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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Lun 6 Sep 2010 19:22 
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Ebene écouta Kelan sans le couper, ni faire le moindre geste. Il voulait être sur de bien comprendre le plan de l’autre voleur. Le serveur apporta le verre de vin de framboises au milieu de la discussion. Il portait une simple chemise blanche et un pantalon noir, dans sa main le verre en question contenant un liquide rouge clair. Il le posa sur la table et demanda le prix de la consommation.

Tout en ne cessant pas de regarder Kelan, Ebene prit de l’argent dans son sac et le donna au serveur qui partit sans demander son reste.

Kelan avait fini sont exposé. Ebene bu d’une traite son verre de vin et dit :

« Je comprend bien ton plan. Mais je dois d’abord te demander un peu de temps pour y réfléchir. Je viens d’arriver en ville, j’aimerais d’abord repérer les lieux. Laisse moi deux jours et je reviendrais ici, à cette même table pour que nous parlions d’un plan plus élaboré. Sur ce je te laisse et te dis à dans deux jours. Je te déconseille de me suivre, j’ai besoin d’y penser seul. Bonne journée en tout cas. »


Ebene se leva, pris un instant pour apprécier le reste du gout du vin qu’il avait dans la bouche et partit vers la porte de la taverne. Avant qu’il n’ai atteint la sortie la fille de joie se posta à nouveau sur son chemin. Ce coup ci plutôt que d’échanger quelques mots il changea sa trajectoire pour ne pas tomber nez à nez avec elle.

Une fois à la porte il l’ouvrit en grand tout en jetant un regard en arrière pour regarder son confrère. Puis il disparu en ville par cette belle matinée. Sans remarquer que la fille de joie locale le suivait.


{{Suite}}

_________________
"Information is power, and I likre power"


Ebene Tsurogare, Voleur, Ynorien


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Mer 15 Sep 2010 00:49 
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« Je comprend bien ton plan. Mais je dois d'abord te demander un peu de temps pour y réfléchir. Je viens d'arriver en ville, j'aimerais d'abord repérer les lieux. Laisse moi deux jours et je reviendrais ici, à cette même table pour que nous parlions d'un plan plus élaboré. Sur ce je te laisse et te dis à dans deux jours. Je te déconseille de me suivre, j'ai besoin d'y penser seul. Bonne journée en tout cas. »

Ebene se leva et partis suivi d'une jeune femme au physique très sexy.

''bon au moins y a une chance qu'il accepte, mais qui était cette femme?''

Je me lève et allas vers la sorti quand un mec derrière me crie

''alors, ta super soeur a aimé les lame qui la transpercer''

bien sûr, il en avait pas eu asser, mais je l'ignoras et sorti de la taverne, mais en sortant je me fit rapidement entourer par une vingtaine de garde pointa chacun une lance en ma direction

''kelan, vous êtes priez de nous suivre, vous êtes accuser de l'assassinat d'un paladin

-un paladin, j'en ai encore jamais rencontré de ma vie encore, je suis innocent

-silence et suiver nous''

Et un d'eu m'attrape et me traine de force dans une partie abandonner de la ville.

_________________
kelan/voleur/humain


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Lun 27 Sep 2010 21:16 
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Après avoir grimpé l'échelle des égouts et être sortit de cet endroit puant et putride, Matthwew eu un vertige, le vieil homme s'était précipité pour l'aider dés qu'il avait franchit le dernier barreau.

"Mais bon sang, pourquoi n'avons nous pas mangé avant l'entraînement?"


"Parce que je voulais te montrer les dangers de pratiquer la magie sans rien dans le ventre"

Matthwew était un peu colère et ça se voyait sur son visage caché par ses cheveux rouge.

"Ecoutez, je suis heureux que vous m'apportiez votre aide, mais s'il vous plait dite-moi clairement vos intentions parce que sinon,..."


Tziend le coupa de suite, le jeune lui avait répondu d'une façon correcte mais avec une once de haine dans la voix.

"Mon garçon, je suis d'accord avec toi, mais garde ta colère pour l'homme qui a prit ta mémoire".

Matthwew se tut, mais des questions vinrent se bousculer dans sa tête, mais il préférait attendre d'avoir mangé pour reprendre des forces. Il prit appuie sur son maître et ils entrèrent dans la taverne.

A peine entrés dans l'auberge, une bagarre éclata en bousculant les deux hommes, le Tziend devenait rouge, il était vraiment en colère, dans l'obscurité, Matthwew n'avait pas bien vu comment il était habillé, il était vêtu d'une toge grise et était armé d'un bâton en bois que Matthwew avait vu la veille face au squelette.
Le manche de son arme alla se cogner dans la mâchoire du premier homme et l'autre reçu la même punition.
Ils furent tous les deux sonnés et poussés d'un coup de pied par Tziend, cet homme avait encore de la ressource pour son âge. Ce dernier aida le jeune à ce relevé.
Le commerçant était en colère, il poussa un râle car les deux hommes avaient cassés une table, trois chaises et une dizaine de verre.

"Merci de m'avoir viré ces saligauds Tziend, je t'offre quelques chose?"

"Oui volontiers, deux jus de fruits et de rôtis avec des légumes s'il te plait"

L'homme retourna en cuisine préparer tous cela. Matthwew n'avait pas eu le temps d'ouvrir la bouche pour se plaindre que le vieil homme se justifier.

"Désole mais le jus de fruit c'est la chose la plus vitaminée que je connaisse et le rôtis et les légumes seront pour toi une bienveillance, le poisson fonctionne mieux, mais là, tu as besoin de reprendre des forces".

Matthwew comprenait mais en avait un peu marre de se faire dicter sa conduite par ce vieux fou. Le repas arrivait vite accompagné de deux grands verre de jus de fruits, apparemment, Tziend était un habitué de cet endroit car le tavernier avait comprit qu'il fallait beaucoup de jus. Les deux hommes se dirent bon appétit et commencèrent à manger.

C'était vraiment très agréable pour Matthwew de manger, il sentait la nourriture descendre doucement le long de sa gorge et de son tube digestif. Le jus avait un effet positif sur le jeune homme, il retrouva sa forme perdue.

"Dites Tziend, pourquoi m'aidez-vous?"

Ce dernier lui répondit avec la plus grande aisance, mais il baissa la tête en parlant.

"J'ai eu un fils qui a eu la même chose que toi, sauf qu'il a eu moins de chance, il est mort d'une commotion cérébrale".

"Désolé".

Il baissa les yeux et prit un air triste et révolté en même temps, mais pourquoi cet homme prenait t'il les souvenirs des gens?

"Je ne le fait pas par vengeance, mais par responsabilité, Edouard continue ses méfaits partout dans le monde, il est riche, influant et protégé, mais ça tu le sais".

Il prit un moment de silence et repris la parole.

"Maintenant que tu sais comment te servir de ce sort, tu vas aller au bain public, seul et là tu aura toute l'eau propre pour t'entraîner, eau mélangée avec du savon et quelques huiles essentielles, ce qui équivaut à de l'eau des égouts Retrouve moi chez moi dans six heures"

"Bien, j'en serais ravi".

Les deux hommes se sourirent et Matthwew partit vers les bains publics.

Les bains publiques

_________________
Matthwew - Mage - Humain


Dernière édition par Matthwew le Mer 6 Oct 2010 18:27, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Lun 4 Oct 2010 13:41 
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Lorsque la voleuse eut poussé la porte, une odeur agréable emplit ses narine. Elle fut rapidement enveloppée dans la douce châleur des lieux et n'hésita plus une seconde à avancer au millieu des tables. La porte se referma derrière elle avec un bruit sourd. Elle avait pu déceler dans ce bruit l'âge ancien du bois. Oui tout dans ce qu'elle voyait ou ressentait lui indiquaient qu'elle était en sécurité ici.

Sans plus hésiter, elle s'avança vers le bar derrière lequel les étagères étaient chargées de bouteilles, et de poussière aussi à en juger par la couleur grisatre des contenants. S'accoudant avec un air nonchalant, elle avisa le tavernier avec son sourire charmeur de tous les jours. Celui-ci s'avança après avoir servit un petit homme barbu et grincheux assis dans un coin sombre.


"Bonjour mon brave! Pouvez vous me servir votre meilleure bierre!"

Celui-ci la regarda d'un air méfiant, apparemment le sourire que la gitane affichait ne lui inspirait pas confiance. Un homme prudent, voilà qui était parfait, pourtant elle ne se défit pas de son air charmeur afin de montrer qu'elle ne jouait pas la comédie.

"Ne vous en faites pas, je viens chercher quelques informations, j'ai de quoi payer bien sur"

Elle s'était penchée vers lui et avait chuchotté tout en lui montrant discrètement quelques pièces. Il la regarda, passa son regard sur toute la salle et fit une petite moue.

"Vous êtes au bon endroit ma petite dame, et vous avez certainement un nom et une profession! Voici votre bierre."

"Merci bien mon brave, je m'appelle Mejaï je suis danseuse errante."

