intérêt pour Syscar. Arrivé devant la grande et double porte, il se demanda se que cachait en réalité ce contrôle partiel de l’organisation armée du roi de la cité par les clans de cette grande bourgade. Mais le ‘mouchard’ n’avait pas menti, ça sentait la corruption rien qu’à l’entrée de la bâtisse.

( Je sais bien que la ville est rongée jusqu'au bout par le vice mais je ne sais pas si la milice garde une prétendue dignité ou alors les clans de cette ville ne lui permet même pas cela ? Je n'avais qu'à bavarder un peu plus avec le mouchard. )

Un mouchard, un informateur, c’est comme ça qu’on nomme dans le jargon des espions un mendiant ou un vagabond qui passe son temps à écouter les conversations et les dernières rumeurs. Ils peuvent même vous dégotter du travail s’ils sont « assis » depuis longtemps. Ces mendiants ne le sont souvent pas. Généralement, ce sont des voleurs ou larrons de seconde zone en fuite qui préfèrent rester quelque part à croupir et à prêter l’oreille à la moindre donnée potable jusqu’à souvent la déformer pour la rendre plus croquante. Puis, quand ils savent qu’ils sont oubliés, on ne les revoit plus ou alors mieux dressé. Bien sûr, les mouchards sont de toutes espèces mais les plus "sûrs" et les moins suspects sont bien ceux de cette sorte, rajoutons qu'ils coutent moins cher à contenter, c'est important ça.

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Syscar Lènta, voleur.

Tout est plus simple qu'on ne peut l'imaginer et en même temps plus enchevêtré qu'on ne saurait le concevoir.
Johann Wolfgang von Goethe


Dernière édition par Syscar Lènta le Jeu 7 Oct 2010 17:27, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Un début dans la vil(l)e. [Combat]
MessagePosté: Jeu 7 Oct 2010 16:46 
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Inscription: Jeu 30 Sep 2010 17:41
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Reprenant son pas vers la porte, il sentit une main le tenir à l’épaule droite. Et, ayant à peine le temps de se retourner que cette main s’empressa de pousser Syscar vers l’avant, le déstabilisant de manière vive. Quand Syscar fit volte-face, il reconnu instantanément son agresseur qui n’était autre que l’homme ensanglanté de tout à l’heure. Icelui n’était donc pas assez mal en point pour récupérer et s’empresser de chercher la bagarre avec le premier venu.

La première question qui venait à l’esprit de Syscar était un (Pourquoi donc s’en prend-t-il à moi ?) qui trottait et mijotait sous toute les formes possible dans sa tête. Puis la seconde était de ne pas se faire voir en train de se battre, même si bon, avouons-le, les rixes dans cette ville, ça devait être du vu et de revu. Il avait l’intention de quitter la grande rue dans laquelle ils se situaient pour se ruer vers une annexe, plus étroite.

Par chance, il n’avait par l’air armée mais fortement en rogne contre l’espion qui n’avait rien fait pour ou contre lui. Syscar s’empressa de lui acheminer un petit coup de pied puis se mit à courir en direction de la plus petite allée. Il était faible, mal en point et saignait encore du visage mais le point n’était là. Pour Syscar, c’était plutôt, pourquoi moi ?
Après s’être avancé dans la plus petite rue et que son adversaire l’eu rejoint, Syscar s’empressa de lui poser la fatidique question :


« Pourquoi m’attaques-tu ? Qu’est-ce que j’ai fait, hein ? »

L’homme brun n’avait pas l’envie de répondre et, se fondit sur lui pour balancer un coup de point trop prévisible que Syscar esquiva sans peine. Et c’était sans peine qu’il se prit la feinte de l’homme puisqu’il enchaina tout de suite sur un crochet du gauche sur le flanc droit. La douleur était vive mais supportable.

( Saleté ! si tu parlais au lieu de brandir tes poings. J’ai l’air d’une si petite frappe pour t'en prendre à moi alors que t'es pas dans un bel état ? )

Soit les gens étaient fous à lier dans cette contrée, soit il ressemblait à quelqu’un que ce malheureux connaissait. Et après avoir réfléchit rapidement, Syscar recula d’un pas et s’empressa de lui placer un rapide coup de poing dans les côtes du misérable. Celle-ci était encore fragile après la chute et placer un coup ici fut plus que judicieux car le jeune homme poussa un long cri d’agonie puis se mit sur ses deux genoux comme pour récupérer.

« Maintenant parle ! gronda Syscar, pourquoi t’en prends-tu à moi ! »

Et après un instant, il rectifia pernicieusement, un vague sourire aux lèvres.

« Enfin… si tu le peux. »
L’homme lui sourit en crachant encore un peu de sang dans sa direction puis rétorqua, plein de dédain.

