L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 9 Nov 2010 20:21 
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<<Port de Tulorim

Cette ruelle était sombre et étroite. Le chemin étai jonché de déchets dans lesquels un sans-abri trouvait refuge. Je n’aimais pas beaucoup passer par ici, mais cet excellent raccourci me permettait de gagner beaucoup de temps. Même en plein jour la noirceur était à son comble, on voyait juste assez pour réussir à se frayer un chemin à travers les immondices. Une soudaine odeur de pourriture vin à mon nez. La puanteur se faisait de plus en plus présente; une véritable infection! Bientôt, je dus me couvrir la bouche et le nez avec un tissu pour atténuer cette fétidité.
Brusquement, un mauvais pressentiment me traversa l’esprit. Je m’arrêtai un instant et je me mis sur mes gardes. Cette odeur…, c’était celle de la mort. Mon regard se posa au sol découvrant ainsi qu’il était parsemé de cadavres. Manifestement, la plupart d’entre eux avaient été violemment poignardés. Certains étaient dans un tel état de décomposition qu’il aurait été difficile d’en déduire la cause du décès.
Trop tard! Une silhouette me bloquait l’accès à la sortie de ce coupe-gorge. Je fis volte-face, prêt à m’enfuir, mai déjà deux hommes me barraient le chemin.

- Hé hé! Encore un abruti qui est tombé dans le piège.
Dit l’un d’eux en ricanant.

- Aller! Donne la bourse nabot ou j’te fais passer un sale quart d’heure! Répliqua l’autre.

Les trois malfaiteurs s’approchaient d’un pas menaçant. Je n’allai pas me laisser me faire dépouiller de la sorte! Arme en main, je me devais de défendre fièrement mon or.

- Aller raclures! Venez gouter au tranchant de ma hache! Rétorquai-je même si au fond de moi je savais que je n’avais que très peu chance de sortir indemne de ce combat.

- Va s’y Joe! Chope-le!

Le mastodonte se mit à foncer dans ma direction tel un boulet de canon armé d’un vieux poignard rouillé. La rue était trop étroite pour l’esquiver, je n’eus que le réflexe de me mettre en boule face contre terre. Surpris en plein élan, le gros balourd trébucha sur moi et alla s’écraser au sol un peu plus loin. Sans me laisser le temps de me relever, un petit maigrichon tenta de m’inséminer un coup de poignard qui fut contré par le revers de ma hache. En me retournant pour faire face à mon troisième agresseur, un lourd coup de poing vint rencontrer mon gros nez. Le choc fut si violent que le mur me le rendit. Mes forces m’abandonnèrent et mon corps s’écrasa sur les pavés tel un vieux sac de chiffons. Me voilà sans connaissance à la merci de bandits pouilleux. J’allai enfin rejoindre mon père.

>>Le théâtre du renouveau

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Les Dieux me gardent de mes amis; mes ennemis, je m'en charge


Dernière édition par Thunar le Mar 7 Déc 2010 18:25, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 00:22 
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Un coup d'œil circulaire lui permet de faire le point sur la situation.
((Oho, c'est la merde)) Sans oublier le petit coup de pouce de son petit rat.
Elle est en première ligne, la lance pour laquelle se sont battus les deux hommes en main, pointée vers les gardes.
((J'ai réussi un sort non ?))
((Quoi ??? tu crois que c'est le moment de parler de ça ! j'te signale que tu es armée, en première ligne, des paysans hargneux derrière et des militaires pas moins agressifs en face, et qu'avec ta lance pointée vers eux t'es surement la première qu'ils vont charger !!) L'hystérie est on ne peut plus transmissible mais Maâra ne semble pas encore avoir évalué tous les tenants de sa situation, son esprit flotte encore entre deux états, l'un léthargique et l'autre …
L'autre elle ne le connait pas encore, mais il ne lui faudra que quelques secondes pour qu'il prenne vie.

Ah ! ça y'est !

La bouche grande ouverte, ses yeux passent des gardes à son arme, de la lance aux mains gantées, des masses aux gardes et enfin … des gardes à une ruelle adjacente.
Elle lâche l'arme comme s'il s'agissait d'un fluide de lumière, aussi toxique que désastreux pour l'opinion qu'on aurait d'elle, et lève les mains en signe de reddition mais n'a pas le temps de cligner des yeux que tout son monde explose à nouveau en une cacophonie de hurlements, d'insultes rageuses, de ruades musclées … et d'un sauve-qui-peut rapide et digne d'un gibier fuyant une meute de chiens.

En guise de chiens ce sont des gardes armés, et en guise de gibier un petit groupe de citoyens qui se sont sentis pousser des ailes en la voyant fuir aussi vite.
((…)) La Faera en reste sans voix mais à travers le lien Maâra ressent l'impression stagnante.
((J'ai passé cinq ans seule dans une jungle. J'ai du fuir plus rapide et plus dangereux que ces lourdauds en armure.))
((Oh, oui bien sur … dit-elle d'un naturel en courant plus vite qu'un fauve))

Elle n'a plus connu cette sensation depuis des années, de laisser son instinct prendre le pas sur la réflexion en zigzaguant entre les obstacles sans en toucher un seul, sans trébucher alors que son esprit en est encore à envisager les conséquences d'une chute, de voir le paysage défiler autour d'elle sans qu'elle puisse en deviner les formes précises, de sentir ses muscles s'éveiller et se tendre, son souffle se faire régulier malgré le danger … qui plus est quand ce dernier est digne d'un chaton affamé par rapport aux bêtes sauvages qu'elle a un jour dû semer.

Une première rue, une seconde, elle tourne ainsi pendant plus d'une demi-heure à travers la ville, changeant de direction sans cesse en gardant le cap qu'elle pense être le bon sans en être certaine … si bien qu'elle s'égare dans des ruelles désertes mais n'entend plus ni cliquetis d'armures, ni voix, ni pas. Adossée à un mur, l'elfe reprend son souffle lorsque le petit rat remonte sur son épaule et lui dit d'une voix pleine d'admiration.
((Encore un peu de jus, on n'est pas loin))
((Comment tu peux le savoir, je vois même pas où est le sud avec ce ciel sans soleil))
((C'est un secret, allez cours forest !!))
((Quoi ?))
((Non rien, un nom qu'on donne au p'tits rapides comme toi))
Maâra le toise avant de reprendre la parole, sur un ton qui ne se prête à aucune surenchère.
((Par où ?))

Du bout du museau, la Faera montre la direction et se laisse bercer par les mouvements fluides de l'elfe au pas de course.
La rue donnant vers l'auberge est devant eux, si paisible qu'on imagine mal que des émeutes éclatent à deux ou trois milles d'ici. Elle aperçoit les gens de Talic s'occuper des chevaux des premiers clients, venus profiter d'un premier repas convenable.


