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 Sujet du message: Milice de Dahràm
MessagePosté: Mar 21 Juil 2009 17:14 
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Milice de Dahràm :


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Emblème de la ville et de la milice


Milice sous la coupe d’Oaxaca, elle sert surtout à surveiller les pirates de Darhàm dans leur loyauté envers la Reine Noire. Espionnage, crimes, avertissements, rapts et vols, elle se compose surtout de mercenaires de toutes races, souvent les plus sombres bien que les humains de nature mauvaise soient les plus nombreux. C’est également une milice pirate, envoyant des missions en mer pour capturer des navires ou surveiller les côtes.

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Comment s'engager ?

En jeu, vous devez contacter un milicien gradé qui vous inscrira sur une liste secrète. Il vous fournira si besoin du matériel (cf point IV /) aux couleurs de la ville et si possible un premier ordre de mission. La réponse du milicien sera faite par un GM !

HRP: N'OUBLIEZ PAS de demandez dans le SOS GM qu'un GM s'occupant de la milice s'occupe de votre inscription

Comment faire sa mission ?

Une mission vous sera envoyée sur votre fiche de milice et elle se remplit par rp. Ça sera donc à vous de la gérer, en imaginant des péripéties et des aventures mouvementées, des rebondissements et surprises, avec combat si possible. Plus la mission sera complexe, meilleures seront vos récompenses !

Rappel : Les règles de milices

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Chibi-Gm, à votre service !


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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Ven 11 Nov 2011 02:34 
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Celà fait presque une heure que je patiente dans la salle d'attente de la milice. Plusieurs personnes, de sexe et de races différentes, ont défilés devant moi. Entre ceux qui viennent quémander de l'aide, ceux qui veulent s'engager et les miliciens venant déposer leurs rapports, ça en fait du monde !

Quand enfin un instructeur me convoque, je rentre dans son bureau en affichant un air déterminé.


Je voudrais m'engager dans la milice

Certains diront peu être que je suis direct mais, celà est apprécié dans le milieu militaire. Le langage soutenu et ces longues phrases n'ont pas leurs places ici.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Jeu 17 Nov 2011 03:49 
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L'homme qui te fait face a plutôt l'apparence d'un pirate que d'un soldat, la barbe mal rasée, il te dévisage et t'examine un petit moment, plisse son nez avant de se décider de te parler.

"Tu es jeune, bien jeune..." Il s'arrête un moment puis reprends: " Mais si tu es vite, rusée et si tu sais te déplacer sans te faire voir, et rester discret, je pourrais avoir besoin de toi. "


Il déroula un petit bout de parchemin, y gribouilla quelques mots, puis te la tendit.

" Avant que je te dévoile le contenu de ta première mission, fais une entaille sur ton petit doigt, et appose ton doigt sanguinolent sur ce petit parchemin, ce sera ton serment."

Il te jaugea une dernière fois avant de poursuivre:

"Voilà, depuis quelques temps, nos affaires ne vont pas biens. Nos transactions et actions tournent au vinaigre, comme si quelqu'un vendait la mèche.. résultat, un de mes hommes s'est fait poignardé par celui qui devait être sa propre victime. Je ne peux mettre un de mes hommes sur l'affaire, ils se feraient repérer. Mais puisque tu es nouveau, tu passeras inaperçu. Tu dois espionner discrètement les activités du port afin de trouver l'espion ou la taupe qui nous empêche de faire notre boulot."

Il se leva puis s'approcha de toi et sans te quitter des yeux te donna ses dernières directives.

"Si jamais tu te fais pincer, ne dévoile jamais ton appartenance à notre milice, si tu tiens à demeurer en vie "

Il retourna ensuite derrière son bureau. Il avait tout dit, et n'attendait plus que tu sortes pour vaquer à ses occupations.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Mar 5 Fév 2013 17:06 
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Le chemin n'était pas long entre l'auberge et la caserne de la milice et Armand continuait de se demander comment les trois voleurs avaient put avoir l'idée d'orchestrer leur coup à deux pas d'une garnison. Et tout en se remémorant le visage de l'enfant qu'il avait mit à mort, il atteignit l'édifice.
Seul le blason de la ville permettait d'identifier clairement le lieu, qui autrement aurait put aussi bien être une maison de passe ou un bouge de truand. D'ailleurs, alors qu'Armand était venu sans grand espoir qu'il soit ouvert, il découvrit que des voix s'élevaient de l'intérieur. Ainsi il prit sa respiration et ouvrit la porte.
A cette heure tardive, il s’attendait au mieux à tomber sur un vigile de garde mais force était de constater que la nuit était une période actif pour un soldat en faction. Néanmoins il doutait que c'était le zèle qui poussait les miliciens à tarder dans leur repaire.
Si la pièce « d’accueil » était vide, à l’exception d'un homme potentiellement ivre affalé sur une table et de quelques meubles décatis, l'action semblait se dérouler dans d'autres sections de la battisse. Le son caractéristique d'un jet de dé se fit entendre, suivit d'exclamations et de moqueries, Armand crut même entendre dans une pièce adjacente deux hommes se battre tout en s’injuriant.
Mais si en apparence l'endroit pouvait faire penser à un tripot de bas étage, il savait qu'il en était tout autre pour y avoir passé plusieurs séjours enfermé. Les hommes et les femmes qui arboraient l'écusson de Darhàm pouvaient avoir l'apparence de truands, ils n'en restaient pas moins des combattants armés, souvent plus fourbes que le pire des hors-la-loi.
S'avançant vers l'homme apparemment assoupis, il se racla la gorge.

