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 Sujet du message: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Ven 23 Sep 2016 15:53 
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(Ca vous donne l'ambiance architecturale, et le bâtiment sur la gauche c'est le palais)



Quartier Royal


    En sortant de la ruelle, les Yuiméniens pouvaient apercevoir une vaste place à l'apparence huppée et dépourvue de la moindre salissure. Face à eux était la station de train, telle qu'indiquée. Il y avait également, non loin de là, un plan du quartier, pour s'orienter avec aisance dans les différentes rues. Et à leur gauche était la façade du Palais, gardée par deux hommes pourvus des mêmes accoutrements que les gardes du Campement de Bouhen.


[HRP : Si vous allez à la station de trains, pas besoin de poster ici, postez directement là-bas.]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Sam 24 Sep 2016 20:12 
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[16]



Le Sergent Collin répond une nouvelle fois aussi clairement que possible aux questions posées. Les Maisons ont des relations tendues mais ouvertes, et sont toujours unies pour contester le pouvoir en place. Le meilleur moyen d'en apprendre plus sur elles serait de se rendre dans les rédactions de journaux. Tina ne parvient que difficilement à masquer une expression perplexe. Que peut-il entendre par là ? Des offices où l'on rédige des informations sur les Maisons dans des sortes de manuscrits ? En tous cas, s'il s'agit là de sources d'informations moins oppressantes et contraignantes qu'une bibliothèque, la belle a bien l'intention d'en profiter.

Songeant déjà à ce qu'elle compte faire, la tulorienne est un peu distraite lorsque c'est à Yuélia de recevoir une réponse. Apparemment, une empreinte génétique a été posée sur le téléphone lors de leur premier usage, le liant à leur propriétaire... Une empreinte, soit, c'est ce qui reste quand on met des doigts sales sur un objet ou une vitre... Mais génétique ? Vocabulaire bien complexe. Tina n'a pas la moindre idée de ce que cela signifie. Une fois de plus, son manque de connaissances la frustre. Tout semble tellement anodin dans la bouche du balafré que cela la déconcerte plus encore.

Accaparée par une envie de bouger de plus en plus grande, Tina joue machinalement avec le foulard de sa hanche, mais s'efforce d'adresser un regard amical au yuiménien Lelma. Elle en profite d'ailleurs pour enregistrer le numéro de ce dernier, dès qu'elle en prend connaissance. Un petit sourire. Elle ne s'imaginait pas avoir aussi ce trait de collectionneuse en elle.

D'autres explications sur la dangerosité des quartiers Est sont données, puis leur guide leur offre une carte étrange. Elle est censée servir à payer de menus achats et est approvisionnée sommairement. Certes, la jeune femme ignore l'équivalence entre les yus et les izurs, mais le nombre donné ne l'impressionne pas vraiment.

Suite à cela, le Sergent Collin ouvre l'un des placards de la pièce. Tina ne réprime pas le petit rire surpris quand le meuble dévoile en fait une sortie sur une ruelle. Cette dernière mène jusqu'à la place devant le Palais, où il sera possible de prendre le... Train. L'aynore terrestre, circulant jour et nuit. Un simple mot, et encore une volée de questions sans réponses.

La belle s'apprête à s'y diriger, puis elle fait volte-face, offrant un sourire empli de gratitude au Sergent.

"Merci pour tout, Sergent. Je vous serais également reconnaissante si vous pouviez me faire parvenir les adresses de vos... Journaux. J'ai confiance en ma mémoire, mais... Pas à ce point."

Tina fait un petit clin d'oeil complice au balafré en tenant son téléphone à la main. En le regardant, elle remarque la présence d'un courrier, mais l'ignore temporairement en identifiant l'envoyeur. Par contre, presque comme si cela n'avait pas été fait exprès, elle appuie sur le nom du Colonel dans le répertoire, et attend qu'un son ait été émis pour "raccrocher".

"Oh, c'était involontaire. Je n'ai pas encore cette chose en main. Au moins, si vous voyez ce numéro, vous saurez que c'est mon appareil."

Perche tendue, au cas où la dirigeante des Kobayashi voudrait la contacter sans la présence de tous les autres. Elle salue avec un début de révérence, mais s'amuse de ne pas trouver de tissu et se contente d'une main contre sa poitrine.

Elle n'attend pas et prend les devants pour parcourir la ruelle, ses foulées n'émettant pas un son audible. Quand elle débarque sur la place, son sourire d'anticipation se mue en une expression entre confusion et surprise. La cité leur a été décrite comme froide et sans vie végétale ou animale, mais là, elle a l'impression que tout a été maculé de poussière. Des points lumineux un peu partout qui ne font que rendre plus étrange la première rencontre de visu entre la ville et la belle. Quelque part, si Izurith semble fascinante, quelque chose de triste se dégage des lieux.

Tina s'avance près d'un panneau où se trouve le plan du quartier, examinant les possibles points d'intérêt et les noms des rues en attendant les autres yuiméniens. Elle en profite pour regarder le téléphone et surtout lire le message sobre de "Vadokan le Noir". Il semble avoir déjà pris la décision de s'occuper de la Maison Kartage. Ambitieux, mais son aplomb lui donnera peut-être les armes pour survivre dans un milieu mal famé. Dans le cas contraire, reste à espérer qu'il soit rapide à la course ou que sa magie puisse le tirer d'un mauvais pas.

La tulorienne se tourne vers la place, avisant les autres aventuriers qui ont suivi le même chemin qu'elle sans partir de leur côté, et auxquels elle adresse un doux signe de main.

"Dernière réunion de famille avant que les oisillons prennent leur envol.", dit-elle avec une petite moue attristée. "Nous restons en contact, n'est-ce pas mes chéris ?", ajoute-t-elle en inclinant son téléphone contre sa tempe, reprenant un brin d'assurance et d'impertinence.

Logeant l'objet dans sa besace, elle vérifie avoir la carte puis le catalyseur. Son cœur bat un peu plus rapidement depuis qu'elle sent l'air de la ville. Nulle odeur de crottin, de personnes en sueur, de poissons oubliés ou d'effluves de tannins. En vérité, la ville qu'elle voit lui semble presque trop propre. Peut-être est-ce juste cette place ? Histoire de faire bonne impression ? Il faut l'espérer, car une ville trop entretenue diminuerait encore l'impression que des gens y vivent. Malgré une présence de plusieurs millions d'individus.

Croisant les bras, elle effleure sa pommette de l'index.

"J'apprécie de savoir où je mets les pieds, surtout si cela permet d'éviter un douloureux accident avec celui du voisin. Mais peut-être êtes-vous davantage des gens d'action ? Quitte à rester seuls ?", fait-elle en poussant un doux souffle, appâtant nonchalamment des réponses concernant les projets des uns et des autres.

Elle reprend une posture détendue et souriante, emplie de confiance et d'assurance. Dès qu'elle saura où trouver les rédactions, elle s'y rendra. Mais savoir ce que font les autres peut aussi être intéressant. Un échange entre ceux sur le terrain et elle, pouvant partager à son profit les informations qu'elle peut glaner ici et là entretemps.