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Maâra - Nécromancienne - Sindel
Ceux qui pensent que les morts appartiennent au passé, ne savent rien du futur


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 14 Nov 2010 16:13 
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Adeim avait la tête qui bouillonnait. Il savait qu’il devait se tenir à carreaux si il ne voulait pas retourner dans son désert car de là bas, il ne pourrait pas découvrir ce que cachait son passé tourmenté et il ne pourrait pas venger la mort de Kaesa. Elle avait laissé un vide dans le cœur du jeune homme. Un vide si grand et si profond qu’à l’heure actuelle, rien ne semblait pouvoir le combler. Seul le désir de vengeance le faisait avancer.

Il traîna dans les rues malfamées de Tulorim, rencontrant ivrogne et filles de joies, détestant les multitudes de cris qui résonnaient à ses oreilles. Être entouré de gens, vivre dans une ville n’était pas quelque chose pour lui. Il donnerait tout pour se retrouver seul de nouveau. Enfin en compagnie de Kaesa. Mais cela était impossible. Il n’avait pas le choix, il devait tenir pour venger celle qu’il aimait.

Au tournant d’une rue il se retrouva nez à nez avec une vieille femme. Celle ci s’accrocha à Adeim qui essayait de s’en débarrasser sans pour autant blesser la grand-mère. Après plus d’une dizaine de minute, elle n’avait toujours pas lâché.

"Très bien ! Qu’est ce que vous me voulez ?
J’aurais besoin d’aide.
Vous m’excuserez mais je n’ai pas de temps à perdre avec vous."

Adeim l’envoya balader en douceur mais cela n’empêcha pas la vieille de s’étaler de tout son long dans une flaque d’eau. Il hésita à repartir sans se retourner mais il se dit que les témoins de cette altercation pourraient bien le rapporter à la milice. Il se retourna vers la petite dame et l’aida à se relever.

"Je suis désolée mais je n’ai vraiment pas le temps… Eh toi ! Tu peux venir deux secondes s’il te plait ?"

Il avait interpellé une jeune elfe. Sa beauté était incomparable. Une longue chevelure brune et des yeux d’un bleu perçants. Elle ne fit pas de difficultés et arriva en une seule enjambée. Adeim qui n’avait jamais vu d’elfe fut surpris de voir la majesté de cette race mais d’un autre côté, il trouvait qu’elle affichait un air hautain. À la réflexion, il se demanda si c’était une bonne idée de demander à une elfe de l’aider…

"Quoi ?
Vous pouvez aider cette dame, moi je n’ai pas le temps.
Pour qui me prenez vous ! Je ne suis pas votre larbin, et je vous signal que moi aussi je suis occupée et que je n’ai pas le temps !"

Adeim lui sait le bras et le tordit de façon à le placer dans le dos de la grande bique à qui il venait de parler. Discrètement il sortit légèrement son épée de son fourreau pour qu’elle sente qu’il n’était pas d’humeur à rire.

"Tu m’écoutes attentivement sale elfe ?
O…oui…
Très bien. Je dois venger ma fiancé morte il a un peu moins d’un mois, tu comprends donc que je n’ai vraiment pas de temps à perdre. Je te l’ai demandé gentillement mais si il faut je vais me montrer plus persuasif.
C’est bon, ça va…je…je vais m’occuper d’elle.
Merci."

Il rangea son épée et desserra son étreinte sur l’elfe qui se dirigea immédiatement vers la dame qui n’avait pas bougé et qui avait assisté à toute la scène et s’en rappelait très bien. Avant de prendre congé, il glissa un mot à la vieille en lui demandant de ne rien dire. Elle ne prononça pas un mot mais Adeim sentit qu’il pouvait avoir confiance puis il reprit sa marche tranquillement comme si rien ne s’était passé.

Après encore quelques minutes à marcher dans les villes, il arriva à destination. Après une brève hésitation il entra dans les quartiers de la milice de Tulorim.


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 21 Nov 2010 19:59 
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Mais il restait une chose qu’Adeim devait accomplir avant de retourner à la milice. Il devait retrouver Erora et lui remettre les bijoux qu’il avait promis de lui ramener.

L’idée de revoir la guerrière lui procurait une sensation de légèreté. Il n’avait pas ressentit ça depuis… Enfin, quoi qu’il en soit, il ne se passerait rien tant qu’il n’aurait pas réussi à venger Kaesa. Les rues de Tulorim commençaient à s’animer, le jour se levait. Les gens de la nuit se rendaient chez eux, ivres, pour aller se coucher et les commerçants ouvraient doucettement leurs magasins.

Alors qu’il marchait, il se rendit compte qu’il ne savait pas où trouver Erora. Elle ne lui avait indiqué aucune adresse, aucun lieu où elle était susceptible de se trouver. Le jeune homme tourna en rond pendant des heures sans trouver une seule trace de la jeune fille.

Un profond sentiment de déception envahit Adeim. Il aurait voulut être celui qui lui remettrait les bijoux mais, pour le coup, il devait s’avouer vaincu. Il décida donc de faire au plus simple. Tout remettre à la milice qui à son tour se chargerait de tout remettre à tout le monde.

Après un dernier tour aussi peu lucratif que les précédents, il se mit en route vers la milice. Arrivé devant le bâtiment il eu l’agréable surprise de la voir assise sur un banc, son compagnon allongé à ses pieds. Lorsqu’elle vit le jeune homme arriver, elle se précipita vers lui et lui sauta au cou.

"Tu es sain et sauf. J’ai eu si peur."

Elle jeta un regard aux sacs d’Adeim et le regarda avec curiosité.

"Qu’est ce que c’est ?
Là c’est le voleur. Et là ce sont les bijoux, tiens regarde, tu devrais retrouver ce que tu cherches.
Oh merci !"

Folle de joie, elle s’empara du sac et se mit à fouiller avec énervement. Après quelques minutes de laborieuse fouille, elle retira du sac un bracelet et collier.

"Ce sont ses bijoux ! Merci Adeim. Excuse moi mais je dois allée les donner à mon père. Peux tu me retrouver plus tard à l’auberge ?
Je ne sais pas si j’aurais le temps. Je ferais tout pour mais je ne peux rien te garantir.
D’accord. J’adore ton honnêteté."

Elle lui déposa un bisou sur la joue et repartie tranquillement. Adeim la regarda encore pendant quelques secondes avant d’entrer dans les quartiers de la milice.


