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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 21 Déc 2010 13:06 
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Inscription: Jeu 9 Déc 2010 13:58
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Localisation: Quête 26 : Le Bagne Maudit
Je sortis de la bibliothèque pour reprendre la route vers le marché de Tulorim. A peine avais-je dépassé le bâtiment de la milice que je vis une aldryde et un lutin qui se balançait des tartes à la crème dans la rue. S’ils se dispersaient tous dans les rues de la ville, la situation deviendrait rapidement incontrôlable et je me ferais tirer les oreilles par mon chef ! Cela je ne pouvais le tolérer.

J’avançai en direction des deux petits mutins pour les raisonner et leur faire comprendre que tout ceci ne servait à rien. En m’approchant, je dus éviter une tarte à la crème. J’avais le coup de main maintenant même si j’en pris quand même une dans la figure. L’aldryde et le lutin rirent de bon cœur tous les deux ne me voyant couvert de crème. J’avais bien envie de rire aussi mais j’étais là pour solutionner le problème et non l’aggraver.

- « Vous êtes fier de vous ? »

Je leur avais lancé cette simple phrase en espérant qu’il m’écouterait. J’avais une petite idée en tête, le soleil déclinait, les gens rentraient chez eux maintenant, le marché serait plus calme. Il serait plus simple pour moi d’agir.

- « Tu devrais apprendre à esquiver plus vite que cela ! »

- « Celle que tu as reçu tout à l’heure ne t’a pas suffi ? »

En enlevant la crème qui me couvrait les yeux, je reconnus l’aldryde qui m’avait demandé ce que j’avais préféré dans la tarte que je m’étais pris dans la figure sur la place du marché.

- « Comme tu peux le voir, j’adore m’en prendre plein la figure ! Trèves de plaisanteries, que faites-vous là dans la rue ? Pourquoi vous êtes vous séparés du reste de vos peuples respectifs ? C’est une bataille de groupe il me semble ?

- « Nous avons été séparés du reste de nos compatriotes par des passants qui fuyaient la place du marché. »

- « Du coup, nous avons continué notre combat dans la rue. »

- « Désolé de m’adresser à vous ainsi mais comme je ne connais pas vos noms, je fais avec ce que j’ai. Monsieur le lutin, je vais vous poser la même question qu’à l’aldryde tout à l’heure : connaissez-vous l’origine de cette fête ou plutôt de cette bataille ? »

- « Je n’en ai pas la moindre idée, j’étais très jeune lorsque cela a commencé. De toute façon, ça n’a aucune importance ! »

- « Et pourtant ça en a ! Si vous saviez ce que je sais, vous ne tiendriez pas ce genre de propos. Pouvez-vous tous les deux me rendre un service ? »

Ils se toisèrent du regard pendant quelques secondes et me firent un signe bref d’acquiescement de la tête. Bien j’avais réussi à capter leur attention, le plus dur était fait.

- « Regroupez chacun de vos peuples, j’ai à vous parler à tous. Nous allons enfin connaître le fin de mot de cette histoire. »

- « Et si nous ne voulons pas vous obéir ? »

- « Je connais votre réputation de farceur maître lutin, mais connaissez-vous la réputation de mon peuple ? Nous sommes des êtres sanguinaires, nous adorons tuer pour rien surtout les gens de votre espèce. »

Au fur et à mesure que mes paroles faisaient leur petit bonhomme de chemin dans son esprit, je vis son visage changer. Son visage enfantin passa du rire à la peur, ma litanie avait eu son effet. Bien sur, mon peuple n’adorait pas tuer les lutins mais je voulais l’effrayer.

- « Tu as raison d’avoir peur, et j’en suis désolé mais je veux vous ouvrir les yeux et si je dois vous passer par les armes, je n’hésiterais pas. Ramener la paix dans la ville est mon seul but. Je suis de nature pacifique mais si vous me donner du fil à retordre, je ne vous ferais pas de cadeau. M’avez-vous compris tous les deux. »

Le visage de l’aldryde avait également changé, ses ailes étaient comme en bernes. La diplomatie, voilà ce qu’il manquait cruellement à mon peuple ! Je vis les deux ennemis d’un jour se regarder une nouvelle fois. Ils se rapprochèrent et discutèrent quelques secondes. Je n’entendis pas un seul mot de leur conversation, j’étais trop grand et cela aurait été incorrect de ma part.

- « Nous acceptons mais nous ne garantissons rien. Nos compagnons sont imprévisibles. »

- « Merci d’essayer au moins. Allez, je vous rejoins. »

L’aldryde partit rejoindre le reste de ses compagnons tandis que le lutin me lançait une dernière tarte sur le visage. Je l’avais senti venir et parvins à l’éviter de justesse. Il prit ensuite la direction de la place du marché. Je finis de me débarbouiller le visage pour enlever la crème et le suivis. Advienne que pourra.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 21 Déc 2010 21:04 
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La bouche et les yeux grands ouverts, je me tenais là, debout, aussi droit que la flèche plantée dans le front du hobbit. La surprise se lisait encore sur son visage devenu blanc comme neige.
La ruelle reprit rapidement son calme lugubre. Tous les malfrats avaient détalé à la vitesse de l’éclair.
La question de Heartless me sortit de ma léthargie.

- Fouille le sac, je vais m’occuper de savoir qui était ce nabot.

En un rien de temps, je fus penché sur la dépouille qui gisait à mes pieds. C’était un hobbit âgé d’une centaine d’années. Il était richement vêtu et une petite bourse bien remplie pendait de son ceinturon. Je la pris aussi tôt pour la lancer au borgne.

- Tien! Je t’avais promis de l’or, en voici!

Mon regard se posa ensuite sur la nuque du hobbit. Elle était marquée d’un petit tatouage. Une étrange tête de mort entourée d’un anneau de feu. Oh! Non! Le souffle coupé, les yeux ronds comme des billes, je fis un pas en arrière en me rattrapant de justesse pour ne pas tomber. Malheureusement, cet emblème était loin de m’être inconnu. Ces hommes s’intéressaient beaucoup à nos cargaisons d’alcool lorsque je venais à Tulorim avec mon défunt père.

- He bien, Heartless, tu viens de nous foutre dans un sacré pétrin!... Ce hobbit était un protégé de Vragdush le terrible! Demain à l’aube, toutes les fripouilles de la ville seront à nos trousses.

Je luttais intérieurement pour ne pas céder à la panique. Il fallait quitter la ville au plus vite.