Que la chasse aux mystères et petits secrets scandaleux au cœur d'un dangereux complot commence !




(1 044 mots)

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Dernière édition par Tina le Sam 1 Oct 2016 10:52, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Mer 28 Sep 2016 18:43 
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Le nouveau venu, Lelma de Kendra Kâr, annonce la couleur directement, disant que la diplomatie n’était pas son fort, et déclarant préférer les quartiers suspects, le danger ne semblant pas l’impressionner plus que cela. Il reconnaît que sa tenue n’est pas discrète, mais préfère passer pour un original. Ce fût ensuite à Fenouil d’appuyer les paroles de Tina, pertinente comme à son habitude.

Vadokan lui avait interrompu Collin en déclarant vouloir enquêter sur la Maison Kobayashi, car « tout excès de confiance peut s’avérer mortel en situation de complot ». Je n’aurais pas dit le contraire, mais si la maison de Shizune avait renoncé à ses titres, je ne voyais pas vraiment comment faire après pour revenir au pouvoir. Enfin si la Maison tentait quelque chose, les quatre autres n’hésiteraient sûrement pas à s’allier le temps de la mettre hors d’état de nuire, et pour orgueilleuse qu’elle soit elle ne pouvait se targuer de pouvoir leur tenir tête, même avec le Canon, Yumiko et d’autres guerriers.

Pendant que je réfléchissais, mon téléphone vibra dans ma main, téléphone qua j’allumai de suite afin de constater que j’avais reçu un message de Vadokan, message qu’il avait probablement envoyé à tout le monde vu la formulation employée. Je tiquai sur le « seul » employé. Je me retournai alors vers lui, inquiète. Il dut sentir mon angoisse, puisqu’il me prit à l’écart pour me murmurer qu’il savait qu’il pouvait me faire confiance, étant celle qu’il connaissait le mieux ici. Le début était prometteur, mais je sentais que la suite n’allait pas bien passer, s’il n’était pas convaincant.

Pour lui, c’était la raison pour laquelle il fallait se séparer. Que nous obtiendrions plus d’informations en étant séparés qu’en étant ensemble. Il me proposa d’aller du côté de la Maison Atalante, en fait du côté des grandes maisons en général avant de me demander s’il pouvait me faire confiance.

Mauvaise pioche Vadokan. Suite à sa déclaration, mon visage blêmit avec la colère, la tristesse, l’appréhension, l’inquiétude, le ressentiment, la rancœur, le désespoir…tous les sentiments négatifs que je pouvais ressentir. Mon corps se raidit instinctivement, et je voulus le fusiller des yeux, mais je n’y arrivais pas…car si j’étais totalement confuse, et un peu en colère, je comprenais plus que bien sa démarche. Je reniflai, essayant de rattraper les larmes qui allaient couler, refusant par fierté de pleurer. Peine perdue, elles réussirent à s’enfuir de mes yeux, et c’est en essayant de rester la plus joyeuse possible et d’ignorer les larmes qui coulaient que je lui répondis :

- « C’est d’accord ! »

Il se retourna prestement avant de demander à Collin quel danger pouvions-nous rencontrer dans les quartiers de couleur. C’est alors que Phyress lui demanda s’il ne comptait tout de même pas se rendre dans les quartiers chauds. La question me parut horriblement indiscrète, et mal formulée, elle n’était pas sa mère pour lui dire ce qu’il devait faire, mais me rappelant mon rôle de diplomate, je n’en tins pas rigueur et essuyai rapidement mes larmes avec un grand sourire pour me retourner et lui apporter une réponse à ses questions.

- « Je crois qu’effectivement il va s’y rendre, mais plus tard. Tu aimerais y aller toi aussi ? »

Collin prit ensuite la parole pour répondre à nos dernières questions, en répondant d’abord à Tina que les maisons nobles étaient un peu toutes contre les autres, restant unies uniquement quand il s’agissait d’accuser le pouvoir en place. Mais que la Maison Kartage, là où mon ami comptait se rendre, et la Maison Kobayashi, considérée comme « le sous-fifre de la Maison Valaï » elles étaient cordiales entre elles. Par « cordiales », je voulais dire qu’une rencontre ne se terminait pas en bain de sang. Enfin je crois. Il nous précisa que si nous pouvions en apprendre plus sur elles à la bibliothèque, nous en apprendrions plus à la rédaction d’un journal. Et que dans les forces spéciales, à part les guerriers que Shizune et d’autres s’étaient efforcés à procréer, il n’y avait pas d’autres soldats affiliés à des Maisons.

Il se retourna vers moi ensuite pour m’informer de comment verrouiller mon téléphone, chose que je trouvais très utile. J’étais déjà très attachée à ce petit objet, que je sentais très utile, savoir qu’on pourrait me le retirer et que je n’aurais plus de contact avec les autres m’effrayait déjà alors en plus avoir connaissance du fait qu’on pourrait fouiller dans MES affaires pourrait me rendre paranoïaque. Sans compter le fait que certains pourraient être en danger à cause de moi. Le problème était que n’importe quelle sécurité pouvait être passée par un expert, mais que nos téléphones étaient équipés d’un système qui nous permettraient de gagner quelques heures si on venait à le prendre, à savoir que notre…empreinte génétique avait été enregistrée, et que presque personne ne pourrait l’utiliser.

Mais comme avec tout bon côté d’une technologie semblait se ramener le mauvais, il nous précisa également que cela nous signifiait que si nous venions à être capturés avec notre téléphone et que nous n’avions pas eu le temps de le cacher ou de le détruire…je sentais la suite arriver grosse comme une maison, et effectivement Collin déclara que selon la méthode employée pour nous voler notre empreinte cela pouvait être douloureux.

Pour Lelma, il lui répondit que sa tenue le ferait juste passer pour un original avant de se tourner vers Vadokan pour lui répondre sur un ton que je trouvai désagréable que Shizune était hors de soupçon avant que la concernée le fasse taire, déclarant que sa maison était remplie de pièces qui resteraient confidentielles pour la sécurité d’Izurith, mais que le reste lui serait accessible. Tirade servie avec un regard glaçant à geler un elfe. Le genre de regard que j’aurais aimé lui jeter moi-même plus tôt, mais elle s’en chargeait très bien alors…mon ami reprit alors en expliquant que sa pleine confiance ne s’acquérait qu’en lui donnant complètement la notre. Bien qu’encore triste de devoir me séparer de lui, je fus flattée de constater que si sa confiance était si dure à avoir, cela voulait dire aussi qu’il avait pleinement confiance en moi avec ce qu’il avait dit.

