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Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture."
Quelque chose ennuyait beaucoup Maltar depuis son arrivée à Dahram: il avait perdu son nécessaire de crochetage, tout usé mais diablement efficace, ce qui lui interdisait pour l'instant la visite des intérieurs douillets du bourg de Dahram, et donc potentiellement un paquet de belles découvertes. La liberté de mouvement avait toujours un des fondement des mœurs gobelines, et il se sentait plus castré qu'un bœuf. Il convenait donc de rapidement se rééquiper. La solution la plus simple aurait été d'aller en acheter un autre, mais vous feriez confiance a un camelot dans une ville ou on appel un chat un lapin? Et puis fondamentalement, l'idée de transférer une partie de ses rares (mais de plus en plus nombreux) yus de sa bourse a celle d'un autre lui semblait bien moins naturel que l'inverse. L'idée de se coucher moins riche qu'il ne s'était levé lui semblait une insulte a ses ancêtres et l'empêcherait probablement de dormir, a vrais dire le simple fait d'y penser le mettait mal a l'aise. Il aurait l'impression d'être un demi gobelin, quart de gobelin même, car il s'agissait d'acheter un objet qu'il possédait il n'y a pas si longtemps.
N'ayant jamais su aller contre sa nature profonde et l'honneur de sa race, il réfléchit donc à une méthode alternative correspondant mieux à son code de conduite. La solution à son problème ne fût finalement pas bien dur à trouver: le marché de l'occasion.
L'autre type de personne qui se balade avec des passe-partout, se sont bien sur les utilisateur, à savoir les autres voleurs. C'est donc avec eux qu'il négocierait ses tarif, cela lui couterait moins, et tant pis si il devait faire avec du matériel de deuxième où troisième main
(si ils sont usés, c'est qu'ils ont servis, donc qu'ils marchent).
Il se mit donc à la chasse au voleur, chasse à l'affut évidement, il n'avait pas de quoi y aller à l'appât, et pris ses quartiers sur les hautes toitures de Dahram, adossé à une cheminée, sous les étoiles exactement.
Ce qu'il observa de son poste de gué l'amusa beaucoup. la vie au sol suivait son cours, insouciante, pensant que nul œil indiscret ne l'observait. Des transactions se faisait rapidement de la main a la main, le temps d'un furtif croisement dans une allée, un marin se faisait aspirer le dard par un autre marin à l'abri des regards, pendant qu'a l'angle de la rue deux miliciens se vidaient une bouteille d'eau de dragon en compagnie d'un vieux pirate sur leurs temps de ronde. Rien, de bien extraordinaire en somme, la faune nocturne s'occupait, travaillait, jouissait puis finissait par aller elle aussi se coucher. Venait alors l'heure des professionnels de la nuit, trancheurs de gorges, explorateurs de greniers, voleurs de tout crin et de toute race. Du moins le supposait il, c'était lui même à cette heure qu'il œuvrait, dans la mesure du possible. Mais le temps s'écoulait, personne ne se montrait et il commençait à se demander si il n'était pas le seul à encore veiller.
Heureusement, une ombre vint lui montrer qu'il se trompait. Rasant les murs, elle s'approchait d'une petite porte dérobée à l'arrière d'une grosse bâtisse pour, après en avoir martyriser quelques secondes la serrure, y pénétrer à pas feutré, tandis que Maltar approchais lui même furtivement, toujours sur les toits. Arrivée sur un toi plus proche de sa cible, il se mit a l'affut et attendit tranquillement la sortie de la mystérieuse silhouette, qui ne se fit guère attendre: elle ressorti au bout de quelques minutes aussi silencieusement qu'elle était rentrée, puis partis d'une foulée légère en sa direction, le visage rivé au sol afin que ses pas soient les moins bruyants possibles. Vive comme l'éclaire, elle arriva en dessous de lui.
(Parfait, j'aurais pas besoins de lui courir après. Allez, Vas y, vas y, approche petit petit petit, approche.... PARFAIT!)Le sale petit gobelin, lui balança dans la joie et l'allégresse une tuile dans la figure, Stoppant net sa course. La silhouette s'effondra sur le sol, laissant apparaître deux belle gambette et une belle taille de guêpe sous une longue cape noir. Il resta a attendre sur le toi pendant un instant semblant durer une éternité. Au bout de quelques minutes, personne n'avait encore mit le nez dehors, et sa victime n'avait pas daigné bouger.
(pffff, juste une petite tuile dans la gueule et déjà c'est tout kapout, pas solides les détrousseuses du coin.... Quelle ville de petit bras, dire que j'avais encore toute une toiture à écailler! Encore un amateur, c'est pas là dessus que je vais gagner ma soirée... enfin bon, allons quand même voir ce qu'il y a à prélever)Gobelin Malsain entama prudemment la descente de son promontoire qu'il acheva d'un élégant petit bon dans la ruelle. Il fit quelques pas vers l'encapée puis stoppa net sa marche. Quelque chose n'allait pas. Comme par hasard, sa victime s'était écroulée par terre en laissant trainer sa la main gauche juste a coté de la garde de sa dague, ce qui lui semblait rigoureusement suspect.
