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 Sujet du message: Campement des forces d'Oaxaca
MessagePosté: Ven 17 Mai 2013 10:43 
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Campement des forces d'Oaxaca


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Suite à la prise de contrôle de la cité de Dahràm, les troupes dépêchées sur les lieux ont dû trouver un lieu où s'installer. Pour éviter de se retrouver avec des mécontents délogés et d'être la proie des dernières poches de résistance dans la ville, les forces d'Oaxaca ont monté un petit campement. Avec le temps, les tentes se sont transformées en baraquements de bois plus durables, la simple barricade de fortune en palissade solide. L'endroit est devenu une petite enclave de Garzoks et de Sektegs, les autres races présentes dans l'armée d'Omyre préférant se loger dans la cité où elles peuvent trouver des semblables.

En terrain découvert, le lieu reste plus facile à défendre que les habitats de la cité, mieux gardé il permet d'entreposer une partie du ravitaillement et de l'équipement dont les soldats ont besoin sans prendre le risque de voir s'opérer des vols. Parce que moins d'oreilles y traînent et qu'il est plus gage de sécurité, les officiers continuent d'y résider avec leurs hommes, s'occupant des affaires proprement militaires, laissant en charge l'administration de la cité à la Milice et au détachement qui lui est associé.

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Alors il y a une règle que je veux que vous observiez pendant que vous êtes dans ma maison : Ne grandissez pas. Arrêtez, arrêtez dès cet instant. Wendy dans "hook" (petit hommage à Robin Williams)
Pour toute question: Service d'aide
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Je suis aussi Lothindil, Hailindra, Gwylin, Naya et Syletha


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 Sujet du message: Re: Campement des forces d'Oaxaca
MessagePosté: Ven 17 Mai 2013 12:41 
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Voyage vers Dahràm : quatrième jour

Le camp avait ouvert ses portes sans problème sitôt présenté le parchemin sur lequel étaient inscrits les ordres du Capitaine. Tous les soldats furent casernés dans un baraquement de bois, couvert d’une toile cirée qui assurait son imperméabilité faute de couper la route à tous les courants d’air. Suprême confort, un petit poêle installé à l’extrémité opposée à la porte, sans doute dérobée dans la ville lors de l’invasion, mais à charge des occupants des locaux de trouver de quoi le faire chauffer : l’intendance du camp distribuait des vêtements chauds mais pas de bois ou de charbon pour le confort des troupes. Une fois assuré que ses hommes étaient convenablement installés, et prêts à roupiller une bonne nuit pour se remettre de leur voyage, le chef Vrugor était parti avec Dreamar rencontrer les officiers du camp pour voir comment remplir au mieux leur mission en collaboration avec les forces militaires locales. Therion ne se joignit pas aux divers discussions qui naquirent dans le dortoir de fortune, pas plus qu’il ne s’associa à une partie de dé, de toute manière il n’avait rien à parier. Roulé en boule sur la paillasse qu’on lui avait remise, une couverture plus grande et plus épaisse que la sienne tirée sur le poil, il choisit de dormir, ignorant ce qu’on exigerait de lui dans les jours à venir, et jugeant qu’il valait mieux y être préparé.

Ce fut donc bien plus vif que certains de ses camarades qu’il se leva lorsqu’un petit sergent entra dans le baraquement avec un gong de fortune qu’il battait comme un sourd. Le chef Vrugor les avait convoqué dans un bâtiment un peu plus grand et un peu plus solide que les autres, dotés d’une grande salle semée de larges et lourdes tables entourées de bancs, au plafond de laquelle pendaient des lustres dépareillés, sans doute comme le poêle fruit de pillages. Le chef avec d’autres officiers se tenait penché sur une table, absorbé par un plan ; le peu de discrétion de ses subordonnés lui fit relever la tête avec un soupir d’exaspération, et il signifia d’un geste de la main d’approcher. Habitués à ce genre de réunions par leur entraînement, ils adoptèrent spontanément un positionnement mettant les plus petits au cœur du cercle, les plus grands en périphérie, de manière à ce que chacun puisse observer sans se gêner, et sans qu’il soit besoin de faire la discipline.