Collin reprit avec la question de Vadokan, expliquant que dans ces quartiers la criminalité y était décuplée. Viols et meurtres en tous genres, ce genre de choses accueillantes et charmantes. Il se leva ensuite pour nous déclarer que nous étions les plus prêts possible, et fouilla dans un tiroir pour en sortir des cartes, leur moyen de paiement contenant mille Izurs. J’aurais bien demandé combien de Yus cela faisait si je n’étais pas sûre que l’équivalence entre un yu et un izur était inconnue du sergent. Après une petite explication sur les moyens de paiement, il nous donna une indication sur leur moyen de transport, le train. Un aynore qui ne volait pas et qui fonctionnait à toute heure du jour et de la nuit. Pour l’utiliser, des portiques reconnaîtraient notre téléphone qui avait un droit d’accès illimité à ce type de choses, et nous devions monter dans un wagon vers notre destination, ce qui prendrait quelques minutes au lieu de s’user les pieds pendant deux heures.

Il ouvrit alors la porte d’un cagibi qui donnait vers l’extérieur avant de nous souhaiter bonne chance et de nous assurer leur aide. Tina remercia le Sergent, avant d’appeler par erreur Shizune. Ce téléphone était si maniable que je la soupçonnai un court instant d’avoir fait exprès avant de l’écouter déclarer qu’au moins elle saurait que c’était le sien.

Pendant ce temps, Vadokan utilisa son ton le plus sec pour répondre à Phyress de la suivre si elle en était capable, et de savoir jouer la comédie. Ton que je trouvai assez sec pour la pauvre Phyress, mais qui elle pourrait l’accompagner. Parmi les milliers d’hypothèses qui m’étaient passées par la tête, j’avais pensé que c’était peut-être parce que j’étais de sexe féminin, hypothèse que j’avais tout de suite trouvée stupide. Je fus soulagée de constater que j’avais raison, mais l’idée que la confiance qu’il m’accordait était à la fois une raison et un prétexte pour m’éloigner restait dans un coin de ma tête. J’avais entièrement confiance en lui. S’il m’avait dit qu’en se jetant d’un pont on pouvait voler, je l’aurais cru. Mais le germe du doute s’était insidieusement planté dans mon cœur, envoyant valser toutes mes convictions, alors je décidai de lui faire confiance pour le moment comme toujours et d’aviser par la suite.

Je regardai les alliances se former autour de moi : Fenouil, qui demandait à Lelma s’il pouvait l’accompagner, Vadokan et…Phyress. Tous ensembles, il ne restait plus que Tina, moi et la vieille elfe, avec qui je n’aimerais pas vraiment faire équipe puisque je ne pourrais pas jurer, et pour diplomate et bien élevée que je comptais devenir, personne ne pourrait m’empêcher de jurer si je le voulais. De temps en temps. Jurer comme un charretier n’était pas dans mes plans. Rester seule ne me dérangeait pas, mais j’aimais rester avec d’autres, puisque la solitude n’était pas ce que je préférais.

Je rejoignis Tina, qui était sortie, et l’entendis comparer notre réunion à une réunion de famille, juste avant que les oisillons prennent leur envol. Elle demanda à rester en contact avec tout le monde, avant de déclarer souhaiter apprécier de savoir où elle mettait les pieds, surtout si elle pouvait éviter celui du voisin, avant de demander si nous étions des gens d’action, quitte à rester seuls. Je lui répondis avec entrain.

- « Je comptais aller un peu à la Bibliothèque de mon côté afin de vous faire parvenir les informations dont je prendrai connaissance, ou aller dans une des grandes Maisons, puisque j’ai vécu à la cour de Cuilnen, mais je peux tout aussi bien accompagner l’un d’entre vous, ce qui ne me dérangerait pas car je n’aspire pas à rester seule, la compagnie d’un autre pouvant être agréable à souhait. Si tu le souhaites, ou plutôt si cela ne te dérange pas, je peux t’accompagner. »

[1673 mots]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Jeu 29 Sep 2016 02:05 
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Rangeant les cartes dans son balluchon, Àma suivit la jeune humaine qui avait évoqué la question de l’argent à travers une porte secrète qu’ouvrit le Sergent. Et quelques pas plus loin, celle-ci s’arrêta plus loin en rameutant d’un geste théâtral les aventuriers qui sortaient dans la ruelle. Ça tombait bien, Àma avait voulu lui parler depuis qu’elle avait posé ses yeux sur elle dans la salle de préparation.

- Bien vu pour l’oseille. Tu perds pas l’ Nord, toi … Ptet qu’tu peux m’aider avec c’t esprit vif que tu caches derrières tes yeux aguicheurs. Tu peux m’ montrer comment j’enregistre ces numéro s’te plait ?

Et Ama lui tendit son téléphone sur lequel était rester afficher les numéros de Lelma, Colin et Shizune.

Une seconde passa sans réaction de la brune… L’avait-elle froissée en faisant référence à son jeu de séduction ? Il fallait rectifier le fond de sa pensée :

- Euh… j’suis plus aussi forte qu’avant et j’ai la mémoire qui commence à flancher. J’suis vieille quoi, et je sais qu’ça s’ voit, pas la peine d’faire des rond d’jambes. Alors des fois j’en joue pour obtenir c’que j’veux, ou bien pour endormir la méfiance des autres, commença-t-elle s’égarant. Tout ça pour dire que quand j’dis que t’as des yeux aguicheurs, j’pense pas à mal. J’imagine bien qu’tu fais avec c’que t’as. Et c’est tout à ton honneur de tourner l’appétit des autres à ton avantage… d’autres filles moins capables le vivraient comme un fardeau d’avoir des charmes aussi…prépondérants, acheva-t-elle en choisissant ses mots dans un vocabulaires qui lui était peu habituel avant de lui tendre la main, son regard biaiseux planté dans les eaux turquoise de l’humaine si jolie. Je m’appelle Àma. Àma A’as, du Naora.

Et d'un coup d'oeil de côté, elle salua l'adolescente hinionne qui l'avait respectueusement accueillie dans la salle de préparation, avant de mettre son grain dans la conversation concernant leurs plans respectifs :
- Les livres c'est pas mon truc ma biche. C'est joli et carré, mais en c'qui m'concerne, c'est tout c'que j'peu en dire. D'ailleurs, pas la peine de m'envoyer des messages avec c't'engin, poursuivit-elle en agitant le téléphone, j'sais pas vraiment lire. J'peux déchiffrer s'i' faut, mais j'vous l'ferai regretter d'une manière ou d'une autre de m'y avoir poussé! plaisanta-t-elle...à moitié.

Àma pausa sa voix un instant pour réfléchir si elle voulait faire part de ses plans. (Pourquoi pas) Elle n'avait pas besoin de tout dévoiler:
- Pour l'instant, j'vais plutôt m'chercher une taverne où laisser trainer mes oreilles deux s'condes avant d'les poser sur l'traversin. C'est qu'j'ai marcher avant d'arriver au camp'ment, alors faut pas compter sur moi pour arpenter les rues maint'nant!


(((300 mots)))

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Dernière édition par Àma A'as le Ven 30 Sep 2016 22:02, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Jeu 29 Sep 2016 11:12 
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Quartier Royal – Devant le palais (Tina, Yuélia, Ama A'as)


    Quelques minutes après être sortie, Tina entendit un petit « BIP » provenir de son téléphone. Si elle l'ouvrait elle pourrait voir la carte de la ville mise à jour, avec quelques points représentants différents journaux.


