L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Jeu 13 Jan 2011 20:33 
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****Le reste de l'après midi lui a été donné, le travail étant moins important, les clients moins nombreux et le travail dans les chambres une affaire terminée. Longues ont été les heures où elle s'est contentée de ne rien faire, cloitrée dans sa chambre et allongée sur son lit à se remémorer son pays, son temple là bas si loin maintenant et à méditer, prier pour se donner la force de ne pas succomber à la nostalgie de son passé. Si simple et si routinier passé qui n'est plus que l'ombre de ses désirs. Routine qu'elle pense avoir retrouvée dans cette auberge, en tant qu'employée … et malgré ses efforts pour y croire, pour se convaincre qu'elle pourrait tout laisser derrière elle, le souvenir de l'absorption lui laisse un arrière goût de reviens-y. La puissance qui s'est distillée en elle continue à vivre, à bouillonner et lui procure chaque fois une vague de frisson glacé que ses fluides s'empressent de caresser avec une sensualité proche de l'extase. Pendant ses prières, elle plonge à corps perdu au milieu de ce pouvoir et se laisse bercer par sa force, sa douceur et le sentiment rassurant qu'il lui procure … avant qu'il ne lui montre l'autre facette de son existence et ne se change en volupté, en plaisir malsain jouissant de la douleur, se délectant de souffrances, de sa souffrance.
Les frissons sont alors remplacés par des tremblements de peur, de honte, de colère pour ce corps qui recherche cette sensation malgré la nausée qui cela lui inspire. Des larmes dévalent son doux visage elfique, sa bouche tremblote et ses dents claquettent tandis que son rat Faera reste figé de remords, à la voir se battre contre ce don et contre elle-même, petite fleur éternellement fanée qui rêve de paix et de solitude pour vivre, mais qui ne s'élèvera qu'à travers le sang, l'ombre et la douleur.
La paix et la solitude qu'elle a trouvées dans cette vie dédiée à la mort et à son Dieu, mais la mort est aussi sang, ombre et douleur … et cela, même son caractère indolent ne pourra s'en défaire.

Elle s'endort en larmes, comme chaque fois, serrant dans ses bras la lettre d'une sœur que tout son être désire oublier.
Inconsciemment, elle préfère la souffrance d'un souvenir à la libération et la paix de l'oubli …****

Le soir venu Catelyn vient la chercher dans sa chambre, grattant doucement à la porte comme un chat. Elle reste cependant muette face aux yeux rougis de l'elfe, se disant que de vivre parmi des inconnus doit être suffisamment dur pour que l'un d'eux ne la bombarde de questions personnelles.
Une fois en cuisine personne ne fait attention à son état, tous trop occupés et surtout indifférents aux vies de chacun. Cette fois encore elle n'est pas autorisée à servir en salle et devra remplir assiettes et gamelles commandées par les clients et laver celles-ci en compagnie d'un très jeune garçon aussi loquace qu'elle.
Temps béni où la charge de travail l'empêche de réfléchir, où l'automatisme des gestes bloquent ses pensées plus que n'importe quelle médiation … et Morëla lui demande pourquoi elle aime ce genre de vie, c'est pourtant évident !

Les voix, les rires et bruits de vaisselles n'arrivent pas à couvrir les clameurs de la salle où chants, cris et jeux d'ivrogne sévissent jusque tard dans la nuit. Et lorsque le dernier client est mit dehors par Davos, Catelyn vient réveiller Maâra, qui s'est endormie en bout de table après avoir finit de ranger la cuisine avec les commis repartis chez eux depuis, pour qu'elle se charge du nettoyage de la salle.

- Je vais faire ça avec elle ! dit alors la jeune fille brune dont les regards jusque là menaçants se font soudainement amicaux.
- Toi ?! S'étonne Catelyn sans vraiment se douter des intentions de la peste.
- Oui, on ira plus vite et … son regard se pose sur Talic qui les toise toutes les trois avant d'aller se coucher non sans avoir jeté un regard lourd de sens à la brune.
- Je vois, répond alors Catelyn. Au moindre incident … commence-t-elle d'une voix sévère
- Je sais, la coupe la brune, Talic m'a déjà fait la leçon. Pas la peine que je revienne demain sinon. Je suis pas stupide, mon copain vaut pas que je perde mon emploi.

A moitié convaincue, Catelyn les laisse quand même seules en bas en voyant ces quelques heures de repos supplémentaires comme une bénédiction qu'elle serait bête de refuser.

Les deux femmes commencent alors chacune de leur coté à ranger les chaises éparpillées dans la salle comme les objets d'un jeu de piste, à laver à grand renfort de seaux d'eau chaude les tables toutes plus sales les unes que les autres où les restent de repas ne sont pas les seuls à trôner. Quelques bagarres ont éclaté dans la soirée et il n'est pas rare pour ceux de services le soir de retrouver des dents qu'ils ont coutume chez Talic de garder pour déterminer les meilleures soirées et de revendre celles qui rarement sont d'or. Outre les dents et les déchets alimentaires, ce sont parfois des rejets en parti digérés qui s'écoulent des tables et éclaboussent le sol de bile aux senteurs d'alcool.
Et pendant ce temps la brune papote l'air de rien avec une Maâra muette et absorbée par les mises en garde de son Faera. Le ton badin de l'humaine est faux, son regard se braque sur Maâra avec malveillance dès que celle-ci lui tourne le dos pour redevenir miel l'instant d'après, son attention est troublée par les bruits que font les gens à l'étage, guettant le moindre craquement ou bruit de pas.

- Tu n'as pas un peu faim ? Lui demande la fille avec malice alors qu'elle décèle chez l'elfe une attitude plus réservée, presque défensive. Les mains de l'humaine tremblent légèrement, son visage se crispe et ses yeux, bien que dirigés vers la cuisine, n'ont pas la lueur d'amusement de celle qui veut chiper à manger.
- Non, répond Maâra avec une indifférence que son Faera juge trop légère face à la menace. Mais si tu veux y aller, je finirais seule, continue-t-elle sur l'insistance du rat pour offrir à l'humaine de s'éloigner d'eux.
- P'têt bien.


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Maâra - Nécromancienne - Sindel
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Dernière édition par Maâra le Dim 16 Jan 2011 16:54, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Jeu 13 Jan 2011 20:51 
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[:attention:] Certains passages de ce combat sont à connotation masochiste et pourraient choquer les jeunes lecteurs. [:attention:]

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Sans autres paroles elle se faufile en cuisine d'où on entend les claquements d'une porte d'un buffet et celui de celle donnant dehors.
Tout est maintenant silencieux.
Maâra, dont l'amour du silence et de la solitude ne peut envisager qu'ils soient source de danger, reprend la brosse dans le sceau posé au sol et s'apprête à laver la dernière table.
((Maâra ! derrière !!))

Mais le temps de se rendre compte que Morëla couine pour de vrai et s'agite sur la table, Maâra se sent attirer en arrière, quelque chose empoignant ses cheveux et brusquement la pousse en avant.
Tout est si soudain que même ses muscles n'ont pas le temps de se raidir sous la surprise, sa tête cogne brutalement contre le bois dur de la table, sa tempe semble éclater littéralement et un éclat lumineux flamboie derrière ses yeux, la rendant aveugle alors que la chaleur du choc se rompt en une douleur sourde qui lui emplit la tête de vertiges. Le souffle coupé elle émet une sorte de grognement tandis que la chose lui attrape à nouveau les cheveux pour la propulser en arrière. Par reflexe elle s'agrippe à la table et sent ses ongles frotter le bois sans s'y accrocher et les échardes se planter dans ses paumes, elle pousse un cri à moitié ravalé par la peur.
Elle est projetée comme un fétu de paille et n'est arrêtée que par le bord de la table voisine qui s'enfonce dans son dos. Le choc est violent et sa tête bourdonne encore du coup précédent mais son cri meurt dans sa gorge. Tout autour n'est que formes indistinctes et lueur aveuglante. Et elle la sent à l'intérieure, cette chaleur immonde qui se répand en elle, adoucit la douleur dans son dos, aspire la lumière qui l'aveugle et libère ses cordes vocales.

- Non, pas ça ! Crie-t-elle à l'instant où une main lui attrape la gorge pour la pousser contre la table et tue le cri qui aurait alerté la moitié de l'auberge.
- Pas ça quoi ? Chérie.
Une voix masculine, vicieuse, dominatrice.
Maâra se débat, inspirant plus difficilement chaque fois, incapable de hurler. Elle bat des jambes et des bras, fouettant le visage de l'humain sans force mais ses ongles s'accrochent à la moindre parcelle de peau qu'ils sentent sous eux, prenant appuie avec ses pieds dès qu'ils touchent l'homme pour s'éloigner de lui. L'un de ses genoux heurte l'entre-jambe de l'humain qui ravale un gémissement et lâche sa victime qui se laisse tomber au sol et fuit à quatre pattes sous les tables.

Maâra arrive à se relever de l'autre coté de la table mais ils sont déjà face à elle, deux visages à peine éclairés aux regards aussi fous et fiers l'un que l'autre. La brune qui venait de partir est revenue accompagnée de son "merdeux", un grand gaillard sec et musculeux bien que pas très épais, des cheveux noirs coupés très court encadrent un visage qu'on pourrait dire beau s'il n'était pas si agressif.
Il s'approche de Maâra en sautillant, un coup à droite un coup à gauche, les bras ouverts prêt à intercepter sa proie.

- Laissez-moi, geint Maâra malgré elle tant la peur obstrue sa gorge. La moitié gauche de son visage est maculé de sang, le contour de son œil se teint déjà de bleu tandis que sa paupière a doublé de volume et recouvre en parti l'œil.
- Surement pas, ça fait que commencer. Tu sais c'qu'on leur fait aux voleurs dans cette ville, et surtout aux sales putains qui vole le travail des autres?
((Maâra appelle à l'aide, réveille Talic))
Elle ouvre la bouche pour hurler mais son regard la trahit. L'humain la voit regarder vers les étages et parcoure les deux mètres qui les séparent l'un l'autre plus rapidement qu'elle ne hurle. Le poing qu'elle reçoit dans le ventre lui vrille l'estomac et elle tombe au sol en crachant du sang.
- Non, non non, stop ! prie-t-elle en pleurant à l'attention de son corps plutôt que de l'humain. Mais inéluctablement, la vague immonde de plaisir se propage dans ses veines, s'insère dans sa tête et brille à travers ses yeux bouffis et injectés de sang. Elle se débat tant pour contrôler son corps qu'elle n'est que poupée de chiffon entre les mains de l'humain qui la rosse sans prendre de pose.

((Tu te trompes d'ennemi Maâra, arrête de te battre contre toi-même et défend toi. Bon sang, tu préfères mourir plutôt que d'accepter ce que t'es ??))

Le jeune homme est comme transcendé, au point d'en effrayer sa brune de copine qui s'échappe lâchement. La docilité de sa proie réveille en lui un fanatisme sordide et la punition se transforme peu à peu en meurtre jubilatoire.
Morëla continue de harceler Maâra, retranchée si profondément en elle qu'elle ne perçoit plus que les émotions qui émanent du Faera tandis que ses mots ne sont que courant d'air. Chaque coup est un supplice de plaisir qui explose derrière ses yeux et embrume son cerveau, et sa honte n'a plus de limite. Ses sanglots ne sont plus que cris caverneux à peine audibles pour celui qui les provoque, son visage n'est plus qu'une rivière de sang et de larmes salées que son bourreau lèche et savoure.