Elle attrapa la chopine qu'il lui avait fait glissée sur le bois usé du comptoir. Elle lui laissa plusieurs pièces pour la boisson et l'information en retour. Il lui demanda alors ce qu'elle voulait, ce à quoi elle répondit:

"Je suis danseuse errante, j'ai malencontreusement été séparée des miens, j'aurais voulu connaitres quelques informations sur la ville et savoir si vous n'auriez pas été visité par un groupe de gitans magiciens et danseurs du voyage recemment."

Elle avait pris un air triste et un regard implorant, sa demande était claire et consise sans qu'elle ai révélé trop de sa personne. Il regarda le plafond quelques secondes puis lui fit signe de le suivre. Il la dirigea vers une table près de l'âtre où se trouvaient un nain rabougrit aux cheveux roux et un humain à l'air hautain et au nez fin. Il la fit s'asseoir et les présenta les uns aux autres.

"Voici Mejaï, une jeune personne du voyage. Elle voudrait savoir ce qu'il faut sur Tulorim et cherche à retrouver sa famille. Je te présente Irvin la truffe, il connait toutes les rumeurs de la ville et saura te dire ce que tu veux savoir sur les tiens. Et voilà Mokrin brisenclume, il pourra te renseigner sur la ville et ses moeurs.

La jeune femme aux cheveux d'ébènes s'assit à la table et posa sa bierre devant elle. La conversation s'engagea rapidement et les réponses succédaient aux question à un rythme un peu lent. Au premier abord les deux individus se méfièrent de Mejaï mais plus le temps passait et plus ils se méttaient à l'aise, plaisantant de temps à autre. La gitane sirotait sa boisson sans grand interêt pour celle-ci, elle ne buvait que très rarement. Les deux compères l'avaient bien compris, ils savaient que c'était une femme prudente, elle avait fait ce qu'il fallait. La truffe aborda enfin un passage qui fit briller les yeux de la voleuse comme le joyaux qu'elle possédait dans sa besace.

"Il me semble que ton visage me dit quelque chose. Je me rappelle d'une jeune femme qui te ressemblait beaucoup, elle était avec un groupe de saltinbanques qui avaient fait un petit spectacle qur la place du marché. Mais c'était il y a au moins 5 années."

Elle en était certaine maintenant, sa famille était encore en vie il y a 5 ans, il y avait encore de l'espoir. Elle calcula que depuis le temps, ils avaient fait le tour des villes et avaient changé de continent. Elle pouvait donc maintenant continuer son investigation dans une autre ville. En attendant elle décida de rester un moment et écouta le nain lui indiquer tous les bons coins interessants de la cité.

Cela fesait bien quelques heures que la conversation durait et les verres étaient vides, tandis que la tête de Mejaï était remplie autant qu'elle pouvait l'esperer. Elle se leva donc en remerciant les deux hommes chaleureusement et en les gratifiant d'un baiser à chacun. Elle retourna avec sa chope vers le comptoir et la posa sur le vieux bois imbibé d'alcool.


"Revenez dès que vous le voudrez."

Elle compris au petit clin d'oeil qu'il lui fit, que son charme ne lui avait pas été indifférent. Elle lui rendit un petit sourir avec un faux air gêné.

"si vous pouvez me loger ce soir je serais ravie de revenir."

"Malheureusement mademoiselle je n'ai que ma chambre et un seul lit. Je peux vous conseiller une auberge à quelques rues d'ici en partant sur votre droite. Mais si vous revenez me voir, je pourrais peut être vous faire partager quelques moments!"

Avec un grand sourir, Mejaï promis de revenir le voir et passa un doigts dansant sur son visage puis se dirigea de son petit pas dansant vers la porte et sortit de la taverne.

<suite: les ruelles>

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Mejai et Mauka


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Dim 10 Oct 2010 05:15 
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(((Post précédent: Les ruelles)))

La mer. Vers la mer… Marcher. Tenir. Ne pas tomber, marcher, tenir, ne pas tomber, marcher…

Le bruit. Les vagues. La mer, enfin! La mer et sa promesse de répit, de fuite, de sommeil… d’oubli… Je n’en peux plus…

Où aller? Est-ce le port? Aucune idée, je ne sais pas… Avancer.

Changement de texture. Le sol. Moins de boue, plus de pierre. Le choc de chaque pas qui résonne dans mon être, dans toutes les blessures… Ne pas flancher…

Bruits. Celui des vagues qui martèlent la rive. Celui des rares passants qui se pressent. Celui du vent du large dont la fraîcheur ravive mes plaies. Bruits...

Le temps passe. Marcher le long de la mer. Ne pas trop approcher, ne pas y tomber… Après avoir enduré et survécu aux deux dernières journées, ne surtout pas tomber à l’eau. Ce serait trop stupide. Avancer…

Bruits de plus en plus forts. De gens. De musique. Une taverne? Marcher. Approcher.

Rires. Cris. Chants. Définitivement une taverne. Entre! Pour partir, il te faut un bateau…

Un mur. De pierre. Tâtonnements… Embrasure. Une porte! Pousse! Changement de température… Chaleur. Enfin…

Bruits confus de conversations, noyés dans la musique. Niveau de bruit qui se maintient… Personne n’a du faire attention à ton arrivée. Hésitation. Où aller? S’approcher de la voix la plus proche…

''Bonsoir, euh… le bar est… Où est le bar?''

''Franchement, quelle question! Il est là, le bar!''

Là. Là… Facile, là. Là. J’en ai marre, tellement marre…

''Euh… oui merci. Désolé.''

Longe le mur. Avance… Tu vas bien tomber sur quelqu’un, éventuellement… Je veux dormir…

''Pardon, je peux vous aider?''

''Je, oui, je… Je cherche le bar.''

''Il est devant vous, le bar! Je veux di… Oh désolé, je comprends. Oui, c’est ici le bar. Ici. Je suis Hargartt, le propriétaire. Je peux vous aider?''

Voix profonde, forte. Un peu réconfortante… humaine. Pas inconnue.

''Oui, euh… J’ai faim. Si vous avez à manger…''

''Pas de problème, je vous apporte une soupe. Sauf qu’avant, je veux être payé. Vous m’excuserez, mais vous ne payez pas de mine! Ça va être un yu.''

''Oh, euh, oui évidemment! Voila, voila… Et, avant que vous partiez, euh… Je voudrais partir. De Tulorim, je veux dire.''

''C’est une taverne ici, pas les portes de la ville!''

''Oui oui je sais, mais… Vous savez où je peux demander? Pour un bateau?''

''Ça dépend, pour aller où?''

''N’importe où… n’importe où.''

''Oh… Euh, bien il y a le capitaine Ershan. Il est à la table là-bas, au fond. Je sais qu’il va à Exech assez souvent.''

''Oui! Exech, parfait!''

''Bon, écoutez, attendez moi ici, je reviens avec votre soupe et je vous amène à lui.''

Seul à nouveau. Perdu dans un univers de discussions animées et de musique… Quelle ironie. Maudite gaieté! Hargartt. Je me souviens, je suis déjà venu ici… avant. Quand je travaillais au port. Plusieurs fois même. Mais c’était une autre vie, un autre monde… Il ne m’a pas reconnu. Tant mieux, au fond… Je dois être tellement répugnant en ce moment… Je veux juste dormir, partir…

Une main sur mon épaule. Pression.

''Voila, j’ai la soupe. Suivez moi.''

Marcher. Encore… Je n’en peux plus. Hagard. Rompu…

Bruit de chaise qu’on tire. D’un bol déposé sur une table de bois. Ce que j’ai faim! Odeur, délicieuse odeur…

''Désolé de vous déranger dans vos compte, capitaine Ershan, mais j’ai peut-être un client pour vous. Je vous laisse!''

Pression sur l’épaule. Bras soutenu par une poigne de fer. On m’aide à m’asseoir… Bruits de pas qui s’éloignent.

''Ouf, mon pauvre monsieur, ça a pas l’air d’être la grande forme!''

''Euh, non pas vraiment… Je… J’ai eu quelques petits ennuis récemment.''

Rire gras. Évidemment, ça doit pratiquement être drôle… Je dois avoir l’air à moitié mort…

''Des ennuis hein! Ça je veux bien vous croire! Bon, moi ça me regarde pas, tant que vous avez de quoi payer… Car je vous préviens tout de suite: je n’ai pas besoin d’un aveugle décharné dans mon équipage! HA HA HA!''

''Ha ha ha… Ne vous inquiétez pas, j’ai un peu d’argent. Vous allez à Exech?''

''Évidement! Le Merlan gris, c’est mon bateau! Vous avez pas à être inquiet, il la connaît bien, la mer!''

''Oh je vous crois, je vous crois! Alors, euh… C’est bien 30 yus?''

''Hola, hola! Vous êtes pas en état de marchander, en ce moment! Mon prix c’est 50 yus, non négociable. À payer d’avance.''

''Oh, je… Évidemment, oui!''

Main sur le cuir. Fouiller le sac. Rassembler suffisamment de piécettes métalliques…

''Voila.''

''Entendu!''

Geste rapide et rapace. Une main qui arrache pratiquement les yus de la mienne.