>>L'auberge du pied levé

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Les Dieux me gardent de mes amis; mes ennemis, je m'en charge


Dernière édition par Thunar le Sam 25 Déc 2010 04:44, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 22 Déc 2010 12:06 
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L'énorme sac du hobbit était tout à moi, la niaque ! Enfin, pas tellement. Le sac était gros, certes, mais il renfermait un tas de choses inutiles : des cailloux peints, des fioles de potion contre la calvitie, des petite culottes en dentelle ( tous les goûts toutes les couleurs ), du linge sale, des pommes à moitié mangées, des bouteilles contenant des ongles coupés ( beurk ! ), une boussole qui n'indiquait pas le nord, et d'autres babioles sans importance. Par le plus grand des hasards je trouvai là une belle chemise en tissu bleu et un petit anneau. Vu que c'étaient les seuls objets qui semblaient avoir de la valeur, je les pris sans demander mon reste, laissant les ordures à Gorilla. Je m'emparai aussi de la bourse que Thunar m'avait envoyé, bien entendu. Je laissai ainsi ma plus mauvaise manie prendre le dessus sur ma conscience et me mis à compter les pièces, la seule pratique mathématique dans laquelle je me révélais fort doué, l'addition. Gorilla aussi se mit à compter, et nous énumérions les pièces en chœur, nous étions tous comme des écoliers face à l'or. Thunar, paniqué devant la vraie nature du cadavre, s'écria, sans que nous ne lui prêtâmes oreille :

- Et bien, Heartless, tu viens de nous foutre dans un sacré pétrin !... Ce hobbit était un protégé de Vragdush le terrible! Demain à l’aube, toutes les fripouilles de la ville seront à nos trousses !

- Oui je sais Panda, c'est génial ! Une, deux, trois....

- Merci pour l'oseille p'tit ! Quatre... cinq.... six... Y'en a plein, on est riches !

- Génial, génial ! Tu payes bien, petit Panda !


Il sembla s'acharner à nous faire entendre raison mais ses annonces mortelles étaient bien moins jolies que les Yus qui s'offraient à nous. Notre labeur achevé, nous nous relevâmes, avec le dos brisé à cause des longues minutes de comptages en position accroupie. Comme si rien ne s'était passé, je pris la direction de la ruelle vers laquelle les larrons s'étaient enfuis en protégeant voracement ma belle bourse, en faisant celui qui n'avait rien à voir avec toute cette histoire. La fatigue commençait à se faire lourde sur mes paupières, je suggérai aux autres d'aller nous loger pour la nuit.

- L'Auberge du Pied Levé est pas bien loin, on fait quoi ? J'serais d'avis qu'on aille pieuter moi, si on veut pas tous ressembler à des pandas.

Sur un accord mutuel ( excepté celui du Panda et de Gorilla et du reste du monde ), nous nous dirigeâmes vers l'Auberge du Pied Levé, en quête de lit douillet.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 24 Déc 2010 00:15 
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(je reviens de l'auberge du pied-levé)

Une fois dans la rue, je m’éloigne à grands pas de l’auberge. La nuit est chaude, mais je ne peux pas l’apprécier comme il se doit. Je peine à garder ma Rage à l’intérieur, elle essaye de ressortir plus vivement qu’avant. Sans doute sent-elle qu’elle en aura bientôt l’occasion. Un sourire se dessine sur mes lèvres. Je n’ai jamais compris les Rages qui me troublent depuis ma toute petite enfance, mais je les perçois comme une force que je dois métriser, et parfois relâcher. J’ai l’impression que mes Rages sont des bêtes emmurés qui sentent quand le moment de la –bien que courte- libération est sur le point d’arriver. La bête s’agite en se moment même, mais je dois guetter le bon moment avant de la libérer des entraves que je veille à garder fermées.
Je m’éloigne de l’auberge. Il ne faudrait pas que l’on m’associe à ce que je vais commettre… Cela ruinerait la réputation de l’auberge, et la rumeur se répandrait. Mon père viendrait alors faire la chose qu’il n’avait pas eu le courage de faire lorsqu’il m’a chassé. M’occire, me tuer.
De toute façon, je vais bientôt partir de la ville. Enfin je crois… Non, je ne crois pas. Je n’ai pas à croire pour l’instant. Il me faut seulement étancher ma soif. Pour l’instant, ce seul objectif doit compter. Je mets de coté mes interrogations vaines et me convaincre sur mon but ; le sang.
Le sourire n’a pas quitté mes lèvres.
Je marche, encore et encore. Cela doit bien faire une demi-heure que je marche, ne sachant pas où je suis. Je n’ai pas prêté attention aux rues que j’empruntais, je ne cherchais que mon objectif. Malheureusement, les rues sont vides, et les seules personnes qui sont dehors à cette heure sont en groupe. Il vaut mieux ne pas se promener seul et isolé la nuit, voila une belle mentalité qui ne me plait malheureusement absolument pas.
Enfin, je tombe sur un groupe d’hommes jouant aux dés dans la rue. Un me remarque, son regard de porc s’illumine lorsqu’il réalise que je suis une femme. Il se méprend sur mon sourire et me suit, se disant sans aucun doute que si je ne suis pas une prostituée, il connait des moyens plus… brutaux d’assouvir ses bas-instincts.
Je jubile. Enfin ! La Rage s’impatiente derrière les barreaux, et je lui promets tout ce qu’elle voudra, si elle patiente quelques instants supplémentaires.
Je fais semblant de ne pas l’avoir remarqué et m’enfonce de plus en plus dans la rues tortueuses et sombres de Tulorim, le gros porc sur mes talons. Puis, je m’aventure volontairement dans une impasse. Je m’arrête brusquement. L’homme s’arrête juste à temps pour ne pas me heurter, mais je ne m’en soucie guerre. Je laisse enfin ma Rage de Sang ressortir, et la félicité emplie de noirceur qui m’envahit est si délicieuse, si fantastique que je m’efforce de ne pas pousser un gémissement de plaisir. J’ai besoin de voir couler le sang ; il y en a, dans l’homme juste derrière moi. La simplicité de ce raisonnement, l’évidence même de la résolution du problème me fait trembler d’expectative. Je serre les poings en essayant d’arrêter le tremblement d’allégresse, mais je n’y arrive pas. Peu importe. Mon sourire s’étire.
L’homme, se tenant dans mon dos, ne sait pas ce qui se passe dans mon esprit et prend mes tremblements pour de la peur. Avec un sourire veule, il pose une main d’un geste qu’il veut viril sur mon épaule. Mon sourire se déforme en un rictus sardonique, je me retourne d’un geste si brusque que l’homme enlève sa main de mon épaule. En voyant mon rictus, il recule de quelques pas, une interrogation mêlée de peur dans son visage. Il essaie de s’enfuir et de trouver une autre femme, mais je ne lui en laisse pas le temps. M’avance vers lui, lui donne un coup de poing juste assez puissant pour lui couper le souffle, le temps que je me glisse derrière lui, le bâillonne fermement avec un bout de tissu. Je réussi à attacher ses mains derrière son dos. Parfait, elles ne me gêneront pas. Je sors finalement ma dague, et frappe juste au bas de la colonne vertébrale, paralysant ses jambes. Il tombe par terre, et je crois qu’il essaie de crier à l’aide, mais le bâillon improvisé se trouve à être plutôt efficace… Avec un sourire resplendissant, je me dresse de toute ma hauteur devant lui, dague à la main, assurée de pouvoir m’amuser, assurée de pouvoir enfin étancher ma rage Sang.
Les yeux de l’homme crièrent de douleur et de souffrance lorsque la première entaille mordit la douce chaire du condamné, annonçant le long supplice qu’il devra subir.