[Tina : 0,5 (introspection) ; 0,5 (nouvelle carte) ; 0,5 (appel discret à Shizune) ; 1 (bonus longueur)
Yuélia : 0,5 (introspection) ; 0,5 (informations) ; 1,5 (bonus longueur)
Ama A'as : 0,5 (introspection) ; 0,5 (vol d'argent) ; 0,5 (informations) ; 1,5 (bonus longueur)]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Lun 3 Oct 2016 15:25 
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Quartier Royal – Bibliothèque (Yuélia)


    Yuélia n'eut pas besoin de changer de wagon pour arriver à destination. En effet, après seulement une poignée de courtes minutes, elle put ressortir du wagon pour trouver un quai aussi propre que le premier et, en se dirigeant dehors, trouver face à elle une grande bâtisse surmontée de l'enseigne « Bibliothèque Royale ».

    Les portes du bâtiment étaient automatiques, comme celles à l'intérieur du Palais, et à l'intérieur Yuélia pourrait découvrir un accueil absolument nickel, digne des gares qu'elle venait de quitter.

    Derrière l'accueil, une jeune femme était trop occupée à fixer un écran semblable à celui des téléphones, mais bien plus grand, pianotant sur une petite machine rectangulaire pourvu de cases surmontées des lettres de l'alphabet, pour s'intéresser à elle. Sur les côtés, un petit panneau transparent indiquait la direction des Archives, d'un côté, et de la Bibliothèque de l'autre.


[Yuélia : 0,5 (introspection) ; 0,5 (première utilisation du train) ; 1 (bonus longueur)]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Jeu 6 Oct 2016 16:25 
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Quand une voix enregistrée semblant venir de nulle part indiqua que nous étions arrivés à la Bibliothèque Royale, je me levai et me dirigeai vers la porte qui s’ouvrit sans aide extérieure encore une fois. Voyant le petit écart entre les « rails » et le sol, je sautai et atterrit dans…la même gare que tout à l’heure. Croyant à une blague, je regardai autour de moi, mais non, la décoration était la même. Je soupirai devant ce manque d'originalité fonctionnel dont les architectes d’Izurith faisaient preuve. Pourquoi ? Pourquoi cette décoration sans chaleur ? C’est…triste. Je me dirigeai vers les escaliers pour sortir, vers la lumière.

Je trouvai devant moi un grand bâtiment, avec l’enseigne « Bibliothèque Royale » dessus. Par les portes transparentes, je pouvais voir une salle assez grande, dans les tons blancs, avec quelques touches d’ocre. Je passai par les portes, qui, semblant se mouvoir d’elles-mêmes, me laissèrent passer. A une espèce de comptoir, une jeune femme humaine était assise, aux cheveux longs bruns bouclés ramassés en chignon, dont quelques mèches pendaient. De ses yeux gris, elle fixait un téléphone plus grand que la moyenne, et tapait sur une machine fine rectangulaire, relié à un rectangle avec les lettres de l’alphabet. Je pris un peu de temps pour l’observer, elle et son visage fin, ses yeux gris bordés de cils noirs et longs, son nez en trompette ainsi que ses lèvres pincées. Elle semblait absorbée par ses deux écrans, et bien trop occupée pour me dire bonjour.

Je passai alors devant elle, sans bruit, pour examiner cette grande salle, sans rien d’autre que deux panneaux indiquant les Archives et la Bibliothèque et ce bureau. Pourquoi tant d’espace pour si peu de choses ? Enfin, je devais faire un choix, et si la Bibliothèque m’intéressait, je serais plus susceptible de trouver quelque chose dans les Archives. Je me dirigeai vers le couloir indiqué, m’engouffrant dedans et tressant mes cheveux pour les ramasser en chignon afin de ne pas être gênée quand je lirais.

[335 mots]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Dim 9 Oct 2016 18:35 
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Àma regarda l’humaine s’éloigner de sa démarche chaloupée, le galbe de son corps moulé dans la tenue Izurithienne qu’elle avait adoptée. Leurs chemins se séparaient donc à peine venaient-ils de se croiser. Mais la rôdeuse en était convaincue : elles se rencontreraient à nouveau. Et lorsque ce moment viendrait, elles auraient toutes deux glaner des informations complémentaires sur le micmac diplomatique qui entravait la bonne marche de ce monde futuriste.

La question demeurait néanmoins de savoir si la séductrice mettrait à bas son masque charmant pour partager en toute franchise le savoir qu’elle aurait acquis dans l’entretemps. Àma l’espérait, et s’il y avait quelque chose à lire dans le fait qu’elle avait divulgué se rendre dans le Sud d’Izurith pour démarrer son enquête, c’est que ladite Tina de Tulorim était ouverte à l’idée de coopérer avec la vieille hybride. Le temps le dirait. D’ici-là…

Àma embrassa du regard l’immensité du paysage urbain qui s’étalait devant ses yeux. En longueur comme en hauteur, tout était gigantesque. Une vaste plaine volcanique parsemée d’arbres millénaires, voilà l’image à laquelle la rôdeuse s’accrochait pour refouler le vertige qui la saisit à la vue de ce spectacle si … étranger.

En effet, le sol n’était pas fait de terre et de poussière, ni même de pavés granitiques ou de dalles de marbres comme dans les palais des riches cités de Yuimen. Non, sous ses pieds, une matrice homogène, lisse comme le verre volcanique et gris comme les marais Omyriens, recouvrait la moindre surface du sol Izurithien. Une aberration ! Comment leur planète n’étouffait-elle pas, enfermée qu’elle était dans cette gangue artificielle… ? Voilà qui dépassait son entendement. Et pourquoi ? Pour ne pas se salir les pieds ?! (Les Sindeldi f’raient sur’ment d’même c’la dit…) Peut-être même que cette architecture si … artificielle… était l’œuvre de ses congénères d’Izurith. Après tout, des centaines d’années avaient dû être nécessaire à l’édification de pareilles tours !

Les humains de ce monde avaient probablement hérité de la grandeur de leurs anciens maîtres elfiques. Peut-être même comptaient-ils parmi eux certains qui nourrissaient une certaine nostalgie pour un passé grandiose au contact de cet édifiant patrimoine. Mais peut-être aussi, tout cela était-il le fruit de la technologie humaine, et représentait à ce titre l’avènement d’une nouvelle ère qui n’avait pu voir le jour que grâce à la démise des anciens tyrans…

Quoi qu’il en fût, Àma devrait se montrer prudente et se préparer à recevoir un accueil virulent de la part de la population Izurithienne. Alors qu’elle se mettait en marche vers un panneau d’affichage, elle songeait qu’il aurait peut-être été sage de choisir l’une des tenues locales que Shizune lui avait proposé. Voir même l’une de ces armures intégrales que portaient les soldats du corps d’élite… (Non) Elle avait eu raison : comment se s’infiltrerait-elle alors parmi les fanatiques du GPET s’il percevait en elle un adepte de la Maison Valaï …?

