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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 28 Fév 2011 18:40 
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" Tu continues de salir le nom de Thimoros ! Il n'aide personne, il ne permet à personne de se tenir "debout". Il inflige mille souffrances, plonge ses fidèles dans les tourments d'une douleur divine. Souffre en son nom. Je serai le bourreau. Souffre ou meurt sur le champ !"

Il pointe son épée sur différentes parties de ton corps.

" Je pourrai te trancher un pied et te laisser à la milice. Te couper une main et te retirer le droit de tenir une arme...ou encore....te trancher la langue et stopper le flots d'immondices blasphématoires qui sort de ta bouche....Une préférence ?"

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 28 Fév 2011 19:13 
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Avec tout les efforts que je pu apporter à ce bonhomme, je commence à perdre patience.
En vérité je ne sais plus quoi lui dire ou faire.


"Je ne veux pas mourir bêtement aux mains de la milice !"
"Dites-moi ce qu'il faut faire, je le ferai si il en est ainsi ......"


Fatigué, inquiété, stressé sont les seuls choses que je ressent à l'instant.
Tout parait bloqué, ou sans issues, car même si il y en a une, je ne sais pas la voir ....


"J'accepte la souffrance, la torture, ce que vous voulez !"
"Tout sauf terminer dans leurs griffes."


Je dis ça, en supposant que c'est le bon choix maintenant.
Le temps parait comme 1 seconde pour 1 année à mes yeux, je panique, la douleur est atroce, mais si on en revient ;


"Je suis déjà entrain de souffrir et d'être torturé !"

"En faire plus qu'actuellement est au-delà de mes capacités actuelles !"

Plus aucunes portes de sorties me vient à l'esprit .....

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mar 1 Mar 2011 21:17 
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Kaeras laissa Azdren s’éloigner. Elle regarda sa jeune protégée et lui dit :

« En avant. Nous allons enfin pouvoir nous adonner à une activement intéressante : le lèche-échoppe ! »

Elyah ne pouvait cacher son impatience à l’instar de sa maîtresse. Toutes deux partirent bras dessus, bras dessous, en direction de ce qui leur semblait être le quartier marchand de la ville. Les deux jeunes femmes sifflotaient tout en allant cahin-caha le long de la voie pavée provenant du port. Elles arrivèrent au bout de l’allée et un premier choix s’offrit à elles. Elyah regarda Kaeras et commença à déchanter :

« Maîtresse ? Aucune trace d’échoppes ici… Et pourtant, déjà quatre chemins face à nous… Par où aller ? »

Kaeras s’arrêta quelques instants, détaillant du regard chacune des ruelles, pesant le pour et le contre de chacune des solutions. Elle fixa alors sa jeune servante et répondit d’un ton amusé :

« Qu’importe ? Qu’est-ce que cela peut nous changer ? Tulorim ne doit pas être si grande que ça ! Nous finirons bien par arriver ! Et puis qui sait… Nous trouverons peut-être des jolies échoppes cachées au détour d’une de ses ruelles ! »

Elyah regarda la fanatique de Phaïtos d’un air incrédule. Comment pouvait-on croire que Tulorim était une petite bourgade de campagne ? Cependant, ne souhaitant pas s’attirer les foudres de sa maîtresse, elle préféra se taire et profiter de ce moment de détente. Ce moment ne durerait sans doute pas, Elyah prévoyait déjà que Kaeras perdrait bientôt patience.

La prêtresse pointa successivement son doigt en direction de chacune des ruelles en comptant à voix haute:

« Plouf, plouf, trois petits corbeaux pendus au plafond, tire-leur la queue, ils pondront des œufs. Mais comme Phaïtos ne le veut pas ce ne sera pas toi ! Bon, c’est pas toi ! »

La jeune femme recommença son manège à deux nouvelles reprises jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un seul choix. Elle surenchérit alors devant une Elyah médusée :

« C’était pas si compliqué ! À tribord toute ! »

Et les deux femmes reprirent leur chemin en prenant la première à droite. Elyah maudissait le choix de sa maîtresse. En effet, le hasard avait désigné la plus sale et la plus petite des ruelles. Comment pourraient-ils trouver une échoppe dans une rue, sentant l’urine et les excréments, et dont les murs des maisons ployaient pour quasiment se rejoindre en son centre.

Plus les deux comparses avançaient, plus leurs mines passaient du soleil radieux à la triste pluie. Elyah osa prendre la parole :

« Ne devrions-nous pas faire demi-tour et prendre la grande rue pavée, bordée de belles demeures ? »

Ne souhaitant pas reconnaître son erreur de jugement, Kaeras commença à pester :

« Qui dirige ici ? C’est moi ! Si je te dis que c’est la bonne direction, c’est la bonne direction ! Compris ? Fillette ! »

La blondinette préféra ne pas surenchérir. Elle se mura dans le silence en haussant les épaules. La fine continua dans la pénombre essayant d’éviter les immondices jetées depuis le premier étage des maisons délabrées.

