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Nom : Adenor
Classe : Rôdeuse
Race : Elfe Hiniönne
Age : 80 ans
Description physique et de la personnalité :Depuis sa plus tendre enfance, Adenor se questionnait quant à l’origine de l’appellation commune des elfes de sa race : les elfes blancs. D’accord, son peuple présente majoritairement une peau plutôt claire. Mais regardez la sienne ! Elle est rosée, et parfois même, légèrement brunie par les doux rayons du soleil. Sans parler des chevelures, toutes plus variées les unes que les autres. Pour sa part, Adenor arbore de longs cheveux, aussi flamboyants que les flammes d’un feu d’hiver. Bien que fort indisciplinée, elle maintient sa tignasse à l’aide de longs morceaux de lierre, en provenance directe du jardin de ses parents. Et les yeux ! Une légende de son village raconte que, si l'on pouvait extraire la couleur des pupilles de chaque habitant, on obtiendrait un spectre de couleurs plus riche que l’arc-en-ciel. Les siens, sont très précisément, vert absinthe. Ce fut en tout cas ce que déclara son père lorsque, pour la première fois, il tint le petit être dans ses bras. En grandissant, la demoiselle a acquis un regard vif et malicieux, ne laissant pas insensible un grand nombre de personnes.
Le visage d’Adenor, relativement allongé, s’approche d’une forme ovale, dont sa mère a toujours été jalouse.
« Au moins, toi, tu peux te coiffer comme bon te semble ! Contrairement à moi qui doit porter sans cesse mes cheveux en nattes. »Proche de ses parents, ainsi que de son frère cadet, âgé de 19 ans à peine, Adenor prend ces mécontentements de sa mère avec sourire. Elle accorde énormément d’importance aux liens qu’elle entretient avec sa famille, même au sens large, et sait qu’elle restera pour eux, quoi qu’il advienne, une immense fierté.
Bien entendu, cela représente pour elle une source de pression relativement forte. Mais son côté perfectionniste lui permet de rarement décevoir ceux auxquels elle tient plus que tout.
Que se méprenne celui qui pense qu’Adenor est une jeune femme sans défaut ! Maladroite, Adenor ne rate jamais un faux pas. Heureusement pour elle, sa petite taille lui évite bien des malheurs ! Plusieurs fois d’ailleurs, elle s’est dit qu’avec des mains et des pieds faisant le double de ce qu’elle possède, elle commettrait plus du double de catastrophes ! Outre sa maladresse légendaire, l’Hiniönne possède une acuité visuelle déplorable, contrairement à ce que veut la réputation elfique. Certes, elle n’est pas aussi myope qu’une taupe, mais au-delà de 5 mètres, elle ne peut discerner des détails du paysage.
Par ailleurs, la jeune femme fait souvent preuve d’impatience et manque parfois cruellement de répondant, surtout lorsqu’elle se chamaille avec ses nombreuses cousines, vivant avec elle dans les montagnes d’Hidirain.
Timide en présence d’inconnus, Adenor semble peu loquace. Elle préfère généralement écouter ce qu’autrui veut bien lui transmettre, en faisant souvent preuve d’une grande empathie.
Rêveuse, ses pensées ont tendance à ne pas la laisser les pieds sur Yuimen. Mais il y a toujours quelqu’un, ou quelque chose, qui la feront rapidement revenir à la réalité.
Il n’est pas évident d’établir le portrait d’Adenor, tant ses facettes sont nombreuses et variées. Mais un dernier point important est à connaître à son sujet : elle fait preuve d’une grande coquetterie, ce qui lui confère un charme certain. En effet, la jeune femme se plaît à porter de jolis vêtements. Bien souvent, il s’agit d’une longue robe, d’un vert émeraude, ne comportant pas de manche. Bien qu’elle ne soit pas frileuse, Adenor a pris l’habitude de porter de longs gants aux teintes vert pâle, qu’elle agrémente de bagues ou de bracelets, au gré de ses envies quotidiennes. Autour de son cou, un pendentif du même vert que ses yeux se meut en permanence au rythme de ses mouvements. Perchés sur les pointes de ses oreilles, quatre petits anneaux dorés se superposent élégamment.
Biographie (résumé) :Le noir complet. Adenor est allongée sur sa couche. Les yeux grands ouverts, elle guette les bruits de cette sombre nuit d’hiver. Le sommeil ne parvenait pas à l’emporter. Pourtant, elle avait réellement besoin d’économiser des forces pour entamer ce long voyage. Incapable de dormir, ses pensées se perdaient sur les évènements de la journée.
*80 ans. Aujourd’hui, j’ai eu 80 ans.*Elle repensa alors à son petit frère, Erethor, qui avait bondi ce matin même sur son lit, les bras chargés de présents qui lui étaient destinés. Adenor avait pu y découvrir de petits bijoux en pierres colorées de la plaine, fabriqués des mains de son cadet, ainsi qu’une carte de vœux, également réalisée par ses soins.
« Z’ai fait un zoli dessin ! Tu vois ? Y a toi, et y a moi dessus ! »Glissée sous son oreiller, Adenor effleura la carte du bout des doigts. Il ne fallait pas qu’elle oublie de la prendre avec elle ce matin.
Elle resongea également au grand banquet que ses parents avaient organisé en son honneur. Tout le village était présent pour l’occasion et ses parents se firent une joie de raconter à l’assemblée les évènements marquants de la vie d’Adenor.