''Bon, mangez votre soupe, je termine mes comptes et ensuite, nous embarquerons. Je devrais pouvoir vous trouver un hamac pour la nuit. Je ne lève les voiles que demain matin.''

''Parfait… merci.''

Attendre. Encore… J’ai si, si hâte de dormir… dormir… La soupe. Mange! Chaud, nourricier, réconfortant… Mange! Demain, un nouveau monde. Pitié, faites que ça devienne aussi une nouvelle vie…

(((Post suivant: La place publique d'Exech)))

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Dernière édition par Lerceval Talrion le Sam 28 Sep 2013 11:01, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Dim 10 Oct 2010 14:15 
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En marchant, l'elfe avait remarqué les regards plein d'admiration des femmes et plein de jalousie et d'envie pour les hommes, le rouge certes n'était pas une couleur ordinaire et encore moins pour un elfe mais Killak était sur que c'était un effet du poison qui n'était pas vraiment un poison à en juger par les évènements.

Il était enfin arrivé à destination, avant d'entrer, il cacha ses cheveux dans sa veste en cuir qu'il avait mit par dessus sa veste en lin car il faisait plutôt froid ce jour là à une heure de l'après-midi. Il poussa les portes de la Taverne de Tulorim et entra. Il observa les personnes assises tout en marchant, buvant leur bières et parlant bruyamment, c'était pénible pour certain, mais pas pour Killak qui aimé cet endroit.

Il alla s'assoir à sa table habituelle qui était vide et quelques minutes plus tard, une jolie rouquine aux yeux vert vint lui parler.

"Bonjour monsieur que désirez-vous".


Elle avait une voix douce, calme et magnifique, sa beauté pourrait rendre jalouse la plus belle des elfes et son corps était parfait.

"Bonjour mademoiselle, je voudrais une bière dans une petite chopine et deux pommes de terre avec du lard et du fromage".


"Bien, je vous apporte tous cela dans,... une dizaine de minutes".

La jeune femme était élégante et son déhanchement faisait pensé à une pendule, elle balançait son postérieur d'une telle façon que Killak se mordit la lèvre inférieur.

*Il a raison ce bon tavernier d'avoir engager une si belle créature*.

Non pas dix mais, sept minutes plus tard, la jeune fille amena la petite chope et les patates. Killak paya son dût.

"Le patron n'est pas là?"

"Si, mais il est en cuisine pour le moment, vous voulez lui parler"


Il comprit que ce n'était pas une très bonne idée de lui dire qu'il était en voyant tous ce monde dans la salle, si quelqu'un était au port, il irait peut être au cachot.

"Non, je demandais juste, merci".


Il lui sourit et elle partit en prenant les vingt-cinq yus que Killak avait déposé. Il but une gorgée de bière au dessus de laquelle la mousse n'était pas très abondante ce qui était un plus. Il ouvrit la bouche pour manger une pomme de terre mais se brûla la langue. Il attendit un peu que sa tiédisse.

La porte de la taverne s'ouvrit et deux hommes épais un pied de table virent s'assoir à une table. L'elfe mangea un des féculents remplit de lard et de fromage. Une chose à laquelle, il ne s'attendait pas s'était produite, les deux nouveaux venus ennuyés la serveuse, ils se permettait de lui touché les fesses, de la faire assoir sur eux, ça agacé Killak. L'un des deux hommes, qui portait un chapeau très moche d'ailleurs retint la serveuse pendant qu'elle se débattait. Là, Killak sortit de ses gonds, il lança sa deuxième pomme de terre sur l'homme qui tenant la pauvre serveuse, il lâcha prise, surprit. La jeune femme courra à la cuisine pour prévenir le tenancier.

"Tu me cherches saleté d'elfe".


L'homme avait hurlait cela dans la taverne, il ne répondit rien, il n'entendit plus rien, tous le monde s'était tût dans la salle. Les deux hommes avaient sortit une épée courte et Killak avait sortit son arc et une flèche, il tira en visant l'épaule de l'un deux, celui qui avait une cicatrice sur la joue gauche et pas le chapeau à bord ridicule qui dégouté Killak. La flèche toucha sa cible avec perfection et traversa de part en part, la chair et les muscles de l'agresseur. L'autre homme s'était approché dangereusement de l'elfe qui avait lâché son arc et posé sa main sur sa chaise. Lorsque l'homme fut suffisamment à portée, il souleva la chaise et l'écrasa contre son adversaire qui s'écroula dans un râle crépitant. Les personnes présentes dans la salle applaudir car il fallait avoir du cran pour vouloir protégé une inconnue et de s'attirer des ennuies pour elle mais, très vite les applaudissements se transformèrent en message d'alerte, l'homme qui s'était fait transpercé le bras avait saisir une chaise et l'avait lancé sur Killak mais, elle s'écrasa à quelques mètre devant ce denier qui n'avait bougé d'un centimètre et avait regardé l'homme d'un air moqueur. Il courra dans sa direction et propulsa son poing dans le ventre du mécréant qui s'écroula tellement sa minceur était grande. Hargartt, le tavernier arriva à ce moment, il regarda Killak et les deux hommes, tour à tour, il sourit à l'elfe et lui tapota l'épaule.

"Merci l'ami"

Tellement la force du tavernier était colossale ou la faiblesse des deux hommes était grande, il souleva les deux hommes et les mirent sur son épaule tour à tour et il les jeta dans les poubelles de la maison voisine.

"Et ne revenez plu".

Il entra dans son lieu de travail et regarda l'elfe au cheveux de braise. Il lui sourit encore une fois et prit une large bourse de sa poche et en sortit une quinzaine de pièce. Il donna la bourse à Killak qui était assez étonné.

"Non, je ne peux accepté, j'ai fait cela pour aider la demoiselle".

"Justement, entre l'argent et ma fille, je préfère ma fille, prends, les quinze pièces d'or est pour la chaise que tu as cassée".

Il prit la bourse à contre cœur et l'attacha à sa ceinture, les personnes avaient repris leurs conversations et la jeune femme alla vers son sauveur.

"Merci, monsieur?"


"Killak Goddien"

"Moi c'est Myrtille Harbale, enchantée".


"Enchanté, Myrtille, s'était un plaisir"

Il sourit à la jeune fille et elle lui rendit son sourire. Après cette évènement l'elfe pouvait boire et manger à l'œil, des personnes lui avait proposé un jeu de carte qu'il ne put s'empêche de refusé, s'était un jeu où il fallait retrouvé des paires et si se n'était pas le cas, il fallait boire une gorgée de bière. Il perdit plutôt souvent mais, il n'était pas ivre.

*Encore une bénédiction lié au poison sans doutes*.

La mémoire de Killak était médiocre pour ce genre de chose insignifiante et les autres avaient l'habitude de jouer, ils décidèrent de changer de jeu après une heure de jeu de mémoire. C'était le Rekop, un jeu où il fallait parier des cacahuètes et avoir une figure de cartes plus puissante que les autres. Une fois toutes les cacahuètes parties, il devait boire son verre cul sec, ce qui n'était arrivé que trois fois sur quarante-deux en trois heures de partie acharnée. Il s'entendait bien avec les trois hommes, Bertrand était grand, avait une longue barbe noir et n'avait plu un poil sur le caillou, Richard était maigre et petit, il était imberbe et avait un œil borgne quand à Hector, il avait une longue chevelure dorée avait un bouc et un collier de barbe et avait des yeux bleu perçant. L'elfe se sentait tellement bien qu'il retira son casque, laissant s'échapper sa longue chevelure rougeoyante, les personnes présentes dans la taverne dont ses nouveaux amis lâchèrent des exclamations de stupeur et même pour certain d'extase.

"Qu'elle belle couleur, ça te va bien"

"Merci Bertrand"

Bertrand c'était un as de la mémoire, il gagnait tout le temps pendant que les trois autres devaientt boire une gorgée de bière.
Le troisième jeu était le Château, il devait faire monter autant de carte que possible et selon le nombre d'étage, les autres participants devaient boire des gorgées de bière.

Lorsqu'il était deux heures du matin, Killak avait les yeux injectés de sang et était vraiment ivre, mais contrôlé encore ce qu'il faisait. Il avait loué une chambre où plutôt avait insisté à payer avant de sombrer dans l'alcool.

"Bon les amis, moi je monte me coucher, demain je dois me mettre en route".

Ses amis furent déçu qu'il ne reste pas plus longtemps mais comprenait très bien. L'elfe gravit les marches plus ou moins difficilement. Il entra dans la pièce sans même l'observée. Il s'étala sur le lit comme on étale des vêtements sales dans un panier d'osier.
____________________________________________________________________________________

Pendant qu'il dormait il rêvait, non pas de son père mais de quelques choses d'horrible. Il avait l'impression que son âme était sortie de son corps, il pensait être mort tellement sa conscience était active dans ses rêves, il était habitué à voir son père mais, pas ce genre de situation là, tout à coup il se déplaça automatiquement vers une contrée lointaine qu'il connaissait : La Forêt D'ynorie, une forêt dans laquelle il dut un jour chercher un jeune elfe de l'âge de dix ans qui s'était égaré dans cette forêt en voulant jouer au plus fort. Ce rêve était vraiment étrange, il n'était pas naturel. Il faisait calme dans ce lieu pourtant habité par de vils créatures sanguinaires. Ce calme fut bien vite remplacé par un tonnerre grondant, des éclairs déchirèrent le ciel et brûla plusieurs arbres. L'elfe vit ensuite une volée de flèches perforée de nombreuses bêtes et arrachée quelques feuilles, ils ne voyaient pas les agresseurs mais entendit des tambours qui battaient de plus en plus fort, puis plus rien. Tout était redevenu normal, l'elfe marcha mentalement dans la forêt plus calme qu'a son habitude et vit une jeune fille dans une clairière, c'était une Shaakt avec de longue dreadlocks. Killak se réveilla en sursaut, il avait l'impression que son âme était entrée dans son corps. Il hurla en se réveillant tellement le rêve avait l'air réelle.