Un bruit se fit alors entendre. Un homme habillé de guêtres sortit de l’ombre d’une alcôve. Il s’avança, une dague à la main. Il fit claquer sa langue sur sa bouche et dit :

« Tiens, tiens, qu’est-ce qu’on m’amène ici. Deux femelles pour le prix d’une… C’est mon jour de chance, je crois. »

L’homme était éloigné d’environ cinq pas, mais, ses effluves nauséabonds emplissaient les narines des deux demoiselles. Kaeras repoussa légèrement Elyah en arrière en lui murmurant :

« Reste derrière-moi, je vais nous débarrasser de ce malotru en deux coups de cuillère à pot ! »

La jeune servante frémit à l’idée de voir sa maîtresse trucider le puant réellement à coup de cuillère à pot. Elle demanda d’une voix tremblante :

« Rassurez-moi, vous n’allez pas lui arracher les yeux avec une cuillère ? »

La fanatique ne semblait pas comprendre la question de sa servante. Elle haussa les épaules d’un air interrogateur et ajouta :

« Quoi ? Ne me distrait pas s’il te plait Elyah !»

La fillette recula d’un pas et laissa Kaeras face au dangereux individu. Ce dernier semblait tenter d’intimider les deux femmes en faisant voltiger sa dague entre ses mains. Tantôt de sa main droite il faisait décrire à sa lame des pseudos moulinets, tantôt il faisait sauter son coutelas de sa main droite à sa main gauche.

La prêtresse réfléchit alors rapidement à l’éventail des façons dont elle pourrait occire le truand.

(Le souffle de Thimoros ? C’est surfait… Ca serait trop simple… La main obscure ? A quoi bon, ça serait trop rapide… Un coup de coutelas dans le ventre ? Non, trop rapide… Tenter de lui couper la tête à l’aide du bouclier d’ossements ? Ca pourrait être drôle, mais je ne maîtrise pas encore assez ce sort… )

Soudain, un éclair de génie traversa son esprit :

(Depuis le rêve de ma rencontre avec le Gentâme, je peux contrôler les mouvements des vivants… Enfin, dans mes rêves j’y suis arrivé… Est-ce que j’en suis capable dans la réalité ?)

Pendant ce temps, l’homme continuait son manège d’intimidation. Elyah commençait à trembler de peur ne voyant pas Kaeras réagir. Le malandrin, lui, voyant une des femmes pensives et l’autre apeurée crut que son numéro faisait effet.

(Je n’aurais sûrement pas à donner le moindre coup de couteau ! Encore quelques tours de passe-passe et elles demanderont que je les épargne !!!)

Kaeras se remémorait pendant ce temps les sensations perçues lors de son rêve : les picotements, la sensation de résistance, l’impression d’avoir des fils au bout de ses mains. Elle se souvint également que ce serait à double tranchant, la prise de contrôle l’empêchait d’agir d’elle-même. Si le charme se rompait, elle serait à la merci de son agresseur.

(Me concentrer… Je dois me concentrer…)

Kaeras leva les mains imitant une personne qui souhaiterait se rendre. Elle se mit alors à expirer et inspirer calmement en prenant le temps de se détendre. Elle focalisait son esprit sur le corps du malandrin. Ce dernier voyant sa future victime se rendre, relâcha sa vigilance.

(Elles sont à moi ! Je revendrai la jeune et je ferai de la vieille ma servante ! Ahahah ! Joli coup Manolo !)

Il prit alors la parole en cessant de faire voltiger sa dague :

« Vous avez fait le bon choix mes poulettes, ainsi je vous épargnerai votre misérable vie. Je suis votre maître, maintenant ! Appelez-moi maître Manolo ! »

Kaeras n’écoutait pas ce que le truand disait. Elle se contentait de le fixer, en agitant lentement le bout de ses doigts. Elle sentit rapidement un léger picotement dans le creux de sa paume, ce picotement familier qu’elle avait déjà connu en rêve.

(Tu es fait comme un rat maintenant… Il ne me reste plus qu’à diriger tes mouvements pour t’envoyer de vie à trépas…)

Elle se rappela que pour contrôler les Shaakts, il lui avait fallu diriger ses bras en direction de sa cible puis d’imiter les mouvements qu’elle souhaitait leur faire faire. Elle rabaissa alors ses mains, doigts tendus vers le voleur.

Ce dernier, surpris, fit un pas en arrière tenant fermement sa dague pointée vers Kaeras.

« Que fais-tu femme ! Arrête immédiatement ton geste ou je te trucide ! Foi de Manolo ! Je suis pas un rigolo ! »

Kaeras sourit et referma la même main que celle du truand qui tenait la dague. Elle la rouvrit ensuite afin que l’homme fasse tomber sa lame par terre. Cependant, rien ne se passa. Le vagabond tenait toujours sa dague en main et ne semblait pas prêt à vouloir la lâcher.

La fanatique de Phaïtos resta interdite devant la situation.

(Mais que se passe-t-il ? Il devrait avoir lâché sa lame !)

