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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 10:53 
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Kaeras tendit la main à l'inconnu afin de l'aider à se relever. L'homme semblait âgé et en mauvais état

(Comment des gens peuvent-ils faire du mal à un tel être sans défense ! C'est inadmissible !!!)

Elle aperçut alors un détail qui lui avait échappé jusqu'alors. Cette personne semblait être un prêtre. Au vu de son accoutrement il devait être un prêtre de l'ordre de Thimoros ou de Phaïtos.

(Je ne l'ai jamais vu au temple de Phaïtos... Et si il s'agissait d'un prêtre de Thimoros venu m'arrêter ? Serait-il assez fou pour se faire blesser afin que je m'apitoie sur son sort ?)


Elle releva le clerc et s'adressa à lui :

"Bien sûr, je vais vous conduire auprès d'un guérisseur... Mais, j'ai une question pour vous... Vous êtes vêtu comme un prêtre, seriez-vous de l'ordre de Phaïtos ?"


Elle fixa alors Azdren dans les yeux afin de savoir s'il lui oserait lui mentir ou pas.

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Comment se prétendre humaine si l'on n'accorde plus d'importance à sa propre humanité ?


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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 19:14 
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Tandis que tu arpentais joyeusement les rues, tu peux remarquer toute une foule qui passe à côté de toi en t'ignorant. Les gens sont occupés à leurs occupations, tu peux rencontrer toutes sortes de personnes, mais de préférence, il serait judicieux de se trouver dans un endroit où les gens sont ivres et dépensent beaucoup. Les rues sont pleines de vieillards et de marchands occupés à trimballer de lourdes caisses de provision d'un charriot à l'autre.

Tu sens une main tapoter sur ton épaule, un jeune homme de petite taille et de faible carrure qui t'apostrophe.

"Hey mon gars? Tu aimes les jeux de hasards? J'connais une bonne taverne où on peut jouer et parier sans problème."

Coïncidence? Ou cet homme aurait-il vu ta prestation avec les dès? Peut être qu'il proposait ceci à chaque passant d'âge moyen qu'il croisait. Quoiqu'il en soit, il n'y avait pas d'autres moyens de savoir qui il était que de lui poser la question...

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 19:25 
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Hughyt entendit la personne lui parler avec surprise. Il n’avait pas l’habitude que les gens l’abordent et lui parlent ainsi en rue. Mais peu lui importait cette fois ci. Depuis qu’il avait rangé son étal et ses dés, il avait eu un bon moment. Son approche ne semblait pas convenir aux passants de la ville. Il fallait absolument qu’il revoit sa méthode.

(Hum….)

« Bonjour, étranger, qui est tu donc ? je n’ai pas l’habitude d’être ainsi accosté… mais oui, j’aime les yeux de hasard mais pas en tant que joueur. Je les préfère largement du côté gagnant de la table. Et toi ? Les aimes tu ? as-tu une idée de ce que l’on peut gagner avec toutes ces manipulations ? »


Le thorkin se méfiait quelque peu des étrangers, il n’aimait pas spécialement leur contact mais se devait de s’y faire pour pouvoir monter son affaire. Il regarda l’homme. Ensuite il ajouta :

« Oui, que me proposes tu donc ? que pourrais tu m’apporter ? »

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 19:39 
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Inscription: Sam 30 Oct 2010 12:40
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Intervention Gmique de Hughyt


L'homme avait l'air de t'écouter de façon très attentive. A la fin de tes propos, il te donna une grande tape sur l'épaule. Avant de rire franchement et de se frotter les mains. Si tu le regarde avec plus d'attention, tu peux sentir qu'il est légèrement ivre.

"Ho, on organise une soirée à la table de Néral, des bourgeois pleins comme des oeufs qui jouent beaucoup... Mais la concurrence et rude. Il faudra l'autorisation de Néral s'tout mais bon. Dis toi que si tu lui es rentable ça lui posera pas de problème. Je t'accompagne ou tu connais le chemin?

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 19:59 
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Inscription: Ven 12 Nov 2010 14:03
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Hughyt sourit et sentit rapidement que l'homme était ivre et surtout peu sur de ses moyens. Il répondit directement :

'Oui pourquoi pas... on peut toujours tenter cela mais pensez vous que Néral acceptera d'accueillir une personne étrangère à la ville dans sa taverne pour une soirée de jeux ? je ne suis pas sur... pensez vous que cela c'est possible?

Le thorkin voulait tester les liens que cet homme pouvait avoir avec le tenancier. Il doulait fortement de la confiance qu'il pouvait donner à cet homme.

"Allons donc, allons voir ce gros Néral. Et nous verrons bien ce que cela donne"

Hughyt se mit en marche vers la taverne... réfléchissant à toutes ses idées. Et surtout, il essayait de se préparer à toute évuentualité notamment celle que cet homme soit un mauvais personnage... et lui tende un piège.

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 25 Nov 2010 20:42 
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Inscription: Sam 30 Oct 2010 12:40
Messages: 2735
Intervention Gmique de Hughyt


Alors même que tu acceptes l'homme se présenta en te redonnant une tape sur le dos à faire tomber un éléphant.
" C'est merveilleux, moi c'est Donal, le bon vieux Néral est un ami à moi, enfin il a pas d'amis mais c'est pareil. Oublies pas mon pote, le profit, c'est la source de la réussite dans cette chienne de vie."

((( Tu peux continuer à ta guise les descriptions, le chemin à la taverne, ou y poster directement. Une fois ceci fait je prendrai le relais sur quelques postes avant de te lâcher à ta mission, bon courage. )))

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 00:17 
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Inscription: Lun 15 Nov 2010 10:09
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Localisation: Auberge de Tulorim
Azdren grimaça et se raidit légèrement face à la question de la jeune femme.
L'avait-elle percé à jour ? Lui faudrait-il se battre malgré tout ?
Il tenta néanmoins une réponse vague mais sincère.


"Quel sens de l'observation, jeune fille ! Mais vous vous trompez de peu, je ne suis qu'un prêtre ordonné de Thimoros.
Et vous, seriez-vous par hasard une adepte ?
Il faut m'excuser si je ne vous reconnait pas, je suis souvent envoyé de par les routes et je ne passe que peu de temps au temple.
Le haut-prêtre n'a que peu de respect pour mon grand âge !"
Et il partit d'un petit rire.

