L'Univers de Yuimen déménage !


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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Jeu 18 Aoû 2011 19:29 
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Je m'éveillais, couvert de sueur, de boue et de sang séché, affalé par terre au pied d'une échelle de fer aux barreaux piquetés de rouille. Au-dessus de moi, une grille du même métal au travers de laquelle perçait le jour, éclairant partiellement l'endroit où je me trouvais : un tunnel sombre et malodorant.

Luttant contre mon corps endolorit, je parvins à m'asseoir. La tête me tournait, j'avais dans la bouche un goût indescriptible et je voyais trouble, mais, malgré la nausée, je tâchais de me rappeler les événements qui m'avaient conduits jusque ici. À mes pieds, un rat mort, quatre cailloux et un bout de métal triangulaire ... cela m'évoquait étrangement quelques souvenirs fugaces, sans que je ne puisse me remémorer exactement de quoi il s'agissait. Une histoire de tortues guerrières ou quelque chose approchant. Cependant, plus j'y pensais et plus cela m'apparaissait comme insolite et ridicule, aussi finis-je par ne plus y penser. Sortir d'ici rapidement était plus important que tout le reste.

Je tenais dans ma main valide une barre de fer aux extrémités recourbées. L'un des barreaux de l'échelle ... J'avais selon toute vraisemblance heurté le sol après que celui-ci se soit descellé du mur. La vie nous réserve tantôt de mauvaises surprises. Parfois même s'acharne-t-elle sur nous. Une journée de merde en somme. Et là j'avais atteins le cran supérieur : la pure poisse.


(J'ai toujours su que j'étais maudit, mais à ce point ...) me renfrognais-je intérieurement.

Rassemblant mes forces qui n'avaient de cesse de s’amenuiser depuis mon escapade miraculeuse du manoir familial, je me relevai et entamai la montée de l'échelle ; et quoique pressé d'en finir avec cette situation désastreuse, je vérifiais désormais consciencieusement que les degrés étaient correctement ancrés avant de les utiliser. Quoique la tâche fut acrobatique, puisque privé d'une main, je réussis à atteindre la trappe en fer qui obstruait la sortie qui, bien que lourde, ne m'opposa guère de résistance lorsque je la repoussai à l'aide de mon épaule.

M'extirpant du conduit nauséabond, je roulais sur le sol, heureux et soulagé de m'être enfin sortis – vivant - de ce dédale infernal et me jurais intérieurement de ne plus jamais, jamais y retourner.

Dehors, il faisait jour d'un beau soleil d'après-midi, et l'air était sec. Très sec. Trop en fait.
A présent dehors, j'estimais avoir passé approximativement une journée dans les égouts, et la soif plus que la faim se faisait cruellement ressentir sous les rayons ardents. Je regardais autour de moi, plissant les yeux pour me protéger de la lumière bien trop vive après la noirceur des souterrains. Pas une âme à la ronde. Enfin pas une âme … façon de parler : je me trouvais présentement dans le cimetière de la ville. La trappe par laquelle je m'étais échappé se situait à proximité de la petite cabane qui servait à la fois d'abri pour les outils et pour le prêtre noir qui s'occupait de garder le cimetière. J'étais déjà venu autrefois à plusieurs reprises, afin de m'entretenir avec lui mais il n'était jamais présent chez lui, ni même dans le domaine. De ce que j'en savais, il était réputé moins « fanatique » que ses comparses qui officient au temple, aussi avait-je cherché à glaner quelques secrets en sa compagnie. Et devant ses absences répétées, j'avais fini par laisser tomber pour me concentrer sur d'autres sources de savoir. Et voyez où cela m'a mené …

Assoiffé, perclus, je ne fis aucune manière et entrai dans le cabanon délabré. La porte ne m'opposa aucune forme de résistance, trois planches reposant tristement sur deux gond tordus, elle s'ouvrit en grinçant, dévoilant un intérieur en harmonie avec l'aspect extérieur. Une bête table au centre, sale et poisseuse, une chaise assortie, un lit de paille couvert d'un drap dont le blanc n'était plus qu'un lointain souvenir, et des étagères remplies de bric-à-brac.

Sans gêne, je m'empressai de trouver un cruchon quelque part, mais n'en trouvai aucun, aussi entrepris-je de fouiller chaque étagère à la recherche d'une bouteille quelconque. Je découvris une flasque dont le contenu s'apparentait à de l'hydromel, et obnubilé par la soif, oubliant toute prudence, j'en avalai le contenu céans.
Temporairement satisfait, je me remis en quêtes d'informations ou de matériel. Je m'emparai aussi d'une besace en tissu dans laquelle je fourrai pêle-mêle mes trouvailles, estimant qu'il serait plus prudent de les étudier ailleurs, dans un endroit sûr. N'oubliant jamais mon but, je pensais que les secrets du prêtre me seraient assurément utiles – si tant est que ces babioles fussent d'une quelconque relation avec mes recherches. A force de fouille, je tombai sur une autre bouteille, de vinaigre cette fois-ci ainsi que sur des chiffons relativement propres. Et au vu de l'état dans laquelle se trouvait ma main, je n'allais pas faire le difficile. Avec un premier chiffon, je nettoyais la plaie, à grand renfort de vinaigre et de pleurs contenus. En effet, l'acide me brûlait les chairs, mais j'estimais la douleur infligée plus soutenable que la gangrène, qui n'aurait pas tardé à poindre sans ce premier soin sommaire. Il me fallait tout de même me faire soigner au plus vite. Et partir, avant le retour du gardien ...