Elle recommença alors de fermer et de rouvrir sa main sans que rien ne se passe. Le gueux reprit alors du courage et s’avança d’un pas. Kaeras ressentit alors un picotement au niveau de son mollet. Elle recula d’un pas afin de rester à distance de l’homme. Cependant, alors qu’elle reculait, elle ressentit comme une traction sur sa jambe. Elle força son recul et vit l’homme perdre l’équilibre avant de se ressaisir.

(Est-ce que je ne pourrais diriger que ses jambes ? Si tel est le cas, cela risque d’être plus difficile que je le pensais pour nous débarrasser de lui…)

Comment l’immobiliser et le blesser dans un même mouvement ? Elle arriva rapidement à un simple constant : seule c’était impossible. Elyah devrait l’aider. Mais comment ?

(Si je le mets au sol en me jetant par terre, Elyah devrait pouvoir récupérer mon couteau et le lui planter entre les omoplates. Je ne vois pas d’autres solutions… Malheureusement…)

La fanatique jeta un regard à Elyah qui tremblait un peu moins voyant sa maîtresse enfin prendre part à la bataille :

« Elyah, je vais avoir besoin de toi ! Tiens-toi prête ! »

La jeune fille comprit l’importance de la requête. Elle souffla pour essayer de se calmer. Ses genoux arrêtèrent de s’entrechoquer tandis que son cœur continuait de battre la chamade.

Dans un sursaut d’orgueil, le malandrin cria :

« Arrête tout de suite ! Manolo t’épargnera alors ta misérable vie ! »

Kaeras profita de cet instant pour mettre son plan à exécution, elle commença à se baisser afin de faire ployer les membres inférieurs de l’homme pour qu’il se couche à terre. De grosses gouttes commençaient à perler sur le front de la fanatique. Elle ne pensait que cela lui demanderait un si grand effort. Le gueux, lui, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ses jambes devenaient de plus en plus lourdes, ses muscles lui faisait mal, comme si un fil tirait sur chacun d’eux. Il lâcha un puissant cri de douleur lorsque son premier genou touche terre, au même instant que celui de Kaeras.

La jeune femme mit alors toutes ses forces afin de se jeter face au sol. Ne cherchant pas à se retenir, elle plongea vers les pavés dans un dernier effort. La fanatique et le voleur réalisèrent la même chute en miroir. Kaeras cria alors à Elyah :

« Prends mon couteau dans ma manche, et plante le entre ses deux omoplates ! »

Elyah ne chercha pas à réfléchir et fit ce que sa maîtresse lui ordonna, elle courut en direction de la prêtresse et ramassa le couteau attaché à sa manche droite. Elle se releva rapidement et bondit en direction de l’homme.

Elle n’eut pas le temps de le voir se relever, ce dernier se rétablit sans crier gare et se retrouva debout devant la fillette tandis que Kaeras était toujours au sol. L’homme fit un rictus de haine et dit :

« Tu aurais mieux fait de fuir… »

Et il planta son couteau dans l’abdomen de la jeune fille dans un simple bruit de tissus déchirés…

Soudain un coup de sifflet retentit. Une course rapide se fit entendre, deux gardes de la cité accourraient en direction de la scène de crime. Le malandrin tourna casaque, laissant tomber sa dague au sol et prit la poudre d’escampette laissant Kaeras et sa servante gisant au sol…

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Comment se prétendre humaine si l'on n'accorde plus d'importance à sa propre humanité ?


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 2 Mar 2011 08:45 
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" Soit, la torture attendra un peu, mais tu vas me suivre, sans broncher. Et n'essaye même pas te fuir ou tu mourras ."

Sur ces mots, il te fait un signe de la main, t'indiquant de passer devant.

" Direction les portes de la ville, sans poser de question ."

Son ton est implacable et ne laisse pas vraiment de place à la contestation.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 2 Mar 2011 14:01 
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Je n'ai plus rien à dire, tout a déjà été dit .... Le seul choix est de suivre cette direction, les portes de la ville.
Cette personne, juste avec de la parole avait réussie à me mettre K.O, peu importe cela dit ....

(Garde ton calme pour éviter de lui en coller une dans le coquillage ....)

Mais il me dit de le suivre aux portes de la ville, sans discuter et sans poser de question, là je ne peux m'empêcher de penser que ce serai absurde de faire le contraire.
Parceque en plus de ce qu'il vient de m'affliger, il pense que je vais encore gueuler.

D'autant plus que j'avais prévu depuis le départ de partir de cette maudite cité.

(Tu perds rien pour attendre mon vieux .......)

Je le suis donc, en passant devant, en direction des portes de la ville.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Sam 5 Mar 2011 09:58 
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En venant des égouts

Déja le soleil irradiait une douce lueure matinale bien qu'il n'était pas encore visible. La ville commençait à s'eveiller, les marchands allaient ouvrir leurs échoppes, une douce odeur montait d'une boulangerie, les ménagères passaient le balais devant leurs maisons.

