Description de la zone :

D'où que vous veniez, la forêt s'éclaircit petit à petit pour laisser place à une clarière n'ayant rien de naturel, en témoignent les nombreuses souches et trous rebouchés tant bien que mal. Sur un sol rocheux, sont taillées de grossières terrasses, au nombres de quatorze. Sur chacune, une maison en pierre montée de manière assez brutes et sans recherche d'élégance d'aucune forme, la quatorzième, celle la plus au centre est la plus grande, et de loin. Devant chacune, une statue de pierre dans un pur style Garzok. On distingue plus loin au Nord-Est d'autres maisons sur une autre terrasse, bien plus grande, entre les deux un chemin et une route de pierre sort de la zone vers le Sud.



Zones adjacentes :

Zone 6 (les autres maisons)
zone 18
zone 27
zone 28 (le long de la route)
zone 51

Mises à jour "évènement rp"

Jour 2 : 6h du matin

Le jour se lève lentement.

@Virina : Avec les anciens esclaves, Cémaën et vos chariots, vous suivez la route jusqu'à ce qui semble être un village. Tout le monde dort encore. Ton "esclave conseiller" t'indique en murmurant que vous devez continuer à suivre le chemin jusqu'à la grande terrasse. Ici vivent les maîtres et il vaut mieux ne surtout pas faire de halte dans les environs...


@Siwiih et Cromax : Descendant de votre montagne, vous ne trouvez pas grand monde sur votre chemin. En fait, deux gardes, en tout et pour tout. Le premier se retrouve mort d'une flèche de Siiwih dans la gorge avant d'avoir pu sonner une quelconque alarme; le second, à moitié endormi adossé à un arbre est abattu par Cromax avant d'avoir pu s'éveiller totalement.

Vous trouvez bientôt un promontoire de roche, donnant une vue plongeante sur le village, ses quatorze maisons de pierre, la grande terrasse plus loin, ainsi que ce qui semble être une colonne d'esclaves traînants de lourds chariots venant du Sud par la route. Au total, moins d'une dizaine de sentinelles -dont certaines finissent leur tour nocturne vu les bâillements, surveillent tout cela, plus au moins un garde orque pour les esclaves.

La nuit terminait sa ronde pour laisser place à une nouvelle journée. De même, le chemin de terre emprunté les sortit de la forêt pour les emmener dans une clairière occupée en partie par d’humbles chaumières de pierre, chacune installée sur une terrasse grossièrement aménagée.

Le plan de l’humain fonctionna à merveille, le convoi composé d’ex-esclaves, de Cémaën et de la garzok jouant le rôle de garde pénétrèrent dans ledit village sans attirer l’attention. Il faut dire que les quelques sentinelles présentes terminaient leur tour de garde et fatiguées n’aspiraient qu’à retrouver leur lit pour se reposer.
L’ancien esclave qui avait tout planifié conseilla à Virina de poursuivre leur route. Tout en murmurant, il lui expliqua qu’il serait préférable de se rendre à la grande terrasse et de faire une halte une fois là-bas. Rester en plein cœur de ce village s’avérait risqué puisque les maîtres y demeuraient.

Virina qui n’avait saisi qu’à moitié les propos de son conseiller acquiesça. Elle n’avait aucunement envie de le questionner et surtout de l’entendre s’étendre dans d’interminables explications !
Ils reprirent donc leur chemin jouant chacun leur rôle, lorsqu’une sentinelle eut la mauvaise idée de s’approcher de Virina. Le teint plutôt rougeaud, de stature aussi impressionnante que celle de la garzok, il la questionna :

« Mais pourquoi, n’arrêtes-tu pas ici ?

Il s’immobilisa au milieu de la phrase pour dévisager la vieille créature verte :

« Mais tu es nouvelle ici, je ne t’ai jamais vu ! »

Celle-ci prise au dépourvue et n’ayant pas la réplique facile, ouvrit la bouche sans pour autant y laisser échapper le moindre son.
De plus en plus soupçonneux, jetant un coup d’œil aux esclaves, le garde dit précipitamment.

« Mais ils n’ont plus leur couronne de cuir, comment te fais-tu obéir ? »

Il aurait été si simple, de se présenter, de confirmer les dires du garde et de mentir effrontément à ce garde à moitié endormi. Mais embobiner les gens avec de beaux discours ne faisait pas partie des talents de la barbare. Se sentant en situation d’urgence, elle fit ce qu’elle savait faire de mieux !
Sans que l’homme épuisé n’eût le temps de réagir, Virina avait dégainé son épée et s’élança vers ce dernier, décidée à lui trancher la gorge.

Les autres sentinelles alertées se dardèrent sur la vieille guerrière. C’était compter sans les anciens esclaves qui avaient aussitôt enlevé les harnais qui les entravaient et armes à la main coururent à la défense de l’orque qui les avait libérés.