« Bonsoir... Je souhaiterais m'engager... »

Accompagnant ses paroles, il secoua brièvement la table. Il doutait sérieusement de ses chances de se faire recruter, mais il savait qu'un milicien a proportionnellement plus de droits qu'un citoyen lambda. Et c'était une position très intéressante dans cette cité. Il se tenait donc là, le visage dévoré par une barbe de plusieurs jours, le poignard visible à sa taille et une blessure fraîche sur le torse. Si il avait déjà finit dans une cellule pour vol et racket, il espérait ne pas être reconnu par celui à qui il allait devoir faire sa première impression. Mais il doutait franchement que les miliciens tenaient un registre bien entretenu et encore plus qu'ils se souvenaient des milliers de malfrats qu'ils voyaient défiler.
Ainsi il patienta, attendant la réaction de l'homme installé face à lui.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Mer 6 Fév 2013 18:08 
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Intervention GMique pour Armand



L'homme auquel tu t'es adressé grommelle quand tu secoues la table, puis il ouvre un oeil teinte verte. Peu à peu, il se redresse en prenant appui sur ses avant-bras, et se frotte la tête. Le regard qu'il te lance s'accompagne d'un bâillement sonore. Il te scrute un moment puis se cure l'oreille. D'un geste un peu hasardeux, il cherche à attraper quelque chose d'inexistant, bâille encore, puis finit par te parler.

"T'enga-quoi ? Ah ! Tu veux être milicien ? Pfff."

Nouveau bâillement, puis il va chercher un morceau de papier sur lequel il trace maladroitement quelques mots à l'aide d'une plume taillée. Il te tend ensuite ladite plume en émettant encore un son fatigué.

"Si t'sais écrire, mets ton nom là-d'ssus. Sinon, tu trempes un doigt dans l'encre, et tu fais une joooolie marque."

Il se gratte de nouveau la tempe, lève le nez au plafond, et rajuste la cordelette retenant sa chevelure en queue-de-cheval.

"En fait, tu tombes bien. Y'a une semaine, j'ai envoyé un quelqu'un d'chez nous enquêter discrètement sur un détournement d'matériel secrètement destiné à la milice. L'est toujours pas rev'nu, et les affaires non plus. J'veux qu'tu découvres c'qui est arrivé à ce demi-elfe. On l'aurait aperçu dans l'quartier des marins la dernière fois... Il a deux boucles d'oreille en forme de serpent qui mordent le lobe gauche, si ça t'aide... Et aussi, j'veux savoir qui s'permet de se servir sans demander la permission. Voilà ! "

Un hoquet lui échappe puis il te fixe.

"Si t'as pas d'questions, au boulot l'nouveau."

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Dim 6 Oct 2013 18:08 
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Lécher ses plaies

La troupe s’était mis en marche au matin, la Compagnie du Serpent Noir au grand complet, les survivants du raid nocturne ainsi que ceux qui avaient eu pour ordre de faire diversion. Conscients que tout pouvait arriver, à commencer par une embuscade de quelques fanatiques prêts à se faire hacher menu pour emporter avec eux une poignée de soldats d’Oaxaca, les autorités du camp et le chef Vrugor avaient sermonné les soldats, leur martelant l’importance de conserver les deux yeux bien ouverts et de réagir vite, pas tant pour préserver leur vie que la réputation des troupes d’occupation de la ville. La colonne s’était organisée de telle sorte que les porteurs de boucliers occupent les flancs, et les guerriers dotés de deux armes le centre, afin que les seconds puissent s’abriter derrière les premiers si des archers ou des arbalétriers venaient à les prendre pour cible quelque part dans les rues ; les boucliers offraient une mince protection, mais suffisante pour les quelques secondes nécessaires pour que fusent les ordres et s’organise une riposte. Sous sa nouvelle cote de maille, Therion ne sentait plus que des tiraillements désagréables au niveau de ses blessures, ce qui tendait à prouver que le guérisseur avait fait un bon travail, même sous la menace. L’homme aux mains porteuses de soin se trouvait maintenant dans une cage d’acier, dans un des baraquements du camp. Le sort de l’agent double qui avait fini par choisir le mauvais camp était de loin bien moins enviable.

(Une musaraigne avec laquelle les renardeaux ont joué… Maintenant la petite musaraigne va être apaisée, et son esprit rejoindre les bras de la Mère… Bientôt mais pas encore… Les renardeaux n’ont pas fini de jouer…)

Personne n’avait expliqué à la troupe ce qu’on allait attendre d’elle une fois en ville. Les seules consignes concernaient la prudence, et le lieu où se rendre : le quartier général de la milice. Une fois à destination, la compagnie devait se déployer autour de la place qui faisait face au siège de la milice, un lieu qui concentrait assez de passage, et réunissait assez de marchand pour que se réunisse un public suffisant. Les gardes de la ville, eux, s’occuperaient des toits et des ruelles les mieux cachées, mettant à profit leur connaissance du terrain pour offrir une couverture optimale aux fantassins placés en première ligne.