Une heure plus tard, la Rage de Sang est enfin étanchée. Quel soulagement ! Je m’assoie quelques instants dos au mur, à coté du cadavre mutilé, écorché et bien d’autres choses encore. Je ne ressens pas de dégout, car je considère mes Rages comme un besoin normal, comme manger et dormir. Je dois m’assurer qu’il soit assouvi. Oui, je viens de tuer un homme, oui, je viens de mettre fin à tout avenir pour ce dernier, mais je n’ai pas de remords.
Je soupire et me relève, heureuse de constater que je n’ai pas trop taché mes vêtements. Le sang est si dur à laver…. Et il attire l’attention.
Je décide de laisser le cadavre intact. Que pourrais-je faire d’autre ? Lui offrir une sépulture ? Je ne connaissais même pas son nom…Peu importe. Je sortis de la ruelle et offrit mon visage radieux à la nuit si sombre…Je commençai à marcher, profitant pleinement de la nuit sombre, en revenant à-peu-près sur mes pas.
Tout d’un coup, j’entendis des éclats de voix. Je me glissai dans une rue adjacente, ombre parmi les ombres, et écoutai la conversation
- Dem est pas revenu…
-Bah, tu sais, j’crois qu’il s’occupe bien avec cette pute qui est passée tout à l’heure… Tu vois c’que j’veux dire ?
-Mais faut dire que la pute était étrange… Elle faisait peur, avec sa cape noire…
-Et puis alors ? On ne juge pas la putain à l’habit qu’elle porte…où pas !
Les deux hommes éclatèrent d’un rire gras, bientôt joints par le reste du groupe. Un autre homme pris la parole
Immensément fier de sa plaisanterie, il éclata de rire, bientôt imité par le reste de sa troupe et arrêté par une quinte de toux grasse.
-Quand même, jm’inquiète pour Dem. J’vais aller le voir.
Il tourna le coin de la rue perpendiculaire à l’impasse où je m’étais cachée. J’étais silencieuse, extrêmement silencieuse, mais un énorme rongeur décida de ne pas m’imiter, ou alors il voulut ma perte. Il décida joyeusement de commencer sa collation le moment où l’homme passait devant l’impasse. Intrigué, l’homme s’arrêta, regarda attentivement et me vit par je ne sais quel miracle.
-Hey ! Toi ! C’tait toi, la pute, non ? Où s’qu’il est, D…
La fin de sa phrase fut noyée par un gargouillis. Je grognai moi aussi, car le sang avait un peu giclé, tachant ainsi ma cape. Décidément, cette cape était destinée à se tacher…
Une voix me tira de ma réflexion profonde sur la destinée inéluctable des habits.
-Vous avez pas entendu queque chose ?
Des sons d’armes tirées de leurs fourreaux résonnèrent dans la rue déserte, suivies de lourd pas méfiants.
-Merde!
Chuchotais-je. Je ne pouvais pas fuir, et je n’étais pas de taille contre une quinzaine d’homme. De plus, ma Rage de sang dormait bien tranquillement au fond de moi. Pa moyen de la réveiller, pour me donner une petite chance. J’enrageais, mais je m’obligeai à rester calme. La clé d’un combat était son sang-froid, mais je me savais perdue. Je souhaitais tout de même faire bien des dommages dans leur groupe avant de rendre mon âme. Un homme s’aventura doucement dans l’impasse, sabre au clair et n’eut pas le temps de dire quoique ce fut avant que je lui fracasse le crâne contre le mur. Cela sonna le début de la bataille.
Les hommes n’étaient peut-être pas très agiles, mais ils avaient la force brute avec eux. Je virevoltais parmi eux, évitant de justesse leurs lames, mais encaissant parfois des coups rudes. Je me savais perdue, je leurs fit surement l’effet d’une démone, mais ils redoublèrent leurs assauts, avec bien de la conviction. Je blessais, évitait, parait, frappais.
J’en tuai un, deux, trois, quatre. Et surement plus, mais surement point assez. Quatre existences, misérables, mais existences quand même. Je m’obligeai à ne pas penser à leur famille, amis. J’encaissai un coup plus fort que les précédents et reculai d’un pas, me retrouvant coincé contre le mur. C’est à ce moment précis qu’une ombre sauta du toi, atterrie avec une roulade et se releva, face aux hommes, me tournant le dos.
De dos, il semblait jeune, mais il était imposant de stature. À son arrivée, tous les bandits se stoppèrent. Étais-ce leur chef ? Mais il semblait vouloir me protéger. Ne prenant aucun risque, je me mis en garde. Ma lame tachée de sang scintilla faiblement d’un éclat orangé au clair d’une lanterne, posée non-loin de la.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 2 Jan 2011 00:43 
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Je me promenais dans la nuit noire et chaude, la température devait approcher des 30 degré. Malgré les blessures subies précédemment, je réussissais tout de même à me déplacer de toit en toit. Heureusement aucun garde n’apparut pour me déranger. Quelque chose allait arriver et je le sentais très bien. Soudain ....BAM... un bruit sourd se fit entendre

(Qu’est-ce que c'est)

Un nouveau bruit mais plus sauvage encore. Sans réfléchir je fonçai vers la provenance du bruit. Alors que j’arrivai j'aperçus environ 5 cadavres au sol et une dizaine d'homme armés attaquer une jeune femme qui tentait de se protéger.

(qu’est-ce qu’ils font )

Je m’aperçu a se moment que personne ne m’avait remarqué et que la femme était la seul survivante des cadavres au sol.

(Ils ont tués tous ses amis...a moins que se soit elle qui les a tuer)

En voyant enfin le visage de la femme à la cape je la reconnu. Elle était grande et un peu épeurante, mais je l’avais aperçu à l'auberge

(je vais l'aider)

À ce moment précis, je bondis dans le ciel en dégainant mon poignard. Une roulade au sol entre les hommes et la femme je me relevai dans un mouvement fluide. Je tournai le dos à la femme en regardant dans les yeux des hommes qui s’immobilière automatiquement. Je restai sur mes garde sachant que la jeune fille était armé et qu'elle pourrait attaquer a tous moment, même si c’est très peu probable.

''DÉGAGER

-qui ... qui est-tu?