Sinaëthin ne répond rien, et le silence tombe sur la marche vers les maisons de pierres. Ce n’est pas plus mal, de ne rien se dire en voyageant en pays hostile. Les ennemis n’auront que plus de mal à nous détecter. Je marche d’un pas décidé, toujours sous l’effet de cette colère sourde qui, je le sais, ne pourra s’étancher que dans le sang. Que dans le meurtre et la mort. Si l’elfe blanche en a, l’espace d’un moment, été la cible, je sais désormais qu’elle n’en est pas responsable, et qu’elle ne mérite pas plus que moi la mort, sur cette île. Seuls les monstres des treize et les treize eux-mêmes la méritent.

Sur la pente montagneuse et forestière qui nous séparait du village, nous ne rencontrons pas beaucoup d’ennemis. Le premier, un garde orque grotesque, se fait transpercer d’un trait net et précis en pleine gorge, ne laissant que gargouillements ineptes là où des cris d’alertes auraient dû se trouver. Le second, c’est moi qui l’abats. Sitôt que je le vois, ma rapière est tirée, et se glisse le long de sa gorge verdâtre en laissant écouler son sang sombre, alors qu’il n’était même pas encore totalement sûr de ma présence à ses côtés, à moitié somnolent d’une garde de nuit trop longue…

Car voilà la force de notre duo : la discrétion. Deux elfes au pas de velours, félin et léger, se déplaçant avec rapidité et agilité dans le petit matin, n’attendant qu’à cueillir les gardes assoupis comme autant de fruits trop murs et gourds. Enfin, alors que la forêt se raréfie et que la pente s’adoucit, nous arrivons dans une vaste plaine vallonnée. Et nous avons alors une vue sur ces fameuses maisons de pierres. Sises sur quatorze terrasses indépendantes les unes des autres, la centrale bien plus vaste que les autres, elles s’élèvent sans trop de gloire ni de chichis, sur la plaine. De constitution simple, basique même, elles sont là comme autant de simples habitations. Pourtant, les statues grossières de facture garzok qui en flanquent les seuils témoignent de leur ascendance particulière. Ce sont les maisons des treize d’Oaxaca… Et la quatorzième… Je murmure à l’attention de l’elfe blanche, du haut de notre saillie rocheuse.

« Treize maisons pour treize servants. La quatorzième, celle de leur maîtresse… »

Oaxaca aurait donc aussi sa résidence particulière ici ? Ce qui est sûr, c’est que la présence militaire semble minime. Quelques gardes à moitié assoupis, des sentinelles de garde sans trop d’énergie et… plus loin en contrebas, une colonne d’êtres menés par un garzok aux longs cheveux gris. J’observe, tapis sur ma cachette, immobile comme un roc, cette colonne qui avance vers le village, à la rencontre des sentinelles… Et quelle n’est pas ma surprise lorsque l’orque les menant, une femme, apparemment, s’en prend à son pair en l’attaquant sans prévenir. Je me tourne vers l’elfe tout en dégainant mon arme métamorphe, qui se change instantanément en arc long.

« C’est notre chance. Profitons de la pagaille pour tuer les sentinelles avant qu’elles »ne puissent donner l’alerte. »

Avec un peu de chance, elles ne se rendront même pas compte de notre présence, et du statut double de la menace pesant sur eux. Une flèche nait dans ma main alors que je tends la corde de mon arc, ajustant celui-ci sur un garde qui ne s’attend sans doute pas à ce qui va lui arriver… Et je lâche le trait dans le petit matin. Le sang va couler, l’aube sera rouge… Rouge comme le sont encore mes iris…

Les dernières ténèbres se retiraient lentement. Le pas léger et les sens en alertes nous suivîmes la pente douce qui menait au village. Un peu en aval deux individus montaient manifestement la garde, quoique somnolents. Nous échangeâmes un signe de tête et Cromax disparut, se fondant dans la végétation. D'un geste vif et précis je tirai sur le garde de gauche, lui transperçant la gorge pour qu'il n'ait pas le temps de donner l'alerte. Au même instant, le Sindel, qui avait décrit un arc de cercle pour prendre le second garde, adossé à un arbre, à revers, trancha net la gorge de ce dernier puis essuya brièvement sa lame sur les frusques du mort tandis que je le rejoignais.

Poursuivant notre route, après avoir tiré les deux gardes orques hors de vue, nous atteignîmes bientôt une avancée rocheuse de laquelle nous avions une vue plongeante sur le fameux village. Nous nous approchâmes du bord en rampant. Sur un plateau mis à nu de toute végétation par les haches, quatorze bâtisses de pierre, imposantes au milieu de ces terres sauvages. Au loin, des individus enchaînés peinaient à tirer de lourds chariots sur une route venant tout droit du Sud. Il devait y avoir quelque chose au Sud pour qu'une route fût bâtie... Des sentinelles orques surveillaient les esclaves et encerclaient le petit village mais elles étaient dans le même état que ceux que nous avions croisé : elles n'avaient pas encore été relevées et étaient davantage habituées aux bêtes féroces qu'à des intrus silencieux.