Une fois dehors, après avoir jeté un œil circonspect aux alentours et ne voyant personne, je pris le plus naturellement possible la direction des ruelles, déterminé à rentrer chez moi ... ou du moins ce qu'il en restait.

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Ven 29 Aoû 2014 20:21 
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De la maison au cimetière, il n'y avait que quelques minutes, un quart d'heure, tout au plus. Aussi je m'y rendis rapidement, après des au revoirs expéditifs. Je ne voulais pas m'attarder plus longtemps dans cette ville, j'avais hâte de prendre la route. Mais je ne pouvais pas le faire tant que je ne lui aurais pas dit adieu une dernière fois. J'arrivais rapidement devant le petit portail du cimetière que je poussais sans hésitation. Je slalomais habillement entre les tombes, habitué à emprunter régulièrement ce chemin pour aller sur la tombe de mon père. Je levais la tête vers le ciel et fis une moue mécontente. Le soleil commençait sérieusement à décliner, et je n'aimais pas me trouver dans ce cimetière la nuit. Surtout avec l'autre fou mort-vivant dans les parrages.

Finalement, j'arrivais devant une grande pierre blanche rectangulaire, posée à même le sol. Je m'accroupissais devant la tombe et un sourire vint fleurir sur mes lèvres.

"- Bonjour père."

Un sentiment de tristesse m'envahit d'un coup. Laisser derrière moi cette dernière trace du passage de mon père sur cette terre allait être dur. Très dur. Je pris une grande inspiration et repris.

"- Je suppose que vous n'êtes pas étonné de ce que je vais faire, n'est-ce pas ? Vous avez toujours su que je voulais découvrir le monde, et, aujourd'hui plus que jamais, j'ai besoin de ma liberté. J'ai l'impression d'étouffer depuis votre mort. Tout le monde me regarde comme si j'allais fondre en larmes, ou craquer, d'une minutes à l'autre. Je ne supporte plus cela. J'ai besoin de partir, de m'éloigner de la tristesse et de la tension qu'à causé votre départ."

Je m'arrêtais un moment, le regard fixant le prénom et le nom de mon père, gravés sur cette pierre blanche. Je ne faisais que parler à une pierre, il n'y avait même pas de corps. Comme le voulais la tradition, le corp de mon père avait été brûlé, et ses cendres avaient été éparpillées aux quatre vents. Je poussais un grand soupir et me relevais.

"- Bien, je vous dis adieu père. Je repasserais vous voir dans un an, peut-être. Mère a réussit à me faire promettre de revenir tous les ans."

Je me retournais et pris une grande inspiration. C'était maintenant. Je tournais légèrement la tête en direction de cette tombe qui m'était si chère et lui fit un dernier sourire.

"- Je sais que vous veillez sur moi, aussi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas vous décevoir. Adieu père, souhaitez-moi bonne chance."

Je repris le chemin de l'aller en sens inverse et sortis rapidement du cimetière. Je levais de nouveau la tête et observais le soleil. Il se couchait. Un soupir à fendre l'âme s'échappa de mes lèvres. Le départ ne sera pas pour aujourd'hui. J'aurais tout juste le temps de me rendre en ville pour me prendre une chambre à l'auberge. Avec un sentiment intense de frustration, je pris la direction du centre de Tulorim. La seule chose que j'espérais, c'était que je ne fasse pas de mauvaise rencontre dans une des ruelles de la ville.

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Annabelle Weasteur, Wiehl, Rodeur


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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mar 26 Mai 2015 20:06 
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L'arrivée d'Azdun au cimetière fût plus difficile que prévu. L'homme avait dû traverser la foule encore grouillante de la place du marché avant d'arriver au chemin de terre menant à sa funeste destination.

Mais le pire dans ce trajet pourtant court était encore à venir...