-tien tu réellement à le savoir''

Ses mots étaient plus des menaces qu'une question. Quand il vu mon poignard étonnamment long, il se mir en trembler

''Qu’est-ce qu’il y a Lorenzo, ta peur de se mec

-re...regarde ses muscles, on ne peut pas le battre

-attend je vais te montrer''

L’homme super confiant se rua sur moi avec sa dague et essaya, d’un mouvement circulaire, de me couper la gorge. J’esquivai agilement son coup en passant en dessous de son bras. Je lui plantai mon arme en angle vers le bas juste entre ses omoplates. Il hurlais de douleur alors que je retirais si sauvagement mon arme, qui déchira tous la peau entre les omoplates. L’homme s'effondra au sol les larmes aux yeux. Je m'efforçai de ne pas montrer la souffrance physique qui faisait rage dans mon corps pour ne pas leur démontrer aucun point faible. Je regardai les autres qui se mirent tous a trembler.

''A QUI LE TOUR?''

Un sourire sadique apparut derrière mon masque. Je me servis de mon arme comme miroir et voir la mine étonnée de la femme. Mon arme était trop tachée de sang pour cela.

'' COUREZ LES GARS!''

Les hommes fuirent, abandonnant leur ami a son triste sort

‘‘Pitié, pitié ne me tuez pas!''

Je le regardai silenncieux comme si c’était normal de voir quelqu'un dans cette étas. Je dégainai mon couteau de lancer et planta un couteau dans chacune de ses mains, et projeta des débris qui bloqua ses pied au sol. Coincé, je pus aller parler avec cette femme si différente des autres.

‘‘Qui es-tu? Et que te voulais ces hommes?''

-Cela ne te concerne pas.

Elle se retourna et murmura, ou plutôt grommela un «merci» glaciale. Sachant que je ne pouvais rien en tirer de plus je retournai donc à l'homme, retira le poignard pour l'enfoncer profondément dans son poumon gauche. Je retirai l'autre couteau et parti en disant tranquillement et cruellement

‘‘Meurt dans ton supplice; tu crêveras en manque d'oxygène. QUEL SORT LAMENTABLE!''

Et je me mis à grimper au mur pour repartir en direction d'où la femme était partie. Je la retrouvai enfin dans une ruelle un peu plus loin la ou je l'interceptai. Je lui demandai simplement

‘‘Qui es-tu? Répond-moi si tu ne veux pas avoir d'ennuis. Qui était ces hommes et pourquoi t-on t'il attaqués?''
J'attendis patiemment sa réponse

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 2 Jan 2011 01:51 
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À ma grande surprise, l’homme qui était devant moi semblait de mon bord. Semblait ? Non, était. J’en eu la confirmation quand il hurla aux hommes de dégager. Pris de peur devant un homme comme lui, ils s’enfuirent, sans demander leurs restes. Mon protecteur inopiné failli tuer tout de même un retardataire.
Le laissant à son sort, il se tourna vers moi et me demanda qui j’étais et ce que me voulaient les hommes.
Je bouillonnais, rageait, prête à exploser. Qui était donc ce jeune homme qui se prenait pour un sauveur noble et courageux, venant de commettre une bonne action en sauvant une pauvre demoiselle en détresse ? Un courageux chevalier qui faisant fuir les brigands rien qu’à sa vue, pouvant ainsi sauver les pucelles pures et nobles de cœur ?
Pour qui cet imbécile se prenait-il ? Devais-je mettre à pleurer en l’implorant de sa miséricorde car il pourrait faire preuve d’une grande cruauté en tuant un pauvre idiot qui avait mis trop de temps à s’enfuir, juste pour parfaire sa magnifique représentation? Ce brave jeune homme me croyait-il sans défense ?
Ah, il ne me connaissait pas, non vraiment pas. Je me demandai s’il avait remarqué les cadavres des hommes que j’avais tués. Il me croyait sans défense, hein ? Non mais, ça ne se faisait plus, de sauver les personnes dans les rues. Il aurait dut me laisser crever, comme l’animal que je suis.
Je me souvins qu’il m’avait posé une question. Je lui répondis mais ce fut mon ton le plus glacial qui ressorti. Je crus un instant que la température avait baissé de quelques degrés.
-Cela ne te concerne pas.
Ah ! Je détestais cet homme ! Je pris une inspiration. Je m’arrachai quasiment les entrailles en m’arrachant de force un «merci» plus polaire que je ne le croyais possible. Je bouillais, j’avais une envie folle d’étriper cet idiot.
Enfin, pas si idiot car il se retourna, comme s’il voulait s’éloigner de ma colère. Il remonta d’un centième de millimètre dans mon estime quand il tua quasiment le pauvre bougre retardataire. Il le laissa vivre et, dans un moment de pure folie, il lui ordonna de crever dans son propre sang. Je le laissai à ses… occupations et partis, encore folle de rage dans les rues. Je marchai, marchai. Cela me calma, étouffa un peu ma colère. L’homme qui m’avait sauvé m’avait… justement, sauvé. Je serais un cadavre encore saignant, à l’heure qu’il était sans son intervention. J’avais désormais la preuve que j’étais faible, et c’était cet homme qui me l’avait étampé dans la face. Voila pourquoi je lui en voulais. Car oui, je lui en voulais encore. Vraiment, j’avais une envie folle de le tuer, juste parce qu’il, sans le vouloir, m’avait fait réaliser ma faiblesse. Ah ! Comme je lui en voulais !
Soudain, une ombre apparue devant moi. Un autre agresseur ?
Non, pire. Lui.
Je le reconnu soudain. C’était l’homme que j’avais vu, à l’auberge, celui qui semblait «à part». M’avait-il suivi ? Me considérait-il comme quelqu’un qu’il fallait protéger ?
Mi-folle de rage, mi-exaspérée, je ressortis ma dague, et me mis en position de combat, quand il me demanda d’un ton plus agressif que la dernière fois :
‘‘Qui es-tu? Répond-moi si tu ne veux pas avoir d'ennuis. Qui était ces hommes et pourquoi t-on t'il attaqués?'
Je songeai sérieusement à ne pas lui répondre. Des ennuis, hein ? Vraiment ? Quels genres d’ennuis ? Ma mort, par exemple ? Qu’importait cela ? Ma mort n’importunerait personne, et mon père n’en serait que plus heureux, songeai-je, emplis soudainement d’amertume.
Je respirai un bon coup et décidai de me reprendre. Si la rage bouillonnait fortement en moi, ce n’était pas une raison pour qu’elle m’aveugle. Si j’étais faible, et bien, il ne me restait plus qu’à devenir forte. Je répondis à la question de l’homme au demi-masque, d’une voix énervée:
-Qui suis-je? Premièrement, en quoi cela vous importe-t-il ? Deuxièmement, je ne peux pas me décrire à quiconque, et encore moins à un étranger, même si ce dernier vient de me sauver la vie. Si tu veux savoir mon nom, par exemple, Je m’appelle Orydiane. Si cela vous sert à quelque chose, faites-moi le savoir.
Je repris mon souffle, et continuai.
-Que me voulais ces hommes, hein ? Et bien, il se trouve que j’ai tué un de leur ami. Ils m’en voulaient. Quoi de plus normal, alors de vouloir se venger ? Ils voulaient me tuer, et vous auriez dut les laisser faire. Cette ville s’en porterais bien mieux, avec une assassine en moins.
Je me détournai, mais m’arrêtai et me retournai vers mon «sauveur»
-Et vous, qui êtes-vous ? Vous étiez à l’auberge du pied-levé, n’est-ce pas ? Dans ce cas, pourquoi et comment vous êtes-vous retrouvés à des lieues de cet endroit, pour me «secourir ? Me suiviez-vous ?
Bon sang, mon sang s’échauffait et ma longue tirade était sortie seule de ma bouche. Je me maudis et me résolu à ne plus montrer mes états d’esprits ainsi. Fort mécontente de moi, je me retournai, faisant claquer ma longue cape et partis. Du moins, essayai, car une main se posa sur mon épaule et m’empêcha de fuir.
Je me retournai si vivement que l’homme ôta sa main de mon épaule.
-Que me voulez-vous ?
Je renforçai ma poigne sur ma dague.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 07:33 
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''que me voulez-vous''