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 21 Nov 2010 23:08 
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[[[ Réponse tardive au post de Thunar ]]]


- Une pièce s'il vous plait !

L'agresseur du nain grassouillet s'interrompit brutalement dans son geste, surpris par cette voix étrangère. Ce qu'il avait pris pour un cadavre en se ruant vers Thunar n'était en fait que mon corps inconscient qui achevait de se réveiller, seul être vivant parmi les cadavres puants de cette allée lugubre. L'homme au couteau se retourna et me hurla dessus.

- T'es qui toi ? T'es là depuis quand ?

- Je sais pas, z'avez une pièce ?

- Hé mais t'es bigleux ou quoi ? Pourquoi on donnerait kek' chose à un raté comme toi ?

- Si vous me donnez une pièce alors je vous dirais un secret.

- Un secret ? Quel secret ?

- Donne-moi une pièce et tu verras. Je te promets que tu en aura largement pour ton argent.


L'homme regarda un instant le nain groggy, hors d'état de nuire. Il se dit en fin de compte que ce n'était pas une tare de répondre à la demande de cet homme étrange, qui portait sa chemise à l'envers et cachait ses yeux sous sa chevelure effroyablement malmenée. Son ami Joe lui fit un signe de la tête et lui jeta une pièce, qu'il s'empressa de me donner.

- Bien... dis-je en me relevant, et si on jouait à pile-ou-face ? Le gagnant remporte le contenu de... cette poche-là. Il y a ici tout se dont tu ressens le juste besoin.

Je montrais du doigt la poche de mon bas, gonflée à bloc d'on-ne-sais-quoi. Ses yeux s'illuminèrent quand il vit cette poche bien remplie, il s'imaginait déjà perles et bijoux merveilleux, sinon une bonne poignée de Yus. Il accepta le défi avec un "Oui !" donné sans hésitation.

- Bien, alors commençons ! Tu as le droit à un essai, prêt ?

- Prêt !

- Pile je gagne, face tu gagnes. Je lance !


Je positionnai la petite pièce de bronze entre le milieu de mon index et l'ongle de mon pouce. Brusquement, je relevai le pouce, le pièce de monnaie vint se loger dans l'œil gauche du gaillard qui hurla en mettant sa main sur son visage, pour tenter de soigner désespérément son œil rougissant. Dans un geste vif, je rattrapai la pièce et la frappa avec le dos de ma main. Face.

- Oh, désolé mon grand ami ! Excusez ma maladresse ! Ne vous en faites pas, vous avez gagné ! Vous avez gagné !

Une larme à-demi sanguine coula de son œil gauche, partiellement aveuglé. Il avait sûrement perdu un peu d'eau, rien de grave. Il arbora un léger sourire de vainqueur, heureux de son douloureux succès. Lentement, je défis la poche de mon pantalon et cacha le contenu dans ma poigne, attendant qu'il se rende compte du mouvement. Je rouvris ma main et lui montrai clairement son contenu : un bandeau cache-œil noir.

- Voici, monsieur est servi !

Soudain, je lui enfonçait mon poing dans l'œil blessé, il s'écroula en se cognant la tête contre le mur de pierre, il se fatigua du choc et ne put répondre par de vagues phrases dénuées de sens. Un coup de vent balaya mes cheveux et dévoila mon œil blessé, fermé à double-tour sans espoir de s'ouvrir à nouveau.

- Je t'avais bien dit que tu recevrais ce dont tu avais besoin !

J'avais engagé les hostilités, mais l'option qui m'était la plus favorable était la fuite, peu m'importait de rendre justice face à ces meurtriers, je me préoccupais plutôt de la victime qu'ils avaient choisis, j'étais trop scrupuleux pour l'ignorer, je voulais le faire sortir de la ruelle et l'abandonner au milieu d'une foule, là où ils ne frapperaient sûrement pas. Le plus balèze d'entre eux était à terre, en train de s'acharner sur son tibia qui s'était blessé lors de sa chute contre le petit barbu, il ne pouvait sûrement pas me rattraper à la course dans son état, le second était groggy contre le mur et le troisième avait été désarmé en frappant sa victime, fier guerrier qui eut tôt fait de bloquer son couteau et de l'envoyer dans le tas de cadavres. C'était un maigrichon d'à peine dix-sept ans, il ne semblait pas vraiment dangereux mais.... j'étais lassé de me battre, c'était pas de la peur hein, seulement de la lassitude...
Je lui envoyai des immondices à la figure avec un coup de pied bien caché, l'abondance des déchets et des restes en décomposition rendit la chose facile, dégoûté, le petit homme relâcha son attention. J'empoignai le nain par le col et le relevai rapidement en lui mettant quelques claques légères. Nous nous mettions à fuir pour nos vies, j'emboitai sa démarche comateuse avec ma vigueur, celle que l'on ressent après avoir bien dormi ( attendez... bien dormi ? ) .
J'enjambai le gros gaillard le cul sur le sol et lui marcha sur le visage, plus par maladresse que vilénie. Nous sortîmes de la ruelle à la hâte et nous ruâmes vers une avenue plus fréquentée.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 3 Déc 2010 17:49 
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<l'auberge>

Alors qu’il marchait dans les ruelles, ni Adeim ni Erora n’échangèrent un mot. La découverte de leur lien fraternelle était aussi perturbante pour l’un que pour l’autre. De son coté Adeim ne savait pas quoi penser. Lui qui avait toujours été seul, lui qui avait toujours du se débrouiller et compter que sur une seule personne, lui même, il se retrouvait maintenant lié à quelqu’un qu’il connaissait à peine. Erora quant à elle n’osait pas exprimer sa joie. Elle aussi avait été seule mais cette longue traversée du désert n’avait pas été de tout repos pour elle. Elle s’était battue tout ce temps pour retrouver ce qu’on lui avait arraché. Mais face au mutisme de son frère, elle n’osait rien dire. Elle fut sorti de sa torpeur par la voix d’Adeim qui résonna à ses oreilles.

"Tu as dit que Mohir m’avait plongé dans le sommeil après cette nuit là. Comment et quand m’en a-t-il sortit?
Je ne sais pas. Il ne m’en a pas parlé. Peut être pourra tu lui demander.
Ouai...Si j’arrive à lui faire confiance...

En effet après une telle vie, Adeim ne savait pas à qui il pouvait accorder sa confiance. Mohir l’avait envoyé à Tulorim où quelqu’un était supposé avoir des information sur le meurtre de Kaesa. Et bien, où se trouvait cette personne? Dans quel endroit se cachait-elle? Était-elle à Tulorim ou Mohir l’avait-il envoyé sur une mauvaise piste? Et si c’était le cas, pourquoi? Lui aussi convoitait-il Adeim? Toutes ces questions lui donnaient un mal de tête impressionnant. Dans ces circonstances, la confiance était difficile.