Azdun marchait d'un pas décidé quand une silhouette se dessina sur sa droite. Azdun ne remarqua pas tout de suite l'uniforme de l'homme et se tint prêt à ce qu'il croyait être une attaque de bandit isolée, Azdun avait confiance en sa maitrise magique et à sa capacité à envoyer ce genre de petite frappe aux enfers. Azdun était déjà en train de rassembler une petite sphère de magie noire dans sa paume, la sphère crépitait, baignée d'une lueur sombre et inquiétante. C'est alors que la silhouette vint sous la torche qui éclairait la rue. C'était un garde de la cité et il était lourdement armé. Bien que l'homme n'est pas dégainé, Azdun préféra annuler son sort : Prendre une vie était d'une jouissance extrême depuis longtemps pour Azdun mais tuer ce garde ne lui apporterait que des ennuis. La rue était assez large et il y avait encore beaucoup de passage, et puis un garde, même pour un homme aussi sûr de ses compétences, c'était autre chose que les gueux qu'Azdun avait pu expédier aux enfers pour avoir importuné ses voyages.
Le garde posa son regard sur Azdun, c'était un homme brun, musclé, la trentaine. Après un petit instant, l'homme ouvrit la bouche :

"Dites, vous. Nous préférons voir le visage des personnes qui circulent dans la rue. Je vous prierai donc de bien vouloir ôter cette capuche sur-le-champ !"

Azdun ne pipa mot, mais s’exécuta à contrecœur. Quand le garde vît le visage blême d'Azdun, ce dernier crut voir un léger rictus de surprise mêlée à du dégout. Très étrange en vérité...

"Hum, merci. Où allez-vous comme ça ?"


"Je me rends au cimetière de la ville, un parent à qui rendre hommage" mentit Azdun

"Oh, très bien, dans ce cas allez-y, mais que je ne vous reprenne plus à masquer votre visage, cela peut vite inquiéter la garde et les cachots sont loin d'être un modèle de confort... Si vous voyez ce que je veux dire.
Oh ! Une dernière chose : méfiez vous de ce cimetière, il paraît que le gardien est louche..."


Azdun esquissa un sourire jaune et continua sa route sans demander son reste. Quelques pas plus tard, le garde hors de vue, Azdun revissa sa capuche profondément sur son crâne.

Après quelques minutes de marche Azdun arriva enfin devant les grandes grilles en fer forgé du cimetière, elles étaient usées par le temps et au moins 1 barreau sur 3 était tordu ou désaxé. Azdun poussa la grille et chemina dans les allées jonchées de tombes. Ça et là, on distinguait des arbres flétris et malades, tous nus et rabougris, comme si les saisons n'avaient plus prise sur eux. Au fond du cimetière se tenait une petite cabane qui semblait encore plus vieille que le lieu lui-même.
Azdun avait entendu à 2 reprises parler de ce fameux gardien, il décida donc sans attendre de pousser la porte de la cabane.

Personne. L'intérieur de la cabane était rudimentaire : une table, une vieille chaise, quelques outils de fossoyeur... Mais ce qui retint l'attention d'Azdun, ce fut les fioles entreposées sur des étagères. Azdun reconnut quelques potions de santé en cas de blessure superficielle mais une fiole d'un noir verdâtre retint son attention. Il s'en empara, l'observa, le liquide était épais et ne dégageait aucune odeur, dessus était collée une petite étiquette presque complétement rongée par le temps; dessus on pouvait entrevoir une inscription en forme de crâne. Cela pouvait signifier bien des choses : un poison, un anti-poison, un renfort de magie noire... ? Azdun glissa la fiole dans sa poche sans vergogne.

("Ce Faendrel Robert pourra peut-être m'en dire plus. Et nous verrons si ce gardien est aussi...louche")


Azdun repartit, fier de son larcin. Mais alors qu'il posait le pied hors de la cabane, un froid mordant s'installa et une main squelettique sorties du sol et agrippa à son tibia, un sursaut l'ébranla et il se dégagea par réflexe, avant qu'Azdun est pu comprendre ce qui se passait une petite troupe de squelette s'était rassemblée. Les créature étaient hideuse et l'humus encore frais pendait le long de leur gueules défraichies. Des lambeaux de peaux clairsemaient le visage des plus frais, tandis que de la poussière d'os tombait périodiquement du visage des plus anciens. Des chef d’œuvres de Thimoros sans nul doute ! Mais Azdun n'avait pas vraiment le temps d'admirer le travail, bien que l'homme priait régulièrement Thimoros, les cadavres n'avaient pas vraiment l'air de vouloir faire les présentations.

Azdun ne pouvait se résoudre à fuir devant les serviteurs de son Dieu, peut être était-ce une mise à l'épreuve ? L'homme canalisa un souffle de Thimoros contre le plus proche squelette. La boule d’énergie négative se forma et atteint sa cible avec une grande précision. Hélas, le cadavre ambulant ne flancha pas une seconde, comme si le sort s'était évaporé au contact de l’ennemi. Pourquoi ? La magie était la seule arme d'Azdun ! Dans l'instant qui suivit 3 autres squelettes sortirent de terre et vinrent grossir les rangs des morts qui commençaient à venir vers Azdun à vive allure.