voici la derniere phrase qu'elle pronomca.etrangement, se discour me donna l'impression de mentendre parler, a quel point peux t'elle me ressembler.

''cette ville s'en porterais mieux sans toi dit-tu? si je tais sauver, sa na aucun rapport avec le fait que tu soit sans defense, ou que je suis un courageux sauveur. si tu tien tellement a me prouver que tu est forte, bat moi''

bien sur, jétais enerver alors j'attrapai mon poignard pour le sortire, mais avent de toucher le manche, la douleur que je ressentais envahis tous mon corp, je tombas au sol a 4 pattes.jessayas de me relever mais poussant quelque crie de douleur. je posai ma main sur le mur, lautre sur mon ventre.quesqui marrivai, je souffrait a une force exagerer. la jeune femme me regardait muette, je ne vi pas son visage, mais je sentais quel n'aimais pas sa. je marchais croche et douloureusement. j'avençai vers orydianne et mefondras dans ses bras, ma tete passa sur son epaule et elle me retenai.

''j'aimerais te dire que je hais ma vie, mais...''

je ne pus terminer ma phrase avent de perdre conscience dans ses bras.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 20:38 
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Enfin un semblant de répit dans cette ville en folie. Les deux jours d'avant avaient été particulièrement éprouvants pour moi. Je me rappelai un instant ce qui m'était arrivé : le retour à Tulorim, le rixe au théâtre, la ruelle des dépouilleurs de cadavre, la partie de poker en aveugle, retour à la ruelle avec le nain, dégommage de hobbit... tout ça faisait des journées bien remplies, j'avais accueilli le lit à trois pieds de l'auberge comme une couche de seigneur, et la mélasse de Talic comme... comme... non, aucun mot pour décrire cette chose immonde. Le client encapuchonné me talonnait, un peu tendu, je sur à cet instant qu'il doutait de nos chances de réussite. Il envisageait l'échec, contrairement à moi, bien trop confiant et vaniteux. Je me mis tout de même à lui parler, pour éclaircir les choses :

- Hé, comment tu t'appelles ? Tu m'as pas encore dit ton nom.

J'enchaînai avec une autre question juste après sa réponse pour ne pas passer pour un tendre amical aux yeux de celui qui voulait me voir piller ces roublards.

- Et à propos de ces mecs là, tu penses qu'ils se cachent où ?

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 22:31 
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L'Auberge du Pied Levé

Empruntant la rue principale de la ville par cette matinée ensoleillée, le petit groupe se dirigeait petit à petit vers le port. Le borgne marchait en tête d’un pas qui se voulait rapide, un air satisfait affiché sur le visage, il semblait déjà comptait les pièces roulant entre ses doigts, Leoj, toujours coiffé de son capuchon le suivait essayant de ne pas paraître trop empressait aux yeux des passants, derrière suivait le nain d’un pas des plus lourd, son visage ne laissant transparaître son état d’esprit. L’artère pavée de Tulorim commençait à se remplir de monde tandis que la cité s’éveillée. Les clients affluaient près des commerces et divers marchandises étaient transportées en charrette ou à même les bras des porteurs.

"Hé, comment tu t'appelles ? Tu m'as pas encore dit ton nom. Et à propos de ces mecs là, tu penses qu'ils se cachent où ?"

Ces questions sortirent Leoj de ses pensées, depuis le départ de l’auberge, il s’efforçait de jauger leurs chances de réussites et les divers scénarios possibles : l’effet de surprise suffira-t-il à leur donner l’avantage physique ? les brigands se focaliseront-ils sur l’assassin de leur boss ou essaieront-ils de fuir ? Ramené dans le présent le jeune homme hésita un temps à dévoiler leur itinéraire de peur que d’autres oreilles indiscrètes l’entendent.

"Pour ce qui est de la seconde question je les aie suivit la nuit dernière jusqu’à une sortie d’égouts sous les pontons du port. J’ai réussit à retrouver leur planque dans l’ancien réseau circulant sous les quais, c’est un vieux dépôt de matériel dont j’ai mémorisé le chemin d’accès. Ils avaient l’air bien établis car ils discutaient sans peur d’être découverts. Faut pas avoir le nez trop délicat la dedans."

Un léger sourire apparut brièvement sur son visage tandis que, comme à son habitude, il évitait le regard des passants tout en jetant de légers coups d’œil de par et d’autre de la rue.

"Mon nom est Leoj, quant à vous j’imagine que c’est Heartless, la chanson des ivrognes aura au moins servit à m’apprendre cela."

Port de Tulorim

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Leoj / Fanatique / Humain (Wiehl)
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"Si on ne prend pas son destin en main, nul ne le fera à notre place."


Dernière édition par Leoj le Jeu 6 Jan 2011 13:34, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 5 Jan 2011 23:06 
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J'étais distrait par les marchandises exposées dans l'avenue. Tulorim est un ville vivante, il y a toujours quelque chose à y faire. A ce moment-là j'égarais mon œil en direction de la place du marché, par laquelle je prenais un raccourci vers le port. La première chose qui me frappait à chaque fois en passant par là, c'était l'odeur, la senteur unique du cœur de Tulorim. Les épices, le linge frais, les poissons moins frais, les saucisses fumantes, les animaux, les vieilleries anciennes, les odeurs des gens... tout cela puait et sentait bon en même temps, la puanteur est parfois le plus agréable des parfums. Je suis très sensible aux odeurs, je ne suis pas forcément quelqu'un de délicat mais j'interprète ce que me disent mes narines et je mémorise. Je peux différencier un chien d'un chat à moins de cinq mètres, je n'ai jamais su si c'était inné chez moi ou si c'était parce que je reniflais plus souvent que les autres. C'était peur-être parce que je les dégageais souvent aussi... je me mis un doigt dans le nez, le petit, et en sortit ce petit truc immonde qui fait gerber les femmes. J'entendis l'homme me dire son nom : Leoj.