La jeune femme se détendit un peu, acceptant visiblement les explications d'Azdren.
Tout en l'aidant à se relever puis en le soutenant pour marcher, elle commença à lui faire la conversation.


"Je me nomme Kaeras, grand-père, et je suis rattachée au service de Phaitos. Pardonnez ma curiosité."

"La curiosité est un péché bénin, ma fille. Et mon nom est Azdren."

"Bien. Accrochez-vous, ce ne sera pas long."

En vérité, ils formaient un bien étrange couple marchant clopin-clopant.
Azdren faisait tout son possible pour traîner la patte, essayant de cacher le fait qu'il ne souffrait quasiment pas de sa blessure superficielle.
Il avait encore plus de mal à cacher les frissons que faisaient naître en lui le corps doux, chaud et parfumé collé au sien.
Le destin, ce fils de chienne devait être en train de s'en payer une bonne tranche avec eux.

Curieusement, leur tandem passait inaperçu dans la rue, attirant à peine l'œil de quelques tire-laines dans leur apparence touchante de grand-père-et-fille.

Évitant la foule, ils décidèrent d'emprunter le réseau de ruelles et aboutirent à une petite place déserte mais agrémentée d'une fontaine alors que le jour déclinait.
Ils décidèrent de s'y arrêter un instant.


"Sommes-nous encore loin ?", s'enquit le pseudo-vieil homme.

"Plus vraiment."

"Attention", entendit-il murmurer.

"Attention à quoi ?", questionna à nouveau Azdren.

"Je n'ai rien dit.", répliqua Kaeras.

"Autour de toi, attention", perçut-il à nouveau.

Azdren intima le silence à sa compagne et sonda les ténèbres du regard. Il sentit aussitôt une énergie diffuse, mauvaise, venir des chemins qui s'ouvraient devant eux dans leur direction.
Azdren abandonna tout faux-semblant et bondit sur ses pieds en agrippant son bâton de clerc et en faisant tinter la cage attachée à sa ceinture.


"Prépare-toi, Kaeras, nous avons de la visite."

A peine eut-il terminé sa phrase que des ombres à la démarche incertaine émergèrent des passages. Trois squelettes en armure rouillée s'avancèrent en cliquetant, suivis de près par quatre zombis habillés diversement.
L'un deux était manifestement le cadavre ambulant d'un aventurier à moitié dévoré mais dardant comme les autres un regard affamé vers ses proies.

Impossible de fuir, les morts-vivants les auraient rattrapés et fauchés dans le dos avant qu'ils n'aient atteint le bout de la place.
Il ne restait plus qu'à se battre dos au mur malgré l'infériorité numérique.


"Kaeras ? J'espère qu'il te reste de quoi te battre."

"Pas vraiment. Mon accès au flux divin est tari pour aujourd'hui, fit la demoiselle d'un ton calme en sortant de sa robe une miséricorde acérée. Et toi ?"

"De quoi lancer un Souffle, pas plus. Pense à viser la tête."

"Pas la peine de me le dire. Au fait, c'est quoi cette voix ? Tu n'es pas vraiment un ancêtre, c'est ça ? Nous en discuterons après, d'une manière ou d'une autre."

"Promis."

Azdren commençait à incanter son sort lorsque leurs adversaires se lancèrent à l'assaut. Les squelettes ne faisaient guère de bruit mais les zombis titubaient en poussant des hurlements démentiels.

Le prêtre visa soigneusement son adversaire le plus proche et relâcha son sort.

"Par le souffle de Thimoros ! Retourne à la tombe et restes-y !", rugit-il.
Le crâne d'un des chevaliers squelettes, casque compris, vola en éclat. Le corps tituba un instant puis s'écroula avec fracas.

Mais déjà un second adversaire cliquetant et grinçant était sur lui, le harcelant de coups de lames presque habiles qu'Azdren ne pouvait que bloquer avec son bâton de clerc devenu à présent quasiment inutile.
Il encaissa ainsi un coup, deux, trois, quatre ! Puis son arme se rompit par le milieu.

Il entendit alors l'appel à l'aide de Kaeras, acculée contre le mur par son adversaire et ne pouvant plus esquiver les coups.
Plus par réflexe qu'autre chose, le prêtre fouetta violemment la tête de son adversaire d'un coup d'un des moignons de son bâton et se jeta sur celui qui menaçait sa compagne.
Il lui enfonça alors l'autre moignon dans le crâne. La lueur qui animait les orbites vides du cadavre cliquetant sembla alors être aspiré par le cristal magique du bâton qui se mit alors à briller intensément. Puis de plus en plus intensément d'une lumière verte malsaine et finit par exploser en un fin brouillard magique.

Le squelette s'effondra d'un bloc mais celui qu'affrontait Azdren arriva dans le dos de ce dernier et leva bien haut son épée au-dessus du dos sans défense. Il ne put achever son geste à cause de la miséricorde qui, lancée avec force, lui pénétra dans l'orbite gauche et fracassa une partie du crâne, le mettant hors d'état de nuire.


Les deux prêtres se rendirent alors compte qu'ils étaient entourés par les zombis, exténués et sans armes.

Prêt à vendre chèrement leur peau, ils ne virent pas les silhouettes émerger du fond d'une des ruelles et tirer un salve de flèches enflammés sur les zombis avant de fondre sur eux, armes aux poings en hurlant.

Lorsqu'ils eurent finis de les massacrer, le chef probable du groupe de sauveurs s'approche de Kaeras et lui sourit.


"Alors, dame Prêtresse, impossible de se débrouiller sans moi, n'est-ce pas ?"