« Bon les gars, va falloir s’bouger un peu plus tôt qu’prévu. L’mage qui roupille encore nous a fait l’topo hier. Y peut pas localiser c’qu’on cherche, paraît qu’y a un sort ou un truc comme ça qui empêche d’trouver avec la magie. On sait qu’c’est dans c’te trou à rat, mais pas où. Moi j’veux pas fouiller c’te ville de fond en comble pendant l’reste d’ma chienne de vie, alors faut régler c’problème. Alors tenez-vous bien, paraît qu’c’est un sort qu’à à voir avec d’la lumière, l’aut’ il peut l’briser mais il lui faut un péquin qui fait c’te magie, et ça c’est coton, ça courre pas les rues. Heureus’ment, les gars d’ici peuvent p’têt nous rend’ un p’tit service si on les aide. J’vous fais l’topo. Y’a plus guère de résistants, mais ceux qui restent, y z’ont l’air coriaces. Y’en a qui disent qu’y z’ont un guérisseur, un gars qui vous r’met leurs blessés sur pied comme ça ! A chaque fois qu’y z’essaient d’les choper y sont plus là. Y z’ont p’têt’ bien des yeux pour voir comment ça s’passe. Mais nous y nous connaissent pas. Alors ce soir on s’fait une p’tite sortie, on va là où qu’on pense qu’y’a ces foutus résistants, on pèche leur guérisseur et on l’ramène ici. Clair ? »

Une série d’approbations à peine grognées, des hochements de têtes et quelques sourires furent la seule réponse. Sans se soucier d’exiger plus, il continua avec les détails.

« Bon, leur guérisseur c’est un humain. Paraît qu’il a une grosse balafre sur la face, et plus un poil sur l’caillou. J’veux vivant tous les gars qui r’semblent à ça. VIVANTS ! Sinon j’vais pas êt’ content, et faudra tout r’commencer. On va y aller malin, si on nous observe, on va finasser. Les Garzoks, z’allez picoler dans les tavernes, bien beugler qu’vous êtes en perm’, qu’vous allez roupiller en attendant d’r’partir pour aller dans les forêts à l’ouest. Vous faites du bruit, mais vous s’rez pas tous. Vous rican’rez bien d’ceux qui s’ront restés au camp, savez, les esclaves et les r’négats, pis d’vos quelques camarades de corvée. Ceux qu’vais désigner, vous z’allez rester ici. On va faire en sorte qu’ce soir personne puisse v’nir fouiner autour du camp ni sur les remparts. Z’allez pas passer par les portes. R’gardez sur l’plan, on va vous balancer des cordes de c’coin là des remparts, pis vous allez r’descendre pareil. Là y’aura un gars à nous pour vous guider, et on f’ra c’qu’y faut pour qu’y vous emmène là où ça va s’passer. Y vous donn’ra les ordres. Faudra agir vite, p’têt’ se battre. Compris ? »

L’assentiment ne fut pas complet pour cette seconde partie des ordres, notamment chez les Garzoks qui pouvaient espérer aller eux aussi se détendre : pour les autres races, la question ne se posait même pas.

« J’vous d’mande pas si z’êt’ d’accord ! J’vous d’mande si z’avez compris ! Et ceux qui s’colleront à la tâche c’te fois y s’ront pas la prochaine et auront une prime, z’avez ma parole ! Alors maint’nant z’allez m’trouver des volontaires ! Si y’en a pas, c’est moi qui les désigne ! Bien, l’vez la main ! Voilà. Toi et toi, vous restez, les aut’ vous en êtes ! Bon, quartier libre jusqu’à c’soir, z’allez vous entraîner un peu, manger et puis aller douc’ment en ville dans la fin d’après-midi. Les autres r’posez vous, z’allez pas beaucoup pioncer c’te nuit. Pis z’allez m’passer vos armes et vos armures à la suie, j’veux des ombres, clair ? Ben qu’est’c’que vous fichez encore là ! »

Therion avait encore dormi après cela, aiguisé ses lames, veillé à la qualité de la pointe de sa javeline, au bon état du bois de la hampe, puis dormi jusqu’à ce qu’on vienne l’éveiller. Il faisait déjà nuit.

Un petit changement de plan...