Glanthaar marchait devant, à une allure rapide, et Akira épuisé peinait à le suivre. A la grande surprise de ce dernier, ils ne marchaient pas en direction du temple, mais s'enfonçaient dans des ruelles de plus en plus en plus malsaines, sales. Ils s'arrétèrent devant une petite maison, à laquelle pendait une enseigne, aux couleurs gaies, comme si elle annonçait avec fierté :
-Tripot de la Franche Saurette
Glanthaar avait lu, avec une pointe de dégout dans la voix, et il poursuivit :
-Honnêtement, je préfèrerais éviter de trainner mes griffes ici, mais le vieux prêtre nous a donné rendez-vous ici.
-Le père Saelman, ici ?
-Oui, dit gravement Glanthaar, je lui ai parlé de notre petit marché. Il a dit que si tu survivais, il te parlerait. Ici.
-Ce n'est pas un simple prêtre, n'est-ce pas ?
Glanthaar se contenta de répondre :
-Entrons.

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Rien ne peut retenir un homme qui est ferme dans ses conviction. Ce n'est pas différent pour moi, ça ne le sera pas non plus pour vous !

Qui je suis ? Regardez juste là =} Tout ce qu'il y a savoir sur Akira


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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 6 Mar 2011 02:06 
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Pendant tout le trajet jusqu'aux portes de la ville, pas un mot n'est prononcé. Tu n'entends que le tintement métallique de la lourde armure noire de l'homme derrière toi. A peine êtes vous arrivés, qu'un homme vous barre la route. Tout de noir vêtu, il te menace d'une dague.

" Toi, t'es avec Gramorh ! Tu vas mourir !"


Malgré ses dires, il ne bouge pas d'un pouce, comme s'il attendait une quelconque réaction de ta part.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Dim 6 Mar 2011 14:27 
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Je fixe cet étrange individu à la dague, lui ainsi que son arme si on peut appeler ça comme ça.

"Mais c'est pas possible là ...... D'abord je suis forcé de le suivre."
"Ensuite je vais mourir, ça peut pas être pire à présent ...."
"Aller, sérieux, range ta fourchette et laisse-moi passer abruti !"

C'est comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase, à ce moment, en mon intérieur.
Même si là je suis plutôt menacé, je ne peux m'empêcher de balancer un léger rire, nerveux, car je viens d'en baver avec ce Gramorh et maintenant il semblerait que son jumeau maléfique soit apparu ......
Je sorti donc mon épée sans aucune expression particulière et le provoqua.


"Si tu veux te battre, je suis partant ...... Il vaudrait mieux pour toi qu'il n'est pas fait en bois ton cure-dent ....."

Je pense donc à la seule chose que j'ai envi de faire depuis déjà des heures, trancher de la viande.
Car même si il peut bien se débrouiller avec une dague, une épée est bien plus meurtrière et efficace.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Lun 14 Mar 2011 21:16 
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Précédemment :Enquête au tripot


Oryash venait de sortir du purgatoire et après avoir fait quelques pas s'était adossée au mur d'une baraque, attendant que sa partenaire sorte à son tour.
La peau blanche pensa que Salymïa ne tarderait pas, vu l'aversion qu'elle avait eu envers l'homme rencontré.
La jeune femme pour ça part avait trouvé cet échange fort plaisant malgré les quelques tensions et avait surtout apprécié les talents de cet homme.
Etre aussi habile dans son domaine était un don et Oryash pensait qu'il le gâchait en ne voulant travailler que pour son compte. Il aurait été un atout de valeur pour leur groupe.
Elle soupira et croisa les bras, un pied contre le mur, observant les passants, cherchant à s'occuper de quelques manières que ce soit.

Elle songea que la chose avait été simple, peut-être un peu trop et que n'importe qui aurait pu trouver ses renseignements avec un peu de finesse.
Un arrangement tacite entre deux personnes qui se comprenaient, donnait toujours lieu à de bonnes choses et la preuve était là.
Certes sa partenaire ne voyait sans doute pas cela de la même façon mais peu importait ce qui comptait c'était le résultat.

Après restait à savoir si le renseignement obtenu était valable. Cependant Oryash était certaine que l'individu n'avait pas menti auquel cas elle se verrait contrainte de le poursuivre et d'en finir avec lui, bien que cela ne lui plaisait guère.
Un nouveau soupir avant de fixer son regard rouge sur un gamin qui trainait par là à l'affut d'une bourse à voler.

Oryash eut un sourire en coin et l'apostropha.

"Eh toi! Viens par là!"

Le gamin surpris alors qu'il allait dérober la bourse d'un passant sursauta et eut l'idée de filer à toute jambes mais quelques choses le retint. Il déglutit difficilement et s'approcha de la peau blanche.
C'était la première fois qu'il voyait une Phalange de Fenris mais il savait que ce peuple là était redoutable et se nourrissait parfois de chaire humaine. Du moins c'est ce que son père lui avait toujours dit avant de trépasser l'an dernier au cours d'une bagarre d'ivrogne.

"Vous allez pas me dénoncer, hein?" Demanda le gamin inquiet.

