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 Sujet du message: L'écurie en surface
MessagePosté: Ven 8 Avr 2011 10:34 
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L'écurie en surface


Petite écurie discrète et pas très importante en bordure de la ville Shaakt, en surface, elle n'est pas beaucoup fréquentée. Ceci est plutôt normal puisque les habitants de cette cité ne voyagent que très peu. Cela dit, la propriétaire des lieux est une riche Shaakt qui vit sans souci d'argent, se contentant d'élever avec amour ses chevaux.

Pour plus de renseignements sur les montures, se reporter à la règle spécifique sur les montures.

Montures élevées ici, à l'achat/revente :

Les chevaux : C'est la monture la plus fréquente, adaptée pour toutes les races de taille standard, tels les Humains, Elfes, Garzoks, Liykors, Worans, jeunes Oudios... Animal herbivore, il est la meilleure conquête de l'homme, le plus fidèle compagnon de l'Elfe et la terreur des Thorkins. Il est très utile pour les longs voyages, mais les races de plus petite taille ne savent pas les monter.

    200 yus la monture à l'achat. 1/3 du prix à la revente. C'est à vous de le nommer, de faire une éventuelle description et de lui acheter du matériel si vous le souhaitez.

Code:
[u]Monture achetée :[/u]

Nom :
Description et race : Cheval.
--------------------------------------------------------------
Équipements (A acheter !) :
-

Sac (E=0/10) (A acheter !) :

--------------------------------------------------------------


Ventes de matériels :

    Selle et rênes standards : vitesse augmentée de 0,5 : 200 yus.
    Selle et rênes de qualité : vitesse augmentée de 1 : 500 yus.

    Sac (Encombrement [E= /10]) : 50 yus
    Petite charrette (Encombrement [E= /30]), le propriétaire sera assis dans la charrette : 100yus
    Grande charrette : (Encombrement [E= /50]), le propriétaire + 1 personne supplémentaire seront assis dans la charrette : 200yus

Le rachat du matériel ne se fera qu'à 1/3 du prix.

Hébergement de montures mises en pension :

    Vous pouvez apporter la monture standard (Chevaux, belettes, boucs, poneys, dromadaires, loups) que vous possédez et la laisser en pension durant autant de temps que vous le voulez. Les montures originales seront refusées. Ce service sera payant en jeu mais aucun yus ne sera retiré de votre fiche.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

(((Si vous voulez être servi dans des temps raisonnables, n'oubliez pas de demander aux GM dans le SUJET DES INTERVENTIONS GMIQUES de s'occuper de valider vos achats en jouant le commerçant. Nous ne faisons pas le tour des boutiques... merci de votre compréhension )))

_________________
Chibi-Gm, à votre service !


La règle à lire pour bien débuter : c'est ICI !
Pour toutes questions: C'est ici !
Pour vos demandes d'interventions GMiques ponctuelles et jets de dés : Ici !
Pour vos demandes de corrections : C'est là !
Joueurs cherchant joueurs pour RP ensemble : Contactez vous ici !


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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Mer 11 Juin 2014 15:18 
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Le vent qui balaie la surface est bien plus mordant, glacé, charriant particules de glace et flocons de neige tandis qu’il cherche à emporter avec lui vers les terres tous les bâtiments de pierre ancrés sur le sol inégal et déserté par les shaakts. Les clans les plus riches vivent à l’abri de la fureur des éléments et de l’agression des faibles rayons du soleil de ces latitudes. Les bâtisses des shaakts et des quelques étrangers vivant là sont adaptées à ce rude climat : des murs épais, de petites fenêtres fermées par de solides volets lorsque vient la nuit, trapues, creusées en partie dans le sol, dômes de pierre se laissant caresser par les bourrasques, couvrir par les congères que les habitants les plus courageux parfois dégagent, mais le plus souvent laissent s’accumuler en guise d’isolation plus efficace que la roche, la mousse ou le lichen.