A force de cris, de prières et de magie le Faera rassemble les fragments de conscience de Maâra et l'aide à refaire surface. L'instinct de survie d'abord reprend le contrôle de ses bras qui la protège tant bien que mal des coups qu'elle prend, ses jambes se raidissent et tentent de fuir tandis qu'elle ouvre les yeux sur le monstre au dessus d'elle, qui s'accroupit sur son ventre pour l'empêcher de fuir.
Son propre corps n'est qu'un amas flasque et douloureux et elle sait que seul cet immonde plaisir la maintient en vie. Sa mâchoire brisée empêche l'idée même de parler, de supplier mais elle cherche à retenir son regard pour gagner du temps … du temps pourquoi, elle ne le sait pas encore mais Morëla est là.
En la voyant revenir à elle, l'humain se calme et se penche sur elle, lui murmurant à l'oreille qu'elle doit tenir le coup, ne pas mourir trop vite pour qu'il puisse s'amuser encore un peu, qu'il s'est brisé les os des mains à force de taper et qu'il va lui faire payer, lentement.

((N'oublie pas, si tu le chasses tu ne pourras pas revenir à toi. Ce que tu ressens comme douleur là maintenant n'est rien à coté de ce que tu vis réellement. Maâra fait moi confiance, je t'en supplie … ton couteau, sers toi de ton couteau.))

Elle cohabite avec cette sensation de plaisir malgré elle mais elle comprend vite, son corps lui est presque inconnu tant son don contrôle la douleur. Pendant que l'humain continue à lui chuchoter ce qu'il compte faire d'elle, Maâra décale son bas ventre et bouge son bras vers la poche de son pantalon, se mordant la langue pour ne pas geindre en sentant contre sa cuisse le membre dur de l'humain, excité à sa manière, et luttant contre sa honte en sentant la moiteur entre ses propres cuisses.
D'un geste mal assuré et difficile à cause de son état elle lui plante le couteau à l'arrière du genoux et même si celui-ci ne s'enfonce que très légèrement, le coup suffit à la libérer du poids de son tortionnaire.

Il laisse échapper un juron et recule de quelques pas en se tenant la cuisse. Maâra se redresse tant bien que mal et s'adosse au pied d'une table en braquant son couteau vers l'humain.
((Maâra, appelle à l'aide
- Je peux pas, je peux même pas ouvrir la bouche, ça fait trop mal
- Alors fait le crier))

Les fluides sont déjà prêts, ils bouillonnent en elle depuis le début et se nourrissent de ce plaisir malsain dont elle tente de se défendre. Elles les rassemblent au bout de ses mains dont les veines se teintent de noir et de sa peau s'échappe des volutes filandreuses et sombres.
L'humain écarquille les yeux de peur, d'angoisse et de son sourire sadique ne reste qu'un rictus de dégoût. Les yeux de l'elfe sont comme révulsés et d'un blanc laiteux qui jure avec la couleur bleuâtre et rouge de son visage tuméfié.
Il comprend et au lieu de fuir il plonge vers Maâra pour en finir avant que cette sorcière ne se serve de sa magie. Mais le flux d'ombre l'intercepte, il perd l'équilibre et s'effondre au sol, se tortille et hurle tandis que les ombres s'insinuent par ses yeux et à travers la peau. Elles s'infiltrent en lui et labourent sa peau de l'intérieur si bien que tout en hurlant comme un damné il se gratte jusqu'au sang.

Très vite des voix s'élèvent de l'étage et la lumière des lampes à pétrole parvient du bas de l'escalier et éclaire la scène.
Talic et Catelyn se tiennent au bas des marches et la femme pousse un cri en se ruant vers Maâra, le couteau encore brandit vers l'humain à terre. A la lumière l'état de Maâra est une horreur sans nom. De sa peau grise ne subsiste que quelques traces, le reste étant marqué de griffures et de bleus de la taille d'un melon, son visage tuméfié ferait grimacer les monstres bossus qu'on présente à la face du monde pendant les foires.
Talic lui ne réagit pas de suite, restant d'abord bouche bée face à l'œuvre du garçon qu'il prenait seulement pour un adolescent trop con pour être violent. Mais lorsque ce dernier, libéré du sort de Maâra tente de s'enfuir, il lui coupe la route d'un coup de pied dans le ventre et le roue de coup avec une violence dont il s'ignorait être capable.

C'est Davos, alerté par les cris de Catelyn, qui, débarquant des cuisines, empêche Talic de tuer le garçon à coup de chaise et s'occupe de gérer la suite …


Suite dont Maâra est incapable de se rappeler. La chaleur et la tendresse des bras de Catelyn ont raison de ces dernières forces si bien qu'elle s'affale sur la poitrine de la cuisinière et ne réveillera plus avant deux semaines. Veillée nuit et jour par Catelyn et Davos et nourrit tant bien que mal de potage qu'on lui fait avaler en lui ouvrant la bouche de force.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Jeu 20 Jan 2011 17:53 
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Le réveil est dur.

Elle ouvre des yeux perdus sur le monde. Pendant quelque secondes, l'inconnu lui fait à nouveau face. Elle ne se souvient pas de la chambre, des murs, de la femme penchée au dessus d'elle, et l'odeur des draps … elle grimace.
((Ça c'est toi en fait))

Lui elle le connait. Et tout doucement, le puzzle se reforme. D'abord les lieux, sa chambre depuis quelques jours, Catelyn la grosse dame qui commande en cuisine.
Puis les événements.
((Ce n'est qu'un mauvais rêve)) Mais comment se fait-il alors que la peur soit si réelle et ses souvenirs aussi nets.

La grimace s'efface et la panique s'installe, sa bouche tremblote alors que tout lui revient sans qu'elle puisse interrompre l'afflux, et ce qu'elle contrôle le moins se sont les larmes qui inondent ses joues creuses.

- Bon retour parmi nous petite, lui murmure la dame d'une voix grave mais douce en lui essuyant le visage. Ne force pas lui ordonne-t-elle lorsque Maâra tente de se redresser.
La femme n'a pas tord car son corps est lourd et raide, encore endolori après ces jours sans bouger.
- Combien ?
- Ça fait deux semaines.

((T'étais dans un sale état, et les traces seront nombreuses. Tu guéris vite, mais ton corps marque étrangement
- Comment ça ?
- Comme s'il voulait se souvenir.))

Les os brisés sont ressoudés, les ecchymoses se sont estompées et partout où le corps n'a subit que des coups et des traumatismes moindres il n'y a plus aucune trace, mais la peau s'est reconstituée sommairement là où les coups ont brisés les os ou déchirés la peau et les chairs.
Des marques qu'elle parcoure du bout des doigts sans vraiment savoir si elle doit s'en plaindre, s'en offusquer, s'en flatter comme le font les hommes de leur blessures de guerre.

- Tu devrais boire et manger, un peu pour commencer.
- Où sont-ils ? Demande l'elfe grise dans un sursaut de lucidité.
- … La soudaineté de la question prend la femme au dépourvu, et la mine quasi neutre de Maâra n'est pas sans lien avec son mutisme. La petite aurait du trembler en posant la question, de peur ou de colère mais elle ne fait que passer ses doigts sur ses foutues cicatrices et regarder dans le vide. Les larmes sont passées, c'est déjà une bonne chose encore que fuir la réalité et la gravité des faits ne vont pas l'aider tout le temps. Enfin, il n'est pas de son devoir de juger une elfe et surtout une elfe avec de tels pouvoirs … un frisson glacé lui parcoure le dos en revoyant le garçon se tortiller au sol, les yeux laiteux de l'elfe et ces drôles de fumeroles noires qui ondulaient autour de ses mains.

((La gamine ne travaille plus ici. Talic n'a jamais fait de menace en l'air et elle l'a apprit de la plus mauvaise manière qui soit, si elle est maligne elle trouvera un autre travail, sinon elle finira dans les rues. Le gamin par contre, on ne sait pas où il est. Certains disent qu'il s'est simplement enfui pour éviter la prison mais des rumeurs circulent, certains employés disent que tu es une sorcière qui s'est vengée de lui en lui lançant un sort qui a rongé son corps de l'intérieur. Tout le monde a peur de toi, ils sont choqués et écœurés de ce que le gamin a fait, mais ont peur de ce qui se dit sur toi … sauf Davos. Et Catelyn mais elle n'est pas entièrement rassurée pour autant.
- Ça fait beaucoup d'un coup.
- Oui. Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Rentrer chez nous.))

- Peu importe, ils ne sont plus une menace, finit par répondre Catelyn d'une voix se voulant rassurante et positive, coupant net le cri du Faera en réponse à la décision de sa bourrique de protégée. Il faut que tu reprennes des forces pour l'instant.
Elle se lève et pose sur le lit un plateau de service avec un bol de soupe chaude et un bon morceau de pain.
Manges doucement, je reviendrais plus tard.
Elle prononce les derniers mots à voix basse, presque triste et embarrassée mais Maâra ne le remarque pas et a déjà le bol de soupe en main lorsque l'humaine ferme le porte.

De sous les draps ressort le Faera dans sa forme de prédilection, un petit rat au poil brun vêtu d'un habit ressemblant à une armure de cuir et décoré d'un cadenas fermé.
((- Tu ne peux pas, tu ne le veux même pas.
- C'est vrai, souffle Maâra en reposant le bol. Mais … ça serait plus simple là bas.
- Si ça l'était Edeanidd ne t'aurais pas envoyée ici.
- C'est dans la lettre, celle qu'il m'a demandé de montrer aux prêtres de Phaitos que je rencontrerais.
Il sait, forcément. Et toi aussi, dit-elle sur un ton de reproche. Mais je veux pas savoir, je peux pas. Tout ça me donne la nausée rien que d'y penser. Je veux vivre normalement.
- Tête de mule !!
- Laisse-moi l'être encore un peu Morëla.))

Il couine tendrement et se tait le temps du repas.
Maâra trempe le pain dans la soupe à l'oignon et l'aspire lentement tant son estomac est encore fragile et ne pourrait contenir trop vite le moindre aliment solide. La chaleur cependant lui fait du bien, et les quelques morceaux de mie moelleuse et imbibée de soupe la rassasie bien vite.

Elle se lève ensuite et va s'assoir sur le rebord de la fenêtre comme elle le fait souvent. Moitié dedans, moitié dehors, la réalité jamais vraiment acceptée mais l'espoir d'autre chose trop flou pour lui courir après.
Elle ramène ses genoux contre son torse et les entoure de ses bras, la tête posée sur ces derniers et le regard perdu vers l'horizon. Elle n'ose encore s'ouvrir à ses fluides qu'elle sent à l'intérieur, chauds et doucereux, amis et tentateurs, affamés de pouvoir comme s'ils avaient déjà accepté et succombé à l'extase dégoutante qui nait de leur maitresse. La pureté de sa magie lui apparait comme souillée malgré le profond respect et amour qu'elle a pour ses croyances et se demande si ce n'est pas la folie qui l'attend à la fin du chemin qu'elle refuse de prendre.
Pourquoi elle ? se demande-t-elle depuis la première fois elle a senti son corps frémir sous un coup, la gifle de Talic face à son insolence tout elfique.

((Ce n'est pas juste.))
Que lui répondre si ce n'est que c'est une volonté supérieure à ses espoirs qui l'a placée là. Lui dire qu'il s'agit là du plus grand test de dévouement de sa vie ne ferait que l'enfermer dans une espèce de rôle d'exécutant aveugle et docile qui n'est que le contraire de ce dont elle aura besoin pour y arriver.

Alors le silence s'installe. Et elle s'endort telle qu'elle est, recroquevillée sur le bord de la fenêtre en rêvant de son passé et de l'épreuve non moins difficile de son Passage. Une voix lointaine lui rappelle alors qu'elle s'est relevée de toutes les épreuves passées et qu'elle réussira aussi à dominer celle-ci.


C'est le bruit de la porte qui la réveille.
Talic se trouve à l'entrée, les bras croisé et le regard sévère.