Oryash eut un autre sourire.

"Non, j'ai juste une mission à te confier. Si tu acceptes je te donnerais 5 yus."

Le garçon se gratta la tête quelques minutes semblant réfléchir et finit par hocher la tête de façon positive.

"Une femme va sortir d'ici dans quelques minutes et je voudrais que tu lui transmettes un message de la part d'un homme qu'elle vient de rencontrer. Le message est le suivant, retient le bien:
Damoiselle, je souhaiterais vous revoir afin que nous passions un agréable moment en toute intimité. Donnez votre réponse à ce gamin qui me la transmettra.
Si tu obtiens une réponse de la dame, retrouve moi demain ici même et je te donnerais 5 autres pièces, et surtout ne va pas me trahir bêtement d'un regard"


Le visage de l'enfant s'illumina à l'idée de ramasser autant d'argent en si peu de temps et pour une simple course.

"Vous inquiétez pas M'dame, vous pouvez compter sur moi"dit-il en tendant une main pour recevoir sa première récompense.

Oryash lui flanqua les 5 yus profit et le regarda filer et s'installer un peu plus loin guettant sa future proie.
Elle riait intérieurement de son petit tour mais il fallait que sa partenaire se déride un peu par Fenris.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 16 Mar 2011 17:48 
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La peau blanche avait filé aussi vite que la lumière. Je n’étais même pas sortie à temps de la chambre pour la voir descendre les escaliers. Si ça se trouve elle était déjà à la Maison d’Abandon prête à faire son rapport alors que moi j’étais toujours au Purgatoire. Cependant cela ne me motiva pas à aller plus vite. Je pris mon temps pour descendre les escaliers. Lorsque j’étais arrivée en bas, je m’étais dirigée vers le bar et y avais déposé de quoi avoir un verre d’alcool bien fort et l’avais bu d’une traite. J’avais eu besoin d’un coup de fouet avant d’affronter les critiques de ma partenaire car j’étais sûre qu’elle n’allait pas me louper.

J’avais repris mon paquetage et traversé la salle où de nouveaux clients profitaient des plaisirs offerts par les filles de joie de cet établissement miteux. Enfin je sortis du Purgatoire qui était pour moi un véritable enfer et me mis à chercher des yeux ma partenaire. Je l’aperçus à quelques mètres de l’endroit où je me trouvais. Comme je l’avais prévu elle s’était déjà mise en route. J’allongeais alors le pas pour pouvoir la rattraper lorsqu’un gamin aux allures de sale vagabond se planta devant moi. Il ne dit rien et me regardait droit dans les yeux.

"Quoi?! Tu m’excuseras gamin mais je dois rejoindre une amie, j’ai pas de temps à perdre."

Je le contournais pour poursuivre ma route pour retrouver Oryash qui à la réflexion ne marchait pas si vite que ça et je trouvais cela suspect. Puis de nouveau le même enfant me barra de nouveau la route. Décidément, ce n’étais pas mon jour et en plus de ça il commençait à pleuvoir. Je sentais des gouttes d’eau fraîche me tomber sur la peau.

"Bon! Qu’est ce que tu me veux?

J’ai un message à vous transmettre de la part d’un homme que vous venez de rencontrer."

Cette phrase ne fit qu’un tour dans ma tête. Il devait forcément s’agir d’Irahldir.

"Je t’écoute.

Damoiselle, je souhaiterais vous revoir afin que nous passions un agréable moment en toute intimité. Donnez votre réponse à ce gamin qui me le transmettra."

Il y avait quelque chose qui me gênait dans ce message. Déjà la proposition immonde. Comment cet assassin pouvait-il un instant imaginé que j’accepterais d’être intime avec lui. Mais c’est surtout que le gamin m’avait donné l’impression de réciter quelque chose. Rien à voir avec la façon de transmettre un message émanant d’un homme aussi dangereux qu’Irahldir. Au loin je jetais un regard sur ma partenaire qui s’était arrêtée et qui était adossée à un mur. Et si le message venait d’une toute autre personne... Je souris au gamin et lui tapotai la joue.

"Tu es un brave petit. Tiens voilà 5 yus pour avoir bien fait ton travail. Tu diras à cet homme que je serais plus que ravie de le retrouver pour un moment torride. Qu’il me fasse savoir l’heure et l’endroit et surtout promet lui que je le mènerais au sommet du plaisir charnel. Ah, et un dernier point. Je serais sans doute en entretien, voilà de nouveau 5 yus pour que tu transmette le message à la peau blanche qui se trouve là bas. C’est mon amie sois sûre que j’aurais le message. Maintenant file!"

Je me remis en marche et retrouvai Oryash toujours adossée au mur.

"Bien, il est temps de retrouver notre cher Zarnam. Je suis sur qu’il nous attend avec impatiente!"

Sans rien n’ajouter mais en rigolant intérieurement du tour qu’elle m’avait joué je pris la tête de notre marche vers la Maison d’Abandon. Finalement, la phalange de Fenris ne me détestait peut être pas autant que je le pensais. Tout en avançant je lui lançais :

"Tu devrais recevoir un message pour moi de la part d’un gamin. Je peux compter sur toi pour me le transmettre n’est ce pas?"