*Il faut que j'aille à Ynorie maintenant ce n'était pas un simple rêve, je dois vite prendre le bateau*.


Il ne regarda même pas la chambre avant de partir, il ouvrit la porte en vitesse et la claqua ensuite, il dévala les escaliers quatre à quatre et salua le patron, il ouvrit la porte de la taverne et partit vers le port.

>>>>>Le port

_________________
Killak Goddien, Elfe Blanc, Rodeur


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 16:26 
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Exténués, hors d'haleine. Ils arrivent en trombe devant le comptoir.

"Holà ! Calme-toi, l'ami. Qu'est ce qui vous arrive, brave petit être ?"

L'homme en face de Gepsy, un grand bonhomme souriant, lui adresse le bonjour.

"Il arrive qu'on a failli mourir au moins vingt fois en vingt minutes !"

"Heureusement que j'étais là."

"Heureusement qu'on est petits, oui !"

"Et il va falloir ressortir."

Le tavernier étonné s'interroge sur le comportement étrange de l'étranger en vert.

"Qu'est ce que …"

"Ah, laisse. Je parle à mes compagnons."

"Qui sont … ?" demande Hargartt, inquiet.

"Eux."

Le tavernier cherche des yeux les fameux amis que le hobbit joufflu qui se tient à son comptoir lui montre de son doigt boudiné.

"De qui parlez vous donc ?"

"Laisse, Gepsy. Il peut pas nous voir."

"Encore un?"

"Ben, oui."

"Mais je suis le seul à vous voir, ou quoi ?"

"Ça, ça se sait depuis au moins trente ans !"

"Euh béthiou ! Diantrasse !"

"Bon ! Qu'est ce qu'ils veulent, le sinari et ses … copains ?"

"Un bâteau."

"Pour ?"

"Comment ça ?"

"Ben, pour voyager en mer, tiens !"

"Ah, ça."

"Mais encore ? C'est vers où que tu pars ?"

"Nulle part !"

"Par là !"

Le sinari en manteau vert tend son doigt vers l'océan. Le tavernier le regarde en jurant.

"Eh, petit. J'ai des clients, moi. Me fais pas perdre mon temps. Si tu veux un navire, va voir au port. C'est pas une zone d'embarcation, ici. Je vends pas de bateaux. Et de toute façon, il y en a pas d'opérationnels avant demain."

"Autant rester pour la journée, alors."

"Ou aller nager."

"Allez voir Thimoros ! Je veux pas crever !"

"De toute façon, avec tout ce grand bazar dehors, si on sort, on est morts."

"Ah, ça ! Dépenser, ça plait jamais." dit une voix à côté du semi-homme. "Cinq pintes pour la treize, Har"

"Ça marche."

Hargartt part préparer ses boissons, heureux de s'échapper de cette torture qu'est une discussion avec Gepsy. L'autre se tourne vers le sinari. Il a un chapeau blanc, et un œil est manquant.

"Quel horrible visage !"

"Chut ! Sois pas antipathique !"

"On est mort, ça y est."

Le borgne rit à gorge grasse.

"Juste parce que t'es un marrant, je vais oublier ta remarque. En plus, tu mourras dans tous les cas quand tu sortiras de là."

"Rassurant, en effet."

"Pas tant que ça …"

"Crétin."

"Mais c'est vrai, quoi ! On va tous mourir, avec ces violences au dehors."

"Tout à fait d'accord. D'autant que …"

"Mais t'avais dit …"

"Cherche pas. Ironie."

"Hein ? Inorikoi ?"

"Tu va sur Nirtim, alors." décrète Hargartt en repassant à son bar. "Je t'apporte tes bières, Kitren."

"Merci, Har."

"Nirtim ?"

"Où c'est ?"

"Je ne veux pas le savoir."

"Toi peut-être, mais nous oui."

Le borgne voisin regarde Gepsy d'un œil bien suspicieux. À la fois amusé, intrigué, et effrayé.

"Mais vous êtes combien, dans ta tête, toi ?"

"Trois."

"Tais-toi !"

"Oups."

"Je vois. Et c'est comme ça chez tous les semi-hommes, ou c'est juste toi qu'est dérangé."

"On est en ordre !"

"Tout ce qu'on veut, c'est …"

"Rien !"

"Un bâteau !"

Le borgne chapeauté reste un court instant dubitatif.

"Je vois je vois … j'ai du mal, mais je vois. Tu vas où ?"

"Là où est le Tiroli Géant."

"Là où la gloire nous attend."

"Là où on aura la paix et la sécurité !"

"Ahem. C'est à dire ?"

"C'est à dire ce que j'ai dit."

"Mais qui dit quoi, là ? J'ai pas la stéréo mentale, moi. Essaie d'avoir une pensée fixe, tu veux ! T'arriveras jamais à communiquer, sinon."

"Euh …"

"On est à la recherche d'un oiseau rare."

"Une espèce unique."

"Un danger de mort !"

"Et il est où ce bestiau ?"

"Dans ton c…"

"Aucune idée !"

(Mais !)

(Pas de grossièretés devant les inconnus !)

(Bicorne de douille ! Tu me casse les c…)

"Donc. Tu cherches un animal unique, et tu ne sais pas de tout où il est ; mais tu veux quand même prendre le bateau ?"

"Bah, il est parti au large."

"Par là."

Gepsy pointe une nouvelle fois son doigt vers la mer.

"Ben vers Nirtim, alors ! T'as la Perle Rouge qui fait le voyage quand c'est possible. Par contre, évite de dire que t'es d'ici, une fois là-bas. Ils aiment pas trop Tulo, à Kendra Kâr."

"J'ai rien compris."

"Le navire arrive dans la journée. Va voir Aldora une fois qu'il est là, et au mieux, tu pourras partir demain matin, si t'arrives à le motiver, et moyennant monnaie. En plus, avec les nouvelles taxes - t'as vu le résultat dehors - c'est même pas garanti que t'arrives vivant au port. Et c'est même pas sûr que le capitaine survive non plus. Enfin, bref. Je te conseille pas le voyage. Tu peux tout autant rester dans cette taverne toute ta vie, comme certains le font déjà."

"Faisons ça !"

"Sûrement pas !"

"Adoqui ?"

"Un pirate ?"

"Aldora. C'est le propriétaire de la Perle Rouge, qui assure le voyage entre l'Imiftil et Nirtim. C'est à lui qu'il faut partir si tu veux voyager."

"D'accord."

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Gepsy, téméraire et courageux
Gepsy, parano et suspicieux
Gepsy, fainéant et bienheureux


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Ven 29 Oct 2010 11:40 
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Ayant finalement opté pour un passage à la taverne, Winsor poussa la lourde porte, faisant ainsi grelotter la petite cloche qui y était accrochée. Son entrée n'avait été ni fracassante, ni trop discrète, il était donc persuadé que comme à son habitude, personne ne l'avait remarqué. Pourtant, il avait tord.

Il s'avança vers le comptoir, et réclama une bière à l'homme qui lui faisait face, choppe et torchon à la main. Le tavernier le regarda d'abord d'un œil mauvais; il n'aimait pas vraiment que ce genre de personne côtoie sa taverne, mais il servit quand même la boisson. Winsor s'accouda au bar, imitant humains et elfes, pour se fondre dans la masse. Il avalait lentement son breuvage lorsqu'on lui tapa sur l'épaule. Il posa alors sa choppe, essuya de son avant bras le liquide mousseux qui s'était répandu sur le bas de son visage, et se tourna vers qui osait bien l'interrompre. Un homme aux cheveux longs et au visage crispé lui faisait face. Sans un mot, il désigna une table du menton, invitant ainsi Winsor à s'y asseoir. Un homme au visage enfoncé dans une capuche verte, aux cheveux et à la barbe longs et bruns, et une pipe fumante à la bouche l'observait, assis face à trois petites choppes.

Image

Winsor regarda à nouveau le rouquin qui l'avait interpellé, d'un air méfiant, mais dénué de toute trace de peur, et alla s'asseoir face à l'homme encapuchonné, précédé du dernier. Winsor s'assit nonchalamment sur le banc, regarda ses ongles avec grand intérêt, bailla ouvertement, et fixa finalement le brun dans les yeux, bien décidé à le laisser parler le premier.