- Tu dois partir.
- Je sais.
- Tant mieux pour nous. Ce qui s'est passé …
- Est passé. Je suis désolée de vous faire autant peur.
- Au moins tu en es consciente, mais t'as fait que te défendre avec les armes que t'as. Sauf que les autres ne pourront pas vivre en paix en sachant que t'es là. Faut que tu comprennes que la magie n'est pas bien vu dans le coin, surtout la tienne. Les mages devraient pas se mêler aux gens du monde, t'es pas fait pour trainer avec nous petite. On est trop simple et les trucs qui nous dépassent et ben on les lapide à coup de préjugés et de sur-protection.
- Pas vous ?
- Moi j'en ai trop vu et trop fait pour craindre une donzelle qui attend de presque crever pour se défendre !! Avec moi, il servirait déjà de bouffe à mes cochons.

Maâra reste silencieuse mais comprend grâce à Morëla qu'il ne s'agit que d'une manière de lui expliquer qu'il ne la chasse que de son équipe et de sa chambre. Que la peur ou la haine n'est pas le seul sentiment qu'elle inspirera aux autres.

- Je ne sais pas où aller.
- Moi je sais. Y'a une école ici pour les gens comme toi. L'archonte passe ici de temps en temps, un type froid et sévère mais si j'en crois Davos ce genre de chose t'atteint pas des masses alors te fais d'bile.
((Je reviens)) Lui dit Morëla avant de devenir un mince filet de lumière translucide à peine visible et de disparaître l'espace d'un hoquet de surprise.

- T'es pas à la pièce pour partir mais sors par devant, je serais au comptoir. Ta dette est remboursée.
Il pose un paquet sur le lit avant de s'en aller sans attendre de réponse.

L'absence du Faera lui révèle une chose qu'elle a comprise sans vraiment l'assimiler … elle est incapable de comprendre le sens de certains mots. Cette histoire de pièce lui trotte encore dans la tête pendant qu'elle s'habille avec ses propres vêtements digne d'un moine itinérant, mais ils sentent bons et sont propres. Surement l'œuvre de Catelyn se dit-elle lorsque le Faera refait surface dans un petit son de tambour
((- Il a pas menti et ça prendra pas de temps pour y aller.
- Alors c'est vrai
- De ?
- Que tu pouvais voyager partout et en un brin d'œil.
- Clin d'œil pas brin ! S'amuse le petit rat. Mais oui, je peux ! Je t'avais dis que j'étais phénoménalement incroyable.
- Alors on s'en va,)) dit-elle de sa voix terne sans même relever l'excès de vantardise de son compagnon qui ne lui en tient pas rigueur pour autant. Il l'aura à l'usure.



Pour les clients, elle n'est qu'une cliente de plus à peine plus sujette aux regards que les têtes empaillées au mur, mais les plus jeunes employées n'osent pas la regarder en face et fuient en cuisine.
Elle pose la clé de sa chambre sur le comptoir et tente de remercier Talic mais sa voix reste coincée dans sa gorge tandis que les mots à prononcer ne dépassent pas le stade de l'envie de dire quelque chose. Il lui souhaite quand même bonne chance et lui offre une part de tarte aux pommes de la part de Catelyn pour s'excuser de ne pas pouvoir lui dire au revoir et s'excuse à son tour en la laissant pour accueillir les nouveaux arrivants.

Plus rien ne le retenant ici et suivant les conseils de Talic, elle traverse la salle en direction de la sortie sans un regard pour les clients et sans trop se faire remarquer.

suivant : les ruelles

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Dernière édition par Maâra le Jeu 29 Sep 2011 23:36, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Lun 24 Jan 2011 14:36 
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Localisation: Quête 26 : Le Bagne Maudit
Contrairement à ce que j’avais prévu, je me réveillai frais et dispo pour cette nouvelle journée. Je pris le temps de ranger mon matériel d’écriture dans mon sac avant de prendre la poudre d’escampette. J’avais fort à faire aujourd’hui.

Ce fut d’un pas décidé que je quittai ma chambre en vérifiant que je n’avais rien oublié derrière moi. En entrant dans la grande salle, je vis Talic qui s’efforçait d’essuyer les tables. Tache qui ne semblait point aisé au vue de la sueur qui perlait sur le front de l’aubergiste. Ce fut une sorte de petit choc de voir cette salle si calme par rapport à hier soir. Les gens présents devaient cuver leur alcool à l’heure actuelle.

Ne voulant pas interrompre Talic dans son dur labeur, je mis sur le comptoir la clé de ma chambre ainsi que quelques pièces de ma bourse afin de payer mon du. Il aura peut être la chance de me revoir ce soir, qui sait ?

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Léandre - Shaakt - Soldat



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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Dim 30 Jan 2011 03:31 
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Les ruelles


Je rentrai dans l’auberge. Malgré l’heure plus-que-tardive, il y avait encore des personnes qui étaient aux tables. Des alcooliques, des insomniaques. Lorsque je rentrai, un grand silence se fut dans la salle commune. Je m’immobilisai, et réussi à balbutier :
-Un docteur… Cet homme est blessé. Sa vie est en jeu.
Talic fut le premier à réagir. Il envoya un jeune domestique à moitié endormi chercher le docteur. Il se précipita vers moi et pris l’homme de mes bras, me demanda de le suivre puis il monta à l’étage. Il avait reconnu le pauvre bougre et le mena dans sa chambre. Il entra et, sans plus de cérémonie, il le mit sur le lit. Il vérifia s’il respirait encore. Sentant le souffle, bien qu’irrégulier, mais chaud qui sortait de sa bouche, il soupira et se détendis. Il se retourna vers moi et me demanda :
-Bon sang, que s’est-il passé avec mon client ? Pourquoi revient-il dans mon établissement couvert de sang ? Y êtes-vous pour quelque chose ?
-Je…
Je me ressaisis. Cette nuit, j’avais fait preuve d’assez de faiblesse pour le restant de ma vie. Je respirai un bon coup et repris, d’une voix presque sans émotions :
-Je me suis fait agresser par des hommes. Une bande de brigands, je crois… J’ai réussi à en éliminer quelques-uns, mais ils étaient en surnombre. Cet homme est arrivé de nulle part et m’a, comment dire, sauvé la mise ? Ensuite, il s’est effondré, criant de douleur. Il s’est évanoui et j’ai réussi à le ramener jusqu’ici.
L’aubergiste ouvrit la bouche pour demander quelque chose, mais le docteur arriva sur ces entrefaites et se précipita vers le lit du blessé, en grommelant quelque chose comme :
-Encore ce maudit Kelan… mmmgrelbe… Avais pourtant dis de ne pas sortir… mmgrllllbeuh…Ses blessures se sont rouvertes…
Cet homme s’appelait donc Kelan. Et il s’était déjà blessé. Le médecin lui enleva son demi-masque pour que ledit Kelan respire mieux. Au fait, pourquoi portait-il ce masque ? Je m’attendis à ce que sont visage soit horriblement mutilé, mais en fait, il avait une jolie figure, dans les normes. Il y avait seulement cette cicatrice qui barrait son œil…
Le médecin enleva ensuite la veste du blessé. En dessous, il était couvert de bandages gorgés de sang. Je comprenais mieux pourquoi il s’était évanoui… Je sentis une main douce se poser sur mon épaule. Je me retournai et vis Talic qui proposa de me payer un breuvage chaud, en bas dans la salle commune. J’acceptai, froidement. Je ne me retournai pas vers l’homme envers qui je n’avais plus de dette et sortis de la chambre, persuadée de ne plus jamais revoir ce Kelan.

Nous descendîmes dans la salle commune. La plupart des alcooliques avaient été mis dehors, et il ne restait que quelques client tardifs, attablés autour de choppes de bière ou somnolant au coin du feu. Talic me commanda une boisson revigorante et s’assis en face de moi à la table. Que me voulait-il ?
-Je te remercie d’avoir sauvé ce client. Il serait sans doute mort à l’heure qu’il est… Et toi aussi.
-…
-Ce jeune homme, personne ne connait sa famille. Dans l’auberge, personne n’a jamais entendu parler de lui.
-Où voulez-vous en venir ?
-Tu es la seule personne qui le connaisse, même si tu n’as surement aucun lien avec lui. Or, Quelqu’un doit payer les frais d’ébergement, au moins jusqu’à ce qu’il se réveille…
-Attendez. Vous voulez que je paye pour cet homme ? Et que je dois rester ici jusqu’à ce qu’il se réveille ?
-Oui. Je m’excuse, mais ce sont les règles.
Je me plongeai dans la contemplation de ma boisson chaude. Je ne pouvais pas rester ici. Le collègue de mon père m’avait identifié. Il allait me dénoncer.
Pour un sauvetage, pour payer une dette que je ne voulais pas avoir, j’étais condamnée. J’étais coincée. Je n’avais plus qu’à attendre que Kelan se réveille, ou que mon père me trouve, le deuxième cas étant plus probable que le premier. Je voulus pleurer. Je bloquai cette envie et la refoulai. Ma courte vie n’avait même pas eu de but. Je bus ma tasse d’un coup et dis à Talic :
-Je comprends. Venez m’avertir lorsqu’il se réveillera.
Je montai dans ma chambre comme le condamné monte à l’échafaud et sombrai dans un profond sommeil, presque comatique.

Je me réveillai alors que la lumière du jour éclairait dehors. J’avais dormi environ 5 heures. Je descendis dans la salle commune et commandai un déjeuner. Talic vint me le servir en personne et me glissa à l’oreille, d’une voix grave :
-Des personnes te cherchent. Il y a avait un homme de forte stature avec un charretier. Ils sont entrés en trombe dans mon établissement, exigeant de voir une certaine Orydiane. Mais je protège mes clients, moi. Je leur ai dis que je ne connaissais pas de personnes répondant à ce nom. L’homme de forte stature à voulut me prendre le collet, mais je l’ai jeté dehors. La charretier est revenu, une demi-heure plus tard et me menaça. Je lui avouai qu’une jeune femme étais venu porter un jeune homme blessé cette nuit, et qu’elle était repartie immédiatement.
Il se détourna et continua son travail. J’avais des frissons. Le charretier m’avait effectivement dénoncé. Et l’homme de forte stature était sans aucun doute mon père. Et tel que je le connaissais, il ne s’en tiendrait pas là.
Je déjeunai lentement, l’appétit coupé par les macabres nouvelles. Je songeai très sérieusement à prendre des engagements avec le croque-mort. Je fis défilé ma vie, me remémorant mes souvenirs les plus anciens, jusqu’alors refoulés dans le fond de ma mémoire.
J’étais perdu dans mes pensées, absorbée par ma misérable vie. Je sortis de ma bulle exactement au moment où un homme s’installa à ma table.
Il s’agissait de Kelan.
Aucune trace de soulagement ne perça ma voix lorsque je dis :
-Tu es réveillé.
Ma tête était vide. Vraiment vide.

_________________
Orydiane/ Fanatique/Humaine


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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Lun 31 Jan 2011 00:35 
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je me reveillai sans mon masque et chandaille. des nouveau bandage remplacais mes ancien. jetais dans un lit etrangement famillier.je me releva pour massir et realisa que le medecin est a coté de moi.

''tien, le suicidaire se reveille enfin

-hein... quesque je fait ici

-ya une fille qui ta ramenner, environt ton age, elle dit que tu lui a sauver la vie

-a elle est deja parti alors''

je pris mes vetement que je remis, ainsi que mon masque. je decouvre unecape m'arrivent au moin quelque centimetre au dessu de mes genoux.je me permis de la prendre. je me l'evvas, aucune blessur quoi que un peu fatiguer.

''non, elle t'attend en bas, elle a payer tes soins mon cher''

il me fit un clin d'oeil comme si setais une bonne nouvelle de la revoir acose de cela. je me mis a marcher vers la porte, et me mis en direction des escalier. rendu au re de chausser je vis orydianne qui etais assi seul a la table au fond. je mis approcha etmis assi. elle me regarde et essais de me dire sans sentiment

''Tu es réveillé.