« Treize maisons pour treize servants. La quatorzième, celle de leur maîtresse… »

Était-ce possible ? Était-ce si simple ? Allions-nous affronter Oaxaca ? Des cris montèrent brusquement de la route en contrebas : L'orque qui menait les esclaves s'était jeté sur un autre garde et avait dégainé une arme, tout comme l'avait fait la vingtaine d'esclaves qui le suivaient. Les autres gardes hurlèrent à leur tour, se jetant dans la bataille.

« C’est notre chance. Profitons de la pagaille pour tuer les sentinelles avant qu’elles ne puissent donner l’alerte. »

J'oubliai momentanément Oaxaca, m'en remis à Cromax et acquiesçai. L'imitant, je me redressai à genoux et tirai un trait vers une sentinelle un peu à l'écart pour être sûre de ne blesser aucun esclave. S'ils étaient contre les treize, alors ils étaient avec nous.

« Si la mêlée prend de l’ampleur, nous devrons nous rapprocher. »

Si Virina avait libéré plus d’une trentaine d’esclaves de leur misère, elle les avait pourtant entraînés vers une mort certaine. Une femme avisée, normale avec un cœur au milieu de ses tripes n’aurait pas réagi aussi impulsivement et aurait écouté les paroles de l’esclave-conseiller. Tous ces morts auraient pu être évités, moyennant une once d’humanité. Mais Virina n’était pas une femme, et encore moins une humaine. Orque de la tête aux pieds, animal dans le plus profond de son âme, comme toujours, elle n’avait pensé qu’à elle.

Virina s’était donc lancée vers cette sentinelle à moitié endormie et avec toute l’énergie et la passion dont elle disposait, elle avait visé la gorge et l’avait tranchée dans le but de le faire taire à jamais. Une artère principale ayant été sectionnée, le sang giclait sous pression de façon rythmée et l’homme, les yeux arrondis par la surprise, s’affaissa au sol et mourrut peu de temps après. Tachée de sang, mais en pleine possession de ses moyens et dans une situation dans laquelle elle se sentait elle-même, Virina sourit.

C’était la débandade. L’action de la guerrière avait alerté les sentinelles, qui à présent réveillés, se dardèrent sur Virina, Cémaën et les esclaves. Certains de ceux-ci, fidèles à la barbare, demeurèrent sur place. Quant à celui plus futé, qui avait pourtant conseillé à Virina de faire profil bas, fuit vers le sud sans demander son reste.

Et puis, alors que personne ne s’y attendait, une flèche fila dans le ciel pour atteindre une sentinelle, puis quelques secondes plus tard, une autre se ficha sur un deuxième adversaire et le tua sur le coup. Mais notre garzok ne vit aucun de ces projectiles, et ne se douta pas un moment de la présence d’une aide extérieure, trop occupée à défendre sa vie.

Alors que la vieille créature verte s’apprêtait à charger une sentinelle orque plus petite qu’elle, un autre l’attaqua par-derrière. Malheureusement pour lui, il rate son coup et au lieu d’amputer le bras de Virina, il ne fit que lui causer une vilaine entaille. Se retournant rapidement, la guerrière ne perdit pas de temps pour riposter. Les yeux plissés, les narines dilatées et la lèvre supérieure retroussée, Virina laissa échapper un petit grognement de mécontentement, avant de lever sa rapière bien haute et l’abattre violemment sur le bras porteur d’armes de la sentinelle trop maigre. Pour Virina, l’amputation fut réussie et un deuxième cadavre s’effondra sur le sol.


((( 1 esclave en fuite vers le sud, 2 sentinelles en moins )))

Ma flèche atteignit sa cible en plein dans la gorge. J'imaginai le bref hoquet de stupeur qu'avait pu laisser échapper la sentinelle avant de tomber et me réjouis. La flèche de Cromax fut toute aussi efficace. C'était autant de sentinelles que les esclaves n'allaient pas avoir à affronter. Comme je le craignais ces braves gens, vulnérables dans leur simple appareil, n'étaient pas de taille face aux sbires bien entraînés et bien armés des Treize. Quelque uns s'échappèrent. Le plus gros se rua sur les sentinelles qui avaient malheureusement déjà eu le temps de donner l'alerte. Un esclave tomba mais les orques étaient en bien mauvaise posture. D'un nouveau trait j'abattis une sentinelle sur le point d'achever un jeune homme. Sans demander son reste ni s'interroger sur la provenance de la flèche, ce dernier saisit l'épée et le bouclier de l'orque et repartit à l'attaque. Je commençai à retrouver espoir quand une dizaine de gardes sortit des masures, ameutés par les glapissements des veilleurs et les hurlements de rage des rebelles. L'interpellation allait tourner au bain de sang.