La traversée du peu de plaine entre le camp et la ville se déroula sans encombre. Il en fut de même pour la remontée de l’artère qui traverse la ville d’Est en Ouest, hormis une légère bousculade avec des marchands qui souhaitaient faire franchir le pont à leur chariots en même temps que la colonne passaient ; Vrugor poussa un coup de gueule, des armes sortirent de leurs fourreaux, et les grondements menaçants des Liykors noirs, ainsi que les feulements des Worans sombres, eurent tôt fait d’enseigner le sens de la priorité aux bouviers, et d’inciter leurs bêtes à l’immobilité.

Une fois à la milice, quelques ordres suffirent pour que le dispositif de protectif se mette en place. Vrugor retint Therion alors qu’il s’apprêtait à rejoindre ses camarades, et lui fit signe de rester près de lui. Quelques badauds et curieux s’étaient déjà attroupés, comme si la rumeur que quelque chose allait se passer là avait sinué à travers la cité ; il n’était en effet pas improbable que les chefs Garzoks aient laissé courir des bruits, pour s’assurer une audience maximale. Là où l’avenue s’élargissait pour former comme une espèce de place sommaire était dressée une porte, en chevalet, encadrée par quatre gardes de la Milice de Dahràm. Vrugor prit le traître qu’il avait trainé depuis le camp au bout d’une chaîne, et le plaqua contre le battant de bois. L’homme ressemblait à une poupée désarticulée, privée de toute volonté, ne se mouvant que par crainte de se voir infliger une souffrance plus grande encore que celles qui le réduisirent à cet état. Un milicien apporta un lourd marteau, ainsi qu’une poignée de clous de charpentier. Les hurlements du traître se perdirent en un gargouillement lorsque les pointes d’acier s’enfoncèrent dans sa chair, tant il avait déjà usé sa voix à implorer la pitié de ses tortionnaires. Voilà qu’il était maintenant épinglé aux planches comme un insecte, maintenu debout par les clous qui s’enfonçaient dans ses avant-bras, entre le cubitus et le radius, gémissant des paroles indistinctes. L’opération avait pris quelques minutes, le Garzok veillant à bien placer ses clous, et à faire durer l’agonie de sa victime ; ce délai avait suffit pour que la foule grossisse, tout en conservant une taille respectable. Tout mouvement d’apparence hostile était réprimé par la crainte des arbalétriers, clairement visible sur certains toits et aux fenêtres du corps de garde de la milice, qui n’hésiteraient pas à décharger leurs carreaux meurtriers sur la population si celle-ci faisait mine de manifester la moindre attitude menaçante.


Flanqué de Therion, le chef Vrugor prit la parole de sa voix puissante, habituée à beugler des ordres par-dessus la cacophonie des soudards, dans une langue que tous comprenaient ici :

« Il y a peu, mes soldats ont organisé l’attaque de deux nids de rebelles, qui complotaient contre la paix que s’efforce de maintenir nos troupes. Certains d’entre eux ont péri ! Et ce à cause de ce traître ! La clémence de la Sombre Dame ne saurait s’appliquer dans de tels cas. Le coupable sera puni ! Et que tous ici présents soient témoins du calvaire qui a été le sien. Nous l’abrégeons maintenant, mais croyez moi que cet homme aurait préféré depuis longtemps mourir sous nos lames. Un guerrier aurait pu prétendre à une mort digne, mais pas un traitre comme lui ! Therion ! Achève-le ! »

La lueur dans le regard du Garzok ne laissait aucun doute quant à ses exigences : planter une lame dans n’importe quelle partie de l’anatomie de l’homme aurait été à sa portée, mais il est des mises à mort qui ne sont pas à la portée de son espèce. Aussi le Liykor noir se pencha-t-il vers l’humain cloué à sa porte, et dans un geyser de sang lui arracha-t-il la gorge, tout comme il l’aurait fait d’un chevreuil. Le goût de la viande qu’il mastiquait ne l’enchantait guère, bien des animaux ont une meilleure saveur, mais le sang et la chair fraiche réveillaient chez lui des envies de chasse profondément ancrées dans son être. Levant le museau vers le ciel, il se laissa aller à pousser un long hurlement lugubre, tandis que des gouttes glissaient de sa fourrure à sa cotte de maille et en rougissaient le métal.

Le rituel sur la crique

_________________
* * *




La faim chasse le loup du bois...


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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Lun 14 Oct 2013 01:02 
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Cachot de la milice


-Oh! T'es toujours vivant?

-Hum...

Vectelion ouvrit un oeil, adossé aux pierres de sa cellule. Enchaîné depuis quatre jours, son voyage avait été plus long que prévu. En vérité, il pensait s'arrêter sur la case "mort", mais sa cible devenue geôlier en avait décidé autrement. Après un gros barouf d'échanges de yus, et quelques baffes, Vectelion fut tout simplement confié aux autorités de la ville. Délesté de son armement, de son chapeau et de sa cape, il se sentait plus normal que jamais. Ses lunettes s'étaient perdues dans sa fuite, c'était comme s'il lui manquait une partie de lui-même. Mais au fond de lui planait cette noirceur qui lui imposait un silence presque digne, un fardeau bien pesant.