Il lui faudrait trouver une raison pour justifier de son apparence elfique qui rappellerait sans doute aux humains de cette ville le physique de leurs anciens despotes. Son ascendance Earionne suffirait peut-être à semer suffisamment le trouble aux yeux de l’observateur lambda, en tout cas suffisamment pour qu’une histoire qu’il lui restait à peaufiner justifie la ressemblance d’avec les Sindeldi honnis. Une histoire qui devrait attirer l’attention du GPET sur sa personne… oui, elle avait sa petite idée…

Enfin parvenue devant le panneau lumineux qui avait attiré son attention, Àma fit halte et s’appuya sur sa lance pour libérer d’une partie de son poids ses pieds las et gonflés par les heures de marches en Bouhen et de piétinement dans les salles du palais. Le tableau représenté était fait de traits de lumière et de cercles clignotant. Des pictogrammes étranges parsemait ici et là l’ensemble de l’ouvrage. Pour indiquer des points d’intérêt sur ce qui semblait être une carte simplifiée du quartier où elle avait mis les pieds.

- Ga..re fer..ro..vi..aa.. ï..re, lu-t-elle disgracieusement en suivant du doigt les caractères qui surmontaient un pictograme prominent à cheveal sur l’un des axes principaux.

Elle n’avait pas la moindre idée de ce dont il s’agissait. Une suite de sons inarticulés, voilà l’effet que lui avait fait sa propre voix. Tout ce qu’elle pouvait déduire de cette « gare ferroviaïre » c’est qu’elle se situait sur un type de route différent des autres, car le trait qui représentait cet axe de communication était bien plus épais que les autres, plus fins et plus courts, qui eux semblaient illustrer un dense réseau de rues et ruelles.

A l’embranchement d’une grande rue orthogonale et d’un axe de moindre envergure, une allée commerçante peut-être, était inscrit un autre pictogramme qui retint l’œil fatigué de l’hybride : un verre et lit. (Une auberge ?) Peut-être, car le nom écrit au-dessus de ce symbole prometteur lui rappelait quelque chose (hô-tel… hôtel… ça sonne comme « hôte » ça.. ces miliciens logés chez l’habitant) Ma foi, elle qualifiait peut-être comme soldat, avec sa lance et son collier de dents. Encore que les locaux se faisait surement une autre idée du personnel militaire au vue de l’armure rutilante que portait les soldats du Corps d’Elite… Mais après tout, peut-être que cet « hôtel » fonctionnait différemment dans ce monde, et qu’il n’était pas réservé aux gens d’armes.

Il n’y avait qu’un moyen de savoir. Et sans attendre, la vieille Àma se remit en marche avec un soupir de lassitude, en direction de la « gare » d’où elle n’aurait qu’à marcher quelques minutes pour atteindre ce lieu où elle espérait trouver, gîte, couvert… et un accueil modérément raciste. L’espoir est chose gratuite.

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Dim 9 Oct 2016 18:37 
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Àma regarda l’humaine s’éloigner de sa démarche chaloupée, le galbe de son corps moulé dans la tenue Izurithienne qu’elle avait adoptée. Leurs chemins se séparaient donc à peine venaient-ils de se croiser. Mais la rôdeuse en était convaincue : elles se rencontreraient à nouveau. Et lorsque ce moment viendrait, elles auraient toutes deux glaner des informations complémentaires sur le micmac diplomatique qui entravait la bonne marche de ce monde futuriste.

La question demeurait néanmoins de savoir si la séductrice mettrait à bas son masque charmant pour partager en toute franchise le savoir qu’elle aurait acquis dans l’entretemps. Àma l’espérait, et s’il y avait quelque chose à lire dans le fait qu’elle avait divulgué se rendre dans le Sud d’Izurith pour démarrer son enquête, c’est que ladite Tina de Tulorim était ouverte à l’idée de coopérer avec la vieille hybride. Le temps le dirait. D’ici-là…

Àma embrassa du regard l’immensité du paysage urbain qui s’étalait devant ses yeux. En longueur comme en hauteur, tout était gigantesque. Une vaste plaine volcanique parsemée d’arbres millénaires, voilà l’image à laquelle la rôdeuse s’accrochait pour refouler le vertige qui la saisit à la vue de ce spectacle si … étranger.

En effet, le sol n’était pas fait de terre et de poussière, ni même de pavés granitiques ou de dalles de marbres comme dans les palais des riches cités de Yuimen. Non, sous ses pieds, une matrice homogène, lisse comme le verre volcanique et gris comme les marais Omyriens, recouvrait la moindre surface du sol Izurithien. Une aberration ! Comment leur planète n’étouffait-elle pas, enfermée qu’elle était dans cette gangue artificielle… ? Voilà qui dépassait son entendement. Et pourquoi ? Pour ne pas se salir les pieds ?! (Les Sindeldi f’raient sur’ment d’même c’la dit…) Peut-être même que cette architecture si … artificielle… était l’œuvre de ses congénères d’Izurith. Après tout, des centaines d’années avaient dû être nécessaire à l’édification de pareilles tours !

Les humains de ce monde avaient probablement hérité de la grandeur de leurs anciens maîtres elfiques. Peut-être même comptaient-ils parmi eux certains qui nourrissaient une certaine nostalgie pour un passé grandiose au contact de cet édifiant patrimoine. Mais peut-être aussi, tout cela était-il le fruit de la technologie humaine, et représentait à ce titre l’avènement d’une nouvelle ère qui n’avait pu voir le jour que grâce à la démise des anciens tyrans…

Quoi qu’il en fût, Àma devrait se montrer prudente et se préparer à recevoir un accueil virulent de la part de la population Izurithienne. Alors qu’elle se mettait en marche vers un panneau d’affichage, elle songeait qu’il aurait peut-être été sage de choisir l’une des tenues locales que Shizune lui avait proposé. Voir même l’une de ces armures intégrales que portaient les soldats du corps d’élite… (Non) Elle avait eu raison : comment se s’infiltrerait-elle alors parmi les fanatiques du GPET s’il percevait en elle un adepte de la Maison Valaï …?

Il lui faudrait trouver une raison pour justifier de son apparence elfique qui rappellerait sans doute aux humains de cette ville le physique de leurs anciens despotes. Son ascendance Earionne suffirait peut-être à semer suffisamment le trouble aux yeux de l’observateur lambda, en tout cas suffisamment pour qu’une histoire qu’il lui restait à peaufiner justifie la ressemblance d’avec les Sindeldi honnis. Une histoire qui devrait attirer l’attention du GPET sur sa personne… oui, elle avait sa petite idée…

Enfin parvenue devant le panneau lumineux qui avait attiré son attention, Àma fit halte et s’appuya sur sa lance pour libérer d’une partie de son poids ses pieds las et gonflés par les heures de marches en Bouhen et de piétinement dans les salles du palais. Le tableau représenté était fait de traits de lumière et de cercles clignotant. Des pictogrammes étranges parsemait ici et là l’ensemble de l’ouvrage. Pour indiquer des points d’intérêt sur ce qui semblait être une carte simplifiée du quartier où elle avait mis les pieds.