"Tu m’excuses, je ne suis pas vraiment un bavard.
Oui je vois ça... Je devrais peut être te laisser...
Non. Toute ma vie j’ai espéré cet instant seulement je... Et bien ça me prend du court donc je ne sais pas trop comment me comporter. Je suis désolé.
Ne t’en fais pas je comprends. Mais promets moi de me dire si ça à un rapport avec moi, d’accord?
Oui, je te le promets."

Comme pour sceller cette promesse, il lui prit la main. Non loin d’eux, un homme les observait. Cet homme semblait familier à Adeim mais avec tous ces évènements, les informations n’étaient pas claires dans sa tête. Il murmura alors à Erora.

"Restes comme ça. Ne bouge pas. Enlace moi comme si nous étions un couple. On nous observe.
Quoi? Tu en es sûr?
Crois moi j’ai développé un instinct certain pour ce genre de chose.
D’accord. Je te fais confiance."

Erora s’exécuta, elle se lova contre son frère et joua le jeu qu’il venait de proposer. Il se remirent à marcher dans les ruelles infâmes de la ville. Erora le tenait par la taille et il la tenait par les épaules. Pour le commun, ils étaient un parfait petit couple d’amoureux. De temps à autre, il jetait un léger regard derrière eux pour voir si on les suivait toujours et le réponse était toujours la même, oui.

Il entraîna sa soeur dans une ruelle sombre espérant y entraîner l’individu indésirable. Il se cala avec elle dans l’embrasure d’une porte et attendit le moment idéal pour agir. Au moment voulut, il s’accroupi et plaça son pied en travers de la route de la personne qui les suivait. Cette dernière s’étala de tout son long. Adeim sortit de sa cachette épée sortit et Erora avait son arc bandé prête à tirer à tout moment. L’homme étant face contre terre, Adeim le retourna et constata qu’il connaissait bien cet homme. Il s’agissait de Kaera, le milicien qu’il avait rencontré. Adeim plaça la pointe de son épée contre a gorge de Kaera. Il la plaça si près que son ennemi pouvait presque la sentir pénétrer sa peau.

"Pourquoi nous suis-tu?"

Pas de réponse. Volontairement Kaera garda le silence ce qui eut pour effet qu’Adeim enfonce un peu plus son épée. Un fin filet de sang coula le long de sa gorge.

"Tu sais je peux y aller très doucement. Tu auras une mort lente, douloureuse...Enfin tu vois.
Espèce de petit..."

De nouveau l’épée progressa dans le cou de Kaera qui poussa un cri de douleur qu’il étouffa entre ses dents.

"Tu n’as aucune idée de ce qui se passe.
Et bien comme un gentil petit tu vas me le dire.
Alors tu ne me reconnais pas?"

Cette phrase marqua l’esprit du jeune homme du désert. Hormis le moment où il avait aperçut au cimetière, Adeim ne se souvenait pas de l’avoir vu avant cet épisode. Il fouilla dans sa mémoire en morceau mais rien ne lui vint. Par Thimoros, où avait-il bien pu voir cet homme avant aujourd’hui. Alors qu’il examinait ses souvenirs, un détail lui sauta aux yeux. Kaera portait un tatouage en forme de dragon dans le coup.

Le monde se mit à tourner et les images se bousculèrent et se succédèrent avec une rapidité impressionnante dans son cerveau. Il la revit. Il revit cette nuit fatale dans le désert. Le visage ensanglanté de Kaesa, son propre corps recouvert du sang de sa bien aimé. Le moment où il s’était lancé à la poursuite de son assassin et se rappela ce minuscule détail. Sous un brillant rayon de lune il eu le temps d’entrevoir un tatouage en forme de dragon.

Une fureur incontrôlable et sans limite s’empara de lui. Ses tatouages se mirent à luire et ses yeux devinrent noirs. Sa voix ne ressemblait plus à celle qu’il avait tous les jours. Il pouvait percevoir la terreur d’Erora qui se trouvait derrière lui et l’exaltation de Kaera, comme si ce dernier avait attendu ce moment depuis toujours.

"Et voilà, tu es prêt! La clé peut servir.
TU L’AS TUÉ!!!!!!!!!!!!!!
Ce ne fut pas facile de tuer ma soeur je te l’avoue.
TA SOEUR?!!!!
Ouai, elle devait te ramener chez nous. Tu nous détruira tous mon pote.
TU N’ES QU’UNE ORDURE!!!!!!! CRÈVE!!!!!!"

Et dans un mouvement fluide et qui ne laissait aucune place à l’hésitation, il trancha la gorge de Kaera et continua à le transpercer la fureur ayant prit le dessus sur tout contrôle.

"ADEIM! ADEIM! JE T’EN PRIS ARRÊTES! TU N’ES PAS COMME ÇA!"

La voix remplie de peur d’Erora le ramena à la réalité. Tout s’était déroulé comme dans un rêve pour lui. Il vit le cadavre à ses pieds et recula de terreur.

(Mais...qu’est ce qui s’est passé?)

Soudain un homme surgit au coin de la rue et répondit à la question mentale que venait de se poser Adeim.

"C’est le pouvoir destructeur qui est en toi et que beaucoup veulent posséder. Allons, il ne faut pas traîner. Il faut quitter la ville et vous séparer. Toi Erora va à Eniod et toi Adeim rend toi à Kendra Kâr.
Non...Non, je ne peux pas laisser mon frère comme ça.
Si tu le peux et tu le dois! Il doit se calmer! Allez part, TOUT DE SUITE!"

En pleurs, Erora alla embrasser son frère qui était toujours dans un état catatonique et partit aussi vite qu’elle put sans se retourner et sans même une parole pour son frère. Mohir s’approcha du jeune homme et le força à le regarder dans les yeux.

"Calme toi Adeim, tout va bien se passer. Je vais t’accompagner à Kendra Kâr et on en parlera dans l’aynore. Fais moi confiance."

Il tendit sa main au jeune homme qui, pour la première fois de sa vie, accorda une confiance aveugle au vieillard et le suivit jusqu’à la zone d’embarcation de Tulorim.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 7 Déc 2010 09:59 
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[venant de l'auberge du pied levé]

Mejai sortit de l'auberge dans un bond léger. Elle retrouva sans grande joie les odeurs de la ruelle et la fraicheur du vent d'hivers. C'est ainsi qu'elle se rendit compte qu'il faisait très chaud dans la taverne. Elle prit bien soin d'enrouler un de ses châles autour de son cou et souffla doucement sur ses mains. D'ici quelques jours elle serait obligée de porter sa cape.

