Je veux me protéger moi-même de ces bestioles, tellement que je me mets en retrait par rapport au reste du groupe. Ça ne me dérange guère d'avoir cette position, au contraire cela me permets d'avoir une meilleur appréhension de la situation. Précisément, je suis à côté de Gaubert, qui lui ne semble toujours pas inquiet à ce qui se passe. J'aime bien son attitude, implacable face à n'importe quel 'épreuve', même si cela révèle de la couardise qu'autre chose. Je décide alors de parler un instant avec lui pour voir sa vision des choses à propos de tout ceci, car Gaubert lui ne quitte pas un seul instant le plafond fourmillant de bestioles immondes que sont ces araignées. J'en ai la phobie, la peur, le dégout, mais je ne me laisse pas envahir par toute ces futiles émotions … Bon sang, pourquoi d'un seul coup je me mets à me comporter de façon courageuse ? Je chuchote alors au guerrier.
-"Hey, tu as une idée sur la présence ce que ces immondices ici ?"- -"Moi en tout cas cela ne me dis rien qui aille …"-
Je vois aussi que quatre araignées se balancent au bout de leur fils, encore plus que tout à l'heure. Là, ça se voit parfaitement qu'elles vont nous sauter dessus, je m’apprête à esquiver au cas où cela m'arrive à moi. Soudain, la dame dit une autre sottise, dirigé cette fois-ci vers Adweinna, ou plutôt son loup. J'ai presque oublié la présence de cette dernière, encore plus que celle de la rousse qui ne semble pas vraiment prendre part à ce qui se passe. Donc la dame bizarre à l'air de prendre le loup pour ce 'Maxime' dont on nous parle depuis le début. Mais qui est-il à la fin ?! Une entité, un sorcier, un esprit ? Je n'en sais fichtre rien et je commence à en avoir marre. Ce qui me fait un peu surprendre, c'est que la femme blanche tente de communiquer avec. Si ce n'était que ça, elle lui parle comme si il s'agit d'un être primitif, en gommant des mots ne laissant que l'essentiel des phrases. Je ne pense pas que c'est comme ça qu'elle comprendra mieux, mais qui ne tente rien n'a rien.
Adweinna se rapproche alors de la dame sur la chaise, je me relève alors du mur un instant car je sens que quelque chose va arriver. Moi je n'ai pas tenté de la toucher car j'ai peur de me retrouver dans un état similaire à celui de mort-vivant, là si elle le fait à ma place ça me rendra service. La jeune femme pose sa main sur l'épaule de la dame, il ne se passe rien. Je regarde d'un œil intrigué la scène, puis je remarque qu'un araignée commence à monter sur sa main. Rapidement elle s'en débarrasse puis retourne s'asseoir, pour finir par attraper la bestiole pour la reposer sur son emplacement d'origine. Mais quelque chose se produis, lorsque Adweinna a pris l'araignée, une sorte de 'transfert' se produit. La dame sur la chaise semble alors de retour à la réalité, son regard était bien plus vivant et elle semble enfin remarquer notre présence. C'est tout le contraire pour la femme blanche, qui elle est dans le même état qu'était quelques instants plus tôt la dame aux cheveux rouge. Mais heureusement pour elle, l'araignée regagne sa place d'origine et à nouveau la mystérieuse femme retourne dans sa 'stase' intellectuelle.
Je ne suis pas con au point de ne pas tenir compte de ce détail, je regarde alors avec précipitation Adweinna, la dame, puis les araignées au plafond. Mon cerveau, bien que très mou, se mets en marche quelques instants. Si les araignées présentes sur cette femme ne le sont plus, alors elle retrouve sa raison, mais si elles restent sur elle, alors elle est plongée dans un état secondaire. De même pour notre camarade. Un puzzle se mets alors en place dans ma tête, les araignées, cet état, ce sont certainement elles qui le provoque. Je fixe alors instantanément les quatre araignées sur le point de se jeter sur nous, comme par hasard nous sommes quatre … Par Gaïa, je vais finir en mort-vivant si je reste à ma place ! D'un seul coup je me jette en avant, par-terre au moment où l'une des araignées se balance dans le vide, vers mon ancienne position. J'espère que Gaubert s'en chargera, lui qui était à coté de moi.
Si je peux faire une bonne chose à cet instant, je le ferai mais je dois trouver quoi faire. Détruire toute les araignées trônant au plafond n'est pas dans mes cordes, je n'ai pas assez de pouvoir pour réussir cela. Cependant, si elles sont en nombre inférieur là je peux, ce qui est le cas pour la femme qui est assise sur la chaise. Je suis au sol, je relève alors ma tête vers elle, puis rapidement je me rends à coté de sa chaise. Je la regarde rapidement pour vois où sont les araignées, afin de les tuer pour tenter de la libérer de leur emprise maléfique. Comme Daio l'a fait remarqué, on se croirai aux portes du royaume de Phaïtos ! Ça me fais des sueurs froides dans le dos, je ne préfère même pas y penser. Cette demoiselle a une araignée sur son épaule et une autre sur sa jambe … Je me demande bien comment je vais faire pour tuer l'araignée sans pour autant qu'on me prête des arrières penser, surtout à cet endroit là. Mais je m'en fous après-tous de ce qu'ils peuvent penser, ce qui compte c'est mon intention à moi. Si j'utilise mes capacités électriques, je vais griller le cerveau de cette personne, faut trouver autre chose.
Je me fouille rapidement, peut-être que j'ai un objet utile, qui me permettra d'écraser ces bestioles sans pour autant trop faire mal à la porteuse. Je touche alors mon grimoire, mon fidèle grimoire, mon ami de toujours ! Quel chance je pense alors, d'avoir un objet comme ça dans cette situation. Je me saisi du livre puis je vise la première araignée sur l'épaule. Certes ça risque de lui faire mal, mais si je pousse l'araignée sur le sol avec le livre puis que je l'écrase ensuite, ça devrai marcher. Avec le bord du grimoire, je donne un violent coup sur la bestiole en faisant attention à ne pas faire mal à la dame. L'araignée vol sur sol, puis je jette littéralement mon ouvrage magique sur la petit corps de l'insecte, qui ne manque pas d'être écraser sous le poids et la force donné. Pour m'assurer de cela, je presse avec mon pieds sur le dos du livre, pour mieux écrabouiller l'araignée.
Je me dirige vers sa jambe, là où gît la dernière monstruosité. Là c'est un peu difficile de pousser l'insecte, car elle est à la verticale, ce n'est pas vraiment pratique. L'autre était à l'horizontale, un coup et je l'envoyais balader. Mais là comment je peux faire ? Si je donne un coup, sois elle va filer sur l'autre jambe, sois elle va juste un peu descendre. Sans me soucier des 'représailles', je tente quand même le coup. Je me sers de mon livre comme un bâton, puis je vise l'araignée et seulement elle. Je la frappe sur le côté afin de l'envoyer vers le sol, et non vers l'autre partie. C'est une réussite, la bestiole est à présent à terre, mais cette fois-ci je l'écrase d'un coup avec le talon de ma botte. Je vois le corps répugnant s'éclater comme une cloque sous le pression puis il ne reste plus qu'une carcasse inerte sous mon pieds. Je tourne le talon pour correctement achever l'insecte, puis j’essuie la trace sur ma semelle en 'grattant' le sol avec ma botte.
Je regarde à présent la jeune femme bourgeoise pour savoir si cela marche ou pas.
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