Les gardes s'organisèrent rapidement pour maîtriser le soulèvement, encerclant les rebelles. Étouffant un juron comme les sentinelles entreprenaient de tirer dans le tas dans la quinzaine d'esclaves qu'il devait y avoir là j'armai à nouveau mon bras et lâchai un trait mortel sur l'une des sentinelles. Fallait-il en priorité abattre les sentinelles, ou les gardes, pour créer une brèche dans leur formation ? La sentinelle tomba, attirant l'attention d'un garde à proximité. Il leva le regard sur les hauteurs alentours. Le souffle court, je lui tirai dessus, nous ne devions pas nous faire repérer. Un mouvement de foule bouscula le garde, lui sauvant la vie au passage, et ma flèche vint se ficher dans sa jambe. Hurlant de douleur, il appela à l'aide et ordonna aux archers de nous débusquer. Je me jetai brusquement en arrière pour échapper à leurs regards. Des exclamations enflammées montèrent, on nous avait repéré.

« Nom de... » grommelai-je.

Le soleil naissant avait dû se refléter sur mon bouclier de poignet, ou le mouvement avait-il simplement attiré leur attention. Les premières flèches s'abattirent sur nos positions. Les tirs étaient maladroits et venaient se planter soit dans la falaise soit plus loin derrière nous mais ils n'allaient pas leur falloir longtemps pour les ajuster et nous tirer comme des lapins.

« Bon, je crois qu'on va devoir descendre Cro. »

J'aurais pu m'excuser de nous avoir fait repérer, me sentir coupable, mais à vrai dire ce n'avait été qu'une question de temps avant que nous dussions nous joindre à la mêlée. A cette distance et dans la cohue qui régnait le tir à l'arc devenait un jeu de hasard qu'il n'était pas bon risquer.

« Bon, puisqu'on n'est plus à ça près... » maugréai-je en me relevant. Je reculai prestement du bord de la falaise, posai mon arc, retirai ma besace, mon carquois, mon manteau et sortis de la dite besace mon heaume en acier blanc à tête de félin et ma robe de mirthill. A défaut d'être discret, cet attirail faisait grand effet, je devais bien l'avouer. Je passai donc le heaume et la cotte longue, rangeai ma fourrure dans le sac et repassai carquois, besace et arc à mon épaule, le tout en un temps record.

« Contournons la falaise, prenons-les par le flanc. Il faut avant tout abattre les archers pour pouvoir se déplacer. Tu fonces, je te couvres. Au moins on fait diversion. Puisque les esclaves sont au cœur de la mêlée, je reste en périphérie pour écrémer les rangs des gardes pendant que tu t'interpose au cœur de la mêlée pour permettre aux esclaves de se replier. On doit les évacuer. Encourage-les à prendre les armes. Un cadavre est toujours utile. »

Si nous agissions assez vite nous pouvions les prendre de court.



((( 4 esclaves en fuite, 4 esclaves morts, 3 sentinelles tuées, 1 garde à terre et on est repérés )))

Les flèches atteignent leur cible avec une précision mortelle. Suivant la mienne du regard, je lâche un soupir satisfait lorsque je la vois pénétrer les chairs de ma cible, et celle-ci s’effondrer sur elle-même, mourant dans un dernier spasme de surprise, ne comprenant même pas ce qui lui arrive, alors que sa main se porte à sa poitrine transpercée. Il ne pousse même pas un cri. La mort l’a cueillie trop vite. Et en moi, je sens le massacre arriver. Le sang coulera, dans ce petit village. Il giclera sur les pierres de ces maisons maudites. Et ce sera celui de mes ennemis.

Furieux, j’encoche une nouvelle flèche, et la relâche presque immédiatement. La courbe qu’elle décrit est parfaite… Idéale. Son sifflement ténu attire au dernier moment l’œil de ma cible. Œil qui se fait transpercer sans pitié l’instant d’après, provoquant la mort instantanée du vigile.

Mais les morts commençaient à pleuvoir dans le camp des esclaves dénudés aussi. Ils n’avaient que trop peu de chances, ainsi déséquipés, face à des guerriers entraînés. Certains avaient la présence d’esprit de se servir rapidement sur le corps des cadavres, au moins sommairement, de leurs armes et boucliers, mais… cela ne suffirait sans doute pas. D’autant que maintenant, l’alarme avait été donnée. Des gardes sortaient des maisons, renforçant les troupes ennemies de guerriers plus expérimentés, plus équipés pour le combat. Des victimes de plus, pour moi. J’en tue un sitôt qu’il sort de sa maison, le clouant sur sa porte d’un trait ravageur dans la gorge.

Mais un trait plus maladroit qu’à l’accoutumée de l’elfe blanche atterrit dans la jambe d’un des guerriers, qui se tourne vers notre position en hurlant de douleur, s’affaissant sur le sol. Les esclaves sont terrorisés de ces nouvelles arrivées, et se prostrent dans une position défensive, sans plus oser se battre. Certains sont morts, d’autres ont fui… mais le combat est pourtant loin d’être terminé. A vrai dire, il ne fait que commencer. Après un juron, j’entends Sinaëthin affirmer qu’on va devoir descendre. Un sourire malsain nait sur mes lèvres. Sadique. Ils vont gouter à mes lames, et la morsure de celles-ci sur leur corps va les arracher à ce monde, et à leurs maîtres terribles. Je me lève, sortant désormais de toute couverture, et tire une nouvelle flèche, qui vient transpercer une sentinelle s’approchant trop près de l’orquesse ayant débuté la bataille. Il meurt avant d’avoir pu porter son coup…

"Avec plaisir."