Tout en la regardant j’éclatais de rire. Un rire joyeux et sincère qui me permit d’évacuer toutes les tentions que j’avais accumulées en présence de l’assassin. Après un bon quart d’heure de rire ininterrompu, je lui glissais un timide merci pour cette blague.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Mer 16 Mar 2011 22:33 
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Le temps passait et Salymïa mettait un temps fou à sortir du tripot et Oryash pensa que peut-être elle avait décidé de prendre du bon temps avec Iraldhir. L'idée l'avait effleuré mais finalement elle secoua la tête en une négation franche.

(Non, pas possible c'est pas son genre.)

Puis elle eut un sourire avant de bailler d'ennui et de continuer à observer les passants. Soudain un mouvement à hauteur du purgatoire et l'elfette fit son apparition.

(Pas trop tôt!) ; pensa Oryash avant qu'elle n'aperçoive le gamin se ruer vers Salymïa afin de délivrer son message.

La peau blanche bailla une seconde fois, rester sans rien faire lui pesait cruellement et qui plus est, elle commençait à avoir faim.
Elle aperçut deux ou trois chats qui se battaient pour quelques restes de poissons et eut l'envie de se mettre en chasse afin de satisfaire son appétit mais elle doutait fortement que cela plaise à Salymïa.
Enfin tant pis, elle mangerait plus tard.

L'elfe finit par la rejoindre et l'incita à se mettre en route afin de retourner à la maison d'abandon, chose que Oryash aurait volontiers évité. Elle exécrait Zarnam par tout les pores de sa peau et n'avait qu'une idée en tête, le tuer.

"Avec impatience...pffff.... je dirais plutôt avec son air supérieur. Si tu savais comme j'ai envie d'en finir avec lui."

Un léger grognement avant qu'elle n'emboite le pas à l'elfe avant que cette dernière ne lui dise qu'elle recevrait un message d'ici peu. Oryash ne que peu d'attention à la chose comme si cela lui importait peu, parfaitement détachée quand au petit tout qu'elle venait de jouer à Salymïa.

"Hmmm...un message... si tu veux...."

Puis elle chemina sans un mot avec sa partenaire.Quelques minutes plus tard alors qu'elles bifurquaient au détour d'une énième ruelles Salymïa vint à la remercier et Oryash eut un léger haussement de sourcil, comme surprise.

"Je sais pas toi, mais moi j'ai faim, alors plus vite on en finit avec qui tu sais et plus vite je pourrais assouvir mon envie."

Et sans attendre la peau blanche allongea le pas.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 17 Mar 2011 04:09 
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Avant même que tu n'aies ne serait-ce que l'idée de dégainer, l'homme se rue sur toi et tu es sauvé in extremis...Par Gramorh. Le mastodonte a réagi prestement, ce qui est surprenant au vu de la masse de métal qu'il porte, mais, de son épée, il a paré la dague de l'homme en noir, la faisant juste passer devant toi, alors que Gramorh, lui, est toujours dans ton dos. Il s'adresse à l'homme à la dague de sa voix grave et résonante.

" Non, pas maintenant, j'ai besoin de lui et de toute façon,il n'a aucune chance. Tu ne veux pas d'un combat trop facile n'est-ce pas ?"

L'homme range immédiatement sa dague et te regarde dans les yeux.

" Surveille tes arrières, et ne t'éloignes pas trop de Gramorh...Simple petit conseil ."

Quelques secondes plus tard, il a disparu, sans que tu puisses vraiment dire comment.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 17 Mar 2011 14:57 
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Je n'ai plus de mots à vrai dire maintenant, ne plus rien dire semblait la meilleur décision pour l'heure actuelle. Néanmoins je me rend bien compte du temps qui est passé, de ce que je dois faire, où et comment.

Avant de basculer au mutisme, des dernières phrases sortirent.


"Qui est ce malade ?! C'est parceque je suis (obligé) de vous suivre qu'il veut ma mort ?"
"Je ne devrai même pas être là à cet instant ! Je perd mon temps ..."
"Je dois absolument me rendre à Yarthiss !"


Je retourne la phrase dans ma tête de cet assassin qui vient de disparaitre.

"En plus de tout ... Je vais devoir rester dans le périmètre ..."

Mais là, un détail me viens à l'esprit concernant ce que je convoite réellement.

"Yarthiss .... Non."
"C'est plus ce vieux artéfact, cet objet."


Maintenant, je ne sais pas ce qu'il adviendra de la suite, mais je ne m'en soucie pas vraiment après tout ce qui vient de me tomber dessus.
Je me demande juste si je vais y arriver en fin de compte ...

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Jeu 17 Mar 2011 17:02 
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>> Le Moulin

"Pfffff, j'étais sûr au fond de moi que cette fois on allait le retrouver..."
"Ne t'en fais pas, va, Séléné est un loup gaillard, il ne lui arrivera rien..."