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 Sujet du message: Re: Campement des forces d'Oaxaca
MessagePosté: Dim 23 Juin 2013 18:00 
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Le cercle de pieux qui s'élevait sur la colline évoquait bien ce qu'il était : la mâchoire d'un requin avide voulant dévorer la région, et à terme le monde entier. Leyna frissonna. Elle détestait Omyre et Oaxaca. Entrer dans ces lieux lui donnait mal au cœur.
Mais s'ils avaient une chance de retrouver le livre, elle se trouvait ici.

Avant même d'arriver aux portes du camps, ils avaient déjà été abordé par une patrouille qui ne les laissa passer que lorsqu'ils eurent montré leur invitation.
Ils arrivèrent ensuite aux portes gardées par autant de pieux que de gardes, et il fallut encore une longue discussion pour réussir à les décider à les laisser entrer.
Leyna se désintéressa de ces pour-parlés, examinant la porte. Il y avait un genre de herse, pas très solide mais quand même assez costaud pour les enfermer sur un ordre... Plutôt ils seraient parti, mieux ça vaudrait !
Le groupe rentra donc, marchant sur la boue qui composait le sol. C'était incroyable. Malgré la période plutôt sèche, le camp était tellement sale que le sol était trempé. Les sandales de Leyna étaient insuffisantes et ses pieds furent bientôt tout boueux.
Il y avait des tentes et des baraquement un peut partout, mais un énorme garzok les conduisit jusqu'à une grande tente rouge à l'air un peu plus luxueuse.
Il les fit rentrer à l'intérieur en déclarant :

« L'officier Trakos va vous recevoir... »


Ils se retrouvèrent donc à faire le pied de grue dans ce lieu qui peinait à cacher sa misère sous des teintures rouges. Le mobilier était spartiate.
La tente avait visiblement été découpé en plusieurs quartiers, un par officier. Le quartier dans lequel ils étaient était agrémenté d'un lit, de quelques tabourets, d'une table avec une carte de la région et d'une commode qui devait contenir des vêtements. Il y avait également un râtelier d'armes et un portoir à armure, vide.
Le dénommé Trakos entra bientôt, tout recouvert d'une imposante armure d'acier qui ne laissait à découvert que sa tête de brute. En dépit des apparences, c'est avec courtoisie qu'il les invita à prendre place sur les tabourets.

« J'ai été informé du fait qu'une de mes patrouilles vous avaient dérobé quelque chose de précieux... »

« En effet, expliqua le prêtre, nous avons été menacé et dérobé. Dois-je comprendre que vous n'y êtes pour rien ? »

« Non. Ces hommes ont agis sans ordre. Nous sommes les protecteurs de Darhàm, après tout... »

Leyna pinça les lèvres. Des protecteurs ? Des conquérants, oui ! Ils avaient pris la ville par la force et avaient donc le droit de faire ce que bon leur semblait, mais ça ne leur donnais pas le droit de mentir sur leurs réelles intentions. D'autant plus qu'il ne passait pas un mois sans qu'il n'y ai d'incidents.
Le chef militaire poursuivait :

« D'après l'heure à laquelle vous les avez croisé et une absence prolongé inexplicable, j'ai sans problème pu déterminer qui était cette bande d'imbéciles. »

Les serviteurs de Moura eurent de la peine à ne pas sauter de joie. Le prêtre demanda fébrilement :

« Avaient-ils un livre sur eux ? »

« Non, ils l'avaient hélas déjà vendu à leurs commanditaires, nous avons eu du mal à leur arracher cette information ! Mais ils ont revendu ce livre, quoiqu'il soit, aux pirates du cartel de Grise-écume... »

Leyna ne savait pas de quoi il parlait, mais à la tête que firent Brendan et le prêtre. C'était mauvais signe...

« Je tiens à vous assurer encore une fois qu'Omyre n'est pour rien là-dedans. Les responsables ont été châtiés comme il convient. Si vous souhaitez voir leurs cadavres... »

« Non merci. Nous devons immédiatement rejoindre le temple. Vous dites que le cartel est responsable et que c'est lui qui avait demandé ce vol ? »


« Oui. Qu'allez-vous faire ? »

« Leur faire comprendre ce que c'est que d'attaquer ouvertement le temple de Moura. »

Et il se leva, faisant signe aux autres de le suivre. Le groupe sortit la mort dans l'âme. Leyna se sentait un peu perdue. Qu'allaient-ils faire contre ces pirates ? Ils devaient être dangereux ! Elle avait le désagréable sentiment qu'elle allait de nouveau devoir montrer sa force, dont elle doutait pourtant tellement par ailleurs...