Et l’instant d’après, l’arc se change en une hache tranchante, alors que je dégaine ma rapière, pendant que ma compagne s’équipe et se perd dans une approche stratégique. Pour moi, il n’y en a désormais plus qu’une : foncer dans nos ennemis. Les faire vaciller et tomber sans la moindre pitié. Par chance, ça correspond plus ou moins au plan de l’elfe blanche, si ce n’est que l’assaut, c’est de face que je le donnerai.

Je me laisse glisser en bas de notre promontoire, laissant un sillon de terre et de poussière se lever derrière moi. Et une fois en bas, je donne la charge, furieux, haineux. Pas de temps à perdre, je vais les exterminer, tous autant qu’ils sont.

Armes levées, je me rue dans leur direction. L’un d’eux, armé d’un long arc muni de flèches barbelées, me tire un trait… Qui ne fait que m’effleurer la joue, sans me blesser ni même me ralentir. Une petite balafre sur la pommette, à peine saignante, ce n’est pas ça qui m’arrêtera. Et je fais de cet archer maladroit ma cible de choix… Vaillant à la charge, je cours jusqu’à lui, et lui bondis littéralement dessus, le transperçant de ma rapière et le décapitant de ma hache, dans un même mouvement coordonné. Il s’effondre sur le sol, mais déjà son cadavre est derrière moi, et je suis prêt à affronter ces ennemis, en plein cœur de la mêlée. Les plus proches sont obligés de se tourner vers la menace que je suis maintenant pour eux. Ils me cernent… Et je sais que bientôt, ils seront morts.

[HJ : Dans ce post : 2 gardes tués, 2 sentinelles tuées (3 si on compte celle du tour précédent)
Résumé du combat : 4 esclaves en fuite, 4 morts, 7 sentinelles mortes, 2 gardes morts, 1 garde blessé.
Reste donc : 12 sentinelles, 5,5 gardes.]

Bien que concentrée sur son propre combat, sans se préoccuper du sort des esclaves, l’orque ne put s’empêcher de se retourner lorsqu’un beuglement de douleur lui vrilla les oreilles. Un garde, récemment sorti de l’une des petites habitations, blessé à la jambe par une flèche venant des environs du village, appela à l’aide ses archers. Virina qui n’avait aucun scrupule à frapper un être diminué, s’approcha de lui et d’un coup d’épée lui trancha la carotide. Plus aucun cri ne sortit de sa bouche, quelques gargouillis seulement se firent entendre. Le gaillard plutôt solide ne mourut point sur le coup, il dévisagea Virina et tenta de la blesser au bras à l’aide d’une petite dague courbe. La vieille créature para en partie l’assaut. L’homme affaibli ne réussit qu’à l’égratigner alors que la dame l’acheva enfin en lui amputant le bras de la lame tranchante de son épée tenue à deux mains. Le corps s’effondra enfin, et la guerrière marcha dessus, afin de se rendre plus rapidement à la sentinelle qui se trouvait juste derrière. Une femme rousse et de petite stature, malgré la peur perceptible qui l’envahissait, se défendit en s’attaquant aux jambes de l’orque à l’aide de son pique. Dotée d’une impressionnante force, la guerrière agrippa le manche du pique et tira d’un coup sec, approchant vers elle la malheureuse. Puis laissant choir son arme au sol, ses deux grosses mains vertes serrèrent la tête de la jeune femme avant de donner un coup sec et de lui casser le cou. La garzok lâcha sa proie qui tomba mollement au sol.

Lorsque la guerrière se pencha pour ramasser son épée, une sentinelle s’effondra sur elle. Le shaakt de grande taille s’apprêtait à tuer la vieille créature verte par surprise. Il aurait réussi son attaque, s’il n’avait pas été lui-même victime d’une flèche en plein cœur. Étendue au sol sous le poids du cadavre déjà tiède, Virina grognait de rage. Au lieu, d’être reconnaissante envers la personne qui lui avait sauvée la vie, elle ne pensait qu’à se relever afin de poursuivre le combat déjà entamé.

Et c’est au moment où elle se remettait sur pied que la barbare s’aperçut que des renforts venaient de se joindre à eux. Enfin, un combattant de plus aux côtés de Virina et de l’archer Cémaën . Cette aide était plus que la bienvenue, puisque la plupart des esclaves, déjà épuisés de leur journée de travaux , et peu armés avaient fuis ou péris. Le nouveau venu, vêtu de noir de la tête aux pieds exception faite de ses jambières blanches, avait tout d’un combattant expérimenté. Se ruant sur un archer malhabile, il le transperça de sa rapière et le décapita de sa hache. Si la guerrière ne remarqua point l’allure du grand et mince elfe gris aux cheveux noirs ornés de mèches blanches, elle avisa immédiatement la rapière dont la garde avait la forme des ailes de chauve-souris ainsi que la hache d’un bleu translucide. De l’efle, elle observa tout de même que tout comme elle, il portait ce collier de pierre qui leur enlevait toute liberté.