« Tu n'as pas froid aux yeux, n'est ce pas. » Constata finalement le barbu.

Pour seule réponse, Winsor ôta lentement sa capuche. Le brun, qui semblait être le leader, l'enleva à son tour, découvrant ainsi une énorme cicatrice sans cheveux sur son crâne. Winsor ne cilla pas, et fixait toujours l'homme dans les yeux.

« Tu pourrais correspondre à une tâche que j'ai pour toi. Vois-tu... Je me suis assez sali les mains. »

Pour accompagner ses propos, il sortit sa main de sous sa cape. Elle était atrophiée.

« Je n'ai pas de raison de faire quoi que ce soit pour un mutilé. »

Winsor était prêt à se relever, mais à peine eut-il esquissé un mouvement, que le roux, jusque là oublié, lui enserra le bras, indiquant ainsi qu'il ferait mieux de rester sagement assis.

« Ton audace me plait. J'ai un marché à te proposer. Un de mes homme de mains t'accompagnera. »

Sans laisser Winsor répondre, le brun siffla. A cet appel, une charmante créature s'avança dans le dos du fanatique, et faisant glisser ses longs doigts fins sur la table, elle resta campée sur ses deux jambes à la longueur infinie, et s'accouda à la table, mettant ainsi en valeur sa généreuse poitrine. La sauvageonne faisait voler ses longs cheveux cendrés, attachés par un bandeau rouge usé. Son bustier laissait à découvert le tatouage de son épaule : un dragon enroulé.

« Vous appelez ça un homme de main? » Demanda Winsor, impassible.
« Ne la sous-estime pas, mon gars. Si tu fais ce que je te demande, elle est à toi pour une nuit. » Proposa l'homme à la main atrophiée.
« Tu ne risque pas d'oublier, elle est... mortelle... » Affirma le rouquin qui s'était tut jusque là, avant d'étouffer un rire mesquin.

Winsor dévisagea la jeune femme qui lui lança un regard évocateur, et demanda finalement :

« Quel est le deal ? »
« Je veux l'épée d'un dénommé Hugues le brave. Il traine à Tulorim actuellement, tu le reconnaitra facilement grâce à la cicatrice qui traverse tout son visage. Ce soir, à la tombée de la nuit, le Rouquin sera ici. Tu la lui donnera, et tu pourra avoir la belle. »

Il avança légèrement son visage de Winsor avant de poursuivre :

« Mais ne t'avises pas de prendre la récompense avant la tâche... La sauvage sait se défendre. »

Winsor se leva lentement, pour éviter tout geste hostile de la part du trio, et tendit la main au chef de la bande.

« C'est d'accord. »
« Je savais que tu ferais le bon choix. »

Une poignée de main belliqueuse scella leur accord. Il paya les consommation de la tablée, puis après s'être recoiffé de sa large capuche, il sortit, suivi de la séduisante jeune femme.

<Les ruelles>

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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Ven 5 Nov 2010 22:32 
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C'est suivit de la Belle tigresse et l'épée de Hugues de Brave soigneusement rangé sous sa cape que Winsor se rendit à la taverne à la tombée de la nuit.

Tranchant avec tout les ivrognes de la taverne, le rouquin installé au fond de la salle cumulait les disparités avec le bas peuple. Vêtu de manière plus raffinée, et bien plus mystérieux, ce dernier attendait patiemment l'arrivée du fanatique.

Lorsque Winsor arriva, ne voyant tout d'abord pas l'épée à sa ceinture, le rouquin afficha une expression colérique. Son maitre n'appréciera surement pas qu'il revienne sans l'épée. Mais devant le visage confiant de Winsor, le roux se rassura. Le fanatique s'assit face à lui, et fit signe à la Belle qu'elle pouvait s'asseoir, elle s'exécuta alors, ne quittant pas le roux des yeux.

Winsor sortir calmement l'épée de sous sa cape, et la posa sur la table, le regard sombre plongé dans celui du jeune homme face à lui. Après l'avoir consciencieusement inspectée, ce dernier dit finalement :


« Flocel va être satisfait. Tu peux partir avec ta récompense. »

Puis, lançant un regard de pervers répugnant à la tigresse, il ajouta :


« Tu vas passer une nuit... mortelle »

La belle lui répondit par un regard électrique. Le rouquin se mit debout, s'empara de l'épée, et s'en fut d'un pas rapide. Mais Winsor pensait déjà au bon moment à venir pour remarquer ces échanges de regards.

<L'auberge du pied levé>

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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 16:06 
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Adeim était assis à une table et s’était muré dans un silence de plomb. À plusieurs reprises des femmes avaient tenté de l’aborder mais sans succès, son mutisme était impénétrable. De l’agacement montait en lui. Toutes ces personnes gravitant autour de lui commençaient à le rendre dingue. Il se plongea dans ses pensées pour occulter cette présence indésirable.

Cette pratique était malgré tout dangereuse. Quand il se plongeait ainsi en lui, il pouvait lui arriver d’avoir comme des flash-back. Le plus souvent ils étaient douloureux et depuis quelque temps, c’était toujours le même cauchemar qui revenait sans cesse. Il sentit cet état de latence le gagner, il fit tout pour lutter contre mais en vain, le souvenir prit le dessus sur la réalité et il revit pour la énième fois cette scène insupportable.

Il faisait nuit. Allongé paisiblement sur le sable du désert de l’Est, il tenait dans ses bras Kaesa. Elle dormait paisiblement et Adeim pouvait voir comme un sourire se dessiner sur les lèvres de son aimée. Un profond sentiment de calme et de bienveillance l’envahissait à chaque fois qu’il la regardait. Il déposa un baiser sur son front qui la réveilla.

"Oh je suis désolée, je ne voulais pas te réveiller, rendors toi…"

Il avait prononcé ses mots tout bas. Kaesa passait délicatement sa main dans les cheveux de celui qu’elle aimait plus que tout et le regardait avec une tendresse infinie. Elle l’embrassa avant de lui répondre.

"Ne t’en fais pas mon amour, je ne dormais pas.
Tu es si belle…Comment se fait-il que j’ai autant de chance ?
En effet tu es un petit veinard, profites en bien…"

Tout en disant cela, elle était venue se placer au dessus d’Adeim dans une position aguichante. Et alors qu’elle commençait à se pencher pour l’embrasser, un homme sortit de nulle part la transperça de son sabre dentelé. Le sang jaillit et éclaboussa le visage d’Adeim qui se releva avec précipitation mais l’agresseur avait déjà commençait sa fuite vers le désert de l’Ouest. Adeim se lança à sa poursuite, il courut pendant des heures mais il ne réussit pas à le rattraper. Les larmes, qui lui brûlaient les yeux, troublaient sa vue et il perdit la trace de l’assassin.

Il tomba à genoux en plein milieu du désert. Puis un flash jaillit dans son esprit, il avait laissé Kaesa toute seule avec une plaie béante. Il repartit en sens inverse mais il ne réussit pas à retrouver le campement de forturne. Le jour commençait à se lever mais il ne comptait pas s’arrêter et il continua sa course folle à travers les sables enragés pour retrouver son amour. Mais après deux jours de désespoirs, ces forces l’abandonnèrent et il s’évanouit en plein soleil. Pour lui la fin était proche et il n’avait même pas pu dire adieu à Kaesa.

Lorsqu’il reprit conscience il se trouvait dans une maison, étendu sur une couche. Il reprit peu à peu ses esprits et vit une chaumière très modestement meublée. Elle semblait être à l’abandon mais un homme était là, en train de préparer un plat. Ce dernier se tourna vers Adeim et eu soudain l’air soulagé.

"Ah enfin ! Vous êtes réveillé ! Tenez, buvez, cela vous fera le plus grand bien."

Il lui tendit un gobelet. Sceptique, Adeim s’en empara et commença à boire le breuvage que préconisait l’homme. Lorsqu’il but, une douce chaleur envahit Adeim, il pouvait sentir une énergie folle circuler en lui. L’intense fatigue qu’il ressentait quelques minutes au par avant disparue en un claquement de doigt. Curieux de l’effet de ce remède miracle Adeim décida d’en savoir plus au sujet de celui qui l’hébergeait.

"Qu’est ce que c’est ?
Un remède qui vient de ma famille. Nous sommes guérisseurs de père en fils.
Excusez moi mais…qui êtes vous ?
Je suis le père du jeune homme qui vous a trouvé dans le désert.
Dans le…"

Adeim semblait avoir perdu la mémoire. Ses souvenirs étaient flou et son esprit brumeux. Comment diable avait-il pu atterrir ici ? L’homme prit une chaise et s’approcha du malade. Il parla d’une voix calme et fit ressurgir les souvenirs du jeune homme.

"Il y a une semaine, mon fils vous a trouvé inconscient dans le désert. Il était allé chercher certains composants dans le désert. Même si la végétation y est rare. Il t’a ramené chez nous, à Yarthiss. Mais…
Mais quoi ? Qu’est ce que… Où… Où est Kaesa ? Votre fils l’a-t-il trouvé ?
Oui, il l’a trouvé…
Alors ?
La malheureuse est morte… Je suis désolée je n’ai rien pu faire pour elle."