_________________
Azdren, fanatique ynorien
Deux âmes pour une vie

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Dim 28 Nov 2010 15:55 
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Inscription: Mer 24 Nov 2010 21:22
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Aux portes de Dahràm

Dans les ruelles de Dahràm


Erebor s'enfonçait alors dans les ruelles de Dahràm, son visage maintenant découvert. Tout de suite, Erebor aperçu l'enseigne brinquebalante de l'"Auberge des Voyageurs". Elle grinçait sinistrement et n'inspirais nulle confiance au nain. Il avait l'habitude des enseignes taillées dans le granite ou forgées dans le fer qui, une fois accrochées au dessus de la porte, restaient immobiles tant que l'aubergiste servait la bière et l'ours.
Il n’appréciait guère l’utilisation du bois mais la plupart du temps, il s’en moquait.

La porte de l’auberge s’ouvrit brusquement, et fit violemment trembler l’enseigne qui tomba au sol.

"Dehors clochard ! Et n’essaye pas de remettre les pieds ici !" , hurla l’aubergiste, en poussant un homme qui chuta. Il étaitdémuni et mal vêtu qui ne portait que des haillons qui ne le protègent ni du froid ni du vent. Il était mal rasé et une petite cicatrice, plus étrange que bienvenue, au coin de son oeil gauche, l'alaidis.
Le mendiant rampa sur quelques mètres avant de péniblement se relever. Erebor accouru vers ce triste personnage.

« Tout va bien ?, lui demanda-t-il. Attendez, je vais vous aider. »

Erebor releva le vieillard, passa le bras du pauvre homme autour de son cou et l’aida à marcher vers le banc le plus proche et s’assirent.

« Merci nain ! Sans vous, je serait probablement encore écroulé sur les pavés. Mon nom est Relfriod. Quel est le vôtre ? »

« Erebor, ravi. La vie ne doit pas être tous les jours facile ici. Pourquoi l’aubergiste vous chassa-t-il ? Vous n’êtes qu’un pauvre homme qui recherche une vie meilleur, vous avez faim ? Tenez, prenez cette miche. »

Erebor sortit de sa besace un morceau de pain nain et l’offrit à Relfriod, qui l’attrapa rapidement en le remerciant avant de l’avaler.
Erebor observait le vieillard manger et, plus le soleil déclinait derrière les remparts, plus il le trouvait répugnant et puant. Il lui apparaissait maintenant comme un personnage vil et fourbe. (Cet homme est étrange. Je devrais rapidement le quitter et trouver la taverne avant qu’il n’essaye de me dépouiller.)
Erebor se leva alors que le vieillard s’était subitement endormi. Il fut fort étonné de voir un homme s’endormir aussi brusquement. Erebor continua alors son chemin vers le rivière.

Tout était calme, il n’y avait que le clapotis de la rivière qui rompait le silence pesant et angoissant. La ville entière semblait s’être endormi en même temps que le mendiant Relfriod. Personne n’arpentait les rues. Etaient-ils chez eux, au coin d’un bon feu, dégustant un diner en famille ? Ou étaient-ils à la taverne, ivres, riant et pariant ? Ou encore pris dans coupe-gorge ? Erebor l’ignorait. Tout ce qu’il souhaitait pour l’instant, c’est arriver à la taverne sans mésaventures dangereuses ou rencontre hasardeuses avec un type chafouin. Il se couvrit le tête avec son capuchon et avançait prudemment en surveillant chacune des ruelles adjacentes. Il regardait souvent par-dessus son épaule pour vérifier si on ne le suivait pas. Cul sec, c’est la façon dont il avale sa salive lorsque, arrivé au niveau de la rivière, il aperçoit, sur l’autre rive, des silhouettes étranges, titubantes, brinquebalantes, marcher telles des macchabés. Il faisait sombre et il était plutôt fatigué, il ne pouvait en aucun cas savoir qui elles étaient. Son cœur battait plus fort, son sang se glaçait, presque était-il paralysé.

Il couru le long de la rivière mais sa course fut stoppée par une de ces silhouettes, qui avait traversé le pont. Un squelette boiteux lui barrait la route.
(Comment un tas d’os qui ne porte ni arme ni armure, sans peau ni muscles peut-il exister et vivre ?)
A part au plus brave des homme, ce monstre aurait inspiré les plus sombres cauchemars. Erebor était pétrifié par cette créature sortie du monde des morts par une puissante magie impie. Mais les nains sont des êtres stoïques et robustes. Erebor empoigna alors sa hache de ses deux mains. Le squelette, lui, n’était pas armé. Il ne portait sur lui que quelques lambeaux qui couvraient épaule droite et sa jambe gauche. Erebor emplis ses poumons pour se concentrer sur son adversaire qui, inlassablement, lentement et férocement, s’avançait vers lui pour le blesser voire le tuer.
Erebor souleva sa hache au dessus de sa tête et, dans un air de frénésie, s’élança vers le squelette pour lui porter un coup vertical, en criant dans l’espoir d’effrayer le mort. Le cadavre était lent mais, au dernier moment, esquiva la lame de la hache qui alla frapper et briser en deux le pavé, au sol. Il sauta alors sur Erebor et, avec ses phalanges rongées, le frappa. Erebor eut du mal à se dégager mais le squelette fini par tombe. Il était sonné et quelque peu désorienté puisque le squelette l’avait frappé à l’arrière du crâne. Le squelette se releva relativement vite et chargea à nouveau Erebor. Ce dernier, ramassa sa hache et recula jusqu’à côtoyer l’enceinte d’une habitation qui stoppa son repli. Il n’avait plus de solutions. Il devait combattre le squelette malgré son état. Le cadavre courait désormais vers lui. Personne n’accourait vers lui, il était seul. Alors Erebor frappa le mort d’un coup latéral et horizontal qui le trancha en deux. Le buste éclata lorsqu’il chuta au sol et ses membres inférieurs se brisèrent.

Erebor souffla, péniblement, et, lorsqu’il vis d’autres squelettes, zombies et mort-vivants, il se rua dans le quartier des marins. Il passa quelques habitations avant de lire " A la Table du Gros Néral " au dessus d’une porte. Il l’ouvris rapidement et entra.

La Taverne "A la Table du Gros Néral" - Les nouvelles de Troglon

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"Rien n'existe qui n'ait au préalable était pensé" Traité de Faërie, Ismaël Mérindol, 1466


Dernière édition par Erebor le Mar 30 Nov 2010 21:40, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Mar 30 Nov 2010 20:24 
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Messages: 12742
" [:attention:] Certaines scènes de ce rp sont à forte connotation sexuelle/violente/gore, aussi est-il recommandé aux lecteurs sensibles d'y réfléchir à deux fois avant d'en entamer la lecture."