Ce n’est toutefois pas la tempête qui cueille les deux hommes à leur sortie des entrailles de la terre, simplement la bourrasque commune, qui pourrait cependant être considérée comme un vent à décorner les bœufs pour qui ne réside pas à l’année en haut de cette falaise. Enveloppée dans la cape de Théoperce, Caabon serre plus les dents à cause de son état physique que du fait du froid dont il est plutôt bien protégé. Son sac est lourd, pas tant que ses jambes toutefois, et il doit reconnaître que c’est tout son corps qui lui paraît trop encombrant, au dessus de ses forces, surtout après cette marche sinueuse dans la cité souterraine. Rien de comparable à ce qu’il a vécu après la bastonnade reçue dans les rues de Kendra Kâr, mais assez pour l’inquiéter, car Bahalt n’a apporté aucune précision quant au voyage et à ses modalités, il a simplement précisé que Thrang leur a confié une mission opportune, puisque les éloignant de la cité le temps que les choses s’apaisent, sans doute par le biais de quelques assassinats, empoisonnements, séances de tortures ou quelque autre moyen à même d’adoucir la surface des relations entre les clans. En profondeur, la colère, la rancune, l’ambition et le désir de voir son adversaire choir jusqu’aux tréfonds de la défaite feront toujours leur long travail de sape, mais cela est le lot de la vie politique de Gwadh depuis des générations, depuis la création de la cité, aussi nul ne s’en formalisera vraiment.

Un bâtiment plus long se profile dans le jour blafard, peut-être la construction la plus importante si l’on excepte les murs et la porte de la cité, percé d’une grande porte de bois à double battants, auquel sont accotés des appentis où s’accumulent fourrage et fumier, outils divers, roues, essieux, charrettes endormies sous des toiles les protégeant de la neige et de la glace. A côté de l’édifice dont l’odeur, charriée par le vent, annonce sans équivoque le statut d’écurie, se trouve une demeure dont l’architecture générale, même dissimulée par des plaques de neige et de glace, révèle l’aisance financière de celui – ou plutôt celle, car l’argent est chez les shaakts aux mains des femmes, sauf en de rares cas – qui l’habite. Cependant, Bahalt dédaigne l’habitation pour se diriger vers les communs.

Passé la porte, la première surprise, avant même l’odeur, est la température. Deux poêles diffusent un doux rayonnement calorifique, les animaux présents ajoutant leur propre chaleur corporelle à l’air ambiant ; les murs épais, la couche de neige, tout cela contribue à conserver cette atmosphère tempérée, renouvelé par quelques petites fenêtres garantissant une certaine aération sans pour autant faire régner un froid dérangeant. Les narines des visiteurs ravivées, ce sont les parfums que l’endroit qui viennent l’assaillir, un mélange de paille, de crottin, de fourrage, de laine grossière au séchage, de fumée et de bois consumé, mais surtout et avant tout la fragrance particulière des bêtes mêlée à celle de la sueur des hommes au travail. La chaleur n’était pas qu’une question de température ici, elle relevait plus d’une ambiance peu commune dans la cité shaakt, dans cet espace où dominait la vie animale, bestiale, cette existence si éloignée des raffinements cruels propres aux créatures trop pensantes. Plongé dans ces lieux, Caabon ne rêve maintenant plus que d’une chose : réunir une botte de fourrage, y étaler une couverture, s’allonger sur coussin moelleux et piquant à la fois, fermer les yeux et s’endormir, bercé par les respirations tranquilles et puissantes des chevaux, leurs hennissements légers, le chant des grains et des fétus broyés par les implacables mâchoires.

« Tu es là pour les chevaux Bahalt ? La Matriarche m’a informé. »

« En effet, noble Seënva, on m’a ordonné de me présenter à vous. »

« On m’a aussi dit que vous aviez l’argent. »

« Je… Que… »

« Quelle sommes désirez-vous que nous vous versions, noble dame. »

Seënva semble alors enfin remarquer le wotongoh. Un froncement des sourcils qui dominent son visage fin marque une curiosité passagère pour cet humain à la peau noire, si semblable par certains aspects à celle de son peuple, puis l’expression fugitive s’efface pour laisser à nouveau la place à la froide contenance de cette race fière et débordante de mépris pour ceux considérés comme des inférieurs. Sans doute d’une taille moyenne pour ceux de son espèce, elle paraît bien plus grande que la majorité des humains ; son corps fin mais qu’on devine taillé en muscle n’est guère mis en valeur par les robes raffinées et les bijoux somptueux qui sont le commun des toilettes des plus riches femmes des clans shaakts, une tunique de laine et des braies, bien que d’excellente qualité, constituent avec un tablier de cuir ses seuls atours ; les épingles qui maintiennent ses cheveux d’une blanc de neige en chignon rappellent toutefois par leur raffinement de leur exécution et la rareté des pierres qui les ornent le rang et la fortune de la shaakt. Ce dernier point excepté, celle qui fait face aux deux humains est avant tout un être dévoué à son art et aux bêtes qu’elle élève avec un amour qu’elle ne saurait offrir aux autres races, et pas même à ses semblables.

