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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 06:24 
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Le chien craignait déjà un peu Gurth depuis la coupure que ce dernier lui avait infligée à la patte en tentant de le libérer de l’étreinte du serpent. Cependant sa crainte augmenta lorsqu’il vit l’ogre s’apprêter à souffler dans le sifflet. Si ce type sifflet est utile pour appeler les chiens lorsqu’ils sont au loin, les ultrasons qui en sortent sont par contre douloureux lorsque ces canins sont à proximité.

Combattant sa crainte et ne voulant sans doute pas souffrir, le chien s’élança vers ta main pour d’un coup de museau faire tomber le sifflet. Ce chien trop bon, n’avait pas l’intention de te blesser mais seulement de faire tomber l’objet craint. Il agit par contre trop tard, car le sifflet avait déjà émis ses ultrasons. La douleur lui fit dévier sa cible, si bien que sa truffe accrocha ton autre bras, ce qui fit tomber l’écrin de velours noir et le carton plié en deux qu’il contenait.

Si tu ramasses ce carton et que tu l’ouvres, tu pourras lire un court texte rédigé d’une écriture très soignée :

« Qui que vous soyez, si vous avez cet écrin entre vos mains, c’est que vous devez me ressembler terriblement, puisque mon loyal Ti-Gras n’obéissait qu’à une seule personne, son maître, c'est-à-dire moi : le comte H. Novhtrug.
Le sifflet à ultrason vous appartient désormais, faites en bon usage et utilisez-le avec parcimonie, les pouvoirs de ce sifflets sont limités, il ne pourra fonctionner que six fois, après quoi, il ne sera qu’un bijou, d’une grande valeur soit dit en passant. Chaque fois que vous ferez entendre ses ultrasons Ti-Gras arrivera de la rue la plus proche et viendra à votre aide. (Ti-Gras est un bon chien, jamais il n’acceptera d’attaquer des gens sans raison, il n’agira que pour vous venir en aide).
Pour l’Agonie silencieuse, je me devais être prudent pour m’assurer qu’une arme d’une telle puissance demeure entre de bonnes mains. Ainsi, j’ai jeté un sort sur ce tombeau et seul mon chien fidèle peut l’ouvrir et vous donner accès à l’arme tant convoitée. Mais pour ce faire, il devra agir de plein gré. Si vous gagnez la confiance de mon toutou adoré, vous obtiendrez ce que vous voulez.
H. Novhtrug»

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 14:21 
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Enigme musicale (Octies)

Alors que l’Ogre montait ce sifflet à sa bouche pour l’actionner, le molosse se releva subitement et se mit à courir vers lui pour lui bondir littéralement dessus. Gurth ne le vit arriver sur lui qu’au dernier moment, et il se protégea de son autre bras, où il tenait encore l’étui. Son museau paniqué par l’idée de recevoir une dose d’ultrasons puissante dévia de sa route et percuta l’étui, qui s’en alla valdinguer par terre, libérant un morceau de carton plié en deux.

Le résultat du sifflement n’était pas vraiment celui escompté, et Gurth laissa dès lors pendre le sifflet à sa chaine, autour de son gros cou, déçu de n’avoir pas vu le sanctuaire s’ouvrir.

Bougon, l’ogre s’abaissa pour ramasser le carton. Celui-ci contenait un texte rédigé dans une écriture habile et déliée. Il en lut silencieusement le contenu, fronçant les sourcils, et souriant dans sa barbe. Il était près du but. Il expliquait dans un premier temps l’utilité du sifflet qu’il venait de ramasser. Il permettait simplement d’appeler, à quelque distance que ce soit, ce brave Ti-Gras. Et il donnait aussi les dernières consignes pour la découverte de la dague d’ombre, l’Agonie Silencieuse. Car le molosse en était tant le gardien que la clé. Et la consigne était donnée : il fallait gagner la confiance du toutou de ce comte étrange au nom qui surprit Gurth, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi.

Gurth se riait de la naïveté de l’écrivain de cette brève consigne. Ainsi, soi-disant, seul un cœur pur pouvait s’emparer de l’arme légendaire. Et il allait prouver à tous le contraire.

Il regarda le chien boiter du coin de l’œil. Gagner la confiance d’un animal qu’il exécrait n’allait pas être de toute facilité, et c’était un test bien curieux que ses dieux lui infligeaient là. La gentillesse et l’affection n’étaient guère des qualités que l’on pouvait lui accorder. Et s’y soumettre était contraire à ses principes. Sans doute était-ce là l’unique fois où il serait bienveillant, de manière intéressée et non gratuite, envers un être vivant.

Sa lourde silhouette se déplaça jusqu’au cabot, à côté duquel il s’assit, afin de lui frotter le dessus de la tête dans un soupir las. Il entreprit ensuite de regarder la gravité de sa blessure à la patte, qu’il lui avait lui-même donnée. En un râle, il s’empara des vieilles loques qui faisaient l’habit du cadavre unique de cette pièce, et il en déchira un pan de tissus pour en envelopper la patte du chien dans un bandage improvisé et tout à fait relatif. Une fois son soin de fortune fait, il caressa à nouveau le canin énorme entre les oreilles, et sur le dos et les flancs.

La solution de cette énigme pas si musicale,
N’était en fait que les soins envers un pauvre animal…

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Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 14:43 
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Lorsque tu t’approchas du cabot celui-ci eut un léger mouvement de recul. Il te laissa flatter sa tête, mais demeura méfiant. Cependant, les soins prodigués à sa patte et les nombreuses caresses offertes eurent le dessus sur sa méfiance, il te lécha les mains un bon coup en signe de reconnaissance, puis il déposa sa grosse tête sur tes genoux et s’endormit aussitôt. Vous aviez veillé toute la nuit et le matin venait tout juste de se lever, moment idéal pour que ce gros chien dorme.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 14:55 
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Un repos diurne…

Ti-Gras fut d’abord inquiet par les caresses de l’Ogre. Puis, à mesure des soins prodigués, il se laissa aller et la méfiance laissa place à un attachement renouvelé. Confiant et rassuré, soigné de sa plaie, il posa sa large tête sur les genoux de l’humain terrible, assis par terre. Et il s’endormit, tout simplement. Le jour naissait, dehors, même si les ombres habitaient toujours le tombeau. La fatigue se faisait ressentir, et puisque le chien s’endormait, Gurth ne pouvait plus compter sur lui pour ouvrir le coffre aux trésors. Il tenta de veiller un temps, avant de partir dans une lente et confortable somnolence, une main posée sur la tête du chien. Il s’endormit vite, prêt toutefois à intervenir en cas de présence reptilienne inopportune, l’autre main enserrant la dague d’Allegra. Et les ronflements envahirent bien vite la crypte, en d’étranges bruits ronronnant et grommelant qui inquiéteraient sans doute les badauds rendant visite à leurs morts, dehors.

Au cœur du tombeau, un chien s’endormait.
À son côté, un Ogre ronflant l’accompagnait.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 24 Oct 2010 14:59 
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La journée tire à sa fin et le soleil se couche de nouveau.