- Enchanté, Leoj. lui dis-je en lui tapant l'épaule.

Ce n'était pas un geste amical, loin de là, j'avais juste besoin d'un support pour faire disparaître discrètement ma crotte de nez. Oui, sale, mais ça passe inaperçu. Nous arrivâmes au port de Tulorim, là où je devais faire mes emplettes.

- On y est, Limoges.

Ah, j'avais encore écorché un prénom. Pas de bol, c'était définitif désormais.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 20 Jan 2011 17:58 
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A peine dehors, elle n'a pas le temps de demander le chemin à Morëla qu'une voix bien connue l'interpelle.
- Hé alors pisseuse, on part sans dire au revoir !!

Elle le trouve monté sur un cheval, lui tendant la main pour qu'elle monte à son tour.
- Oh si ! Raille-t-il lorsqu'elle se recule, le visage crispé. T'as quand même pas peur de c'te bête … ou d'moi !
- Non.
- Alors grimpe, dans ton état tu vas mettre deux heures pour y arriver à ton université pour fillette.

Elle se laisse hisser sur le cheval et se plaque contre le dos de Davos plus que nécessaire lorsque la bête fait demi-tour et prend la direction du centre de la ville.

- Pourquoi vous m'accompagnez ?
- J'te l'ai dit, t'es pas en état d'marcher autant.
- Vous vous en fichez.
- Bien vu. Mais Catelyn est plus coriace qu'elle en a l'air. Enfin, ça me fait une ballade tranquille.
- Merci, dit-elle sur l'insistance de Morëla
- Pas d'quoi.
Quand t'as dit qu'tu venais d'un monastère, j'imaginais pas ça. Pourquoi tu l'as pas esquinté plus tôt, j'comprend pas, on t'y apprend quoi dans ton temple.

- Je n'étais qu'apprentie. J'étudiais. Mon travail était de m'occuper des morts, je les lavais et les préparais et aidais les familles en deuil. On n'apprend pas uniquement à tuer quand on sert Phaitos … dit-elle sur un ton presque hargneux.
- Peut être, mais on aurait du t'apprendre à te défendre avant de t'envoyer ici ! Et j'ai pas besoin de connaître une centaine de sorts et maitriser la magie pour savoir ça !!
((Il s'imaginait sans doute que Leena serait là pour me défendre.))


Le reste du trajet se fait sans difficultés. Les habitants se contentent de se pousser sur leur passage sans un regard et de vivre leur vie.
Devant le bâtiment, Davos l'aide à descendre de cheval sans quitter la selle et la regarde plusieurs secondes sans rien dire, avec un drôle d'air que Maâra ne déchiffre pas.
Le visage de l'elfe est encore marqué, son œil encore légèrement gonflé et jauni, une cicatrice sur la tempe proche des sourcils, une autre sous l'œil forme une larme éternelle à ce visage déjà tristement sans gaieté.

- Euh … merci monsieur Davos, dit alors Maâra pour le sortir de cet état statique. A bientôt.
- Ouais, répond-t-il avec la même dureté qu'elle lui connait avant de s'en aller sans autre mot.


Elfe comme Faera ne s'attardent pas plus longtemps sur l'attitude de l'humain, en proie avec ses démons intérieurs et personnels, et s'avancent vers l'université.


université obedience

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Maâra - Nécromancienne - Sindel
Ceux qui pensent que les morts appartiennent au passé, ne savent rien du futur


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 28 Jan 2011 14:00 
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Une fois sorti dans la rue, je pus constater les dégâts de la nuit. Les rats avaient encore frappé de toute évidence. Des corps gisaient non loin des murs du bâtiment de la milice, des rats finissaient leurs basses œuvres. J’avançai dans leur direction avec la ferme intention de les faire déguerpir lorsqu’une personne s’approcha des quelques victimes qui demeuraient sur le sol. Je fus soulagé de voir cet homme aider ces pauvres gens, même s’ils étaient déjà morts.

J’allais passer mon chemin quand un bruit étrange attira mon attention. Un bruit métallique pour être précis. J’aurai normalement passé mon chemin mais un sentiment enfoui au fond de moi me dicta ma conduite. Je me cachai derrière un pan de mur pour essayer de trouver la source de bruit. Je ne mis pas longtemps à en trouver la provenance.

La personne que je pensais être un bon samaritain n’était qu’en fait un individu de la plus basse espèce. Mon sang bouillonnait de toute la rage que j’avais envie d’exprimer à cet instant précis. Mais je devais me contenir, il était peut être ami avec la personne que je cherchais le plus en ce moment. Il fallait que j’attende le moment opportun pour le suivre sans faire de vague.

Le voleur pris son temps pour dépouiller les cadavres qui trainaient par terre. Il le faisait en toute impunité devant les murs de la milice ! Mais qu’est-ce que mes camarades pouvaient bien faire à cette heure de la matinée ? Je devais me concentrer sur mon objectif principal, suivre ce délinquant et croiser très fort les doigts pour qu’il m’amène à mon but final. Ce sinistre individu finit enfin son triste travail pour repartir dans les rues de la ville.

La poursuite commençait maintenant. Je n’avais encore jamais fait cela, il fallait que je me montre discret au possible sinon je serais rapidement griller par ce maître de la furtivité. Au premier coin de rue, je crus l’avoir perdu mais je vis sa silhouette réapparaître deux rues plus loin. J’accélérai le rythme de mes pas pour éviter de le perdre une seconde fois. Je le vis alors au milieu d’un croisement, il regarda à droite, puis à gauche et enfin il se retourna. J’eus tout juste le temps de ma cacher derrière le mur d’une maisonnée. J’attendis quelques secondes avant de jeter de nouveau un œil et à mon grand désespoir il avait disparu, encore.

Pauvre de moi, je faisais un bien piètre traqueur ! Ce n’était pas dans mon sang de toute façon. Lorsque je voulus m’appuyer contre le mur de nouveau, une lame froide glissa le long de ma gorge. En détournant le regard de la rue, je vis alors le voleur à mes côtés. Il était encapuchonné et m’empêchait ainsi de voir son visage. Il m’avait vu ou entendu et m’avait perdu dans ses rues tortueuses pour mieux me tuer.

- « Que me veux-tu étranger ? »

Son emprise sur sa dague se fit plus pressante et je sentis quelques gouttes de sang perler le long de mon cou. S’il continuait de presser la lame contre ma gorge, il allait d’ici peu me tuer. Il fallait que je trouve une idée et il fallait qu’elle soit convaincante.

- « Je te suivais pour regarder comment tu opérais tout simplement ! »

Ma phrase n’avait pas eu l’effet escompté car sa prise ne lâche pas, néanmoins il était moins pressant.