-Oh, les gardiens s'intéressent à toi visiblement, murmura son compagnon.

Laspher habitait cette charmante cellule bien avant l'arrivée de Vectelion, en vérité il attendait simplement son jugement. A Dahràm la hache du bourreau est aiguisée chaque matin, les arbalétriers levés à l'aube pour les exécutions collectives.

La serrure du cachot grinça, lourde porte d'acier donnant sur quelques mètres carrés d'espace, munie d'un trou unique et d'une meurtrière... au nom tellement inspirant. Un garde aux couleurs de la milice, moustache touffue, entra d'un pas pesant et brailla haut et fort:

-Vectelion!... C'est lequel d'entre vous?

A l'appel, Vec leva le bras dans le cliquetis de ses chaînes:

-Présent, marmonna-t-il.

-On t'emmène!

Sans en dire plus, deux de ses camarades le remirent sur pieds, éveillant la douleur de quelques contusions encore sensibles. Alors on y était, hache ou pas hache? Laspher pouffa de rire dans son dos:

-T'es là depuis moins longtemps que moi et déjà la mort t'invite à danser? Je suis jaloux. Il interpela les geôliers: vous me tuez quand moi? Je suis arrivé le premier, alors premier servi!

Et il conclut sa tirade en déblatérant une marée d'insultes sur un air désabusé. Le sourire au coin des lèvres, Vectelion entendit le garde lui flanquer une raclée pour le faire taire:

-Aie! Faut frapper plus fort! Lança-t-il par dessus les coups.

(Cette ville abrite un filon de tarés)
-Frappez plus fort il vous dit! Se permit de rajouter Vectelion, attisant légèrement la colère du militaire.

On le poussa avec plus de force dans le couloir afin de l'éloigner de Laspher, dont la correction prenait un sale goût. Les insultes avaient laissés place aux bruits étouffés que provoque un coup dans le ventre ou dans la mâchoire...

Sur une quinzaine de mètres, des portes identiques: une petite prison pour délinquants, meurtriers, voleurs, vermine... attendant sagement le relâchement de leur peine, ou le relâchement de leur vie.

La cheville douloureuse, Vectelion gardait le silence et obéit promptement aux ordres donnés, n'inspirant aucune crainte envers l'autorité de Dahàm. Ainsi il se retrouva assis dans une pièce qui suivait quelques interceptions de couloirs courts. Deux chaises craquantes, une table branlante, Vectelion sifflota un air au hasard pour afficher une confiance certaine. Gardé à l'oeil, il fut rejoint après de longues minutes par un gradé de la milice. Armure polie d'un noir de jais, les sangles rouges, c'est un jeune capitaine qui se présenta à Vectelion. Lame au côté, il se posa sans s'assoir face à son ancien qui avait cessé de sifflé, intrigué.

-Vectelion... Vectelion Daguiero.

Vec leva un œil, intéressé:

-Je vous demande pardon, "Daguiero"?

-Ça vous plais à vous aussi, non? Lança le jeune gradé avec un franc sourire. Ce nom vous est-il familier? Non? C'est normal... il est peu connu du grand public.

Il prit quelques secondes de réflexion intérieure, laissant le temps à Vec' d'ajouter un taré à sa liste."Daguiero"? Il avait choisit d'oublier son nom, ce n'était pas pour en être affublé d'un autre... mais il ne dit rien, laissant blablater le gradé:

-Vous ne serez pas exécuté... du moins pas de la main de Dahràm. Votre vie peut valoir son pesant d'or et cette ville apporte beaucoup aux plus téméraires, voilà pourquoi j'ai conclus un marché qui vous donnera quelques jours de plus à vivre... triste n'est-ce pas?

-Vous m'en voyez blessé, lâcha Vec' sans ironie.

-Ah, en toute franchise je ne sais pas ce que mes successeurs, vos prochains maîtres, feront de vous. Mais je ne présage rien de bon... le petit incident qui vous a conduit à moi en échange de quelques pièces et de bons conseils est loin, votre vie ne dépend plus de cela. S'il vous targue cependant de savoir qui vous êtes désormais, hé bien... Daguiero une tête recherchée par la milice d'Omyre, capturée par mes soins il y a quatre jours.

Jamais Vectelion n'avait mit les pieds dans cette cité noire. Il en connaissait bien les histoires et les légendes, mais jamais il n'aurait trouvé un peu de paix dans cette atmosphère si ténébreuse.

-La capture de Daguiero me propulsera vers les sommets tant mérités!

-Qui est Daguiero?

-Je viens de vous le dire, rétorqua le gradé avec sincérité, une tête recherchée. Après tout, je vous offre un souffle de vie grâce à cet échange.

-Que...

L'étincelle s'alluma, il comprit le subterfuge:

-Il existe donc un Daguiero... et je dois mourir à sa place. Votre incompétence vous empêche de le trouver alors vous prenez une marionnette, un mirage. mais qu'adviendra-t-il si le vrai Daguiero réapparaît?

Le jeune homme lâcha un rire forcé:

-C'est bien plus subtil que cela, puisque ce Diaguiero recherché précisément par la milice d'Omyre... est mon frère. Croyez-moi il ne réapparaitra pas.