-oui, tu ma sauver , merci mais setais inutile, personne ne saurais plein de ma mort, tous le monde se fous de moi''

je deposa un sac d'argent devent elle, elle me regarda avec une mine stupefait, elle ne comprennait donc pas

''paye avec sa, sa va t'éviter de me detester''

3 garde entra dans l'auberge, parmis eu se trouvait 1 archer. ils scrupta des yeux tous la salle avent que l'un deux me pointe du doigt. ils degainnaire chaqu'un leur arme et l'archer charge son arc. les deux homme a l'épé saprocha de orydianne et l'attrapa par les bras, la tirant vers l'arriere. l'homme passa une lame pres de sa gorge et me fusilla du regard. le tavernier courras vers nous pour voir se qui se passe, l'archer lui tira une fleche en plein coeur, tir fatal. l'homme le plus grand menacent orydianne, me ria


''kelan, vous etes en etas d'arestation pour l'assassina du garde de la partui nord du village, ainsi que d'un groupe de villagois tuer devant leurs propre amis. nous avons le feu vert pour te mettre hors d'etat de nuir ainsi que tou ceux qui tenteront de stopper ton arestation.rend toi gentillement et nous ne feront aucun mal a ta copine.

-ma copine hein, et vous avez tuer se tavernier completement inocent''

je placas ma main sur ma ceinture pouyhr realiser qu'il me manqua mon poignard, mais je remarqua rapidement la dague que orydianne portais. un plan de fous m'arrivai en tete.

''les main en l'air'' me cria l'archer

je regardas le tavernier gisant au sol et compris qu'il etais tres serieux. je levas mes mains et m'aprochas de l'archer. je stoppa et demenda tranquillement

''est ce que je peux embrasser ma copine une derniere fois''

je souhaitas qu'elle compromette pas mon plan et qu'elle jourait le jeux, apret tous elle a pas le choix. je vue de la fassont qu'elle reagis, qu'elle n'avait pas compris mais qu'elle preferait se taire

''bon, ta une minute pas plus, sinon vous brulerer en enfer les deux ensemble

-d'accord, de toute façon, je ne peux rien faire''

je maprocha de orydianne, baissa mon masque l'égerement et aprocha ma bouche de la sienne, elle me regardais vraiment comme si j'étais fous. je lui murmuras vraiment pas

''t'inquiete pas, je te sort de la''

et une fraction de seconde avent de suposément l'embrasser, je saisi sa dague, executa un tour sur moi et donna un coup qui tranchat entierement la veine jugulaire du garde a droit, et j'enfoinca en plenne tete la dague que je retiras de la.tete de l'homme. enfin orydianne a compris, je lui redenasa dague, mais la poussa tres fortement sur le coté. elle eu pas mal mais me trouva bizzare. elle se retrurna et fut tres surprise de realisa que je l'ais empecher de prendr une fleche dans le dos. mal heureusement, la fleche me coupa au niveau de l'épaule, et vue les blessur que j'ai deja, pas la peine d'en rajouter. je cria a orydianne

''ory, cache toi, je m'occupe de se fou, il n'a aucune chance

-tu veux dire que tu na pas de chance pauvre con, comment a tu oser tuer des representant des force de l'ordre. tu vas mourrire ici et maintenent.

-ils sont mort n'est ce pas

-hein...de qui parle tue

-de tes frere, les archer, sa te dit qu'el que chose. tous mort en une nuit, tes donc le dernier.

-comment sa sait tu qu'ils sont mort

-ma complice les a tuer pour moi

-mais tu rie de ma gueu...''

l'homme sefondras sans vie au sol, je regardas mieu et vue orydianne se trouvant derierre le corp du defun. quesqu'elle avait fait, aucune idée, mais elle la tuer. je m'aproche d'elle et lui dit

''vue tous le troube que je t'amenne, je comprenderais, mais je doit quitte cette ville pour retrouver mon frere et m'en debarasser. je ten pris, vien avec moi, ta vien seras plus mouvementer et j'ai besoin de ton aide. alors vien avec moi et ta vie seras meilleur que tous, avec beaucoup d'action.''

alors j'attendis patiament sa reponse.

_________________
kelan/voleur/humain


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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Mar 1 Fév 2011 23:35 
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Inscription: Mar 7 Déc 2010 20:58
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Après avoir marché un moment depuis son débarquement, Ssar se tient devant la porte de l'Auberge du Pied Levé. Inspectant la façade bien entretenue, il entendit le bruit d'une musique endiablée derrière les portes closes de la bâtisse, avec cette teinte sourde d'un son qui traverse un mur.

( L'endroit ne m'a pas l'air mal pour dormir. Espérons que mes informations soient au rendez-vous aussi. )

S'avançant d'un pas léger, Ssar gravit les quelques marches qui le séparait encore de la porte légèrement surélevé, et poussa la porte qui libéra immédiatement un flot de chaleur, de bruit de discussion, de rires gras et de mastication enrobés de la musique entraînante qu'il avait entendu jusque dans la rue. Le nombre de personne attablé était tout simplement incroyablement important pour la bâtisse: toutes les chaises des nombreuses tables étaient occupés.

( Serais-je capable de trouver un toit pour la nuit ici dans ces conditions ? )

Décidant de le vérifier, Ssar balaya la salle du regard et trouva le propriétaire: un homme au regard franc et à l'éternel sourire, qui blaguait avec quelques clients accoudés devant le comptoir où il se tenait.

" Et celle de la prophétesse crue, vous la connaissez? " , fit le tavernier, l'oeil réjouit.
Tandis que ses auditeurs faisaient non de la tête, Ssar se frayait un chemin entre les tables pour le rejoindre.

" Et bah, c'est une prophétesse qui avait fait une prédiction au peuple, et on l'a pas crue. On l'a même mise au bûcher. Et quand on commença à mettre le feu à son bûcher, elle dit..."
Ssar était maintenant de ceux qui étaient accoudés au comptoir, attendant que le tavernier finisse sa blague.
" " Vous ne m'avez pas crue, alors vous m'aurez cuite! " "
Une explosion de rire salua le dénouement de la blague, et Ssar eut un petit sourire.
( j'ai vu des bardes raconter des blagues de façons plus vivante que cela, enfin... )
Le tavernier remarqua alors Ssar et se tourna vers lui, tout sourire et lui tendant une main franche et amicale.
" Bonsoir à vous messire! Je m'appelle Talic, le gérant de cette magnifique antre du divertissement et du repos! Que puis-je pour vous? "
" Pourquoi pas une bière et une chambre, pour commencer? "
Talic sourit de toutes ses dents à la réponse de Ssar.
" Ha, vous m'avez l'air d'un gaillard qui a grandit à la dure vous! Très bien très bien! Ce sera pour combien de temps la chambre? "
" Tout dépend ... Je cherche quelques infos, et j'ignore combien de temps cela va me prendre. "
" Des informations? Vous ne pouvez pas mieux tomber! Mon auberge est le meilleur lieu à ragot et à discussion de tout Tulorim, vous pouvez me croire! "
Ceci dit, il posa une choppe remplit d'une bière moussue devant Ssar, qui fit sonner quelques pièces sur son comptoir en retour.
" Alors, vous auriez quelqu'un qui aurait des nouvelles fraîches d'Exech? " , souffla tout doucement Ssar, pour que seul Talic l'entende ( et avec le bruit de fond environnant, ce ne fut pas difficile.)
Talic tira une grimace sur son visage souriant.

" Pourquoi chercher à savoir ce qui se passe dans ce repère de truand? Vous devez avoir des tendances suicidaires... "
Le commerçant reprit cependant rapidement son sourire habituel.
" J'ai un client qui revient de là-bas. Il m'a dit qu'il reviendrait ce soir, vous n'aurez qu'à être là à ce moment, je vous indiquerais qui il est. "
" Merci. "
Terminant sa mousse d'un trait, Ssar se leva et traversa la marée humanoïde de la salle pour atteindre la porte et partir se promener un peu...

_________________
Ssar, Varrockien, rôdeur flâneur et chasseur de trésor

Ssar : #404080


Dernière édition par Ssar le Mar 8 Fév 2011 23:15, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Coffre Nocturne
MessagePosté: Mar 8 Fév 2011 18:06 
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Inscription: Sam 5 Fév 2011 22:55
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Localisation: Nice
C'était le soir, ou plutôt la nuit, il était très tard en tout cas .....
Pratiquement tout les citadins sont nichés dans leur maison, mais aussi dans le cœur de la ville, l'Auberge.
Les danseuses toujours aussi trouble-ennui mettent l'ambiance à son comble dans la salle qui était rempli.




Mais parmi toutes ces personnes ordinaires, tous habillés différemment mais classique, se distinguer quelques personnes répondant au nombre de 10.
Ces derniers sont eux vêtu d'une cape/capuchon qui les couvrent complètement et masque par l'ombre leur visages.
Ils sont dispersés un peu partout dans la salle, y'en a qui sont assis à des tables, d'autres accoudés contre le mur, et 3 d'entre eux au comptoir.




Comme des plus communs qu'il soit, ils ont devant eux une chope, plus ou moins rempli.
Là, le tavernier, en essuyant une vieille chope, pointa son regard vers un des trois, puis lui adressa la parole ;

"Eh gaillard ! Faudrait peut-être penser à régler ta note ! A moins que vous ne voulez une autre tournée ...."

Ce "Gaillard" en question posa la main sur le comptoir, puis fit glisser sa chope vers le tavernier.
D'une voix calme, assez sombre et rocailleuse, il finit par en placer une ;


"Vas pour une autre ....."

"Ah ! J'aime mieux ça !
"Mais dites-moi, vous n'êtes pas de la région ? Je ne vous vois pas souvent trainer ici ....."

Le mystérieux individu attrapa sa nouvelle chope, puis prit une gorgée avant de répondre.

"Non, en effet ........"
"Pour une affaire de marchandage votre escale ?"
"......"
"Je vois."

Quelques petits instants après, deux gardes/chevalier entrèrent dans la taverne.
Silence complet pendant un instant dans la salle.


"On cherche deux fugitifs ! Quelqu'un ne les auraient pas vu ? Mal habillés, peau pale, épée en mousse ...."


Personne ne répondit.
Les deux décidèrent de prendre un petit temps de repos au comptoir.

"Tavernier ! Sert-nous une bonne vinasse !"
"Tout de suite ....."

Ils commencèrent à boire lorsqu'ils se trounèrent vers notre homme de tout à l'heure.

"C'est bizarre, vous ressemblez à un des deux pesteux qu'on cherche ..... Vous ne les connaissiez pas, non ?"

Sans un mot de sa part, il continua le nez plongé dans sa bière.

"Eh le gueux ! Je viens de te poser une question !"

Mais l'autre soldat interrompu son camarade pour lui faire un signe de l'œil.
Qui signifié :


"Regarde là bas ...... C'est un qu'on cherche, le même profil ....."

"C'est bon ça ..... Faisons discret."

Ils se levèrent, et dirent à l'étranger ;


"Ne restez pas trop sur vos campements, c'est rempli de coupe-gorges ici."


La cible en question ne semblait pas au courant que les gardes venaient doucement vers sa direction.
A ce moment là, notre homme leva pour la première fois sa tête et apparemment attendait quelque chose.

"C'est le moment ......."

Il attendit que les gardes soit à quelques centimètres de leur proie pour soudainement se lever et lancer furtivement l'épée qui trainée sur le comptoir à la "proie". Ce que ce dernier attrapa et et ne laissant pas de temps de réaction à un garde. Il fut littéralement décapité par l'épée.
Mais à présent, plusieurs personne dans la salle se levèrent et dégainèrent leur épée, en fait c'est les 10 de tout à l'heure.
Le dernier garde, avant de finir tranché, alerta un mouchard qui était posté à l'entrée de l'auberge.




Ce dernier sortit vite dehors et appela le reste de la garde en renfort.
Cet homme, qui lança l'épée, n'était d'autre que la personne qui est connu sous le nom de "Interitus".

"Là, c'est les fugitifs, tuez-les tous !"