C’est le hurlement de Ti-gras (cri particulier dont on peut discerner les 4 notes de l’arpège du do.) suivit du bruit que fait le tombeau lorsqu’il s’ouvre qui te réveillera.
Lorsque tu seras enfin réveillé, tu pourras voir le tombeau ouvert et t’approprier l’Agonie silencieuse bien conservée et enveloppée dans du velours noir.

Ti-Gras, le chien trop collant, a disparu.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mar 26 Oct 2010 22:42 
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Réveil surprise.

Le repos inconscient régénéra les pouvoirs obscurs d’un Gurth éprouvé par ces épreuves répétitives et inhabituelles pour un être de sa corpulence. Ce relâchement dûment mérité était tombé à point nommé, et l’Ogre s’y était laissé allé, en pleine digestion de sa cruche de sang à peine suffisante pour clore une minime partie du trou énorme qui rongeait son estomac.

Après une journée complète d’inaction ronflante, un bruit inhabituel le tira de ses songes emplis de cruauté vile et gratuite. Un quadruple son canin, un hurlement étrange : Ti-Gras et sa plainte symphonique, qui sonnèrent le glas de sa disparition. Gurth ouvrit un œil, et puis les deux, surpris de constater que ses mains ou sa bure n’étaient pas couvertes de la bave glaireuse du toutou géant. Il n’était plus là, n’avait plus donné signe de vie… Il était parti rejoindre son maître dans l’au-delà de l’inconnu, jusqu’à ce que Gurth fasse de nouveau appel à lui.

Mais ce qu’il remarqua surtout, c’était le tombeau désormais ouvert. Et c’est avec une convoitise non feinte, et un mal de dos aisément explicable par sa nuitée diurne sur un sol de pierre, qu’il se précipita avec de larges pas pour en vérifier le contenu. À la vue de ce qu’il contenait, son regard s’alluma d’une nouvelle lueur de cruauté. Il en avait presque oublié le départ subit de Ti-Gras. Il aurait l’occasion de se venger de ce pataud plus tard : l’Agonie silencieuse l’attendant, dans un tissu de velours noir. Sans plus attendre, il s’en empara et en admira les formes ténébreuses, juste avant de se laisser choir à genoux sur les dalles de la crypte, dague levée vers le plafond. D’une voix sombre et grave, il pria ses dieux pour les remercier de ce présent.

« Divins de l’Ombre, cruels frères de l’obscurité, c’est avec honneur et fidélité que je porterai cette arme, symbole de votre force malveillante et de votre pouvoir grandissant. Puisse-t-elle me donner la force de faire régner la terreur et el chaos sur ces terres désolées. Par le sang. Pour le sang. »

Et ce disant, il se fit une petite incision dans le creux de la main, pour satisfaire la soif de sang de cet artefact trop longtemps caché…

Un peu abasourdi par sa prière prenante, il se releva et alla errer dans le cimetière durant une bonne heure, marchant comme un zombie entre les tombes nécrotiques. Lorsqu’il eut un peu récupéré ses esprits, il se dirigea vers le centre-ville : il devait acroître sa puissance ténébreuse, au nom de ses dieux. Et pour ça, il ne connaissait qu’une adresse…

Une dague d’obscurité il s’était mis à chercher,
L’Agonie Silencieuse il avait fini par trouver.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Lun 15 Nov 2010 17:02 
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Adeim s’était rendu d’une traite jusqu’au cimetière sans prêter attention aux regards de travers qui l’avaient poursuivit tout au long du chemin. La nuit commençait à tomber et cela donnait un aspect encore plus glauque au cimetière.

(Super, ça c’est une mission faite sur mesure pour moi)

Adeim se mit en quête des hommes de la milice qui devait déjà se trouver sur place. Il pénétra lentement dans le parc sombre et rempli de la présence d’esprit. Il était évident qu’il ne pouvait pas les voir, cela tombé sous le sens, mais il sentait une présence. Quelque chose de froid l’enveloppait depuis qu’il s’était rendu en ce lieu. Après une petite dizaine de minutes à chercher les hommes, il se prit les pieds dans ce qu’il supposait être une racine d’arbre et tomba.

Lorsque sa chute fut terminée il embrassa l’un des hommes. Avec dégout il se releva. C’est alors qu’il réalisa qu’en grand idiot qu’il était il n’avait pas pensé à prendre un flambeau qui se trouvait à l’entrée. Il se précipita et s’empara d’une des précieux morceaux de bois enflammés et retourna au près d’eux pour examiner la scène et essayer de comprendre ce qu’il leur était arrivé.

Les quatre hommes étaient allongés inconscient. L’un d’entre eux l’était dans une position des plus inconfortable, le postérieur relevé avec de la bave coulant de sa bouche. Adeim sourit à la vue de ce spectacle et se demanda à quoi il pouvait bien rêver pour que ça provoque en lui un effet aussi fort.

"Aie..aidez..aidez moi…"

La voix était faible. Adeim fit volte face et constata que l’un des hommes n’était pas encore tombé dans les vapes. Il s’avança avec prudence vers l’individu se méfiant d’un éventuel piège. L’homme était vêtu comme un garde, une épée pendant le long de sa jambe. De nombreux bleus couvraient son visage et du sang coulait de sa tempe gauche. Adeim s’agenouilla et arracha un morceau de la chemise de la personne en détresse et se mit à essuyer le sang et exerça une pression pour que le sang arrête de couler.

"Vous…êtes..aie…guérisseur ?
Non, je suis envoyé par la milice. Restez tranquille le temps que je regarde si vous n’êtes pas en danger de mort, d’accord ?"

L’homme acquiesça d’un signe de tête et se contenta de faire des grimaces de douleurs à chaque fois qu’Adeim le touchait. Il était certes en mauvais état mais au moment précis où Adeim effectuait son petit examen, aucuns signes n’étaient alarmants. Il en déduit donc qu’il pouvait rester ainsi jusqu'à ce que le jeune homme du désert ait rempli sa mission. Il reporta son attention sur l’homme et le questionna.

"Dites moi ce qui s’est passé ?
Je…Je ne sais pas…j’étais…aie…venu pour la mission concernant le pillage des tombes…et…
Et ? Qu’est ce qui s’est passé ? Qui vous a fait ça ?
Je ne sais pas je vous dit…je…je n’ai rien vu..
Très bien. Je me débrouillerais sans vous. Ne bougez pas d’ici avant que je sois revenu. Au fait, je m’appel Adeim et vous ?
Ka…Kaera..aie.."

Adeim eut un sursaut en entendant le nom de l’individu. Pendant l’espace d’une seconde il crut entendre le nom de Kaesa, sa bien aimé disparut tragiquement. Son intérêt pour le blessé grandit de plus en plus surtout qu’en y regardant avec plus d’intérêt, il trouvait en l’inconnu quelque chose de familier et de troublant.

"D’où viens-tu Kaera ?
Du désert de l’est… Pourquoi ?
Comme ça, juste pour information."

Le cœur d’Adeim s’accéléra ; Et si ce Kaera connaissait l’amour de sa vie ? Lors de leur fuite du désert de l’ouest, Kaesa et lui avait pour projet de se rendre dans la famille de la jeune fille dans le désert de l’est. Tout cela s’emboîtait trop bien pour que cela ne résulte que d’une coïncidence.

"Je vous laisse, je vais explorer le cimetière pour retrouver ces pilleurs. Ça va aller ?"