Il désigna un corps étendu sur le sol. Adeim se précipita sur le cadavre froid de Kaesa et hurla sa douleur.

"NOOOOOOOOOOON !!!!!!!!! Pas elle, ce n’est pas possible ! Mon amour, NON !!!!"

Il était désespéré et rien ne pouvait le consoler et il perdit le contrôle de la situation. Une sorte de voile noir tomba devant ses yeux et il s’emporta. Il se transforma en ouragan et dévasta la chaumière de l’homme. Mais le plus terrible se produisit lorsqu’en saisissant son épée, il transperça à plusieurs reprises le vieillard.

Lorsqu’il revint à lui, il ne put que constater impuissant le carnage qu’il avait provoqué. Prit de remords et peur qu’on ne le découvre, il mit le feu à la chaumière et s’enfuit à toute jambes.

C’était toujours à ce même moment qu’il retournait à la réalité. De nouveau il se retrouva dans le bar enfumé, bruyant et puant de Tulorim. Il avait gagné cette grande ville après s’être échappé du lieu du désastre. Il se demandait souvent si il était recherché. Assis, il réfléchissait à un moyen de se rendre utile et dans un premier temps de passer inaperçu. Un jeune homme s’adressa à lui.

"Excusez moi mais ça fait des heures que vous êtes là. Qu’est ce que vous voulez ?"

Pour toute réponse, Adeim lui lança un regard glacial qui ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose : »Dégage de là et laisse moi tranquille. ». L’homme saisit tout de suite et s’en alla sans poser plus de questions. Après ce petit incident, il héla le serveur et commanda une autre bière. Bizarrement l’alcool semblait lui éclaircir les idées.

Il fallait qu’il se trouve un but. Tout en cherchant quelque chose il capta une discussion entre les deux hommes qui se trouvaient à la table d’à côté. Ces deux hommes parlaient de la milice de Tulorim et de l’un de leurs amis qui s’était vu confié une mission périlleuse. Cette petite conversation donna une idée à Adeim. Voilà qui l’occuperait pendant un temps, en remplissant des missions pour la milice. En plus cela lui permettrait de faire profil, tout dans cette idée était bénéfique.

Il vida sa bière d’une traite et se dirigea vers la porte où le même homme que tout à l'heure lui saisit le bras.

"Eh toi, tu n’as pas payé !
Tiens. Voilà ce que je te dois.
Ouai…j’aime mieux ça !"

Adeim aurait préféré lui mettre un bon coup de poing dans la figure mais il ne devait pas créer de vague si il ne voulait pas être repéré par la milice qui était le lieu où il voulait se rendre. Après s’être ressaisit, il sortit de la taverne.


Suite

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ImageAdeim, Humain des déserts et fanatique
"La vengeance est un plat qui se mange froid"


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Jeu 17 Mar 2011 22:49 
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Ce lieu est reposant, étrangement calme…contraste pour le moins surprenant quand on connaît l’ambiance qui y règne d’habitude. Un barde joue calmement d’un instrument que je ne connais pas, mais qui libère de magnifiques sons. Cela ressemble à une grande flute, avec de nombreux trous sur toute la surface de l’objet et qui se termine par deux petits embouts cuivrés. Il doit falloir un grand talent, ou une énorme expérience pour savoir y jouer comme cela… La mélodie gracieuse me calme, et pendant un instant j’oubli... Je porte lentement le doux breuvage à mes lèvres, en savourant chaque gorgée.

(Ce vin a un prix exorbitant, mais il en vaut grandement le sacrifice.)

Je jette un coup d’œil aux personnes qui sont présentent. Un couple, à première vue de fraiche date se cajole prés du barde.

(Futilité…pas de temps à perdre avec cela, ils le comprendront assez vite.)

A l’autre bout de la pièce, un groupuscule, habillé de vêtements sombre de pied en cape. Ils sont penchés sur la table, a murmurer de sombres complots. Surement des assassins, cherchant la meilleure manière d’achever leurs sales besognes…Je m’attarde sur eux, ils sont pour le moins bien équipés. En effet, chaque homme possède une dague de bel ouvrage, gravée, avec de petites pierres incrustées sur la garde. Celui qui semble le chef est différent. Contrairement aux autres, il a le visage découvert, ce qui me laisse le loisir de voir ses traits. Il a des yeux, de couleur sang sur un visage assez fin. De longs cheveux noir ébène ornent celui-ci, ainsi qu’un petit bouc taillé sur le menton. Il est habillé de noir comme les autres, mais avec un gilet de couleur pourpre par-dessus sa chemise sombre. Lui aussi est équipé de la dague ouvragé, mais en plus de cela, il porte une ceinture de couteaux sur le torse, ainsi qu’une fine épée d’escrimeur sur son coté. Il ne dit mot, et écoute ce que proposent ses sous fifres. Se sentant surement observé celui-ci lève ses yeux sur moi. Il m’observe un instant puis lève son verre à ma santé, toujours sans dire un mot, puis il se replonge dans sa méditation.

(Plutôt sympathique cet homme…étrange contraste avec sa sombre profession)

La dernière personne présente est une jeune femme, de faciès plus que gracieux. Elle a une bouche fine, mais entrainante. Des yeux de couleur paille, qui ne me laisse pas indifférent. Et des seins…deux belles pommes que j’aimerais croquer a pleines dents. Elle est concentrée sur un morceau de parchemin qu’elle peine à lire, elle articule lentement les mots du bout des lèvres sans en sortir un seul son.

Apres ce tour de salle, je me remets a mes sombres pensées. Par ou commencer…j’ouvre lentement la fine bourse de cuire a ma ceinture…cinquante yus…il me faut vite reprendre du service sous peine de quoi je ne pourrais tenir guère longtemps. D’ailleurs le champ de bataille me manque, la symphonie des épées et des cris, la poésie du sang… Point de pitié dans ces moments, ni de tendresses…Quoi que les jeunes pucelles ne manquent pas lors des pillages. Il me faut rapidement une cause a défendre, une lutte a mener au nom de ma précieuse et tendre bourse…J’en ai besoin, de ces cauchemars de flots de sang, de cris, de larmes et de désespoirs, tan que cela me permet de ne plus penser a elle...

(Maudite !)

Je t’en veux autant que je t’ai aimé…les pourquoi ne changent plus rien, et me font perdre mon temps. Je t’ai dans la peau, littéralement. Il faut m’en absoudre, me purger de ton souvenir, de ton fantôme plus précisément.

Je me lève lentement, et laisse quelques petites pièces sur la table, après un bref signe de tête au tavernier je me dirige vers la porte de l’établissement. Au moment de franchir le pas de la porte, un des hommes drapés de noir m’interpelle doucement d’un signe de main.

(Humm…tien, du travail ?)

Je m’approche lentement de la table, sans dire un mot. Chacun d’eux me scrutent avec attention, puis le chef prend la parole.

« Mes hommages cher inconnu, vous avez l’air de quelqu’un que le sang n’effraie pas, c’est justement ce dont nous avons besoin. Je me nomme « Pourpre Loup » et ces hommes qui m’entourent sont mes louveteaux. Nous sommes ce que certain appel des hors la loi, mais je me plais a nous appeler des gentilshommes de fortune. Cherchez-vous…’’du travail’’ »

Je souri, prend un tabouret et me met a leur table.

« Cher hypothétique partenaire, si votre proposition a un gout de sang, de combat et de sueur je suis votre homme ! Cependant, la discrétion n’est pas de mon fort, et je n’apprécie pas éliminer mon ennemie le dos tourné. Cependant je ne juge pas, et j’aimerais en savoir plus sur votre affaire. »

Pourpre Loup a l’air d’apprécier ma franchise.

« Il est rare en effet, de voir un homme en armure et en epée, abattre son ennemis de dos. Apres tout l’assassinat est un art, basé sur la discrétion, mais surtout sur la réflexion, ne jamais y aller trop vite, mais encore moins trop tard, c’est un art a juste milieu. Sachant cela, vous vous doutez que nous avons besoins de vous pour une besogne disons…plus…rapproché. »

Je reste un instant perplexe…

(Plus rapproché ? ce mécréant pense t’il me prostituer ?)

Voyant mon air perplexe, celui-ci reprend.