Mais notre homme, avec ses camarades d'armes ne comptés pas se laisser faire, et un combat s'engagea entre la garde et eux.
Ces les soldats qui en premier commencèrent à foncer, Interitus étant la cible primaire, 2 soldats décidèrent de le prendre lui en cible.




Ses autres camarades se débattent avec le reste de la garde, ils étaient 5, à coup d'épée et d'esquive.
Jack brandit son épée, et enchaina.
2 soldats se chargèrent de lui, c'était un tout petit peu difficile, mais étant plutôt habile de nature avec son arme, il prit l'assaut du combat et ce fut les gardes qui se retrouvèrent en position de défense.




Interitus n'hésite pas à frapper aux endroits les plus sensibles et mal protégés.
Il vise tout d'abord le premier soldat, ceci en essayant de faire "Courir" l'autre, il renversa par un coup de pied une table massif qui fit projeter sur le deuxième soldat.
Donc le 1er, Wood décida de charger sur lui, ce dernier étant seul, et après une tentative de contre, il finit par être pourfendu.

L'autre garde remit debout, et n'ayant plus le temps, Wood y mit tout ce qu'il a et fonça.
Soldat avec épée, il essaya bien sur de le trancher, mais si on porte 50 kilo de poids d'armure sur le dos .....
Le problème est que ce soldat est plus tenace que les autres et donne du fil à retordre à Jack.



Il aurai failli perdre, ou se faire blesser si ces camarades n'avaient pas fini plus tôt avec leur adversaires.
Ils lui vinrent en soutient et se débarrassèrent du dernier soldat.
Ses autres compagnons étaient encore à se battre, il leur vint en aide.
Encore une fois, il n'a pas raté son combat, ou encore moins blessé gravement.



Tout les civils, maintenant que le duel sanglant était fini, s'étaient barricadés là où ils le peuvent. Sous les tables, derrière le comptoir, dans des caisses.
Jack, fit un sourire aux lèvres, en rangea son habilement épée recouverte de sang dans son fourreau.


"Faites comme habitude, tournez-vous dans vos verres."



Lui et ses confrères filèrent dehors, par derrière la taverne. Maintenant que la petite patrouille de garde hors d'état de nuire, tout ceci, ce "spectacle" prit un sens .....
Leur but était de les éliminer pour ouvrir le passage à leurs complice dehors, afin de pénétrer sans problème dans les bibliothèques d'archives territoriales.




(((Résultat du combat ; 2 gardes tués (Y'en avait plus, mais les autres ce sont les camrades de Wood qui les ont tués "En RP" ....

Le combat aurai duré 15 minutes, et deux partisans sont blessés.)))



(((Je tient à prévenir que c'est mon 1er Rp, donc si je décris mal les scène de combat, ne me blamer pas :D )))


(((Voila, ceci est la première partie du 1er RP, la suite se passera dans la rue ...)))

_________________
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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Dim 20 Fév 2011 00:36 
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Inscription: Mer 17 Nov 2010 04:31
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[suite du rp avec Kelan]

Il me répondit :
-oui, tu ma sauver , merci mais setais inutile, personne ne saurais plein de ma mort, tous le monde se fous de moi''
C’était moi où il me servait exactement ce que je me ressassais depuis quelques temps ? Je détestais l’impression d’avoir une copie de moi-même devant moi. Est-ce qu’il se moquait de moi ?
Justement, il posa une bourse d’argent devant moi. J’affichai une mine stupéfaite. Me croyait-il trop pauvre pour payer ses frais ? J’avais été obligée de rester dans cette maudite ville par sa faute. Si Talic ne m’avait pas protégée, je serais morte à l’heure qu’il était. Croyait-il pouvoir se faire pardonner seulement en m’offrant quelques pièces d’argent ?
''paye avec sa, sa va t'éviter de me detester''
Je me ressaisis. Pourquoi fallait-il que je prenne tout aussi personnel ? Ce jeune homme me remboursait simplement les frais occasionnés par ses blessures. Et je devais être soulagée de savoir qu’il s’était réveillé beaucoup plus tôt que je le pensais.
Soudainement, trois hommes entrèrent brusquement dans la pièce. Deux épéistes et un archer. Surement une pause-déjeuner. Ils sortirent tout à fait de mon esprit. Maintenant que Kelan était réveillé, j’allais pouvoir partir. Ma Rage de sang avait été rassasiée pour un temps, donc je pourrais tenir sans trop de difficultés jusqu’à un prochain village si je partais maintenant. L’homme assis devant moi venait de me donner de l’argent, ce qui assurait…
Je fus soudainement tirée de mes pensées par une main qui agrippa férocement mon bras et qui me tira brusquement vers l’arrière. J’allais me débattre alors qu’une lame vint s’appuyer sur ma gorge, stoppant ainsi toute esquisse de rébellion. Ce n’était pas bon, pas bon du tout. J’avais totalement relâché ma garde. Que me voulaient-ils ? Était-ce des complices de mon père ? Idiote ! J’étais recherchée ! Relâcher ma garde ainsi ! Rah ! Imbécile !
Un jeune serveur voulut se précipiter, mais l’archer lui tira dessus. Je vis immédiatement qu’il n’était touché qu’à l’épaule, mais il s’effondra par terre, le sang commençant à former une flaque rouge. Ce n’était que de mon point de vue que je pouvais voir que l’homme n’était pas mort. Le reste des clients eut un soubresaut d’effrois, persuadés que l’homme avait été touché en plein cœur, d’un tir fatal. Les hommes qui me détenaient étaient des pros, cela paraissait. Ils avaient un objectif et ne faisaient pas de dommages collatéraux. Et leur objectif, c’était moi.
Je fus donc vraiment surprise lorsque l’homme derrière moi déclara d’une voix forte :
'' Kelan, vous êtes en état d'arrestation pour l'assassina du garde de la partie nord du village, ainsi que d'un groupe de villageois tués devant leurs propre amis. Nous avons le feu vert pour te mettre hors d'état de nuire ainsi que tous ceux qui tenteront de stopper ton arrestation. »
Stupéfaite, je réalisai que je n’étais pas leur cible. Et je confirmai que ces hommes étaient des pros. Ils avaient dit : «hors d’état de nuire», pas «tuer».
Quand aux motifs de l’arrestation… Je ne connaissais pas vraiment la garde de la partie nord de la ville, mais le groupes de villageois tués sous les yeux de leurs amis… Les hommes qui m’avaient attaqué avaient dût le dénoncer. Pourtant, c’était moi qui avait tué les hommes… mais bon. Ils n’aimaient peut-être pas l’idée qu’une faible femme les ait occis.
Ou bien encore, il se pouvait que je n’aie aucun rapport avec tous ces événements. Mais, bon sang, pourquoi étais-je impliqué dans toute cette histoire ? Je compris lorsque l’homme continua :
«Rend toi gentiment et nous ne feront aucun mal a ta copine.»
Copine.
Il avait dis que j’étais sa…
Copine.
L’air sembla baisser de quelques degrés dans la pièce, surtout aux alentours de moi. Une aura de noirceur semblait émaner de mon être. L’homme me détenant eut un frisson, se demandant ce qui se passait. Mon esprit s’était vidé. Mon regard était fixe, mon corps prêt à réagir, à la moindre impulsion.
Copine. Copine. Il avait osé dire une chose si immonde.
Je sortis de ma torpeur quand Kelan répondis :
-ma copine hein, et vous avez tué ce tavernier complètement innocent''
Il ne me considérait pas comme sa copine. Il remonta de quelques centimètres dans mon estime. Il les redescendit quand il prononça le reste de sa phrase. Il n’avait pas réalisé que ce n’étais pas le tavernier qui gisait par terre, et qu’il n’était pas mort. Je repris une contenance, quand l’archer cria :
" Les mains en l'air! ''
Je vis Kelan porter la main à sa ceinture, et réaliser que son poignard n’était plus là. Quel incapable…
Bon. J’avais assez joué le rôle de la fillette sans défense prise en otage. Il était temps pour moi de passer à l’action. Je m’apprêtais à effectuer une technique de déstabilisation sur l’homme qui me tenait, quand Kelan demanda :
''Est-ce que je peux embrasser ma copine une dernière fois ?'
J’avais mal entendus, n’est-ce pas ?
Cet homme était si idiot qu’il souhaitait m’embrasser ?
Je faillis vomir en imaginant cela.
Puis, à l’instar d’il y a quelques instants, la température baissa de plusieurs degrés dans la pièce. Je tremblais de rage froide. L’homme derrière moi dût le sentir, car il dit:
' Bon, ta une minute pas plus, sinon vous brûlerez en enfer les deux ensembles.
Il s’éloigna de moi avec un soulagement palpable.
Je n’entendis même pas la réponse de Kelan, qui ne semblait pas s’apercevoir de l’aura de noirceur qui m’entourait. Il s’approcha très près de moi, baissa son demi-masque et avant que je lui dise avec hargne que s’il me touchait, il mourrait, il me chuchota :
‘‘T’inquiète pas, je te sors de là''
Avant même que je ne puisse faire un geste, ou même penser, Kelan mis la main à ma ceinture et pris ma dague. Il se retourna et réussi par je ne sais quel miracle à tuer un garde. Lorsqu’il planta ma pauvre dague dans le crâne de l’homme et la ressortis, je repris enfin une contenance. Je devais agir, car sinon les hommes me prendrait pour une complice, et pros ou pas, ils seraient capable de me tuer ou, pire, me livrer à mon très cher et tendre père.
Kelan me rendis ma dague pleine d’un très beau liquide rouge et poisseux. «Charmant», allais-je penser, mais je n’en eus pas le temps. Kelan me poussa fortement sur le côté. Qu’est-ce qui lui prenait ? Je me retournai et vis qu’il s’agissait d’un archer qui venait de tirer une flèche. Cette dernière avait atteint Kelan à l’épaule.
J’entendis vaguement le blessé me hurler :
«ory, cache toi, je m'occupe de se fou, il n'a aucune chance»
Pff… Quel idiot. Blessé comme il était et désarmé, c’était lui qui n’avait aucune chance. Avant que j’aie le temps de m’insurger sur le fait qu’il m’ait appelée par un diminutif que personne n’avait jamais utilisé à part ma sœur, une flèche siffla à quelques centimètres de mon visage. Elle alla se planter dans une poutre en bois. Décidément, cet archer était rapide et ne perdais pas de temps. Je laissai Kelan s’arranger avec l’autre épéiste et me précipitai sur l’archer. Son arme constituait un avantage non-négligeable pour les combats à distances, mais dans un endroit fermé et en corps-à-corps, il n’avait quasiment aucune chance. À part bien sur s’il cassait une de ses flèche et se servait de la pointe de son arme comme arme. Mais il serait de toute façon désavantagé face à ma dague. Décidément, mon père m’en avait appris des choses, sur le combat.
Je vins à bout de l’archer rapidement. Oui, je le tuai. Mais c’était sa vie ou la mienne. Et j’avais une nette préférence pour la mienne, je ne sais pas trop pourquoi…
Je me retournai et vis que Kelan entretenait un dialogue oiseux et futile avec l’épéiste restant. On aurait dit qu’il essayait de gagner du temps, mais en ayant vu ce que j’avais vu à son propos, je devinais qu’il pourrait continuer comme ça indéfiniment. Et comme je n’avais pas envie d’attendre, je me glissai d’un geste fluide derrière l’homme et lui rentrai ma dague dans le dos. Un coup en traitre certes, mais très efficace. J’essuyai rapidement le sang de ma lame sur la chemise du défunt. Kelan s’avança vers moi et me dis :
‘Vu tous le trouble que je t'amène, je comprendrais, mais je dois quitte cette ville pour retrouver mon frère et m'en débarrasser. je t’en pris, viens avec moi, ta vie seras plus mouvementée et j'ai besoin de ton aide. Alors viens avec moi et ta vie seras meilleur que tous, avec beaucoup d'action.''