Vectelion se raidit, incertain. Il essaya de comprendre le stratagème du militaire, ce dernier semblait amusé devant l'incompréhension de son prisonnier:

-Vous n'avez rien à répondre... laissez-moi vous raconter votre mort. Daguiero est un meurtrier en proie à la démence, mais sa ruse est sans limite. Saviez-vous qu'il à intégré l'armée Kendrâne pour en massacrer vingt-quatre soldats, dont deux gradés? Passé pour mort, il n'est pas recherché dans le sud du continent, mais il a réédité son exploit à Omyre même... et là c'est l'une des tours Ouest de la ville qu'il a voulut calciner. Recherché mort... ou mort par l'armée. Ses petits meurtres ne sont même pas mentionnés dans son acte de jugement, il a été condamné à mort une treizième fois après avoir pendu le cadavre d'une des femmes d'un sergent... et le sergent lui-même.

-Mouai... un dément votre frangin.

-Oui, mais comme vous venez de le souligner c'est mon frère, par conséquent je me sens en devoir de le protéger. D'autant plus que je suis le seul sur qu'il n'a jamais levé la main... un fou dans son genre, en période de guerre, croyez-moi qu'il vaut mieux l'avoir dans son camp.

Le jeune homme s'accorda un sourire en s'appuyant sur sa chaise.

-Cela fait neuf années qu'il cour les rues, libre de vagabonder et de tuer... par un simple subterfuge je lui garantie une couverture: si les choses tournent mal, il sait changer de nom, de personnalité, d'attitude... il devient quelqu'un d'autre et laisse la mort à d'autres.

-La dernière phrase me concerne, juste?

-Exact Monsieur Daguiero! Vous n'êtes qu'un maillon de la chaîne, votre vie sacrifiée rallonge celle de mon frère.

Un silence pesant, Vec' était stupéfait même s'il ne faisait rien pour le montrer. Et puis:

-Mais... pourquoi m'avoir raconté tout cela? S'interloqua -t-il pour la première fois.

-Pour que vous savouriez la cause de votre mort, très injuste je le reconnais, dans les pires conditions. Se savoir condamné à la place d'un autre et demeurer impuissant... ça c'est de la souffrance.

-Votre grade assure la "véracité" de vos propos je suppose?

-Qui croirait un fou dans votre genre? Fit-il avec un sourire malin. Un monstre qui a été jusqu'à brûler en entier les quartiers de toute une section, pendant que les soldats dormaient dedans? Vous pouvez hurler la vérité, mais gardez à l'esprit que je me dresse face à vous, votre parole contre celle du brillant Capitaine Voltar.

Il s'arrêta net dans sa phrase:

-J'aime en rajouter, confessa-t-il soudainement. Bref, "nous vous avons capturé dans les rues mêmes de Dahàm et malheureusement vous avez pris quelques coups", conta-t-il doucement.

Vectelion soupira de résignation, il était bel et bien prit au piège. Lui et pas un autre, voilà, il n'y avait vraiment rien à ajouter: sa vie allait prolonger un mensonge.

-Vous savez, je voudrais juste mon manteau et mon chapeau... commença Vec'.

Sans crier gare, le capitaine s'empara de la chaise en bois par le dossier et la fracassa sur le crâne de Vectelion. Renversé, complètement sonné par cette brutale attaque, son visage collait à la pierre glacée, un gout de sang dans la bouche. Le regard flou, il resta immobile.

-Vous partez demain matin, avant l'aube. Le voyage ne sera pas trop long alors profitez-en... c'est le dernier.

Il prit le chemin de la sortie, Vec' l'entendit s'arrêter et se retourner dans son dos:

-Je sais que votre mission première partait d'un contrat, Rowl était votre cible. Les choses se sont emmêlées et vous êtes venu à moi, certes à vos dépends.

Il chercha quelque chose dans sa poche:

-Cependant, sachez que Rowl a été retrouvé poignardé hier soir, c'est lui qui vous avait conduit auprès de moi. Ou devrais-je dire, vous qui me l'aviez amené. Il en va de même pour Ander...

Il lança alors une pièce, un yus symbolique, qui rebondit dans un résonnement:

-Pour votre contribution envers la ville, conclut-il avant de franchir le seuil.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Sam 12 Avr 2014 03:21 
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Localisation: Dahràm
Suite des rues


Le ventre de Vectelion criait famine. Postée en mire de l'entrée de la milice, l'encapé avait scruté avec discrétion les nombreux allées et venus de la population Darhàme. Changeant régulièrement de point d'observation, il quadrillait le carrefour qui menait aux marches des quartiers militaires. Décryptant un maximum de visages, il ne trouva hélas aucun signe de Skön parmi les soldats. En proie au désespoir et conscient que son plan était foireux, Vec' était résigné à user de sa deuxième option.
Quittant le mur contre lequel il était appuyé, il se mit en quête de l'endroit le plus miteux où il pourrait se restaurer. Inutile d'attirer les regards dans des lieux qui étaient anciennement trop habituels.

Se dirigeant vers les écuries, il longea par la suite les remparts en direction du port. Lorsqu'enfin son œil fut attiré par la plus repoussante façade d'auberge, il sut où faire escale. Étrangement, le bâtiment faisait face aux hauts murs de l'enceinte, s'ouvrant ainsi sur une ruelle très déserte... L'écriteau au dessus de la porte de bois délavée indiquait: Taverne de l'Alambic Acide. En dessous on remarquait en tout petit, gravé à la hâte: Pour le choix du goût.