- Ga..re fer..ro..vi..aa.. ï..re, lu-t-elle disgracieusement en suivant du doigt les caractères qui surmontaient un pictograme prominent à cheveal sur l’un des axes principaux.

Elle n’avait pas la moindre idée de ce dont il s’agissait. Une suite de sons inarticulés, voilà l’effet que lui avait fait sa propre voix. Tout ce qu’elle pouvait déduire de cette « gare ferroviaïre » c’est qu’elle se situait sur un type de route différent des autres, car le trait qui représentait cet axe de communication était bien plus épais que les autres, plus fins et plus courts, qui eux semblaient illustrer un dense réseau de rues et ruelles.

A l’embranchement d’une grande rue orthogonale et d’un axe de moindre envergure, une allée commerçante peut-être, était inscrit un autre pictogramme qui retint l’œil fatigué de l’hybride : un verre et lit. (Une auberge ?) Peut-être, car le nom écrit au-dessus de ce symbole prometteur lui rappelait quelque chose (hô-tel… hôtel… ça sonne comme « hôte » ça.. ces miliciens logés chez l’habitant) Ma foi, elle qualifiait peut-être comme soldat, avec sa lance et son collier de dents. Encore que les locaux se faisait surement une autre idée du personnel militaire au vue de l’armure rutilante que portait les soldats du Corps d’Elite… Mais après tout, peut-être que cet « hôtel » fonctionnait différemment dans ce monde, et qu’il n’était pas réservé aux gens d’armes.

Il n’y avait qu’un moyen de savoir. Et sans attendre, la vieille Àma se remit en marche avec un soupir de lassitude, en direction de la « gare » d’où elle n’aurait qu’à marcher quelques minutes pour atteindre ce lieu où elle espérait trouver, gîte, couvert… et un accueil modérément raciste. L’espoir est chose gratuite.

(((900 mots, voilà GM10, j'espère avoir cadré avec tes directives et ne pas en avoir trop écrit sur la localisation de l'auberge. J'édite si besoin bien sur)))

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Lun 17 Oct 2016 15:25 
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Quartier Royal – Bibliothèque (Yuélia)


    Yuélia arriva devant une nouvelle porte automatique qui s'ouvrit à son passage, révélant une pièce étrange et relativement petite dans laquelle étaient présents beaucoup d'hommes et de femmes qui la regardèrent avec suspicion. Ils ressemblaient plus à des employés qu'à des clients.

    Image
    (((Architecture de la salle / Cliquer pour la HD)))


    Les livres, si l'on pouvait les appeler ainsi, étaient étranges : de simples tablettes vide de toute inscription, au premier abord, mais qui semblaient proches des téléphones. Il y avait également une table centrale pourvue de plusieurs appareils électroniques similaires, pourvus de claviers sur lesquels étaient gravées toutes les lettres de l'alphabet dans le désordre et sur lesquels tapotaient plusieurs personnes en fixant un écran proche de celui des téléphone mais beaucoup plus grand.


Quartier Royal – Devant « L'Hôtel » (Ama A'as)


    Après avoir traversé le Quartier Royal en train, ne passant que dans des wagons absolument nickels et flambant neufs, la vieille femme put sortir dans une station toute aussi impeccable, puis dans une rue toute aussi propre et sécurisée. Elle n'était resté que quelques minutes dans le train, aussi faisait-il encore jour, et elle n'eut à marcher qu'une poignée de minutes pour tomber sur un grand bâtiment resplendissant indiquant en grosses lettres « L'Hôtel » sur sa devanture. L'endroit, cependant, était gardé par deux gardes vêtus de manière très similaire aux Forces Spéciales qui, la voyant approcher, lui barrèrent le chemin.

    « Who, who, tu vas où toi comme ça ? » fit l'un deux. « Et puis comment t'es rentrée dans le Quartier Royal, d'abord ? »
    « Dis, » continua l'autre à l'attention de son collègue. « Elle est bizarre, t'as vu sa gueule ? On dirait une elfe... en plus moche... et bleue... »



[Yuélia : -
Ama A'As : 0,5 (introspection) ; 0,5 (première utilisation du train) ; 0,5 (bonus longueur)]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Mer 19 Oct 2016 14:56 
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Au bout du couloir, la lumière. Je vis une petite porte, et me hâtai afin de quitter ce couloir angoissant dans lequel mes pas résonnaient. Le plus angoissant des bruits, c’est le silence. Et là, je commençais légèrement à paniquer devant ce silence que je ne demandais qu’à rompre.

Rompre le silence. En voilà une étrange expression. Le silence n’est pas palpable, mais tu veux le rompre. Comme quand on « déchire le silence ». Le silence est un voile recouvert par le bruit j’imagine. Oui, un voile qui tombe dès que ta voix le rompt. Ta voix révèle le silence d’ailleurs. Sans ça, à moins de le vouloir, personne ne penserait : Tiens, là il y a du silence.

Sans le silence, il n’y aurait même pas de bruit. C’est en opposition. Ça cohabite. S’il n’y avait que le bruit, la notion de silence nous serait étrangère. C’est très perturbant d’ailleurs. Sans les ténèbres, pas de lumière. Sans l’amour, pas de haine. Il faut des contraires pour que le monde marche. C’est comme ça et pas autrement.

Oui, décidément ça me perturbe. Le pire, c’est que l’on a autant besoin du silence que du bruit. Trop de bruit ? Mal à la tête. Trop de silence ? Solitude, et tristesse. Si des fois se murer dans le silence est une bonne option, faire du bruit en permanence n’en est pas une. Il y a donc des contraires qui sont plus ou moins bien. Des contraires que selon notre personnalité, nous allons plus ou moins bien aimer.

Je ne sais décidément pas quoi dire. Peut-être devrais-je parler seule ? Histoire de me sentir mieux par rapport à ce silence qui m’énerve. J’aime le silence quand je lis, ou quand je suis concentrée. Mais là rien à faire, je voudrais du bruit. Pas du bruit en fait, de la musique. Il faudrait que l’on puisse enregistrer de la musique à emporter partout.
Si je n’étais pas persuadée que déranger le Sergent Collin pour ça est une mauvaise idée, je le ferais directement. Mais sérieusement, savoir si l’on peut enregistrer de la musique sur les téléphones est une chose qui m’intéresse assez.

J’atteignis la porte, qui s’ouvrit encore toute seule, sur une toute petite pièce remplie d’hommes et de femmes qui me regardèrent avec d’un air suspicieux. Après tout, avoir l’air de dire : « qu’est-ce que tu fais là toi ? » n’est pas une bonne manière de saluer les gens. Même si l’envie de leur dire : « Vous n’avez pas autre chose à faire que de vouloir me demander ce que je fais là où il vous faut absolument un motif car votre vie en dépend ? » s’immisçai sournoisement dans mon esprit, je la balayai d’un revers de la main et les ignorai avant d’observer la pièce, et leur comportement.