Juché sur les toits de Tulorim, Eucalyptus boudait royalement aux côtés de sa faera. Déçu de ne pas avoir de nouvelles de son louveteau préféré, il regardait lascivement l'horizon étoilé tandis que Bidouille, elle, regardait d'un air amusé la rue d'en bas. De son doigt fin, elle tapota le lutin et lui somma de regarder en bas. Dans cette ruelle tranquille, une elfe splendide dont les cheveux d'ébène flottaient dans le vent, marchait tranquillement aux côtés d'un loup au pelage gris et touffu. Eucalyptus ne trouvait pas çà amusant et fit de gros yeux lourds de sens à sa faera. Pourtant, il se remit à regarder cet étrange couple et eut soudainement la bouche grande ouverte et les yeux humides. La belle elfe au loup gris était suivie par une bande de voleurs à la tire, ce genre de tire-laines qui vivotaient dans les rues de Tulorim la nuit venue. Bien qu'avec ces histoires de rats qui remontaient des égouts, il y avait toujours du monde dans les rues la nuit pour se faire détrousser mais Eucalyptus, à ce moment là, ne s'en fit pas un instant pour l'elfe. Avant même qu'un des voleurs ne pût lui trancher la gorge, le jeune lutin fermait ses petits poings et savait ce qu'il allait se passer. Un torrent d'éclairs allait les submerger. Il la reconnaissait, c'était Falleala, il en était sûr, et ces voleurs allaient passer un sal quart d'heure.

"C'est elle, c'est elle ! Je savais qu'elle était en vie, je le savais ! Personne n'est plus malin que ma Faluche !"
"Hihihi... Je t'avais dit de me faire confiance..."

Pourtant, la ruelle n'accueillit aucun éclair mais un terrible ouragan qui emporta les voleurs dans sa course et les plaqua lourdement conter un mur. La jeune elfe fit un coup de tête pour remettre ses longs cheveux en arrière puis figea son regard sombre dans celui du lutin. Eucalyptus, lui, n'en revenait pas. Ce n'était pas Falleala, là, dans la ruelle, c'était...

"par Rana ! Ce vent violent, ce regard truand ! Mais c'est ! Mais c'est..."
"Lumbo Desconti, du clan Desconti, ancienne patronne de la Société du..."

Eucalyptus n'attendit pas la fin de la phrase de sa faera et plongea illico vers le sol. Bien qu'il avait pour habitude d'avoir beaucoup de respect pour son mentor et avait établi avec elle une certaine déférence, le lutin l'embrassait partout, la serrant le plus possible comme il le pouvait, ce qui fit lâcher un petit rire à l'elfe. Pendant un instant qui lui parut une éternité, les deux mages se regardèrent dans les yeux, sans rien dire. Lumbo posa son apprenti sur un gros baril et s'assit sur un autre, sans briser leur regard confronté. A ses côtés, le loup gris renifla Eucalyptus et se mit frétiller de la queue...

"Alors il paraît que l'on t'appelle Safari maintenant..."
"Oh Chef ! Mais que ... ? Et puis comment vont... ? Et puis ? Arrrh, j'ai trois mille questions à vous poser !"
"Ma malédiction est levée, tout le monde va bien... Enfin presque... Midori est gravement blessée mais son frère lui apporte tous les soins nécessaires... Sans l'aide de ta faera, je ne suis pas sûre que mon discours eut été agréable à dire... Ta faera nous a tous sauvé, tu sais..."
"Et à moi, elle n'a rien dit... Grrrr... Où sont les autres ?"
"Falleala veille toujours sur ta famille à Bouh-Chêne, tant qu'elle est là, il ne leur arrivera rien de facheux... Fareloke se remet aussi de ses blessures, il doit être sur les routes qui mènent vers Oranan avec ma fille et son mari. J'y retourne d'ailleurs dans une demi-heure à peine. Je suis juste venue t'apporter quelque chose de précieux et te demander quelque chose."
"Vous savoir vous et les autres en vie est le plus beau cadeau que vous puissiez me faire, Lumbo ! Demandez-moi ce que vous voulez, vous savez que je ne vous refuserai rien."
"Et je n'en attendais pas moins de mon fidèle apprenti ! La Rose Cardinale a frappé fort, comme tu le sais. La Société du Midi-Minuit en a connu les frais. Nous avons tous dû nous enfuir et vivre cachés mais il est temps de rendre la monnaie à cette infâme guilde. Ce soir, nous allons tous nous concerter et échafauder un plan pour en finir une bonne fois pour toutes avec ces assassins. Ce n'est pas dans ma nature que de prendre part à ce genre de conflit, mais là, ils sont allés trop loin..."
"Ohohoh ! Avec toute la petite bande, ils vont regretter d'avoir osé toucher à la famille Desconti. Je vous suis de ce pas !"
"Non Eucalyptus. J'ai besoin de toi ici. Voici une tablette que je veux que tu la remettes en main propre au Sage de Nyr' tel Ermansi. J'ai consulté l'Oracle d'Oranan, ton voyage sera long et périlleux mais ce message est de la plus haute importance et tu es le seul capable de mener à bien cette mission."
"Chef ! Oui, chef !"