Avec un sourire candide, j’acceptai avec joie. Je m’enfuis avec mon nouveau prince charmant dans une ville inconnue. Il tua son frère et nous fûmes heureux ensemble pour le reste de nos jours.
Attendez, étais-ce réellement cela qu’il voulait que je pense ? «Il avait besoin de moi.». N’importe quelle petite bêtasse se serait sentie d’une graaaaaaande importance à ses côtés et auraient fantasmé sur lui, sur ce grand chevalier vengeur pour le reste de leurs pauvres petits jours. Se sentait-il si généreux de m’offrir la possibilité de devenir l’une de ces pauvres idiotes ? Ne s’était-il demandé si j’avais moi aussi mes petits problèmes de la vie quotidienne ? Et si j’avais vraiment envie de rester aussi longtemps avec quelqu’un ? Quitter cette ville, oui. Mais pour combien de temps ? Et mes Rages de Sangs ? C’était impossible ! Partir comme cela avec moi signerait son arrêt de mort.
Une vie mouvementée, oui ? Comme si la mienne ne l’était pas assez ! Et qui avait dis que j’en voulais une, une «vie mouvementée» ?
Je pris une grande respiration.
«Calme-toi Ory, calme-toi.» me dis-je à moi-même.
J’eu l’impression d’entendre ma petite sœur qui utilisait toujours ce diminutif. Bien sur, c’était moi qui me l’était dis à moi-même, mais le souvenir de ma sœur restait très présent. Qu’aurait-elle fait à ma place ?
Kelan restait un inconnu à mes yeux, et je n’avais aucune envie de mieux le connaître. Si nos chemin se quittaient à l’instant, je n’aurais aucun regret à cela car nous étions quittes…
Mon regard se posa par pur hasard sur l’épaule de Kelan, où le sang coulait doucement, ravivant ainsi un souvenir que j’aurais volontiers éteint.
Je lui devais la vie. Il avait pris cette flèche dans l’épaule pour me sauver, et même s’il n’attendait rien en retour, j’avais une dette envers lui. J’étais donc… obligée… de l’accompagner.
Avec un regard sombre et sans fond, je baissai la tête et dis :
-Je vais… t’accompagner. J’ai… une dette… envers toi.
J’avais dût m’arracher ces mots, et j’y avais eut bien de la difficulté.
Soudain, je relevai la tête et fixai l’homme droit dans les yeux, mon regard devenus flèches de noirceurs.
-Mais ne crois pas que je fasse cela juste pour ta grande personne. Dès ma dette réglée, tu n’entendras plus parler de moi. Et cela même si tu ne t’ais pas encore débarrassé de ton frère. Ne vas pas croire que…
Soudain, un grand brouhaha retentit devant l’auberge. Craignant le pire, je montai à l’étage, faisant signe à Kelan de me suivre, laissant la salle désormais déserte dans l’état où je l’avais mise. J’allai dans ma chambre qui avait une vue sur la rue. Je vis des représentants de l’ordre qui n’étaient visiblement pas au courant du funeste sort de leurs camarades. Ils peinaient à retenir un taureau fou de rage de rentrer dans l’auberge. Mon sang ne fit qu’un tour lorsque je réalisai que le taureau était en fait mon père. Et il était armé.
Il donnait vraiment du fil à retordre aux gardes. Il m’avait formé, et je savais que je serais sans défenses face à lui. Il ne m’avait visiblement pas pardonné pour le meurtre de ma sœur. J’avais vraiment peur de lui, je le réalisais à présent. Kelan s’approcha péniblement de la fenêtre. Il avait mal, mais faisait tout pour ne pas que cela paraisse. Il n’était donc pas geignard. Bon, cela augmentait certainement ses chances de survies en ma compagnie. Je dis d’un ton pressé :
-Je tiens à te dire que tu n’es pas le seul à avoir des problèmes. Et que je peut-être une source sérieuse de problème, moi aussi. Ne pose pas de questions, pour l’instant.
Avant qu’il ne puisse me répondre, je me retournai et ramassai mon sac et mes effets que j’avais rangé dans un coin. Puis, j’allai dans la chambre du médecin et entrai en coup de vent. Je pris quelques effets pour panser des blessures, laissai quelques pièces sans grandes valeurs, signalai qu’il y avait un blessé en bas et repartis, comme j’étais venue, avant qu’il ne puisse dire quoi que ce fut. La peur avais fait monter en moi de l’énergie, et je comptais m’en servir le mieux possible. Je passais ensuite dans la chambre de Kelan et saisis un sac qui devait contenir ses effets. Je n’avais pas l’intention de m’attarder et quand je vis Kelan arriver dans sa chambre, je lui lançai son sac et l’entrainai dehors, sur les toits, alors qu’un grand bruit de bois cassé signalait que mon père avait réussi à casser la porte de l’auberge et qu’il allait bientôt arriver dans ma chambre désormais vide.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Dim 20 Fév 2011 05:12 
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incroyablement, elle accepta, bien froidement mais elle acepta quand meme.

''-Mais ne crois pas que je fasse cela juste pour ta grande personne. Dès ma dette réglée, tu n’entendras plus parler de moi. Et cela même si tu ne t’ais pas encore débarrassé de ton frère. Ne vas pas croire que…''

tous a coup, un grand bruit retentis a l'exterieure, comme si il allait relacher une armer dans l'auberge. me souvenant que je suis desarmer et blesser, je du eviter le combat a tous pris, j'arretais pas de me faire blessure par dessu blessur depuis tuer l'assassin folle. la douleur a mon epaule commence a se faire sentir, sest la et seulement la que je realise que j'ai ete toucher. orydianne quitta la salle en me disant de la suivre, etant oubliger de remonter a ma chambre pour recuperer mon arme et sachant qu'il me serait fatal de me battre contre une si grande armer dans ma condition, je la suivit sans rien dire.

(j'ai une dette enver tois)

ses mots me revien en tete, me suivait t'elle par oubligation ou parce qu'elle le voulais, je chassa ses penser de mon esprit quand j'arriva peniblement pres d'une fenetre dans une chambre que je ne connaissait pas. dans la rue, je realisa donc qu'il ni a que 7 ou 8 garde seulement. il essayait de calmer un homme asser costaud qui avait l'aire d'avoir une force fenomenal. sur un niveau d'adrenaline qui monta en moi, je senti que tres peu la douleur de mon epaule, je savait que mon corp entier n'etais pas en total guerisont, mais seul mon epaule saignait encore a l'aire libre. je savait que je ne risquais rien, mais je ne pouvait pas me battre encore. il fallait que je degage d'ici au plus vite, mais je me refusait de l'aisser orydianne tous seul, pour quel raison, aucune idée. elle me dit qu'elle que chose qui ressemblais a

''Je tiens à te dire que tu n’es pas le seul à avoir des problèmes. Et que je peut-être une source sérieuse de problème, moi aussi. Ne pose pas de questions, pour l’instant.''

elle parti aussitot dit dans ma chambre. qu'el probleme pouvait t'elle parler. apret tous, je m'en fous, je peux aussi bien l'aider t'en qu'elle seras pres de moi, qui a dit que je n'aimais pas les probleme, quand jariva dans ma chambre, elle me donnas mon sac. on se traina sur les toits. je ne sentais pus rien de ma blessur grace au bandage que j'ai mis juste avent de grimper.

''enfin dans mon élément, les toits, ces mon territoir''

un bruit effroyable venait de se propager dans le batiment sous mes pieds, je regardas discretement en bas pour voir aue la porte a ete defoncer et que les garde sont mort. leur armure pon enfoncer dans leur torse asser profondément pour defoncer le coeur et les poumon. m'etant deja battu contre se type d'armure, je sait tres bien qu'el sont ultra solide. l'homme n'avait pas de masse

(s'est ses poin qui on fait de telle dega)

cette homme avait l'aire d'avoir la force d'un tauraus. il n'est pas humain se gars. vue la reaction de orydianne, tous porte a croire que s'est un chasseur de prime ou un mercenaire engager pour la tuer, elle etais donc mis a prix.

(qui est cette femme, est t'elle plus forte que se que je croie, elle a tuer 7 gars a elle seul quand meme)

meme si elle valait des million, je la protegerait, u plutot, je l'aiderais. je fixa les corp mort au sol et je dit a voix basse

''il a une force bestial, j'ai une endurance surhumaine. meme si il est a tes trousses, je le turait. je turait tous les chasseur de prime comme lui si ils essai de te toucher, je ferait tous se que je peux pour que tu accepte de me suivre. ta l'aire ultra forte pour avoir un t'elle chasseur a tes trousse. je vais te prouver que je suis a ta hauteur.''

je pris ma dague dans mon sac et le mis dans son fourraux.

''je ne peux pas me battre pour le moment, si tu veux je tuer toi meme fait le, si tu ne veux ou peux pas peut importe la raison, suis moi. si tu sait courrire de toits en toits fait le , sinon fait moi signe je t'attraperas a ton saut.''

je parti une mini course, et me projettas sur le toit un peu plus bas a coté pour i atterire par une roulade. en me relevant je pronomca ses mots

''enfin, sa fait un moment que je n'ai pas fait sa''

je murmura plus ses mots parce que je sentais le mercenaire s'aprocher de nous, je fit signe a orydianne de sauter. vue le bruit qui se produit a 3 etage au dessou de la derniere, elle sautas et ratta le toit, elle allait tomber de plusieur etage. je la ratrappa par le poignet et l'empecha de tomber. je la deressa sur le toit, maprocha d'une trappe sur ce toit. je louvra et dessendit l'echelle si trouva. je fis signe a ory de me suivre avent de realiser que quelqu'un se trouve dans la maison. je l'assoma sans le mettre en danger et parti de cette maison discretemnt avec ory dianne. on partas dans les ruelle avent de m'arreter et de dire a orydianne

''j'aimerais te dire que je deteste ma vie, mais enfaite, j'aime l''action que j'ai avec tous les probleme que je m'aporte. sait pour cette raison que je veux t'avoir avec moi''