- « Je ne te crois pas, tu es un milicien, c’est marqué sur ton plastron ! N’essaye pas de m’amadouer avec de belles paroles le shaakt ! »

Le pot au rose était découvert, j’étais mort à moins que je n’arrive à jouer avec cela.

- « C’est vrai, je suis un milicien ou du moins je l’étais. J’en ai marre d’être payé si peu pour un travail aussi contraignant. J’ai rempli ma première mission et je n’ai eu le droit qu’à une tape amicale dans le dos et 50 petits yus, tout juste bon pour laver mes affaires et me payer une soirée à l’auberge du pied levé ! »

- « Il est vrai que les miliciens sont trop peu payés surtout lorsqu’ils arrivent à nous attraper ! »

Il se mit alors à rire à gorge déployée. Oui rigole maintenant, tu rigoles plus tout à l'heure. J'attendis patiemment qu'il se calme avant de lui répondre.

- « C’est bien pour ça que je n’ai rien dit et que je me suis gentiment barré de cet endroit. En sortant de l’auberge je t’ai vu et je me suis dit que tu étais peut être la solution à mon problème. C’est pour ça que je t’ai suivi, pour rien d’autre. »

- « Je ne te crois pas mais je veux bien faire un effort. »

Il relâcha enfin sa prise sur mon cou, je pus respirer calmement. En levant ma main vers ma gorge, je pus constater que j’avais une légère entaille près de l’oreille gauche. Sacrebleu ! Encore deux centimètres et j’étais mort sous sa lame. Maintenant que la partie d’échec commence, un pion à la fois. Que va sano, va lentano. En me détachant de lui, je pris soin de lui voler une petite bourse qui était accrochée à sa ceinture.

- « Alors comme ça, tu veux devenir un voleur p’tit gars. Tu as la couleur de peau au moins, mais est-ce que tu en as le talent ? »

J’eus un petit rire intérieur en constatant que j’avais bien anticipé son prochain mouvement. Je lui montrais alors la bourse que j’avais dans la main et qui était sienne il y a encore peu de temps. Subjugué, il la regarda se balancer au bout de ma main gauche. Il baissa la tête vers sa ceinture et releva aussi vite la tête. Son capuchon tomba et je vis alors enfin son visage. Il était bien trop jeune pour faire cela. Un humain ce 16-18 ans qui traînait dans les rues et qui volait les cadavres des pauvres gens qui avait subi l’invasion des rats. Ses yeux noirs semblaient sonder mon âme mais que pourrait-il y trouver à part le mal absolu, notre race est bien connue pour cela. Ma petite démonstration de tout à l’heure devrait être suffisante pour appuyer mon point de vue sur la question.

- « Je suis impressionné, vraiment ! Tu as été plus rapide que je ne l’aurais cru. Je devrais peut être te présenter à Silver John, il saura quoi faire de toi ! »

- « Silver John, qui est-ce ? »

- « Comme toi, c’est un shaakt et c’est le chef de ma bande. Nous ne sommes pas nombreux pour le moment, à vrai dire nous sommes que trois pour le moment. Silver John, Lightning et moi. On essaye de recruter mais par les temps qui courent c’est difficile. Tu aurais peut être la réponse à nos prières. »

- « J’espère bien que je pourrais vous être utile. Au fait quel est ton nom ? Je m’appelle Léandre. »

- « Il va falloir songer à changer de pseudo, tu fais trop gentil. Moi c’est Phoenix parce que j’ai un tatouage de phénix dans le dos. Si tu veux devenir riche, suis-moi, je te conduis à mon chef. »

- « Super, merci beaucoup. Sur la route je vais penser à un nom plus effrayant que le mien. »

Il prit les devant et me conduisit à travers le dédale des rues de Tulorim. Je n’avais aucune idée de l’endroit ou j’allais atterrir mais peu importait maintenant, le loup était dans la bergerie. Il fallait que je reste sur mes gardes. SI jamais Silver John est bien le voleur de hier, je devrais me débarrasser de Phoenix très vite. Trois voleurs à gérer en même temps, la situation allait vite dégénérer et pas en ma faveur, je le crains fort.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 28 Jan 2011 22:47 
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Mon guide me fit tourner pendant une bonne heure dans les rues de Tulorim avant de finalement ralentir le rythme de ses pas. J’avais la tête qui tournait, j’en avais marre de tourner en rond. Il se retourna et me toisa du regard.

- « Pas d’entourloupe, sinon la jolie petite lame qui a joué avec ton cou jouera ensuite avec tes tripes ! »

- « C’est très clair. Alors ou est l’entrée de votre repaire ? »

- « Tu vois la maison avec l’insigne de vigne sur le linteau de la porte ? C’est là. Alors toujours prêt à changer de vie ? »

- « Plus que jamais. »

Il se retourna pour me faire dos de nouveau. Rapidement, je sortis mon épée de son fourreau et m’approchai de lui pour le frapper derrière la tête du plat de ma lame. Il s’écroula aussitôt sous le choc, inconscient. En tendant l’oreille j’entendis alors un bruit significatif, de l’eau. J’étais à côté des bains publics de la ville. Je n’étais pas perdu ! Je pris alors le pauvre bougre sur mes épaules, il n’était pas bien lourd. Je pris une seconde pour bien mémoriser la façade de la maison et pris la route pour les bains publics. De là, je pourrais me repérer pour rejoindre le bâtiment de la milice toute proche.

En peu de temps, je fus devant les bains publics. Dans peu de temps, cette jeune petite frappe allait apprendre à respecter ces ainés. Le livrer aux miliciens était la meilleure solution à mes yeux. Faire pression sur Silver John en lui enlevant ses partenaires était une excellente idée. Je ne connaissais pas son second associé, il serait plus dur pour moi de le trouver et de le traduire en justice. Peu importait le temps que cela me prendrait, j’y arriverais. Je parvins enfin devant le bâtiment de la milice, encore quelques mètres avant de lâcher mon fardeau à mon capitaine.

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Léandre - Shaakt - Soldat



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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 30 Jan 2011 02:39 
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[suite du rp avec Kelan... Désolé du retard, je n'ai pas eu de temps pour écrire.]