Quelque chose ennuyait beaucoup Maltar depuis son arrivée à Dahram: il avait perdu son nécessaire de crochetage, tout usé mais diablement efficace, ce qui lui interdisait pour l'instant la visite des intérieurs douillets du bourg de Dahram, et donc potentiellement un paquet de belles découvertes. La liberté de mouvement avait toujours un des fondement des mœurs gobelines, et il se sentait plus castré qu'un bœuf. Il convenait donc de rapidement se rééquiper. La solution la plus simple aurait été d'aller en acheter un autre, mais vous feriez confiance a un camelot dans une ville ou on appel un chat un lapin? Et puis fondamentalement, l'idée de transférer une partie de ses rares (mais de plus en plus nombreux) yus de sa bourse a celle d'un autre lui semblait bien moins naturel que l'inverse. L'idée de se coucher moins riche qu'il ne s'était levé lui semblait une insulte a ses ancêtres et l'empêcherait probablement de dormir, a vrais dire le simple fait d'y penser le mettait mal a l'aise. Il aurait l'impression d'être un demi gobelin, quart de gobelin même, car il s'agissait d'acheter un objet qu'il possédait il n'y a pas si longtemps.
N'ayant jamais su aller contre sa nature profonde et l'honneur de sa race, il réfléchit donc à une méthode alternative correspondant mieux à son code de conduite. La solution à son problème ne fût finalement pas bien dur à trouver: le marché de l'occasion.
L'autre type de personne qui se balade avec des passe-partout, se sont bien sur les utilisateur, à savoir les autres voleurs. C'est donc avec eux qu'il négocierait ses tarif, cela lui couterait moins, et tant pis si il devait faire avec du matériel de deuxième où troisième main (si ils sont usés, c'est qu'ils ont servis, donc qu'ils marchent).

Il se mit donc à la chasse au voleur, chasse à l'affut évidement, il n'avait pas de quoi y aller à l'appât, et pris ses quartiers sur les hautes toitures de Dahram, adossé à une cheminée, sous les étoiles exactement.

Ce qu'il observa de son poste de gué l'amusa beaucoup. la vie au sol suivait son cours, insouciante, pensant que nul œil indiscret ne l'observait. Des transactions se faisait rapidement de la main a la main, le temps d'un furtif croisement dans une allée, un marin se faisait aspirer le dard par un autre marin à l'abri des regards, pendant qu'a l'angle de la rue deux miliciens se vidaient une bouteille d'eau de dragon en compagnie d'un vieux pirate sur leurs temps de ronde. Rien, de bien extraordinaire en somme, la faune nocturne s'occupait, travaillait, jouissait puis finissait par aller elle aussi se coucher. Venait alors l'heure des professionnels de la nuit, trancheurs de gorges, explorateurs de greniers, voleurs de tout crin et de toute race. Du moins le supposait il, c'était lui même à cette heure qu'il œuvrait, dans la mesure du possible. Mais le temps s'écoulait, personne ne se montrait et il commençait à se demander si il n'était pas le seul à encore veiller.


Heureusement, une ombre vint lui montrer qu'il se trompait. Rasant les murs, elle s'approchait d'une petite porte dérobée à l'arrière d'une grosse bâtisse pour, après en avoir martyriser quelques secondes la serrure, y pénétrer à pas feutré, tandis que Maltar approchais lui même furtivement, toujours sur les toits. Arrivée sur un toi plus proche de sa cible, il se mit a l'affut et attendit tranquillement la sortie de la mystérieuse silhouette, qui ne se fit guère attendre: elle ressorti au bout de quelques minutes aussi silencieusement qu'elle était rentrée, puis partis d'une foulée légère en sa direction, le visage rivé au sol afin que ses pas soient les moins bruyants possibles. Vive comme l'éclaire, elle arriva en dessous de lui.

(Parfait, j'aurais pas besoins de lui courir après. Allez, Vas y, vas y, approche petit petit petit, approche.... PARFAIT!)


Le sale petit gobelin, lui balança dans la joie et l'allégresse une tuile dans la figure, Stoppant net sa course. La silhouette s'effondra sur le sol, laissant apparaître deux belle gambette et une belle taille de guêpe sous une longue cape noir. Il resta a attendre sur le toi pendant un instant semblant durer une éternité. Au bout de quelques minutes, personne n'avait encore mit le nez dehors, et sa victime n'avait pas daigné bouger.

(pffff, juste une petite tuile dans la gueule et déjà c'est tout kapout, pas solides les détrousseuses du coin.... Quelle ville de petit bras, dire que j'avais encore toute une toiture à écailler! Encore un amateur, c'est pas là dessus que je vais gagner ma soirée... enfin bon, allons quand même voir ce qu'il y a à prélever)

Gobelin Malsain entama prudemment la descente de son promontoire qu'il acheva d'un élégant petit bon dans la ruelle. Il fit quelques pas vers l'encapée puis stoppa net sa marche. Quelque chose n'allait pas. Comme par hasard, sa victime s'était écroulée par terre en laissant trainer sa la main gauche juste a coté de la garde de sa dague, ce qui lui semblait rigoureusement suspect.

(Mouais, ça s'écroule à la première petite tuile venue dans un position « prés à dégainer »... tu me prendrais pas pour un lapin de trois semaines « beau jarret »?)