Kaera se contenta d’un signe de tête pour confirmer qu’il s’en sortirait. Sur ce Adeim reprit son exploration du cimetière. Il s’enfonça de plus en plus dans les ténèbres, la seule source de lumière étant la torche qu’il tenait toujours. Il arriva devant une tombe qui était éventrée.

(Enfin un indice sur les pilleurs.)

Il planta la torche sur dans l’herbe pour pouvoir mieux regarder si le responsable avait laisser des traces. Alors qu’il se penchait pour mieux regarder, quelque chose surgit par derrière et le poussa à l’intérieur de la tombe. Pendant un instant Adeim ne sut plus où il se trouvait. Il sentait le goût de la terre envahir sa bouche et se retourna rapidement pour essayer d’apercevoir son agresseur mais il avait déjà disparut. C’était incompréhensible. Adeim se releva et réussit tant bien que mal à se hisser hors de la tombe. La personne enterrée ici était une femme du nom de Helinga, une femme morte il y a peu pendant une émeute. Peut être était ce un époux coléreux qui avait fait ça ?

(Non ça ne collerait pas. Pourquoi piller d’autre tombe ?)

Alors qu’il réfléchissait, Adeim vit une lueur briller au loin. D’un mouvement rapide il éteignit la torche pour ne pas se faire repérer et continua d’observer.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mar 16 Nov 2010 18:00 
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Une silhouette difforme creusait à main nue la terre meuble d’une tombe. Discrètement, à pas feutrés, Adeim s’approcha de lui. Il fut stupéfait de ce qu’il aperçut. Une créature aussi inhabituelle que surprenante était là en train de continuer son entreprise entreprit depuis des lunes. L’humain du désert n’arrivait pas à mettre un nom sur cette chose car, il fallait l’admettre, il ne trouvait pas d’autre mot pour la qualifier. Il sortit son épée et se rua sur le pilleur.

Celui ci sentit la pressentit la présence d’Adeim et l’envoya valser d’un coup de bras. Il se tourna vers l’importun qu’était Adeim et se rua vers lui. Il sortit un marteau. C’était un long manche de bois avec à son extrémité un lourd morceau de métal. La créature l’abattu mais Adeim réussit à l’esquiver mais ce ne fut pas sans perte. Sa tête tournait et lorsqu’il se releva, il retomba immédiatement à terre. Pendant ce temps le pilleur ne lui laissait aucun répit et continua ses tentatives pour blesser le jeune homme.

Dans une pirouette pour échapper à un énième coup de marteau, Adeim réussit à attraper son épée et pu enfin se battre à arme égal si l’on peut dire. Il réussit à contrer pas des coups de son ennemi mais il commençait à s’épuiser. De plus la chute qu’il s’était pris lorsqu’il avait volé à travers les pierre tombales, l’avait vraiment affaiblit.

Lorsque leurs deux armes se trouvèrent l’une contre l’autre, Adeim balança un coup de genoux dans l’estomac de son agresseur qui se replia sur lui même. Adeim en profita pour lui donner un violent coup sur a nuque et eu enfin le plaisir de voir son ennemi à terre. Il se plaça au dessus de lui et pausa la pointe de sa lame contre la gorge de coupable.

"As tu un nom ?"

La voix qui sortit de la gorge de l’individu était grave et semblait venir d’outre tombe, caverneuse. Cela surprit au plus haut point Adeim et le déstabilisa pendant une demi seconde, heureusement pas assez longtemps pour que celui qui se trouvait en dessous de lui n’arrive à trouver une parade.

"Je m’appel Toroxa.

C’est un drôle de nom…Qu’est ce que tu es ?"

Au plus profond de lui, Adeim sentait qu’il n’avait pas à faire à une créature comme les autres. Bizaremment il dégageait une sorte d’humanité mais son apparence était en total contradiction avec ce sentiment. Du coup Adeim était perdu et ne savait pas à quoi se fier, au concret ou à son intuition ? Son intuition ne lui avait pas était d’une grande aide ces derniers temps mais on ne savait jamais. La voix caverneuse résonna de nouveau aux oreilles du jeune homme.

"Je sais ce que tu crois mais tu te trompes. Je suis un être humain.

Vous voulez me duper pour mieux me tuer. Avez vous une preuve ?"

En entendant ça Adeim avait exercer une pression plus forte sur la gorge de l’homme-créature. Cette histoire était tirée par les cheveux. Comment un humain pouvait-il avoir cet aspect ? Un sort ? En l’occurrence cela relevait plutôt du maléfice mais Adeim n’en avait encore jamais vu.

(Lorsque je serais devenu assez puissant, cette technique pourrait m’aider.)

Alors qu’il était plongé dans ces pensés, l’homme piégé en dessous de lui se tortillait.

"Admettons que tu dises vrai, comment t’es tu retrouvé dans cet état ?

L’amour de ma vie m’a piégé. Elle s’est associée avec un autre homme et elle m’a maudit.

Le nom de cette femme ?

Kaesa."

Le nom résonna dans la tête d’Adeim. Le doute, la colère, toute sorte de sentiment l’envahirent, il ne savait plus où donner de la tête. Adeim tomba à genoux sur l’homme et poussa un cri qui reflétait toute la douleur et l’horreur qu’il ressentait en cette seconde. Puis une violente douleur envahit son crâne au niveau du front.

Peu à peu la réalité reprit sa place et il se réveilla contre une tombe. Le monstre était toujours là mais cette fois ci Adeim ne ressentit rien d’humain émanant de ce qui ressemblait à un ogre. Il avait repoussé le jeune homme avec une force implacable et Adeim s’était cogné contre une pierre tombale. La perturbation du au nom du soldat qu’il avait vu précédemment avait du lui provoquer ce rêve étrange. Une part de lui ne pu s’empêcher de se dire que s’était Kaesa qui l’avait sauvé.

L’ogre s’avançait vers Adeim qui avait du mal à reprendre ses esprits. Le héros eu juste le temps d’apercevoir que l’ogre n’était pas en train de piller une tombe étant donné qu’il n’y avait pas de pierre. Mais alors pourquoi creusait-il ? C’est alors qu’il aperçut un corps étendu. L’ogre n’avait pas l’intention de déterrer des objet mais plutôt de faire l’inverse. L’ogre se rua et par une roulade mal habille Adeim réussit à esquiver l’attaque.

(Aller maintenant c’est partit pour le vrai combat !)

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mer 17 Nov 2010 17:09 
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L’orgre venait d’abattre son marteau gigantesque qui avait manqué de peu sa cible. Adeim n’arrivait pas à se relever tant son adversaire faisait pleuvoir les coups. Alors qu’il levait son marteau en l’air, le jeune homme du désert lui donna un violent coup dans l’abdomen et se releva. Il dégaina son sabre et se mit en position de combat.

(Enfin une position plus confortable.)

Il se concentra et fit le vide dans son esprit. Il profita de l’accalmie donnée par ses coups de pieds pour invoquer en son fort intérieur Thimoros. Il se mit à prier dans l’espoir d’être entendu mais surtout pour que son sort marche. Après quelques minutes de concentrations il lança le sort du souffle de Thimoros qui lui permettrait de gagner du temps. À son plus grand désarroi il manqua sa cible et une peur irrationnelle l’envahit. L’ogre avait reprit la pleine possession de ses moyens et revenait déjà à la charge.