-Qu'est-ce qu's'est ça, marmonna Vectelion, perplexe.

Une pointe de curiosité ainsi que son ventre affamé le poussèrent à franchir la porte.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Dim 20 Juil 2014 00:13 
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Dirigé N'kpa


Alors qu'elle passe la tête à travers l'encablure de la porte, N'kpa est frappé par un violent coup de lance en plein visage. Elle retombe en arrière, le visage en sang, elle aperçoit une dizaine de milicien entrée et se jeter sur Nellia qui est submergé par le nombre. Elle finit par s'évanouir.

Un jet d'eau glacée la réveille, elle et Nellia sont attachées sur des chaises, tandis qu'un milicien tient un sceau et que le nain vue par N'kpa les regarde avec un sourire sadique. N'kpa est toujours vêtue de son armure, mais elle est sans ses armes et sans son sac. Elles sont dans une prison, il fait sombre seule des lanternes éclaires l'endroit aucune fenêtre. L'air est humide. Le sol en dalle est recouvert de paille et on peut y voir des insectes grouillés. Derrière, les deux matons, une grille noire et deux autres soldats.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Ven 25 Juil 2014 18:30 
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Chapitre précédent dans la maison d'Asthurian Bataille dans la chambre



Emportée par son grand coeur N'Kpa n'imaginait pas laisser Nellia et leur ôte sans savoir s'il était en danger. Une fois de plus elle se mettait dans de sales draps...

… N'KPa s'approcha de la porte sur la pointe des pieds. Elle tendit le museau et n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. L'homme n'avait pas menti, ces camarades arrivaient… enfin ils étaient déjà là.
Le coup qu'elle prit dans le visage la renvoya titubante sur ses jambes. Sonnée, les larmes inondaient ses yeux de douleur. La pommette et la lèvre éclatée, saignaient abondemment, ses jambes fléchirent quand un ouragan d'hommes en armes envahirent la pièce et la firent tomber à la renverse. Elle eut juste le temps d'apercevoir Nellia, comme une furie, se débattre et disparaitre sous le nombre. Un voile noir s'empara de son esprit…

***


… L'électrochoc la ramène à la conscience. L'eau glacée dégouline sur son visage, brûle ses plaies ouvertes et s'infiltre sous la cote de cuir. Un frisson transformé en tremblement irrépressible parcourt tout son être... Elle a froid et c'est chose rare.
Péniblement, N'Kpa tente d'ouvrir les yeux derrière ses cheveux emmêlés. Seul son oeil droit semble réagir, sa joue et sa lèvre lui font mal. Un gout que trop bien connu de sang, dans la bouche, lui fait faire une grimace qui la torture. Sa lèvre tuméfiée la gène plus que de douleur. Elle a soif comme en témoigne sa langue gonflée. Elle a l'impression qu'un troupeau lui est passé sur le corps, tant ses muscles la font souffrir de courbatures. Le moindre bruit résonne dans son crâne comme une cloche à portée d'oreille. Elle sent les battements de son coeur sur ses tempes et la migraine l'envahir...
Encore groggy, elle relève légèrement la tête et aperçoit à travers un rideau pèle mêle de cheveux, le nabot qu'elle a suivi précédemment. Il sourit, pas d'un sourire de joie, non, juste un sourire sadique qui défigure sa vile face. Etre sombre, complexé par sa petite taille qui compense par la sournoiserie et la méchanceté. Sous-fifre d'un maître qu'il sert au mieux pour se complaire et espérer une récompense, comme un chien au garde à vous...
Nellia est là, aussi, attachée sur une chaise, comme elle.
La pièce est petite, sombre, puante, juste illuminée par quelques pâles lanternes. Derrière le chef, deux hommes gardent une grille fermée et deux autres sont à l'extérieur. De la paille moisie recouvre un sol en dallage où grouille une myriade d'insectes.

Une haine envahie N'Kpa, accompagnée d'un haut le coeur qui remonte. Elle en a marre de sauter d'une cage à une geôle, pour le bon plaisir de tyrans, de fous imbus de pouvoir, de puissance… Elle ne comprend pas pourquoi elle est là, pourquoi on les a agressé, pourquoi on les traine et traite comme des parias… Trop accablée, elle n'est pas en capacité d'analyser les faits et ce qu'elle peut en tirer… Les mots suintent de sa bouche comme un sifflement furieux dans sa langue natale :

Umaarifu nguruwea, kama mimi kwendae full hapa, ingawa ni gharamëa na mimi kwa miungu yote, Naapae kwa kuua na kutoa moyo wako kwa panyaë ya mji wako.

Sous sa tignasse en friche, ses oreilles abattues témoignent de son épuisement. Elle relève la tête pour cracher dans la direction du nabot en grondant comme un fauve...