J’avais compris avec la femme de l’accueil que visiblement, soit le dieu ou créateur de ce monde était un véritable enfoiré pour qui la politesse était en option quand il a créé ses espèces de monstres avec un sale regard qui dévisagent les inconnus, soit la politesse était accessoire sur Izurith, alors honnêtement la seule chose que j’aurais voulu leur dire est « Je ne vous retourne pas le bonjour inexistant que vous n'avez pas pris la peine de m'adresser, pas besoin de mentir j’espère que c’est le jour le plus triste de votre vie. », de mon ton le plus acerbe de préférence.
Ils ressemblaient plus à des employés. Et même encore, soit peu de monde vient ici, soit ils travaillent pour une bouchée de pain vu leur humeur. Je me dirigeai vers les étagères, avant de m’arrêter devant les rayonnages, choquée.

Les « Livres » n’étaient plus de beaux ouvrages fins à la couverture en cuir ou en papier, sentant le renfermé, dont les pages qui des fois avaient été cornées leur apportaient un certain prestige. Non, c’était encore leurs espèces de tablettes dégueulasses froides sans charme. Avec, pour encore mieux les mettre en valeur à mes yeux, une lumière verdâtre qui faisait mal aux yeux. Et bien moche. Dans la Bibliothèque d’Anorfain, il y avait de belles étagères de bois, sur lesquelles étaient posées de beaux livres à la reliure de cuir, souvent poussiéreux car Nõlwëmen était immense et tout nettoyer était impossible, mais que je trouvais magnifiques. Des chaises de bois étaient entreposées dans les rayonnages, et des fois même je lisais en équilibre sur un escabeau, mais c’était infiniment plus chaleureux que…ça.

Au milieu des rayonnages, il y avait plusieurs tables surmontées des mêmes appareils étranges que ce que j’avais vu à l’accueil. Des claviers avec toutes les lettres de l’alphabet dans un ordre sûrement décidé au Pierre-Papier-Ciseau, ou aux dés. Je m’approchai de ces étranges machines et découvrit qu’il y avait un ordre pour tous les claviers, un ordre spécifique. Les six premières lettres de la première ligne formaient un « AZERTY », alors je décidai de nommer ainsi cet ordre étrange. Ça sonnait bien et ce n’était pas compliqué. En même temps, les six premières lettres de la deuxième ligne sont « QSDFGH ». Un peu plus énervant à apprendre. Et la troisième ligne c’était pire : « WXCVBN ». Ultra simple oui.

J’abandonnai cette étrange machine pour chercher comment me repérer parmi les rayonnages, afin de trouver ce qui m’intéressait : L’histoire de la famille Valaï, et accessoirement des autres familles aussi. Parce que le Seigneur Tiret avait-il seulement une quelconque légitimité à s’assoir sur son trône de technologie ? Et puis aussi, s’il y avait un quelconque dialecte Izurithien à apprendre, j’étais partante pour essayer. Et les coutumes des habitants m’intéressaient.

Mais je trouverais sûrement ces dernières choses dans la Bibliothèque. Sûrement. Et je ne savais pas comment chercher ici. Je décidai d’allumer une de ces machines étranges, qui pourraient peut-être m’indiquer comment trouver ce qui m’intéressait. Je m’assis sur un des fauteuils et regardai comment allumer ces choses, un bouton avec un étrange signe composé d’un cercle et d’un bâtonnet était un peu plus gros que les autres et attira mon regard. Je pressai ce dernier, afin de voir ce qui allait se passer.

[1026 mots]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Mer 26 Oct 2016 14:16 
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Quartier Royal – Bibliothèque (Yuélia)


    La machine s'alluma et afficha un écran d'accueil semblable à celui de son téléphone. Il y avait cependant bien plus d'icônes et de choses faisables. Il faudrait plusieurs heures, ou jours, à Yuélia pour comprendre comment un tel dispositif fonctionnait toute seule. Cependant un homme s'approcha d'elle, offrant son aide.

    « C'est la première fois que je vous vois ici, » commença-t-il. « Vous semblez perdue. Vous avez besoin d'aide ? »


[Yuélia : 0,5 (introspection) ; 0,5 (recherche) ; 1 (bonus longueur)]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Lun 31 Oct 2016 12:57 
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Parvenue devant l'hotel, Àma fut interpellée par deux soldats du Corps d'Elite qui gardaient la porte d'entrée. Le mépris et la méfiance dont ceux-ci démontraient à son égard ne l'étonnèrent pas ; elle s'attendait depuis le début à un accueil frileux. Et elle pensait savoir qu'elle attitude adopter en réponse, elle sur les pieds de qui les bonnes gens de Tahelta avaient toujours marché. (N'pas s'exciter, n'pas donner la joue).

- Et qui t'dit que j'suis pas du quartier? lança-t-elle avec lassitude comme une question rhétorique mainte fois posée dont on n'attend plus aucune réponse. Si j'suis d'vant toi, c'est-i' pas plus probab' que j'ai toujours été dans l'coin? T'crois pas qu'on m'aurait d'jà posé la question à chaque post' de garde, poursuivit-elle dans un crescendo savament contrôlé avant de se tourner vers celui qui avait commenté son apparence étrange et de finalement conclure avec le subtil trémolo de l'indignation refoulée, avec ma "gueule d'elfe toute moche".

Àma choisit de marquer une pause à ce moment. Elle espérait que d'avoir répété ces paroles injurieuses mettrait mal à l'aise le trouffion d'élite, et elle comptait bien le laisser mariner dans le remord qu'elle espérait avoir povoqué. Mais il s'agissait de ne pas les laisser reprendre les rênes de la conversation. Car même gênés, elle ne doutait pas qu'ils feraient leur travail à la chasseraient hors du Quartier Royal, dans le meilleur des cas... Alors avant que l'un ou l'autre ait le temps de présenter de excuses et de réitérer la demande d'identification, Àma continua de sa voix légèrement chevrotante qu'elle affectait pour accentuer l'effet appitoyant de son âge avancé.

- Quant à c'que j'fais "ici"...? J'suis v'nue chercher un r'pas chaud et une chambre. La mienne... "n'est plus à ma disposition", articula-t-elle avec pompe comme si elle citait un aristocrate qui l'aurait traitée avec dédain.

Tournant la tête de côté comme par pudeur, Àma laissa quelques secondes s'écouler, le regard perdu au loin, les paupières immobiles... et résolument ouvertes, exposant ses pupilles divergentes à l'air sec de la rue. (Pleure, allez, pleure un coup... oui, presque, a y est).

Chassant d'une main nerveuse une larme au coin de l'oeil, la vieille Àma secoua la tête comme pour chasser des souvenirs déplaisant, et plongea une main dans le balluchon qui pendait à son épaule pour en resortir la carte de crédit qu'elle avait obtenue du Sergent Colin.