Adeim se lança alors dans un duel marteau sabre des plus éreintant et dont il ne connaissait pas l’issu. De la sauvagerie brute émanait de l’ennemi et Adeim pouvait presque voir une aura noire entourer le monstre de muscles qui se trouvait devant lui. Le jeune homme du désert ne comprit pas très bien ce qui venait de se passer mais l’ogre tomba au sol, face contre terre. Il venait de recevoir une flèche en plein dans le dos. Adeim en profita donc pour le retourner et lui trancher la gorge à l’aide de son sabre dentelé.

(Voilà comme ça j’en serais débarrassé mais reste à savoir…)

Adeim se tourna et se retourna pour comprendre d’où venait cette flèche qui l’avait miraculeusement sauvé. Il alla récupérer la torche qui restait son seul moyen pour y voir plus clair. C’est là qu’il aperçut une jeune guerrière qui se tenait à quelques mètres de la scène de combat. Elle était vêtue d’une armure et un loup l’accompagnait. Sa spécialité devait être le maniement des arcs car elle avait visé avec une précision déconcertante. Lorsqu’elle s’aperçut qu’Adeim l’avait repéré, elle s’enfuit.

"Eh ! Non, attends !"

Adeim se lança à sa poursuite sans perdre une seconde. Le loup de la jeune femme se retourna et grogna. Adeim réussit à feinter et sauta par dessus l’animal.

"Je ne te veux aucun mal mais si il le faut je te tuerais."

La maîtresse du loup s’était arrêté nette en voyant la détresse dans laquelle se trouvait son compagnon. Elle revint immédiatement sur ces pas pour défier Adeim.

"Si tu touche à mon loup, je vais te massacrer !!
Du calme, je ne veux pas m’en prendre à ton loup, je veux juste discuter."

La jeune guerrière étai toujours sur la défensive. Elle se détendit un peu mais la tension restait néanmoins présente. Adeim éclaira son visage à l’aide de la torche et le choc qui s’en suivit fut terrible pour le jeune homme. Cette jeune guerrière ressemblait tellement à Kaesa qu’il ne savait plus quoi penser. Était-ce la réalité ou était-il en train de rêver ? Le fait qu’il la dévisage ainsi agaça la jeune femme qui, exaspérée, demanda :

"Et de quoi veux-tu parler, hein ? De la pluie et du beau temps ? Désolée mais je n’ai pas que ça à faire !
Tu me rappel une elfe que j’ai croisé aujourd’hui..
Tu cherches à m’insulter, dit-elle pleine de rage.
Non pas du tout. Je veux juste savoir pourquoi tu as tué cet ogre."

Les rôles s’inversèrent, cette fois c’était elle qui le dévisageait. Elle avait un regard profond et vide à la fois.

(Comment peut-on avoir un regard comme cela.)

Décidemment la nouvelle soulevait beaucoup de questions dans la tête d’Adeim. Elle débarquait de nul part, faisait sa justice et prenait la tangente comme si de rien n’était. Elle avait, aux yeux d’Adeim, un culot sans limite.

"Tu me dois des explications, c’est la milice qui t’envoi ?
Non.
Alors pourquoi es-tu là ?
Je devais tuer cet ogre.
Oui mais ma question c’est pourquoi ?!
Il a… pillé la tombe de ma mère, je veux récupérer ces bijoux.
Alors pourquoi fuir ?
Parce que…
Oui ?
Tu fais peur je trouve… enfin je ne veux pas t’offenser…
Pas de soucis j’ai cet effet sur tout le monde. Maintenant vide ton sac !
Je t’ai tout dit et si tu veux bien je dois retrouver mon père, si il ne s’est pas encore écroulé ivre mort dans une ruelle. Salut !"

Sur ce, elle repartit à toute vitesse. Cette mission était une véritable énigme et Adeim se demandait si il réussirait à la remplir comme il faut. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Tout ce qui arrivait semblait indirectement lié à lui. Il se rendit aussi compte que la jeune archère était partie sans prendre le temps de récupérer ses bijoux. Il se rendit près de l’ogre et le fouilla mais aucune trace de bijoux. Soit il n’était pas le voleur, soit il avait planqué son butin ailleurs, au quel cas Adeim allait devoir trouver la planque. Il se remît donc en quête.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Ven 19 Nov 2010 21:45 
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Encore une fois, Adeim se remit en chasse du pilleur. Il commençait à se demander si cette mission finirait un jour. Quoi qu’il en soit, il fallait qu’il fasse tout ce qu’il pouvait pour mener à bien cette affaire. Il fut saisit d’un vertige et sentit que de nouveau il allait avoir un de ces rêves étranges. Il s’assit au pied d’un arbre mais réussi à ne pas sombrer dans le sommeil. Mais il revît la scène comme si elle s’était déroulée hier.

Après avoir mis le feu à la chaumière du vieille homme, il était monté sur une petite colline d’où l’on pouvait voir la ville et d’où il pouvait observer les habitants impuissants tentaient de stopper l’incendie. Le fils de la famille était arrivée et hurlait sa douleur et son incompréhension. Alors qu’Adeim s’apprêtait à descendre pour assumer les conséquences de ses actes, un homme se tenait derrière lui. Adeim sur la défensive commença à sortir son sabre mais il n’en eu pas le temps.

"Je t’ai suivit, discrètement bien sûr.
Qui…qui êtes vous ?
Un mage.
Euh…"

Adeim était à cours d’arguments. Depuis un quelques temps toute sorte d’événement bizarre se produisait autour de lui et il n’arrivait pas à comprendre pourquoi.

"Tes tatouages ont-ils luit il y a quelques temps ?
Que…quoi ?! Comment… ?
Comment suis-je au courant ? Ceci est une longue histoire. Mieux vaut s’asseoir."

À ces mots le mage s’était assis sur un rocher mais Adeim était resté debout pendant tout le récit. Selon les dires de cet homme, Adeim venait d’une puissante famille et ses tatouages en étaient la preuve. Selon les dires, cet enfant était béni et aurait une longue vie prospère, seulement il attirait les convoitises de beaucoup de personnes. En conséquences ses parents durent l’abandonner et chargèrent une personne de les prévenir lorsque l’enfant serait en mesure de se défendre seul. Ses tatouages devaient luire, ce qui enverrait par magie un signe à cet homme.

" Je t’ai suivit depuis cette mésaventure dans le désert jusqu’ici mais je constate que tu n’est pas encore prêt à rentrer.
Rentrer ? Je hais mon pays il est hors de question que…
Tes parents sont menacés."

À cette annonce, le jeune homme du désert se trouva complètement déstabilisé. Ses parents ? Ses parents étaient en vie et en danger. Toute sa vie il avait cru qu’ils l’avaient abandonné et qu’il n’était pas un enfant désiré. Cette nouvelle chamboulait tout. Mais le mage avait raison sur un point : il n’était pas près, pas assez fort pour affronter un danger quel qu’il soit.