À ma grande surprise, l’homme planta son regard dans le mien et dis :
‘Cette ville s'en porterais mieux sans toi dit-tu? Si je tais sauver, sa na aucun rapport avec le fait que tu sois sans défense, ou que je suis un courageux sauveur. Si tu tien tellement a me prouver que tu es forte, bat moi''
Ce qu’il ne comprenait pas, c’est que je ne voulais pas lui prouver que j’étais forte, mais bien à moi que je voulais prouver. Je n’avais aucun avantage à me battre contre lui, mais s’il m’attaquait, je me défendrais. Je songeai que ma vie était devenue qu’une suite de combats, sans queue ni tête, sans but, sans récompense. Étais-ce ma punition pour avoir quitter le foyer familial ?
Je ne m’attardai pas sur cette hypothèse. L’homme saisis son poignard, fortement décidé à se battre. Il voulut m’attaquer, mais il s’effondra, dans un cri de couleur.
Que se passait-il ? Étais-ce une ruse pour m’attaquer par surprise ? Où étais-ce vraiment réel ? Quoi il en était, je n’aimais pas ça. Vraiment pas.
L’homme se releva péniblement, une main appuyée au mur, l’autre plaquée sur son ventre. Il semblait souffrir atrocement. Une fois sur ses jambes tremblantes, il s’avança vers moi. Voila, il essayait de m’attaquer. Je voulus sortir ma dague, mais l’homme au demi-masque s’effondra sur moi, sa tête passant par-dessus mon épaule. Par pur réflexe, je lâchai ma dague et le retins. Immédiatement, mon cœur se mit à battre plus fort car je venais de comprendre que c’était exactement cela son plan. Il simulait la douleur pour se rapprocher de moi, m’immobiliser et il allait planter son poignard dans mon ventre.
Au lieu de cela, il murmura à mon oreille :
'J’aimerais te dire que je hais ma vie, mais...''
Il s’évanoui, me laissant avec une envie folle de hurler. Ou de tuer.
Je réprimai ces envies à la façon d’une rage de sang, les repoussants au loin, au plus profond de moi-même. Oui, cet homme s’était affalé sur moi qui détestais chaque contact physique, qui me rendait folle. Mais il s’était évanoui, il était devenu faible. Je l’étendis sur le sol. Que faire de lui ? Je me souvins que je l’avais vu à l’auberge du pied-levé. Devais-je le ramener là-bas, en tant qu’âme charitable ? Ou le laisser mourir là, comme le chien qu’il semblait être ?
Je songeai à touts les cadavres que j’avais laissés dans mon sillage, cette nuit. Je n’en pouvais plus. Si cet homme mourait à son tour, j’aurais des remords. Et il m’avait sauvé la vie, bien que j’aie du mal à m’en remettre. Si je le ramenais à l’auberge, nous serions quittes. Donc je devais… le sauver.
Je levai l’homme dans mes bras. Il était lourd. Je commençai à marcher en direction de l’auberge du pied-levé. Je savais que chaque minute comptais, mais j’étais si fatiguée… Les combats m’avaient épuisé, et l’homme pesait dans mes bras. Je songeais à m’écrouler lorsque j’entendis des bruits de sabots. Je me retournai brusquement et que vis-je ? Une charrette. Pouvait-on appeler ça de la chance ?
-Monsieur, monsieur, arrêtez-vous.
À mon grand soulagement, il s’arrêta.
-Cet homme… il est blessé… Pourriez-vous nous transporter jusqu’à l’auberge du pied-levé ? Sa vie est en jeu !
L’homme accepta. Dans la pénombre, je ne distinguai pas ses traits. De toute façon, l’évanouit prenait toute mon attention. Il fallait que je le sauve. Je l’avais décidé ainsi.
La charrette se remit en route avec moi et l’homme évanouit dans son chargement. Personne ne dit mot. Le trajet durait, durait, durait. Enfin, la charrette s’arrêta et le conducteur dit :
-Vous êtes arrivés. J’espère que ce pauvre bougre pourra être sauvé…
Sa voix me disait vaguement quelque chose… Mais je n’y prêtai aucune attention. Je descendis de la charrette et transporta l’homme inconscient dans mes bras. Je remerciai rapidement le charretier.
Alors que j’allais pénétrer dans l’établissement encore éclairé malgré l’heure tardive, une voix retentis derrière moi.
-Ce fut un plaisir de te revoir, Orydiane… Tu sais que ton père offre une récompense pour toute information sur toi ? Au revoir !
Je me retournai vivement, malgré le poids mort dans mes bras. Trop tard. La charrette était repartie. Bon sang, maintenant je me souvenais de lui ! C’était un client de mon père, qui livrait des marchandises de temps en temps ! Quelle idiote j’avais été de me montrer publiquement ainsi ! Qu’allais-je faire ? Je devais quitter impérativement la ville, au plus tôt. Mon père viendrait me trouver… Et m’éliminerais ! Ah ! Que faire ?
J’entrai dans l’établissement, désespérée. Je me promis de laisser le jeune homme aux bons soins du médecin avant de fuir cette ville.

L'auberge du pied-levé

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 6 Fév 2011 05:02 
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Inscription: Jeu 3 Fév 2011 23:38
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Localisation: Dans ton...COEUR !
En sortant du Temple de Yuimen et Gaïa...
Akira marcha quelques minutes dans les ruelles, réalisant avec tristesse qu'il était désoeuvré. Une voix, fatiguée et chevrottante sortant d'une ruelle sombre le héla:

-Eh ! Fiston ! Viens là deux minutes...
Intrigué, Akira alla vers la voix... la main posée sur la garde de son épée...
-Tu viens du temple, hein ? Vu l'heure qu'il est, t'a du croiser le bon père Saelman, en proie à ses insomnies... Tu voudrais l'aider ?
Akira, voyant là l'occasion de bien oeuvrer, répondit du tac au tac :
-Bien-sûr !
-Brâve garçon... En fait, il est très préoccupé par une sale histoire de necromancie, un truc pas net que s'trame entre le cimetierre et les égoûts. Parrait que c'est une bande de contrebandiers qui font passer là dessous de la marchandise un peu douteuse v'nant du port, pour l'importer vers le Sud de l'île. Et pour ne rien gâcher, on dit qu'ils utilisent des sqelettes pour la main d'oeuvre. Pas net du tout...
Akira tira son épée et dit pour toute réponse:
-C'est solide un squelette ?
Il entendit le bruit humide, caractéristique que font les lèvres de quelqu'un qui sourit. Ca avait l'air de très grosses lèvres... La personne sortit de l'ombre. Elle était voutée mais faisait une bonne tête de plus qu'Akira. Un Liykor de toute évidence, mais l'obscurite l'empéchait de déterminer de quel peuple exactement.
Une chose est sûre, le sourire devait vraiment être... carnassier
-Mon nom est Glanthaar.
-Euuuuh...moi c'est Akira. J'imagine qu'on est tout les deux enchantés ?
-Ouais...y'a peut-être de ça...
Akira eut un petit frisson quand il entendit les dents du fauve grincer. Ce dernier reprit sur un ton étrangement laconique:
-Ne t'fie pas à ma carrure, je suis vieux et fatigué. Je ne pourrait que te guider dans les sombres rues de Tulorim. Par où veux tu commencer ton enquète ?
-C'est évident ! On commence par les égoûts ! C'est là qu'on aura le plus de chances de choper une cargaison !

_________________
Rien ne peut retenir un homme qui est ferme dans ses conviction. Ce n'est pas différent pour moi, ça ne le sera pas non plus pour vous !

Qui je suis ? Regardez juste là =} Tout ce qu'il y a savoir sur Akira


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