[HJ : : Virina : 2 blessures mineures supplémentaires pour un total de 3.
Dans ce post : 1 garde tué (celui qui était blessé), 1 sentinelle tuée.
Résumé du combat : 4 esclaves en fuite, 4 morts, 8 sentinelles mortes, 3 gardes morts
Reste donc : 11 sentinelles, 4 gardes.]

« Avec plaisir. »

Il avait déjà changé son arme métamorphe en une impressionnante hache luisant d'un éclat inquiétant et avait dégainé sa sinistre rapière. Et déjà il glissait au bas de la pente dans une nuage de poussière, armes brandies, sa crinière striée voletant derrière lui. Expérimenté, je l'imaginais aussi fin stratège. La soif de sang l’emportait manifestement sur la finesse. Mais après tout, s'il était assez puissant pour se le permettre, pourquoi s'en priver... Il esquiva de justesse une flèche et bondit sur un adversaire. Le nombre d'adversaires comme celui de nos alliés allant diminuant je m'élançai aussitôt, nous n'avions plus de temps à perdre.

Offrant une cible inratable je ne manquai pas faire l'objet du tir d'une sentinelle. Perturbée par un hurlement qui monta de l’attroupement, sans parvenir à savoir d'où il venait, je ne su esquiver la flèche. Celle-ci me parvint en pleine poitrine. Mais le coup était trop faible et ma tunique scintillante faite de mithrill. Je n'émis qu'un grognement, pensant au bleu que je risquais d'avoir. Vexée j'encochai une nouvelle flèche et abattis sur l'instant la sentinelle qui avait dû se dégager du groupe pour avoir le champs libre et offrait donc une cible toute aussi belle. Nous n'étions plus qu'à une quinzaine de pas de distance. Elle réagit trop lentement et se prit ma flèche sous l'aisselle au lieu de se la prendre un plein cœur. Peu importait. Elle tomba tout aussi lourdement dans la poussière où elle avait longtemps traîné les malheureux esclaves.

D'un rapide coup d’œil circulaire je fis le point : il restait dix sentinelles, quatre gardes, deux esclaves et... Je plissai des yeux, perplexe. Un orque. Et un Shaakt ? Je ne pu distinguer s'ils portaient des colliers mais ils se battaient tout comme nous contre les sbires des Treize, c'était tout ce qui importait sur le moment. Avec Cromax, nous étions donc à six contre quatorze. Difficile mais faisable. Je passai mon arc dans mon dos et me saisis de mon fouet avant de bondir auprès de mon compagnon. La soif du sang brûlait encore dans ses yeux. Décidée à ne pas me laisser aller à la sauvagerie je fis claquer mon fouet bruyamment pour attirer l'attention de nos ennemis et hurlai à leur intention.

« RENDEZ LES ARMES OU NOUS VOUS TAILLERONS EN PIÈCES ! »



((( 1 sentinelle tuée dans ce post et 1PV perdu, restent 10 sentinelles, 4 gardes, 2 esclaves sur place )))

Je suis entouré de mes ennemis, au cœur même du combat. Là où j’ai ma place, à dispenser la mort à des adversaires qui la méritent. C’est dans ce domaine que j’excelle, la mort. Moi qui la crains tant. Mais nulle considération pour ces réflexions métaphysiques, pour l’heure. Je suis enragé, toujours en colère, sous l’effet de la haine qui ne parvient pas à s’estomper, malgré le sang déjà coulé. Un cri, non loin derrière moi, me prévient de l’arrivée de l’elfe blanche à mon côté. Débarrassée de son arc, elle fait désormais face aux créatures oaxiennes au corps à corps. Au centre de la mêlée, viser juste à distance relève de l’exploit… Et je n’ai guère envie de me prendre une flèche dans le dos. Aussi je lui sais gré de s’être rapprochée, armée de son fouet que j’entends claquer dans les airs sans le voir.

Elle affirme à nos opposants qu’ils feraient mieux de se rendre, sans quoi nous les taillerons en pièce. Pour ma part, qu’ils se rendent ou non, c’est le sort que je leur réserve. Aussi, j’espère instinctivement qu’ils ne se rendront pas trop vite. Histoire de n’avoir pas à me justifier de mon manque d’éthique.