"Et que dois-je faire selon vous ?
Je suis la personne qui est censée te protéger. Je me nomme Mohir. Je dois te guider et t’aider.
Comment ? Ah et je m’appelle…
Adeim je sais. J’ai mené ma petite enquête avant de pouvoir te préparer à aider tes parents, il faut que tu ai le cœur libre.
C’est à dire ?
Il faut que tu puises assez de forces en toi pour venger celle qui te fut arrachée.
Kaesa…
Oui. J’ai appris de source sûre qu’un contrat avait été mit sur sa tête par la milice de Tulorim. Si j’étais toi, je me rendrais là bas."

L’image s’effaça du regard d’Adeim. Et au loin il aperçut de nouveau la guerrière de tout à l’heure. Elle s’avança vers lui et passa un gant humide sur son visage. La vue encore troublée, le jeune homme cru revoir Kaesa mais rapidement il se rendit compte de l’erreur. Son visage était adoucit et son loup montait la garde autour des deux jeunes gens.

"Qu’est ce que vous revenez faire ici ?
Je ne me suis pas montrée très polie tout à l’heure. Vous…êtes envoyé par la milice ?
En effet. Je m’appel Adeim.
Moi c’est Erora, enchantée si l’on peut dire.
Vous avez retrouvé les bijoux de votre mère ?"

Son silence était éloquent. Elle ne les avait pas récupérés et cela lui causait une très grande peine. Il eut alors une idée qui il l’espérait, redonnerait un peu le sourire à Erora.

"Lorsque je retrouverais le monstre qui a fait ça, je vous promet de venir vous les rendre.
Ou, je pourrais aussi vous accompagnez…
NON !!"

Elle sursauta et s’écarta du jeune homme. Il ne s’était pas retrouvé en compagnie d’une femme depuis l’assassinat de Kaesa et il ne se sentait pas près à repartir à l’aventure en charmante compagnie, ça il en était hors de question. Même si la présence d’Enora à ses côtés aurait pu être une chance, il représentait un risque. Il était persuadé d’être responsable de la mort de sa bien aimée.

"Je suis désolé, je ne voulais pas m’énerver mais…je suis d’un tempérament plutôt solitaire.
Oh..je comprends ne t’en fais pas. Je ne suis pas très sociable non plus.
Ne le prends surtout pas pour toi."

Elle commençait à pleurer et il se sentait coupable de cette réaction. Douloureusement il se releva. Il faisait une tête de plus qu’Enora. Il l’a saisit dans ses bras et lui murmura :

"Merci pour tout. On se reverra lorsque je te rendrais les bijoux."

Il lui déposa un baiser sur le front avant de se diriger vers la dernière tombe qui avait été pillé, selon les informations qu’il avait reçu.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 21 Nov 2010 19:55 
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Alors qu’il continuait son petit bonhomme de chemin, Adeim s’interrogeait toujours le bien fondé de cette mission et surtout sur les intentions du chef de la milice de Tulorim. Ce type semblait louche et il ne voulait pas qu’on le prenne pour un idiot. Plus il s’enfonçait dans la nuit, plus le nombre de tombes pillées ne cessait d’augmenter. Jusque là il ne s’était pas tellement concentré sur sa mission, mais au moins il avait fait une rencontre des plus agréable. À cette pensée le remord s’empara de lui lorsqu’il revit l’image de Kaesa transpercée par le sabre qui lui avait était fatale. Il ne devait pas se laisser aller de nouveau. Il s’était attaché à une personne dans sa vie et cette dernière était morte.

Il s’arrêta devant une tombe récemment violée. Le trou béant donnait la vue sur le corps d’une dame âgée qui devait être morte depuis peu. Son visage était marqué par les années et elle était enveloppé dans un manteau bleu nuit brodé d’étoiles dorées.

(Les gens devaient aimer cette défunte.)

Bien sûr aucuns bijoux n’ornaient sa dépouille et cela suffit pour mettre la puce à l’oreille d’Adeim. Légèrement dégouté, il sauta dans le trou pour se retrouver à côté du cadavre et se mit a examiner dans l’espoir d’y trouver un indice quelconque. À première vue, la tombe avait été ouverte à l’aide d’une petite pelle. Cela ressemblait à un travail minutieux et qui avait nécessité du temps.

(Rien à voir avec un boucher qui ne prendrait pas de gants…)

Le jeune homme du désert ne comprenait pas trop la logique de ces pillages. Les corps étaient tous en état. À part les précieux trésors qui manquaient, rien ne faisait penser qu’un maniaque était passé par là. Le plaisir n’était donc pas de profaner les corps mais uniquement le vol. La ou les personnes qui étaient responsables de tout ça avait pour seul but, les bijoux des morts. Décidemment plus ses explorations avançaient plus cette histoire semblait n’avoir aucun sens. Il ressortit et comme il put il essaya de reboucher le trou. Il aurait du le faire pour les autres mais il n’y avait pas pensé. Bien sûr ce n’était pas très très joli mais pour lui c’était l’intention qui comptait. Il poursuivit en laissant la dame reposer en paix.

Alors qu’il continuait, il entendit un bruit surprenant venant de sa gauche. Le son était aigue et paraissait très proche. Il souffla sur sa torche pour l’éteindre et attendit deux minutes le temps que ces yeux se fassent à l’obscurité. Une fois qu’il s’y fut habitué, il remarqua une petite lueur. Quelqu’un d’autre se trouvait là et en raison de la puissante lumière que dégageait sa torche précédemment, il n’avait pas pu la voir.

En avançant délicatement de manière à faire le moins de bruit possible, il sortit son sabre au cas où il aurait à affronter un monstre. Son cœur se mit à battre. Si il arrivait à résoudre cette affaire, se serait un premier pas vers son projet pour venger l’amour de sa vie. Seulement Erora hantait ses pensées. Était-ce à cause de sa ressemblance avec Kaesa ou autre chose ? Son esprit s’embrouillait lorsqu’il pensait à cette situation. Il décida donc de se concentrer totalement sur les bruits qui venaient de derrière un arbre au tronc très épais. Il fit le tour par la droite et jeta un regard furtif pour voir à qui ou à quoi il aurait à faire. Et là ce fut le choc.

Le spectacle qu’il vit le prit de court une fois de plus. Un lutin se trouvait là et admirait son butin. Tout un tas de bijoux, colliers, bracelets, boucles d’oreilles et d’autres étaient entassés devant lui. Il le regardait avec une avidité telle qu’Adeim se demandait ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ce lutin. Il se frottait les main et s’apprêtait à saisir une petite pelle lorsque le jeune homme surgit de derrière l’arbre pour arrêter le voleur.

"Alors comme ça c’est toi ? Le voleur."

Il fut prit de panique et ramassa son trésor à une vitesse folle et s’enfuit aussi vite qu’il put. Adeim se lança à sa poursuite mais son adversaire était d’une rapidité déconcertante. Il se faufilait entre les tombes et le jeune homme du désert n’arrivait pas à anticiper les prochains changements de directions que prenait le fuyard. Il décida donc de se mettre à courir plus vite. Il dépassa le lutin et lorsqu’il en eu l’occasion il s’appuya sur une tombe et sauta pour se retrouver sur la trajectoire du pilleur qui, trop occupé à regarder derrière lui se cogna de plein fouet dans les jambes d’Adeim.

"Sache que l’on ne fuit pas la justice."