(Mouais, ça s'écroule à la première petite tuile venue dans un position « prés à dégainer »... tu me prendrais pas pour un lapin de trois semaines « beau jarret »?)Il ramassa une pierre par terre
(Comme disait l'autre, 8, ça suffit)pour la lancer elle aussi sur le crane de la coureuse de rue (une shaakt qui aurait été belle comme la nuit si la tuile ne lui avait pas pété le nez et que la pierre ne lui avait pas fait sauté une arcade sourcilière) qui sursauta au contact du projectile et, sonnée, essaya maladroitement de dégainer. Mais l'ardent gobelin était déjà sur elle, toute dent dehors, se jetant sur sur son poignet qu'il mordit avidement avant qu'elle n'ait le temps de saisir son arme. Débuta alors une courte partie de jambe en l'air ou tout deux se roulèrent par terre pendant qu'elle tenter de lui faire lâcher sa prise, secouant son bras, le frappant maladroitement de son autre poing , essayant tant bien que mal de l'éloigner d'elle, mais rien n'y fit. Sa mâchoire était bloquée telle un piège à loup sur son poignet qui saignait abondamment, les maxillaires saillants sous les muscles tendu par l'effort pendant que, ses deux jambes serrées autour de son frêle cou, il lui écrasais le visage de son postérieur et se cramponnait fermement à sa cuisse avec sa main droite. Quand à son membre restant, il évolua tâtons jusqu'à attraper la lame de son adversaire, qu'il dégaina. Alors ce fût la curée. Il Planta la lame dans la cuisse, le mollet, les reins, l'échine, frappa, frappa et frappa encore pendant que les mouvements de l'elfette se faisait frénétiques. Il lui perça les poumons, les tripes, le cœurs et frappait, frappait encore, des fois que il vienne a l'idée de cette tête de mule de ne toujours pas vouloir mourir. Elle avait appris aujourd'hui qu'il ne fallait jamais laisser l'initiative à son adversaire, se serait sa dernière leçon.
« Flop »
(Flop?)Il redressa la tête, une deuxième silhouette accourrait vers eux au travers des flaques d'eaux recouvrant la majorité de la rue, vêtue d'une cape identique à celle de la plaie ambulante dont il était en train de régler le compte.
(Toi c'est pas le moment de me déranger!)
Instinctivement, il lâcha la dague et plongea sa main dans la gadoue que constituait le théâtre de leurs lutte pour en jeter une généreuse poignée dans le visage de l'indésirable. Surprise alors qu'elle allait dégainer son épée, celle si se retrouva aveuglée, ce dont le gobelin profita pour se jeter dessus. Bien plus petit que son adversaire, il bondi pour saisir sa tunique aux épaules, campa ses jambes sur son bas ventre et dans un même mouvement assena un grand coup de boule dans son menton plein de boue, puis un deuxième dans le nez pendant qu'elle chancelait, et puis jamais deux sans trois, histoire de finir de l'exploser. La noiraude écroula au sol, lui dessus, et il enfonça son long pouce griffu jusqu'à la garde dans son œil droit. Elle fût alors pris de convulsion, puis au bout de quelques secondes, s'éteignit sans avoir trop comprit ce qui lui arrivait.
Il retira son doigt de son fourreau de nerf et de neurone et lui cracha un mollard chargé d'hémoglobine au visage, furieux.
(Pute de Garce! C'est qu'elle m'aurait chopé par derrière si elle avait pu!)Recouvert de sang et de boue, trempé jusqu'à la moelle, il se redressa et retourna, sur le qui vive, vers sa première adversaire. La pluie s'était mise à tombée.
Sa respiration se faisait douloureuse, expirant à chaque souffle un mince filet de vapeur d'eau pendant qu'elle tremblaient comme une feuille. La profonde morsure du froid envahissait lentement son corps, se mélangeant à la douleurs et à l'effroi. Le gobelin se rapprocha jusqu'à surplomber son visage de plus en plus pâle. Même percé de toute part, cet oiseau de nuit dégageait toujours énormément de charme, une grande élégance, et il se perdit le temps d'un souffle dans sa contemplation. Doucement, elle tourna son visage tuméfié vers lui et plongea ses yeux sombres dans les siens dans un regard implorant. Une larme semblait couler au coin de son œil pendant que ses lèvres, tremblotantes, semblaient essayer de formuler quelque chose dont il ne fit que deviner le sens. Calmement, il s'accroupit, la retourna et mit fin à ses souffrances d'un coup de poignard dans la nuque. Elle se tendit brusquement, puis s'étala définitivement sur le sol. Elle s'en était allé.
Il resta encore accroupit un temps à ses cotés, à contempler la dépouille sans vie. Puis il se remit debout et regarda successivement les deux shaakt. Il s'en était tiré avec pour seul prix de sa forfaiture des courbatures et quelques bosses, mais il en aurait pu en être tout autre. L'expérience de la survie avait encore une fois parlé...
(((étonnement, cet écrit a été murit en écoutant l'album Killers de Iron Maiden)))
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