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Mer 23 Fév 2011 03:07 
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Une fois sur le toit de l’auberge, Kelan se dit à lui-même :
''Enfin dans mon élément, les toits, c’est mon territoire''
Je ne sais si cette affirmation m’étais destinée ou non. De toute façon, nous devions fuir, au plus vite. Avant de le faire, Kelan se pencha et vit que des combattants de l’ordre avaient été défoncés à coups de poing. Il parut enfin mesurer la force de la personne qui était à mes trousses. Il me fixa.
Je ne pouvais que voir ses yeux. Je ne sus donc pas ce qu’il pensait.
Enfin, il me dit :
''Il a une force bestial, j'ai une endurance surhumaine. Même si il est à tes trousses, je le tuerais. Je tuerais tous les chasseurs de prime comme lui s’ils essaient de te toucher, je ferais tout ce que je peux pour que tu accepte de me suivre. T’as l'aire ultra forte pour avoir un telle chasseur à tes trousses. Je vais te prouver que je suis a ta hauteur.''
Une force bestiale ? Oh que oui. Cet homme est forgeron et combattant, en plus de connaitre tout sur moi et ma façon de combattre. Et voila qu’il a retrouvé ma trace. Et qu’il sait que je suis là. Sinon il ne se serait jamais risqué à blesser voir tuer des représentants de l’Ordre, de très bons clients.
Je ne me fis aucune remarque sur le fait que cet homme voulait me protéger, donc empirer ma dette. Ce n’était sans doute pas son but, mais le résultat serait le même. Il tenait vraiment à ce que je le suive, cela ne faisait aucun doute. Il avait visiblement besoin de moi, et je ne savais pourquoi. Je devrais me renseigner au plus tôt. Et je n’étais pas «ultra-forte». Je me défendais bien, c’était vrai, mais sans plus.
Sang maudit, ce n’était pas un chasseur de prime qui était à mes trousses… C’était bien, bien plus pire. Et Kelan était vraiment plus fort que moi. Jamais je n’aurais put me déplacer comme il le faisait avec toutes les blessures qu’il avait.
Kelan sortis sa dague de son sac et la glissa dans son fourreau. Puis, il me dit :
''Je ne peux pas me battre pour le moment, si tu veux le tuer toi-même fait le, si tu ne veux ou peux pas peut importe la raison, suis moi. Si tu sais courir de toits en toits fait-le, sinon fait-moi signe je t'attraperai à ton saut.''
Il s’élança dans le vide pour atterrir souplement sur un toit, avec une roulade. On aurait dit un chat. Cet homme était… surprenant. Il ne pouvait pas se battre, mais il était capable de telles prouesses. Moi non. Mais… je savais sauter de branches en branches. Mon père m’avais longtemps entrainé dans les collines et dans un boisé. Mon père… je tremblais imperceptiblement. J’avais une peur bleue de lui, et il arrivait bientôt. Je le sentais qui approchais, inexorablement. J’entendis un grand bruit, ce qui me poussa à sauter. Mais je ratai superbement mon saut. Je ratai la corniche. Je manquais de pratique… Bon, de toute façon, j’étais capable de bien me réceptionner, ce qui ne me causerait pas trop de blessures.
Je n’eus pas le temps de me positionner correctement. Kelan me rattrapa en saisissant mon poignet. Il me remonta avec une aisance frappante. Ensuite, sans un mot, il se retourna et se dirigea rapidement vers une trappe. Il l’ouvrit sans gêne. Ensuite, il descendit l’échelle. Je le suivis, et lorsque que je touchai terre, Kelan avait déjà assommé le pauvre bougre qui vivait là. Au moins, il ne l’avait pas tué. J’ajustai mon sac contenant mes affaires personnelles. Je m’assurai que ma cape ne serait pas une gêne pour la course qui allait surement suivre. Kelan se dirigea vers la porte arrière de la maison. Il allait sortir, mais avant de la faire, il compléta la phrase inachevée qu’il avait voulut me dire hier soir, avant de s’évanouir.
‘‘J’aimerais te dire que je déteste ma vie, mais en fait, j'aime l'action que j'ai avec tous les problèmes que je m'apporte. C’est pour cette raison que je veux t'avoir avec moi''
Ah. Donc j’étais une source de problèmes. Et c’était pour cela qu’il souhaitait que je vienne. Ce gars était un maniaque de problème et voulait à tout prix en avoir, en plus grande quantité possible. Son espérance de vie était désespérément basse.
Je révisai mon opinion. Cela aurait été vrai s’il n’avait eu aucun but dans la vie à art s’attirer le plus d’ennuis possibles. Mais cet homme avait un but. Il voulait à tout prix éliminer son frère. Pour quelle raison ? Je ne sais. La vengeance était un motif ignoble, mais qui permettait à son utilisateur de rester en vie, de ne pas se suicider. Elle pourrissait l’intérieur et balayait la bonne conscience de côté, ce qui poussait à des actes inconsidérés, sans penser aux conséquences. Comme tuer des représentants de l’ordre pour venger sa fille cadette.
Je connaissais mon père depuis ma naissance. Je le voyais presque dans son salon, à pleurer ma sœur, après m’avoir bannis. Puis, à ressasser ce qu’il pouvait faire. Je pouvais presque voir la haine qui poussait dans son cœur comme une mauvaise herbe, qui la poussait à l’acte vil qu’était la vengeance.
S’il avait autre que lui-même, il aurait voulu me tuer pour protéger la population. Il aurait gardé son sang-froid et aurait agit méthodiquement. Il m’aurait tendu un piège, attiré dans un guet-apens, ou autre. Je n’aurais eu aucune chance.
Avec cette pensée, je sortis et m’élançai discrètement aux côtés de Kelan dans les ruelles.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Mer 2 Mar 2011 20:43 
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La lune brillait intensément.

Cercle blanc siégeant au milieu des étoiles, astre à la fois craint et révéré. Nature incertaine... Celle qui éclaire les voyageurs de la nuit... Innocents comme prédateurs. Nul ne restait insensible à sa vision. Nul ne comprenait sa véritable nature. Si le Soleil était le cadeau des dieux, qu'était donc la Lune ?

Anthis ne pouvait même pas rêver de pouvoir un jour le savoir.

Son regard, observant le disque de lumière serti dans les ténèbres, suivit peu à peu le chemin des rayons que dégageait l'astre. Ces traits blancs se rassemblaient et tombaient sur un lieu caché par le bois... Il lui était impossible de voir de quoi il s'agissait.

Comme si une volonté autre s'imposait à son esprit, ses jambes se mirent à bouger, et la jeune fille eût l'impression furtive mais tenace d'être une marionnette tandis qu'elle se dirigeait vers les arbres. Non pas qu'elle en fût inquiétée... Sa curiosité l'appelait à découvrir le lieu que la lune couvait de sa lumière.

Il n'y avait aucun chemin tracé sur la terre. Ses pieds nus épousèrent l'herbe mouillée du soir tandis qu'elle s'engouffrait, vêtue d'une simple robe, dans les ombres des vieux troncs et des feuillages anciens. Le vent qui soufflait dans ces dernières se transformaient en d'insistants murmures qui semblaient porter des mots. Mais Anthis, concentrée sur la faible luminosité qu'elle percevait derrière les arbres, ne les écoutait pas.

Les arbres s'effacèrent peu à peu pour laisser apparaître un bassin de pierre, rempli d'eau, au milieu d'une clairière. Les ombres s'étaient envolés, chassés par la lune plus blanche que jamais. L'endroit, pourtant sauvage, semblait imprégné d'une noblesse et d'une aura sacrée qui, un instant, firent s'arrêter la jeune fille, comme si elle n'avait pas le droit de pénétrer ce lieu... Mais une fois encore, son corps désobéit à son esprit, et reprit la marche vers le bassin, le pas plus assuré que jamais. Anthis commença à avoir peur... Peur du bassin, comme si celui-ci représentait une menace. Et puis elle comprit pourquoi elle avait peur.

C'était le bassin qui l'attirait. Qui la tentait, qui la poussait à contempler l'eau... Et une partie d'elle désirait bien trop observer son reflet. Anthis ne parvenait pas à résister.

Sa curiosité naïve s'était muté en une crainte animale. Elle ne voulait plus avancer, mais son corps continuait... Elle s'arrêta devant les pierres bordant le bassin... Ses jambes fléchirent, elle posa un genou à terre... Ses bras se tendirent, s'appuyèrent sur le rebord... Et sa tête se pencha vers l'avant, fixant l'eau et ce qu'elle reflétait.

C'était elle, mais ce n'était pas elle qu'elle voyait.

Il semblait s'agir de son ombre, distordue mais reconnaissable, à ceci près que deux yeux bleus brillants comme des saphirs la fixaient intensément. Son reflet l'observait tout autant qu'elle observait son reflet. Mais si ses yeux montraient de la crainte et de l'incompréhension , ceux de son ombre ne dévoilaient qu'une terrible froideur...

Anthis ne comprenait pas ce qui ce passait. Qui était cette fille ? Était-ce vraiment elle ? Que contemplait-elle donc vraiment ? Et son reflet... Que cherchait-il, à l'observer ainsi ? Elle avait l'impression d'être elle-même un simple reflet, le reflet de son ombre, comme si celle-ci se regardait dans un miroir. Ou dans l'eau d'un bassin...

Ses poumons happèrent le vide. Puis l'eau. Par réflexe, elle bloqua sa respiration, puis son esprit assimila ce qui se passait, et elle paniqua.

Elle était dans l'eau. Quelques secondes plus tôt, elle était à l'air libre, penché au-dessus du bassin, et maintenant elle était sous l'eau. La terreur la submergea, elle se mit à battre des bras et des jambes pour tenter de remonter à la surface.

En vain. Elle ne voyait même pas où se trouvait cette surface synonyme de vie. Sa vision commença à se voiler. Ses forces se dissipaient. Dans un dernier élan, elle tenta d'appeler la force sombre qui battait en elle, mais ne perçut rien en retour... Elle allait mourir.

Elle sentit quelque chose s'agripper à elle, et une brusque traction la tirer vers l'avant.


Anthis ouvrit les yeux. Elle était assise sur son lit, aspirant autant d'air qu'elle le pouvait. La jeune fille répéta le rituel plusieurs fois avant qu'elle ne comprenne qu'il ne s'agissait que d'un rêve. Un rire nerveux succéda à sa peur. Mais lorsqu'elle parvint finalement à se calmer, et qu'elle se repassa les détails de ce rêve surréaliste, elle remarqua quelque chose qui lui avait échappé : à travers l'eau, c'était le bras de son reflet noir qu'elle avait aperçu. C'était cette créature ténébreuse imitant sa silhouette qui l'avait sorti de l'eau.

Mais qu'est-ce que ça voulait dire ?

Quelques minutes plus tard, la jeune fille plongeait la tête dans un seau d'eau, espérant que le contact froid du liquide parviendrait à éclaircir ses pensées. Ce seau était sans doute le plus précieux meuble de la petite pièce : le lit n'était qu'une simple paillasse sur un support de bois branlant, tout comme le sol poussiéreux. La fenêtre portait le poids des années, sur le verre demeurait des traces de chiffon passé à la va-vite, et la porte laissait facilement passer le bruit qui venait du rez-de-chaussée de l'auberge, des rires, des cris, et des coups, quand ce n'était pas un voyageur complètement saoûl qui tambourinait sur sa porte - les raisons étaient diverses, mais certaines plutôt originales, comme celle qui avait été avancée deux jours plus tôt par un soiffard, qui affirmait l'avoir entendue crier au secours et s'être hâter de "sauver mam'zelle la princesse des griffes du dragon qui dort sous l'auberge !!!"

La jeune Anthis, habituée au calme de la campagne, avait passée plusieurs nuits blanches, complètement paniquée à l'idée qu'un fou furieux débarque dans sa chambre avec un couteau dégoulinant de sang. Puis elle s'était lentement faite à l'atmosphère de la cité. Au fil des nuits, elle avait appris à faire avec le bruit, à défaut d'autre chose. Mais sa forêt lui manquait... Sans parler de sa famille, qui ... Anthis replongea sa tête dans l'eau. Elle ne voulait pas éprouver l'émotion qui l'avait étreinte, la première journée après être arrivée à Tulorim. Un sentiment de perte totale...

Cela faisait trois semaines, mais elle aurait souhaitée que bien plus de temps se soit écoulé, pour pouvoir enfin oublier le souvenir de ses débuts dans la cité...

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Anthis, humaine, fanatique, et accessoirement : susceptible.


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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Sam 19 Mar 2011 19:43 
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Inscription: Sam 30 Oct 2010 22:06
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Maël avait beaucoup marché pour arriver à la première auberge venue. Portant la jeune fille entre ses bras qui dormait, il n’avait même pas trouvé le temps long, ne cessant de l’admirer. Elle n’était pas très charnue, certains l’aurait même trouvée cadavérique, mais Maël trouvait qu’elle avait quelque chose de vraiment beau. Elle dégageait une sorte de présence et Maël ne savait pas comment décrire l’impression qu’il avait en sa présence. Lui devait avoir Satan dans la poche pour avoir de tels comportements incontrôlés. Il ne savait vraiment pas comment expliquer ces troubles qui l’animaient.

N’y pensant plus, il poussa la porte de l’auberge du bout du pied et fit son irruption matinale, la mine livide. Les employés de l’auberge qui s’activaient tous derrières le bar stoppèrent leurs activités à cette entrée inquiétante. L’un d’eux se risqua même :

« - L’auberge du pied levé. Que peut-on pour vous de si tôt ?
-Il me faudrait une chambre pour deux.
- Nous n’avons plus de chambres pour deux, monsieur. Juste des nuitées pour couple.
- Donnez-moi ce qui vous reste.
- Alors, suivez-moi » dit l’un deux, tandis que les autres se remirent à leur tâche. Les premiers clients pour le repas du midi ne tarderaient plus.