La voleuse regarda à droite puis à gauche. Par où aller? Il fallait bien avouer qu'elle avait pénétré dans la ville sans but précis. Elle avait déjà mené sa petite enquête sur sa famille et n'avait pas beaucoup avancé. Elle posa ses mains sur ses hanches et se mit à réfléchir.

*Je suis parti d'Exech pour trouver un maitre des poisons et apprendre de nouveaux mélanges... Et aussi pour tenter de retrouver les miens.*

Perdue dans ses pensées elle ne se rendit pas compte que sa main alla machinalement tâter la bourse qui pendait à sa ceinture. Cette dernière était assez lourde. Les pièces s'entrechoquèrent sous ses doigts et soudain elle sentit le petit joyau que lui avait confié Grinko. Le souvenir de cette rencontre lui revint en mémoire et elle leva la tête pour contempler les rares nuages présents dans le ciel.

*Maintenant que j'y pense... Je ne sais toujours pas la valeur de cette pierre. C'est décidé.*

Même si cela pouvait paraitre un peu maigre, elle avait trouvé une nouvelle étape dans son périple. Il lui fallait trouver un Joaillier ou un marchand qui pourrait la renseigner.

Elle partit donc à la recherche de la place du marché ou d'une enseigne qui lui serait utile.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 12 Déc 2010 15:32 
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Localisation: Quête 26 : Le Bagne Maudit
Il faisait nuit noire, la lune ne brillait pas ce soir, j’arrivais quand même à distinguer la route. J’avançais tranquillement lorsque mes yeux tombèrent sur un cadavre. J’eus un léger haut le cœur en voyant ce spectacle macabre. Un cadavre ? J’étais peut-être allé un peu vite en besogne. Je m’approchai alors lentement de ce corps inanimé, me penchai au dessus et constatai que ce pauvre homme ne respirait plus. J’eus la décence de lui fermer les yeux et d’envoyer une prière aux dieux pour que son âme trouve le repos et la paix dans l’au-delà.

Alors que je me relevais, j’entendis un petit bruit distinctif. D’un seul coup, l’adrénaline monta en moi, je savais ce que ce bruit signifiait, j’avais bien l’intention de venger ce pauvre homme. En me retournant, je vis une dizaine de rats qui formaient un demi-cercle autour de moi. Je dégainai lentement mon épée, je ne voulais pas précipiter mes mouvements ou cas ou ils lanceraient l’attaque en premier.

L’épée brandie devant moi, j’attendais le début du combat. Il ne me faisait pas peur du tout et j’avais un avantage, je voyais aussi bien qu’eux !

- « Alors qu’attendez-vous pour m’attaquer ?»

Je venais presque de crier ces quelques mots comme un signal pour leur dire de m’attaquer. Les pieds bien ancrés dans le sol, j’attendais. Puis d’un seul coup, un bruit fendit le silence de la nuit et tous les rats se ruèrent sur moi en une masse informe. Deux d’entre eux s’accrochèrent à mes bottes, pendant que d’autres montaient sur moi ou me sautaient dessus. Mon épée fendit l’air et un rat appris à voler… en deux morceaux ! Moins un, il en restait neuf.

Je m’occupais ensuite des deux rats qui s’étaient accrochés à mes bottes. Je sentis leurs petites dents sur ma chair, elles avaient réussi à trouer mes bottes. NON ! Cela était intolérable. D’un rapide coup d’épée, je les envoyai valdinguer contre le mur. Je ne savais pas si je les avais tués mais au moins, ils étaient sonnés pour un petit moment. Moins deux, il en restait sept.

Leurs frères ou compagnons, peu importe, n’étaient pas très heureux. Ils reculèrent pour préparer une nouvelle attaque. Hors de questions de les laisser faire. Je pris l’initiative et me mis à courir vers eux. Je remarquais alors que la rue était quelque peu boueuse à l’endroit du combat. Alors que je chargeais l’épée en avant, les rats commencèrent à avancer dans ma direction. J’attendis d’être suffisamment près d’eux pour glisser sur le sol. Je taclai alors l’un des rats, en empalant un autre sur mon épée. Ma précision avait diminué durant le combat à cause de la glissade, tant pis. Moins deux rats, il en restait cinq.

Je n’avais pas calculé que j’étais à présent dos à eux, et donc à leur merci. Mauvaise idée que d’avoir chargé sans réfléchir aux conséquences qui se firent ressentir aussitôt. Un des rats avait sauté sur mon poignet gauche. Non, le cadeau de mon père ! Bizarrement, le rat émis un petit couinement de douleur.

- « Et oui, sale bête, tu n’avais pas vu que mes poignets étaient renforcés avec du métal. »

Je me dirigeai vers le mur le plus proche et aplatis violemment le rat qui était resté accroché à mon poignet. Je fus légèrement éclaboussé de sang sur le visage. Ce n’était pas très grave. En relevant mon épée, je remarquai que le rat que j’avais empalé se trouvait toujours dessus. Je plantai mon épée dans le sol, appuyai mon pied sur la queue de la bestiole et relevai mon épée. Je me retournai pour faire face aux derniers rats et pris un malin plaisir à leur envoyer le cadavre de leur congénère. Moins un, il en restait quatre.

J’eus un petit sourire de satisfaction sur le visage. Je voyais que les rats restant avaient l’air d’hésiter à venir se mesurer à moi. Je pris soin de ranger mon épée dans son fourreau pour leur montrer que je n’avais pas peur d’eux. Ils durent prendre ce mouvement comme une reddition car ils coururent vers moi, une dernière attaque désespérée certainement. Je sortis rapidement mon épée de son fourreau prêt à les achever. Je ne m’attendais pas à ce qu’ils me sautent tous les quatre dessus. L’un deux me griffa la joue droite, les trois autres s’attaquèrent à ma main droite, celle qui tenait mon épée. De la main gauche, j’attrapai la queue du rat qui m’avait griffé et l’envoyai valser plus loin dans la rue. Moins un, il en restait trois.

Les trois derniers furent les plus coriaces, ils accrochaient leurs petites griffes dans mon bras. Ils me tirèrent un petit cri de douleur, mine de rien, cela faisait un mal de chien. J’avais beau secouer mon bras, ils ne lâchaient pas prise. Je n’eus d’autre choix que de les attraper un à un. Le premier se débattit mais pour montrer l’exemple, je le frappai du plat de mon épée pour l’envoyer au loin dans la rue rejoindre son compatriote. Les deux autres lâchèrent prise et tombèrent au sol. Je mis aussitôt mon pied sur la queue de l’un deux pendant que l’autre traversait la rue pour se cacher. Moins deux, il n’en restait plus qu’un.