Se levant de sa chaise au beau milieu du repas, une corne tendue vers le ciel, son père avait à peu près tenu ces propos :
« Depuis 80 ans, ma fille, je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que le vert de tes yeux ! Tu resteras notre fierté à tous, même si nous n’approuvons pas toujours tes choix ! »Adenor le savait, ses parents redoutaient son départ. Mais tel était son choix et ils devaient s’y soumettre…
Se réinstallant à table, son père poursuivit :
« À 19 ans déjà, tu jouais à « partir à l’aventure » et, armée d’une branche offerte par le plus grand chêne de la forêt, tu arpentais la plaine, en quête de découvertes. Une fois assoiffée par tes courses haletantes, tu rentrais au foyer, et te confectionnait des mixtures qui, soyons francs, n’était buvables par quiconque d’autre que toi ! Heureusement, ta période d’apprentissage a eu raison de ton don médiocre de l’époque, et tu es désormais capable de nous préparer les meilleurs breuvages qu’il me doit de connaître ».
Tout le monde avait ri à l’anecdote. Il était vrai qu’étant petite, Adenor aurait fait une bien médiocre tenancière. Mais ses années d’apprentissages lui avaient appris à manier les boissons, à servir des hôtes et à gérer une auberge avec brio.
Le repas s’était terminé dans la convivialité et les invités s’étaient peu à peu dissipés.
Le sourire qu’arborait Adenor en repensant à ce repas s’effaça peu à peu, laissant place à la nostalgie ressentie lorsque, le soir venu, ses parents lui avaient dit au revoir.
Sa mère lui avait préparé un petit baluchon, contenant quelques fruits frais et de la viande sèche. Adenor en souriait intérieurement. Elle connaissait la forêt comme sa poche et était totalement capable de subvenir seule à ses besoins primaires. Elle posé néanmoins le baluchon sur le pas de sa porte, près de la longue cape de fourrure et de la gourde vide qu’elle emmènerait également. Elle remercia sa mère d’un regard profond, et se tourna ensuite vers son paternel. Ce dernier n’avait pas non plus les mains vides. Il tenait, dans ses mains jointes, un objet allongé, emballé dans un morceau de tissus. Adenor tendit les bras pour atteindre l’objet, que son père, étourdi par l’émotion, oubliait de lui tendre. Elle sentit, au travers du tissu, un manche. Lentement, elle déplia le morceau de lin, et découvrit une dague à rouelle, dont la lame, bien que cabossée, était encore étincelante.
« Je l’ai reçue de mon père, lorsque moi aussi, j’ai entrepris mes années de compagnonnage. Bien sûr, cette dague m’a été utile dans mon métier de chasseur, mais je n’avais de long voyage à parcourir comme celui que tu entameras demain, à l’aube. J’espère qu’elle te protégera. »Adenor n’eut pas le temps de remercier son père qu’elle sentit qu’on tirait de petits coups secs sur le bas de sa robe. C’était Erethor, qui tenait à lui rappeler sa carte d’anniversaire.
« T’oublieras pas ma carte hein ? Z’veux pas que tu m’oublies quand tu s’ras loin ! »Le chant des oiseaux sortit Adenor de ses pensées. Le jour se levait. Elle attrapa la carte de son petit frère et se leva sans bruit. Elle ne tenait pas à réveiller la famille, sans quoi les adieux seraient encore plus délicats que la veille.
Furtivement, Adenor se dirigea vers la sortie de la demeure familiale. Elle endossa sa cape de fourrure pour faire face au froid du petit matin et empoigna son baluchon. En poussant la porte, elle ne put qu’être admirative devant ce beau spectacle que lui offrait sa terre avant son départ. Le soleil inondait d’une pâle lueur rosée l’ensemble de la plaine, donnant au paysage cet air de rêve qui lui allait si bien.
Une fois sur le sentier quittant le village, elle se retourna une dernière fois vers sa maison, puis entama son voyage vers l’auberge de son oncle, où l’attendaient ses dix années de compagnonnage.
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Armes et bouclier :En main principale : Dague à rouelle, cabossée (For +3)
En main secondaire :
Armure(s) :Protection pour le torse :
Protection pour la tête :
Protection pour les jambes :
Protection pour les bras :
Cape : Cape elfique (Dissimulation)
Bijoux Magiques :
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Sac (Encombrement = 3/20) :- gourde vide
- 2 petites potions de soin (Redonne 5 PV) [E=2]
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Argent : 428 Yus
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Sorts Acquis :
Sorts de combat évolutifs :
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Sorts RP :
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Sorts créés par le PJ lui-même :
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Capacités de combat (CC) :CC Sans Arme acquises (CC SA) :
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CC Avec Arme acquises (CC AA) :
- Lancer: l'énergie interne se concentre sur l'intérieur des bras, ce qui élance littéralement l'arme avec force et précision vers l'adversaire. Inconvénient: il faut ensuite récupérer l'arme.
CC avec Arme de Jet acquises (CC AJ) :
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Points de vie: 24/24
Point de Ki : 6/6
XP nécessaire jusqu'au prochain niveau : 7
Niveau : 3
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Réputation : Hidirain: 0/100 (renommée), 0/100 (infamie)
Croyances :- Dieu vénéré :Aucun
- Dieu(x) prié(s) régulièrement : Gaïa et Yuimen
- Dieu(x) haïs :Aucun
- Dieux non reconnus :Aucun