Traduction : ( Infâme pourceau, si je sors entière d'ici, quoiqu'il m'en coutera par tous les dieux, je fais le serment de t'égorger et d'offrir ton coeur aux rats de ta ville. )

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Mer 6 Aoû 2014 22:09 
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Le nabot regarde le crachat mais ne s'ennerve pas, un sourire continue de lui taillader le visage.
L'homme à ses côté s'avance.
Vous avez été jugé et reconnue coupable de meurtre sur la personne d'Asthurian de la Oliveira, de résistance aux forces du Roi, de meurtre contre deux de nos miliciens, de magie noire.
Il prend un temps pour continuer.
Par conséquent, vous êtes condamnés à mort par pendaison sur la grand place au petit matin.
Le nabot s'approche du visage de N'kpa.
Inutile de te transformer sorcière, tes liens sont enchantés. Nous allons vous laissé méditer à vos actes dans cette position pendant votre dernière nuit.
Avant de s'éloigner il finit par te murmurer.
Merci de me servir de coupable.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Lun 25 Aoû 2014 23:32 
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Le bourreau nain regarde la Shaman cracher et se mettre dans tout ses états sans se départir de ce sourire narquois qui l’énerve tant. Il jubile d’aise, se sachant en toute puissance et sécurité, entouré de sa garde. Détenir les deux donzelles captives et surtout dans une position inoffensive et de soumission totale le rend joyeux. Voir la sorcière féline se débattre, sans espoir, n’est que doux plaisir à ses yeux. Elles lui ont donné l’opportunité de faire sa sale besogne et lui sert de bouc émissaire. (« Que les dieux en soient remerciés ! »)

Le soldat, l’abruti à ses cotés, égraine des chefs d’accusations suffisants pour les amenées toutes les deux à l’échafaud. Voilà une justice rapide vite emballée et classée. Le nabot se retient presque de rire en entendant qu’elles ont été jugées et condamnées… quel jugement d’ailleurs, puisqu’elles étaient inconscientes toutes les deux et que c’est lui même qui a porté l’accusation, la reconnaissance des faits et la sentence.
Dans son fort intérieur il est reconnaissant aux deux étrangères d’avoir été là au bon moment. Quelle satisfaction d’observer la féline gaspiller ses dernières forces en vaine colère et manifestations puériles. (« Faite comme un rat la belle catin ! »)
Toutes les deux avaient des colliers, étranges, accrochés à leur cou. Il les avait observé, il manquait deux pierres mais n’avait pas pu retirer le rubis enchâssé, ni retirer le collier lui même. (« Surprenant !… »)  Il avait renoncé mais se méfiait, averti par le survivant du combat avec la féline. Il avait paré au risque en ficelant tout ce beau monde avec des entraves magiques…

***


Abasourdi, N’Kpa entend le soldat énoncé des chefs d’accusations d’un procès inexistant qui va les mener toutes les deux à la potence.
Elle en retient surtout, au début, le meurtre d’Asthurian et n’en croit pas ses oreilles. Presque en oublie t-elle qu’au petit matin elle et Nellia monteraient sur l’estrade d’une pièce unique et fatale.
Même si, elle était méfiante envers le jeune dandy, jamais n’avait-elle imaginé qu’il était lui même en si grand danger, si sur de lui.
Un regard de biais l’informe que sa compagne est liquéfiée… elle pleure tête baissée, résignée. N’Kpa n’en peu plus et se débat en grondant. Son souffle est court et forcé, son coeur bat dans sa poitrine et raisonne dans son crâne à chaque pulsation forcée. L’armure qu’elle porte toujours lui comprime la poitrine et l’empêche d’exploser, d’inspirer l’air qui lui manque en cet instant. Elle tente avec toute l’énergie du désespoir l’échappatoire de son totem et découvre avec amertume l’impossibilité de se transformer. Elle rue encore comme un cheval, en vain, ficelée des pieds à la tête sur cette chaise maudite.
Le nabot est là, tout proche et se rapproche jusqu’à son oreille. Il put de tout son être et sa voix mielleuse lui confirme ses craintes. La magie ne lui sera pas d’un grand secours. Pour terminer son oeuvre de destruction, il ose même lui susurrer sa culpabilité personnelle dans le meurtre d’Asthurian…

Alors, N’Kpa dans un dernier effort surhumain se jette sur lui tirant de toutes ses forces sur les liens de ses poignets, attaque de ses crocs et tente de lui arracher l’oreille dans un rugissement digne d’un lion en pleine forme…


(Dépense de points de Ki pour essayer de lui arracher une oreille... par vengeance...)

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Mar 26 Aoû 2014 22:33 
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Le nabot évite de justesse ton coup de dent. Il émet un sifflement figé entre surprise et admiration.

Quelle femme, dommage de finir comme cela. J'aurais pu faire tant de choses avec toi. Mais, la populace réclame une tête et la votre avec ces colliers est parfaite.

Il s'en va avec ses gardes, un sourire aux lèvres. La grille se referme derrière eux et l'obscurité finie par emporter l'endroit. Vous êtes toujours dans une position impropre au repos. Les heures passent, Nellia ne dit rien. Un bruit d'épée résonne dans le couloir, un cri puis plus rien. des bruits de pas, deux hommes pas des miliciens font leur apparition, une torche à la main.
L'un deux est le vieux majordome d'Asthurian. L'autre est un jeune homme, brun à la peau mate, les cheveux courts. Ils introduisent une clef et ouvre la porte. Le majordome s'approche de vous et coupe vos liens. L'autre s'en va et reviens avec deux cadavres de femmes.