Par chance, les hommes d’armes m’entourant voient en moi une cible isolée, fragile sans doute, et n’écoutent que peu les ordres de la blanche, certains d’avoir l’ascendant sur nous, inférieurs en nombre. Un orque se lance sur moi en poussant un cri, mais se réceptionne droit sur ma rapière, qui lui transperce le bide alors qu’il grimace de surprise et de douleur. Je débarrasse mon arme de son corps flasque d’un revers formidable de hache, qui, pris dans son élan, vient se ficher à travers le crâne d’un second ennemi, dans lequel je donne un coup de pied afin que son cadavre tombe en arrière, faisant trébucher ses pairs.

Ils sont faibles. Ils sont à ma merci. Ils sont déjà morts, en somme… Même s’ils l’ignorent encore. Une sentinelle tente de me prendre en traître, et m’attaque dans le dos… Mais je l’entends venir, et me baisse à temps pour esquiver son coup. Je passe un bras autour de son corps, et retourne l’elfe noir en question pour l’écraser sur le sol. Le choc le désarme, et je prends le temps de me redresser, pied sur son poitrail, pour le finir en lui tailladant la gorge du tranchant de ma rapière, le laissant se noyer dans les flots de son sang sombre.

Les autres alentours commencent à hésiter, à réfléchir plus profondément aux attaques qu’ils pourraient me porter. Enfin, ils voient en moi un danger, et non plus une cible facile et isolée. Leur nombre décroit à vue d’œil, et nous sommes toujours tous debout… J’en vois plusieurs se retourner vers Sinaëthin, qu’ils considèrent comme étant plus faible, malgré sa fière allure de guerrière héroïque, parée de son heaume félin. D’autres bifurquent vers la garzok qui a initié le combat. Et mes yeux, à leur tour, tombent sur elle. Elle paraît assez âgée, pour une membre de son espèce. N’ayant l’habitude de côtoyer que les guerriers, et leur arrachant la vie avant qu’ils aient atteint l’âge mur, je n’en ai pour ainsi dit jamais vu d’aussi âgé, chevelure tendant vers un gris cendré. Et surtout, pas de femelle.

Et soudain, je sens que c’est vers elle que je dois aller. Sinaëthin peut se débrouiller. L’orque aussi, sans doute… Mais je dois m’en rapprocher. J’ignore encore si je veux la protéger ou… ou la tuer. Mais mon regard de braise se fixe sur sa gorge, sur le foulard qu’elle y porte. J’avance vers elle, parant les coups maladroits qui me sont donnés.

[HJ : Une sentinelle et deux gardes morts dans ce post. Il reste donc 9 sentinelles et 2 gardes à combattre]

Un fouet claqua et Virina se retourna aussitôt vers l’origine de ce son. Réflexe inopportun puisque sa distraction lui mérita un malheureux coup d’épée sur le bras droit. Laissant échapper un cri de rage, la guerrière se tourna vivement vers son fourbe adversaire et riposta en lui infligeant une profonde blessure à la jambe. Le sang coula si abondamment de la blessure que le garde serait mort de lui-même au bout de quelques minutes. Mais la guerrière n’en avait pas fini avec lui et brandit une seconde fois son épée et l’acheva en lui tranchant la tête.
Puis, elle chercha une fois de plus le fouet. Et contrairement à ce qu’elle pensait, il ne s’agissait pas de l’arme que possédaient les gardes de la carrière de pierre. Et la propriétaire de cet instrument constitué d’une corde de chanvre, d’une lanière de cuir attachée à un manche, ne ressemblait en rien aux gardes rencontrés. La barbare ne s’attarda pas à examiner la nouvelle venue vêtue d’une robe de mithrill et portant un heaume en acier blanc. Elle remarqua seulement que cette dernière portait également un collier de pierre et qu’elle contribuerait à diminuer le nombre d’adversaires, ce qui n’était pas pour plaire à la guerrière.
Les ennemis n’étaient plus aussi nombreux, mais la vieille créature verte n’avait pas encore satisfait son besoin de combattre. Celui qui lui faisait face, de taille légèrement inférieure à celle de la garzok, portait une barbe blonde taillée et une chevelure un peu plus foncée. Plissant les yeux, elle fonça droit sur cette nouvelle proie. Utilisant le plat de la lame, elle frappa violement sur la tempe droite avec précision et puissance, ce qui le tua sur le coup.

Alors qu’elle espérait attaquer un gros noiraud, elle vit arriver sur sa gauche, l’elfe possédant les armes si singulières et intéressantes aux yeux de la guerrière. Cette fois, elle ne vit pas que les armes, elle remarqua également ses yeux de braise, mais surtout le collier de pierre qui ornait son cou. Le croyant du même clan qu’elle, elle l’ignora et poursuivit son combat.