« Laissez-moi-vous expliquer. Nous avons pour objectif l’assassinat d’un Capitaine de navire indépendant. Son navire se nomme ‘’L’étoile argentée’’. Il ne flotte sous aucune bannière, mais en dérange plus d’une a première vue ! Nous avons eu le loisir de repéré les alentours, tout est pour le moins parfais. Ces appartements sont accessibles depuis le quai pour quelqu’un d’entrainé, la porte ne demande pas un trop grand effort de crochetage et le tout permet d’être on ne peu plus discret. Notre problème réside dans ses hommes d’équipages. Ils sont au nombre de cinq. Deux de ces hommes restent chaque nuit sur le bateau pour veiller sur les marchandises, les trois autres se rendent dans les bas quartiers pour se saouler et forniquer à profusion…c’est pour eux que nous avons besoin de vous. »

L’idée commence à me plaire, je l’encourage d’un hochement de tête à continuer

« Parlons peu, mais parlons bien ? Tout a fais l’état d’esprit que j’apprécie. Comme vous vous en douter, nous n’avons pas le droit a l’échec, la réputation de ‘’la meute’’ est en jeu. Les trois hommes hors du navire sont un facteur problématique car imprévisible. C’est la raison pour laquelle, je fais appel a un homme tel que vous, pour les neutraliser, et ainsi rendre les choses certaines. Ils sont entrainé au combat, mais l’effet de surprise, doublé de leurs ébriétés un point plus que favorable pour vous, ils ne devraient pas offrir une trop grande résistance, prenez vous en de la manière qu’il vous plaira, tan que c’est trois hommes ne reviennent pas au navire, vous avez carte blanche. »

Apres ces dernier mots, il se met a l’aise sur sa chaise et me regarde avec un air…bestial, un sourire a ses babines…

(Pas de doute, cet homme mérite son surnom de Loup)

« Et bien cher associé, cette tache semble parfaite pour moi, mais quand est il du payement ? »

Pourpre Loup me souri, l’air amusé.

« Une belle sommes, enfin, dans ce monde ou te s’achète et tout se vend, vous serais payé pour le prix de trois vie »

« Cela me parais juste, et j’accepte donc ce contrat, quand commençons nous ? »

A ses mots Pourpre Loup écarte ses lèvres dans un sourire formé de crocs.

« Quelle question mon ami, tout de suite ! »

Je le regarde, sans êtres surpris. Je fini le verre que Pourpre Loup m’a gracieusement offert, puis je me lève en demandant :

« Quand doit-on se recontacter ? »

« Dans trois heures, précisément et ici même ! »

« Qu’il en soit ainsi cher Loup, a tout à l’heure alors »

Apres ces mots, je me retourne et pour la seconde fois, je me dirige vers le pas de la porte.

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Voljin, héritier d'un trône sans royaume

Il n'existe que deux êtres respectables : le guerrier et le poète.tuer et créer.


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Jeu 18 Aoû 2011 02:31 
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Localisation: Auberge de Tulorim
Profitant de l'approximative fraîcheur vespérale, un étrange couple pénétra dans la taverne principale de Tulorim, établissement réputé pour le confort et la tranquillité assurée à ses clients par des tables de bois bien espacées et des alcools irréprochables.
Le premier membre du duo ressemblait davantage à une ombre, car sa silhouette était enveloppée des pieds à la tête dans une aube noire à peine déparée par une paire de bottes de même couleur et un masque blanc sans fioriture. Seules deux mains brunes et tordues émergeaient réellement de sa robe rituelle, l'une d'entre elles étant fermement agrippée à la poignée d'une crosse noire renforçant d'autant l'aura sinistre de l'individu. Il n'était cependant pas le résident le plus insolite de l'auberge et souhaitait visiblement attirer le moins possible l'attention... il n'était pas si remarquable que cela dans ce genre d'endroit où des accords et des offres d'emploi de toutes sortes se déroulaient à toute heure du jour et de la nuit.
Son compagnon était une femme rousse d'une beauté discrète, équipée de pied en cap de vêtements lin renforcés de cuir ou de métal sombre et arborant dans son dos une gigantesque épée à deux mains attachée par des lanières de cuir. Malgré son air martial prononcé, la jeune femme se fendit d'un large sourire à la cantonade montrant son plaisir évident de se trouver dans un endroit si peuplé.

Dire que la taverne était peuplée à cette heure tiendrait de l'euphémisme : en réalité, il y régnait une joyeuse cohue et la plupart des tables étaient occupées par une foule hétéroclite aussi bien ethniquement que socialement.
Cherchant du regard une deux sièges libres, la guerrière se pencha vers son partenaire et murmura quelques mots à l'endroit où devait se trouver une oreille sous le capuchon.

"Azdren, penses-tu vraiment que nous trouveront quelqu'un, ici ? L'endroit me semble un peu trop classieux pour le type de personne que nous cherchons..."


"Je pense au contraire qu'il s'agit du bon endroit, Irelia, répondit l'intéressé d'une voix rauque. Nous avons besoin d'embaucher quelqu'un qui ne nous trahisse pas dans l'instant... et la plupart des aventuriers qui se donnent rendez-vous ici ont suffisamment bonne réputation pour éviter cela. Il nous suffit de trouver la perle rare dans la salle."

Affichant une mine dubitative, la guerrière leur fraya néanmoins un chemin dans le dédale de tables de bois, profitant de son apparence imposante pour faire taire les commentaires de ceux qu'elle bousculait malencontreusement. Elle s'apprêtait à s'arrêter devant la table d'un couple de marchands lorsqu'elle sentit son compagnon l'attraper par l'épaule et lui en indiquer une autre où se tenait un étrange individu : un
humain relativement séduisant vêtu de cuir et dissimulant une partie de son visage sous un capuchon. Bien que ne paraissant pas particulièrement dangereux, il émanait de lui une aura sinistre, que le prêtre ne pouvait qu'associer à la magie noire qu'il avait l'habitude de manipuler. Mais c'est cette aura, peu ordinaire chez un individu ne pratiquant pas les arts occultes, qui le décida à s'installer à sa table.

Après avoir posé la question de façon rhétorique d'un simple signe de tête, le couple s'octroya deux des chaises et attira l'attention du patron pour passer commande de deux pintes de bière tiède. Ne sachant comment aborder le sujet avec leur étrange vis-à-vis, Azdren se contenta d'être franc, pour une fois.

"Pardonnez-moi de vous déranger, messire, mais connaîtriez-vous une personne qui puisse nous prêter assistance pour une tâche ingrate contre une honnête rémunération ? Sachez que vous rendriez un fier service à l'académie de magie de cette ville, ce faisant. Mais attention, cette tâche requiert un certain... "doigté". Auriez-vous un nom à me proposer ?"

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Azdren, fanatique ynorien
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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Jeu 18 Aoû 2011 17:40 
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Confortablement assise sur un tabouret haut accolé au comptoir, Parnalia était en train de siroter gaiement sa première pinte de bière légère de la soirée tout en discutant avec son voisin, un boucher qui venait comme elle oublier la lassitude de la journée. L'homme gras, visiblement enchanté de bénéficier d'une charmante compagnie, se montrait particulièrement disert sur son métier et en particulier sur les diverses manières d'accommoder les viandes. Sujet sur lequel la femme-louve se montrait particulièrement curieuse, n'ayant jusqu'ici guère eut l'occasion de s'y intéresser dans ses glaciers natals ou durant ses voyages.
L'homme semblait cependant éprouver des pointes de timidité à parler ainsi à la liykor qui, ces dernières semaines, s'était taillée une belle réputation dans l'établissement en tant que chanteuse et danseuse. Elle avait découvert les lieux comme tout le monde, par ouïe-dire, et n'en était pas sortie jusqu'à la fermeture, fascinée par l'ambiance chaleureuse qui y régnait mais surtout par la maestria du ménestrel qui s'y produisait alors. Elle y était donc retournée régulièrement pour s'imprégner de ces chansons et avait fini par remplacer l'homme lorsque son contrat avec le tavernier se termina. Cela présentait pour elle le triple intérêt de lui apporter une légère source de revenu, un entraînement physique et magique régulier... ainsi qu'un plaisir sans borne de se voir admirée et complimentée à chaque prestation.

Parnalia était donc en train de se préparer pour son prochain spectacle lorsqu'elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir. Par réflexe, elle se tourna vers les nouveaux arrivants en croyant voir débarquer des habitués... et vit apparaître une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien : Azdren, le prêtre sombre.
Bien qu'ils aient risqué leurs vies ensemble dans le désert lors d'une mission pour la guilde à laquelle ils appartenaient et qu'ils aient même été particulièrement intimes l'espace d'une nuit, cet homme mutilé qu'elle avait considéré comme un ami avait nettement cherché à l'éviter dans l'enceinte de l'académie où ils logeaient.
Bien sûr, le fait qu'il se soit absenté plusieurs jours pour revenir avec sa "sœur" sortie d'on ne sais où et qu'ils se soient volatilisés dans la nature à plusieurs reprise ne lui était pas inconnu, mais elle ne savait qu'en penser. Pourquoi mentirait-il à ce sujet ?
Cette explication était d'autant plus difficile à créditer que le mage noir présentait tant de cicatrices qu'aucun air de famille n'apparaissait nettement entre les deux membres du couple.

Intriguée, elle regarda la jeune femme bardée de métal et de cuir accompagnant Azdren chercher une place libre à une table puis commencer à ouvrir un passage parmi les habitués sans faire cependant preuve de trop de rudesse. Malgré son physique agréable et le fin sourire qu'elle affichait, la lyikor ne pouvait s'empêcher de ressentir une étrange impression en l'étudiant, et son poil se hérissa sans qu'elle sut pourquoi.
Les voyant s'installer à la table d'un humain à l'allure peu commode, elle se contenta de demeurer en retrait, à l'affut du moindre détail qui pouvait expliquer la présence de son ami misanthrope dans cet endroit. Tandis que l'excitation et la curiosité commençait à monter en elle, la femme-louve se mit de trois-quart avant de croiser ses jambes musclées et de commencer à faire battre sa queue touffue avec une régularité de métronome. Si elle ne pouvait entendre clairement la conversation du trio, elle ne perdait pas une miette de leurs attitudes respectives. En véritable chasseresse, elle patienta.