Eucalyptus, bien qu'il aurait voulu lui aussi participer à cette réunion chez le vieil Ume, ne discuta pas les ordres de son mentor et resta droit comme un i, à l'écouter pendant qu'elle donnait ses dernières prérogatives. Avec attention, il nota tout ce qu'il devait faire dans sa tête puis lorsqu'il se souvint que Lumbo devait également lui donner quelque chose de précieux et qu'il en fit la remarque, Lumbo regarda le loup frétillant et sourit simplement.

"Oui, c'est vrai, j'ai pensé que ton loup serait d'une utilité quelconque... Ceci dit, il n'a pas changé... Toujours aussi froussard... Mais l'Oracle m'a assuré qu'il serait capital dans ta mission, donc j'ai mis tout en oeuvre pour..."

Eucalyptus n'écouta plus ce que lui racontait Lumbo et se contenta de sauter dans le pelage du jeune loup en pleurant et en s'excusant pour tout ce qu'il avait fait ou pas, de ne pas l'avoir reconnu de suite et surtout de ne pas avoir pu lui donner sa ration quotidienne de papouilles et de grattouilles entre les oreilles. Il lui fallut un bon quart d'heure avant de se remettre de cette émotion et de laisser enfin partir Lumbo vers la zone d'embarcation. Avant de partir, Lumbo glissa dans un clin d'oeil :

"Oh... Une dernière chose... Il semblerait qu'une certaine capitaine de bateau aurait été aperçue dans le port de Tulorim..."

Dans la ruelle, Eucalyptus regarda partir Lumbo avec des yeux humides, le nez coulant, lové dans les pattes de son louveteau préféré. Bien qu'il était le plus heureux des lutins et ne voulait plus jamais se séparer de son cher loup, la dernière phrase de Lumbo retentit dans son esprit et il lui fallut une bonne quinzaine de minutes pour être d'accord avec lui-même.

(Bidouille... Accompagne Séléné chez Monsieur Tendrebuche, je vais faire un tour au port, rejoins-moi quand tu peux...)
(Bien chef !)


Tout le monde allait bien, il le savait, et en plus, si Lumbo disait vrai, Susheela Shannenbaum n'était pas très loin de lui. Il voulait en avoir le coeur net alors il se mit à marcher vers le port de Tulorim. Avec un peu de chance, peut-être trouverait-il quelqu'un qui l'aurait vu...

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Dernière édition par Eucalyptus le Sam 19 Mar 2011 18:16, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Les Ruelles
MessagePosté: Ven 18 Mar 2011 09:43 
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La peau blanche ne semblait pas ravie de devoir retourner à la Maison d’Abandon. En réalité le problème n’était pas le lieu en lui-même mais plutôt le maître de cette maison. Il est vrai que Zarnam pouvait être effrayant. Pouvait? Non, il était, cela ne faisait aucun doute mais je savais que je devais de nouveau faire appel à lui et à ses connaissances pour que je puisse me libérer de mon passé et me venger d’un homme dont je ne savais plus rien maintenant et certainement de ma mère. À cette pensée mon coeur se serra. Je repensais à nos retrouvailles à Lùinwe et compris pourquoi elle avait tout fait pour que je reste.

Concernant le message qu’elle devait recevoir et me transmettre, Oryash fit mine de ne pas tenir compte de ma remarque. Je notais qu’elle était très maligne et qu’elle jouerait à ce petit jeu jusqu’au bout. Et bien soit, j’y jouerais moi aussi jusqu’à ce que nos chemins se séparent, ce qui ne devrait pas tarder. De nouveau mon coeur se serra. La phalange de Fenris avait un caractère très dur et très tranché mais avec cette mission en commun, je m’étais rapprochée d’elle et finalement je m’étais attachée à sa compagnie et je redoutais le moment où j’allais devoir continuer seule. Mais il le faudrait bien. Je fus tirer de mes pensées par Oryash qui me signala qu’elle avait faim et qu’elle voulait en finir au plus vite et sur ce elle accéléra le pas.

J’accélérais le pas moi aussi mais pas de beaucoup. Mes grandes jambes me permettaient de garder une vitesse de croisière raisonnable. Nous connaissions le chemin par coeur maintenant et nos pieds nous menaient automatiquement vers l’endroit où nous devions nous rendre. Car il ne s’agissait pas d’un plaisir, mais bien d’un devoir. Après une petite demi-heure de marche dans les rues mal fréquentées et puantes de Tulorim, j’aperçus au loin notre destination. Arrivée devant la Maison d’Abandon je me tournais vers Oryash.

"À toi l’honneur ma chère! Plus vite on en aura finit et plus vite chacune reprendra sa vie."

Je fus surprise de la légère pointe de tristesse qui avait percé dans ma voix.


-> La Maison d'Abandon

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