Ils les installent à vos places et avec leur torche mette le feu, à la paille. Le majordome se retourne vers toi.

Comme cela on ne les reconnaitra pas, vous allez être officiellement morte.

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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Mer 27 Aoû 2014 07:57 
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l’effort fut de piètre résultat et les crocs de la tigresse passèrent prêt de la joue du nabot qui en resta admiratif. Après un court monologue sans se départir de son sourire narquois, il s’en alla et l’obscurité les envahi.

Pendant un temps incalculable plongée dans le noir le plus complet, N’Kpa resta silencieuse, l’adrénaline chutait et ses oreilles étaient aux aguets des moindres sons. Le cachot puait le moisi, les restes des odeurs des occupants précédents, du nabot et des soldats. Le tout laissait flotter un relent fétide. Il n’y faisait pas si froid, mais l’humidité était forte.
Sa colère retombait petit à petit et le calme dans son esprit reprenait le dessus.
Elle était épuisée et tout son corps la torturait. Elle se demandait s’ils ne l’avaient pas roué de coups. La position assise, ficelée n’arrangeait rien. Elle se débâtit, tortilla ses poignets que les liens meurtrissaient, en vain…
Sa joue et sa lèvre tuméfiée la faisaient souffrir. Elle faillit rire en pensant à son image… (Ainsi, je serait méconnaissable !)

N’kpa ne se résigna pas pour autant. Pour elle, pour la vie qui grandissait dans son ventre, pour sa compagne d’infortune, elle voulait ardemment sortir d’ici. Puis elle s’était faite une promesse et ne la laisserai pas passer…

Nellia gémissait, pleurait… chiounait… Ça l’agaçait fortement. Par terre la faune grouillante émettait des petits bruits et parfois elle sentait les caucrelles lui grimper dessus.
(Si au moins vous pouviez me grignoter les liens !… )

Nellia? Appela t-elle. Sa voix raisonna dans la cave trop fort à son goût.

Nellia, réagit, tu ne dois pas te laisser faire, tu ne peux pas abandonner. Je t’ai vu dans la cale du bateau sortir de la cage en te contorsionnant. Tu peux le faire ici aussi libère tes mains et viens m’aider. Une fois libre je nous fais sortir de là ! Fait moi confiance…

La jeune fille ne pipe mot… ne réagit pas… et la colère commença à reprendre le dessus.

Allez ! bouge ! Nellia ? aide toi, aide nous ! Tu n’as pas le droit de te résigner ! …

… Il se passa un long moment de solitude. Nellia resta prostrée et ne répondit même pas aux encouragements de N’Kpa, qui, fou de rage, en fini même par hurler… Alors la Shaman tira sur ses liens, rua, jusqu’à ce que la douleur de ses poignets en sang devienne insupportable… Elle se mit à chanter, doucement, dans sa langue natale et laissa défiler des images de souvenirs de bonheurs. Enfin, à bout d'énergie, elle se tut et ferma les yeux. Le silence s’installa à nouveau…

***


… Soudain, du couloir résonne un furtif combat et des pas se rapprochent. Des ombres dansantes sous une torche s’allongent et une clef tourne dans la serrure. L’huis s’ouvre dans un grincement sinistre. N’Kpa relève sa tête douloureuse et à travers sa tignasse distingue le majordome d’Asthurian accompagné d’un autre homme. Il entre et coupe les liens, pendant que le second file chercher deux corps de femmes.
Nellia s’écroule au sol ankylosée, tandis que N’Kpa se redresse péniblement aidée par le vieil homme. La Shaman n’en croit pas ses yeux et tarde même à sourire le temps de réaliser. Le second installe les corps des deux femmes sur les chaises et met le feu à la paille.

Comme cela on ne les reconnaitra pas, vous allez être officiellement morte. Rajoute le majordome.

N’Kpa le regarde, alors que la fumée de la paille humide commence à envahir le cachot et se jette dans ses bras, en pleurant sous l’émotion.

Ô Monsieur… merci d’être là… Je n’avais plus vraiment d’espoir… (elle jette un regard venimeux à Nellia)…

Je ne comprends pas ce qu’il se passe ici. Je regrette que votre maître ai été assassiné. Je connais le coupable, il me l’a avoué et je ne partirais pas d’ici sans lui faire payer.
Aidez moi à retrouver mes affaires et je vous débarrasse du gnome.
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 Sujet du message: Re: Milice de Dahràm
MessagePosté: Jeu 28 Aoû 2014 16:29 
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Le vieil homme te regarde avec un sourire paternel. Il te tire par la main et vous emboîtez le pas à Nellia qui semble avoir retrouvé toute sa vigueur.

- ne vous inquiétez pas pour lui.

Vous sortez en courant des tunnels, alors que le feu prend derrière vous et embrase la milice. Dehors la femme de chambre vous accueil. Elle te prend dans ses bras et t’embrasse chaudement.

- ma belle, venez il ne faut pas rester là.

Vous montez dans une charrette qui s’en va rapidement. La femme de chambre vous regarde.

- vous allez changer d’identité et prendre un bateau.

Dehors vous entendez des voix s’agiter, des miliciens crier au feu, alors que vous vous éloignez du brasier.

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