[HJ : Une sentinelle et un garde mort dans ce post.
. Il reste donc 8 sentinelles et 1 garde à combattre]

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Ma mis en garde se perdit dans le vent. Il venait de se lever et chassait à mon soulagement la puanteur du sang. Si les combats s'étaient interrompus un instant, ils avaient repris aussitôt. Cromax comme l'orque ou l'autre archer étaient aux prises avec nos adversaires. Leur nombre décroissant ne semblait pas calmer les sentinelles. L'une d'elle fondit sur moi alors que je m'attardais sur foulard au cou de l'archer. Dans le même mouvement je me baissai et lançai un coup de pied rageur dans le ventre de mon attaquant. Celui-ci roula sur lui-même pour limiter les dégâts et attrapa mon fouet au vol alors que je le lançai vers lui. Surprise, je n’eus pas le réflexe de lâcher prise et me fis traîner au sol sur plusieurs mètres. Je me retrouvais pratiquement sous elle lorsque la sentinelle abattit son arme sur moi. Je la parai avec le bouclier à mon poignet droit, en profitai pour tenter de lui donner un coup de poing de mon bras libre mais le choc sur mon bouclier me déséquilibra et j'écrasai mes phalanges sur le plastron renforcé de mon ennemi dans un craquement douloureux. Un bref cri m'échappa, se perdant dans le brouhaha ambiant. Dégageant mon bouclier je le lançai violemment contre le visage de la sentinelle. Sonnée, elle s'écarta, laissant un abondant flot de sang derrière elle. Le fouet était fort pratique, autant en combat que hors combat mais c'était l'une des armes qui me répugnaient le plus à l'heure d'achever proprement. Tuer sur le coup était pratiquement impossible. Avec une grimace dégoûtée je passais derrière la sentinelle et passai le fouet autour de son cou avant de le resserrer de toutes mes forces pour abréger la lute. Ruant au début, la sentinelle cessa vite de s'agiter. Je détestais le corps à corps.

Je m'écartai du corps pour laisser celui-ci s'effondrer dans un bruissement. Nous étions quatre, ce n'était plus qu'une question de minutes. Je massai distraitement mon poing droit et lorgnai sur une sentinelle qui s'approchait de moi à grands pas. Un grognement de l'archer humain derrière moi me fit me retourner. Une sentinelle était sur lui et il était manifestement en mauvaise posture, gêné par le manque de distance entre lui et sa cible. Il ne pouvait pas tirer. Avait-il seulement une autre arme ? Je bondis près de lui, fouettant l'arme de son agresseur pour le désarmer. Son arme tomba, une autre sentinelle nous menaçait mais une irrésistible pulsion me gardait toute entière concentrée sur le foulard au cou de l'homme. Il me le fallait. Je perdis de précieux instants et c'est l'archer qui me sauva la mise en tirant une flèche en plein cœur de la sentinelle qui approchait et en fichant un coup de poing à celle que j'avais désarmée. Il me lança un regard mauvais, manifestement méfiant, avant de se faufiler à l'écart de moi. J'étais venue à son secours, mais il m'avait tout autant sauvée. Pourtant je bouillonnais intérieurement, brûlant de le rattraper pour lui faire cracher un mot de remerciement. Son foulard... L'orque aussi avait un foulard à son cou. Peut-être avaient-ils eux aussi des colliers comme les nôtres et tentaient ainsi de les dissimuler. Mais les explications devaient attendre. Alors que la sentinelle se relevait je lui fis le coup du lapin. Son craquement était aussi sinistre que les gargouillis d'un étranglé. A reculons je m'éloignai du combat, rangeant mon fouet pour reprendre mon arc. La mêlée s'était encore éclaircie. Je me remis en position de tir et lâchai un trait sur une autre sentinelle.


((( -1PV, restent 6 sentinelles, 1 garde, et c'est à vous de voir où vous voulez que ma flèche se plante. )))

Mon regard haineux est plongé sur la gorge de cette guerrière à la peau verte. Cette trublione l’origine de cette bataille, là où nous devions initialement la jouer finement. Mais je ne peux lui en vouloir, puisque du sang de mes ennemis, je suis maintenant éclaboussé. Et leurs vies entre mes armes sont passées. Aussi, j’avance vers elle, de manière inconditionnelle. Une sentinelle tente de s’interposer, mais je la cloue au sol d’un coup de hache en travers du bassin, laissant son corps frêle d’elfe noir à moitié tranché en deux.

Je ne suis plus réellement conscient de la bataille qui se déroule autour de moi. Je ne prête guère plus attention aux esclaves, et ignore s’il en reste en vie ou non. De l’archer accompagnant l’orque, et de Sinaëthin, je n’ai plus nulle trace visuelle. Même mes ennemis deviennent quasiment secondaires, en vérité. Je n’aperçois même pas l’une des flèches de l’archère blanche qui vient se planter dans la gorge d’un homme aux intentions peu sympathiques sur ma personne. Il s’effondre avant d’avoir pu me frapper.

Mais rapidement, j’arrive à proximité de la garzok aux longs cheveux de cendre. A portée de main… Si proche. J’avance le bras vers elle, et ma hache bleutée se change en poignard acéré. Poignard que je porte à sa gorge, contre son foulard, afin de l’arracher purement et simplement. De lui ôter ce bout de tissus mentant sur son statut.

[HJ : Une sentinelle tuée par Cromax, et une autre par la flèche de Siiwih. Reste 4 sentinelles et un garde à tuer.]