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Parnalia, mage Fujonienne

Un monde si grand et si vaste... comment s'y sentir seule ?


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Ven 19 Aoû 2011 15:32 
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Baldur, comme à son habitude lorsqu'il se retrouve dans ces providentielles et chaleureuses auberges citadines, s'était trouvé une place libre près d'un des quatre murs de l'établissement. Installant plus ou moins confortablement son dos contre les pierres dures et rondes et s'effondrant lourdement sur sa table, Baldur laissa échapper de sa gorge un long soupir de contentement... Il déposa ensuite ses yeux sur ce qu'il tenait depuis quelques temps dans la main, mais qu'il n'avait pas encore eu le temps de savourer. Une chopine en bois assombri par le temps et l'humidité, renforcée par deux bandes de métal tâchées qui lui donnait l'apparence d'un tonneau miniature sans pour autant corrompre le goût du contenant. Elle était accompagnée d'une anse certes grossièrement formée mais d'une solidité à tout épreuve et contenait 'une magnifique, sublime et délicieusement froide bière d'importation Shorianne... Aaah... Qu'il avait attendu cette sensation rafraîchissante et libératrice. Portant enfin la chope à ses lèvres sèches, Baldur resta quelques instants immobile à engloutir avidement la boisson pétillante et fraîche qui affranchissait enfin son corps de la torture de la soif et de l'infernale chaleur qui régnait dans cette ville maudite. Que les dieux protègent l'homme ayant eu l'idée de créer une telle boisson...

Reposant en un nouveau grognement contenté son gobelet désormais à moitié vide sur la table, Baldur commença à observer les autres nombreux et hétéroclites habitants de la taverne. Le puissant parfum du tabac brûlé supplantait agréablement celle de la sueur des hommes tandis que l'atmosphère se surchargeait de musiques et d'éclats de voix heureuses, rieuses et criardes. A part la discrète silhouette d'une Lyikor femelle très légèrement vêtue près du bar, les clients de l'auberge ne semblaient guère se démarquer des autres... Quelques marchands se reposant après une journée d'escroqueries et de truanderie, des aventuriers en tout genre prenant une pause dans leurs jeux de massacres et de pillages, un petit groupe de marin se disputant à coups de poings et de phalanges brisées les faveurs d'une courtisane bâillant aux corneilles en attendant son prochain client, un aubergiste au large sourire observant la salle comme un roi le ferait pour son domaine, quelques représentant bigarrés de races exotiques et... lui... Baldur, le rôdeur du Sud-Darhàsmois, ayant grandi dans une forêt humide et sombre, ayant eu comme seul souvenir de sa « mère » celui d'une sorcière démente et cannibale et qui se trouvait maintenant assis à une table d'une taverne Tulorienne, après avoir abandonnée la seule femme qui l'avait aimée à une mort certaine dans une cité beaucoup plus charmante que cette parodie de civilisation qu'était Tulorim...

Quelle belle comédie était devenue sa vie...

Mais Baldur, dans son cynisme et son pessimisme habituel, n'avait véritablement qu'une envie : continuer de vivre pour y connaître les nouvelles déceptions que Zewen va lui préparer...

Alors qu'il ramenait sur son visage la capuche de sa tunique noire pour s'isoler un peu plus de l'ambiance trop animée de la taverne, deux nouveaux individus s'invitait à la fête... Une robe noire au visage blanc et une guerrière rousse lourdement équipée, aux expressions presque naïves malgré la lame démesurée qu'elle portait dans son dos. Préférant siroter tranquillement sa bière en essayant de réfléchir à comment donner une caricature de sens à sa vie, Baldur ne prêta guère d'attention à l'excentrique couple...

Du moins, pas avant que ce même couple ne vienne s'inviter à sa table quelques minutes plus tard...

La « robe », à la voix trop grave et rauque pour être celle d'une femme, semblait chercher, selon ses mots, "une personne qui puisse nous prêter assistance pour une tâche ingrate contre une honnête rémunération" une tâche qui nécessiterai un certain... « doigté ». Baldur s'apprêtait à chasser les deux créatures venant l'importuner alors qu'il profitait de sa bière quand quelque il réalisa à quelle faction la robe avait fait référence...

Il avait parlé de rendre service à l'Académie de la Magie de la ville. Autrement dit, à la guilde à laquelle l'Hirondelle, le navire qui l'avait mené jusqu'en cette ville, appartenait. Azur, lors de ses adieux, avait mentionné cette guilde, elle se procurait souvent les onguents et plantes médicinales dont Baldur avait besoin pour survivre dans sa forêt auprès de ses représentants... Était-ce là l'œuvre de Zewen qui pensait qu'il était temps pour Baldur de repayer la générosité de son amante demi-elfe ? Avec un peu de chance et de manipulation, le rôdeur pourrait peut-être parvenir à convaincre « robe » et sa compagne rousse que Darhàm est en grand besoin d'alliés dans sa guerre civile... Ainsi, il éviterai à Azur de risquer sa vie inutilement pour une cause perdue.

" Je pourrai vous donnez mon nom..." dit finalement Baldur, se fardant d'un semblant de sourire courtois. "... Après tout, j'ai quelques dettes à repayer envers cette Académie de Magie et je suis quelque peu désœuvré en ce moment... J'accepterai donc cette mystérieuse tâche à quelques conditions... Qu'en échange de mon nom vous me donniez les vôtres et qu'une audience auprès d'un... Hm... Chef de l'académie me soit accordé..."

Appuyant son dos contre le mur de pierre, Baldur, avec un sourire cette fois plus convaincu, termina : "Pour mon nom, appelez moi... Sauge."

_________________
Baldur
Rôdeur ; [Lvl 5]


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 Sujet du message: Re: La Taverne de Tulorim
MessagePosté: Dim 21 Aoû 2011 11:14 
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Surpris par la promptitude et la nature de la réponse de l'homme encapuchonné, le couple examina de plus près l'homme qui lui faisait face : de stature moyenne, le poil brun, assez séduisant pour ce qu'on pouvait en voir sous la lourde cape noire à capuchon qu'il portait. Cet aspect sobre était complété par un ensemble de vêtements noirs de bonne facture, d'une chevalière passée à chaque main ainsi que d'une épée longue à sa ceinture... ce qui, curieusement, lui donnait un aspect plus professionnel que sinistre.
Il y avait également les conditions qu'il avait émises, ainsi que ses sous-entendus : "quelques dettes à repayer envers l'Académie", "une audience auprès du chef de l'académie" ? Cet individu avait-il eut à faire à la guilde, même si il semblait passablement hésitant pour en parler ?
Azdren, en convint d'un simple coup d'œil échangé avec sa sœur : ils devaient en apprendre un peu plus sur cet intriguant individu avant de se décider à l'embaucher... ne fut-ce qu'à cause de l'étrange "fumet" magique qui l'environnait. Le mieux était encore de commencer par tâter le terrain. Sans cesser de sourire, Irelia se tourna vers le comptoir et attira l'attention du tavernier qui ne tarda pas à venir déposer deux chopes de bière étonnamment fraiches devant eux.

" Et bien... Sauge, commença le fanatique en sous-entendant qu'il n'était pas dupe de ce pseudonyme saugrenu, c'est la moindre des choses que nous nous présentions à notre tour. Je me nomme Azdren, prêtre de Thimoros et membre de la guilde de la Nouvelle Obédience à la Magie.

" Et je me nomme Irelia. Mercenaire, maîtresse d'arme à l'occasion... et accessoirement la sœur de ce corbeau. Enchantée."

Amusé, Azdren empoigna l'anse de sa choppe et en savoura la fraîcheur tout en portant la main à son masque d'écorce blanche, qu'il déposa délicatement sur la table de bois éraflé. Il commença alors à goûter l'amer liquide l'amère boisson à gorgées prudentes, tout en jaugeant de ses paupières mi-closes quelle était la réaction de Sauge quant à son apparence ravagée... sujet toujours épineux pour lui si il en était.
Irelia l'imita aussitôt, bien qu'il ne put savoir si elle pouvait savourer le goût de ce breuvage; mais même dans le cas inverse, elle feignait admirablement un plaisir évident.

" En ce qui concerne votre demande, je pense pouvoir aisément y accéder à condition que vous ayez une bonne raison de déranger le maître de l'académie. L'archonte Alianoff n'est pas le genre d'homme à parler pour ne rien dire et il vous enjoindra fermement de sortir si il sent que vous lui faites perdre son temps. Cela risquerai de me retomber dessus... "

" Exact, précisa Irelia tandis que son sourire se faisait un peu plus froid, vous nous obligeriez en nous parlant de vos liens avec la guilde ainsi que de ce dont vous souhaitez parler au maître. Cela pourrait nous aider sur la façon dont la nous devrions lui présenter votre demande."

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