Pas de pitié pour le dernier, je plantai mon épée dans son corps pour le tuer et ainsi achever ce combat. Je retirai mon épée de ce petit corps sans vie et la rengainai. Je me dirigeai alors vers le pauvre homme qui avait du subir les foudres de ces rats.

- « Vous voilà venger monsieur. »

Et je repris ma route vers l’auberge. J’avais bien besoin de me reposer après toutes ses émotions et j’avais surtout envie de me confier à mon journal.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 12 Déc 2010 19:03 
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<<Le théâtre du renouveau

Je courrai le plus vite possible, mais les deux pirates me devançaient déjà. J’étais si fatigué. De peine et de misère, je réussis à tenir debout et garder le rythme.

- Mais attendez-moi, imbéciles! M’écriai-je en vain.

Mon appel fut comme englouti par les flots de l’obscurité qui régnait en ce lieu sinistre. L’atmosphère se fit lourde et l’odeur infecte me donna la nausée. Je ne voyais absolument rien. Un étrange frisson me parcourut le corps, je connaissais bien cette puanteur.
Soudainement, mon pied heurta une masse inerte et je fus emporté par mon élan.

- Meeeeerde!

BAMM!!! Mon nez percuta le pavé crasseux.

- Et voilà! C’est ce qui arrive quand on court dans le noir, me dis-je.

Rouge de colère, je me remis debout en m’essuyant le bout du nez. Le silence oppressant me donnait le tournis. Subitement, j’eus la sensation de me faire transpercer par un éclair. J’étais seul et sans défense. Mais où étaient donc passés ses deux abrutis et le hobbit?

La rage fit place à la peur. Comme une statue, je restais planté là, l’oreille attentive au moindre bruit suspect. Le son froid d’une lame que l’on sort de son fourreau me fit tressaillir. Des masses se mouvaient derrière moi. Les pas se firent de plus en plus proches.
Certain que mon heure était arrivée, je ne mis à genoux en croisant mes mains une dans l’autre et pria Valyus avant de le rejoindre.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 12 Déc 2010 20:06 
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Tremblant, le pauvre Thunar désarmé et sans défense attendait son heure. Il savait qu'il n'avait aucune chance, seul contre l'adversité. Quand il entendit un bruit de respiration dans son dos, il se résigna à la mort. Son cher père allait le revoir bientôt, et au paradis il irait lui dire...

- Panda ! Qu'est-ce que tu fous là ? Et ils sont où les autres ?

C'était moi qui m'était "faufilé" derrière lui. Imbécile, il était donc si peureux ? Recroquevillé, comme ça, il faisait presque pitié, c'était vraiment un nain ? Un nain, c'est sensé être un guerrier, c'en était vraiment un ? Il n'avait que la coupe et la barbe ! C'était un panda ! Un panda zombifié ! J'avais du lui faire peur à ce balourd quand même, pas étonnant après ce qu'il s'était pris la dernière fois dans la même ruelle. Et encore, à cette heure là elle était bien plus sombre, nous n'avions même pas songé à prendre une torche. Mais en contrepartie, j'avais récupéré la hache du nain qui traînait tout simplement par terre, je la tenais dans ma main, elle touchait presque le sol, c'était effrayant pour une arme de petite personne.

- En tout cas j'ai récupéré un joli joujou, c'est ça qu'tu cherches nan ?

Avec une certaine vanité, je la levai soudainement et l'appuyai sur mon épaule. Mais au moment de bien prendre la pose, il me semblait que j'avais cogné quelque chose de dur.

- Aïeuh ! Bordel de merdeuh !!

Gorilla ! Il était arrivé de derrière moi et s'était pris le revers de la hache en pleine tête, je me plaisais à le frapper décidément. Le pauvre bougre s'était effondré groggy sur le dos. Tout vigoureux qu'il était, le vieillard ne mit pas longtemps à rebondir sur ses deux pattes et à me traiter de tous les noms.... même si j'eus l'impression qu'à ce moment là ses insultes s'étaient un tant soit peu ramollies.

- Espèce d'abruti ! Marin d'eau douce ! Cannibale ! Sans-abri ! Foie jaune ! Queue en tire-bouchon ! T'es aveugle ou quoi ?

- Je vois rien, c'est tout noir là-dedans !


Il marqua un silence. Je me retournai enfin pour lui parler en face mais je réalisai que de son côté, c'était le néant absolu, c'était dingue, on ne voyait même pas l'autre bout de la ruelle. Après un léger frémissement, il continua plus calmement, alors que j'arrivais à peine à discerner la bosse qu'il avait sur le front.

- Attends, qu'est-ce que tu dis, tu vois rien ? Ça veut dire qu'on est... seuls, dans une ruelle étroite, en pleine nuit et cernés par trois meurtriers ? C'est ça hein ?

- Mais... mais non voyons... on est juste... seuls... dans une ruelle étroite.. en pleine nuit.... avec trois meurtriers....

- Et ? C'est justement ce que je viens de dire !

- Ah... Ah bon ? Bizarre.... hein ?

- Attends... me dis pas que t'as peur du noir, si ?

- N-Non ! Comment tu peux croire ça ? J'ai... peur de rien, moi...

- Ah la tapette ! T'as peur hein ? T'es tout mouillé hein ? Tu fais dans ton froc, hein ?

- Attends... je sens que tu trembles là !

- Je... je tremble pas... j'ai... j'ai pas peur du noir...

- A-Allez, je sais que t'as peur, prends ma main !

- C'est pas plutôt toi qui veux la prendre ? Hein ? C'est toi hein ?

- Arrête de faire des "Hein" ! On se calme !


Nous reprîmes nos souffles peu à peu, ne donnant guère plus d'attention aux formes imaginaires et distordues que nous croyions tapies sur chaque mur. Paniqué, je rassemblai mes esprits et me rendis compte qu'il manquait le hobbit, où était-il parti ?

- Hé, Panda, t'es pas avec le va-nu-pieds ?

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 12 Déc 2010 23:07 
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L'Auberge du Pied Levé

Le paysage défila sous les yeux du jeune homme qui s’élancait à travers la ville. Après plusieurs dizaines de mètres, la rue s’élargissait et un parc se découvrit alors, Leoj décida rapidement de le contourner en suivant la rue en longeant les maisons sur sa droite. Puis apparut le marché, avec son affluence de badauds gênant sa progression.