Il ramassa une pierre par terre

(Comme disait l'autre, 8, ça suffit)

pour la lancer elle aussi sur le crane de la coureuse de rue (une shaakt qui aurait été belle comme la nuit si la tuile ne lui avait pas pété le nez et que la pierre ne lui avait pas fait sauté une arcade sourcilière) qui sursauta au contact du projectile et, sonnée, essaya maladroitement de dégainer. Mais l'ardent gobelin était déjà sur elle, toute dent dehors, se jetant sur sur son poignet qu'il mordit avidement avant qu'elle n'ait le temps de saisir son arme. Débuta alors une courte partie de jambe en l'air ou tout deux se roulèrent par terre pendant qu'elle tenter de lui faire lâcher sa prise, secouant son bras, le frappant maladroitement de son autre poing , essayant tant bien que mal de l'éloigner d'elle, mais rien n'y fit. Sa mâchoire était bloquée telle un piège à loup sur son poignet qui saignait abondamment, les maxillaires saillants sous les muscles tendu par l'effort pendant que, ses deux jambes serrées autour de son frêle cou, il lui écrasais le visage de son postérieur et se cramponnait fermement à sa cuisse avec sa main droite. Quand à son membre restant, il évolua tâtons jusqu'à attraper la lame de son adversaire, qu'il dégaina. Alors ce fût la curée. Il Planta la lame dans la cuisse, le mollet, les reins, l'échine, frappa, frappa et frappa encore pendant que les mouvements de l'elfette se faisait frénétiques. Il lui perça les poumons, les tripes, le cœurs et frappait, frappait encore, des fois que il vienne a l'idée de cette tête de mule de ne toujours pas vouloir mourir. Elle avait appris aujourd'hui qu'il ne fallait jamais laisser l'initiative à son adversaire, se serait sa dernière leçon.

« Flop »

(Flop?)

Il redressa la tête, une deuxième silhouette accourrait vers eux au travers des flaques d'eaux recouvrant la majorité de la rue, vêtue d'une cape identique à celle de la plaie ambulante dont il était en train de régler le compte.

(Toi c'est pas le moment de me déranger!)

Instinctivement, il lâcha la dague et plongea sa main dans la gadoue que constituait le théâtre de leurs lutte pour en jeter une généreuse poignée dans le visage de l'indésirable. Surprise alors qu'elle allait dégainer son épée, celle si se retrouva aveuglée, ce dont le gobelin profita pour se jeter dessus. Bien plus petit que son adversaire, il bondi pour saisir sa tunique aux épaules, campa ses jambes sur son bas ventre et dans un même mouvement assena un grand coup de boule dans son menton plein de boue, puis un deuxième dans le nez pendant qu'elle chancelait, et puis jamais deux sans trois, histoire de finir de l'exploser. La noiraude écroula au sol, lui dessus, et il enfonça son long pouce griffu jusqu'à la garde dans son œil droit. Elle fût alors pris de convulsion, puis au bout de quelques secondes, s'éteignit sans avoir trop comprit ce qui lui arrivait.

Il retira son doigt de son fourreau de nerf et de neurone et lui cracha un mollard chargé d'hémoglobine au visage, furieux.

(Pute de Garce! C'est qu'elle m'aurait chopé par derrière si elle avait pu!)

Recouvert de sang et de boue, trempé jusqu'à la moelle, il se redressa et retourna, sur le qui vive, vers sa première adversaire. La pluie s'était mise à tombée.
Sa respiration se faisait douloureuse, expirant à chaque souffle un mince filet de vapeur d'eau pendant qu'elle tremblaient comme une feuille. La profonde morsure du froid envahissait lentement son corps, se mélangeant à la douleurs et à l'effroi. Le gobelin se rapprocha jusqu'à surplomber son visage de plus en plus pâle. Même percé de toute part, cet oiseau de nuit dégageait toujours énormément de charme, une grande élégance, et il se perdit le temps d'un souffle dans sa contemplation. Doucement, elle tourna son visage tuméfié vers lui et plongea ses yeux sombres dans les siens dans un regard implorant. Une larme semblait couler au coin de son œil pendant que ses lèvres, tremblotantes, semblaient essayer de formuler quelque chose dont il ne fit que deviner le sens. Calmement, il s'accroupit, la retourna et mit fin à ses souffrances d'un coup de poignard dans la nuque. Elle se tendit brusquement, puis s'étala définitivement sur le sol. Elle s'en était allé.
Il resta encore accroupit un temps à ses cotés, à contempler la dépouille sans vie. Puis il se remit debout et regarda successivement les deux shaakt. Il s'en était tiré avec pour seul prix de sa forfaiture des courbatures et quelques bosses, mais il en aurait pu en être tout autre. L'expérience de la survie avait encore une fois parlé...


(((étonnement, cet écrit a été murit en écoutant l'album Killers de Iron Maiden)))

suite

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Mer 1 Déc 2010 15:17 
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A la Taverne "A la Table du Gros Néral" - Retour vers le passé

Dans les ruelles de Dahràm

Le pendentif de Volarian


Erebor poussa la porte grinçante de la taverne et sortit.
Il marchait vers l’auberge, lentement et la tête baissée.
Il faisait toujours aussi sombre au dessus de sa tête avec, par endroit, quelques tâches scintillantes qui semblaient discutaient entre elles. L’air était froid et purulent en raison des dizaines cadavres ambulants qui arpentaient les ruelles de Dahràm.
Sur sa gauche, un homme, sombre de vêtu et capuchonné, la tête baissée et les bras croisés semblait méditer, assis sur un banc. (Cet homme me dis quelque chose …)
Sans geste ni avertissement, une voix douce et rauque à la fois émana de cette masse obscure :

« N’ai pas peur Erebor, approche ! »

« Je croyais que vous deviez partir. Que faites-vous ici ? »

« Je ne pouvais pas te parler avec l’agitation de la taverne, expliqua l’homme, d’un ton calme et rassurant. Quel est ton rêve Erebor ? »
« Mes rêves sont devenus des cauchemars. Je n’est plus de famille, plus d’endroit où loger. Que voulez-vous que je fasse maintenant ? »

« Depuis le décès de votre mère, vous priez chaque soir pour son âme. Votre rêve est de venger son âme. Vous devriez songer à ne pas l’abandonner … L’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves. »

« Comment savez-vous cela ? Seul mon père le sait. »