Une fois arrivé à l’étage, le gérant demanda à Maël :
« - Déjeunez-vous ici ?
- Euh, je ne sais pas. Je ne pense pas pour le moment.
- Très bien, si vous changez d’avis, faites nous le savoir. »

Ouvrant la porte d’une petite chambre il ajouta :
« - Sans vouloir être indiscret … Madame va bien ?
-Ma foi, je ne sais pas. Je pense qu’elle dort.
- Avez-vous besoin d’un médecin ?
- Je vous appellerai en cas de problème, merci beaucoup. »

Maël se voulait rassurant mais au fond de lui, il ne l’était pas tout à fait. Même s’il était certain que la jeune dormait, n’allait-elle pas retomber dans les pommes ?
Délicatement il l’installa dans le lit double, la couvrit et s’allongea à son côté. Ne détachant pas ses oreilles de sa respiration, il laissait ses yeux se perdre dans le plafond de poutres, l’esprit vide. Patiemment, il attendrait qu’elle se réveille.


_________________
¤¤¤ Maël Tin, Guerrier, Lvl 1 ¤¤¤

Présent actuellement ... à Tulorim


Image


Dernière édition par Maël Tin le Mar 8 Nov 2011 19:03, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Sam 16 Avr 2011 17:36 
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<-- Les ruelles

Touhor ouvrit la porte. Un halo de lumière emplit la ruelle devenue si sombre avec la tombée de la nuit. La lumière disparut aussitôt, une fois que le nain avait franchit le seuil de la porte. L'opposition entre l'obscurité de la rue et la luminosité de la pièce n'était pas le seul contraste. A cette heure, les ruelles étaient désertes et silencieuses. On ne pouvait pas en dire autant de cette auberge.

A vrai dire, il n'y avait pas énormément de client ce soir dans l'auberge. Il n'y avait à priori que des voyageurs disposés en petit groupe à différentes tablées. La taverne était loin d'être bondée, ce qui rassura notre homme qui doutait du fait de pouvoir trouver une chambre libre en ces lieux. Il faut dire qu'après les mésaventures qu'il venait de connaître ces dernières heures, il ne souhaitait pas frapper à toutes les portes en quêtes d'un endroit pour se loger.

En revanche l'ambiance était fort bruyante. Un orchestre de troubadour accompagné de deux danseuses semblaient mettre l'ambiance sonore dans l'établissement. Touhor se dirigea vers une table d'un pas quelque peu étrange. En effet, son pantalon était trempé et commençait à coller son entrejambe. Le nain marchait d'un pas forcé, levant à chaque fois sa jambe plus qu'il n'en fallait. L'aubergiste le dévisagea du regard mais ne fit aucun commentaire.

Touhor alla donc s'assoir prêt du feu afin de laisser sécher ses vêtements. Ce n'est qu'au bout de quelques instants que le nain comprit le rictus étrange qu'avait eu le tavernier à son entré. Le nom de l'établissement était "l'Auberge du pied levé". Peut être avait-il pensé que le nain était entrain de tourner au ridicule le nom de son établissement. Quoi qu'il en soit, le nain avait une grande envie de se restaurer. Il se retourna vers le gérant et d'un grand sourire lui lança :

"Oh hé tavernier, je souhaiterai manger! Penses-tu qu'il soit possible que tu m'apportes un plat de ta spécialité? Et ne lésine pas sur le pichet de bière pour accompagner cela. J'ai également grand soif et mon appétit ne demande qu'à être rassasié! Alors donne moi le plus grand format que tu es!"

Touhor n'aimait pas trop se faire remarquer mais c'était un digne représentant de sa race. Et il faut avouer que certaines choses semblent être génétique les concernant. Il fut d'ailleurs attristé qu'aucun autres frères ne soient présent en ces lieux. La fête est toujours plus folle lorsqu'un autre rond de bière est présent pour l'accompagner.

Le nain ôta son capuchon. Il en avait assez de ses gouttes d'eau qui ruisselaient sur son visage. Il fit d'ailleurs le choix de se dévêtir de sa cape et la disposa à ses côtés. Touhor laissa alors entrevoir une tenue confectionnée d'un tissu léger de couleur azur ternie par le temps et la saleté. Quelques riches broderies de fil d'argent parcouraient le tissu à ses extrémités. Mais l'état de l'étoffe ne trompait personne. Celle-ci était trouée à quelques endroits. Cela témoignait d'un passé bien lointain. Un des derniers vestiges de son ancienne vie. Son pantalon quant à lui était simple et représentatif des frusques que portaient les forgeron de sa race. Il était confectionné dans un peau beaucoup plus solide ce qui lui avait permit de traverser les âges sans difficultés.

Une serveuse ne tarda pas à lui apporter son pichet de bière. Il s'agissait probablement de la compagne du tavernier. Elle le déposa rapidement avant d'aller servir d'autres clients. Le repas quant à lui arriva au bout d'une dizaine de minutes. Il s'agissait d'un large plat contenant très probablement de la viande issu d'un jeune sanglier. En effet, le nain la reconnu à sa chair tendre et délicate qui demande en général peu de temps de cuisson. Celle-ci était accompagnée haricots rouges baignant dans une sauce de la même teinte. L'odeur que laissait échapper ce plat accentua la faim de notre nain qui s'en lécha les babines d'avance. Visiblement, le tavernier et sa femme était de bon cuisinier. Le nain se satisfit d'avoir choisit cette établissement comme point d'accroche. Il regarda alors sa cruche. Celle-ci était vide et il en profita pour demander à ce qu'on lui la remplisse.

"Eh bien, ce plat m'a l'air fort savoureux. J'espère qu'il contentera autant mon palet qu'il a déjà contenter ma vue et mon odorat. Par contre j'avais grand soif et mon pichet est déjà vide. Vous me remettrez la même chose! "

Pendant qu'il parlait, il surprit la serveuse s'attarder sur sa cape disposée non loin de lui.

"Oh... une petite mésaventure qui est survenue avant d'atteindre votre établissement. Je la laisse ici pour sécher. D'ailleurs je me demandais s'il vous reste une chambre. J'arrive à l'instant et je souhaiterai trouver un endroit pour passer les prochaines nuits. Avez vous quelques chambres de libre?"

La femme sourit lors de l'explication très brève de sa mésaventure. Visiblement elle avait une petite idée de ce qui avait pu arriver à notre aventurier. Sans plus attendre elle lui répondit d'une voix enjouée.

"Je vais voir avec Talic, le gérant, mais cela ne devrait pas poser de problème. Il nous reste quelques chambres à l'étage. Il vous en coutera 6 yus pour la nuit, ou 4 si vous rester plus d'une semaine. Pour le repas se sera 2 yus. Cela vous convient-il?"

"Ma foi, il faut ce qu'il faut. C'est un peu chère mais je suppose que je n'ai pas le choix. Nous sommes donc d'accord. Et n'oubliez pas mon pichet, cette conversation m'a donné soif!"

La femme repartit aussitôt et toucha un mot au tavernier qui lui fit un hochement de tête en signe d'approbation.

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Dernière édition par Touhor le Mer 4 Mai 2011 14:18, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: L'Auberge du Pied Levé
MessagePosté: Sam 16 Avr 2011 17:38 
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Pour accompagner son repas solitaire, le nain avait donc pour simple distraction quelques danseuses humaines qui s'agitaient sous un rythme fort appréciable. En effet, le nain distingua un mélange de lutins et d'humains dans l'orchestre. C'est alors qu'un barde nain s'avança. Ce rassemblement impromptus attira la curiosité du nain qui se mit à écouter les paroles. Une des chansons marqua notamment son attention plus que les autres au cours de la soirée.

"Comme toute bonne histoire naine,
Tout commença dans une taverne.

Le tavernier Roger, avait décidé
De s'implanter à la croisée
De toutes les contrées.
Toutes les races étaient représentées
Parmi les voyageurs assoiffées,
Et il faut le dire, tout leur argent ils y laissaient!

Lorsqu'un jour une bande de vilains
Entra avec leurs armes à la main.
Ce groupe malsain était composé
D'une dizaine d'hordeux mal-intentionnés!
Il s'avancèrent alors vers le tavernier
En brandissant leurs épées.

L'orque qui était le plus grand,
Frappa sur le comptoir en gueulant:
"Donne-nous l'argent nain de jardin,
Si tu ne veux pas que nous en venions aux mains!".
Le tavernier complètement affolé,
Ne sachant pas manier l'épée,
Et ne possédant aucune aptitude de mage,
Tint à peu près ce langage:

"La bière coulera à flot
Pour ceux qui me débarrasseront de cette bande de barjots!"
Un calme absolu régna dans la pièce
Ce qui accentua sa détresse.

"Crois-tu qu'un elfe buvant du lait frais
Ou que des humains complètement bourrés
Viendront sauver un nain? Espèce d'écervelé!"
Dis l'orc en soulevant le tavernier.

Roger vit alors sa vie défiler
Et souri en repensant à toutes les bières qu'il s'était enfilé.

Ce sourire, les hordeux voulurent lui faire ravaler,
Seul la manière différait.
Le gobelin offensé voulu le frapper
Et le troll excité l'embrocher.

Lorsque dans une aura de lumière,
Deux nains entrèrent.
Roger reconnu Bardrim le sage
Accompagné de son fidèle acolyte Tolgrim le brave.

"Posez le au sol,
bande de tafiole!"
Furent les mots prononcés
Par notre groupe d'aventuriers.

A travers la pièce l'orque balança le tavernier
Et ordonna à ses hommes de charger.
Bardrim d'un geste à peine prononcé,
Dans un coussin d'air, enveloppa le tavernier.
Avec un effet boomerang, Tolgrim lança sa hache acérée
Qui trancha 4 assaillants d'une seule volée.

Dans son élan il décrocha une droite en piston,
Enchaîné d'un uppercut au menton.
Le chef orque étourdi s'écroula.
Ce qui stoppa l'attaque de nos malfrats.

Ayant peur d'y rester,
Les survivants essayèrent de s'échapper.

Bardrim qui était devant la sortie
Devint sombre comme la nuit.
Seul ces petits yeux brillaient
Dans la pénombre qui le constituait.

Dans une langue de mort
Il commença à lancer son sort.
L'âme des guerriers fut aspirée
Et disparut dans l'obscurité.
La carcasse vide des combattants tomba
Ce qui, de la bataille, sonna le glas.

Tolgrim le sourire au nez
Se risqua à une boutade amusée :
"Ils étaient moches de leur vivant
Et c'est pas mieux de leur gisant!

Maintenant je suis assoiffé
Alors fait péter la bière Roger!!!

Pour les âmes sensibles je m'abstiens
De vous conter ce que nos amis nains
Ont fait à l'elfe égaré.
Mais sachez qu'à la fin il ne restait que le lait frais !!!!!

Les humains qui n'avaient pas bougé,
Ne voulant se faire taper,
Offrirent une tournée à nos sauveurs
A fin de calmer leurs ardeurs.

Comme toute bonne histoire naine,
Celle-ci s'achève dans une taverne!"


Touhor était fort amusé de cette petite histoire. Et visiblement il n'était pas le seul. Certains voyageurs connaissaient cette histoire et se mirent à rythmer la chanson avec leur pichet de bière, le frappant vigoureusement sur la table. Notre nain s'empressa de faire de même emporté par l'ivresse de cette soirée et certainement par l'ivresse tout court d'ailleurs...

"Oh oh mais je suis bien tombé ici moi! La nourriture, l'animation, si ca continue je vais rester un bon moment! Allez Roger fait péter! dit-il en faisait signe au tavernier de remplir son godet.

Après plusieurs autres chansons, le nain exténué monta dans sa chambre, non sans mal, et tomba sur le lit comme une masse, se laissa aller dans les bras de Morphée.

(((Hrp : je me suis permis de couper mon post en deux pour faciliter la lecture. Du coup il me restera encore le lendemain à raconter j'espère que cela ne posera pas de problème)))

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Touhor - Nain - Rôdeur


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