- Trente ans d'bon et loyaux services, et voilà comment Hynt me r'mercie, lâcha-t-elle avec amertume tout en agitant le rectangle de plastique sous les yeux des gardes. Comme si mille Izurs pouvaient me racheter une couleur de peau normale, m'dédommager pour toutes ces expériences farfelues auquelles il m'a soumise...

Il n'avait pas été difficile de trouver le juste ton pour jouer cette comédie, car il lui avait suffit de puiser dans la tragédie de sa vie de batârde répudiée par la haute-société Taheltane. Et l'émotion de cette semi-elfe Izurithienne fictive, injustement traitée par le Professeur Hynt, faisait écho à sa propre douleur, une meurtrissure qu'elle avait cru enterrée sous le lit de feuilles mortes et de fleurs printannières qu'avait été sa seconde vie au domaine de Thilîn.

Alors Àma sentit une vague de fatigue la submerger. Le voyage depusi Bouhen avait été physiquement éprouvant, et ces dernières heures avaient compté plus de rebondissements que ce à quoi son existence de fermière l'avaient preparée. C'est donc avec l'air le plus naturel du monde qu'elle s'addressa une dernière fois aux gardes, épaules avachies et passion désamorcée, pour faire appel à leur compassion :

- Je suis fatiguée. S'il vous plait... J'veux simplement dormir au chaud et m'réveillez sur un jour nouveau. J'crois que j'mérite au moins ça...

(((600mots)))

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Mar 1 Nov 2016 20:07 
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La machine s’alluma, j’avais réussi à trouver le bon bouton du premier coup. Fière de moi, j’esquissai un petit sourire devant ce coup de chance, avant de me rappeler que les gens autour de moi le faisaient tout les jours, et que ce n’était pas si exceptionnel. Je ravalai alors mon sourire tandis que sur la vitre de cette machine, un “temps de chargement” apparaissait. Étrange.

La machine avait donc besoin de charger pour fonctionner. Pas en énergie, mais charger pour se lancer. Parce qu’en jetant un coup d’œil aux machines des autres, ce n’était pas la même chose. J’attendis donc devant la vitre, à observer ce fameux “temps de chargement”. Ce qui allait bientôt me lasser.

Pendant que la chose chargeait, je laissai mes pensées dériver et me souvint soudainement de ma mission. La famille Lothandre devait déjà m’attendre depuis un bon moment, et j’allais sûrement me faire tirer les oreilles. Sans compter que la Reine ne serait pas forcément d’excellente humeur à l’idée que j’ai abandonné pour venir ici sans au moins les prévenir. Devant la punition qu’on allait m’infliger, je me dis que finalement ce n’était pas si mal de rester ici.

Le campement devait toujours être à Bouhen...je me mis à réfléchir à l’idée d’éventuellement demander à envoyer une lettre. Ce qui m’aurait bien arrangé. Mais non, ce ne serait sûrement pas possible, et même, quelqu’un la lirait sûrement pour savoir ce que j’enverrais. Ils ne voulaient sûrement pas de fuites sur leur autre monde, et moi je n’avais pas envie que quelqu’un que je connaissais ou pas lise ma vie.

La vitre laissa assez vite place à un menu, semblable à celui de mon téléphone, mais avec plus d’icônes. Avec plus de choses à faire. Je ne comprendrais pas comment cette chose fonctionnait avant des heures, ou des jours ! Je commençais à paniquer, on ne nous avait pas donné assez de clés pour comprendre ! Comment allais-je faire ?

J’entendis une voix derrière moi, et sursautai brusquement. Je me retournai, voyant un homme qui m’avait interpellée. Il me dit que c’était la première fois qu’il me voyait ici, ce qui était un peu normal en même temps, et que je semblais perdue. Il me proposa son aide, ce que soulagée, je m’empressai d’accepter. Ces choses m’étaient totalement étrangères, et un peu d’aide ne serait pas de refus.

Oui...c’est la première fois. Comme vous l’avez fait remarquer, je suis un peu perdue et je ne comprends rien en plus de ne rien connaître à tout cela. Je serais ravie que vous m’aidiez, si cela ne vous dérange pas…

L’observant, je pris soudainement peur et m’empressai de vérifier si mes oreilles étaient bien cachées. Une personne aux oreilles pointues et qui ne connaît rien à la technologie c’est suspect. Je lui souris, et prit soudainement conscience que je ne m’étais pas présentée. Quel manque de politesse. Et dire que quelques minutes plus tôt je les critiquais…

Je m’appelle Yuélia. Et vous ?

Mon nom leur était peut-être, même sûrement peu commun. Jusque là, les noms que je connaissais semblaient être Oranais, comme Shizune, et le peu de prénoms Oranais masculins que je connaissais ne me permettait pas de parier sur son prénom de toute façon.

Siris m’avait confié que mon nom venait d’une histoire. Dans ce conte, Yué signifiait la lune, et Lia la fleur. Mon nom voulait donc dire Fleur de Lune. L’idée était sympa en elle-même, mais dire que je m’appelais Fleur de Lune était pour le moins étrange.

Son nom avait-il une signification ? Mieux, quels étaient les contes Izurithiens ? J’aimais beaucoup les contes, et mes préférés étaient souvent ceux des humains, très prompts au rêve et avec une imagination débordante.

Serrant par réflexe mon pendentif qui brillait faiblement, j’espérai pouvoir en apprendre le plus possible avant que cette histoire se termine. Et qu’elle se termine vite. Je voulais retourner en Anorfain. Et le plus vite possible. Je n’étais pas sûre de supporter longtemps leur sens artistique particulier.


[662 mots. J'ai pris la liberté d'imaginer qu'il y avait un temps de chargement, si ça pose problème envoie moi un MP pour que j'édite.]

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 Sujet du message: Re: Quartier Royal (Izurith)
MessagePosté: Mer 2 Nov 2016 18:44 
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Quartier Royal – Devant « L'Hôtel » (Ama A'as)


    Au monologue de la vieille elfe, les deux gardes se regardèrent. Leur casque empêchait de savoir ce qu'ils pensaient, mais bientôt leur ton put donner une idée assez clair de leur malaise à Ama A'as.

    « Heu... C'est que... Je voulais pas vous offenser, mais faut me comprendre, vous ressemblez beaucoup à une elfe grise...  » se rattrapa-t-il. « Mais on ne peut pas vous laisser entrer, il y a beaucoup de gens importants ici et... Enfin vous ne pouvez pas entrer, désolé... »


Quartier Royal – Bibliothèque (Yuélia)


    L'homme se présenta sous le nom de José, puis attrapa une chaise pour se placer à côté d'elle. Il la fixa quelques secondes avant de dire :

    « Heu... Et donc... Comment puis-je vous aider ? »



[Ama A'as : 0,5 (introspection) ; 0,5 (manipulation des gardes) ; 0,5 (bonus longueur) ; -0,5 (retard)
Yuélia : 0,5 (introspection) ; 0,5 (bonus longueur)]

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