Lorsqu’il était arrivé, Adeim avait remarqué des sacs amenés par les hommes déjà envoyés. Il en avait prit deux et heureusement pour lui. Ils allaient lui servir. Dans le premier il plaça le sale petit voleur et dans l’autre, tous les bijoux. Le lutin s’agitait et voulait sortir de là mais Adeim le maintenait bien enfermé. Ravi d’avoir découvert le responsable, il s’en retourna vers la milice pour faire son rapport.


Suite

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Lun 22 Nov 2010 12:32 
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Localisation: Entrain de faire des gâteaux sucrés et croustillants bien sûr !
Le jour venait de se lever, aussi, Myrella était sûre de ne trouver personne sur sa route...
Elle espérait surtout éviter Onark. Elle ne voulait plus rencontrer qui que ce soit de son ancienne vie, plus personne de ce temple glauque, car allait la quitter cette vie, et pour toujours !
Mais avant il lui fallait faire ses adieux à sa chère et tendre Ribelle...
Cette pensée remplissait ses yeux brun et or de larmes amères et éperdues.
La jeune fille marcha parmi les tombes de ces inconnus, à la façon d'une âme en peine, qui ne trouverait jamais le repos...
Jamais ?
Cette pensée l'effrayée plus que tous ! Est-ce qu'elle serait maudite parce-qu'elle avait des dons obscures ? Est-ce que Thimoros tourmenterai son âme pour l'éternité parce-qu'elle avait refusé de le servir ?!
Est-ce que Ribelle lui en voulait ? Est-ce qu'elle aurait préféré ne jamais la connaître si elle avait su qu'elle serait sauvagement assassinée par sa faute et celle d'Arshem ?!

- Hélà mamzelle ?! Faut pas chialer com' ça ! Les morts, et ben i' sont bien mieux Là-Bas qu'ici, c'est moi qu'vous l'dit ! Au moins, pu personne il les embête, et surtout, et ben z'ont pu d'taxes à payer... Ah ces foutues taxes !

Mimi regarda le gros homme bedonnant lui parler avec sa grosse voix rauque. Il n'avait pas l'air très riche, ni très dangereux... Il boitillait, et mit un temps avant de recouvrir son souffle une fois qu'il eut ramassé le pot d'argile qui était tombé sur une tombe. La semi-elfe le regarda du coin de l'oeil, méfiante, avant de se diriger vers la tombe de son amie, un peu plus loin.
Mais elle sursauta et lâcha ses fleurs quand l'homme ouvrit la bouche pour parler de nouveau :

- V'là la tombe d'ma femme ! Elle était chiante quand même comme femme, mais c'était la meilleure des épouses, et ça j'peux vous l'assurer !
Elle m'a donné trois braves gars et une p'tite donzelle, 'vec le même caractère qu'elle. J'vous dit pas c'que ça donne à la baraque 'lors !
Hé hé hé herfff *keuf* *keuf* !!!


- Euh... vous allez bien monsieur ?

Myrella s'étonna de la petite voix qu'elle avait ce matin ! Il n'y avait rien à craindre pourtant ! Ce brave sextuagénaire ventripotant ne pourrait pas lui faire grand mal, et il s'était montré plutôt bienveillant à son égard.
Sa vue avait dû baisser, et il n'avait dû se rendre compte de ses origines elfiques...
Tant mieux !

- *keuf keuf*! Ouaip mamzelle, y'a pas d'inquiétude à avoir, j'vous claqu'rais pas ent' les doigts ! HA HA HA !
Allez allez, c'est pas tout ça mais c'est qu'j'ai des choses à faire moi, pa'ce-que j'suis un homme d'affaire !
Bonne journée mamzelle !


- Ah euh ! ... Bonne jounée...!

La jeune femme regarda le drôle de bonhomme s'éloigner. Il avait vraiment du mal à marcher, le pauvre... mais il était comme même venu de si bonnes heures pour entretenir la tombe de sa femme !
Est-ce que quelqu'un viendrait s'occuper de la sienne quand elle serait morte ?

- Ne rêve pas ma petite Mimi... Personne ne se rendra compte de ta mort de toute façon ! Alors personne ne t'enterrera...

Enfin si, il y avait peut-être cette bande de marins qui se rendraient compte de sa disparition... Cette bande de marins qui la suivaient toujours du regard quand elle passait, et qu'ils l'avaient une fois interpelé...
Elle avait eu très peur, comme à chaque fois, et elle s'était donc mêlée à la foule pour disparaître.
Mais peut-être...
Peut-être qu'ils n'étaient pas vraiment méchants... Une fois, elle allait se faire détrousser, et deux d'entre eux avaient mis à mal le maraud.
Pendant qu'ils se battaient, la semi-elfe avait récupéré sa bourse et s'était enfuit. On ne sait jamais ce qu'ils auraient pu lui demander en paiement !
Et Myrella ne paierait plus jamais quiconque avec ses charmes... C'était avant, maintenant, elle ne ferait plus jamais ça !

- Plus jamais ! cria-t-elle d'une voix déchirante, bien plus forte que tout à l'heure.

Elle se fit sursauter elle-même. Si quelqu'un l'avait entendu, il devait la prendre pour une folle... Mais elle l'était peut-être, un peu...
Mimi reprit de sa contenance, et sourit doucement face à sa bêtise.

Elle regarda longtemps la tombe de Ribelle avec tristesse, mais aussi avec amour. L'humaine lui disait souvent qu'elle était paranoïaque...
Elle avait raison, mais qu'est-ce qu'elle y pouvait elle ?! La toute petite semi-elfe qu'elle était ne pouvait vivre seule dans ce monde de brutes, qui ne la voudraient jamais en plus ! Sa seule façon de survivre, c'était de se méfier de tout le monde, de toujours rester sur ses gardes, et d'être discrète. De constamment être sur le qui-vive !

Ribelle disait souvent que leur vie n'aurait pas été aussi dure si elles étaient nées en tant qu'hommes...
Elle avait encore une fois raison, dans un monde fait par les hommes, rares devaient être ceux qui avaient de la considération pour une pauvre pute névrosée et perdue... Oui, ils devaient être rare, et ils ne devaient pas aimer les bâtards elfiques en plus...

Le vent souffla et joua avec les cheveux de la semi-elfe. On aurait dit des flammes sur sa tête, des flammes ardentes qui dansaient sur la mélodie du vent... Des flammes de tailles pas toujours égales, mais des belles flammes qui brillaient au soleil !

Myrella soupira.
Qu'est-ce qu'elle allait devenir maintenant ? Maintenant que ses meurtres avaient été découvert ? Il valait mieux partir... assez loin d'ici. Oui, partir pour ne pas qu'on puisse remonter jusqu'à elle.
Peu de gens connaissaient son existence, mis à part les gars du bordel, la bande de marins et quelques commerçants.
- Mais ça faisait déjà beaucoup tout de même ! paniqua Mimi en serrant ses mains contre sa poitine.
Enfin, elle avait toujours eu l'image d'une jeune fille sage et réservée. Et gentille.
Lorsque ces salauds rendaient leur dernier soupir, ils avaient toujours une mine aussi étonnée qu'épouvantée. Epouvanté de s'être fait avoir.
Personne ne pouvait deviner qu'elle avait les moyens de se venger !
- Personne ne sait ce dont tu es capable... Pas de panique Mimi, pas de panique...se rassura-t-elle en soufflant pour évacuer le stress.