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C'est par la sagesse qu'on bâtit une maison, par l'intelligence qu'on l'affermit ;
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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Dim 15 Juin 2014 02:59 
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Intervention gmique pour Caabon


La dame prit le temps d'observer Caabon quelques secondes avant de se décider à répondre.

" Je demande 200 yus pour la monture, si vous voulez des équipements, il faut payer un petit surplus. Mais n'allez pas si vite. Je ne cède pas mes chevaux si facilement. Ces animaux me sont précieux et très intelligents. Allez les voir, si l'un d'eux répond favorablement à votre approche, je vous le vendrai bien volontier !"

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Sam 26 Juil 2014 18:54 
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Caabon acquiesce aux conseils de la shaakt, et balaie du regard l’écurie : des chevaux s’y trouvent, broutant leur fourrage ou dormant d’un sommeil tranquille, de belles bêtes, de celles taillées pour faire face aux rigueurs du climat nosvérien et porter par delà les plaines glacées leurs cavaliers ; plus que des bêtes, des compagnons. Le wotongoh remarque une attitude sensiblement différente chez l’un d’eux, qui de son œil rond l’observe depuis son entrée, le seul qui ait relevé la tête, semblant suivre la conversation. Comme saisi par un instinct animal, Caabon s’approche doucement de l’équidé, qui dans un premier réflexe renâcle et secoue la tête, mais se laisse tout de même approcher, la respiration calme, de longs souffles s’exprimant par ses larges naseaux au rythme où se soulève son poitrail puissant.

(Si je dois aller affronter le blizzard, autant que ce soit avec lui.)

A quelques pas du percheron, Caabon prend tout la mesure de la haute stature de ce qui sera sans doute sa future monture, elle n’a rien à voir avec celle des fins coursiers que chevauchaient les puissants de l’ynorie, bêtes fines taillées pour la vitesse, ni même avec celle des destriers, pourtant élevés pour leur force, leur puissance dans la charge et l’endurance dans la bataille quand les montent des cavaliers aussi caparaçonné qu’eux. Il y a dans la bête qui jauge l’homme l’hérédité d’une race à laquelle Yuimen donna la force de triompher des éléments, de se dresser face à la tempête, de survivre là où le vent et la glace cherchent à imposer leur empire glacé. C’est la main tendue vers cette force contenue que le jeune wotongoh s’est arrêté. L’immobilité préside à cette rencontre de deux volontés, puis le cheval se décide enfin à approcher son museau de la main nue qu’il hume à longues bouffées, soufflant sans retenue entre ces doigts ; enfin il avance un sabot, une patte, abaisse son cou pour que l’humain puisse lui flatter l’encolure, l’encourageant en s’approchant un peu.

« Je pense que celui-ci acceptera de m’accompagner. »

Revenant vers l’éleveuse, il lui verse les yus pour le cheval sous la forme de larges pièces d’or, ainsi que la somme qu’elle lui indique pour des équipements réclamés par Bahalt – une charrette nosvérienne et le harnachement nécessaire, ainsi que de quoi bouchonner le cheval entre les voyages et les accessoires pour en prendre soin.

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Dim 27 Juil 2014 05:00 
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Intervention pour rp pré-quête 31


Alors même que tu sors de l'écurie, un tintamarre attire ton attention. A ta gauche, adossée sur le mur d’une auberge jusqu'alors inconnue annexée à l'écurie, que tu n'avais pas aperçue à ton arrivée, un garçon blond au teinnt pâle, à peine âgée de 8 ans, frappe ensemble deux jambières rouillés citant son petit discours sous le regard ahurie des quelques rares passants:

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« Oyé, oyé nobles gens, aidez-nous à sauver les sinolgures, espèce menacée d’instinction ! Sauvez les sinolgures et une bourse pleine de yus vous sera remise en récompense. »

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Dim 27 Juil 2014 15:47 
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La voix surprend Caabon lorsqu’il sort par la porte à double battant de l’écurie, menant sa monture par la bribe, Bahalt déjà assis dans la charrette, occupé à assujettir à l’aide de cordes solides les quelques effets qu’ils comptent emmener dans leur périple. Intrigué, le wotongoh tourne la tête pour découvrir un enfant.