Pris de peur l'homme s'enfuit, en passant à la portée d'une des créatures, celle-ci lui infligea une légère griffure qui entailla son flanc, la route vers la grille lui parût interminable. Les arbres flétris prirent une allure menaçante et semblaient se rapprocher du chemin à chaque pas, comme pour barrer la route d'Azdun.L'homme en noir ne dû son salut qu'a la démarche hésitante des squelettes. La porte du cimetière se referma d'elle-même et la chaleur revint peu à peu dans les veines d'Azdun.

Cette mésaventure avait quelque peu secoué Azdun mais l'homme repris très vite son calme sur le chemin du retour, son naturel froid l'avait doté de la faculté de très vite retomber sur ses pattes, la blessure était superficielle et guérirai d'elle même assez vite.

Azdun était tout de même satisfait, il avait obtenu ce qu'il voulait, une fiole très louche dans la poche d'un homme l'étant tout autant : cela ne pouvait donner qu'un cocktail détonant...


Suite :

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Lun 29 Aoû 2016 15:14 
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Fumei : Moi Fumei , promet qu'un jour ou l'autre je trouverai mes parents et je les tuerais

Rei : arrête de dire n'importe quoi !

J'ai tout le temps détester mes parents il mon abandonné !

Fumei : Je le jure !

Rei : Connaît les tu au moins ?

Fumei : Non

Rei : Alors pourquoi veux tu les tuer ?

Fumei : il mon abandonné !

Fumei :On arrête de parler de sa OK ! Viens on vas au Marché !

Rei : OK !

Ils se déplacent jusqu'au marché , 1 Heure après ils arrivent


Fumei : C'est bon on est arrivé !

Rei : Enfin ! Maintenant on fait quoi ?

Fumei : On vas voler des yus . Chuchote t-il .

Fumei : Laisse moi faire ! Monsieur mon ami a un mariage de quelqu’un il ne sait pas qui .D’après lui c'est un riche peux-tu nous dire si vous avez vu une maison d'un Riche ?


PNJ : Oui

Fumei : pouvez vous m'accompagnez ?

PNJ : Oui ! jeune homme

Et ils vont chez le riche

PNJ : on est arrivé !

PNJ : Non ! vous aller le cambrioler !!!

Fumei : coup de poignard surprise !

Et il le tua

Fumei : Il avait 2 yus sur lui

Fumei : Vite ! Je dois lavé l'arme !

Rei : Cache l'as !

Fumei : OK ! Et le corps ?

Rei : On le laisse ! De toute façon il y'as pas de preuve ! Mais lave toi !

Fumei : Chez le riche y'as personne !

Rei : Non ! Tiens mon tablier ! On vas dire que c'est de la peinture !

Fumei : Tu fais de l'as peinture ?

Rei : Non je l'ai acheté au cas ou !

Fumei : Bien joué ! tu me connais ! Retournons au cimetière

Ils vont au cimetière 1 heure après ils arrivent !

Fumei : Quoi 21 H ! Je me lave et après on dort !

Il se lave et après Ils dorment

Fumei : Bonne nuit !

Rei : Bonne nuit !

Je savais que j'avais fais une bêtise c’était la première fois c'est sa un voleur ! Par la suite j'ai découvert que je ne l'ai pas tuer les 2 yus était faux et il m'as fait une plait dans la jambe (point de vie 15/20)

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 4 Sep 2016 16:05 
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(((Ils se réveillent)))

Fumei : Bonj... Argh ma jambe c'est quoi sa !!!

Rei : Argh la grosse plaie ! enfin que je suis guérisseur !

*donne la potion a Fumei*

Fumei : Merci ! (Point de vie : 20/20)

Rei : Go les habitations

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Mer 7 Sep 2016 19:22 
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(((début du flash-back)))

Fumei : C'est qui lui ?

Rei : Euh ...

? : Je m'appelle Kojin , je suis un guerrier .

Kojin : On m'as appelé ici je suis à la recherche de Rei .

Rei : C'est moi ! Mais qui t'as appelé ?

Kojin : Un vielle homme . Je suis ici car mes deux parents sont mort on m'as dit que Rei cherchait quelqu’un .

Fumei : OK OK ! Bienvenue !

Kojin : Oh merci !

(((fin du flash-back)))

Fumei : Vous vous rappelez quand on t'as rencontré Kojin ?

Rei : Oui oui !

Kojin : Oui *sourit* (il se rappelle)

Fumei : Oh un élément d'air !

(((Jet de dé)))

D'un coup je sort mon poignard il commence a fuir je me dis : sa l'intimide beaucoup !
Pendant qu'il essaye de fuir je vais avec lui d'un coup il se retourne !

(((Jet de dé)))

Il me lance un grand vent ! Je commence à m'eloigner à cause du vent je commence à courir super vite et...

(((Jet de dé)))

Je lui donne un gros coup de pied je lui fait très mal mais je me déséquilibre beaucoup !