La vérité lui sauta tout à coup au visage, et lui fit l'effet d'une claque.
Si ces types étaient mort aussi facilement, c'est parce-qu'elle les avait pris par surprise. C'est parce-qu'elle se plaçait derrière eux, doucement, en frottant son corps chaud et désirable contre le leur, avant d'enlever leur chemise et de passer doucement ses mains sur leur torse...
Puis, elle dégainait un de ces petits couteaux qu'elle avait accroché autour de ses bras, et elle le plantait dans leur ventre, pour leur donner un ultime coup sec et brutal !
Myrella les avait tous tué de cette façon, de cette façon lâche et cruelle.
Mais... mais après tout, ces types étaient aussi lâches et cruels !

Ribelle disait que si la jeune femme voulait pouvoir se venger, elle devrait être forte.
Aussi forte qu'un homme !
Mais comment faire quand on est une toute petite semi-elfe, et que nos seuls armes sont notre beauté et notre rapidité ? Et encore, rapide, elle ne l'était pas tant que ça... quand elle avait peur.

Myrella soupira une seconde fois. Longuement.
Elle réfléchirait à cela quand elle serait dans sa nouvelle vie.
Oui, pour l'instant, elle allait faire ses adieux à sa chère et tendre Ribelle.

- Oh ma Ribelle... commença-t-elle avec une voix nouée.
Je te fais mes adieux. Je m'en vais, loin d'ici et de cette sale ville puante ! Je m'en vais, et je te fais la promesse de vivre, de vivre aussi honnêtement que je le pourrais, et je te fais la promesse de ne plus être l'esclave de personne...
Ni de ma peur,
Ni de mes doutes,
Ni de ma rage,
Ni des hommes...
Adieux ma chère et tendre Ribelle, j'espère que tu as retrouvé ton bébé et que vous êtes heureux là où vous êtes.


Mimi posa les quelques fleurs jaunes sur la tombe où elle avait elle-même gravé le nom de son amie. Elle embrassa la croix, comme si elle embrassait une dernière fois les joues rebondies de l'humaine.
Puis elle s'en alla...
Plus seule et plus triste que jamais.

Post suivant : Sur la route

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Sam 27 Nov 2010 03:58 
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Après avoir traversé le centre de la ville, Kinsuke et Roderick arrivèrent enfin au cimetière. L'endroit était aussi calme que la prière d'un moine. Le poids des pas de Rod cassant le gravier et déchirant les feuilles mortes qui recouvraient la terre, gâchaient le silence absolu qui régnait sur le lieu. Les tombes, organisées sans ordre logique, étaient toutes différentes les unes des autres compensant légèrement la monotonie de l'endroit. Pour une quelconque raison, Kinsuke aimait ce genre d'endroits. Quelques rares arbres avaient encore une ou deux feuilles mortes accrochées à leurs branches. On ne voyait à l'horizon pas une seule fleur et l'herbe avait complètement pâli, au contraire de l'herbe verdoyante de la forêt du Nord Kendran dont Kinsuke se rappelait parfaitement bien. L'atmosphère était plutôt triste et mélancolique. Dans les souvenirs de Kinsuke, le cimetière de Kendra Kâr était beaucoup plus agréable, baigné par le soleil et la bonne humeur des gens qui venaient honorer leurs anciens proches avec fierté. À quelques mètres des deux hommes, se trouvait un petit cabanon dont les planches en bois avaient fortement vieilli, prenant un ton de couleur verdâtre. Je le contemplais, jusqu'à ce que Rod m'interpelle:

« Le cimetière a lui aussi ses petites légendes. »

Il regardait aussi la petite cabane.

« Le cabanon devant toi, c'est l'endroit où habite Onark: prêtre de Phaitos et de Thimoros. On raconte que celui-ci ne sortirait que pendant la nuit, pour discuter avec les morts. On dit aussi que le prêtre n'est pas humain. Enfin, je ne vois pas vraiment ce qu'il pourrait être d'autre, mais enfin... c'est tout de même curieux que personne ne connaisse son apparence physique. »

Le garçon se contenta de l'écouter sans quitter des yeux le cabanon, dont l'étrangeté alimentait sa curiosité. Il analysait l'extérieur de la petite maison de haut en bas, essayant d'y trouver un quelconque signe de vie. Il se retourna alors vers Rod et lui demanda:

« T'as pas envie d'entrer et jeter un coup d'oeil? »
« J'en ai plus qu'envie, petit, mais c'est interdit. La milice nous expulserait aussitôt de la ville, enfin... s'il ne nous arrive pas autre chose encore pire avant, va savoir! »


Le regard de Kinsuke se posa à nouveau sur la cabane, affichant une pointe de déception, sans formuler de réponse à Roderick. La liste de questions que se posait le jeune augmentait à pas de géant. En se retournant à nouveau vers le vieux barbu, le garçon oublia la petite maison en bois un instant, alors que son compagnon posait un bouquet de roses sur une tombe située plutôt vers le côté est du cimetière. La rougeur de leurs pétales marquait un magnifique contraste avec les tons grisâtres du lieu, donnant presque l'impression que tout le reste du décor était en noir et blanc. C'était un ton de rouge très foncé aussi intense que l'acte final d'une pièce de théâtre romantique, rappelant tous les plus grands chagrins d'amour qu'une personne ait pu avoir.

« Pour un brave homme. », dit Rod en se redressant, après quoi il désigna des yeux la sortie à Kinsuke.

Il ne fallait pas rater la tombée de la nuit au manoir s'ils voulait avoir droit a quelque chose d'intéressant en y arrivant. Kinsuke garda toutes ses questions par rapport au cabanon ainsi que l'étrange personne, monstre, mort-vivant où quoi que ce soit qui y habitait dans un petit coin de sa tête. Encore une question à laquelle il n'y trouverait probablement jamais réponse.

« Je t'aurais bien emmené faire un tour à la taverne avant d'aller au manoir, pour te présenter quelques uns de mes bons vieux amis de Tulorim, mais tu es encore trop jeune. Je ne sais pas si nous nous verrons encore plus tard, mais pense à passer ici dans quelques années. Tu risques fort de me trouver dans le coin! »
« Hé ben j'espère qu'on n'aura pas perdu contact d'ici là, ce serait bien dommage. À propos, je n'ai pas encore eu l'occasion de te remercier pour hier, quand tu m'as attrapé par le bras et remonté sur le bateau, alors... merci. »
« Oh, ne t'en fais pas pour ça, petit. Par contre, il faut dire que tu as eu beaucoup de chance! En parlant de ça, je me demande ce qu'est devenu ce « John » dont du m'as parlé. Tu crois que la milice l'a eu? »
« J'en doute un peu. Après-tout, je n'ai laissé aucune preuve que c'était le responsable de tous ces meurtres de chien. Par contre, c'est sûr qu'ils ont dû lui poser des questions à propos de sa petite poursuite en pleine ville jusqu'au port. »
« Ouais, ils l'ont peut-être pris pour un pédophile, haha! »


Kinsuke adressa à Rod un petit sourire amical, puis ils entamèrent sans plus attendre le chemin du Manoir des Brumes.