Blanc, blond, c’est à se demander ce que cette silhouette menue court les rues battues par les vents de la cité de surface – ce piètre amas d’habitation de pierre, trapues, lissées par la glace, la neige et le blizzard – de Gwadh, la cité des shaakts auxquels il ne ressemble guère. Mais c’est le nom des bêtes, les sinolgures, qui attire l’attention de l’ynorien d’adoption. Dans la bibliothèque de son mentor, il avait, dans un ouvrage, un jour, lu une mention sur eux quelque part. Des animaux, c’est ce qu’il en sait. Et comme la curiosité est une chose à laquelle Caabon ne sait pas résister, et aussi poussé par une curieuse empathie pour cet enfant dont la place n’est visiblement pas la sienne, il lui adresse ces quelques paroles :

« Gamin ! Qu’est-ce que tu racontes ? Qui va verser une bourse de yus ? Toi ? Aller, rentre donc, tu vas attraper le mal par ce temps. »

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Dim 27 Juil 2014 17:18 
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Intervention 2 pour rp pré-quête 31


Bien qu'étant intimidé par la stature de Caabon, le jeune garçon répondit, aussi poliment que ses parents lui avaient appris :

" Les Silnogures monsieur, il faut les sauver !.... Non, moi je n'ai pas un yus, mais c'est que la grande dame a dit. Et puis, Fenouil, il est à l'intérieur avec Phil et Huguette, il va tout vous expliquer ! " Dit-il en pointant la porte de l'auberge situé derrière lui.

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Mer 30 Juil 2014 15:58 
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(Fenouil ? Une grande dame ? Encore un marmot qui ne sait pas trop comment s’occuper… Bah, pas de temps à perdre avec ces bavardages… S’il faut filer vers le Nord, autant le faire de suite, avant que les shaakts se décident à pointer leur nez dehors…)

Haussant les épaules à la tirade du gamin, comme pour exprimer par là son peu d’intérêt pour ses élucubrations dans la circonstance, Caabon s’apprête à lui signifier gentiment son peu d’intérêt pour le sauvetage mentionné, quand Bahalt attire son attention d’un toussotement particulièrement appuyé ; l’homme, vieux sans être sourd, a perçu de la conversation des bribes justifiant une intervention aussi peu protocolaire. Le voilà qui fait signe au jeune homme retourné de s’approcher, ayant quelque chose à lui dire.

« Gamin, j’sais pas d’quoi parle ce p’tiot, mais c’te coin, j’ai pas souv’nir d’l’avoir déjà vu. Entre au moins j’ter un œil, et viens m’dire de quoi il en r’tourne. »

« On n’a pas le temps ! Nous étions censés partir précipitamment, non ? Laisser Gwadh derrière nous le temps de nous faire oublier ? »

« Ouais… C’est vrai. Mais c’te face de lune m’intrigue, j’ai pas l’habitude d’voir des chiards aussi pâlots dans les parages… Pis une grande dame… Crois moi, quand t’auras mon âge, tu sauras qu’les grandes dames, ça veut dire rien d’bon, surtout dans l’coin des shaakts. Aller, t’y vas, juste un p’tit coup d’œil, tu m’rends compte et on file. Clair ? J’veux pas partir en laissant une affaire en suspens : t’imagines si elle nous pète au nez au retour ? »

Caabon soupire, mais force lui est de constater que l’attitude suggérée par le vieil assassin face à ce mystère est des meilleures. Pour un homme dont l’information est une monnaie d’échange précieuse, notamment pour négocier sa survie, s’en aller sans avoir une vague idée de ce qu’évoque cet enfant relèverait d’un comportement frisant la stupidité. Aussi le wotongoh obtempère-t-il, et annonce à son infantile vis-à-vis :

« Je vais aller voir ce que ce Fenouil a à me raconter, et j’aviserai. Passe donc devant. »

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Mer 30 Juil 2014 17:25 
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Intervention 3 pour rp pré-quête 31


Le petit esquisse un sourire satisfait lorsque Caabon se décide enfin à entrer dans l'auberge.

" Heu.. non, monsieur je dois continuer à recruter des gens. "

Puis voyant qu'il n'y avait plus personnes dans les environs, il se ravisa, de peur sûrement qu'un refus de sa part signifie le non-recrutement de l'homme méfiant.

"Très bien, j'y vais. De toute façon, je suis fatigué "

Cela dit, il te précéda.
En passant derrière le jeunot, tu peux lire sur l'écriteau cloué sur la porte :

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Lorsque tu franchis le seuil de la porte tu aboutis ICI


(((La préquête est terminée pour toi, ton prochain rp devra être dans la quête, au lien indiqué ci-dessus !)))