(((Jet de dé)))

Il me lance une grosse tempête je commence à voler ! Je tombe sur une maison et je le saute dessus

(((Jet de dé)))

Et je le plante mon poignard dessus je le fait très mal !

(((Jet de dé)))

Il le rejète d'un coup de vent et m'eloigne un tout petit peu !

(((Jet de dé)))

Par derriere je le donne un coup de poignard ! Il commence à marcher doucement ... Très lentement ...

Et d'un seul coup il tombe ... C'est fini il est mort !


Fumei : *souffle* Je suis essoufflé !

Rei :*souffle* Moi aussi !

Kojin : *souffle* Pareille !

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 Sujet du message: Re: Le Cimetière
MessagePosté: Dim 18 Sep 2016 11:29 
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Cette créature...Je savais que je l'avais tué et c’était bien le cas.Toute bleue elle me faisait voler au début j'aimais bien mais après elle m'a tordu la cheville , je me suis fais une plaie dans la main en atterrissant sur la maison et je n'arrive plus à marcher . Normalement , demain j'irais bien . En se moment j'essaye de battre Rei aux échecs .

(((Le lendemain matin)))

C'est bon , j'ai presque plus mal , Rei m'a mis un bandage sur ma plaie . Enfin qu'il est guérisseur ! J'ai battu Rei aux échecs il est super fort !

(((Après Midi)))

J'allais m’entraîner à monter des maisons quand Rei m'a dit : "Je vais mettre des matelas entre les maison" je lui est répondu : "ok". Au début c'était très dur , mais après je mis suis habituée . Je sautais de maison en maison de plus en plus vite et toujours plus . Jusqu'au jour ou je suis tombé d'une maison c'était l'église j'ai vu une chose qui envoyait de la magie : un Mage . Cette chose me regardait d'un air flippant et elle est partie Rei n'a pas eu le temps de voir , il était occupé à mettre les matelas .

(((Soir)))

La nuit était très sombre , ce mage m'effrayait et ma blessure n'aidait pas beaucoup . Je suis allé dormir et Rei m'a dit : Ce mage...On le connait...

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 Sujet du message: Re: Le cimetière
MessagePosté: Sam 20 Oct 2018 21:39 
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Les morts ont des oreilles


Je fis un grand signe pour saluer les membres du convoi avant de prendre la direction de Tulorim. Je mis mon masque sur mon visage et ma capuche et entrai dans la ville. C’était le début de l’après-midi mais déjà je sentis l’ambiance pesante de cette ville. Je n’y avais pas fait attention la dernière fois, mais cette ville suintait le danger, je pouvais voir ça et là les voleurs et truands qui ne se cachaient que peu, conscient que la milice n’était pas assez nombreuse pour s’occuper d’eux. Je traversai rapidement les rues bondées en restant vigilante mais personne ne semblait faire attention à moi, tout juste quelques regards curieux d’enfants ou des coups d’œil de marchands méfiants. Je ne perdis pas mon temps dans ces rues, j’avais autre chose à faire et pas envie de m’attarder ici. Je traversai donc la ville sans prêter attention aux marchands qui me hélaient, souhaitant sans doute me vendre quelque objet qui ne me serait d’aucune utilité. Je n’étais pas rassurée, Tulorim pouvait être dangereuse pour moi, je devais repartir au plus vite.

J’arrivai finalement au cimetière et tout de suite mon cœur se serra. Je n’y étais pas retourné depuis… Mince, je n’avais rien pour décorer… J’avisai quelques fleurs éparses et en constituai un petit bouquet coloré. Il n’était pas gros mais il ne m’en voudrait pas, ma présence suffirait. J’avançai entre les rangées de tombes, essayant de me rappeler où était la sienne. A droite… Ah, je repérai le caveau qui m’avait tapé dans l’œil la dernière fois et me repérai ensuite, arrivant finalement devant la petite tombe. Le fait qu’il ait une tombe avec son nom était grâce à sa famille qui avait payé pour qu’il ne soit pas enterré dans une simple fosse commune. Ils ne l’avaient pas fait pour moi mais je ne pouvais que les remercier pour ça. Un bouquet fané y était encore, je l’enlevai délicatement avant de poser le mien. Je retirai mon masque et ma capuche, souriant tristement. Je devais faire peine à voir mais peu importait à ce moment précis. Je parlai d'une toute petite voix, une boule me serrant la gorge depuis que j'étais arrivé devant lui.

- Bonjour Père, cela faisait longtemps. Je vais bien, comme tu peux voir et j’ai des choses à te raconter, tu seras surpris.

