Du haut de cette colline.(((
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RP contenant des scènes violentes.)))
La nuit était tombée, Deamon parcourt les ruelles en direction de son domicile, l'obscurité ne le dérange pas, au contraire. Seul de maigres lampes à l'huile éclairent les rues désertes, des papillons de nuit virevoltant au-dessus des flammes.
L'écho des tavernes résonne des musiques festives, des rires, des cris. Prenant un raccourcit, il coupe par les ruelles obscures. Cette fin de journée n'était pas glorieuse... Daemon souffre d'une grande solitude, la plupart des gens ne le calculent même pas, et quand c'est le cas, c'est pour l'envoyer balader. Séchant ses larmes, il marche de manière déprimée, regardant ses pieds.
« Tiens, tiens, regardez quoi voilà. »Surpris il redresse la tête, écarquille les yeux.
(OH NON...)« C'est le ptit froussard de s'aprem' ! »« GYAHAHAHA ! Mais oui ! » rétorque son frère.
(Les frères Mercor!)Daemon feint de ne pas les avoir remarqués, il continue son chemin le regard tourné vers le sol. Les truands réagissent vite et sans pincettes, l'attrapant par le col, ils le tirent dans l'ombre.
« Mais lâchez-moi ! Je ne vous ai rien fait !»« GYAHAHA, il est tordant c'lui là, comme si nous nous embarrassions de raisons.»Deamon se débat, mais l'emprise sur son col ne bouge pas d'un pouce. Affolé il n'a pas le temps de réaliser ce qui se passe, un poing s'écrasant sur son visage l'expulse sur un tas de planches et de toiles. L'amas amortissant sa chute n'est autre que la cabane de Gorafk, le sektegs se réveille et sort en beuglant, découvrant le semi-elfe et les deux assaillants.
« MA CABANE ! QU'EST CE QUE VOUS FAITES !? »Encore sonné par le choc, Deamon découvre son ami aux mains d'un des pirates, la gorge serrée par celles-ci. La créature verte suffoque, haletant tristement. Il assiste impuissant à la scène, jusqu'à ce qu'un craquement creux le pétrifie, la carcasse inerte du sektegs tombant lourdement.
Sa vue se trouble, en larmes Deamon revit cette nuit sanglante. Il s'approche à quatre pattes de la dépouille de son ami, mais l'un des hommes l'attrape à la gorge, le plaquant contre les planches. Il commence à le fouiller et met la main sur sa bourse. Après avoir estimé son poids il l'a lance à son frère.
« OHHH ! Regarde ça frangin, il y a au moins deux mille yus ! Voir même plus ! »« Noonn, rendez-moi ça ! » s'exclame Deamon avant de recevoir une seconde mandale.
« Je te laisse te charger de lui, rejoins-moi à la taverne. » Répond le pirate après avoir refermé la bourse en cuir, il s'éloigne petit à petit disparaissant dans l'ombre.
Son frère lui répondit d'un sinistre ricanement, Deamon toujours étranglé sent l'emprise insisté, le pouce de l'agresseur s'enfonçant au haut de sa gorge. L'homme semblait beaucoup s'amuser à le voir se tortiller ainsi, de l'autre main il continue à le torturer, puis retire son futal.
Deamon résigné émit un râle de désespoir et de terreur, les larmes inondant son visage, en un souffle abdiquât. Son désespoir se mue en haine, l'esprit devenu confus il en appel à ces divinités.
« Phaitos... Thimorooosss... » Ce dernier souffle envahie tout son système respiratoire, une légère fumée violette s'échappe de ses lèvres, comme animé de vie, puis remonte jusqu'au visage de l'assaillant.
Dans un hoquet d'incompréhension, l'agresseur recule.
« WWWWOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO » Deamon redressé expulse un nuage violet et mouvant sur sa cible. Le Souffle de Thimoros frappe l'assaillant de plein fouet, pénétrant sa bouche, ses narines, agressant sa peau. Ce sort est son dernier héritage, le seul que sa mère eu le temps de lui léguer.
Titubant, Daemon se relève les bras ballants alors qu'une légère fumé violette s'échappe encore d'entre ses lèvres, ses yeux affichent une expression meurtrière.
Ce n'est pas la première fois qu'il assiste impuissant à la mort d'un de ses proches. Étrange moment pour relativiser, pourtant Daemon pend conscience de sa faiblesse.
« Un minable docker de Dahràm qui souhaite détruire les familles nobles d'Atha Ust, alors qu'il est incapable de tenir tête à deux pochtrons. Pitoyable... » Le pirate, comprenant qu'il vient d'être frappé par un sortilège, prend peur face à ce brutal changement de comportement. Il se redresse et recule doucement, laissant l'autre dans son délire.
« Il est grand temps de changer de vie » L'effet du sort se faisant sentir, l'homme tombe à genoux son corps ne répondant plus. En un fin bruit métallique Deamon dégaine profitant de la faiblesse de son adversaire, et d'un trait lui tranche la gorge.
Profondément changé, Deamon s'éloigne calmement de la sinistre fontaine écarlate.
Voici le chemin.