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 Sujet du message: Re: Campement des forces d'Oaxaca
MessagePosté: Ven 27 Sep 2013 19:31 
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Le retour des chasseurs blessés

(La meute s’est divisée… La meute a suivi le mauvais éclaireur… Une meute blessée, comme des loups affamés par l’hiver qui se sont attaqués à un vieil ours des montagnes… Mais nous sommes revenus avec la viande dont nous avions besoin… Deux beaux morceaux de viande, encore vivants… L’un hurle, je l’entends, il hurle et il hurlera encore… Le mage y veillera, les Garzoks ont évoqué à demi-mot les techniques pour tenir un homme vivant le plus longtemps possible… Des techniques qui n’ont rien à voir avec celles du guérisseur… Un bon guérisseur, il en faudrait un dans la meute… Dans la troupe…)

L’homme avait soigné tous les membres de la Compagnie du Serpent Noir sitôt le rapport fait auprès des supérieurs et du mage. Avec ce qu’on avait pu lui fournir, et l’aide de sa magie, il avait nettoyé et recousu les plaies, amélioré l’état des contusions, rendu un peu de forces aux corps meurtri. L’opération la plus délicate avait été celle de Therion, à qui il avait fallu retirer le carreau brisé, dont la pointe était entrée de manière plus profonde dans la chair à cause des efforts musculaires du Liykor, qui aurait mieux fait pour sa convalescence d’éviter tout ce qu’il avait été contraint de faire dans le feu de l’action. Et sous les ordres de son supérieur. De toute manière, il en avait vu d’autres, et son organismes s’était remis de blessures bien pires : lorsque deux mâles s’affrontaient pour un même territoire, coup de griffes et morsures pouvaient faire bien des dégâts pour les deux protagonistes. Comme toujours dans ces cas là, Therion adressait deux demandes à ses dieux : que la Mère lui rende la santé, que le Père lui confère la force, afin qu’il puisse repartir chasser comme n’importe lequel de leurs enfants.

(Dormir et manger, voilà qui convient au Liykor qui revient de la chasse… Ici je n’ai même pas à défendre la carcasse du cerf… Juste à subir l’odeur de tous ces Garzoks, la puanteur des Worans… Je voudrais de la viande fraîche, mais je n’ai pas le droit de quitter le camp… Me reposer… Attendre les ordres… Jusqu’à ce qu’un jour on me débarrasse de ce fichu collier… Du métal et de la magie… Voilà comment asservir un libre chasseur… Mais le Père ne saurait laisser ses enfants éternellement soumis à des êtres aussi veules que les Garzoks, et à leur prétendue Déesse…)

Le Garzok-chef le tira de ses réflexions d’un coup de pied dans les tibias. Sans songer un seul instant à grogner, Therion quitta sa paillasse d’un bond pour adopter un garde-à-vous à peu près convenable, pour éviter le bâton ou le fouet pour insubordination. Son supérieur marmonna son assentiment tout en observant ses blessures les plus récentes, tout particulièrement celle causée par le carreau d’arbalète.

« T’es en état d’effectuer une petite mission de routine ? »

« Tant qu’il faut pas soulever des trucs trop lourds… chef… Ca devrait aller… chef… Faudrait pas rouvrir la plaie qu’on m’a dit… chef… »

« Ouais, ouais, on m’a dit. On a tous sacrément morflé. Mais tu t’es bien battu, et ça j’l’ai fait r’marquer aux galonnards. On en aurait p’têt’ plus galéré si t’avais pas défoncé la porte… Enfin si j’viens t’voir c’est parc’que tu fais une putain d’mauvaise impression quand tu passes dans la foule, et ça c’est c’que veulent nos chefs. Faudrait pas que c’qui s’est passé l’aut’ jour recommence. Faudrait qu’à Dahràm les gens comprennent qu’y faut pas chercher nos soldats, et surtout pas trahir. »

« Sûr… chef. »

« Tu t’souviens de l’informateur ? Le mec qu’t’as assommé ? Joli coup d’ailleurs ! Les bourreaux du camp ont fini d’le travailler au corps, et les galonnards savent ce qu’y voulaient savoir. L’est encore en vie, pas beau à voir, mais encore en vie. Là haut y s’sont dit qu’y faudrait comme qui dirait faire un exemple. Pas qu’les gens oublient. On va s’rendre en ville demain. On va marquer l’esprit du populo moyen qu’y z’ont dit ! Et on r’prend not’ mission maintenant qu’on a l’guérisseur. »