Normalement les gens prient le dieu que le défunt vénérait mais mon père ne m’avais jamais enseigné quoi que ce soit à ce sujet et je ne le pensai de toute façon pas très pieux. Plutôt que de dire des bêtises et d’offenser les divins, je parlai comme s’il était là, racontant les deux mois qui s’étaient écoulés depuis. Si quelqu’un passait à ce moment, il me prendrait pour une folle, accroupie à parler seule à une tombe. Cela me tira un sourire triste et je l’imaginais se moquer de moi en rigolant. Je continuai néanmoins en parlant doucement. Parfois ma poitrine se serrait, surtout lorsque je parlai de la séparation avec le groupe ou les adieux à Vyrl. C’était encore trop récent pour que j’en parle sans sentir les larmes monter. Perdue dans mes pensées et obnubilée par mon monologue je n'entendis pas que quelqu'un s'était approché.

- Qui êtes-vous ?

La voix dans mon dos, peu amicale, me fit me retourner alors que j’avais encore les yeux embués. Un homme seul se tenait là, portant une gerbe de fleur. Il était grand, brun et bien bâti. Son visage carré et barbu se durcit et ses yeux bleus s’agrandirent lorsqu’il vit mon visage.

- Toi ! Que fais-tu ici ?

Je ne répondis pas. Je crus me souvenir que c’était Dyvlan, l’un des frères de mon père, donc un oncle à moi, le plus jeune de la fratrie. Son regard n’était guère amical mais je n’avais rien fait qui puisse justifier une quelconque violence et je fis de nouveau face à la tombe sans un mot, me contentant d’essuyer mes larmes en reniflant. L’autre ne parla pas davantage et se contenta de s’approcher. Il déposa la gerbe de fleurs sur la tombe, à côté de la mienne, avant de marmonner, probablement une prière à un dieu quelconque. Je n’écoutai pas ce qu’il disait, je me contentai d’attendre qu’il ait fini. Cela dura quelques minutes, puis il se leva. Je pensai qu’il allait partir, mais je me trompai.

- Je suis surpris que tu sois encore ici, je te pensais partie avec cette salope.

Mère je présumai… Il avait baissé d’un ton en disant le dernier mot, comme s’il craignait qu’elle ne l’entende. Il pensait vraiment que j’allais partir avec elle ? Elle avait tué Père… D’accord toute la famille m’en tenait pour responsable, mais ils se trompaient sur ce point, je n’avais jamais voulu la suivre et ne voudrais jamais.

- Partir avec elle ? Je la hais bien plus que vous, n’essayez pas de me mettre dans le même panier qu’elle.

Il resta silencieux et je me replongeai involontairement dans mes souvenirs, me rappelant l’horreur de cette nuit puis de la férocité avec laquelle la famille de mon père m’avait chassée quelques jours plus tard.

- Il serait probablement furieux contre nous qui t’avons chassé de chez toi.

Il me surprit en disant ça. Quoi ? Il avait des remords maintenant ? Un peu tard pour ça ! Je gardai ça pour moi, je ne voulais pas créer un conflit devant la tombe de Père. Je choisis une réponse plus diplomate, bien qu’elle sonna fausse à mes oreilles.

- Il est trop tard maintenant.

Je l’entendis soupirer et marmonner de nouveau. J’avais hâte qu’il parte, qu’il me laisse tranquille, mais il ne pouvait pas lire mes pensées.

- Nous avions du mal à accepter le fait qu’il disparaisse pendant tant d’années pour revenir avec… avec toi, le fruit d’une union forcée qui nous avait privé de lui et nous avons reporté cette colère sur toi lorsqu’il a disparu définitivement.

Il essayait de se justifier à présent ? De mieux en mieux... Il voulait quoi ? Que je leur pardonne, que je leur dise que ce n’était pas grave et que « Regardez j’ai survécu, ce n’était pas un problème, vous avez eu raison de me jeter dehors ! ». J’étais une fille seule, déboussolée, terrorisée, qui venait de perdre son père et qui voulait seulement de l’aide, un peu d’affection et un toit et ils m’avaient chassée comme une malpropre, comme une criminelle, comme si c'était moi la responsable de sa mort. Et maintenant l’un deux voulait mon pardon ? Ordure hypocrite ! Désolé Père, mais il m’avait énervé là. J’inspirai un grand coup, je n’allais quand même pas m’énerver contre son frère devant sa tombe, je devais me calmer. Je préférai ne pas répondre à Dyvlan, de toute façon rien de bon ne serait sorti de ma bouche.

D’autres personnes arrivèrent à leur tour. Une femme et une jeune fille s’arrêtèrent à quelques mètres de nous et Dyvlan se leva pour les rejoindre. Enfin seule. L’après-midi touchait à sa fin et il commençait à faire plus sombre mais je voulus rester encore un peu, le temps qu'ils partent. J’entendis Dyvlan chuchoter fort et la femme, probablement son épouse, lui répondre. Il s’approcha de nouveau et je tournai la tête pour apercevoir son visage, visiblement gêné.

- Tu… Tu as quelque part où dormir ce soir ?

Je haussai les sourcils, un peu étonnée, je ne m’attendais certainement pas à cette question. Je secouai la tête négativement.

- Non, je suis arrivée cet après-midi.

Il se gratta la tête et jeta un œil à sa femme qui croisait les bras en l’attendant.