« Je dois vous avouer quelque chose, maitre nain. Je ne suis pas qu’un messager. Je me nomme Volarian Tar’hn, un magicien de Kendra Kàr et un grand ami de votre père. Avant votre naissance, votre père et moi vivions ensemble. Lui voulais devenir guerrier et moi mage. Nous sommes alors partit étudier dans des villes différentes. Nous échangions beaucoup de lettres. Il y a près de 30 ans, il me présenta son fils. Toi. J’ai alors emménager à Troglon. Mon maitre m’appela il y a 20 années, j’ai du alors le rejoindre. Tu était très jeune, tu ne peux te souvenir de moi. Chaque lune, ton père me parlais de toi. Il me racontais tes journées, tes envies … tes rêves … »

« Construire le courage lorsque le courage vient à manquer.
Retrouver la foi lorsqu’il n’y a plus de raison de croire.
Créer l’espoir lorsque tout semble perdu.
Mon père est vivant ? »


« Rejoins-le à l’auberge dans 3 jours et tu auras ta réponse. »

Erebor ne dit plus rien pendant plusieurs minutes.
Volarian se leva alors et quitta Erebor sans dire mots.
Erebor se retrouva alors seul sur le banc glacé. Il se pris la tête dans ses mains et, subitement, un sentiment de chagrin l’emporta.
Posé sur le banc, à sa gauche, où Volarian était assis, un pendentif était lové, avec une précision elfique.

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Erebor le pris et l’observa. La chaine était en mithril et propre. A quelques endroits, certains maillons étaient légèrement esquintés. Une sphère d’émeraude (ou de jade; malgré la fatigue, le chagrin et l’obscurité, Erebor ne discernait pas vraiment) était suspendu, entouré de délicats filigranes, en mithril également. La pierre ne présentait aucune avarie, elle était parfaite.
(Je connait ce pendentif. Je connais cette pierre. Mais où l’ais-je vu ?)
Erebor maniait le pendentif avec une attention de joailler.
(Ma mère ! C’est le pendentif de ma mère. Mon père le récupéra quand elle décéda.)
Erebor se leva rapidement du banc et poursuivi Volarian, en courant. Il tourna à gauche à l’intersection, mais Volarian n’était plus dans la rue. Il avait disparu.
Dans son dos, un mort-vivant s’approchait dangereusement d’Erebor.
Sur ses gardes, Erebor se préparait au combat.

Dans les ruelles de Dahràm - La perte du pendentif

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Dernière édition par Erebor le Jeu 9 Déc 2010 16:28, édité 3 fois.

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Mer 1 Déc 2010 19:04 
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Kaeras salua le soldat sans grande affection. Ces derniers lui avaient certes sauvé la vie, mais elle les considérait comme des lâches.

Elle s'approcha du capitaine et lui dit d'une voix froide :

"Merci, mais nous aurions pu nous débrouiller seuls... Comme nous devons le faire avec dame Lisa... Je veux bien comprendre que la mort de certains de vos camarades vous aient affectés, mais je ne comprends pas pourquoi vous êtes venus nous aider... Enfin..."


Kaeras tourna le dos aux soldats et indiqua à Azdren de le suivre :


"Allons-y. Nous n'avons plus rien à faire ici."


Le curieux équipage se mit alors en route en direction de la maison du rebouteux.

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Comment se prétendre humaine si l'on n'accorde plus d'importance à sa propre humanité ?


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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Sam 4 Déc 2010 16:32 
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Rafistolage à la cabane du rebouteux

Azdren était sorti clopin-clopant de l'antre du rebouteux, toujours affaibli par le sang perdu. Il n'avait cependant pas le luxe de pouvoir s'attarder, certain que les sbires de Gros Néral étaient encore à ses trousses.

Il s'en voulait même presque d'avoir sacrifié son bâton de clerc pour pouvoir repousser la vague de morts-vivants qui avaient failli les emporter, lui et Kaeras.
Il allait devoir trouver un autre médium pour pouvoir concentrer le flux divin de Thimoros et lancer des sorts.

Mais le plus urgent était de trouver un endroit où passer la nuit.

Réunissant ses maigres ressources, il se trouva une auberge à peu près correcte dans les quartiers populaires de Dahràm.

Mais même allongé sur son lit, il ne put trouver le sommeil malgré son épuisement, tourmenté par les questions qui roulaient dans sa tête.

Comment retrouver Kaeras ? Comment la convaincre de le suivre au temple de Thimoros et lui faire avouer le meurtre du haut-prêtre ? Combien de temps avait-il encore devant lui ?
Et puis... avait-il vraiment envie de livrer la jeune femme à la justice du dieu noir ? Après tout elle avait spontanément proposé de l'aider lorsqu'il était à terre et en sang dans les ruelles. Est-ce qu'un véritable assassin ferait cela ?
Sans oublier qu'ils s'étaient mutuellement sauvé la vie il y a peu. Cela comptait, bon sang !

Des souvenirs émergeaient : ceux de sa sœur Irelia, si pleine de vie et combattive, mais également si attentionnée envers toute chose...

Non, décidément, impossible de trouver le sommeil !

Azdren décida alors de méditer afin d'imposer la paix à son esprit. Il alluma l'unique bougie de sa chambre et sorti de son sac l'un des parchemins qu'il avait volé dans le bureau du haut-prêtre de Thimoros.
Il le déplia avec précaution et déchiffra attentivement l'écriture en patte de mouche qui l'ornait.
Il ne s'était pas trompé : il s'agissait bel et bien d'un sort de Bouclier d'ombre.
Le principe en semblait très simple : il fallait se concentrer pour manipuler les ombres comme il savait déjà le faire pour le Souffle de Thimoros et les dresser devant lui comme un écran. La qualité du bouclier dépendait de la concentration du clerc et de la quantité d'ombre à disposition.

Hélas pour lui, son bâton de clerc avait volé en éclat, le privant de support incantatoire.

Le jeune homme desséché réfléchit encore un moment. Et si... Oui cela pouvait marcher ! Il n'avait en tous cas rien à perdre.

Ma sœur, vient à mon aide. Je t'en conjure !

Alors Azdren posa sa main sur la cage en fer contenant la tête préservée d'Irelia et se concentra en incantant.
Il ferma les yeux et sentit une douce énergie s'extraire de la cage et lui caresser les doigts, comme la présence d'une main amicale sur la sienne.
Alors, doucement, Azdren fit un geste du poignet et conclut l'incantation.
Il rouvrit les yeux pour s'apercevoir qu'une sorte de plaque noire comme de l'obsidienne flottait à quelques pouces devant lui, protégeant tout le haut de son corps.
Il avait réussi ! Il maîtrisait le sort de Bouclier d'Ombre !
Et il s'était trouvé un nouveau médium magique.