Il ralentit en faisant attention de ne percuter personne, un marchand douteux le tira par la cape afin d’obtenir son attention. Lui braillant qu’il n’avait besoin de rien en tirant un coup sec sur sa cape Leoj percuta un autre marchand transportant des cagots d’oranges. Le porteur ne bougea pas d’un pouce mais le jeune homme s’était heurté à cet imposant mur de muscle à en tomber au sol. Le marchand l’engueula copieusement lui signalant que s’il avait eu les mains libres il lui aurait fait sa fête. Leoj se releva et en regardant l’agitation autour de lui il ne put retrouver un point de repère valable, il s’était retrouvé malgré lui en plein milieu du marché de bousculade en bousculade. Il rejoignit les maisons en se frayant un chemin tant bien que mal. Ne sachant plus ni par où il était arrivé ni par où il devait repartir il paniqua légèrement.

"Excusez moi, pourriez vous m’indiquer où je peux trouver les aynores, s’il vous plaît ?"

Le badaud n’eu qu’un geste ; il désigna un appareil stationné au dessus des maisons. Leoj resta là, la bouche ouverte comme un idiot, regardant fixement l’étrange engin avant que celui-ci ne s’éloigne brusquement par delà les toits.

"C’est un chariot volant l’aynore ?"

Le jeune homme paraissait légèrement choqué, il se laissa glisser le long du mur jusqu’à rencontrer le sol.

(Ce truc vole et moi je devrais prendre place dedans ? Hors de question, si c’est pour finir en petit morceaux, écrasé sur une plage ou noyé en pleine mer à cause d’une erreur de calcul, je préfère encore y aller à la nage.)

Leoj passa ainsi sa journée, entre vagabondage physique et spirituel : marchant pour aider sa réflexion, il passait en revue toutes les possibilités s’offrant à lui et à son grand regret, il n’y en avait pas beaucoup. Il refusait d’embarquer sur un "chariot volant" et le bateau était au-delà de ces moyens. Il visita la ville dans ses grandes lignes de manière machinale, sans vraiment faire attention à ce qui l’entourait : le parc, le port, l’arène, le cimetière, …

La nuit était tombée depuis plusieurs heures et le jeune homme s’étant convaincu que la meilleur façon pour lui de traverser l’océan était de travailler et d’économiser jusqu’à pouvoir se payer sa place à bord du navire. A la fois satisfait et déçu, il estima alors qu’il était temps pour lui de regagner l’auberge.

(L’aubergiste va être surpris de me revoir.)

En coupant par les petites ruelles Leoj espérait arriver plus vite à destination. Des voix s’élèvent alors de la ruelle dans laquelle Leoj s’apprêter à entrer, s’emmitouflant dans sa sombre cape il avança doucement afin d’en découvrir l’origine. Deux ombres se lançaient des insultes, une géante et une de taille moyenne, une troisième gisait au sol, immobile.

(Mais qu’est-ce que c’est que ce cirque ?)

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 18 Déc 2010 18:30 
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- Non! Je l’ai perdu de vue. Et puis, à l’heure qu’il est, il doit surement être à nos pieds, la gorge ouverte. Dis-je en prenant ma hache

À cette idée, je ne pus m’empêcher de regarder autour de moi. Pauvre petit, il s’est jeté dans la gueule du loup. Nous nous regardâmes tous trois d’un court regard qui en disait long. Peu importe, il était temps de partir si nous ne voulions pas finir comme lui. Je scrutai la pénombre, l’arme en main, le cœur serré par l’angoisse. Bon sang! Pourquoi étais-je si tendu?
Soudain, un bruit sec attira mon attention. Cela venait de derrière. Je sentis un regard se poser sur moi, quelqu’un nous espionnait. Était-ce un de ses bandits?
Au même moment, un cri strident me fit faire un bond. Celui-ci venait de l’autre bout de la rue toujours masqué par l’obscurité. Je réussis enfin à discerner une petite silhouette qui courait à toutes jambes dans notre direction.

- Le hobbit! Par tous les dieux! Il est encore en vie.


- Oui! Et il n’est pas seul, rétorqua Gorilla.

Effectivement, plusieurs autres silhouettes commençaient à se dessiner derrière le petit hobbit. Il y en avait cinq en tout, sans compter celui qui se cachait derrière nous. Nous n’avions plus le choix, prêt ou pas prêt, il était temps de se battre.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 18 Déc 2010 20:21 
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Oulà, on était bien coincés dans cette ruelle paumée. Cinq malfrats nous barraient la route dans ce labyrinthe meurtrier, équipés de torches alors que nous n'étions pas capables de voir le bout de notre nez. Mais en même temps, cela simplifiait le combat. Comme des moustiques affamées de lumière, nous n'avions qu'à nous ruer sur chaque âme errante qui tiendrait une torche enflammée. La ruelle était trop étroite pour que plus de deux personnes ne passent simultanément , on s'apprêtait à livrer une véritable bataille rangée miniature. M'improvisant déjà dans mon rôle de capitaine, je lançai les ordres, avec un sérieux qui, à défaut de ne pas me ressembler, était prononcé avec un ton faussé, presque parodique.

- On les défonce pas rangées de deux ! Premier rang : Thunar et Gorilla, et moi derrière !

- Hé ! Pourquoi t'es derrière tout seul toi ? T'as peur ou quoi ?


Je lui répondis en lui montrant tout simplement ma petite arbalète de poing, chargée avec la même flèche que tout à l'heure. Il grimaça quand il constata l'absence de carquois sur mon dos... oui exactement, j'avais une arbalète mais j'avais oublié les flèches, ça arrive à tout le monde non ?

- OK... ça marche.... espèce de p'tit con. De toutes façons le premier d'en face est à moi !

Trop tard, j'avais déjà tiré, sans vraiment réfléchir, je pensait qu'il valait mieux frapper le premier pour l'effet de surprise. D'ailleurs, tout le monde fut surpris quand la flèche atteignit de plein fouet... le hobbit, en pleine tête. Le petit va-nu-pied cracha le sang et s'effondra sur le sol... la boulette du siècle ! Mais l'effet de surprise était total, un silence de mort avait élu domicile au beau milieu de la bataille qui avait à peine commencé. Un long silence, personne ne dit mot, tout le monde avait le même regard... indéfinissable. Tout crispé et grimaçant, Gorilla se retourna encore et me fit sa petite crise alors qu'une veine surgissait sur sa tempe.

- Euh... Heart... Heartless.... Tu... tu as... le minus... flèche.... Me dis pas que...