- Tu… Nous avons un lit de libre.

Je ne répondis pas immédiatement. Je ne savais pas trop si je devais accepter ou non, après tout c’était techniquement ma famille mais je ne les connaissais pas. Je vis Dyvlan jeter des coups d’œil à sa femme et j’entendis cette dernière approcher. Elle parla d’une voix douce, maternelle, en s’accroupissant à mes côtés.

- Bonjour, je suis Arianne, la femme de Dyvlan. Tu es Yliria n’est-ce pas ?

Je la regardai et la trouvai très belle. Elle avait le teint pâle, de grands yeux bleus et une longue chevelure noire comme la nuit, des lèvres rouges et un visage fin. Elle me regardait avec une expression sincère teintée de tendresse qu'aurait une mère pour sa fille. Je hochai la tête pour confirmer et elle me sourit tristement, comme si elle voulait partager ma peine.

- J’ai appris ce que mon mari et ses frères ont fait après la mort d’Idomir et même si ça n’excuse pas leurs conduites, j’aimerais t’inviter à dîner et à passer une nuit au chaud chez nous. Je suis sûre que les choses peuvent s’arranger.

Elle était si naïve… Comme si j’allais oublier ce qu’ils m’avaient dit avant de me chasser en me menaçant. Comme s’ils allaient changer leurs états d’esprits et m’accepter après tout ça. Je retins une remarque cinglante, elle n’y était pour rien, je ne devais pas déverser ma colère sur elle. Je remarquai que sa fille ne l’avait pas quitté. Elle devait avoir mon âge mais elle avait quelque chose d’enfantin dans son visage, comme si elle avait grandi trop vite et que son visage avait gardé les formes de l’enfance. Elle me salua timidement et cela fit sourire sa mère qui me regardait toujours, attendant ma réponse. Je refusai poliment, je ne voulais pas créer d’ennuis à cette petite famille qui vivait sans doute un bonheur simple.

- C’est très gentil de m’inviter, mais je doute que ce soit une bonne idée, je vais vous causer des ennuis.

Elle fronça les sourcils et, après avoir jeté un regard à son mari, elle me sourit de nouveau.

- Ne t’en fais pas, la famille de Dyvlan ne me porte pas non plus dans son cœur, ça nous fait une chose en commun. Même si mon cher mari l’a oublié, tu es notre nièce, je ne vais pas te laisser à la rue comme ça.

Leur nièce… ça me faisait une belle jambe. Et les ennuis dont je parlais ne venaient pas d’une soit-disant famille dont je me fichais éperdument, mais plutôt de criminels qui étaient peut-être dans cette ville, en train de me chercher en ce moment même. Elle enchaîna malgré mon silence, toujours avec ce ton plein de tendresse que je devinai destiné plus souvent à sa fille qu’à une nièce sortit de nulle part.

- Tu dois avoir faim. Viens au moins dîner avec nous et tu verras ensuite si tu restes ou non pour la nuit.

Je soupirai doucement. Un bon lit et un vrai repas me ferait du bien c'est vrai, mais était-ce vraiment raisonnable ? Mon estomac gronda à ce moment-là et un sourire se dessina sur le visage d’Arianne. Elle se leva, comme si la discussion était close, et me tendit la main. J’hésitai à la prendre mais son regard me poussa à la saisir, sans trop savoir pourquoi. Une fois debout, elle rejoignit Dyvlan, sa fille sur ses talons et la petite famille attendit à quelques mètres. Je me tournai vers la tombe avec une petite boule dans la gorge.

- Au revoir Père. Je ferai attention et je reviendrai te voir, c’est promis.

Après cela, je suivis la petite famille jusqu’à la sortie du cimetière. Dyvlan et Arianne se retournaient fréquemment, comme s’ils craignaient que je ne disparaisse subitement. Une fois à la sortie du cimetière, je remis mon masque et ma capuche sous leurs regards étonnés. Ils ne firent cependant aucun commentaire et avancèrent en direction de la ville et je les suivis. Nous marchâmes ainsi un moment dans les rues qui se vidaient jusqu’à atteindre une petite maison très simple dans laquelle Dyvlan entra en tenant la porte. Arianne me fit signe d’entrer à mon tour et une douce chaleur m’accueillit, contrastant avec la fraîcheur du début de soirée.


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 Sujet du message: Re: Le cimetière
MessagePosté: Mer 5 Déc 2018 02:20 
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Invitation pour un thé


Sorinion se leva aux aurores et partit après un repas frugal. Il me conseilla de rester calme et de ne pas attirer l’attention. Je lui répondis distraitement et attendit qu’il parte pour sortir en douce à mon tour, masque et capuche en place et pris la direction du cimetière. J’entendis une fois de plus Alyah soupirer mais elle ne fit aucun commentaire. Elle ne voulait pas déclencher une nouvelle dispute car elle savait que je ne changerai pas d’avis. Je parcouru rapidement les ruelles devenues familière et me rendit d’une traite au cimetière, repérant rapidement la tombe de Père parmi les autres. Un bouquet neuf y était posé, preuve que sa famille venait régulièrement. Je me sentis un peu honteuse de n’avoir rien emmené, mais je prenais déjà de gros risques, faire la cueillette me parut être une mauvais idée de toute façon. Je m’accroupis face à la tombe et adressai une prière silencieuse, sans donner de dieu particulier, juste pour le repose de son âme.