Merci, Irelia, merci ma sœur.

Il révoqua la protection et put alors se coucher, l'esprit un peu plus en paix.


Le lendemain matin, après un frugal petit déjeuner, Azdren tenta de prendre la température des rumeurs parmi les chalands qui circulaient dans le marché à proximité.
Ce qu'il entendit lui aurait fait dresser les cheveux sur la tête s'il lui en était resté.

Comment ? Mais vous n'êtes pas au courant ? Une jeune femme va être jugée aujourd'hui au temple de Phaitos. Pourquoi ? Parce qu'elle a dû se refuser à ces cochons de prêtres ! Si c'est pas malheureux...

Azdren questionna encore plusieurs personnes et, si les chansons variaient, le refrain était le même : une belle jeune femme aux cheveux mauves allait être jugée dans la journée au temple de Phaïtos.
Le prêtre brûlé jura en lui-même.

(Par les burnes de Thimoros ! Impossible que ce soit une coïncidence ! Si je n'y vais pas, elle va être jugée et exécutée en me laissant dans le purin. Je dois intervenir !)

Il se mit alors à courir à toute jambes vers le temple de Phaïtos, sa cage de fer bringuebalant follement à son flanc.

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Azdren, fanatique ynorien
Deux âmes pour une vie

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Jeu 9 Déc 2010 16:26 
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Dans les ruelles de Dahràm - Le pendentif de Volarian

Dans les ruelles de Dahràm

La perte du pendentif


(Je haie les mort-vivants)
Devant lui, un monstre infâme se hasardait sur les pavès de la ville. Il ne l’avait pas vu ni senti. Il continuait sa marche mortuaire.
(Profitons de l’effet de surprise pour l’anéantir ! )
C’est alors qu'Erebor vint se dissimuler derrière une caisse en bois. Il espérait que le cadavre ne l’aurait pas vu. Devant lui, un pan de mur, sur lequel des parchemins étaient cloués, pourrait l’aider à couvrir sa traque.
Il couru alors en direction de celui-ci. Son équipement cliquetait et, au moment où il arriva derrière le pan de mur, sa hache tomba lourdement au sol. Le mort fut alerté et se rua vers Erebor. Pris au dépourvu, il ramassa vivement son arme.
Il était à nouveau adossé au mur. Il était piégé.
(Cette fois-ci, j’attaque)
Dans un élan de brutalité, Erebor chargea son adversaire.
Il tenait sa hache de la main droite, prêt à le frapper dans les côtes.
Sa course était aggressive. Alors qu’il pouvait frapper le squelette avec son arme, Erebor y renonça. Il courait dorénavant plus vite. Il frappa le torse (enfin, ce qu’il en reste) de son adversaire avec son épaulière. Le cadavre s’envola et chuta quelques mètres plus loin. Erebor n’attendit pas et tenta de fendre son ennemi. Le mort vivant était sonné mais parvint tout de même à éviter la lame de la hache qui s’effondra au sol. La lame se brisa en éclats. Erebor fut blessé à la jambe par un éclat, qui le désiquilibra et le fit tomber. Le mort-vivant était déjà debout et engagea un pugilat , au sol.
(Je suis en mauvaise posture, il faut que je me sorte de là)
Contre les coups portés à son visage, Erebor n’avait pour se défendre que ses avants-bras.
Dans la mélée, le pendentif de sa mère tomba. Erebor ne s’en était pas aperçu, il était occupé à parer les poings de son adversaire. Aucun des deux combattants n’avait l’avantage sur l’autre.
A aucun moment le squelette ne présentait de défaillance et jamais Erebor n’était pris d’une fragilité soudaine. Dans le coin de l’œil, Erebor aperçu la garde de sa hache. Il s’empressa de l’attraper du mieux qu’il pouvait et frapper son adversaire avec qui succomba quelques coups plus tard.

Epuisé par les évenements nocturnes, Erebor se traina vers une caisse en bois et s’assit contre.
Sa jambe était ouverte et une vilaine plaie lui faisait perdre beaucoup de sang. (Il faut que j’arrète l’hémorragie, sinon je ne passerais pas la nuit.) Il sortit de sa besace un foulard. C’était un beau foulard pourpre. Sur les bords, des runes naines était dessinées et, en son centre, on pouvait voir l’apparance d’une hache à double tranchant. Avec celui-ci, il réalisa un garrot. Le sang circulait à nouveau à l’intérieur de la jambe et non à l’exterieur.
(Il faut que je trouve l’auberge au plus vite avant qu’un autre zombie puant me tombe dessus)
Erebor se relevait difficilement. Il boitait en direction de l’ « Auberge des Voyageurs ».
L’enseigne brinquebalait toujours en grinçant. Au dessus de la porte, une des fenêtres laissait passer les lueurs d’une bougie, qui semblaient danser.

Erebor poussa la porte et pénétra dans le hall.

L'auberge des voyageurs - Soigné par une servante

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 Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
MessagePosté: Mer 22 Déc 2010 01:30 
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Avant, à l'auberge de Dahràm

Il semble s’être écoulé une éternité en seulement quelques minutes, lorsque j’ouvre de nouveau les yeux. La brume matinale et glaciale de l’hiver enveloppe mon corps meurtri et apaise mon esprit, la silhouette de Depheline me donnant une potion revient lentement dans ma mémoire et d’une main lasse je tâtonne mes côtés jusqu’à retrouver la dite fiole.

J’articule un « merci » et débouche la fiole en relevant un peu mon masque pour porter le goulot à mes lèvres. Je perçois la présence de l’autre homme qui nous rejoint sur le toit, heureusement l’obscurité aide à dissimuler mon visage et j’avale rapidement la potion de soin. J’attends avidement les effets curatifs alors que le personnage se présente. Il se prénomme Sforgia et dit être Mage-Musicien. Je ne suis pas du genre à faire confiance aux pratiquants des arcanes, en témoigne ma relation parfois tendue avec Depheline lorsqu’on parle de magie.