« On va chasser… chef ? »

« Nan ! Mais qu’est-ce qu’t’as avec la chasse ? C’pas fini tes d’mandes de chasser ? T’as pas assez d’bouffe ? T’en veux moins ? »

« Non chef… Une simple question… chef. »

« J’viendrai t’chercher avec les autres demain. Pionce, mange, on r’prend bientôt l’plein service. »

« Oui… chef. »

(Faire un exemple pour le populo… Bien une idée de Garzok… Quels chasseurs sont-ils si leurs proies ne les craignent pas sans « exemples » ?... De piètres chasseurs… Nous ferons un exemple… Je jouerai au monstre… Je donnerai une bonne raison à ces petits humains de craindre les Liykors…)

Regagnant sa paillasse, moins confortable et moins parfumée que les tapis de feuille morte dont, du temps de sa liberté, il tapissait sa tanière, il se laissa glisser dans une sorte de demi-sommeil de bête dont il s’accommodait très bien pour passer le temps lorsqu’aucune activité ne se présentait à lui. Il ne pouvait pas chasser, ni même quitter le camp ; il avait mangé et ne souhaitait pas boire avec les autres membres de la Compagnie, pas plus que se mêler à leurs jeux de hasard ou leurs parodies d’épreuves de force. Mieux valait songer à la liberté à venir, aux bois giboyeux et à leurs chasses fructueuses, et à la manière dont il ferait entrer la peur dans le cœur de ceux qui l’avaient asservi.

Diriger par l'exemple

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 Sujet du message: Re: Campement des forces d'Oaxaca
MessagePosté: Mar 30 Aoû 2016 13:51 
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(Venant de la Forêt des Feuilles tristes)

Boctrakz et Lyreco arrivèrent au campement des Forces d'Oaxaca.....

-On est arrivés ! Suis-moi, on va dans ma tente, je vais te soigner !

Ce campement était rempli de guerriers. Une centaine. Ce n'étaient pas des guerriers gentils, ils étaient méchants, ce sont des voleurs, brigands. Arrivés à la tente de Lyreco, celui-ci pris une Grand potion de soin et Boctrakz buva la potion (+11PV)

-Bon, tu es censé aller où au juste ?
-A Dahràm.
-A Dahràm ? La ville des voleurs ! On viens de là-bas !
-Tu vas y faire quoi à Dahràm ?
-Faire régner la terreur en tuant tous ceux qui croisent mon chemin, en gros, tuer tous les brigands qui veulent me surpasser.
-Ah. Donc, tu compte me tuer ?

En entendant ces mots, Boctrakz sortit son couteau discrètement et il (Jet de dés) trancha la gorge de Lyreco !

-ARGHHH !!! POURQUOI TU FAIS CA !? JE T'AI SOIGNÉ !!
-Je te l'ai dis. Je dois tuer tous les brigands qui croisent mon chemin... Adieu, Lyreco.

(Jet de dés) Boctrakz donna 2 coups de couteau dans le ventre de Lyreco et trancha un B sur son ventre...

Il partit de la tente de Lyreco et du Campement, mais un brigand avait remarqué le corps de Lyreco et pris son épée et fonça vers Boctrakz pour le tuer (Jet de dés) et il enfonça son épée dans le dos de Boctrakz. (-5 PV : 15 PV)

Boctrakz pris son couteau et le lança en direction de la tête du brigand. (Jet de dés) Mais celui-ci esquiva. Boctrakz avait alerté tout le campement. il décida de s'enfuir et de retourner dans la Forêt pour se cacher. Les brigands lui balançaient des épées et des flèches. (Jet de dés) Boctrakz reçois malheureusement une flèche dans le dos (-5 PV : 10 PV). Il couru de toutes ses forces. Il apercevais la ville de Dahràm au loin. Il couru vers sa direction.....
---------------------------
Les portes de Dahràm : http://www.yuimen.net/univers/les-portes-de-dahram-t323.html

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Mon silence peut tuer... Boctrakz, Sektegs, Voleur


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