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Mer 25 Mai 2016 17:49 
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Retour au froid

« Par les dieux, petit, te v’là enfin ! Au l’ver du jour j’me f’sais la malle avec ton canasson et l’chariot, tu peux m’croire. » s’exclame Bahalt en donnant une accolade à Caabon, et profite de la proximité pour lui souffler à l’oreille : « La peste me ronge si j’mens, j’avais les roustons tout en d’dans d’me planquer ici en attendant qu’tu r’viennes, j’te croyais pris par ces putains d’noirauds… »

La shaakte se désintéresse de la conversation, graissant des harnais et se livrant à d’autres menues tâches d’entretien près des cheveux. La prudence reste de mises, les oreilles pointues sont sensibles, et aucun des deux humains n’a assez confiance en les elfes noirs dans leur globalité pour accorder ne serait-ce que le bénéfice du doute à une seule d’entre eux. Surtout s’il s’agit précisément d’une seule.

« J’ai pas perdu d’temps pendant qu’tu f’sais ta virée. Tout d’suite après, ch’ui allé me procurer d’quoi faire un p’tit bout d’chemin. Des couvertures, et un rien d’bois, des fagots d’brindilles qui m’ont coûté aussi cher qu’des bûches, tu peux m’croire… Ah les crevards… On s’trouv’ra d’quoi faire du feu en ch’min. Pas l’temps d’trainer maint’nant qu’t’es là. »

« Avant de partir, il me faudrait une petite pause, si tu vois ce que… » Pas le temps de finir, le vieux désigne du pouce une sorte de stalle plus petite, destinée aux bipèdes de toute évidence : quelque soit l’espèce, tout ce qui coule va au purin, tout ce qui est dur au fumier, la paille et la rigole vont quelque soit le nombre de patte de la bête considérée. Une poignée de paille pour se torcher est en sus un luxe dont un voyageur ne disposera pas sur le chemin, pas en plein hiver nosvérien.

Tout d’apparence infirme qu’il est, Bahalt n’a pas manqué du léger laps de temps laissé par la satisfaction des besoins naturels du jeune homme pour atteler le percheron, charger les derniers biens nécessaires au voyage et les affaires encore pleine de sable du désert. Quand Caabon monte dans le chariot, ils sont prêts à partir.

« En forme ? »

« Crevé. Je dormirais bien un peu… »

« Pionce. J’te réveillerai quand l’canasson d’vra faire une pause, pis tu garderas l’œil ouvert pendant qu’je roupillerai un peu. Les couvertures puent, mais j’ai veillé à c’qu’y’ait pas d’vermine. Colle t’en une pile sur l’dos, pis deux trois sous les reins, y’a des fentes dans l’bois du plateau qu’j’ai pas pu boucher. »

Le conseil est de trop. Dans le désert, il n’y avait pas possibilité de se refroidir, à peine d’échapper au soleil, et encore. Au moins face au froid pouvait-on se réchauffer bien équipé. Enroulé dans sa cape de fourrure, coincé dans un cocon de vieilles couvertures de laine, le wotongoh s’endort, fauché par la fatigue.

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 Sujet du message: Re: L'écurie en surface
MessagePosté: Mar 11 Avr 2017 12:06 
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Départ de Gwadh

Le hurlement de douleur se confond avec celui d’avertissement. Sans les rênes auxquels se rattraper, Bahalt aurait basculé dans le couvert neigeux. Caabon sursaute sous sa couverture, trop tard hélas. A son tour il est touché par un trait, avant même d’avoir pu réagir, tirer une de ses armes : pour quoi en faire ? Les shaakts fondent sur eux dans la plus totale surprise, avant même que les deux passagers du traineau aient le temps de comprendre pourquoi ou comment ils ont été ainsi rattrapés sans percevoir l’avancée des chevaux maintenant lancés au galop à leur poursuite. Les archers émérites criblent les montants en bois de flèche et, encore une fois, ils parviennent à toucher leurs cibles. Le vieux serviteur boiteux bascule, laissant le wotongoh désemparé face à l’emballement du cheval, lui aussi blessé à la croupe par une flèche. Butant contre une aspérité du terrain renforcée par la neige, un patin décolle et tout le traineau bascule du côté opposé à celui où est assis Caabon. Ce dernier s’envole brièvement avant de rouler dans la poudreuse. Sonné par le choc, plusieurs articulations probablement démises dans la chute, le jeune homme peine à rouvrir les yeux pour comprendre ce qui lui arrive.

Le temps s’égrène alors qu’il essaie de retrouver sa lucidité, de se relever, en vain. Les derniers sons qu’il perçoit, le tassement de la neige par les sabots, le parler shaakt, l’emplissent d’une vague terreur. Justifiée, par les événements. Avant qu’on lui passe sous la gorge un couteau, il pense à son père adoptif, à Oranan, panique encore. Plus de temps pour penser du tout : il se vide de son sang sous le regard amusé de quelques chasseurs de tête.


Dans la cité souterraine

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