Enfin je ressens la chaleur et le soulagement, la potion fait son effet et j’entreprends de me redresser lentement, laissant ma colonne vertébrale craquer et étirant mes bras avant de me tourner vers le nouveau :

« Encore un mage ? Par Rana ! Vous êtes pire que des lapins. Vous savez que c’est à cause de vos confrères à penchant nécrophile tout ce bazar ? »

Mon ton est plutôt humoristique mais on sent une pincée de rancœur à peine dissimulée.

Puis je me tourne vers l’horizon avec lassitude, ma grande silhouette finement musclée, la lune éclairant mon masque d’acier d’une lueur blafarde. La ville est troublée, cris et éclats de voix émanent des rues et des habitations, par certains endroits des volutes de fumée signalent des départs d’incendie, les morts-vivants donnent un assaut magistral, désordonné mais implacable et la ville portuaire de Darhàm, s’il est certain qu’elle s’en sortira, ne s’attendait vraiment pas à ce genre de débordement.

« Le mieux serait d’aller au Nord, vers le cimetière. Ça paraît audacieux mais il faut bien qu’ils sortent de quelques parts ces zombies… Du moins les moins frais. Et puis avec un peu de chance, les principaux occupants auront rejoint les festivités des rues, en laissant leur tombe et leurs cryptes ouvertes. À nous d’en profiter. »

Je fais quelques pas sur le toit en prenant garde de ne pas glisser, avisant mes compagnons qu’il est possible, avec un peu d’effort et de bonne volonté, de faire du « toit en toit » pour éviter les escarmouches inutiles. Pour l’exemple je saute sur le toit suivant et me retourne avec grâce.

« Si personne n’y voit d’inconvénient et ceci en attendant le retour éventuel du petit lutin, je propose de diriger le groupe. », puis j’entame la marche, attendant qu’ils me suivent.

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Serpent Ménestrel (origine Voleur) Niveau 15
    "Oaxaca contre-attaque." (Quête 30)

    Réputation :
    ¤ Il est beau ¤ Une navigatrice dans la quête 27
    ¤ Il est fantastique ! ¤ Un tavernier de Dahràm
    ¤ rchhhtll blll rll !! ¤ Le dieu pieuvre des mines de Lebher
    ¤ Il est trop rapide pour moi ¤ Le Dragon Noir d'Oaxaca
    ¤ Il m'a faite danser, et j'ai aimé ça ¤ Silmeria, l'anima noire


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     Sujet du message: Re: Les ruelles de la ville
    MessagePosté: Mer 22 Déc 2010 14:59 
    Depheline fut soulagée de voir que la potion faisait effet. Bien sûr, elle avait eu l’habitude d’être confrontée à ce genre de produit magique, dans son ancienne vie, mais elle avait douté un instant que ce ne fût pas ce à quoi elle s’était attendue. Elle était bien loin de tout savoir en matière de magie, elle qui n’avait jamais suivi d’entraînement ni d’enseignement en la matière et elle s’en félicitait parfois, car ses doutes lui permettaient de rester toujours humble.

    « Bonjour messire, contente de rencontrer un second mage, je me sentais un peu seule… »

    Un clin d’œil fut adressé à Serpent, dans le noir matinal, bien qu’elle ne fût pas sûre que ce dernier eut perçu cette petite attention taquine. Ce n’était de toute façon pas méchant et elle s’empressa ensuite de décliner leur identité, voyant que son ami voleur n’avait pas l’intention de le faire. Sans doute était-il encore trop assommé par ses précédentes mésaventures pour faire l’effort de répondre à Sforgia.

    « Je suis Depheline, mage de feu débutante et je suis originaire d’ici. Lui, c’est Serpent, l’homme masqué ! Il ne découvre que trop rarement son visage, ne cherchez pas à le voir, ce serait peine perdue. Il n’est pas d’ici, par contre ! Et comme vous pouvez le voir, il n’aime pas tellement les pouvoirs magiques. Qu’à cela ne tienne, il est parfois bien obligé de se rendre à l’évidence de son utilité en certaines situations ! »

    Ils commencèrent à se mettre en route sur les toits et Depheline n’aimait pas particulièrement ça. Elle ne se sentait pas vraiment l’âme acrobatique et chaque fois qu’elle se risquait à regarder en contrebas, elle était prise de vertiges nauséeux. C’était pourtant le lot de bien des voleurs à Dahràm et en cette période de grand trouble, ils n’avaient de toute façon pas le choix.

    « Plutôt le Nord-Ouest, hm… », glissa-t-elle à l’attention du voleur qui avait apparemment quelques petits problèmes d’orientations dans cette ville qu’il ne connaissait sans doute pas encore comme sa poche. Il voulait les guider, soit, mais il allait sans doute avoir besoin de son assistante, cela ne faisait aucun doute. Se tournant finalement vers le second mage de la petite équipe, elle essayait de s’intéresser un minimum à lui. Dans cette ville, il ne fallait pas faire trop hâtivement confiance aux inconnus…

    « Dites-moi, Sforgia, qu’est-ce que vous savez faire, avec vos pouvoirs ? Et songez-vous à vous lancer dans l’aventure avec nous, pour enquêter sur le fléau qui ravage la ville ? Si on unit tous nos forces, on arrivera peut-être à faire quelque chose… »

    Ils arrivèrent rapidement au quartier des marins, là où s’étaient déroulés bon nombre de combats contre les mort-vivants depuis leur arrivée. Pourtant, l’endroit était presque désert et les corps de revenants jonchant le sol étaient les seuls témoins de la pagaille qui avait renié en ces lieux. Le gros des zombies avait dû se disperser dans les entrailles de la ville et c’était plutôt une chance pour eux qui devaient à présent quitter les toits pour se mettre à découvert le temps de traverser le pont qui menait à la partie Ouest de la ville. Le cimetière n’était plus loin du tout mais une odeur de charogne pestilentielle envahissait l’air plus que de raison. Les choses ne tournaient vraiment pas rond là-bas et ils devaient se préparer à bien des surprises…


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