-Cela faisait un moment Père. Tu ne vas probablement pas être content de ce que je vais te raconter mais bon… je suis grande maintenant, je ne suis plus ta petite fille chérie.

Je rigolai doucement avant de raconter à mi-voix les derniers évènements depuis la dernière fois. S’il avait pu m’entendre il serait probablement énervé mais qu’importe, déballer mon sac me faisait le plus grand bien, même si personne n’écoutait vraiment. Je lui parlai de l’opération de ce soir et de mes craintes, de mes doutes et de ce que j’allais devoir faire. Une fois fini, je me sentis comme libérée d’un poids et je soupirai en pensant à ce que j’allais encore devoir faire. Une voix se fit entendre.

- Et bien et bien, ne soupirer pas comme ça à votre âge, vous allez vieillir avant l’heure jeune fille.

Je me retournai pour croiser les yeux bleus d’une vieille femme qui portait un bouquet de fleurs et qui me regardait avec un petit sourire que je lui rendis. Elle était vêtue d’une longue robe avec des fleurs brodées dessus. Ses courts cheveux blancs étaient bien coiffés et elle semblait en forme, mais son dos voûté trahissait son âge.

- Vous avez raison, j’ai tendance à trop soupirer en ce moment, merci du conseil.

Je me relevai en remettant mon masque et m’apprêtai à partir, mais elle voulait apparemment discuter et je gardai mon masque à la main, par politesse.

- Vous rendiez visite à un proche disparu ?

- Oui, mon père. Et vous ?

- Mon mari. Mais moi cela fait quinze ans qu’il nous a quitté, ce qui n’est pas votre cas je me trompe ?

- Non, quelques mois à peine… J’ai encore un peu du mal à faire le deuil certains jours, surtout en ce moment.

Pourquoi je lui racontais tout ça ? Je ne la connaissais même pas en plus ! Elle continuait de me sourire en approchant. Elle semblait me détailler de la tête aux pieds, comme si elle voulait se souvenir de moi après ça. Elle ne fit bizarrement aucun commentaire sur ma condition de Shaakt, mais je ne m’en plaignis pas, pour une fois qu’on ne me crachait pas ça à la figure…

- Ne vous en faites pas vous n’êtes pas seule. Si vous voulez discuter, passez chez moi prendre le thé, j’habite une ferme à l’ouest, suivez la route, il y a un grand arbre blanc, vous ne pouvez pas la manquer.

- Euh…je n’y manquerai pas.

(Si je survis à cette nuit)

Elle afficha un sourire ravi et je cru pouvoir enfin partir en la saluant de la main, mais elle m’interpella après seulement quelques mètres.

- Votre prénom jeune fille ? Il serait malpoli pour moi de ne pas vous le demander alors que je vous ai invité.

- Oh, bien sûr, Yliria.

Elle posa un regard insistant sur moi et je vis son sourire s’élargir.

- Yliria… un joli prénom pour une jolie jeune fille. Appelez-moi Odette. J’attendrai votre visite Yliria.

Je la saluai avant de repartir, la voyant se pencher vers une tombe pour y déposer son petit bouquet de fleur. Drôle de rencontre, elle m’avait donné l’impression de me connaître, elle ne semblait pas surprise de me voir… ou alors j’imaginais trop de choses comme d’habitude. Je rentrai ensuite en vitesse à l’auberge en priant pour ne tomber sur personne et Meno soit loué, personne ne vint m’ennuyer. Je profitai donc de la quiétude de la chambre pour somnoler en attendant le retour de Sorinion. Il rentra en début d’après-midi et me fit un rapide descriptif des lieux. Il avait un discours encourageant.

- Je n’ai vu personne à l’extérieur mais si la Vipère a dit vrai, ils ne seront donc que quatre plus notre cible, c’est faisable. Vous vous sentez prête à y aller ce soir ?

- Oui, de toute façon je n’ai pas le choix. Mais… si jamais ça se passe mal… Pourriez-vous envoyer cela à l’Opale avec un mot pour qu’une jeune Taurionne appelée Nyllyn le récupère ? S’il vous plaît…

Je lui tendis la petite broche dont je ne me séparai jamais. Il me regarda d’un air grave mais acquiesça et prit délicatement la broche qu’il rangea précieusement. Je soupirai un bon coup. Tout allait se jouer ce soir, j’allais enfin avoir les réponses à mes questions.


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