« Faut qu’vous vous voilez la face même quand il n’y a personne, hein ? »

Le pauvre amoché tenta un dernier coup en fourbe, avec un petit canif bien rouillé, qu’il avait planqué dans sa ceinture. Trop lent, Syscar l’arrêta sur devant son visage avant de repousser son assaillant d’un violent coup de coude. Celui-ci, à terre, maugréa péniblement:

« Sale enflure du Lys noir ! On vous dégommera tous ! »

( Le Lys noir ? )
Syscar regarda un instant l’homme à terre puis, après une lente réflexion qu’il portait une broche en forme de lys. Si c’était suffisant pour provoquer une bastonnade, oui. La preuve même maintenant. Il y avait donc ici, un clan qui se nomme le Lys noir. Et son petit bijou faiblement enchanté par un magicien à deux sous dans une maisonnée miteuse de la campagne d’Exech, faisait donc référence à ce clan. Cela expliquerait pourquoi ce mage lui avait vendu aussi peu cher ! Mais soit, maintenant que c’était dit, Syscar regarda encore une fois son attaquant – qui lui avait quand même lancer un sacré coup alors qu’il était salement amoché -, et retourna à son objectif principal, la milice.

Pas besoin d’en savoir plus, pas pour l’instant. Pas la peine d’essayer de s’innocenter, la broche avait lambiné un discours bien plus persuasif. Dans sa marche rapide, Syscar donna un dernier coup d’œil à l’homme à terre, juste pour voir.


( A terre, pour un long moment, je l’espère. Je donne peu cher de ma peau si je ne trouve pas un contrat rapidement. Et si je ne masque pas cette broche en la cachant. Maintenant, je dois retourner à la milice.)

Il toucha un instant son côté droit puis grimaça lourdement avant de clamer doucement:

« Diable qu'ça fait mal ! »

En direction de: La Milice d'Exech.

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Syscar Lènta, voleur.

Tout est plus simple qu'on ne peut l'imaginer et en même temps plus enchevêtré qu'on ne saurait le concevoir.
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 Sujet du message: Re: Les Ruelles d'Exech
MessagePosté: Mer 3 Nov 2010 11:50 
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Inscription: Sam 30 Oct 2010 11:01
Messages: 3
Tant il semblait nerveux, le corps d'Eckmül dégoulinait de sueur, un fin filet de bave s'échappait de sa bouche, et ses yeux étaient rouges pourpre, plus que le sang encore ... Nul ne savait ce qui aurait pu le mettre dans un tel état, mais il ne faisait aucun doute qu'il avait tout intérêt à se calmer, faute de quoi il devra déjà répondre de ses actes devant la justice de ce village ayant pour le moins l'air lugubre et violenté.

Cette ambiance lui plaisait, il se reconnaissait bien là et a tout de suite compris qu'il n'aurait aucun mal à se mettre à l'aise dans un tel endroit, et ce n'est surement pas sa solitude qui le dérangerait, tant il était habitué à voyager et se débrouiller seul. C'était un solitaire, un véritable mercenaire, ne vivant que pour lui, que pour l'appât du gain, mais également par soif de violence. Il se repassait sans cesse en tête les diverses batailles auxquelles il a participé, et frémissait à l'idée de revivre de telles scènes d'horreurs et d'effrois, car au fond, il ne vivait que pour ça, il ne connaissait ni amour, ni pitié, jamais il n'avait versé une larme pour quiconque.

Après ce bref moment où il restait figé là, plongé dans ses pensées, il reprenait ses esprits, et se disait que faire halte ici serait une des choses les mieux venues à cet instant. Il continuait donc à marcher, en quête d'un endroit pour s'accoutumer à l'ambiance locale, tête baissée, qu'il essayait de dissimuler comme il le pouvait, car ni capuche ou autre accoutrement de ce genre qui aurait pu lui servir à se masquer n'était à sa disposition. Mais sa carrure et sa démarche étant inhabituelle dans ces ruelles, il ne ferait pas longue route avant de se faire remarquer.

Dans sa marche, il croisait divers inconnus, certains, ivres bras dessus bras dessous, chope à la main, gueulant à vive voix des chansons paillardes qui n'avaient aucun sens tant ils avaient dû boire maints breuvages, d'autres, ayant l'air plus réservé mais pas pour autant moins dangereux. Il restait sur ses gardes, l'air de rien, il ressentait une certaine pression, bien qu'aucune véritable raison ne s'y prêtait vraiment. Il se demandait alors où pourrait-il trouver un abri pour cette nuit, ou plus, si l'endroit lui convenait.

Après plusieurs longues minutes de marche, de regards croisés avec nombres d'inconnus, il apercevait une une taverne qui répondait au nom de "Taverne de la chope renversée", il se tâtait, mais le naturel revenait au galop, et se précipitait vers ce bâtiment ayant l'air aussi peu convenable que le reste de la ville et de ses habitants. Après avoir franchi les quelques derniers pas qui le séparaient de la Taverne, il poussait la porte, pour enfin y entrer ...

(((Suite dans le topic de la taverne)))

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