Manoir des brumes -->

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-SlateGray (#708090): La Femme Mystérieuse


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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mer 8 Déc 2010 14:56 
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Qassim s'étant absenté, Pygmalion s'offrit une petite balade dans l'endroit bucolique qu'était le cimetière, du moins la pote, remplie de fleurs aux couleurs vives sur de grands panneaux en pierre, en marbre voir en bois, posées dans des vases bien entretenu. Enfin un endroit fleuri et joyeux où l'on ne croulait pas sous le nombre de badaud s'y baladant gaiement. Ici, tout le monde respectait le petit parc, ne courant pas dans les allées étroites, ne se bousculant pas, se permettant parfois de verser une larme par moments.

S'emparant d'une magnifique rose, le nomade la sentit un moment, avide de nouvelles odeurs à découvrir, n'ayant jamais eu l'occasion de voir de si belles fleurs aussi accessibles.

S'asseyant sur un grand panneaux de pierre, Pygmalion observe un moment les couples de gens s'arrêtant parfois pour contempler la beauté des ornements de l'endroit, le regardant pourtant d'un air choqué, peut-être parcequ'ils n'avaient jamais eu l'idée d'utiliser un de ces grands trucs comme un banc. Néanmoins, il lui suffisait de les fusiller du regard pour leur faire comprendre d'arrêter de le fixer ainsi.

Reposant précautionneusement la fleur sur le banc de fortune, l'homme des dunes reprend sa visite du lieu mystique, vraiment agréable à visiter, un endroit qui s'était décidé à lui donner le sourire.

Puis, alors qu'il arrivait aux quartiers les plus reculés, son regard fut subitement attiré par quelque chose qui le gênait, un nom étrange gravé sur la pierre d'un de panneaux de pierre flanqués du signe de la divinité locale, un nom qu'il ne connaissait que trop bien, El Pygmalion, soit son père, dont il avait hérité du nom.

Ainsi donc, son père était aussi venu s'aménager un petit jardin ici ? Mais pourquoi donc son carré à lui ne possédait pas de fleurs ? Personne n'était repassé depuis ? Son père était parti alors qu'il était tout jeune à la conquête du désert, retrouver une de ses oeuvres était donc assez émouvant. Néanmoins, il n'y avait peut-être pas de fleurs, mais il y avait un carnet, un petit carnet vide gardé intact via une chapelle miniature dans lequel il était posé, protégé des intempéries, seul le papier jauni témoignait de son ancienneté.

S'en saisissant, Pygmalion le parcouru un moment avant de le dissimuler dans l'une des poches cachées de son manteau de nomade, puis, le refermant et renfilant par la même occasion sa cape, reparti retrouver Qassim, intrigué par cette découverte. Il avait néanmoins une idée derrière la tête. Si son père était un aventurier nomade, pourquoi lui ne serait-il pas considéré comme tel ? Parce qu’il ne laissait jamais de traces.

C'était décidé, il écrirait maintenant tout ce qu'il voyait.


[HRP : J'utilise ce RP pour changer de forme d'écriture avec néanmoins une bonne raison et une légère révélation sur le passé de Pygma', j'écrirai maintenant à la première personne, et je commence de suite :]

Je regardai un moment le grand portail, me nourrissant une fois de plus de sa posture imposante et impassible faisant hésiter à peu près toute personne normale à entrer pour saccager l'endroit. J'ai en plus entendu parler d'une rumeur étrange sur le gardien, plutôt glauque.

Ces structures assez étranges étaient néanmoins pour moi assez nostalgique, témoignant d'un passé probablement plus fleurissant encore que le présent, d'un âge d'or ou de ruine, d'une guerre ou d'une paix, tant de possibilités pour les bâtiments des sédentaires. Néanmoins, mes traditions et ma ferveur quand à mes ancêtres était trop grande pour me permettre de telles réflexions.

Traversant la rue adjacente à ce que les gens d'ici appellent cimetière, je pu voir au loin la silhouette de Qassim, assis fièrement sur son cheval me cherchant visiblement depuis un petit moment.
Je levais mon bras droit, exposant fièrement mon cestus à griffe de manière à l'éblouir. La réaction fut immédiate : il cracha par terre et s'approcha de moi au trot, des manières soit un peu étranges mais je le considérais maintenant comme mon seul ami.

Peut-être me mettrai-je à écrire un peu plus sur moi...plus tard...

_________________
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Pygmalion, Voleur des Dunes, niveau 3, Quelque part dans le désert...


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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mer 9 Fév 2011 13:19 
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Localisation: Dans ton...COEUR !
En venant des égouts

A son entrée dans le cimetière, Akira remarqua deux choses : premièrement, les bougies sur les tombes, deuxièmement, les squelettes. Discrètement, il se glissa derrière une stèle.
(On a pas idée d’utiliser une main d’œuvre aussi horrible ! Et quelle odeur !)
Ca sentait la chaire pourrie. On voyait encore des lambeaux de peau pendre sur les os, il y en avait même un qui avait gardé un œil. Charmant !
Akira entendit les squelettes s’approcher a leurs cliquetis. Il essaya de se lever, mais réalisa qu’il était assis sur des ossements, le moindre mouvement risquerait de faire du bruit.
(Merde ! Le tout pour le tout !)
Il attendit qu’un squelette arrive, de sa démarche boitillante et frappa. Il lui arracha un bras, qui alla atterrir dans la boue.
FLOC
Ce bruit, plus qu'audible dans le silence du cimetière, il faut bien l'avouer, attira les autres. Quatre, ils étaient quatre ! Il couru à l’autre bout du cimetière et se retourna, pour évaluer la distance entre lui et les squelettes. Ils étaient suffisamment lent pour lui avoir permis de les distancer de cinq bon mètres. Akira chargea accompagnant son offensive d’un cri féroce. Dans son élan, il fit définitivement tomber à terre celui auquel il avait arraché le bras et frappa le second de son épaule. Son adversaire tomba dans la boue, mais pas le temps de l’achever, car les deux suivants étaient déjà sur lui. Le guerrier parvenait à parer leurs attaques, et bien qu’il décela quelques ouvertures, il n’osait pas riposter de crainte de subir une contre attaque fatale. Ses adversaires avaient beau être de piètres combattants, leurs lames brillaient d’une lueur verte malsaine qui ne lui disait rien qui vaille. Quand le troisième se releva, ce fut pire. Akira commença à s’épuiser. Soudain, la chance lui sourit. Un de ses adversaire laissa maladroitement tomber sa lame, et comme il se baissait pour la récupérer, il empêchait les autres d’attaquer. Celui-là, Akira le bourra d’un violent coup de pied, qui l’envoya dans les jambes d’un de ses camarades. Deux à terre ! Le dernier vit son crâne voler en éclat suite à un puissant coup d’épée Les deux autres, il les frappa sauvagement jusqu’à ce qu’il n’en reste que des morceaux.Il était exténué, mais il lui fallait terminer ce pourquoi il était venu avant de songer au repos.

Redescente dans les égouts !

_________________
Rien ne peut retenir un homme qui est ferme dans ses conviction. Ce n'est pas différent pour moi, ça ne le sera pas non plus pour vous !

Qui je suis ? Regardez juste là =} Tout ce qu'il y a savoir sur Akira


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