Ce qui l'acheva fut la vue de mon arbalète vidée de toute flèche, dans ma main complètement figée. Oui, j'avais fait une très très très grosse connerie, j'étais tellement honteux et choqué que j'étais littéralement paralysé. C'était à peine croyable, quand je pense que sur six mecs, j'avais touché le seul qu'il ne fallait pas blesser... Le vent balaya le petit monde figé entre les murs, je me préoccupais plus de savoir si le petit était mort ou si il bougeait encore... mais il ne bougeait pas un poil. Tout le monde me fixait avec stupeur, même les bandits avaient arrêté de se ruer vers nous. Je me sentis obligé de marmonner quelque chose pour ma défense.

- C'est... c'est pas moi... j'ai pas tiré.... je jure....

Encore un coup de vent glacial, personne ne m'avait encore répondu, c'était un putain de coup de théâtre bien foireux dont je me serais bien passé. Le plus surprenant était encore à venir, lorsqu'un des brigands, le plus costaud mais pourtant celui à la voix la plus fluette, laissa filtrer un infime mot révélateur entre ses lèvres :

- B... Bo... Boss !

- Boss ?

- Boss ?!


Le gros malabar s'agenouilla près de la demi-portion et commença à verser des larmes de crocodiles. C'était... lui, le patron ? Mais qu'est-ce que ?
ImageImageImage

Après une longue minute de plus avec un véritable climat de cimetière, les voleurs commencèrent à montrer leur panique :

- Il a tué le boss ! Il a tué le boss ! Mais il est fou ? Il savait qu'c'était du chiqué ? Ou c'est un vrai malade ?

- Il est pas humain ce mec... il a même pas hésité une seconde ! C'est le diable !

- On... on se reverra, enfoiré !!


Les brigands prirent la fuite en laissant le cadavre du hobbit derrière eux... c'était quoi ce binz ? On était scotchés, frappés par une stupeur telle que même un poulet constipé n'aurait su esquisser d'expression pareille à la nôtre. On les avait fait détaler sans engager le combat, c'était le destin ou j'étais vraiment une buse chanceuse ?

- Heartless... ne tire plus jamais de flèches de ta vie....

-.... Compris... On fait quoi du hobbit ? Il a laissé son sac bizarre...

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 18 Déc 2010 21:12 
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A peine sorti du bâtiment de la milice que je me pris les pieds dans un morceau de tissu sombre. Je tombai lourdement au sol. La main sur le visage, je sentis quelques gouttes de sang perler de mon nez. Je ne m’étais pas raté ! A dans quoi avais-je pu mettre les pieds ?

Je me relevai et aperçus l’objet du délit. C’était effectivement un morceau de tissu sombre au prime abord. Mais en y regardant de plus près, je découvris une cape faite dans un tissu noir. Je ne savais à qui elle appartenait, quelqu’un de mal attentionné pourrait s’en servir pour commettre de mauvaises actions dans la ville. Il était préférable que je la prenne avec moi, peut-être avait-elle un pouvoir quelconque ?

Ce fut sur cette idée que je pris le chemin du centre de la ville à la recherche de la place du marché. Cela ne serait pas bien compliqué, l’agitation devait être à son paroxysme maintenant. Je devais mettre fin à cette petite joute inhabituelle.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 19 Déc 2010 15:02 
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La scène qui venait de se dérouler sous ses yeux n’était pas des plus ordinaires, au point que Leoj en oublia presque l’odeur d’urine des lieux. Tout c’était passé très vite, mais Leoj en avait retenu l’idée essentielle : il y avait là un moyen de gagner un peu d’argent et rapidement en plus. Le "boss" gisant au sol une flèche en plein front, ses sbires prenant la fuite et le groupe de charlots se regardant avec des yeux ronds comme des soucoupes, il devait saisir cette opportunité avant quelle ne s’évanouisse dans la nature.

Les fuyards tournèrent au coin de la ruelle en lâchant leurs torches, cela déclencha un électrochoc qui sortit le jeune homme de son rôle de spectateur. Démarrant en trombe, il contourna le pâté de maison se ruant à la suite des bandits.

(Heureusement, une poignée de balourds paniqués comme ceux-là est facile à repérer, mais vaut mieux éviter que eux ne me repère.)

Tout en courant, il concentra sa puissance magique sur son épiderme, exercice plutôt difficile dans sa situation et auquel il ne s’était entrainait que peu de fois depuis qu’il l’avait appris. Aussi les leçons de traque de son père allaient enfin lui servir, ses sens gérèrent alors son corps par réflexes : le moindre mouvement dans l’ombre, le moindre bruit perçu dirigé automatiquement la course de Leoj. L’instinct gouvernant sa course, sa conscience était toute à son sort : chaque pore de sa peau se mit au bout de quelques minutes à répandre un sombre nuage. Couvrant petit à petit sa peau puis ses vêtements, ce fin brouillard serait un camouflage plus efficace en mouvement que sa cape, de plus cette nuit sans lune complétait idéalement son noir habit. Son sort lancé, la conscience reprit la poursuite.

(Une silhouette tourne à droite ? on y va. Un bruit de bottes rapides à gauche ? c’est partit.)

Le boucan émit par ces cinq gars masquait les bruits de pas de Leoj qui les suivait à distance raisonnable. De temps à autres, un regard était lancé par l’un d’eux en arrière, dans la peur que leur "diable" ne les rattrape mais le seul poursuivant leur resterait complètement invisible tant qu’ils ne scruteraient pas les ténèbres avec davantage d’attention.

Leoj se surprit à aimer cette situation, celle du prédateur chassant sa proie apeurée même si, dans le cas présent, la proie n’aurait fait qu’une bouchée du chasseur. Son cœur battait à tout rompre, ses sens étaient en éveil comme jamais, une légère peur de raté son coup le poussait à se dépasser malgré la fatigue qui s’accumulait dans ses jambes.

Après ce qui parut une éternité à zigzaguer entre les baraques et maisons de manière anarchique, les cinq fuyards ralentirent l’allure et se dirigèrent vers le port. Profitant de se ralentissement pour reprendre son souffle, Leoj n’en quittait pas la bande des yeux pour autant.

(Ils doivent penser que nul ne les suit.)

Les hommes longèrent les quais en jetant de rapides regards de tout coté afin, sans doute, de s’assurer de n’être observer par quelque habitants ou marins traînant dans les parages. Longeant les entrepôts, Leoj les observa continuer leur route, puis sauter par la suite sur la plage en contrebat des quais. Leoj se précipita afin de ne les perdre de vue trop longtemps. Allongé au sol, il scruta les ombres se mouvant sous les pontons, la fine bande de galets répercutait les bruits de bottes des bandits. Ceux-ci s’enfoncèrent alors dans un tunnel des égouts se déversant dans la mer non loin de là. Après que le dernier soit entré à son tour, Leoj descendit en faisant le moins de bruit possible et entra dans le tunnel nauséabonde.

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